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100% féminin - Le Voyage Épique des Carbone sur 1450 km à Vélo
Donato et ses fils, Richard et Romain, entreprennent un périple de 1450 km à vélo de Saint-Étienne à Canosa Di Puglia, soutenant l'association Appel. Leur voyage allie solidarité, sport et famille, témoignant de leur habileté à relever les défis.

Portrait de sportif - Christophe Bignon, une résilience sans faille
Christophe Bignon a 58 ans et est président du Dojo Costellois au Coteau. Privé de ses deux mains à la suite d'un accident en 2018, son seul souhait est de remonter sur les tatamis pour poursuivre le jiu-jitsu. Il a présenté, il y a quelques semaines, avec sa fille Nolwenn, la première partie des épreuves pour l'obtention de la ceinture noire. Un grand moment d'émotion au dojo d'Andrézieux-Bouthéon.

Basket - Corinne BENITENDI, coach du BCMF
Avec seulement 9 joueuses professionnelles et un budget limité, les filles du BCMF se sont surclassées cette saison. Un parcours historique qui se termine aux portes de la finale des play-offs en Ligue 2 féminine. Retour sur cette saison mémorable.

Démo – Plongeons dans le grand bain du SEAM
Cette semaine, nous poursuivons notre exploration des disciplines olympiques des JO 2024 à Paris, présentes dans notre département. Aujourd'hui, plongeons dans le grand bain du SEAM pour affronter Gianni Contrino dans sa spécialité, la Brasse. Merci à Romain Braud, entraîneur du club, pour ses précieux conseils. 1, 2, 3, plongez ! Un grand merci à Gianni et Romain pour m'avoir initié à cette discipline et pour m'avoir ouvert les portes du club de St Étienne.

Invité - Le seul HADO de la Loire est chez ZONE 154
Le HADO est une discipline virtuelle mêlant réalité augmentée et sport, où les joueurs utilisent des casques AR pour interagir avec des éléments virtuels dans le monde réel. Les compétitions comprennent des jeux de tir à l'arc et d'autres activités sportives virtuelles, offrant une expérience immersive unique.

Moto - Les Suspensions : Clé de Performance en Moto Tout-Terrain
Les suspensions jouent un rôle crucial dans la performance des motos tout-terrain. Pour en saisir l'importance, nous avons visité Goby Racing à Saint-Galmier, où nous avons rencontré Stéphane Goby, expert en réglage et préparation des suspensions.



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00:00 [Musique]
00:17 Bonsoir, bonsoir à toutes et à tous, ravis de vous rejoindre ici même sur le plateau de Sports7.
00:21 Sports7, c'est 42 minutes de pur bonheur, sportivement parlant.
00:25 Vous allez voir, la loi se réserve encore de grandes surprises.
00:29 Je vous demande de faire un tonnerre d'applaudissements pour notre invité Aurélien Croce.
00:33 Avec vous on va parler de quoi Aurélien ?
00:35 Avec moi on va parler de ADO, de la Réalité Augmentée, le tournoi de la Loire qu'on va organiser aussi bien pour les grands que pour les plus jeunes.
00:44 Et c'est unique dans la loi ?
00:45 Unique dans la loi, on est le seul établissement à les proposer.
00:47 A côté de nous, notre spécialiste en Enduro, on peut applaudir Mathieu Bollgan.
00:52 Bonsoir Julien, une fois n'est pas de coutume, on va parler technique et on va s'intéresser aux suspensions d'une moto.
00:57 Et on va voir que c'est très très important pour la sécurité et la performance.
01:00 Exactement. En face de vous, l'excellente Etsy Mépini des Murs.
01:04 Bonsoir à tous.
01:05 Tu sais plus où te donner de la tête.
01:07 On parlait de performance, mais on va parler de la très très belle saison, surtout du BCMF, avec la coach, la meilleure coach de Ligue 2 Féminines.
01:16 Elle sera avec nous, Corinne Benita.
01:18 Et à côté de vous, elle est la magnifique, sans mentir, si votre âme se rapporte à votre mâle, parce qu'elle a une robe corbeau et magnifique, Fiona Ligonet.
01:26 Avec nous, 100% féminin.
01:28 Oui, alors je me suis un petit peu détournée du 100% féminin, mais parce qu'on ne pouvait pas passer à côté du défi que va relever la Team Carbon d'ici peu.
01:36 Et à mettre à l'honneur, vous allez voir, une magnifique association, on l'appelle. Je n'en dis pas plus.
01:40 On le saura dans quelques instants. Est-ce que Fiona, vous avez une tête à bonnet ?
01:44 Tête à béret, si vous voulez.
01:47 À bonnet. Il faut un bonnet pour aller à la piscine. Damien est du côté de la piscine à Rémon-Sommeil.
01:53 On le rejoindra dans quelques instants. Il est prêt, il est chaud, mais la température est à 25 degrés.
01:58 Pour l'instant, il a plus la casquette que le bonnet.
02:00 Oui, mais il se prépare.
02:02 Alors, justement, Aurélien, le HADO.
02:04 Oui.
02:05 Le HADO, c'est un acronyme. C'est-à-dire quoi, HADO ?
02:07 On connaît HADO, mais sans le H ? Moi, j'en ai un à la maison. La flemme, il me dit. Mais c'est quoi un HADO ?
02:14 Alors, le HADO est une discipline sportive qui provient du Japon.
02:17 Je l'aurais parié.
02:18 On parle du coup de réalité augmentée.
02:21 C'est pour ça qu'il y a un casque.
02:22 Tout à fait. Donc, on est sur un casque qui est ouvert sur les côtés.
02:25 Du coup, sur la discipline du HADO, on va s'affronter sur un ballon prisonnier en 3 contre 3.
02:30 Un ballon prisonnier ?
02:32 Tout à fait.
02:33 Sans ballon ?
02:34 Sans ballon, et simplement avec le casque et le petit bracelet qu'on a à disposition.
02:40 Alors, on va voir justement ces images, parce que là, on parle bien de compétition.
02:43 Tout à fait.
02:44 Est-ce qu'on peut faire du HADO dans votre structure ?
02:45 Oui.
02:46 Qui est la zone ?
02:47 La zone 154 à Saint-Just-Amberg.
02:48 Voilà. Pourquoi pas 54 ? Parce qu'il y a les OVNIers.
02:51 154, parce que c'est l'adresse.
02:53 154 boulevard Jaujaurès.
02:55 C'est ça. Voilà. Expliquez-nous, on a quoi ? La puissance ?
02:59 Alors, on a la vitesse de la balle qu'on peut augmenter.
03:01 On va voir la taille des projectiles, de façon à avoir des projectiles plus ou moins gros.
03:05 On peut avoir le temps de recharge, donc la vitesse de rechargement pour envoyer des projectiles plus souvent.
03:10 Et pour finir, on va voir l'efficacité des boucliers, pour invoquer plus de boucliers, pour se protéger.
03:15 Ça fait trop de choses pour moi pour jouer.
03:16 En plus, vous parlez de compétition, ce qui veut dire que vous avez des personnes qui viennent s'entraîner.
03:21 Comme un ballon prisonnier.
03:22 Ils ne viennent pas simplement faire du loisir, comme d'autres activités qu'on peut avoir dans votre structure.
03:27 A l'heure d'aujourd'hui, les gens viennent plus sur du loisir.
03:30 Il n'y a pas tous ces systèmes de points à répartir.
03:32 Et du coup, il n'y a pas de temps de recharge, ni de vitesse de balle.
03:36 Tout est déjà préenregistré. Ils s'affrontent sur cinq manches d'une minute vingt.
03:40 Là, on va organiser un championnat de la Loire, où des équipes de trois joueurs vont pouvoir s'affronter
03:45 pour essayer de décrocher une victoire et participer à la finale et au championnat de France.
03:52 Et on va voir d'autres images, parce que c'est encore un peu virtuel pour vous.
03:55 Vous aimez bien le concret.
03:56 Moi, j'ai une question, justement. Vous parliez de boucliers pour se protéger.
04:00 Est-ce qu'il y a aussi le côté où il faut se mouvoir et bouger pour éviter la balle ?
04:04 Se mouvoir ?
04:05 Mouvoir, oui. Ça fait longtemps qu'on ne l'ait pas dit.
04:07 Dans le lieu de François.
04:08 Du verbe mouver.
04:09 Non, se mouvoir. C'était un infinitif. Je me meux.
04:14 Regardez, on va voir des images.
04:16 Effectivement, il faut se déplacer. Si on reste statique, on est sur un blanc prisonnier.
04:21 C'est compliqué.
04:22 C'est comme ce qu'on a fait à la cour de récréation quand on était plus jeunes.
04:25 Sauf que là, on est vraiment sur de la réalité augmentée.
04:28 Et si on ne bouge pas, forcément, on est plus fragile et plus vulnérable dans le jeu.
04:32 Comment on décrépite un pain ? Badale-le si tu ne bouges pas.
04:34 Après, l'objectif, c'est entre guillemets le sport de demain.
04:40 On touche vraiment parce qu'on touche le virtuel, donc c'est le sport de demain.
04:44 Ou est-ce qu'il y a un autre intérêt ? Je ne sais pas.
04:46 À la fois, ça peut toucher d'autres types de participants, d'autres types de sportifs.
04:50 Regardez ces images, c'est magnifique.
04:52 On a vraiment le sport de demain, l'e-sport qui est en train d'arriver,
04:56 les sports électroniques qui ont pris une grosse ampleur ces derniers temps.
04:59 C'est des vues qu'on a sur le plateau au Réunion, ils ne comprennent pas.
05:02 Mais on a un avantage à cette discipline.
05:05 Il n'y a plus le système de violence comme avant, on se prenait un ballon en pleine figure.
05:09 C'est ça qui était drôle, de faire pleurer le petit Kevin.
05:13 - Oui, quand on est le petit Kevin, c'est un peu moins drôle. - Il aura moins mal.
05:17 Mais voilà.
05:18 Justement, en vois qu'il y a du public sur les images, comment ils arrivent...
05:22 - Qu'on fait-on pour voir ? - Qu'est-ce qu'ils voient, du coup ?
05:24 - Puisqu'il n'y a pas de projectiles... - Si on regarde la discipline à l'œil nu,
05:28 - on ne voit rien. - Si !
05:30 Tu vois des gens qui bougent.
05:31 On voit qu'on fait juste des déplacements, on a l'impression d'être un peu ridicules
05:34 quand on fait l'activité, il faut parler honnêtement.
05:36 Mais dès le moment où on est filmé grâce à un petit téléphone,
05:40 tout va être retransmis sur un grand écran où là, on va pouvoir voir...
05:43 - Comme là ? - C'est pas ça, c'est notre vidéo.
05:46 Regarde, mon petit...
05:48 - On va changer. - Ah oui, si on...
05:50 Du coup, on peut vraiment...
05:52 C'est comme si on était vraiment en immersion, comme si on était un des joueurs.
05:55 Tout à fait.
05:56 Quand on est d'un point de vue extérieur et qu'on a la vidéo
05:59 et qu'on voit vraiment les projectiles, les boucliers...
06:02 - C'est cette config, Aurélien. - Tout à fait.
06:04 Vraiment sur cette configuration, avec une équipe bleue et une équipe rouge qui s'affrontent.
06:07 Toute la phase d'équipement et après, quelques secondes après,
06:10 on va pouvoir voir les projectiles.
06:12 Dès le moment où on est filmé grâce au téléphone, on voit ces projectiles.
06:15 On a les pétales qui sont présentes devant nous.
06:17 - Les pétales ? - Tout à fait.
06:18 - Ça, j'en avais pas. - Ils nous permettent, on va dire,
06:21 d'essayer de désactiver l'adversaire ou, entre guillemets, si c'est les nôtres...
06:25 Ça va moins vite, là. C'est moins physique que tout à l'heure.
06:28 - C'est pour toi. - Ça a été plus vite, c'est mieux.
06:30 - On était sur une démonstration. - C'est incroyable.
06:32 Ça dépend de la vitesse de la balise.
06:34 Une minute 20, c'est long. On pense que c'est cool.
06:36 C'est long, mais c'est assez rapide.
06:38 On est sur quelque chose de physique dès le moment où on essaie d'esquiver.
06:40 Au niveau du cardio, vous êtes plus léger.
06:42 On n'est pas sur une activité juste physique. On a aussi toute la stratégie.
06:45 Ce qu'Aurélien ne vous dit pas, c'est déjà que c'est un sport mixte.
06:48 - Tout à fait, on est sur un sport mixte. - Obligatoire.
06:50 - Alors, faut obligatoire. - T'as un problème avec le côté mixte ?
06:53 - Juste entre hommes, juste entre femmes. - Au contraire, ça me fait une occasion.
06:56 Là-dessus, il n'y a aucun souci.
06:58 On a même des familles qui peuvent s'affronter avec des jeunes à partir de 10 ans.
07:02 Et c'est sélectionnable pour faire l'équipe de France.
07:05 Tout à fait. Les championnats de France qui auront lieu début septembre.
07:09 Et nous, notre but est vraiment de réunir une équipe et de l'envoyer directement aux championnats de France.
07:15 Donc là, on parle bien de l'établissement de structure,
07:17 mais est-ce que justement pour les championnats de France, après, on ne peut pas passer par le Statut Club ?
07:21 Alors non, on n'a pas besoin de passer par le Statut Club
07:23 parce que les championnats de France sont organisés via les différentes structures dans la France.
07:27 Il n'y a pas de FFH, Fédération Française de l'Ado.
07:30 Qui est un peu gamer autour de la table ? Toi, ils sont un peu jeunes, les tiens.
07:33 - Toi, t'es gamer ? - Ah non, pas du tout.
07:36 - Non, pas du tout ? - Non, enfin, dans le cadre de mon travail, j'ai beaucoup d'ados.
07:40 - Alors, ils se disent à fond... - Moi, j'ai beaucoup d'ados qui jouent, mais...
07:43 - Ils montent un mur et tirent... - Moi, j'aimais bien Street Fighter avant tout ça.
07:47 - Oui, mais c'était facile, c'était comme ça. - C'était bien, ça.
07:49 - On est vieux quand on dit ça. - On est perdus.
07:51 Qui ont moins de 20 ans, Street Fighter était sur une console de jeu.
07:54 - Faut féticiser parce qu'ils savaient pas. - Tout le monde l'aura pas, mais...
07:56 On va voir l'affiche. Ça aura lieu quand ?
07:58 Les championnats de France vont avoir lieu...
08:00 - Les championnats, pardon, départent de nouveau. - On se calme.
08:03 On va commencer par là.
08:05 On va commencer dès le dimanche 19 mai.
08:07 Et sur cinq dimanches d'affilée, on va essayer de faire affronter plusieurs équipes
08:10 pour que vraiment la meilleure équipe puisse sortir du lot.
08:13 On vous prévait pas de faire une équipe sport 7, mais on peut essayer.
08:16 - Avec plaisir. - Qu'est-ce qu'on gagne ?
08:18 J'ai besoin de savoir.
08:20 Déjà, l'équipe gagnée en coup de pied aura lieu aux championnats de France.
08:23 Et après, il va y avoir différents lots avec les différents partenariats
08:26 qu'on aura au niveau de la compétition.
08:28 - Il a les yeux qui brillent. - On fait une équipe.
08:30 Il faut une licence en sport ou un certificat médical.
08:32 Il y a pas de soin de licence.
08:34 Juste besoin de s'inscrire directement à la zone 154, à Saint-Just-Saint-Rombert.
08:37 Y a pas de frais d'inscription. N'importe quelle équipe peut s'inscrire.
08:40 - 5 euros par ta type. - Non, même pas.
08:42 - Même pas ? - Non, même pas.
08:44 - On est vraiment sur une inscription gratuite. - Bah dis donc.
08:46 Et dès le moment où il y a une équipe de 4 joueurs...
08:48 Quand on parlait "gratuit", on regardait les yeux de chenard.
08:50 - Ah, c'est gratuit. - Non, au contraire.
08:52 - Même des équipes qui n'ont jamais joué... - Ah, c'est un autre cas.
08:54 - On est limité ou... ? - On limite à 16 équipes à l'heure actuelle.
08:58 Voilà, pour essayer de faire une compétition assez satisfaite.
09:01 Aurélien, il y a beaucoup de questions encore.
09:03 Restez avec nous dans quelques instants.
09:05 Vous aimez la bicyclette ? Pas virtuelle ?
09:07 - Euh... - Physique, là.
09:09 - Avec le vent. - Je le fais pas spécialement, mais...
09:11 Bon, on va voir. On va parler d'un défi dans quelques instants.
09:14 [Musique]
09:18 Oui, on appelle ça un petit teaser.
09:21 - Voilà. Il y a Damien ! - Mais c'est ce que j'arrive à vous dire.
09:23 - Mais oui, il y en a bien des membres qui appellent. - Il y a Ben Maier qui arrive.
09:25 - Il a pas mis son maillot, encore. - On reçoit qui, Fionor, dans quelques instants ?
09:28 Eh bien, nous recevons notre team Carbon, avec Richard Carbon,
09:31 - qui est très, très connu. - Bonjour, bonjour.
09:33 Je le sais, que vous le savez.
09:34 Oui, mais le public le sait pas. Mais avant, direction la piscine à Raymond-Sommet,
09:39 où Damien ? Il fait quelle température ? Il fait chaud, vous êtes bien ? Vous êtes bon ?
09:44 Oui, bonjour Julien, bonjour à tous.
09:47 On continue notre série des sports olympiques présents dans notre département.
09:51 Et c'est tout naturellement qu'on s'arrête ici, à la piscine Raymond-Sommet,
09:55 avec Romain Beau. Romain, tu es préparateur ici, préparateur physique et co-directeur.
10:01 - Je crois que c'est ça. - Co-directeur sportif, oui, de la structure.
10:03 Et donc, du coup, on est au CIM.
10:05 - C'est ça. - Alors, qu'est-ce que ça veut dire, le CIM, aujourd'hui ?
10:07 Alors, le CIM, c'est le Saint-Etienne Aquatique Métropole.
10:09 Donc, on s'entraîne principalement ici, sur la structure Raymond-Sommet.
10:14 On est une toute nouvelle association, issue de la fusion de deux clubs stéphanois,
10:18 anciennement l'AXEM et le Saint-Etienne Natation.
10:21 Et on a actuellement 1300 licenciés.
10:23 Et aujourd'hui, on a le groupe Équipe 1, des juniors, seniors, qui s'entraînent,
10:27 donc les meilleurs nageurs de la structure, qui sont actuellement dans l'eau,
10:29 pour une séance d'entraînement.
10:31 Et donc, du coup, comment se porte le club ?
10:33 Le club se porte très bien, pour une première année d'activité.
10:36 C'est dans les objectifs, en termes de licenciés.
10:38 Et en termes de résultats sportifs, on a déjà débuté avec de très bons résultats,
10:41 lors des championnats de France d'hiver, en Petit-Bassin Ingénieur.
10:44 Et justement, tu parles de résultats.
10:46 Donc, nous, ce qui nous intéresse, c'est de savoir si on va avoir une médaille aux Jeux Olympiques.
10:50 Qu'est-ce que tu en penses ? On a le petit Léon Marchand, exactement.
10:54 Alors, très clairement, Léon Marchand fait vraiment figure de grand favori pour la natation française.
10:59 Mais on a toute une équipe qui est derrière, avec d'autres chances de médailles.
11:02 Je pense qu'on va pouvoir être sur une année record, sur cette année à Paris 2024, sans aucune incertitude.
11:09 Et donc, on est obligé de parler de la formation, si on parle de champion.
11:13 Et je vois que là, il y a quand même bon nombre du club qui s'entraîne.
11:16 Est-ce qu'on a une terre de formation ici, dans la Loire ?
11:19 Oui, alors, on l'a été et on veut le redevenir, avec ce projet-là, du Saint-Etienne Aquatique Métropole,
11:24 avec des nageurs qui ont été médaillés sur des championnats de France Junior
11:27 ou des championnats de France Benjamin, lors de cet hiver.
11:30 Donc, on veut les accompagner maintenant pour les pousser au plus haut niveau.
11:33 OK, donc du coup, là, qu'est-ce que tu m'as prévu maintenant pour la démo ?
11:37 Alors, ce que je te propose, c'est de te mettre en tenue, en maillot de bain, mettre une petite paire de lunettes.
11:41 Et puis, on t'a trouvé un ancien nageur qui est là pour te proposer un petit défi en brasse, sur un petit départ en brasse.
11:47 Bon, allez, j'enfile vite mon maillot de bain. Vous ne m'oubliez pas, je vous dis à tout à l'heure. Bisous, bisous !
11:52 Un maillot de bain avec plus de coefficient pérétration, parce que je pense que...
11:55 Il a gagné les défis jusqu'à présent, non ?
11:57 Jamais.
11:58 Non, jamais. Mais c'est parce qu'on lui demande...
12:01 - Il est temps. - On lui demande de nous faire des coups.
12:03 - On a pas découvert. - On a pas découvert.
12:05 Et comme dit Coubertin, il a dit quoi, Coubertin ?
12:07 "L'essentiel, c'est de participer." Et c'est comme ça qu'on ne gagnera jamais.
12:11 - Voilà, alors, on se retrouve plus tard des... - Je suis sûr que...
12:13 - Des gagnants, des vrais. - C'est ça.
12:15 Alors, Richard Carbon, on peut quand même l'applaudir, parce que...
12:17 - On connaît ce que ça fait. - Ça va.
12:19 Expressionnel en boxe.
12:22 Et aujourd'hui, vous êtes là pour nous parler à nouveau de votre trio.
12:25 - C'est ça. - Le Papa...
12:27 - Ah, le Papounet. - Le Papa et les deux frères, évidemment.
12:31 Et aujourd'hui, on ne vous reçoit pas pour de la boxe,
12:33 mais à nouveau pour un défi incroyable, dans lequel vous vous lancez dans peu d'heures, d'ailleurs.
12:38 - C'est ça. - Vous comptez les heures et non plus les jours.
12:40 - On peut repousser, vu la météo, non ? - Non, c'est trop tard.
12:42 Je peux vous dire, ça va vous décoiffer, mais c'est pas...
12:45 - Ça va faire frais, quoi. - Je me suis préparé.
12:47 - Non, mais c'est pas pareil. - Non, bah non, mais tant pis.
12:49 - Là, ça va être le défi. - Et alors, j'allais dire,
12:51 vous êtes quand même une famille qui...
12:54 - On aime les défis. - Vous aimez les défis.
12:56 Vous aimez vous mettre au défi, parce que, quand même, il y a dix ans,
12:59 vous aviez déjà parcouru une sacrée distance à pied, cette fois, en courant, en course,
13:05 pour relier du coup Saint-Etienne avec la Lozère, si je dis pas de bêtise.
13:08 - C'est ça, c'est le chemin Stevenson, tout à fait. - C'est ça, en trois jours, quand même.
13:11 - Et là, cette fois, vous allez, j'allais dire, encore mettre une autre corde à votre panel d'arc,
13:17 puisque là, cette fois-ci, c'est en vélo.
13:20 - Votre spécialité, la danseuse.
13:23 - Ce que vous a prêté à relever ce défi, en une semaine, cette fois, faire plus de...
13:29 - 1450. - 1450 kilomètres.
13:32 - Faut pas les oublier, 1450 kilomètres, c'est énorme.
13:35 - Oui, c'est ça. - C'est une semaine de Tour de France,
13:37 une semaine de Giro. D'ailleurs, Giro, il part pas la semaine pro.
13:40 - Quelques jours après, oui. - Vous allez vous faire doubler.
13:42 - Il part à la caravane. - Certainement.
13:44 - Mais d'où est venue cette idée ? - Et pourquoi ?
13:47 - Alors, l'histoire de la course, à la base, on est plutôt des coureurs.
13:51 - Est-ce que je te vois courir ? - Je cours beaucoup.
13:53 J'avais branché mon frère et mon père sur le Stevenson,
13:55 donc on s'était un peu lancé ce défi-là.
13:57 - Avec l'âne ou sans l'âne ? - Non, sans l'âne.
13:59 Et du coup, Romain, qui est plutôt, lui, cycliste, a eu cette idée-là,
14:03 de nous dire qu'on pourrait se faire une digérent belle dans l'Italie,
14:06 essayer de rejoindre un peu notre pays de... - D'origine.
14:09 - D'origine, et puis on a eu cette idée-là.
14:11 Avec mon père, on a dit "Allez, pourquoi pas ?"
14:13 Il y a 6-7 mois, on s'est dit "Allez, on se cale ça, on descend."
14:16 Après, il faut dire que le vélo, dans notre famille, a une place particulière,
14:20 parce que c'était le métier de notre grand-père en Italie,
14:24 qui avait une boutique de deux roues.
14:25 Donc le deux roues, pour la famille, c'est historique.
14:27 - C'est vraiment, oui. Ce qu'on disait, c'est que...
14:29 C'est ça qui est hyper intéressant, c'est qu'à la fois, il y a un défi sportif,
14:33 à la fois, il y a quelque chose qui parle de votre histoire,
14:36 et quelque chose qui tient au cœur, voilà, au cœur.
14:39 Et, un autre côté, ce qui est hyper important...
14:41 - Surtout pourquoi ils ont chargé le papa, vous avez chargé la mule !
14:44 - C'est surtout l'association pour laquelle vous allez courir et oeuvrer, exactement.
14:50 Justement, Julien, vous pouvez peut-être...
14:52 - Elle s'appelle comment, et on a la photo ?
14:54 - L'association, c'est l'appel.
14:56 - L'appel, et on a la chance, Julien, d'avoir la présidence de Rose Roux, qui est parmi nous.
15:00 - Ah, Rose, on peut l'applaudir ! Ça va, Rose ?
15:02 Alors, vous n'êtes pas au courant, mais vous allez partir en vélo, aussi, en tandem.
15:05 - Très intéressant. Je me mets derrière, comme ça, c'est celui qui doit le pédaler.
15:08 - Non, mais il ne faut pas croire, mais il faut pédaler un petit peu derrière.
15:11 - Quand on vient vous voir, et on annonce ce projet, on dit "oui, tout de suite" ?
15:15 - Oui, et puis la famille Carbone, c'est une grande histoire avec l'appel,
15:20 et moi, j'adore ces gens-là, parce qu'ils ont de la générosité, de la solidarité,
15:25 de l'amour, tout simplement, et ça nous fait chaud.
15:28 - Et si on peut présenter l'association "Appel" ?
15:30 - Alors, "Appel", c'est l'association philanthropique de parents d'enfants atteints de leucémie ou autres cancers.
15:35 C'est une association uniquement gérée par des bénévoles, et qui a fêté ses 46 ans cette année.
15:40 Et on s'occupe du bien-être de l'enfant et de l'adolescent, du jeune adulte, puisqu'on part de zéro jusqu'à 25 ans.
15:47 Donc, le bien-être de l'enfant atteint de cancer, dans le milieu hospitalier et au-delà,
15:52 son bien-être dans tous les domaines.
15:54 On accompagne les familles, parce qu'un enfant, ce n'est pas un électron libre.
15:57 Il faut accompagner les familles, les parents, les frères et soeurs, les grands-parents,
16:00 qui sont de plus en plus acteurs.
16:02 - Il faut les loger des fois.
16:03 - Les aider psychologiquement, les aider financièrement.
16:06 La maladie d'un enfant, c'est long.
16:09 Ça part de quelques mois jusqu'à quelques années.
16:11 Donc, c'est sur la durée, il faut tenir.
16:13 C'est 35 départements, à peu près, qui sont gérés par l'Appel, sur Lyon et sur le CHU de Saint-Étienne.
16:20 Et le troisième axe de l'Appel, c'est l'aide à la recherche, parce qu'aujourd'hui...
16:24 - Ce serait bien de trouver, parce que les cherches et cherches, il faut trouver maintenant un moment.
16:27 - Voilà, et on n'a que 4 enfants sur 5 qui sont sauvés.
16:30 Nous, on veut arriver au cinquième et on veut également que tous les enfants qui sont sauvés n'aient pas de toxicité,
16:37 ou le moins possible, avec les traitements qui sont des traitements, comme vous le savez, pour les cancers,
16:41 extrêmement toxiques.
16:42 - Un peu compliqués, oui.
16:43 - Et chez les jeunes enfants, ça pose des problèmes après l'âge adulte.
16:46 - Voilà.
16:47 - Le message est du meilleur.
16:48 Rose, merci, on peut l'applaudir.
16:49 - Mais c'est vrai que c'est ce qu'on disait avec les frères Carbone.
16:54 Il y a tout cet enjeu associatif et de soutien.
16:57 Et je rejoins à la fois Rose sur toute la générosité et tout ce que vous faites au quotidien
17:02 avec votre reconnaissance dans le milieu sportif.
17:06 Mais par contre, comment on organise un tel défi, une telle course ?
17:11 - Et comment on se prépare ?
17:12 - Bah, la préparation...
17:13 - Comme vous m'avez dit, en off, on n'est pas sûr de réussir.
17:16 Alors, à Carbone, c'est impossible.
17:18 - Mais c'est dur, pour comprendre, c'est dur.
17:19 - On reste modeste, parce qu'on part quand même face à un effort physique qui est long.
17:22 On roule, on court, on fait beaucoup de sport depuis toujours, on va dire,
17:27 pour notre préparation pour la boxe et pour le plaisir, tout simplement.
17:30 Mais c'est vrai que là, on part dans l'inconnu au niveau de ce qu'on aime dans ces défis-là.
17:34 En fait, finalement, ce qui nous anime, c'est juste voir jusqu'où on peut aller de notre corps,
17:38 jusqu'où il peut aller.
17:39 C'est une machine qui est fabuleuse et on est vraiment passionné de ça.
17:43 - Et justement, vous avez eu l'expérience il y a une dizaine d'années,
17:46 plus tout ce que vous avez fait, j'allais dire, en famille.
17:48 Est-ce que justement, vous avez la sensation qu'à chaque fois, soit vous resserrez des liens,
17:52 soit vous découvrez encore des choses entre vous ?
17:55 - Oui, je pense qu'on resserre des liens tout le temps.
17:57 Enfin, on vit des choses qui seront, pour nous, gravées à vie.
18:00 Et puis surtout, on vit ça ensemble, le partager ensemble, c'est magnifique,
18:06 parce qu'on a l'habitude de...
18:07 On a traversé plein d'épreuves physiques ou psychologiques, dans les combats difficiles,
18:13 ou tout ce qu'on a pu vivre autour du ring.
18:14 - Le mental, vous l'avez.
18:15 Après, il faudrait que le temps, tout en clément un peu avec vous.
18:18 Romain, coucou. Sacha, coucou.
18:21 Comment on fait pour vous suivre ?
18:23 Parce que vous n'avez pas fait un Facebook Live tout le long.
18:25 - Non, pour nous suivre, justement, on a créé une page spéciale qui s'appelle "Sainté Canosa Vélo",
18:29 donc Saint-Etienne, pour Sainté, pour Saint-Etienne.
18:31 Canosa, c'est le nom de la ville d'origine de notre père,
18:33 où on va rejoindre notre famille qui nous attend là-bas.
18:35 D'ailleurs, on attend...
18:36 Oui, ils nous attendent avec les journaux locaux, la télé, enfin bon...
18:39 Ils sont très chocolatés.
18:40 - Monsieur le maire est là, pendant...
18:41 - Oui, Monsieur le maire aussi.
18:43 Voilà, et Sainté Canosa Vélo, donc on a une page Instagram, page Facebook.
18:47 Et le but, c'est de...
18:48 On va alimenter tout au long du périple.
18:50 Il y aura des lives pour voir un peu où on est, où on se situe sur le parcours.
18:53 - D'ailleurs, on peut suivre votre parcours avec la montre ou pas, vous allez le mettre ?
18:56 - Oui, on aura le live qui sera directement connecté de la montre, directement sur le réseau.
19:01 - Et juste pour terminer, ce que vous disiez, c'est que, oui, vous nous avez dit en off
19:05 que vous n'étiez pas sûr d'y arriver.
19:07 Est-ce qu'au-delà de ça, vous avez des craintes ou des inquiétudes quant à ce périple-là ?
19:12 - Moi, c'est le père.
19:13 - Non, non, non, il est impressionnant.
19:16 Non, non, mais oui, des craintes, oui.
19:18 Ça reste du vélo, donc il peut avoir une chute, il peut avoir de la casse, il peut avoir une blessure.
19:22 Quand on dit qu'on n'est pas sûr d'y arriver, c'est la même chose ici.
19:24 - Parce que c'est sans logistique.
19:25 Vous avez tout sur le dos.
19:26 - On aura tout le matériel.
19:27 Bon, là, on ne voit pas les sacoches sur la vidéo, mais on a les sacoches derrière,
19:29 on a les sacoches de cadre.
19:30 - Et on voit ton père.
19:31 - Donc on part en autonomie complète.
19:32 Il n'y a plus qu'il y a de sac à dos.
19:33 - Moi, honnêtement, je suis admiratif déjà des frères Carbon par rapport à leur parcours sportif.
19:40 Là, on le sait, qu'ils s'impliquent beaucoup sur le social, sur l'aide, on le voit encore là.
19:45 Mais comment dire, c'est mélanger le sport.
19:50 On sait que le sport est un vecteur d'émotion, de solidarité.
19:54 Mais mélanger ça avec, pour cette très belle association, parce qu'on parle souvent des enfants,
20:00 mais on ne parle pas beaucoup des familles.
20:01 Et c'est vrai que les familles qui accompagnent ces enfants malades, en tout cas, mais respect, respect.
20:07 - Bravo, bravo, merci.
20:08 - Chapeau, bravo pour ce que vous faites, très beaucoup.
20:10 - Merci à vous.
20:11 - On est à chaque fois, vous revenez toujours avec des choses qui nous impressionnent de plus en plus dans tout ce que vous entreprenez.
20:16 - Mais ce qu'il faut savoir, c'est que vraiment, on fait ça en toute modestie.
20:19 À la base, c'est quelque chose de personnel, mais nous, ce qu'on va associer avec l'appel,
20:22 c'est montrer que pour nous, les vrais guerriers, c'est tous ces gens-là, c'est tous ces enfants-là.
20:26 - Qui font le combat.
20:27 - Qui vont en faire le meilleur.
20:28 - Et ça peut donner envie peut-être à d'autres sportifs aussi de se lancer, d'aller surtout sur l'appel, vraiment aller partager.
20:34 Ça ne coûte rien et ça peut vraiment l'aider.
20:36 - Richard, il n'y a pas de courses sur votre vélo ?
20:37 - Non.
20:38 - Pas de suspensions, quoi ?
20:39 - Non.
20:40 - Vous pourrez en mettre une.
20:41 - Ce n'est pas utile.
20:42 - Pensez-y.
20:43 Mais ça s'appelle du VTT, c'est vrai.
20:44 Exactement.
20:45 Dans quelques instants, notre spécialiste moto va nous parler des suspensions.
20:49 Merci à vous.
20:56 - Mais c'est vrai, on peut faire de la moto, mais il faut prendre soin de sa mécanique.
20:59 - Il faut prendre soin de sa mécanique et puis il faut surtout avoir des motos, quand on roule, quel que soit le niveau, des motos qui soient en sécurité,
21:06 qui soient performantes et pour l'enduriste lambda qui aime que la balade, une moto qui est confortable.
21:13 - Aurélien, vous aimez la balade ?
21:14 - La balade, oui.
21:15 - La moto, moins à l'aise, mais...
21:17 - On peut se balader en moto.
21:18 Et donc, tout ça, ça se passe au niveau des suspensions.
21:22 Fourche avant, suspension arrière et tout ça, ça se prépare.
21:25 - Mais il y a quoi à savoir sur les suspensions, à part le rebond ?
21:28 - Il y a les différents développements, la course, les différentes courses de suspension, la dureté, si on roule sur des terrains mous, sur des terrains durs,
21:37 si on préfère un tel type de pilotage et ça, c'est vraiment un travail de spécialiste.
21:41 On ne peut pas se cacher, là, ce n'est pas n'importe qui qui peut faire ce travail.
21:44 Et dans la Loire, on a un spécialiste, c'est Stéphane Gobbi.
21:47 - Et pas si loin, je ne le savais pas, à Saint-Galmiers.
21:49 - À Saint-Galmiers, il y a l'entreprise Gobbi Racing, de son nom, qui travaille pour de nombreux pilotes.
21:55 - Et des grands pilotes.
21:56 - Ça va du pilote de très haut niveau, il a travaillé notamment en enduro pour Christophe Nambotin, pour Peul Haroney,
22:02 cette année, il est partenaire du LM100, c'est notamment Vloy Crombo.
22:04 - Vous parlez même de VTT ?
22:05 - Il travaille également pour du VTT.
22:07 - Je pense VTT descente, je pense aussi, je pense que ça donne pas mal.
22:09 - Nous, on s'est rendus à Saint-Galmiers avec Lilian Bard pour aller voir l'atelier,
22:13 pour voir un peu les différentes spécificités des fourches.
22:17 Du coup, un image et montage Lilian Bard, direction Saint-Galmiers, chez Gobbi Racing.
22:21 - Présente-toi un petit peu quand même, tu as bossé dessus ?
22:22 - J'étais avec lui déjà, c'est pas mal !
22:24 - On est ici donc chez Gobbi Racing, Gobbi Racing, reconnu nationalement, presque internationalement,
22:37 au niveau des suspensions, qu'est-ce qu'on fait donc ici dans cet atelier ?
22:41 - Nous sommes spécialisés dans la suspension, principalement moto, à la voiture aussi,
22:47 tout ce qui est suspendu par un châssis et qui a des roues.
22:49 - On pense souvent au moteur quand on pense à une moto,
22:51 la sécurité et la performance, elles viennent aussi et surtout des suspensions.
22:55 - Donc c'est un organe de sécurité et qui doit être bien adapté en fonction de chaque moto,
23:01 en fonction de chaque pilote.
23:03 - Justement, un pilote qui achèterait une moto lambda, avec ce qu'on appelle une fourche stock,
23:07 qu'est-ce qu'il doit regarder, à quoi il doit être attentif pour gagner en sécurité et en performance ?
23:12 - La première des choses c'est d'avoir une fourche qui soit correctement entretenue.
23:16 C'est de bien faire attention à ce qu'il y ait eu un entretien,
23:19 qu'elle coulisse correctement au niveau de la partie mécanique,
23:23 parce que sur une fourche il y a une partie mécanique et une partie hydraulique.
23:26 Un amortisseur qui est usé, vraiment, qui a beaucoup de hors de roulage,
23:30 aura tendance à être, comme on peut dire, un peu pompe à vélo,
23:33 il n'y aura quasiment que l'effet du ressort, moins d'effet hydraulique.
23:36 Quand on détermine un réglage, un test, déjà on peut voir si tout fonctionne correctement,
23:41 et en fonction de l'évolution qu'on a fait par rapport à un réglage de base,
23:45 on voit les différences.
23:48 - Et où il faut aller en fonction de la demande de sécurité.
23:50 - Voilà, exactement.
23:51 - D'accord. J'imagine que c'est un travail hyper précis.
23:53 - Ah oui, c'est quand même assez précis.
23:55 Il y a deux phases de fonctionnement. Il y a de la basse vitesse et de la haute vitesse.
23:58 Pour ce qui est basse vitesse, ce sont les mouvements courts et rapides, et longs et lents.
24:03 Et les vitesses rapides, c'est tout le reste.
24:05 Pour ce qui est des enfoncements rapides, longs et rapides.
24:08 - Donc Stéphane, là on a le seat-in d'une fourche. Pourquoi autant de clapets, autant de rondelles ?
24:13 - Alors, parce qu'un seat-in est composé de plusieurs clapets,
24:17 de manière à avoir une certaine flexibilité.
24:19 Et suivant cette flexibilité, tous ces empilages sont là pour tenir la pression.
24:24 Et suivant ce que l'on empile, on obtient une résistance plus ou moins importante.
24:29 - Donc c'est un travail, il faut améliorer, améliorer, travailler les réglages.
24:32 - Voilà, constamment. Et après tout au long de l'année, pareil, il y a un travail des coups.
24:36 Donc c'est de l'observation, on observe beaucoup les autres pilotes.
24:39 On observe notre pilote. Voilà, c'est un travail de tous les instants.
24:43 - Combien représentent de volume d'huile une fourche et un amortisseur ?
24:47 - Alors une fourche en moyenne, c'est 1,2L entre les cartouches et les fourreaux.
24:51 Et un amortisseur, c'est entre 400 et 450cc.
24:54 - En tout cas, merci Stéphane de nous avoir accueillis.
24:56 Et on dit à tous nos téléspectateurs, besoin de conseils, ils peuvent venir ici chez Gobier Racing.
25:00 - Il n'y a aucun problème. Merci à vous. - Merci Stéphane.
25:04 - C'est vrai que c'est incroyable. On ne sait presque rien.
25:07 - Il y a énormément de réglages. Il y a la qualité de l'huile.
25:10 On a vu 1,2L dans la fourche, environ 400 ou 500cc dans l'amortisseur.
25:17 Il y a tous les clapets, tout le cétine, on a vu.
25:19 Tous les clapets qui étaient les uns à côté des autres, ça peut se jouer au millimètre près.
25:23 - C'est tellement spécialisé que ce que je disais, ça c'est un métier de père en fils.
25:27 C'est-à-dire, je transmets le savoir.
25:29 - Il y a un savoir-faire.
25:31 - Quoi de mécano tu peux faire le jour J ?
25:33 Parce que si tu as un terrain qui est meuble ou caillouteux, comment tu peux préparer ?
25:36 - Après, on peut faire des clics sur une fourche.
25:38 Il y a des clics qui jouent sur la dureté de la fourche et qui peuvent s'adapter au dernier moment.
25:44 - Oui, oui.
25:45 - Sur le terrain qu'on rencontre.
25:47 Mais il y a toute une préparation en amont.
25:49 Il faut savoir qu'un top pilote, aujourd'hui, on l'a dit dans le sujet,
25:52 quand on achète une moto avec une fourche stock, c'est les fourches qui sont vendues avec la moto.
25:57 Généralement, un pilote qui fait de la compétition, tout de suite enlève ces fourches-là
26:02 et monte ses propres fourches et amortisseurs.
26:05 - Et est-ce que c'est adapté ?
26:07 - Adapté au poids, adapté à son type de pilotage,
26:12 adapté à...
26:14 Le même pilote avec deux fourches différentes va avoir des performances totalement différentes.
26:18 Si on prend Julien Rivière, par exemple, on peut lui laisser des fourches stock,
26:22 ça ne posera aucun problème.
26:24 - Il n'y aura pas la différence.
26:25 - Clairement.
26:26 - Juste un exemple à ce sujet, c'est un pilote du Fores qui a fait des performances sur le championnat de France.
26:31 - Quand tu dépasses la colline, on dit le Fores.
26:33 - Oui, mais moi c'est Fores.
26:34 - Et de l'autre côté, on dit Fores.
26:35 - Ce pilote, c'est Julien Voldouard, qui a réalisé des podiums en championnat de France.
26:39 Et Julien n'était pas quelqu'un de très passionné par la mécanique,
26:42 il roulait avec des fourches stock.
26:44 Et avec le niveau qu'il a atteint, il commençait à prendre énormément de risques.
26:48 Et il ne pouvait pas évoluer plus dans son pilotage
26:51 s'il ne faisait pas une préparation fourche et amortisseur.
26:55 Et vraiment, il y a trois points qui sont à...
26:57 - À quoi ? Fonce amortisseur ?
26:59 - Il y a sécurité.
27:00 Parce que ça peut être dangereux de rouler avec des fourches qui ne sont pas adaptées à son poids.
27:04 Si vous avez des fourches adaptées à quelqu'un qui fait 90 ou 100 kg,
27:09 vous mettez un pilote de 60 dessus, il n'y aura pas...
27:12 - Excuse-moi, je ramène un domaine que je connais, le VTT.
27:14 Le VTT, quand tu prends un VTT, tu as ta fourche, la calibre, à ton poids.
27:19 - Bien sûr, là c'est pareil.
27:20 - Par en moto, c'est pareil.
27:21 - Il faut donc cette sécurité.
27:22 Une fourche stock, elle n'est pas adaptée forcément...
27:25 - Tu ne peux pas la régler, toi ?
27:26 - Elle se règle, mais c'est justement en passant par des spécialistes.
27:29 On peut régler une fourche stock, mais il y a tout un travail à faire dessus.
27:33 Donc il y a la sécurité, il y a la performance,
27:36 parce qu'évidemment, on va plus vite quand on est déjà en sécurité dans sa tête
27:39 et quand c'est adapté à son pilotage.
27:41 Et puis pour le pilote lambda qui fait de la balade, qui se promène,
27:44 il y a aussi le confort.
27:45 Quand vous avez des fourches qui tapent...
27:47 - Qui tapent dans les bras.
27:48 - Au bout d'un moment, c'est un petit peu désagréable.
27:49 Si on a juste envie de se promener...
27:51 - J'ai envie de changer ma fourche.
27:52 - Et combien de fois on change...
27:54 - Chaque année, tu vas faire une nouvelle.
27:56 - Très régulièrement, ça dépend de la pratique qu'on a.
27:58 Un pilote qui fait de la compétition et qui s'entraîne tous les jours,
28:01 il va falloir vidanger sa fourche, changer l'huile très régulièrement.
28:05 Un pilote qui fait simplement de la randonnée une fois par an,
28:08 une petite révision, ça peut suffire.
28:10 Vous avez aussi des pilotes qui ne le font quasiment jamais
28:12 et ça ne leur pose aucun problème.
28:13 Mais vraiment, pour être performant et en sécurité, pensez à vos fourches.
28:16 - Aurélien, tu penses à ta fourche, à la changer ?
28:18 - Alors, il y a Stéphane Gobbi, mais il en existe d'autres.
28:20 Sur le département et autour.
28:22 Mais vraiment, ce n'est pas de l'argent mis par la fenêtre,
28:25 parce que c'est vraiment derrière une qualité de pilotage et un confort.
28:29 Vraiment, il ne faut pas s'en faire.
28:31 - Merci à vous, Mathieu Voldouard.
28:33 Aurélien, dans quelques instants, vous allez nous quitter,
28:36 enfin partir, parce qu'il faut bien travailler.
28:38 - Oui.
28:39 - On va revoir l'affiche.
28:41 Que dire de plus sur le Hado ?
28:42 Venez, venez, venez tester.
28:44 - J'invite juste les personnes à venir tester l'activité
28:46 ou même à s'inscrire directement au championnat des frontales.
28:48 - Nous, on va venir.
28:49 - Avec plaisir, on vous attend.
28:50 - Je pense vraiment que ceux qui ne sont pas vraiment sportifs
28:52 peuvent vraiment être intéressés par ce côté.
28:54 - Même ceux qui sont sportifs aussi.
28:56 - Mais bien sûr, je pense que ça va vraiment pouvoir toucher cette...
28:58 - Le problème avec Hétunis, c'est juste pas taper les gens.
29:01 - Non, mais c'est vrai.
29:02 - Moi, j'aime pas perdre.
29:03 - J'aime le contact.
29:04 - Oui, c'est surtout qu'il n'aime pas perdre.
29:05 - Il ne faut pas que je joue, je n'aime pas perdre.
29:07 - Mais du coup, comme il n'y a pas vraiment de balles,
29:09 on pourrait presque mettre peut-être une vitre entre les deux équipes.
29:11 - Oui.
29:12 - C'est virtuel.
29:13 - Ça ne servirait pas à grand-chose, mais...
29:15 - Ça protégerait les adversaires des Canadiens, quand même.
29:17 - Voilà, venez tester, venez voir si vous êtes curieux.
29:19 On rappelle les dates.
29:20 - À partir du 19 mai.
29:21 - C'est ça, pendant cinq week-ends d'affilée.
29:23 - Cinq week-ends les dimanches.
29:24 - Dans quelques instants, on va recevoir notre invitée.
29:27 - Oui, la meilleure coach.
29:28 - La meilleure de la meilleure.
29:29 - La meilleure coach de Ligue 2.
29:30 - Voilà, rien que ça, sur notre plateau.
29:31 - Corinne Mélintendier sera là avec nous dans quelques instants.
29:33 - Tout de suite après 7, ouais.
29:34 - Oui, sans s'applaudir.
29:41 - Comment ça va, Corinne ?
29:43 - Impec.
29:44 - Très belle saison, quand même, il faut le dire.
29:46 - Très belle saison.
29:47 - On ressort comment ?
29:48 - Fatiguée, quand même.
29:51 - On ressort fatiguée, mais franchement,
29:54 franchement, Corinne, c'est...
29:55 - C'est une magicienne.
29:56 - C'est incroyable, parce que...
29:58 Alors, on va remettre le contexte.
30:00 Vous avez commencé cette saison 2023-2024
30:04 avec neuf nouvelles use.
30:07 - Sur dix.
30:08 - Sur dix.
30:09 - C'est bien de regarder.
30:10 - Déjà, je ne savais même pas que c'était faisable.
30:12 - Ouais.
30:13 - Je pense pas qu'on peut renouveler comme ça un effectif
30:16 en termes de mutations, en termes de...
30:17 - C'est la première fois où vous faites ça ?
30:19 Chaque deux années, il y a des tournois.
30:21 - On change neuf joueuses, oui.
30:22 - Mais c'est un choix ou c'est...
30:23 - Non, non, non, c'est des circonstances qui font...
30:26 Bon, ça vient du budget que l'on a.
30:28 - Mais on n'était pas arrivés en fin de cycle.
30:30 C'était vraiment... C'est le budget.
30:32 - Maintenant, on ne peut pas parler de fin de cycle,
30:34 parce que les générations nouvelles,
30:36 les gens bougent plus facilement qu'avant.
30:38 - Non, après, il y a des joueuses que,
30:40 sûrement que tu voulais garder la saison passée,
30:43 mais avec les performances,
30:45 elles ont eu des meilleurs contrats.
30:46 Il y en a d'autres que peut-être tu voulais pas continuer,
30:48 mais neuf joueuses sur une saison,
30:50 le pari était quand même énorme, Corinne.
30:53 - Oui, il est énorme.
30:55 Après, on n'avait pas le choix,
30:56 donc on se dit, il faut créer quelque chose de nouveau.
31:01 Donc on est partis sur une page blanche.
31:03 Moi, j'ai fait comme ça avec les filles.
31:04 Je dis maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?
31:06 Où vous voulez aller ?
31:07 Qu'est-ce que vous voulez faire ?
31:08 Quel est votre objectif ?
31:09 Voilà, on construit un petit peu comme ça.
31:11 Après, il est évident qu'on a joué les trois premiers matchs,
31:15 on a perdu deux sur trois.
31:16 Alors là, j'ai dit à ma présidente...
31:18 Oh là là là là !
31:19 Et puis, d'un coup...
31:21 - La mayonnaise a pris ?
31:22 - Oui, d'un coup, c'est venu.
31:24 Je pense qu'elles ont compris ce que j'attendais.
31:26 Et surtout, je crois, pour que ça marche,
31:30 il faut qu'il y ait une cohésion de groupe, déjà,
31:31 à l'intérieur de l'équipe.
31:32 - Oui, mais ça, vous pouvez pas le savoir.
31:34 - Non, mais après, ça se crée quand même entre elles.
31:36 Après, il faut qu'elles s'apprécient,
31:37 mais c'est vraiment ce qui fait la différence.
31:39 - C'est pas Corine qui va animer les soirées ?
31:41 - C'est qui ?
31:42 - C'est toi qui animes les soirées !
31:44 - Non, mais attention, la cohésion d'équipe,
31:47 c'est vrai que c'est entre elles,
31:48 mais c'est, on en parle en off,
31:50 c'est aussi grâce, on va dire, au coach.
31:54 Parce que Corine, tu joues quand même un rôle très important.
31:57 Les joueuses, quand elles viennent,
31:58 quand elles jouent, on disait tout à l'heure,
32:01 on joue, OK, pour ses propres stades,
32:02 j'ai été joueur, mais on joue aussi pour un coach.
32:04 - Oui, après, on joue pour un coach, oui, maintenant.
32:09 - Bah oui.
32:10 - Je crois que la qualité du groupe que j'avais cette année,
32:13 c'était à la base, je pense que c'était des compétitrices.
32:17 Et donc, elles ne jouaient pas forcément au départ.
32:19 Alors, une fois qu'elles ont compris où on devait aller,
32:21 elles ne jouaient pas pour jouer, elles jouaient pour gagner.
32:24 Et ça, déjà, au niveau de l'état d'esprit,
32:26 c'est quand même quelque chose de complètement différent.
32:28 Il y en a, il y a des joueuses,
32:30 moi, maintenant, ça fait plus de 27 ans que j'entraîne.
32:32 À ce niveau-là, enfin, haut niveau.
32:35 - Haut niveau.
32:36 - Tu as des joueuses qui jouent uniquement pour jouer,
32:40 et puis tu as ce qui fait le petit plus,
32:42 quand tu as des joueuses qui jouent...
32:44 - Mais attendez, vous venez chercher...
32:45 - ...quand on va à la fin du monde.
32:46 - Vous venez chercher une joueuse que personne ne voulait,
32:49 qui venait de N1, elle s'appelle...
32:50 - Kendall.
32:51 - Kendall Cooper.
32:52 - Personne ne la veut.
32:53 On la disait, ce n'est pas moi qui le dis, quoi, fainéante ?
32:57 - Oui, un petit peu.
32:58 - Oui, un peu.
32:59 - Les gens m'ont dit comment tu es arrivée à la faire jouer comme ça.
33:04 - Alors comment, dis-nous, comment tu es arrivée,
33:06 parce que Kendall, c'est vrai, le potentiel,
33:08 on le rappelle, Kendall, MVP de Ligue 2 Féminines,
33:12 meilleure joueuse de...
33:13 - Juste ça, on va voir les...
33:14 - Alors, oui, comment tu es arrivée ?
33:16 - Comment j'ai fait ?
33:18 En réalité, je pense que ma qualité première,
33:21 c'est de m'adapter aux gens que j'ai.
33:23 Et il est évident que si Kendall, je lui avais demandé
33:26 de courir, de sprinter tout le temps,
33:29 on dit au basket, en défense, de sortir très fort,
33:32 toi, tu connais...
33:33 - Bien sûr, oui.
33:34 - Je pense que déjà, un, j'aurais cassé,
33:36 parce que c'est quand même quelqu'un qui joue 40 minutes, pratiquement,
33:40 donc je ne peux pas jouer sans elle.
33:42 Donc, et je crois que je me suis adaptée à sa façon dont elle jouait,
33:48 et elle, elle a aimé ce que je lui ai demandé,
33:52 je suppose qu'il y a aussi...
33:53 - Et puis je pense, moi, je vous connais depuis une dizaine d'années sur Sports7,
33:56 je pense que vous avez un certain leadership qui fait que,
33:59 à la fois, je pense que les joueuses,
34:02 vous leur apportez cette confiance,
34:04 donc parfois, on a besoin pour vraiment s'extraire
34:06 et vraiment donner du lumière.
34:07 - Vous discutez beaucoup avec vos joueuses ?
34:09 - Est-ce que je discute beaucoup avec mes joueuses ?
34:11 Je discute beaucoup, oui, oui, basket, déjà.
34:13 En réalité, moi, je sais où je veux aller,
34:15 et donc généralement, il faut qu'elles essayent d'aller dans ce sens-là.
34:18 Si ça ne marche pas...
34:19 - Oui, si ça ne marche pas...
34:21 - On essaie d'adapter un petit peu,
34:23 mais en tout cas, la qualité...
34:26 Les gens viennent à Montbrison
34:28 parce qu'elles connaissent la qualité du travail que l'on fait.
34:31 - Alors, on arrive à Montbrison, mais on ne reste pas à Montbrison.
34:33 C'est-à-dire que maintenant, elles ont toutes des contrats.
34:35 - C'est un peu un tremplin.
34:36 - Oui, c'est un tremplin super.
34:37 - Il y a beaucoup de joueuses qui sont passées,
34:38 qui restent une saison et qui signent des...
34:40 Par exemple, Kendal, là, l'année prochaine, elle ne sera pas à Montbrison.
34:42 - Non.
34:43 - Elle va doubler son salaire.
34:45 - Au triplé, le manifest.
34:46 - Au moins, minimum, doubler son salaire, ça, c'est sûr.
34:48 - Donc, vous êtes aussi cette plateforme, on va dire, ce tremplin.
34:51 - Oui, oui, après, ça devient...
34:53 - Et c'est gratifiant.
34:54 - C'est gratifiant.
34:55 - Mais c'est chiant.
34:56 - Mais c'est frustrant.
34:57 - Non, ça ne rime pas avec chiant.
34:58 - C'est frustrant, après.
34:59 - Est-ce qu'on peut dire frustrant ?
35:00 Déjà, c'est mon métier.
35:01 Donc, moi, si j'étais plus jeune, je ferais comme elle, peut-être.
35:04 Peut-être que, tu veux dire, à un moment donné...
35:06 Bon, après, moi, maintenant, j'ai connu tout ça.
35:09 - Oui, mais quand on a touché les sommets, là,
35:10 parce que, là, vous êtes passée à deux doigts d'être en proie,
35:12 on va en venir à quelques instants.
35:13 - En ligue féminine.
35:14 - Oui, en ligue féminine.
35:15 On ne peut pas se dire, tiens, on reste une saison de plus,
35:17 parce qu'on peut toucher quelque chose ?
35:19 Je pose la question, voilà.
35:22 - Moi, je pense qu'elles ont des offres avec des projets sportifs
35:26 qui sont...
35:27 On leur propose déjà, mettons, soit de jouer en ligue féminine, déjà,
35:32 soit l'objectif, c'est de monter de suite.
35:34 Nous, même si il faut reconnaître que, maintenant,
35:39 les gens, ils ont une façon de...
35:42 Leur carrière, elle est dictée par ça.
35:46 Ça veut dire, où est-ce que je peux gagner plus ?
35:49 Un petit peu comme tout se passe dans le milieu professionnel.
35:52 - Le mot "mercenaire" c'est trop "mercenaire" ?
35:54 - Je ne dirais pas jusque-là, parce qu'autrement, elles viendraient...
35:57 - Oui, elles s'investissent, quand même.
35:58 - Elles chercheraient déjà...
35:59 Avant de venir à Montbrison, elles chercheraient ailleurs.
36:01 - D'accord.
36:02 - Moi, je pense qu'un projet de carrière, on va dire, plutôt...
36:05 - Ça veut dire qu'elles ne viennent pas à Montbrison par défaut ?
36:07 - Ah non.
36:08 - Ah non, non.
36:09 - C'est déjà énorme.
36:10 - Oui, c'est déjà...
36:11 Moi, je fais mon équipe en une semaine.
36:13 - Ah oui, c'est vrai.
36:15 - C'est la question de la page blanche.
36:17 On regarde les statistiques propres au basket,
36:20 ou on regarde aussi le caractère de la fille,
36:23 comment elle se voit, comment elle évolue...
36:25 C'est discutant, j'imagine que...
36:27 - C'est d'autant plus étonnant que la plupart des joueuses
36:30 qui sont venues à Montbrison cette année
36:33 n'avaient pas un rôle en Ligue 2 l'année dernière.
36:36 - D'accord.
36:37 - D'accord ?
36:38 - Ah oui, bien sûr.
36:39 - C'est pas forcément le niveau.
36:40 - C'est le niveau intérieur.
36:41 - C'est pas forcément le niveau.
36:42 Donc, moi, j'espère que...
36:43 Après, tu vois un petit peu les qualités des gens
36:45 et j'espère que ça va marcher,
36:47 mais au départ, c'est comme des paris, quoi.
36:50 - Oui, il y a un vrai pari sur la fille.
36:52 - Après, je crois sincèrement,
36:54 quand tu sais où tu vas,
36:56 et les filles, elles savent où on veut aller,
36:59 je crois que c'est plus facile pour elles.
37:01 - Il y a encore plus d'engouement depuis quelque temps
37:04 sur le basket féminin, surtout dans la Loire,
37:06 mais à Montbrison, avec cette nouvelle salle, on a vu...
37:08 - Elle est trop belle.
37:09 - Alors, les bénévoles, il faut vraiment souligner
37:11 la présidente, tout le staff.
37:13 - Ça, on a un fan club.
37:14 - Parce que franchement, c'est quand même exceptionnel.
37:17 - Oui. En réalité, on a des conditions.
37:19 Il nous manque qu'un gros budget pour monter au-dessus.
37:21 - C'est quoi, un gros budget ?
37:22 Juste, on va finir sur ça.
37:24 Parce que chaque année que je te vois,
37:25 tu me dis qu'il y a un problème.
37:26 Je suis d'accord avec toi.
37:27 Mais combien ?
37:28 Vous aviez combien et vous manquez combien ?
37:29 - On a 550 000 euros de budget.
37:32 Et les équipes qui montent...
37:33 Le budget moyen en Ligue 2, c'est 850.
37:35 - Et Charles, vous avez perdu compte de Charles ?
37:37 - Charles, combien ?
37:38 - 1,3 million. Il va monter.
37:39 S'il monte en Ligue les prochaines, c'est 1,6, 1,7.
37:42 Voilà. Je suis devant 4 000.
37:43 En tout cas, l'avantage que l'on a maintenant à Montbrison,
37:47 c'est qu'on a un outil de travail qui est exceptionnel.
37:50 La salle qui a été rénovée, c'est un outil de travail.
37:53 Nous qui travaillons deux fois par jour quand même dedans.
37:55 - C'est agréable, oui.
37:56 - C'est quand même très, très bien.
37:58 Et pour le staff et pour les joueuses aussi.
38:00 - Il n'y a pas quelque chose aussi,
38:01 c'est parfois frustrant, parfois pour la coach
38:03 ou pour les joueuses, c'est que sportivement parlant,
38:06 vous pouvez monter peut-être en Ligue féminine
38:09 et on n'y arrive pas au niveau du budget.
38:12 Comment ça se passe ?
38:14 - Comment ça se passe ?
38:17 Comment ça se pourrait passer ?
38:18 Eh bien, à mon avis, il faudrait déjà...
38:21 Alors, il faudrait déjà qu'au niveau des collectivités publiques,
38:24 on ait la même somme.
38:26 Admettons, on joue au même niveau que c'est un chemin.
38:28 - Égalité entre les hommes.
38:29 - Alors, moi, je vais le dire parce que maintenant...
38:31 - Oui, il faut le dire, Corine.
38:33 - À la journée, je peux le dire.
38:34 On joue au même niveau que c'est un chemin,
38:36 qui joue en probé, parce que la Ligue 2, c'est le niveau des probés.
38:39 Sauf que ça s'appelle Ligue 2 et non pas probé.
38:41 Et au niveau des collectivités publiques,
38:44 on va dire du département,
38:45 tout ce qu'il y a de la communauté de communes,
38:47 eh bien, on est à des années-lumières
38:49 de ce que peut avoir un club comme ça.
38:51 - Est-ce qu'aujourd'hui, le discours est ouvert,
38:52 ce qu'ils ont entendu ?
38:53 - Eh bien, il faut qu'ils nous entendent.
38:55 Voilà, c'est un repère.
38:57 - La mairie, c'est compliqué pour la mairie
38:58 parce qu'il y a aussi la Nationale 2 masculine.
39:00 Mais bon, en tout cas, Corine,
39:02 l'année prochaine, vous êtes toujours à Montbrison ?
39:04 - Oui, oui.
39:05 - Et combien de joueuses qui partent, vous le savez ?
39:07 - Eh bien, on en garde à la base, on en garde deux.
39:09 - Ah ben, c'est mieux que l'année dernière.
39:11 Il y a du progrès. C'est bien, Corine.
39:13 - En tout cas, ça doit être une sacrée fierté
39:14 d'avoir fait une telle saison, encore une fois, avec...
39:17 - Oui, par rapport à ce qu'on a fait là,
39:18 c'est assez inimaginable et c'est d'autant plus...
39:21 - Allez, on est très en retard.
39:22 - Bravo, Corine, on peut le dire.
39:23 - Merci à vous.
39:25 - Allez, pas le temps d'une virgule.
39:27 On enchaîne. Vous savez qu'on aime les belles histoires.
39:30 Celle-ci, elle est encore plus émouvante.
39:31 Il s'appelle Christophe Bignon.
39:33 Il a eu un accident en 2018.
39:35 Il était amputé de ses deux bras.
39:36 Il avait fait une promesse à sa fille.
39:38 Ils étaient tous les deux ceintures marron de Jujitsu.
39:40 Il lui a dit "Ma chérie, je vais passer ma ceinture avec toi,
39:43 ma ceinture noire."
39:44 Ils étaient présents dernièrement au dojo d'André Duboutéon
39:46 et nos caméras de sportsette étaient présentes.
39:50 (musique)
39:54 - Je m'appelle Christophe Bignon, j'ai 58 ans
39:57 et ça fait 24 ans que je fais du Jujitsu.
40:01 Avant avec les bras et maintenant sans les bras.
40:04 J'ai commencé hyper hasard.
40:05 Mon fils était dans le club de judo depuis longtemps,
40:08 dans ce club de judo.
40:09 Et il y a un papa qui m'a attrapé un matin en me disant
40:12 "Tu ne veux pas faire du Jujitsu avec moi
40:13 parce qu'il faut être deux pour commencer, c'est mieux."
40:16 Donc je l'ai suivi et ça m'a tout de suite plu.
40:18 Du coup j'ai continué.
40:19 J'ai essayé de me présenter le Gochi Jujitsu.
40:22 Ça fait longtemps que je n'aurais pas dû le faire.
40:24 Je ne l'ai jamais fait.
40:25 Du coup maintenant que je suis comme ça,
40:26 je ne le fais pas par défi, mais j'essaye de me présenter.
40:29 Il y a 5 ans, j'ai eu un grand accident de travail.
40:32 Les mains trop brûlées pour être réparées.
40:34 Du coup ils m'ont piqué les deux mains.
40:36 Et en fait à l'hôpital, le premier truc que je voulais faire
40:38 c'est revoir mes enfants et ma famille.
40:40 Et le deuxième truc que je voulais absolument faire
40:41 c'est reprendre mon sport.
40:42 Et voilà, c'est ce que j'ai fait du coup.
40:44 À l'époque, la ceinture noire ça ne m'intéressait pas plus que ça.
40:47 Ça faisait beaucoup de...
40:50 Il fallait faire beaucoup d'exercices.
40:52 Venir devant un jury, ce n'était pas mon truc favori.
40:55 Et puis là, vu mon état, je me suis dit que ce serait un défi personnel
40:57 si je pouvais réussir cette ceinture.
40:59 Et du coup c'est pour ça que je suis là aujourd'hui.
41:01 Et mentionnellement c'est très dur.
41:03 Parce que du coup, ça fait longtemps que je révise pour essayer d'y arriver.
41:06 Et quand on me dit, que le juge me dit
41:08 "Finalement vous avez très bien fait monsieur, vu de votre état,
41:10 et qu'on vous félicite".
41:12 C'est ça la satisfaction.
41:14 C'est même pas la ceinture, la satisfaction c'est qu'on me dise
41:17 "Vous avez beaucoup travaillé".
41:19 C'est ça la satisfaction, la vraie satisfaction elle est là.
41:21 Ma fille Noël, qui est ceinture marron depuis quelques années aussi.
41:23 Et en fait, mon rêve c'était de passer ma ceinture noire avec elle.
41:26 Bon malheureusement, moi je ne peux pas lui servir de cobaye
41:28 parce qu'il y a des techniques que je ne peux pas faire.
41:30 Mais elle, elle pouvait me servir de cobaye.
41:32 Et c'est comme ça qu'on a décidé de faire.
41:34 J'ai eu la première partie, il me reste une partie, mais j'ai eu la première partie déjà.
41:37 C'est une grande joie pour moi.
41:39 Beaucoup d'émotions, surtout beaucoup d'émotions.
41:41 Alors moi mes projets c'est d'essayer de faire venir le maximum de gens handicapés dans mon sport.
41:45 Puisque bon, nous on est que 4 licenciés handicapés dans mon club.
41:49 C'est très très dur de faire bouger les gens handicapés
41:51 parce qu'ils ont toujours perdu le regard des autres.
41:53 Donc moi je n'ai pas perdu le regard des autres, heureusement.
41:55 Et donc mon but ça serait ça.
41:57 Mon prochain but c'est de finir ma ceinture noire.
42:00 Donc il me reste une partie technique encore à passer.
42:03 Donc ça c'est mon prochain but tout de suite là.
42:05 Mais mon vrai but ça serait d'intégrer beaucoup beaucoup de personnes handicapées dans mon club.
42:10 Voilà, c'est bon.
42:11 Merci.
42:12 Bien sûr que c'est mouvant.
42:19 Président du 2 jours.
42:20 Y a que le sport qui peut nous apporter des histoires comme ça.
42:22 Castellua lui compte, il n'y a que des belles histoires.
42:24 C'est vrai.
42:25 Exactement, il y a des coups de gueule, mais elle a raison.
42:27 Mais avant le coup de gueule il y avait une très belle histoire.
42:29 La parenté, on en parle partout récemment, il faut qu'elle y arrive.
42:32 Mais avant le coup de gueule c'était une très belle histoire aussi, cette saison.
42:34 Exactement.
42:35 Corinne, vous savez nager ?
42:36 Oui.
42:37 Bien.
42:38 Oui, oui.
42:39 Alors il fallait que vous coachiez Damien, je pense.
42:41 Damien !
42:42 On ne sait pas, on ne l'a pas nommé.
42:43 On ne l'a pas nommé, mais j'ai un doute.
42:45 Damien !
42:46 Damien qui est en maillot.
42:47 Oui, ça y est, j'ai récupéré mes petites lunettes et mon petit slip de bain.
42:50 Je vais apporter un retraité.
42:52 Un retraité quand même, ancien champion de France, ou vice-champion de France.
42:57 Djanico Frino, c'est ça ?
42:58 C'est ça.
42:59 Bon, allez, je te propose de monter.
43:01 Allez, on se met en place.
43:03 On part sur un 50 mètres en brasse.
43:05 Un truc pour aller à Ragnarok.
43:06 On a dit que les combinaisons c'était interdit.
43:09 C'est ça, on va s'amuser un petit peu.
43:10 Ce n'est pas tout à fait la combinaison.
43:11 Allez, en place.
43:12 Ah, vous n'avez pas dit ça.
43:14 Ah, ben ça y est, c'est mort.
43:17 Allez les gars, les Damien !
43:18 Allez !
43:19 On est sortis de l'eau.
43:20 Rien que le temps de réaction déjà.
43:21 J'ai pas compris, c'était de nager cadenas ?
43:24 Je pense que c'est nager libre.
43:26 Voilà, beaucoup plus difficile que ce qu'il a fait.
43:28 Bon, finalement, il est parti en col.
43:29 Après, c'est le champion de France.
43:30 Malgré le champion de Nantes, on voit que Djanier est beaucoup plus à l'aise.
43:33 Franchement, je trouve qu'il s'en sort plutôt bien.
43:35 La tête dans l'eau.
43:36 Techniquement, c'est pas mal.
43:38 Pour un athlète, d'habitude, les athlètes finissent debout quand même.
43:41 Allez, allez, allez.
43:42 La tête dans l'eau.
43:43 La tête dans l'eau.
43:44 Allez, allez, allez.
43:45 Ouais, mais là, ça se voit qu'il commence à fatiguer.
43:48 Je crois qu'il est arrivé, notre champion de France, 800.
43:51 Il a fait un aller-retour.
43:52 Il a fait un aller-retour, et Djanier, il est arrivé.
43:54 Bravo, bon d'oeuvre, bien sûr.
43:56 Bravo, bravo.
43:57 On touche ?
43:58 Ah, je crie, je ne mange pas.
44:00 Ouais, quoi qu'il ait eu le temps d'avoir.
44:02 On n'aurait pas mieux fait.
44:03 Non, mais t'as bien.
44:04 Bon, vous l'avez vu ?
44:05 Oui.
44:06 J'ai tout donné, franchement.
44:07 Il a du mal à parler, là, quand même.
44:09 C'est vraiment difficile.
44:10 Bien dit.
44:11 Ouais, mais il n'a pas mis le bonnet.
44:13 Mais aucun de nous n'a mieux fait.
44:14 On a mis le loin, quand même.
44:15 Je suis pas sûr, je veux dire.
44:16 Face à Damien, vous l'avez vu.
44:18 Il faut quand même beaucoup s'entraîner.
44:20 Moi, je vais continuer.
44:22 Je vous embrasse, laissez bien l'émission.
44:24 Bisous, bisous, bisous.
44:25 Bisous, Théo, Tom.
44:26 Lavez-vous.
44:27 On peut l'applaudir, quand même.
44:28 Oui.
44:29 Théona, on vous invite à plonger dans la piscine.
44:35 Oui.
44:36 Tout bientôt aux Jeux Olympiques.
44:37 Ah oui, quand l'eau sera un peu plus chaude.
44:40 C'est ça.
44:41 Merci.
44:42 Ben voilà, 44 minutes de pur bonheur.
44:43 On ne peut jamais terminer à 40.
44:44 On ne peut jamais.
44:45 On a des gens passionnants et passionnés sur le plateau.
44:48 On est sur toutes les boxes.
44:50 Il y a le replay.
44:51 Exactement.
44:52 On est plus une télé locale.
44:53 Même à Chartres, on nous regarde.
44:54 Donc, si tu veux recruter, c'est le moment.
44:55 Heureusement, ça démarre.
44:56 Ça démocratise le département, ça démocratise nos passions respectives.
45:01 Et je trouve ça génial qu'on puisse nous voir ailleurs que dans la Loire.
45:04 On vous embrasse et on vous dit à la semaine prochaine.
45:06 Et on parlera encore basket.
45:07 Une grosse actualité basket avec le SCAB.
45:09 Le SCAB.
45:10 SCAB, tu veux dire ?
45:11 Sacha Mon, André Vieux-Boutéon.
45:13 Je ne sais pas si je vais m'y habituer.
45:14 C'est dans ma fonctionnalité.
45:15 Allez, à la semaine prochaine.
45:16 Ciao, bye, bye.
45:17 Ciao.
45:18 Bonne journée.
45:19 Merci.
45:20 Merci à tous.
45:27 Merci à vous.
45:35 *Musique d'outro*

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