Marion Maréchal était l'invitée ce jeudi d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC.
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00:00 parce que quand vous voyez les chiffres, vous l'avez peut-être vu sur notre antenne depuis ce matin,
00:04 ce sondage Elab qui montre une Marine Le Pen plus forte que jamais.
00:07 Les Français estiment, je cite, qu'elle est capable de rassembler les Français,
00:12 qu'elle a les qualités nécessaires pour être présidente.
00:15 Ils ont une image où ces quelques défauts qui lui étaient attribués sont en baisse.
00:21 Ils la trouvent un peu moins autoritaire, un peu moins arrogante, un peu moins inquiétante,
00:26 et à l'inverse, plus courageuse, plus dynamique. Bref, tout est au vert.
00:32 Est-ce que vous ne dites pas que je suis partie au bon moment ?
00:33 Je reconnais volontiers de grandes qualités personnelles et politiques à Marine Le Pen,
00:37 mais je maintiens quand même que qualité ou pas, personne ne peut gagner seule.
00:41 Ce n'est pas une question de Marine Le Pen ou pas d'ailleurs, c'est nos institutions qui veulent ça.
00:44 Et la deuxième chose, c'est qu'aujourd'hui à Reconquête, nous avons un projet politique différent.
00:49 Il y a des convergences avec les LR ou avec le RN, il y a des divergences avec les LR ou avec le RN.
00:54 Aujourd'hui, on a un parti qui, en effet, a priorité la défense de notre identité et de notre culture,
00:59 qui a un projet pour simplifier économiquement de droite.
01:02 C'est peut-être là-dessus que vous êtes d'ailleurs le plus éloigné du parti dont vous êtes fait issu.
01:08 Il y a beaucoup de singularités. On est très engagé, vous le savez, sur les questions d'école,
01:12 de lutte contre le wokeeze, de propagande LGBT.
01:15 Donc on a un projet qui est différent, qui a sa singularité.
01:19 Aujourd'hui, on va défendre ce projet auprès des Français dans cette élection.
01:21 Mais vous ne vous dites pas quand même que vous n'avez pas eu le sens du texte.
01:24 Moi, je considère qu'il n'y a pas d'ennemis à droite.
01:27 Il y a des concurrents, il y a des gens avec qui demain on pourrait être amenés à travailler,
01:30 mais il n'y a pas d'ennemis.
01:30 Pour moi, l'adversaire, c'est d'abord la gauche, c'est d'abord le centre allié à la gauche.
01:36 C'est aujourd'hui ceux qui gouvernent, en effet, au Parlement européen.
01:39 Et c'est en cela, d'ailleurs, que j'essaye et j'espère que nous aurons l'occasion de révéler,
01:43 finalement, ce double jeu des Républicains au niveau européen pour certains des élus.
01:47 Pas tous, pour certains des élus qui participent d'un groupe qui a fait élire Mme Parleyenne.
01:51 Marion Paréchal, quand vous voyez dans ce sondage, il y a quand même un chiffre qui est assez saisissant
01:56 et qui est en progression.
01:57 Aujourd'hui, 54 % des Français se disent d'accord avec les idées de Marine Le Pen.
02:04 Mais je pense qu'aujourd'hui, il y a une large majorité des Français qui sont d'accord
02:08 sur les questions, notamment identitaires, parce que c'est quand même un sujet majeur.
02:13 Et ce qui est révélé dans tous les sondages et confirmé dans tous les sondages,
02:16 c'est que c'est l'un des rares sujets qui fait même consensus.
02:18 Donc, dans ces conditions, on a du mal à comprendre pourquoi, en effet,
02:21 le président de la République n'arrive pas à se résoudre, à mettre en place un projet de loi
02:24 qui soit plus restrictif.
02:26 Lui, qui, je le rappelle jusqu'alors, est quand même le président record de l'immigration illégale et illégale,
02:30 alors même que, pour une fois, on a la chance d'avoir des Français qui sont d'accord.
02:34 Mais manifestement, les États-majors politiques ne sont pas en accord avec leur base.