Naïma M’Faddel, essayiste et chargée de mission politique de la ville, concernant les violences et incivilités commises à l’encontre des chauffeurs de bus : «On a laissé cet engrenage de la violence et le problème c’est qu’on est toujours dans la réaction».
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00:00 Mais c'est pas d'aujourd'hui en fait, c'est ça qui est terrible.
00:02 Et c'est ça moi qui me navre aujourd'hui, je vous assure.
00:05 Et quand je participe à des réunions autour de ces questions et tout, j'en peux plus en fait.
00:09 - Mais pourquoi vous ? Des réunions ? Qu'est-ce qu'il dit dans ces réunions ?
00:12 - Parce que le problème c'est que, c'est toujours le problème du laxisme, du pas de vague.
00:17 Qu'est-ce qu'ils risquent en fait ? Même s'ils les attrapent, qu'est-ce qu'ils risquent ?
00:20 Ils risquent rien. Parfois même s'ils ont des amendes, ils ne les payent pas.
00:24 Donc c'est ça le problème, c'est qu'on a laissé en fait cet engrenage de la violence
00:29 et du pas de vague et en fait on est toujours...
00:32 Le problème c'est qu'on est toujours en réaction. Donc on a mis des portiques, on a mis ceci, cela.
00:37 On a enlevé par contre les deuxièmes agents parce que dans les bus,
00:40 auparavant il y a encore une quarantaine d'années,
00:42 vous aviez en fait le chauffeur et vous aviez le contrôleur.
00:46 Et le contrôleur en fait vous contrôlait, voilà, et en même temps il restait avec le chauffeur.
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