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Marion Maréchal, députée européenne d'extrême droite, était l'invitée de Benjamin Duhamel dans "C'est pas tous les jours dimanche", ce dimanche 1er décembre 2024 au soir sur BFMTV.

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Transcription
00:00Juste pour être extrêmement clair et pour poursuivre la première question que je vous posais,
00:03si vous étiez parlementaire député à l'Assemblée nationale, en l'État, vous voteriez la censure ?
00:10Écoutez, si en effet le gouvernement de Michel Barnier ne bouge sur aucun point
00:15et qu'il présente ce budget qui est un budget de hausse massive des impôts sur les entreprises et les ménages
00:19et en parallèle qui est très insatisfaisant sur les objectifs de baisse des dépenses publiques,
00:24oui, parce que tout simplement j'aurais été élue avec un mandat qui va à l'encontre de cela
00:28et qu'on voit bien qu'il y a eu un manque de volonté politique majeure, une forme de facilité
00:32qui est caractéristique d'ailleurs du centrisme depuis des décennies
00:35qui consiste à penser qu'il suffit de manière démagogique, soit disant,
00:38d'annoncer des hausses d'impôts sur les grands groupes ou sur les plus riches
00:41là où on voit bien que c'est des parlementaires.
00:42Donc vous voteriez la censure d'un gouvernement dirigé par un homme de droite, Michel Barnier,
00:47avec comme ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, dont vous trahissiez les louanges quelques jours après sa nomination.
00:51Tout ça, vous le mettez de côté pour dire que vous voteriez la censure.
00:56Selon mes critères, je ne considère pas que Michel Barnier soit de droite.
00:58Pour moi, c'est un homme du centre et c'est l'archétype même du centriste.
01:01Mais il ne suffit pas de se dire de droite.
01:03À un moment donné, il faut en faire la démonstration dans les actes.
01:06Qu'est-ce qu'un gouvernement de droite qui commence par arriver aux affaires
01:08en augmentant massivement les impôts et en ne faisant aucun effort structurel de baisse des dépenses publiques ?
01:12Excusez-moi, je prends deux points.
01:14Il y a aujourd'hui deux grands points de dépense qui sont d'ailleurs les premiers responsables
01:18des déficits publics massifs que nous avons.
01:20Un, la question de la dépense sociale.
01:22Nous avons aujourd'hui 33% du PIB qui est consacré à la dépense sociale.
01:25Or, rien n'a été fait dans le sens de la réduction des dépenses,
01:28notamment des dérives de l'assistanat dans notre pays.
01:30On voit par exemple des dépenses explosées comme celle du RSA
01:33qui est aussi entre 13 et 15 milliards d'euros par an.
01:35Aucune réponse n'a été apportée.
01:37La famille politique avec laquelle vous êtes alliée, celle de Marine Le Pen,
01:40s'est opposée à l'idée de conditionner la perception du RSA à des heures de travail pour la collectivité.
01:47Pardon, mais je ne suis pas certain que ce soit le meilleur argument.
01:49Déjà un, je parle au nom du mouvement qui est le mien, Identité Liberté.
01:53D'autres, en effet, je suis dans le cadre d'une coalition avec le Rassemblement National
01:56qui lui aussi, d'ailleurs, a posé cette question aujourd'hui des dérives de l'assistanat sur le débat.
02:00Maintenant, on en discute.
02:02Or, le gouvernement a refusé de poser ce sujet.
02:03Et la deuxième chose, pardon, c'est la question du budget de fonctionnement
02:07qui est le deuxième point de dépense de l'État majeur.
02:09Et là, typiquement, on a eu beaucoup de débats sur la question du coût, par exemple, des agences de l'État
02:12qui coûterait près de 84 milliards d'euros par an.
02:14On n'a eu aucune annonce de suppression, par exemple, d'un certain nombre de ces agences.
02:18Même sur les promesses aujourd'hui de réduction du nombre de fonctionnaires,
02:21on parle de 2000 sur un total de près de 5 millions.

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