Dans le Parisien/Aujourd'hui en France, l'ancienne rectrice de Versailles prend la parole et assume ses responsabilités: "Je ne me défausse pas" déclare-t-elle. L'académie de Versailles est accusé d'avoir adressé des courriers menaçants aux parents d'élèves victimes de harcèlement scolaire ou d'agression sexuelle.
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00:00 En tout cas, il y a une prise de conscience de la gravité de ces faits et de la nécessité de réagir très vite, ça c'est incontestable.
00:05 Maintenant, il va falloir dépasser les paroles.
00:08 Demain matin, on voit le ministre et on va lui dire qu'il va falloir agir sur trois points.
00:12 Bien évidemment, les questions de traitement des situations et de traitement de la parole des élèves.
00:16 Comment nous, dans les collèges, les lycées, on reçoit la parole des élèves parce que ce n'est pas évident.
00:20 Comme pour les violences faites aux femmes dans l'école mycériaque par exemple,
00:22 c'est une attention particulière, on trouve une prise de conscience particulière ?
00:25 Voilà, une attention particulière, une formation aussi,
00:27 parce que moi, par exemple, pour y avoir été confronté, c'est pas facile quand un élève vient vous dire
00:31 "je suis harcelé" ou "je subis ça et ça". Donc il y a cette question-là.
00:34 Il y a la question du traitement ensuite, alors à travers une articulation sanction et travail éducatif,
00:40 ça c'est aussi indispensable. Et puis, il ne faut pas oublier un élément de fond.
00:43 Notre objectif, en tout cas nous c'est ce qu'on dit au SNES-FSU,
00:45 c'est que le harcèlement disparaisse de nos établissements scolaires.
00:48 Et pour ça, il faut un gros travail de prévention.
00:50 Parce que quand un élève s'en prend à un autre parce qu'il est un peu trop gros à son avis,
00:55 parce qu'il est un peu trop noir ou parce qu'on considère qu'il est différent,
00:59 il faut apprendre aux élèves à tolérer la différence, à accepter la différence et à vivre ensemble.