Éric Revel : «Tous les gens qui sont dans la chaîne de commandement de l'administration ne sont pas choqués par les termes employés»
Le journaliste Éric Revel, à propos de la lettre choc du rectorat suite au suicide de l'ado à Poissy dans Punchline : «Tous les gens qui sont dans la chaîne de commandement de l'administration ne sont pas choqués par les termes employés».
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00:00 donner son nom, cette rectrice à l'époque du rectorat de Versailles, c'est Charline Avenel,
00:05 qui était la tête du rectorat à Versailles. On ne sait pas si c'est elle qui est l'auteur du courrier.
00:11 Alors on ne sait pas si c'est l'auteur du courrier, non on ne sait pas, mais d'ailleurs elle pourrait
00:15 se manifester pour dire qu'elle regrette ou je ne sais pas. Mais moi ce qui me tétanise aussi,
00:20 je vais vous dire, c'est l'espèce de responsabilité collective de l'administration. Parce qu'un
00:26 courrier comme celui-ci, pour pouvoir reprendre un terme que vous aimez, ça passe de parafeur en
00:31 parafeur, c'est-à-dire qu'il y a celle qui l'écrit ou celui qui l'écrit, il y a celui qui les relit,
00:35 etc. Et puis il y a celui qui signe. Mais tous les gens qui sont dans la chaîne de commandement
00:39 de l'administration, ils ne sont pas choqués par les termes employés. Il n'y en a pas un qui dit
00:43 hiérarchie ou pas, mais quand même madame, vous n'allez pas les menacer d'emprisonnement et d'amende
00:48 alors que c'est leur enfant qui est en danger. Non, non, ça passe crème jusqu'à celui qui signe.
00:53 Alors je ne sais pas si c'est la rectrice de l'époque qui s'est recyclée à un poste très
00:57 intéressant dans le privé et dans une très belle entreprise qui traite d'éducation, mais c'est un
01:02 vrai, vrai, vrai, vrai sujet. Parce que le rectorat de Versailles, je ne dis pas le recteur de Versailles,
01:09 mais le rectorat de Versailles, il est aussi dans l'affaire entre guillemets dramatique de Samuel Paty.
01:14 Et d'Israël et de Marium et de Mandeville.
01:16 [Musique]
01:20 [SILENCE]