• l’année dernière
Ensemble Syrena : 50 ans de folklore polonais à Roche-la-Molière.
50 ans de folklore polonais, une passion transmise de génération en génération au coeur de la Loire.

Broderie, flocage Made In Loire pour les Wallabies.
Depuis 20 ans, l'entreprise Sport Avenue Pro est spécialisée dans le flocage et la broderie des équipements sportifs.
Et cette année, à l'occasion de la coupe du monde rugby, cette entreprise réalise les broderies pour l'équipe d'Australie, qui a son camp de base à Saint-Galmier.
Un travail de précision qui demande une grande réactivité, avec des commandes à effectuer parfois 24 à 48 heures avant le match.

Portrait de sportif : Gianni Contrino : ‘'la natation, c'est mon sport''.
Gianni Contrino, 25 ans, stéphanois de pure souche, pratique la natation depuis l'âge de 7 ans.
Très rapidement, il rentre dans le circuit de la compétition. Spécialisé dans la brasse avec de multiples titres nationaux, Gianni est aujourd'hui coach des petits à la piscine Raymond Sommet de Saint-Etienne.

Le Championnat de France d'enduro en terre ligérienne.
Chabreloche, dans le Puy de Dôme, a accueilli la 4ème manche du championnat de France d'Enduro 24MX. Mais cette épreuve s'est déroulée en partie dans la Loire, avec une liaison du côté de Noirétable.

L'appel de l'Amérique.
Greg Crozier est un parachutiste sportif professionnel français, champion du monde de freefly, 4 fois champion de France, 2 médailles d'honneur du Ministère des sports et médaille d'honneur Jeunesse et Sports. Nous risquons de le voir partir au EU pour qu'il puisse vivre de sa passion.

Category

📺
TV
Transcription
00:00 *Musique*
00:16 Bonsoir, bonsoir, je vous a tous ravis de vous retrouver sur le plateau des sportel,
00:21 3ème émission de l'année et en public, ça vient de partout, ça vient du 63, ça vient de Pologne,
00:29 on est bien là, on voit bien, exactement, j'ai retourné quand même à ma place,
00:33 voilà, sans plus tarder, un programme très très chargé avec un tonnerre d'applaudissements
00:38 pour notre invité, Gnacrozier, double champion du monde de quoi Greg ?
00:42 De parachutisme artistique.
00:43 C'est quoi ça ?
00:44 C'est des chorégraphies, c'est une danse en fait confidentielle.
00:48 4000 mètres d'altitude.
00:49 C'est ça.
00:50 Une vraie danseuse quoi.
00:51 Un petit peu ouais.
00:52 Katarina, elle peut faire ça.
00:53 Voilà, d'ailleurs je mets des collants des fois.
00:55 Ouais, c'est ça, Katarina, jamais.
00:56 À côté de vous, on peut l'applaudir bien fort, Lillian Barre, porte-rêve sportif.
00:59 Comment ça va Lillian ?
01:00 Cette semaine, le porte-rêve sportif, c'est Jamy Contrino, on part à la piscine de Saint-Etienne
01:05 pour découvrir ce profil qui a fait différents résultats en nationaux
01:08 et aujourd'hui il est prof du côté de la piscine de Saint-Etienne.
01:11 C'est pour ça que ça sentait le chlore sur le plateau.
01:13 À côté de vous, on peut l'applaudir bien fort, Mathieu !
01:16 Bonjour Julien, bienvenue.
01:19 Heureux, heureux !
01:21 Enduro avec des Ligériens qui ont énormément de chance.
01:24 Une deuxième épreuve nationale dans la Loire cette année,
01:27 Championnat de France d'Enduro, c'était la semaine dernière.
01:29 Du côté de Chabreloche-Nord-Étable, on en parle avec ce qui se fait de mieux en France dans le sport.
01:33 À côté de vous, il est là, il pèse moins de 100 kilos, ça y est ?
01:37 Un peu plus.
01:38 Un peu plus ?
01:39 Mais 50 ans, c'est pas votre âge, c'est l'âge de votre invité de son club.
01:43 De son club, on y est exactement.
01:45 On va parler de basket et surtout on va parler du club de Saint-Jean-d'Honton
01:50 qui a fêté ce week-end son demi-siècle.
01:53 Elle est là, ce soir, toute colorée, c'est ça, Katharina ?
01:57 Et oui, aujourd'hui, direction la Pologne,
02:02 parce qu'on a une communauté polonaise à Roche-la-Molière
02:05 et aujourd'hui, on parlera folklore polonais.
02:07 Vous savez quoi, Katharina ? La première chose qu'elle m'a dit,
02:10 elle me dit "Moi, je ne veux pas trop me déguiser".
02:12 Eh ben, c'est raté, Katharina !
02:13 C'est raté, c'est vrai.
02:14 C'est vrai, voilà.
02:15 Vous avez vu, Greg, un programme très très chargé.
02:18 C'est bien.
02:19 Ça va vite, c'est sportif.
02:20 Il faut tenir le temps, maintenant.
02:21 Voilà, maintenant, il faut tenir le temps.
02:22 On est bien, on est encore dans les 2 minutes,
02:24 on en a fait 52 la semaine dernière, mais là, on sera large.
02:26 Votre discipline s'appelle,
02:28 moi, je disais que c'était du parachute libre, mais non, pas du tout.
02:31 Oui, ça s'appelle le free fly, ça existe depuis 20 ans.
02:33 J'ai vu ça.
02:34 Voilà, on va voir quelques images pour s'immerger directement.
02:37 Comment on tombe là-dedans ?
02:39 Simplement un baptême ?
02:41 Ça dévient, oui, il y a beaucoup...
02:43 Il y a de plus en plus de gens qu'on sent en cadeau,
02:45 pour les anniversaires, ça se popularise vachement.
02:47 C'est des gens qu'on n'aime pas, en général.
02:49 Non, non, non, c'est vraiment bien.
02:50 D'ailleurs, je recommande à tout le monde de prendre le temps un jour
02:52 de faire ça, de vivre cette sensation de fou,
02:54 surtout que l'encadrement est devenu vraiment incroyable.
02:57 Donc, vous arrivez, je pense qu'une demi-heure après,
02:59 vous êtes dans un avion et puis ça va vraiment vite.
03:01 Cet homme en face de vous a plus de 10 000 heures,
03:04 10 000 sauts, je crois, c'est ça ?
03:06 Ça y est, vous y arrivez quand ? Dans combien de sauts ?
03:08 Deux, trois mois.
03:09 Deux, trois mois, voilà.
03:10 Voilà, on a 9 500 sauts.
03:12 Et peut-être son visage vous dit quelque chose,
03:14 parce qu'il y a une grande turbine du côté d'une petite bourgade
03:17 qu'on appelle Ion.
03:18 Ion ? Comment ? Ion ?
03:20 Ion, Ion.
03:21 Ion, pénaliste, là-bas.
03:22 Ou un drone, même.
03:23 Et c'est... Vous encadrez quoi, les pros ?
03:25 Alors oui, je fais...
03:26 Vous ne me tenez pas la main dans la turbine, c'est pas...
03:28 On peut, on peut faire ce qu'on veut.
03:29 Ah, tenez-moi les mains.
03:30 Ah, donc ça, c'est de l'indoor.
03:31 C'est de l'indoor et c'est devenu un outil,
03:33 d'ailleurs, on voit quelques images là,
03:34 c'est devenu un outil complètement incroyable
03:36 qui a changé, d'ailleurs, la phase de notre sport.
03:38 Et c'est vraiment un vrai simulateur,
03:39 où on a les vraies sensations ?
03:41 Oui, oui, c'est les vraies sensations.
03:42 Alors, on a l'appellation souvent de simulateur,
03:45 mais par rapport à un simulateur d'avion
03:46 où on décolle pas vraiment,
03:47 là, on vole vraiment.
03:48 Donc, finalement, l'appellation simulateur
03:50 est pas si bonne que ça,
03:51 on préfère dire des souffleries.
03:52 Et quel est le diamètre ?
03:53 Quand t'envoies ça, moi, c'est le diamètre qui m'interroge.
03:55 Là, on voit la plus grande du monde.
03:56 C'est toujours une question de diamètre.
03:57 Celle-ci, elle fait 10 mètres,
03:58 mais normalement, c'est 4,30 mètres.
04:00 C'est l'argent suffisant.
04:01 Et ça équivaut à combien d'heures de saut, ça ?
04:04 Un saut, c'est 55 secondes ?
04:06 Alors, en fait, moi,
04:07 dans toute ma carrière en équipe de France,
04:09 on faisait 10 à 12 sauts par jour.
04:10 Donc, si vous ramenez en temps efficace,
04:12 on n'a que 10 ou 12 fois
04:14 une petite minute d'entraînement par jour.
04:15 C'est rien.
04:16 Alors que là, on peut passer
04:17 une heure, une heure et demie par jour dans la souffleur.
04:19 En équipe de France, vous avez dit ?
04:20 Pourquoi ? Parce qu'il y a une équipe de France de saut ?
04:22 Bien sûr.
04:23 Il y a une équipe de France de parachutisme
04:25 dans plusieurs disciplines, d'ailleurs.
04:26 Il y a plein de disciplines.
04:27 Le monsieur que vous avez en face
04:28 n'est pas ni 4 fois champion de France,
04:29 si je ne me trompe pas.
04:30 Oui, ça s'applaudit, s'il vous plaît.
04:31 Bravo !
04:32 Deux fois médaille d'or du ministère de l'Espoir
04:34 et double champion du monde.
04:36 [Applaudissements]
04:38 Alors, double champion du monde,
04:39 c'est en dessous de la vitrine.
04:41 [Applaudissements]
04:42 Double champion du monde,
04:43 je disais, ça se fait à deux.
04:44 Du coup, vous êtes en couple.
04:45 Alors, voilà.
04:46 Ah oui, maintenant.
04:47 Où est-ce que vous avez trouvé l'amour en l'air ?
04:48 En duo.
04:49 Et effectivement,
04:50 c'était encore dans la bourgade
04:52 Mais oui, c'est ça.
04:53 Et puis, en fait,
04:54 dans les disciplines artistiques,
04:55 pour les gens qui auront la curiosité
04:56 d'aller se renseigner,
04:57 j'espère que vous allez prendre ce temps-là.
04:59 Ah oui.
05:00 Donc, le freefly,
05:01 c'est les disciplines artistiques,
05:02 mais à l'intérieur du freefly,
05:03 il y a aussi le freestyle.
05:04 Donc, soit on vole à deux,
05:05 on fait des chorégraphies à deux,
05:06 soit on le fait tout seul
05:07 et du coup, il y a beaucoup plus de mouvements,
05:08 mais du coup, il n'y a pas de vol synchronisé
05:09 et nous, on préfère le vol synchronisé.
05:10 Voilà, ils ne sont pas fous.
05:11 Ils répètent les mouvements en sol, justement.
05:14 Et d'ailleurs, j'ai eu la chance,
05:16 là je reviens de Roumanie depuis la semaine dernière.
05:18 Vous ne parliez pas de la Roumanie hier,
05:19 ça a été dur pour eux.
05:20 Oui, je suis désolé.
05:21 En tout cas, c'était le 42e pays dans lequel je sautais.
05:24 Donc là, je suis à Saint-Etienne aujourd'hui,
05:25 donc il n'y a pas de hasard.
05:26 Alors là, on vous a préparé une petite compil,
05:29 c'est les spots où vous avez sauté de partout.
05:32 Là, je crois que c'était Dubaï,
05:34 on va revoir des images.
05:35 On va aller voir Dubaï,
05:36 c'était l'Australie,
05:38 il y a le Kenya,
05:39 il y a le Brésil,
05:40 très grosse communauté parachutiste, le Brésil.
05:41 Tous les records du monde sont effectués aux États-Unis,
05:43 soit en Arizona, soit à Chicago.
05:45 Là, c'est le record du monde à Chicago.
05:47 La tête en bas.
05:48 Alors, tête en bas ou tête en haut ?
05:49 164 sauteurs.
05:51 Voilà.
05:52 Il faut combien d'avions là, du coup ?
05:53 Un seul.
05:54 Alors, figurez-vous,
05:56 il vaut mieux avoir plein d'avions,
05:57 parce que nous, on veut des...
05:58 qu'il y ait plein de portes,
05:59 parce qu'on veut que tout le monde sorte en même temps.
06:00 Ça ne nous arrange pas d'avoir des gros porteurs,
06:01 comme on est en train de le voir là,
06:02 en Égypte.
06:03 C'est pas top, ça ?
06:04 Pas pour notre Égypte et notre final.
06:05 Vous avez le temps de...
06:06 Est-ce que vous avez le temps, vraiment,
06:07 d'observer le paysage ?
06:09 Je vais me sacrifier pour vous.
06:10 Faites les images pour que vous les appréciez.
06:12 C'est bon.
06:13 Sous vol, on a le temps.
06:14 Sous vol, on a le temps,
06:15 mais en l'air, on est concentré.
06:16 Là, c'était saut au-dessus de Rio de Janeiro,
06:18 à 5h du mat, largué par la police.
06:20 J'ai eu le temps de regarder le sol,
06:21 que quand le saut était fini, quoi.
06:23 Alors là, on a mis un titre.
06:26 Messieurs, on va ouvrir un petit débat
06:28 de deux minutes.
06:29 L'herbe est-elle plus verte aux États-Unis, grosso modo ?
06:32 Parce que prochainement,
06:33 vous ne vivez pas de ça, en fait.
06:34 Ces vidéos, c'est pas comme une boisson énergisante.
06:36 Vous ne vivez pas de ces sauts,
06:37 de la vente de ces images,
06:40 ou encore peut-être un livre qui arrivera.
06:42 Exactement, elle est en train de...
06:43 Elle l'a fini, d'ailleurs, mais elle va bientôt...
06:45 Elle cherche un éditeur, d'ailleurs.
06:46 Exactement.
06:47 Mais oui, c'est une problématique qu'on a,
06:50 c'est que la médiatisation de ce sport est difficile en Europe.
06:52 Pourtant, normalement, sur YouTube, ça fait pas...
06:54 Et plus facile aux États-Unis.
06:55 Donc au bout d'un moment,
06:56 on nous a sollicité plusieurs fois.
06:57 On a envie d'aller essayer, quoi.
06:59 Alors, c'était bien ficelé,
07:01 parce que prochainement, c'était programmé.
07:03 C'est ça, hein, des sauts.
07:04 Vous allez faire des sauts.
07:05 Voilà, on va...
07:06 Tous les ans, maintenant,
07:07 on a un rendez-vous au février-mars.
07:08 On va aider les compatriotes américains
07:11 à battre les records d'État,
07:12 parce qu'ils ont des records d'État
07:13 qui sont tellement grands,
07:14 qu'ils font la taille des records d'Europe.
07:16 Donc c'est bien pour nous d'aller là-bas.
07:18 Et pour les records d'État,
07:19 il n'y a pas besoin d'être américain.
07:20 Et en fait, là, ils ont tellement aimé
07:22 qu'on vienne régulièrement chez eux,
07:24 ils nous ont invités pour faire leur 4 juillet.
07:26 Donc on était à Philadelphie le 4 juillet dernier.
07:28 Donc c'est un honneur pour un Français.
07:29 J'aurais la chance un jour de les inviter pour le 14 juillet, j'aimerais bien.
07:33 - Ah bah oui ! - Et du coup, voilà,
07:34 on en a en plus parlé là-bas,
07:35 ils nous ont dit "Venez, essayez de faire..."
07:37 Parce que là, aujourd'hui, on ne le dit pas du tout.
07:39 Je sais que vous avez une grosse communauté sur les réseaux,
07:42 mais on n'arrive pas à en vivre.
07:43 Est-ce que c'est comme l'enduro, Mathieu ?
07:45 L'enduro, aujourd'hui, c'est compliqué d'en vivre, les gars.
07:47 Je pense que tout le monde a des bonnes méthodes.
07:49 Mais l'idée, c'est d'avoir le bon partenaire au bon moment.
07:51 Je sais pas si dans ce type de sport,
07:53 il y a justement des boissons énergisantes
07:56 ou des pétroliers fortunés qui peuvent mettre la main là-bas.
07:59 - C'est très tendance, les pétroliers fortunés.
08:01 - Alors, il y en a qui nous regardent et on les accueillera avec grand plaisir,
08:04 mais nous, on a la problématique d'avoir du mal à séduire
08:06 justement les marques de montres ou de lunettes ou de chaussures.
08:09 - Ah ouais ? - Oui, parce qu'en fait,
08:10 ils ont toujours peur que les gens ne s'identifient pas vraiment à ce qu'on fait.
08:13 - Il y a vachement de monde à garder en l'air.
08:15 - Moi, Julien, il y a un truc, enfin...
08:17 Souvent, quand on voit ce genre d'activité, on va dire...
08:21 Avant d'être un sport, on le voit comme vraiment une activité à sensation sport.
08:25 - C'est beau, c'est vie.
08:26 - Non, mais c'est vrai, souvent, de dire "ouais, on fait ça une fois dans sa vie",
08:29 on n'a pas l'idée de dire "je vais faire 5000 sauts".
08:32 - Oui, oui, c'est la plus, il a dit 5000.
08:34 - Alors qu'on avait eu l'occasion d'en parler justement,
08:35 et il y a toute une prépa gymnique de musculation.
08:38 Enfin, c'est vraiment une grosse, grosse prépa.
08:40 - Si vous prétendez à rentrer dans des disciplines de compétition,
08:43 évidemment, il faut devenir un peu gymnaste, quoi.
08:45 Ça, c'est évident.
08:46 Et on a beaucoup de liens communs avec...
08:48 On a rencontré les champions du monde de saut en accro,
08:51 de saut de falaise, même les champions de nage.
08:54 Enfin, je veux dire, on a des similitudes avec beaucoup d'autres sports.
08:57 Mais on est un petit peu le truc hybride.
08:59 On n'est pas dans l'aéronautique, et pourtant, on y est quand même.
09:02 On est dans les sports extrêmes, alors que c'est devenu ultra sécurisé.
09:05 - C'est la FED, vous êtes sûr ? Quelle FED ?
09:07 - C'est la Fédération Française du Parachutisme.
09:09 - Quand même.
09:10 - Oui, elle est rattachée au ministère de l'Espoir.
09:11 - Ma question, vous êtes tous les deux avec des figures.
09:13 J'imagine que ce sont les figures qui sont jugées.
09:15 Elles sont jugées par rapport à la vidéo que vous faites,
09:18 elles sont jugées vraiment en temps réel.
09:20 - T'as les juges qui sautent en même temps, qui regardent sur son bureau.
09:22 - Avec le bloc-node.
09:23 - J'imagine que le caméraman, il fait complètement partie de l'équipe aussi.
09:27 - C'est très bien de le noter.
09:28 - Merci.
09:29 - J'ai oublié très très bonne remarque.
09:31 Non, effectivement, c'est du vol à trois.
09:33 Donc là, on voit que constamment, il y a bien quelqu'un qui est avec nous,
09:35 en train de nous suivre.
09:36 Alors, il y a un boulot différent si c'est un photographe,
09:39 et c'est Iwan Coe qui nous suit beaucoup,
09:41 ou si c'est un vidéomane, et c'était Baptiste Velsch,
09:43 qui est le chef de France avec nous.
09:44 Parce que, si il est performeur, si il est vidéomane,
09:47 il doit rester à trois mètres de nous tout le temps,
09:49 il doit jamais s'éloigner ou se rapprocher,
09:50 il ne faut pas défait de yo-yo, il ne faut pas nous couper,
09:52 et il a des lignes de vol qui sont très précises
09:54 par rapport à ce qu'on a prévu de faire.
09:56 Un photographe, lui, il a 10-15 mètres, c'est déjà pas du tout la même distance,
09:59 et lui, il peut caler la montagne, la rivière, les flages, le coucher de soleil.
10:03 - Mais j'imagine que c'est plus facile à un parachutiste d'apprendre la vidéo
10:08 qu'à un vidéomane d'apprendre le parachutisme.
10:10 - Eh bien, j'aimerais vous donner raison, mais non.
10:13 En fait, il faut qu'il ait le même niveau.
10:15 Il faut que le niveau technique soit le même, parce que sinon, on le largue.
10:18 - Il est dans leur confidence, il connaît tout.
10:20 - Exactement, et puis c'est comme le batteur dans un groupe de musique,
10:23 en fait, s'il est nul, aucun guitariste ou aucun chanteur
10:26 ne va pouvoir faire son taff si le batteur n'est pas bon.
10:28 - Mais il est mignon.
10:29 L'autre fois, il s'est planté sur une prise.
10:31 - Ah oui ?
10:32 - On peut le refaire ?
10:33 - Ah bah, allez.
10:34 - Non mais c'est vrai.
10:35 - Moi, j'aimais bien qu'on ressaute après.
10:37 - On peut refaire la prise ou c'est qu'un saut, qu'un saut ?
10:39 - Alors, nous, il y a beaucoup...
10:41 Enfin, c'est l'histoire de notre vie, mais ça fait partie du jeu.
10:43 C'est comme les directs, on n'a pas le droit de refaire.
10:45 Quand on a fait venir Globo TV sur le saut à Rio,
10:47 si on cassait le saut, c'était terminé.
10:50 Le saut avec Lilian, les championnats du monde, les Coupes du monde,
10:53 si on rate le saut, celui qui gagne...
10:55 - Ah, ça, nous, on n'était pas sur une compétition.
10:57 - Non, moi, j'ai fait comme si c'était une compétition.
10:59 - Ah d'accord, pardon.
11:00 - Toi, t'étais pas au courant.
11:01 - Oui, j'étais pas au compét.
11:03 - Avec la bave, comme ça.
11:04 - Mais pour de vrai, il a été courageux,
11:06 parce que je l'invitais aussi à faire ce saut-là,
11:08 parce que je savais qui j'avais en face de moi.
11:10 - Qu'on n'allait pas sauter, nous, surtout.
11:12 - Non, c'est sûr qu'il allait monter dans l'avion, oui,
11:14 mais après, franchir le coeur.
11:15 - Moi, j'ouvre la porte, la referme, je ne me sens pas bon.
11:17 On va revenir sur vous, Greg Crozet et Karim,
11:19 parce que vous êtes vraiment sur un duo,
11:21 mais sans plus attendre, place quand même à la Coupe du monde de rugby,
11:24 où on a une petite pépite, vous allez voir.
11:26 Hier, Geoffray Gichard, il y avait quel match ?
11:33 - Piqué Australie.
11:34 - Exactement, les Australiens qui sont, Thomas ?
11:36 - Les Australiens qui ont perdu et qui sont logés à Saint-Galimier, à Charpigny.
11:40 - Et ils s'entraînent à Andrés-Hugo-Théon, au stade Roger Baudras.
11:42 - Exactement, mais savez-vous où sont brodés leurs maillots ?
11:46 - Eh ben, si vous êtes là, c'est que c'est local.
11:48 - Exactement, c'est local, ça se fait sur Saint-Etienne-Métropole,
11:51 et on est partis à la rencontre de Florent Veyne.
11:54 - C'est n'exclus, ça, les maillots sont floqués,
11:56 enfin pas floqués, attention, brodés, c'est encore pire,
11:59 point de croix comme ça, voilà.
12:01 - Exactement.
12:02 - Et nos caméras étaient présentes.
12:03 - Ils sont brodés dans la Loire, nos caméras étaient présentes.
12:06 - C'est les maillots qui sont partis quand vous étiez,
12:09 qui sont partis au Stade de France.
12:10 - Tout à fait, tout à fait, Julien.
12:12 - On regarde.
12:13 - On regarde ça.
12:14 - En fait, des moments, c'est pas des grosses commandes qui nous font vibrer,
12:18 mais c'est être au cœur de l'action.
12:19 - On parle d'Australie, donc forcément, les Wallabies,
12:22 qui nous avaient mis à contribution au mois d'octobre sur les matchs test.
12:26 On avait réussi le premier tour, on va dire,
12:29 et là, en fait, ils nous ont validé notre intervention
12:33 pour toute la Coupe du Monde.
12:34 Donc l'idée, c'est quoi ?
12:35 Broderie de chaque match, le nom de l'Australie avec l'adversaire,
12:39 la date du match et l'endroit du match.
12:42 Donc ça sera à Saint-Denis, mais on a mis Paris.
12:43 Donc ça, pour chaque match, donc là, on a déjà les quatre matchs de poule,
12:46 72 heures, 48 heures, ça dépend des moments, pour broder ces maillots.
12:50 Là, en l'occurrence, on a eu les maillots dimanche soir
12:53 et ils partent demain matin, mercredi.
12:55 Donc en deux jours, il fallait tout broder les maillots.
12:57 Le deuxième boulot, il se situe à ce niveau-là.
13:00 Chaque maillot est un collector.
13:02 On personnalise chaque maillot avec le hashtag, le numéro du Wallabies.
13:05 Donc en l'occurrence, ce joueur a ce numéro de Wallabies,
13:09 son prénom, son nom, et on vient y coller dessous le test.
13:13 Donc en gros, le test, c'est la sélection.
13:15 Ce joueur, il a 13 sélections.
13:17 - Ouais, ouais, ben là, je suis André Zue, là,
13:18 donc je pense au stade, j'y suis dans 5, 6 minutes, quoi, voilà.
13:21 - OK, ça va.
13:22 - Dimanche, quand je suis allé à la Charpigny à récupérer les maillots,
13:26 on me dit, ben, il faut qu'on fasse un souvenir collector pour tous les joueurs.
13:30 Donc voilà, faut que nous nous proposent un T-shirt
13:33 qu'ils peuvent garder en souvenir.
13:35 On veut le nom de tous les joueurs, on veut le Wallabies.
13:37 Il faut respecter les couleurs, le logo du Wallabies devant avec le 33.
13:41 Pourquoi 33 ? Parce qu'ils sont 33 joueurs.
13:43 Et là, ensuite, on a donc mis la liste telle qu'elle est sortie,
13:48 avec les avants jusqu'aux arrières, de tous les joueurs.
13:51 Donc là, en fait, on va appliquer les deux couleurs.
13:53 D'abord le vert, et après le jaune.
13:56 On va passer le T-shirt dans le four pour catalyser l'encre.
13:59 Après, on tournera le T-shirt, on fera le logo du cœur.
14:03 Pareil en deux couleurs.
14:04 Donc là, c'est une partie des rares petites tailles,
14:07 parce qu'on est plutôt sur du 3 ou du 4XL.
14:10 - C'est la valise qui vaut cher ?
14:12 - C'est la valise qui vaut cher au Stade de France.
14:14 - Du Made in Loire au Stade de France.
14:26 - Je pense qu'on peut être vraiment fiers.
14:27 Honnêtement, c'est vrai qu'on est contents à Saint-Etienne
14:29 parce qu'on accueille des grands événements sportifs,
14:32 mais là, que ce soit fait chez nous, c'est encore... c'est kiffant.
14:36 - Et puis là, j'imagine des pièces presque uniques, donc c'est formidable.
14:39 - Et y en avait pas en rabe, on pouvait pas avoir un maillot.
14:41 - C'est ça, tu t'es pas voulu, tu te l'es gardé, Thomas.
14:44 - Non, non, j'en ai pas eu.
14:45 Et ce sont que des pièces uniques, puisque c'est reprécisé dans le sujet,
14:49 mais pour chaque joueur, il y a le numéro de sélection
14:52 qui est brodé sur le maillot.
14:54 - Hier, j'y étais, je lui ai demandé si il voulait changer mon maillot,
14:56 il m'a dit non.
14:57 - Bah, tu penses qu'il le garde.
14:58 - Il va t'intéresser à une boîte de West-Dept ?
15:00 - En même temps, t'aurais nagé dedans, non ?
15:02 - Ouais, un petit peu.
15:03 J'aurais regardé le plupi.
15:04 Merci à vous, on a un petit lien.
15:06 Vous êtes quelle origine ?
15:07 - On va revoir son nom, si on peut le revoir,
15:10 parce que console, voyez, console, console, console.
15:12 Comment il se dit ?
15:13 - Skrzinski.
15:14 - Ça, c'est une petite connotation.
15:16 - Polonaise.
15:17 - Ça tombe bien, on va dire qu'ils sont de la Pologne.
15:19 Et avec vous, Kadar, il est en revanche.
15:21 Kadar !
15:22 (applaudissements)
15:25 Mais moi, je dis, tout le monde devrait être comme ça dans la rue.
15:28 Mais tout le monde, tous les jours.
15:30 - Je peux toucher.
15:31 - Je peux toucher ?
15:32 - Oui, oui.
15:33 - C'est incroyable.
15:34 Et vous avez ça dans votre garde-robe, on est d'accord ?
15:35 - Bah oui, bien sûr.
15:36 - Bah oui, tous les jours.
15:37 - Tous les jours.
15:38 - Alors, direction ?
15:39 - Direction Rochla Molière, pour rencontrer l'ensemble Sirena,
15:42 qui est un groupe de folklore polonais qui existe,
15:45 tenez-vous bien, depuis plus de 50 ans.
15:47 - Ah bah dis donc, décidément, 5 ans + 50, on n'arrête pas.
15:49 - Et oui, il est composé de enfants et petits-enfants issus de l'immigration polonaise.
15:53 - Ok, et vous les avez rencontrés.
15:55 Attention, c'est des rockeurs que vous avez.
15:58 En Pologne, ils sont connus, ils font tous les balles, tous les folklores, c'est ça ?
16:01 - Oui, exactement.
16:02 - Bah écoutez, on va voir comment vous êtes débrouillés.
16:04 - Tu m'expliques, on se tient les petits doigts comme ça, on danse comment ?
16:06 - C'est ça, et puis ça.
16:07 - On lance le sujet, elle m'explique, on va regarder.
16:10 - Dzień dobry !
16:20 - Et oui, on est à Rochla Molière, aujourd'hui,
16:22 pour découvrir le groupe Sirena, qui existe depuis plus de 50 ans.
16:25 C'est parti, on va rencontrer la présidente de l'association.
16:28 - Alors, on est en train d'entraîner une répétition de votre banque.
16:32 - Oui.
16:33 - Et ce qui nous intéresse, c'est ça, le folklore ?
16:35 - Eh bien, nous, on fait du folklore polonais.
16:38 Donc, en fait, on est des enfants issus de l'immigration polonaise.
16:42 Des enfants, des petits-enfants, et il y a des petits-enfants
16:44 qui vont tourner l'histoire de chaque famille.
16:46 Donc, on est ici, à Rochla Molière, en fait, à Beaulieu.
16:50 Et puis, donc, on est là, notre groupe, à 50 ans.
16:53 Et donc, depuis 50 ans, on fait de la danse polonaise.
16:55 Donc, c'est de la danse qui vient de différentes régions de Pologne,
16:59 avec différents chants, différents costumes, selon chaque danse.
17:02 Et voilà, donc c'est une danse qui enchaîne des pas de waltz, de polka,
17:07 et puis, il y a d'autres pas plutôt techniques,
17:10 selon la région, selon la ville qu'on représente.
17:13 - Bon, ben, on va essayer un petit test.
17:15 - Oui.
17:16 - Je vous dis de participer, de suivre les pas.
17:17 - Oui.
17:18 - Bon, on y va. C'est parti. Go, la Pologne.
17:20 On est avec Roger, il porte des bottes.
17:30 Et oui, parce que même si on a répétition,
17:32 ils se répètent tous avec des bottes en cuir,
17:34 et plus ou moins ciré pour certains.
17:36 Mais voilà, donc ils sont tous en tenue plus ou moins traditionnelle.
17:39 Donc là, on est avec l'orchestre.
17:55 C'est la majorité du groupe Ciréna.
17:56 Ils ont leur propre orchestre, vous vous rendez compte ?
17:58 Donc là, ça s'appelle l'a cappella polonaise.
18:01 Donc voilà, et allez.
18:03 On va en rythme.
18:04 Bon, alors, normalement, ça se porte avec des costumes traditionnels.
18:09 C'est par région en Pologne, et là, ça s'appelle le nowy sąd.
18:12 Donc là, il faut s'imaginer avec les grandes robes.
18:15 Regardez ce que ça donne.
18:17 Hâte de voir le jour du plateau.
18:19 Après l'effort, le réconfort,
18:22 vous savez que l'abri d'alcool est dangereux,
18:23 mais bon, là, la Pologne oblige.
18:25 Allez, à la vôtre, Nas drogie.
18:27 Oh, ça arrache.
18:31 C'est beau, ces bottes.
18:37 Même les hommes sont en bottes.
18:42 Oui, aussi, les hommes sont en bottes.
18:44 Donc, il faut savoir qu'en Pologne, chaque région a son costume.
18:48 Et donc là, je porte le costume qui s'appelle krakowiak de Krakow.
18:51 Eh bien oui, à côté de chez Thomas.
18:53 Oui, c'est ça.
18:54 Vous nous amenez des petits produits locaux.
18:56 C'est de l'eau de vie.
18:57 C'est ça.
18:58 C'était votre première, d'ailleurs, il faut le dire.
19:00 Je ne bois pas d'alcool.
19:01 Et ça picote ?
19:02 Je l'ai sentie passer.
19:03 Bonne ambiance, c'est des rockeurs.
19:07 On peut les retrouver.
19:08 C'est sympa, le folklore.
19:09 Moi, je n'avais pas cette image-là.
19:10 Je trouve ça bien.
19:11 Vous en pensez quoi, les chroniqueurs ?
19:12 C'est pas mal.
19:13 Merci à vous.
19:14 Eux aussi, ont un demi-siècle.
19:24 Ils ont un demi-siècle.
19:26 En effet, on va déjà applaudir le président.
19:29 Et le président.
19:30 Manu ! Manu ! Manu !
19:34 Manu !
19:35 Eh bien, vous savez quoi, Manu ?
19:38 Vous avez été plus applaudis qu'un certain Manu au Stade de France.
19:41 Je dirais.
19:42 J'ai les mêmes initiales.
19:44 Surtout, je pense que Manu est un peu fatigué du week-end,
19:47 parce que c'est vrai qu'il y avait de l'animation du côté de Sgt. Bonnefour.
19:50 Ça ne se voit pas parce qu'on a une super maquilleuse.
19:52 Donc, les 50 ans ont été fêtés dignement ce week-end.
19:57 En effet, on a passé une très très belle journée.
20:00 Tout au long de la journée, de 9h du matin,
20:02 le début du tournoi entre licenciés,
20:05 jusque tard dans la nuit pour finir en beauté avec une magnifique fête
20:09 et un gâteau d'anniversaire largement partagé.
20:12 Est-ce que vous faites partie des clubs un peu restreints ?
20:14 C'est 50 ans, c'est pas tous les jours.
20:17 Dans la Loire, il n'y en a pas autant.
20:20 Oui, sachement, la semaine dernière a fait aussi ses 50 ans.
20:23 Après, on a des clubs anciens, Feur, Vosges,
20:26 qui sont des clubs bien ancrés aussi.
20:28 On est là là là, vu d'avoir un club de votre niveau, on n'est pas mal.
20:31 Mais on n'est pas mal. On n'est pas mal.
20:33 On n'est pas mal, pourquoi président ?
20:35 Parce que Saint-Germain-de-Fonde, c'est une commune
20:38 qui est rattachée à Saint-Sytien-de-Métropole,
20:40 mais de 7000 habitants à peu près.
20:42 Et vous avez combien de licenciés ?
20:44 300 licenciés.
20:46 Sur la saison 2022-2023, on était à 300 licenciés.
20:51 Donc si on est bon en maths comme Greg, ça fait 5%.
20:54 C'est pas loin de 5%.
20:55 Presque de la population de Saint-Jean-Bonnefond,
20:57 qu'on appelle les...
20:58 Saint-Jean-d'Air.
20:59 Bien sûr, Saint-Jean-d'Air, sont dans votre club. C'est énorme.
21:03 Exactement. Après, le club de basket n'est pas composé
21:07 que de jeunes et de personnes issues de Saint-Jean-Bonnefond.
21:11 On a la chance d'être proche de Saint-Étienne.
21:13 Et aujourd'hui, le club, c'est Saint-Jean-Bonnefond Avant-Garde Basket.
21:17 Donc c'est né d'une fusion avec le club de Terre-Noire,
21:20 de Saint-François-Terre-Noire,
21:22 et en 2010, où les deux clubs ont fusionné.
21:24 Donc on a aussi pas mal de Stéphanois qui viennent jouer
21:28 et partager notre passion.
21:30 Ça s'explique comment c'est le club qui a une popularité énorme,
21:33 c'est la culture basket de la Loire.
21:35 On en parle souvent avec FND, la Loire est un territoire basket.
21:37 Comment ça se fait que ce club fonctionne aussi bien, en fait ?
21:40 Il y a, je pense, trois points qui me paraissent importants.
21:43 C'est que depuis 1973, de nombreux bénévoles se succèdent
21:47 et font vivre le club.
21:48 Et je pense que pour les SOS, c'est vraiment important.
21:52 C'est important de le dire, parce que souvent, on critique,
21:54 il n'y a plus personne en bénévolat, etc.
21:55 Ils étaient nombreux. Ils étaient nombreux.
21:56 Moi, samedi, je les ai vus.
21:57 On peut les applaudir, parce que les bénévoles de l'ONU,
22:00 sans eux...
22:01 Ils sont très bientôt en plus.
22:03 On va dire, par exemple, que sans les bénévoles,
22:06 alors je pense que dans beaucoup de clubs,
22:08 mais surtout dans le basket, sans les bénévoles,
22:10 on ne peut pas vivre.
22:11 On ne peut pas vivre.
22:12 Et sincèrement, c'est vraiment nécessaire.
22:15 Et aujourd'hui, on a la chance d'avoir une équipe dynamique
22:17 dans l'équipe dirigeante du club,
22:19 qui est très dynamique et qui s'implique énormément.
22:22 Une autre particularité du côté de votre club,
22:25 moi, ça m'a marqué l'année dernière,
22:27 cette équipe engagée en championnat de ligue, en région.
22:31 Voilà, tout à fait.
22:33 Cette équipe, c'est énorme.
22:35 C'est l'année quand même où on a eu le plus d'équipes.
22:38 Mais c'est aussi une des raisons du succès,
22:40 c'est la qualité de la formation.
22:42 Pour récoter le fric quand même de cette valeur.
22:44 La qualité de notre formation, aujourd'hui,
22:46 elle est connue et reconnue par le comité de la Loire,
22:48 par les labels formateurs.
22:50 Et puis aujourd'hui, le club met de l'argent
22:54 dans ses formateurs.
22:56 On a deux salariés au club à temps plein,
22:59 des MBP Jebs, des services civiques
23:02 qui participent à des projets.
23:05 Et donc, tout ça, aujourd'hui, ça paye
23:08 et ça permet d'avoir une formation de qualité
23:10 et de faire évoluer au niveau départemental
23:12 et au niveau régional.
23:13 Vous avez compris, Greg, qu'il faut rester dans la Loire,
23:14 il ne faut pas partir aux États-Unis.
23:16 Il fait bon de vivre ici.
23:17 C'est sûr qu'on a fait l'erreur d'aller à côté,
23:19 chez l'Aignan, mais restez chez nous.
23:21 Fendi m'a bien expliqué que le basket,
23:23 ça joue à 55, mais il faut compter combien de licenciés
23:25 pour pérenniser une équipe de ligue ?
23:27 Par équipe, je veux dire.
23:29 10, 12 licenciés, je pense que ça,
23:32 ça permet d'être bien.
23:35 On sait qu'une saison est longue,
23:37 il y a des blessés, il y a des absences, etc.
23:40 On arrive à démarrer certaines saisons à 8 joueurs,
23:43 mais on sait que la saison va être compliquée.
23:45 Et puis, parfois, on est un peu plus dans l'équipe
23:47 et là, c'est plus de gestion et c'est compliqué aussi
23:49 si on est plus nombreux.
23:50 Mais 10, 12, c'est parfait pour gérer une équipe.
23:53 Il y avait une particularité aussi,
23:54 mais que vous l'avez toujours,
23:55 il y avait quand même un accent du côté
23:58 de Saint-Jean-Bonnefonds sur les féminines.
24:00 Vous avez eu quand même de très bons résultats
24:02 sur les équipes jeunes féminines.
24:04 Il n'y a pas longtemps encore un titre en champion région.
24:06 - Exactement, il y a deux ans encore,
24:08 les U13 étaient championnes.
24:10 Donc, c'est vraiment le basket féminin
24:14 qui est monté au plus haut niveau à Saint-Jean-Bonnefonds.
24:18 On a pu jouer en cadets de France,
24:20 minimes France, cadets de France,
24:21 et puis surtout en National 3 féminine.
24:23 Mais c'était déjà il y a une vingtaine d'années.
24:26 Donc aujourd'hui, le basket féminin, c'est pas facile.
24:29 On a des difficultés,
24:30 on rencontre des difficultés sur le basket féminin.
24:32 - Parce qu'on vous pique les filles aussi,
24:33 elles partent.
24:34 - Ça arrive.
24:35 - Ah, là, oui, je pensais que ça arrivait.
24:36 - Mais en termes d'effectifs,
24:37 le basket féminin, c'est plus compliqué
24:40 d'avoir des licenciées féminines.
24:42 - Là, il va falloir tout ranger bien propre,
24:44 les paillettes, etc.
24:45 Il va falloir se remettre d'est-ce week-end au boulot, quand même.
24:47 C'est quoi les échéances pour vous ?
24:49 - Exactement, première journée de championnat d'est-ce week-end,
24:51 c'est parti.
24:52 - Changement d'ambiance.
24:53 - En tout cas, franchement, c'est un très bon club.
24:55 On n'a jamais entendu écho de problématiques
24:59 du côté de Saint-Jean-Bonnefond.
25:00 Vraiment un club accueillant.
25:02 Et surtout, moi, je l'ai encore vu ce week-end,
25:05 vraiment avec beaucoup de bénévoles.
25:07 - Et de très jolis T-shirts, d'ailleurs.
25:09 - Super T-shirts, casquettes, 50.
25:11 - Les slips, manque le slip aussi.
25:12 - Non, le slip, on ne peut pas.
25:14 Merci beaucoup, président.
25:15 Longue vie à Saint-Jean-Bonnefond.
25:18 - Saint-Jean-Bonnefond.
25:19 - Saint-Jean-Bonnefond pour...
25:20 On ne va pas rentrer dans le sujet de Saint-Jean-Bonnefond.
25:22 Longue vie à Saint-Jean-Bonnefond.
25:23 - Merci à vous.
25:24 - Merci à vous.
25:25 - Merci à vous.
25:26 - Bienvenue.
25:27 - On va faire juste une toute petite parenthèse
25:35 avec quand même nos doubles champions du monde, Greg.
25:38 Rapidement, vos prochaines échéances,
25:40 à vous aussi, avec Kérine, c'est quoi ?
25:42 On va vous voir quand ?
25:44 - Alors, on est encore reparti sur les records du monde
25:47 parce qu'on a des petites frustrations.
25:49 Les derniers, ils n'ont pas fonctionné.
25:51 - C'est Lignan qui a tout fait capoter.
25:52 - Les conseils n'étaient pas super, super.
25:54 - À la base, on voulait le faire à deux.
25:56 Et du coup, on a longuement discuté,
25:59 mais en fait, il n'y a que moi qui voulais.
26:01 - Non, mais vous voyez, c'est un peu dommage.
26:03 C'est qu'il y avait les compétences,
26:04 mais la stratégie n'a pas été bonne.
26:06 Du coup, je suis très, très frustré de ça.
26:08 - Et très minutieux, vous.
26:09 - On y retourne.
26:10 - Alors, où et quand ?
26:11 - Alors, on va faire un petit record du monde de nuit
26:14 en Arizona en février.
26:15 Mais il est petit.
26:16 Mais par contre, il est de nuit, alors je ne sais pas s'il est plus ou moins...
26:19 - C'est quoi, Thibs ?
26:20 Parce qu'avec vous, je pense qu'on n'a pas la même notion
26:22 du grand du petit au grand du grand.
26:24 - C'est une formation à 40.
26:25 On va être 40 parachutistes.
26:27 Mais on part dans le noir, quoi.
26:28 - Dans le noir.
26:29 - On part en chute libre dans la nuit.
26:30 Alors, j'ai fait exprès de dire comme ça pour que ça fasse peur.
26:33 En fait, on a des feux d'artifice de partout.
26:35 - Non, non, non, c'est un bravo.
26:37 - On est complètement allumés.
26:38 - Ah oui, vous êtes allumés.
26:40 - On saute en néon.
26:42 - Pour faire ça, il faut l'attendre.
26:43 - Non, mais j'ai hâte de faire ce truc-là.
26:45 Je ne l'ai jamais fait.
26:46 Ça a l'air complètement fou.
26:47 - C'est tout à la montre ?
26:48 - Alors, on a des rappels, on a des artisans.
26:51 - Dans le micro ?
26:52 - Oui, ça bip sur les hauteurs de séparation, les hauteurs d'ouverture et tout ça.
26:56 Et non, on a des codes de lumière.
26:58 Tout est éclairé au sol, effectivement.
27:00 Mais ça reste quand même...
27:01 Ce n'est pas anodin.
27:02 - Le risque zéro n'existe pas, mais c'est bien encadré.
27:04 - J'ai hâte de le faire.
27:05 - Ah oui, on a hâte de voir.
27:06 - Vous nous enverrez une image ?
27:07 - Oui, on veut des images.
27:08 - J'aurais dû en prévoir.
27:09 - En France, vous êtes combien à ce niveau, à partir à l'étranger et faire des choses comme ça ?
27:13 - Alors, avoir pris cette décision d'en faire un métier,
27:18 parce que du coup, on est devenu coach à l'international,
27:21 et on fait des démonstrations à l'international,
27:23 on doit être quatre ou cinq, on n'est pas beaucoup.
27:25 Alors que le vivier français, c'est peut-être le plus grand du monde.
27:28 À l'échelle du pays, on est la patrie qui a rapporté le plus de médailles dans le parachutisme.
27:34 On a plus ou moins créé le parachutisme.
27:36 - Et ça n'existe pas aux Jeux Olympiques ?
27:38 - Et non, on a essayé de faire intégrer la soufflerie, justement.
27:42 On ne pourra pas faire le parachutisme normalement, parce qu'on reste motorisés.
27:45 Normalement, tout ce qui est motorisé, on ne peut pas.
27:47 - Je sais ce que c'est, Julien Léa.
27:48 - Mais la soufflerie, on va essayer.
27:49 On essaie en 2024, on sera là en 2028.
27:52 - Est-ce que vous êtes un bon nageur ?
27:53 - Oui.
27:54 - C'est vrai ?
27:55 - Oui, je suis lourd, mais je suis un bon nageur.
27:56 - On travaille avec les nus.
27:58 - Des fois, vous arrêtez de risser dans l'eau.
28:01 - Parce que vous avez rencontré dans Portrait Sportif, Lilian Bard.
28:04 - Le Portrait Sportif de la semaine, c'est Gianni Contrino.
28:06 Je suis allé à la piscine Raymond-Sommet, que vous connaissez bien, à Saint-Etienne.
28:10 Gianni qui a commencé à l'âge de 7 ans la natation.
28:14 Tout simplement, dans la famille, c'était le seul à faire de la natation.
28:18 On l'a mis là pour apprendre à nager.
28:20 Et il a dit, je vais en faire mon sport.
28:23 Je veux que ce soit mon sport.
28:24 Je ne veux pas faire du foot comme tout le monde.
28:26 Je ne veux pas faire du basket comme tout le monde.
28:28 Il voulait un vrai sport.
28:30 - Il a tort, il aurait dû venir au basket.
28:32 - Il avait envie d'être en slip de bain tout le temps.
28:35 Il y a des gens qui aiment ça aussi, en claquettes.
28:37 - Il s'est rapidement plongé dans la compétition,
28:39 avec des résultats qui sont arrivés rapidement sur la brasse surtout.
28:44 - C'est la brasse.
28:46 - C'était la brasse.
28:48 Aujourd'hui, vous allez voir qu'il en a fait plus qu'une passion de compète.
28:52 Il en a fait un avenir professionnel également.
28:55 Je me suis rendu à la piscine Raymond-Sommet pour faire sa rencontre.
28:58 C'est le Portrait Sportif de la semaine.
29:00 (musique)
29:16 - Mes parents m'avaient mis à la natation pour apprendre à nager.
29:20 Pas à la piscine, même si ce n'était pas la natation, c'était la piscine.
29:23 Pour apprendre à nager, j'étais à Grouchy.
29:25 Je n'étais pas très bon dans certains sports.
29:27 J'en ai essayé beaucoup.
29:28 La natation m'allait bien, donc j'ai continué la natation.
29:31 Le club, le Saint-Etienne Natation, à l'époque,
29:34 on organise toujours le meeting des jeunes esports Stéphane Roy.
29:37 J'ai été accepté pour faire ce meeting-là.
29:40 Première compétition de ma vie, j'avais gagné le 25 brasses.
29:43 J'ai continué au Senn, au Saint-Etienne Natation.
29:46 Mon plus beau titre, c'était en 2015.
29:49 J'avais fait vice-champion de France de natation, au 50 mètres brasse.
29:53 Après, les finales au championnat de France Elite,
29:56 qui passent sur BeinSport.
29:58 Final B, j'ai eu mon meilleur classement.
30:01 J'ai fait 6e de la finale B, ça fait 14e français.
30:04 C'était une compétition à Clermont.
30:11 Je me suis dit que je vais m'ambuser sur un 50 papillons.
30:13 J'ai fait mon 50 papillons et arrivé à 15 mètres de la fin.
30:16 Le truc, c'est que ça arrive même à tout le monde.
30:18 J'ai bu la tasse.
30:20 J'ai fini mon 50 papes en faisant un mouvement de crawl,
30:23 qui est complètement interdit.
30:24 J'avais honte.
30:26 Quand j'ai fait mon titre de vice-champion de France,
30:33 j'étais dans la finale avec mon collègue, Quentin Paluzac.
30:36 Trop content, parce qu'on est les deux Stéphanois
30:38 au championnat de France sur le podium, sur les deux premières marches.
30:41 C'était la première fois que je faisais un podium national
30:43 vraiment important.
30:45 Ce sont mes plus beaux souvenirs.
30:51 Avant chaque course, je monte, derrière mon pelot,
30:55 je monte toujours du côté intérieur de la piscine.
30:57 Par exemple, si je suis à la ligne 1, excentrée,
31:00 je vais me tourner du côté de la ligne 5, la ligne 4 et 5.
31:04 Une routine, on appelle ça.
31:06 Ça me met un petit confort. C'est rien, c'est psychologique.
31:09 Et là, pendant deux ans, j'ai passé mon DEGEPF,
31:12 pour faire entraîneur de natation, vraiment,
31:14 entraîner à tous les niveaux possibles.
31:16 Cette année, je suis content. Du coup, je suis embauché au club.
31:18 Ils m'ont donné la mission de faire progresser le groupe des avenirs.
31:22 C'est le groupe avec lequel j'ai commencé, moi, la natation.
31:25 Mais je compte quand même aller faire les championnats de France
31:27 en mois de juin, dans la même piscine dans laquelle j'ai commencé, d'ailleurs.
31:31 Les premiers championnats de France, à Chartres.
31:34 Et du coup, 2024, c'est à Chartres.
31:36 On boucle la boucle.
31:37 L'anecdote est énorme.
31:39 On boucle la boucle.
31:41 C'est dur le papillon.
31:42 Il va finir là où il a commencé.
31:43 C'est vrai que l'anecdote, il a vu la tasse sur le papillon.
31:47 Compliqué, le papillon.
31:48 Il s'était lancé un défi et malheureusement,
31:50 ils avaient mis un truc en place.
31:51 C'était de travailler la respiration.
31:53 Apparemment, c'est ce qui a pêché sur la longueur.
31:56 Comme le vient remarquer aussi Fendi, il est en fin de carrière.
31:58 Ah oui, d'ailleurs, il le dit.
32:00 Il le sait très bien, forcément, en devenant coach aujourd'hui des petits,
32:06 il ne peut pas avoir le même niveau d'entraînement
32:10 que lorsqu'il n'était pas coach.
32:13 Pour avoir un niveau et performer au niveau national,
32:16 il faut s'entraîner le matin, être en salle de muscule après-midi,
32:18 avoir une hygiène de vie irréprochable, etc.
32:20 Il faut aimer regarder du carrelage quand tu fais ce sport.
32:25 C'est vrai, sauf en dos.
32:27 C'est le sport le plus complet.
32:30 T'as beau avoir du cardio, j'ai l'impression que quand je nage,
32:35 j'ai l'impression d'être un asthmatique.
32:36 Non, c'est vrai.
32:37 Je n'arrive pas à nager.
32:38 C'est dur.
32:39 Il faut être asthmatique ?
32:40 Non, mais c'est hyper complet.
32:42 C'est vrai ?
32:43 Il n'y a pas de côté droit ou de côté gauche,
32:45 on est complètement…
32:46 On m'a dit que si tu soulèves le petit doigt, ça fait une petite figure.
32:49 Justement, il faut être hyper complet, hyper équilibré.
32:51 Quand on voit ça, est-ce qu'un jour on pense à devenir entraîneur ?
32:55 Ou on se dit « on a encore de beaux jours ? »
32:58 Pour ma part, devenir entraîneur ?
33:00 Pour vous, oui.
33:01 La place est prise pour l'instant en France.
33:04 Je vous lance un message.
33:05 Il y a l'entraîneur des équipes de France, Sébastien Chambé,
33:08 pour l'instant, il est en place.
33:10 Il fait son boulot, il n'y a pas de raison de le changer,
33:12 il est encore jeune.
33:13 Si un jour la place devient disponible…
33:15 Mais pour une autre nation, on peut travailler pour une autre nation ?
33:17 Je le fais de temps en temps.
33:18 Je suis allé entraîner l'équipe nationale en Allemagne.
33:21 Allez, je le…
33:23 Ça va faire concurrence, ça.
33:25 Mais non…
33:26 Nous ont battu, en plus.
33:27 C'est délicat, parce que les entraîner pour les lancer, c'est bien,
33:30 mais au bout d'un moment, j'étais content de ne pas aller trop loin non plus.
33:32 Oui, il faut pas aller trop loin.
33:33 Parce que je n'ai pas envie, justement…
33:34 Je préfère quand même faire en sorte d'aider ma patrie.
33:36 C'est la même chose, je crois, pour les chevaux.
33:38 Vous êtes en lien avec l'armée aussi ?
33:40 Ah oui, l'armée.
33:41 On saute régulièrement et on entraîne…
33:44 Enfin, on est souvent avec eux.
33:45 Vous leur prenez à faire des chorégraphies ?
33:47 Non, mais ils aiment bien mettre des collants aussi.
33:50 Non, c'est pas vrai du tout.
33:52 Je vais avoir des petits points rouges.
33:53 Non, non, pas du tout.
33:54 Non, mais c'est qu'en fait, on fait des échanges d'expérience qui sont hyper intéressantes.
33:58 Et pas que l'armée française.
33:59 Par exemple, on travaille main dans la main avec l'armée égyptienne
34:02 quand on va sur les pyramides,
34:03 parce que c'est forcément l'armée qui nous largue,
34:05 il n'y a pas d'aviation civile là-bas.
34:07 On va aussi à Bali de temps en temps,
34:09 c'est l'armée indonésienne avec qui on doit travailler.
34:11 D'ailleurs, on nous a invité.
34:12 Un échange.
34:13 J'hésitais à le dire ça.
34:14 On est bien santé à Bali.
34:17 Exactement.
34:19 Vous aimez la motocrosse ou pas du tout ?
34:21 Oui, je suis plus motocourse, mais j'aime bien la motocrosse.
34:23 Bien sûr, pas motocrosse, monsieur Rivière.
34:25 C'est de l'enduro.
34:26 On va parler enduro.
34:27 Après, la petite virgule.
34:29 On va pas attendre de parler qu'ils nous mettent la virgule.
34:34 On va parler enduro.
34:35 Et non pas motocrosse.
34:37 On a déjà fait la distinction entre les deux.
34:39 L'enduro, c'est des motos homologuées,
34:41 avec lesquelles on a le droit de rouler dans les chemins,
34:43 avec des cartes grises, des lumières,
34:45 et tout est bien homologué avec...
34:47 Et les écolos vous adorent.
34:48 Avec un sonomètre sur lequel les motos doivent passer
34:52 et ne doivent pas faire plus de 112 décibels
34:54 avec 2 décibels de marge.
34:56 Eh bien, vous savez quoi ?
34:57 Greg fait moins de bruit.
34:58 Ah, c'est vrai.
34:59 Alors, il y a débat avec l'avion.
35:01 Je connais des territoires où les avions sont très mal vus.
35:05 Il faudrait-il que la Loire a énormément de chance cette année.
35:07 Deuxième championnat de France au niveau du off-road.
35:10 Il y a eu, au mois d'avril, le championnat de France de cross-country,
35:13 qui était du côté du son forez.
35:15 On peut parler de motocross un petit peu avec les mini-vers,
35:18 qui étaient présents également dans l'été du côté d'André-Just Boutéon.
35:20 Pour les enfants ?
35:21 C'est pour les enfants.
35:22 Ah, c'est chaud.
35:23 Là, on est bien sur du motocross.
35:25 Et là, l'enduro a fait étape dans le forez,
35:27 du côté de Chabreloche.
35:29 Vous allez me dire Chabreloche.
35:30 Ouais, alors vas-y.
35:31 C'est du bon côté, c'est du côté 63, du côté aubergnat.
35:34 C'est comme ton public, là.
35:36 C'était le Montoncel Racing Competition qui est organisé.
35:39 Club basé à Paladuc, côté Puy-de-Dôme.
35:41 Et du nom du Montoncel, où trois départements se rejoignent,
35:44 l'Allier, le Puy-de-Dôme et la Loire.
35:47 Ça va.
35:48 C'est un cours géographique.
35:49 J'avais presque envie de faire la preuve.
35:51 Allez, on y va. Au tableau.
35:53 Et du coup, l'enduro passait dans la Loire.
35:56 Concernant les liaisons, on a des images des liaisons,
35:58 où là, on a un enduro 100% typé forésien,
36:02 100% typé aubergnat, avec des cailloux.
36:05 On a tant de cailloux dans la Loire.
36:06 Le championnat de France a été du côté de la Bretagne,
36:09 où on était plutôt sur des zones boueuses.
36:11 On a été du côté des Charentes-Maritimes,
36:12 avec pas mal de sable.
36:13 Là, on est vraiment sur du typé 100% aubernnat.
36:16 Qu'est-ce qu'ils mettent le pied au sol, quand même ?
36:17 Non, mais c'est ce que j'allais dire.
36:18 Et puis, c'est une torture de faire ça.
36:19 C'est pas simple, l'enduro.
36:22 C'est un sport très difficile.
36:23 Il traîne du plaisir.
36:24 C'est huit heures de moto dans la journée.
36:26 Cet enduro a une spécificité,
36:28 c'est la longueur des chronos.
36:30 Les pilotes élites ont terminé les journées
36:32 avec plus d'une heure et quart de chrono.
36:34 Il y avait trois spéciales différentes
36:36 à parcourir trois fois pour les élites.
36:38 Et on est à 1h15 pour le meilleur temps de la journée,
36:41 ce qui est tout simplement énorme et rarissime,
36:43 avec des spéciales de plus de 10 minutes.
36:45 J'irais plus vite à la poussée, je pense.
36:46 Et là, dans des chemins comme ça,
36:47 là, pourtant, on est avec ce qui se fait de mieux
36:49 au niveau de l'enduro français.
36:51 Là, on a Florian Furtado, le pilote junior.
36:55 Et on a vu nos pilotes élites,
36:56 qui étaient vraiment aussi en galère dans ces chemins.
36:58 Mais on a dit déjà bien, on a déjà les suits.
36:59 Mais ça montre la difficulté de notre territoire.
37:01 De notre territoire, et qui est...
37:03 On est dans le pays de l'enduro,
37:05 tout ce qui est massif central.
37:07 C'est la mecque de l'enduro, ici.
37:09 Et d'ailleurs, vous avez pu avoir monsieur le maire.
37:11 Et oui, avant de parler du côté sportif
37:12 de cette quatrième étape du Championnat de France,
37:14 on a eu monsieur Jean-Pierre Dubaud,
37:16 maire de Chabreloche, territoire...
37:19 J'adore, je l'aime.
37:20 Chabreloche, j'aimais bien l'accent.
37:22 Comment s'appellent les habitants de Chabreloche ?
37:24 C'est les personnes qui vivent à Chabreloche, justement.
37:26 C'est les gens de la montagne tiernoise, on va les appeler.
37:28 J'en ai aucune idée.
37:30 Écoutez, si vous pouvez m'envoyer...
37:32 Les Chabrelois et les Chabreloises ?
37:34 Je sais pas du tout, j'en ai aucune idée.
37:35 Est-ce qu'on a quelqu'un dans le public qui sait ça ?
37:37 Non ? D'accord, bah t'es tout seul au monde.
37:39 C'est pas grave.
37:40 Et toujours est-il qu'on lui a demandé
37:41 comment ça se passait, le travail du motoclub,
37:43 avec pas seulement la commune de Chabreloche,
37:45 mais également les communes environnementales.
37:47 C'était au téléphone que vous avez pu la voir.
37:49 Parce que l'image est figée.
37:51 C'est au téléphone qu'on l'a eue, et comme il est poli,
37:53 il nous a répondu.
37:55 On ne raisonne plus en simples petites cellules de la commune,
37:59 mais on travaille vraiment avec l'ensemble des communes du territoire.
38:02 Donc ça insuffle un certain dynamisme.
38:05 Ce que je trouve aujourd'hui particulièrement remarquable,
38:08 c'est la modernité qu'a prise l'enduro.
38:11 Et donc cette voie intermédiaire aujourd'hui qu'a prise le MRC,
38:15 c'est justement ne pas abuser du territoire, des chemins hauts,
38:19 en prendre soin.
38:20 Et donc c'est vraiment cet aspect de vivre ensemble
38:22 que je trouve aujourd'hui particulièrement intéressant.
38:24 On a eu l'info.
38:26 On a l'info, c'est les chabrelochours et les chabrelochoises.
38:29 Ce qui est intéressant dans les propos de Jean-Pierre Dubaud,
38:31 le maire de Chabreloche,
38:32 c'est que justement on ne fait plus de la moto n'importe comment.
38:35 C'est vraiment en partenariat avec les communes.
38:38 Et il nous le dit bien à la fin,
38:39 c'est aussi les gens de l'enduro qui aiment leur territoire
38:43 et font et mettent tout en oeuvre pour que nos chemins
38:46 soient, continuent d'être ouverts, soient praticables
38:49 et qu'ils puissent être partagés non seulement par les enduristes,
38:52 mais également par les marcheurs, par les mététistes,
38:55 ou encore par nos personnes à cheval.
38:58 Tout le terrain de jeu est assez grand dans le forest,
39:01 il peut être absolument partagé.
39:02 Il y avait de l'eau là Mathieu, en spectateur,
39:05 je vois que dans la forêt il n'y a pas énormément d'eau.
39:07 Le problème de cet enduro,
39:09 on a été très ennuyés par la poussière
39:12 qui a été absolument monstrueuse sur les spéciales.
39:14 On aurait certainement pu avoir beaucoup plus de spectateurs,
39:17 mais ça a été très compliqué à suivre au niveau de la poussière.
39:20 Au niveau des engagés, le Championnat de France a fait le plein,
39:22 puisqu'on était à 350 engagés.
39:24 Les Enduros de Championnat de France qui se déroulent en Auvergne,
39:26 Aveyron, Lauser, c'est vraiment les championnats qui font le point.
39:29 Moi je voulais revenir un petit peu sur le côté sportif.
39:31 Ça m'arrangerait, oui.
39:32 Avec les pilotes élites.
39:34 Je peux relancer ?
39:35 Sinon on peut en parler encore une demi-heure.
39:37 Non, non, non, non, allez on enchaîne.
39:38 Au niveau des élites,
39:39 l'élite 1 dont on a l'image à l'écran,
39:42 c'est les petites cylindrées,
39:43 125 cm3, 2 temps,
39:45 et 250 cm3, 4 temps.
39:47 On a double victoire de Thilde Klerk,
39:49 le pilote d'Affi Enduro Team.
39:51 Je dis double victoire,
39:52 parce que sur ce format Championnat de France,
39:53 il y a une course le samedi,
39:55 où on marque les points de la journée,
39:56 et une course le dimanche,
39:58 où on marque une nouvelle fois les points.
39:59 Thilde Klerk est en tête du championnat.
40:01 Et derrière lui, on a les deux jeunes
40:03 qui sont l'avenir de l'enduro français.
40:05 Avec en image à l'instant,
40:06 c'est Thibaut Giraudon,
40:07 le pilote d'Issinjau dans la Haute-Loire.
40:09 - Ah, je connais.
40:10 - Lui qui a terminé 3e samedi, 2e dimanche,
40:13 un pilote qui a fait résonner la Marseillaise
40:14 sur le mondial du côté de la Slovaquie
40:16 cette saison en 125 cm3.
40:18 - C'est presque le pit, Thomas.
40:19 - Et celui qui a inversé les rôles
40:21 2e le samedi, 3e le dimanche,
40:23 c'est Léo Joyon, un pilote creusois.
40:25 Et ces deux pilotes représenteront la France
40:27 en équipe junior du côté des ISDE en Argentine.
40:30 Ça sera au mois de novembre.
40:32 Chez les élites 2, les mid-size,
40:34 donc on est sur jusqu'à 250 cm3, 2 temps,
40:38 et jusqu'à 450 cm3, 4 temps.
40:40 Evidemment, si je parle trop vite,
40:42 je pourrais vous faire un point écrit
40:43 sur ces différentes catégories.
40:45 Là, c'est ce qui se fait de mieux
40:46 dans l'enduro français.
40:47 Victoire le samedi d'Hugo Blanjoux
40:49 qu'on avait reçu sur le plateau de Sportset,
40:51 dont le mécanicien est de Saint-Bonnet-le-Château.
40:53 Hugo s'est imposé le dimanche,
40:55 il fait 2e le samedi,
40:56 il est en tête du championnat.
40:58 Il a seulement 4 points d'avance sur Théo Espinas,
41:01 le pilote bêta aux X-Moto.
41:03 Ces deux pilotes feront partie de l'équipe de France,
41:05 trophée aux ISDE en Argentine.
41:07 Et on espère qu'il nous ramène la timbale
41:09 sur ce qu'on a déjà présenté
41:10 comme les Jeux Olympiques de l'enduro.
41:12 Et en 3e position de ce championnat E2,
41:14 c'est Antoine Alix,
41:15 qui lui aussi fera partie de l'équipe de France junior.
41:18 Donc vous voyez, ce sont vraiment les meilleurs français.
41:20 Et chez les E3, les gros cubes,
41:22 c'est un Belge qui fait la loi.
41:25 C'est Antoine Magin,
41:26 un pilote qui nous fait des podiums en mondial.
41:28 Il est en tête du championnat,
41:29 il a signé 2 victoires devant Loic Larieux,
41:32 lui qui est champion du monde 2019
41:34 et 8 fois champion de France.
41:35 Et Julien Roussally, le pilote Sherco,
41:37 qui eux aussi feront partie de cette équipe de France.
41:40 On a vu que l'enduro français se portait très bien.
41:44 Et on croise les doigts sur le mondial.
41:46 Et on donne rendez-vous à tous ces pilotes.
41:47 Ça manquerait qu'on mette un peu d'ambiance,
41:49 de son d'ambiance.
41:50 C'est vrai, mais je vous ferais un jour
41:52 des belles vidéos en FPV.
41:54 Puisqu'on a un pilote qui suit en FPV, c'est François.
41:59 Et on pourrait avoir des images
42:01 et on pourrait avoir des images.
42:02 Le problème c'est que si les motos font trop de bruit,
42:04 on n'entend plus parler.
42:05 Et j'aime bien quand tu parles.
42:06 Non mais au fond, ton caméra est embarquée toi.
42:08 On pourrait faire ça.
42:09 Moi ce que j'aimerais faire un jour,
42:10 c'est de mettre un autre chroniqueur de Sports 7
42:12 avec moi sur une moto.
42:13 Lillian.
42:14 Et qu'on aille faire un enduro ensemble.
42:15 Ça me plairait beaucoup.
42:16 Moi aussi, j'adorerais que tu le fasses avec quelqu'un.
42:19 Attends, 8 heures sur des chemins comme ça ?
42:23 Ouais, ça serait bien.
42:24 Vas-y, vas-y Lillian.
42:25 Mais un gars comme Lillian, il a la caisse.
42:26 Et bah voilà, 42 minutes, ça passe vite.
42:28 Juste une petite chose, c'est le petit carnet noir.
42:30 On a beaucoup parlé des ISDE l'année dernière au Puy.
42:32 Il y a l'initiateur Jean-Claude Charbonnier
42:33 qui nous a quittés cette semaine.
42:34 Une pensée au motoclub et à sa famille.
42:36 Exactement, voilà.
42:37 Et aussi une petite pensée au public qui est venu.
42:39 Oui, parce qu'on a un public d'Auvergnac.
42:41 Ils sont là, ils sont juste derrière vous.
42:42 Regardez, on peut les applaudir.
42:43 Merci à vous.
42:44 Ils ont fait une heure et demie de route
42:47 pour venir nous voir.
42:48 Et ils sont encore plus beaux que le public
42:53 qui était là la semaine dernière
42:54 vu qu'on en avait pas.
42:56 On a un beau public aussi avec Sgt. Bonnefond.
42:58 On peut les applaudir aussi,
42:59 le public de Sgt. Bonnefond.
43:00 Ils sont là, derrière.
43:01 Et la polam.
43:04 Et la polam, voilà.
43:05 Il y a la polam.
43:06 Si vous voulez revoir cette émission,
43:07 forcément en replay.
43:08 On est présents sur toutes les box
43:10 et on vous dit à la semaine prochaine, Greg.
43:12 Et avec Karine, on vous retrouve où exactement ?
43:14 En Ralie.
43:15 Alors, non mais idéalement,
43:16 si vous avez le temps,
43:17 et soyez curieux s'il vous plaît,
43:18 allez sur nos Instagrams.
43:19 Donc @GregCrozier et @KarineJolie,
43:21 vous allez nous trouver très facilement.
43:22 Et puis, aller faire du parachutisme,
43:24 c'est des sensations de fou.
43:25 Exactement.
43:26 Ouais, il est bon, il est bon.
43:27 Allez, à la semaine prochaine.
43:28 Ciao, bye bye.
43:29 Ouais !
43:31 [Musique]
43:47 *Musique*

Recommandations