Le porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers, Thierry Amouroux, a évoqué le plan afin de protéger les soignants : «Le nombre d’agressions augmente et surtout, le degré de violence. On est passé des insultes aux actes».
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00:00 Oui, ça va dans le bon sens parce qu'effectivement, le nombre d'agressions augmente et surtout
00:08 le degré de violence.
00:10 C'est-à-dire qu'on est passé des insultes aux actes et c'est très difficile.
00:16 Il y a 35 infirmières chaque jour qui sont agressées dans les établissements de santé.
00:23 Alors ça n'arrive pas par hasard.
00:24 Par exemple, aux urgences, c'est lié au fait que dans un bassin de population, là
00:32 où vous aviez trois petits services d'urgence, on en a fermé deux, ce qui concentre tous
00:37 les problèmes sur le seul gros service d'urgence qui reste, où vous avez des gens qui vont
00:43 attendre, s'ils ne sont pas en urgence vitale, des heures, avec une tension qui monte parce
00:52 qu'ils ont mal, ils sont inquiets et voient sans arrêt des nouvelles personnes arriver
01:00 et passer devant elles parce que leur état le justifie médicalement.
01:05 Mais ça ne fait qu'aggraver la tension et nous, ce que l'on attend plutôt que
01:13 des effets d'annonce, l'important ce n'est pas de transformer les urgences en
01:21 blocos, c'est de mieux gérer les flux des patients en créant des salles d'attente
01:27 différenciées entre les vraies urgences et les personnes qui n'ont pas pu trouver
01:34 de réponse en médecine de ville et qui viennent à l'hôpital pour une consultation et qui
01:39 eux vont attendre des heures.
01:41 Donc ce serait déjà une mesure simple, mettre des téléviseurs pour leur occuper
01:49 l'esprit, des indicateurs de temps d'attente qui permettent de fixer un cadre, ça c'est
01:57 important.
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