• il y a 2 mois
Marie-Hélène Thoraval, maire DVD de Romans sur Isère, était l’invitée de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour Marie-Hélène Thauraval.
00:02Bonjour Sonia Mabrouk.
00:04Et bienvenue à vous à la grande interview sur CNE.
00:06Vous êtes la maire d'Hiver Droite de Romand-sur-Isère.
00:08C'est en ce moment que se font les arbitrages, sans doute difficiles.
00:12Il y a des négociations âpres autour de l'équipe gouvernementale de Michel Barnier.
00:16Vous êtes, Marie-Hélène Thauraval, une élue de terrain, engagée,
00:20notamment mais pas seulement sur les questions de sécurité, de lutte contre la délinquance.
00:24Qu'est-ce que vous attendez vous-même du nouveau gouvernement ?
00:26Qu'est-ce qui manque le plus à notre pays aujourd'hui ?
00:29Je pense que la première des choses qui manque le plus, c'est d'avoir ce lien avec le quotidien,
00:33c'est d'avoir ce lien aussi avec ce qu'est le quotidien des Français, la vie de tous les jours.
00:38Et la première chose que j'oserais citer, je pense que c'est l'autorité.
00:41Et aujourd'hui, l'autorité, il suffit de regarder l'actualité depuis des mois,
00:46j'oserais même pas dire depuis des années,
00:49et bien le français du quotidien fait face à des situations de délinquance,
00:54à des situations d'incivilité qui finalement viennent traduire une forme de laxisme
01:01qui n'est absolument plus supportable.
01:03Est-ce que vous croyez au courage de dire et de faire par rapport à ce que vous demandez au retour de l'autorité ?
01:09Est-ce que vous y croyez par les politiques au niveau national ?
01:12Vous avez été surnommée la mère courage, je le rappelle à nos auditeurs et téléspectateurs,
01:16Marie-Hélène Thauraval, pour avoir nommé les choses.
01:19Vous avez eu des intimidations, des menaces graves, je le rappelle, de décapitation.
01:23Est-ce qu'aujourd'hui, vous croyez qu'on peut dénoncer les choses,
01:26l'hyperviolence à un niveau national et au plus haut sommet de l'État ?
01:30Votre diagnostic est-il partagé ?
01:32Alors je pense que mon diagnostic est partagé, encore peut-être pas tout à fait.
01:37Je pense que lorsqu'on est vraiment dans cette forme de microcosme parisien, j'ose le dire,
01:44et bien je pense que le lien avec nos territoires,
01:47nos territoires, mais je parle de la France entière, tout simplement,
01:50et même en allant juste au-delà du simple noyau dans lequel évoluent bien souvent les gens qui nous dirigent,
01:57et bien il y a une forme de cécité, c'est-à-dire on ne voit pas.
02:02Je veux dire, le quotidien, c'est une chose, finalement, accessoire.
02:06Oui, mais c'est un fait divers.
02:08C'est la raison pour laquelle, vous vous souvenez, lorsque j'avais dit par rapport au meurtre de Thomas,
02:13ce n'est pas un fait divers, c'est un fait de société.
02:15Malheureusement, malheureusement, je crois que l'actualité me donne raison tous les jours.
02:19On va parler de cette actualité, effectivement.
02:21Vous dites une forme de cécité.
02:23Vous dénoncez depuis longtemps, Marie-Hélène Thoraval, aussi la culture de l'excuse permanente à tous les étages.
02:28Je vous donne un exemple, puisque vous parlez du quotidien.
02:31Ce qui se passe à Échirol, une école supérieure, va être sans doute déplacée
02:35parce qu'il y a un point de deal à côté, trafic de drogue qui gangrène le quartier,
02:39échange de tirs sous les fenêtres des étudiants, et c'est finalement l'école qui va se déplacer.
02:45Comment mettre fin à une telle impunité ?
02:47Parce qu'on peut demander l'autorité, ça ne se décrète pas.
02:51Par quoi faudrait-il commencer, selon vous ?
02:53Je pense que la première chose à faire, ce serait d'appliquer les lois qui sont les nôtres,
02:58parce qu'elles existent, mais l'organisation et la chaîne pénale aujourd'hui
03:04est en défaillance complète, peut-être par faute de moyens, par faute de volonté,
03:09par raison politique.
03:11Il reviendra à ceux qui sont intéressés ou qui sont aux manettes d'en avoir la vraie raison.
03:18Seulement aujourd'hui, d'aller déplacer une école parce qu'elle est dans une situation
03:24dans laquelle elle ne peut plus se maintenir à l'endroit où elle est,
03:27je pense que franchement, on touche le bout là.
03:30Vous êtes une élue de terrain.
03:31Il y a d'autres élus évidemment qui connaissent des situations d'insécurité.
03:35Il y a eu un drame récemment à Grenoble.
03:38Vous avez vivement réagi au propos du maire Éric Piolle,
03:42après la mort de l'agent municipal Lilian Dejean, qui, je le rappelle, a été abattu froidement
03:46alors qu'il intervenait sur un accident de la route.
03:49De quoi, selon vous, se rend-il responsable, le maire de Grenoble ?
03:53Je parlais de ces cités tout à l'heure, mais je pense aussi que pour certains,
03:57il y a une volonté de ne pas voir ou de mettre la question de la sécurité
04:02ou de mettre la question de l'indépendance, non pas comme une priorité,
04:07mais finalement un facteur lambda avec lequel on doit vivre.
04:12Eh bien non.
04:13Je veux dire, chaque jour, les gens que je rencontre me disent
04:16« non, ce n'est plus supportable ».
04:18Donc finalement, ce qui est insupportable pour les concitoyens,
04:23on tenterait de vouloir lui donner un niveau d'acceptabilité.
04:27Non, ça ne va pas le faire.
04:29J'ai beaucoup pensé à vous lorsque la veuve du gendarme Eric Comine a eu cette phrase.
04:35Cette phrase est la suivante « La France a tué mon mari ».
04:38Cette femme a été lynchée sur les réseaux sociaux,
04:41elle a eu des menaces extrêmement graves.
04:43Est-ce qu'une telle phrase aujourd'hui « La France a tué mon mari »,
04:46est-ce qu'elle est lucide ? Est-ce qu'elle est prononcée dans l'émotion ?
04:50Et que dit-elle de notre système et de ses potentielles failles ?
04:54Je pense que Harmonie Comine a largement démontré
04:58qu'elle pouvait être au-dessus de l'émotion.
05:02Je trouve que dans son intervention, nous sommes beaucoup à nous y être trouvés.
05:07Je trouve qu'elle a fait preuve d'un courage extraordinaire.
05:10Et malheureusement, même si la phrase est forte, si elle fait mal aussi,
05:14je pense qu'elle a raison.
05:16Elle fait mal ? Elle fait mal à qui, Marie-Hélène Thoraval, une telle phrase ?
05:19Je pense qu'elle peut faire mal à ceux qui s'investissent aussi
05:22pour tenter de trouver des solutions,
05:24à ceux qui s'investissent aussi au quotidien.
05:26Bien sûr, je pense aux élus terrains, je me permets de le dire.
05:29Aux forces de l'ordre.
05:30Aux forces de l'ordre. Alors eux, ils sont en première prise.
05:33Ce refus d'obtempérer, j'avais osé dire une fois que ça devenait un sport national.
05:37Je veux dire, je n'ose même plus reprendre cette expression-là
05:40quand on arrive à des drames comme on l'a vu pour l'adjudant Comine.
05:44Mais pour autant, je veux dire, on ne risque rien sur un refus d'obtempérer.
05:49Rien. On risque moins que pour une insulte.
05:54On risque moins que pour une insulte.
05:55Bien sûr.
05:57On pourrait s'attendre à ce qu'une personnalité comme vous
05:59soit appelée, sollicitée par le nouveau Premier ministre
06:02qui veut marquer une rupture ou des ruptures, a-t-il dit,
06:05et certainement avoir des incarnations d'autorité et des élus de terrain.
06:09Vous me disiez avant cette interview que vous l'aviez rencontrée,
06:11qu'il vous avait soutenue il y a quelques années.
06:14Au-delà d'une question politicienne,
06:15est-ce que vous seriez prête à intégrer son équipe
06:17au nom du retour de l'autorité, de ce choc de l'autorité que vous souhaitez ?
06:21Il ne s'agit pas de savoir si je souhaiterais intégrer cette équipe.
06:25Je pense que le Premier ministre est devant une difficulté,
06:29pas une difficulté, mais plutôt une situation sur laquelle,
06:33si je comprends bien les consultations qui sont faites quotidiennement,
06:38son premier objectif, c'est d'éviter la censure.
06:42Donc, je ne suis pas certaine que les élus de terrain
06:45ou les personnalités comme la mienne soient un facteur
06:50qui lui permette, selon ce qu'il évalue, d'éviter la censure.
07:00Vous pensez que c'est son principal objectif ?
07:02Je pense que c'est son principal souci,
07:04parce qu'aujourd'hui, il suffit de regarder la répartition de l'Assemblée nationale.
07:09La femme la plus puissante de France, j'ose le dire, est Marine Le Pen.
07:12Elle n'a jamais eu autant de pouvoir d'influence.
07:15On a fait la femme la plus puissante de France,
07:17parce que votre phrase est importante,
07:19la femme la plus puissante de France est Marine Le Pen.
07:21Qui l'a propulsée à ce statut de pouvoir et d'influence ?
07:25Je pense qu'elle représente 11 millions d'électeurs.
07:28Finalement, son niveau d'influence lui a été donné par les manœuvres politiques
07:34qui ont été opérées entre le premier et le second tour.
07:37Cette forme de front républicain, c'est ce qui lui a donné
07:40et c'est ce qui lui donne aussi ce niveau d'influence et de pouvoir aujourd'hui.
07:44C'est donc elle qui peut appuyer sur le bouton pour que se poursuive l'aventure,
07:47si je puis dire, Barnier ou pas, selon vous ?
07:49Je pense.
07:50Sur un autre sujet en particulier, qui est celui de l'immigration,
07:54Marie-Hélène Torrava, les choses semblent bouger en Europe.
07:57Vous demandez un sursaut sur l'autorité.
08:00Qu'en est-il sur ce sujet-là, qui demande de la fermeté et de l'autorité ?
08:03Il y a un changement de paradigme quasi total en Allemagne.
08:07Est-ce que vous croyez d'abord que c'est un sursaut en Europe ?
08:11Alors, je pense qu'un sursaut, je ne vais pas dire cela.
08:15Finalement, il y a eu des changements politiques.
08:20Vous parlez de l'Allemagne, on peut parler de l'Italie.
08:23Et on sait très bien que sur ces pays, la question migratoire est une question prioritaire.
08:31Et finalement, ces nouveaux gouvernements ont proposé cette solution,
08:37peut-être pour traduire et dire, je vous ai entendu, donc je fais.
08:42On sait très bien qu'à partir du moment où la décision ne sera pas prise au niveau européen,
08:48l'effet sera minime.
08:51C'est-à-dire que le droit européen, pour vous, écrasera, supplantera toujours le droit national ?
08:56Il faudrait que l'Europe, notamment tout ce qui relève de l'espace Schengen,
09:00prenne la main sur la problématique qui est liée à l'immigration.
09:04Quant à l'état Schengen, selon vous, certains disent qu'il est mort et enterré, si je puis dire ?
09:10J'oserais abonder dans ce sens-là.
09:13Est-ce que vous oserez aussi un autre lien ?
09:15Parce qu'aujourd'hui, il faut oser, si je puis dire, ce lien.
09:18Est-ce que vous y croyez ?
09:19D'abord, le lien entre immigration et insécurité ou délinquance.
09:22Est-ce que pour vous, Marie-Hélène Thoraval, au-delà des questions idéologiques sur le terrain,
09:26est-ce qu'il est évident ?
09:28Et est-ce que faire ce lien permet justement d'aborder lucidement un diagnostic ?
09:32Pas que. Je veux dire, faire le lien entre immigration et insécurité,
09:37on ne peut pas tout concentrer sur ce point-là,
09:39puisque nous avons des délinquants qui sont français,
09:45donc il faut quand même regarder les choses de manière objective.
09:49Et souvent, ce sont des français, d'ailleurs, parfois issus de l'immigration, français également.
09:52Et parfois de trois, quatre générations.
09:54Bien sûr. Mais s'agissant de l'immigration,
09:57on sait très bien que les problématiques de délinquance qui sont liées à l'immigration,
10:01si on regarde les statistiques qui sont notamment établies sur les OQTF,
10:08on voit que le lien entre immigration et délinquance, il est existant.
10:14Donc je crois que l'actualité aussi s'en est fait l'écho,
10:17ne serait-ce qu'hier sur un chasseur, je crois, qui a été attaqué.
10:21Donc la réalité du quotidien, elle le prouve sans équivoque.
10:26Derrière le sujet de l'immigration, il y a celui de l'assimilation.
10:30L'assimilation et de l'intégration, vous en avez souvent parlé.
10:33Vous aviez évoqué, après le drame de Crépole, ce sujet,
10:36dénonçant certains jeunes, certains, qui combattent, Marie-Hélène Thoraval,
10:40les lois des jeunes qui sont français, mais qui ne veulent rien partager du pays
10:43qui a accueilli leurs parents ou grands-parents.
10:45Comment dans ce cas, et là c'est un véritable casse-tête,
10:48pas seulement au niveau national, pour l'élu de terrain que vous êtes,
10:51comment faire quand il y a une volonté manifeste de s'opposer aux lois
10:55et plus largement à la culture, aux mœurs et aux codes culturels d'un pays ?
10:59Est-ce que vous estimez qu'il y a encore une solution par rapport à ces personnes-là ?
11:03Au-delà d'estimer s'il y a une solution, je pense qu'on ne peut plus laisser faire.
11:07C'est la première des choses.
11:10Aujourd'hui, on a une certaine proportion de jeunes
11:18qui finalement refusent de faire société
11:22et qui ne se considèrent ni français,
11:25mais qui ne sont pas forcément accueillis ou bien accueillis
11:29dans le pays dans lequel ils ont des origines.
11:32Je pense qu'aujourd'hui, il y a une problématique d'éducation,
11:35il y a une problématique et une responsabilité parentale.
11:38Et ça, finalement, j'en entends parler quand il y a des grands événements
11:42et puis après, c'est tout de suite étouffé.
11:44Je pense que si on n'arrive pas à saisir la responsabilité parentale,
11:48une véritable responsabilité parentale,
11:52on n'arrivera à rien.
11:55On n'arrivera à rien, parce que l'objectif, c'est de faire projet commun,
11:58d'avoir une ambition commune.
12:00Et vous, vous dites qu'avec des telles velléités séparatistes,
12:03on peut n'arriver à rien.
12:06Le mot est quand même fort.
12:08Oui, je l'assume complètement.
12:10C'est-à-dire que c'est peine perdue pour certaines personnes.
12:12Je ne veux pas dire que c'est peine perdue,
12:14mais à un moment donné, il va falloir faire comprendre aux gens
12:16qu'ils ont des droits, mais aussi des devoirs.
12:18Et finalement, je trouve que la notion de devoir,
12:22elle est souvent mise sous le tapis
12:24et que finalement, on essaie d'acheter une forme de paix sociale
12:28à coût de subvention.
12:30Eh bien non, je pense qu'il faut vraiment arrêter avec ce principe-là.
12:33En tout cas, vous ne l'achetez pas, la paix sociale,
12:35mais vous espérez la paix, évidemment, sur votre territoire.
12:38Quand je dis la paix, c'est-à-dire une tranquillité
12:40et un droit à vivre en sécurité.
12:43Quel a été le sursaut après le drame de Crépole ?
12:46Marie-Hélène Toraval, c'est un bilan d'étapes qu'on peut faire aujourd'hui.
12:49Vous avez eu, je l'ai rappelé, ce continuum de menaces.
12:52Vous avez eu des soutiens également.
12:54Rappelons-le. Est-ce qu'aujourd'hui, il y a eu un changement ?
12:57Est-ce qu'il y a les prémices, véritablement,
12:59d'une modification de la situation ?
13:02Je pense que le plus grave, ce n'est pas moi,
13:05dans cette affaire de Thomas Pérotteau.
13:09La situation la plus délicate aujourd'hui,
13:11c'est que l'enquête peine à avancer.
13:15Quelle raison ?
13:16Je pense que c'est l'enquête en elle-même.
13:19Je ne pense pas que ce soit faute de moyens,
13:22mais aujourd'hui, je pense que l'auteur n'est pas derrière les barreaux.
13:28Il court toujours ?
13:29Il court toujours.
13:30D'où peut venir l'espoir, plus largement, aujourd'hui ?
13:32On a commencé cet entretien, vous m'avez dit
13:34que ce dont la France a le plus besoin, c'est de l'autorité.
13:37D'où peut venir l'espoir ?
13:39On a ce qu'il faut pour faire de l'autorité ou mettre en place de l'autorité.
13:42Il y a des forces de l'ordre qui sont là,
13:44mais à chaque fois qu'elles se manifestent dans les missions qui sont les leurs,
13:52on a cette forme de politique qui essaie de freiner.
14:02Pourquoi ? Je ne sais pas.
14:04Finalement, on a cette crainte.
14:09Certains ont la crainte d'une forme d'émeute,
14:13il faut le voir après le drame de Naël,
14:18les émeutes qui s'en sont suivies.
14:21Je pense que ça reste une crainte du politique qui finalement,
14:26si je prends les forces de l'ordre par exemple,
14:29je pense qu'elles sont bridées.
14:31Pour conclure, Marie-Hélène Thoraval,
14:32que vous disent les citoyens, les habitants de votre commune
14:36sur ce qui est en train de se passer,
14:38c'est-à-dire le nouveau gouvernement qui doit s'esquisser et se décider.
14:44Est-ce qu'ils vous parlent de cela ou totalement d'autre chose ?
14:46Je pense qu'ils sont inquiets,
14:48ils sont inquiets bien sûr par la question de la sécurité,
14:52ils sont inquiets par rapport à la question de l'autorité,
14:55mais ils sont aussi extrêmement inquiets par la dette
14:58et ils savent très bien que les décisions vont se prendre
15:02notamment très prochainement,
15:05c'est-à-dire avant la fin du mois de décembre,
15:07notamment dans le cadre du PLF,
15:09et ils sont extrêmement inquiets.
15:10Je trouve que la première des choses serait d'avoir le courage des économies.
15:14Le courage des économies et le courage de dire qui vous caractérise.
15:17Je vous remercie Marie-Hélène Thoraval.
15:19C'était votre grande interview sur CNews et Europe 1.
15:21Je vous souhaite une bonne journée.
15:22A bientôt.
15:23Merci.

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