Le comédien français, mort ce dimanche des suites d'une maladie, a laissé son empreinte sur le cinéma avec des seconds rôles marquants.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Claire, Neil Sarles-Strupe, c'est aussi l'incarnation de rôles sombres, ça lui a vraiment collé à la peau.
00:06Oui tout à fait, parce qu'on vient de voir un extrait d'Un prophète de Jacques Audiard, qui a été l'un des grands rôles de sa carrière.
00:12Dans ce film, il jouait en fait César Luciani. César Luciani, c'était un parrain de la mafia corse qui régnait sur son business depuis sa prison,
00:21tout en faisant régner la terreur dans la prison.
00:23Et ça, c'est le type de rôle qu'il a souvent rencontré au cinéma, puisque précédemment, toujours chez Jacques Audiard,
00:30dans De battre mon cœur, c'est arrêté, il jouait un père toxique, un marchand de biens, et à nouveau, il avait remporté à César celui du meilleur second rôle.
00:37Alors ces rôles, il lui collait à la peau, il s'en amusait, et puis il semblait un petit peu parfois las de cet emploi pour son troisième César.
00:48Et bien en fait, il avait remercié le réalisateur Bertrand Tavernier, parce que pour une fois, on lui offrait un rôle lumineux, un rôle drôle.
00:56C'était dans Quai d'Orsay, l'adaptation de la bande dessinée, où il jouait en fait un conseiller un petit peu lunaire, un petit peu dépassé par les événements.
01:03Et il avait tenu justement à remercier Bertrand Tavernier pour finalement avoir osé le sortir de cet emploi.