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À Paris, les derniers préparatifs avant la célébration de la Saint-Sylvestre ont été lancés. Sur les Champs-Elysées, la préfecture de police prévoit de déployer un dispositif de sécurité renforcé, avec notamment 10.000 policiers et gendarmes mobilisés à Paris et dans la petite couronne. Mais pour Joachim Le Floch-Imad, essayiste, «il faut un big bang de l’autorité».

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Transcription
00:00L'un des principaux problèmes, encore une fois,
00:02c'est qu'on s'attaque aux conséquences
00:04sans jamais s'attaquer à la racine des maux et aux causes profondes.
00:07Le problème, ce n'est évidemment pas les feux d'artifice ou les artificiers,
00:11c'est ceux qui s'en servent pour systématiquement en découdre
00:14et à tenter à tout ce qui symbolise la France et l'autorité de l'État.
00:18Et encore une fois, c'est nécessaire, évidemment,
00:21de mettre en place des dispositifs ambitieux,
00:22mais tout ça est symptomatique d'une violence endémique qui sévit
00:25avec cinq fois plus de coups et blessures volontaires dans la société depuis 1996,
00:29deux fois plus de mineurs mis en cause.
00:31Vous parliez de la faiblesse des peines,
00:33et en effet, on a le sentiment que le bras de la justice
00:36tremble trop souvent dans ce pays.
00:38Les peines moyennes, par exemple, pendant les émeutes,
00:40c'était 8,9 mois pour ceux qui s'en sont pris à des policiers,
00:45qui s'en sont pris à des bâtiments publics, à des écoles, à des hôpitaux.
00:48C'est inacceptable.
00:49Il faut un big bang de l'autorité pour reprendre la formule de Jean-Éric Schottel
00:52et, encore une fois, cesser de déplorer les effets
00:55dont on chérit les causes, comme disait Bossuet.
00:59Sous-titrage Société Radio-Canada

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