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Le député des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour Eric Ciottin, et bienvenue à la grande interview sur CNews Europe 1.
00:04Vous êtes le président fondateur de l'Union des droites pour la République,
00:07également député des Alpes-Maritimes,
00:10des dizaines de décrets déjà signés cette nuit dans le bureau ovale de la Maison Blanche.
00:14Auparavant, un discours d'investiture très offensif
00:17dans lequel Donald Trump a lancé que l'âge d'or américain allait commencer.
00:21Il a promis tous azimuts la fermeté totale sur l'immigration,
00:24la restauration de l'autorité, la fin de l'état profond,
00:27la lutte contre le théorie du genre, la grandeur et le mérite américain.
00:31Alors ma question ce matin, Eric Ciotti, comment vous avez vécu ce moment ?
00:34Est-ce que vous avez été fasciné, interpellé, ragaillardi, les trois à la fois ?
00:39Fasciné incontestablement, d'abord par cette fierté d'être américain
00:45qu'a porté hier Donald Trump.
00:48Ça fait rêver quelque part d'avoir un tel volontarisme politique.
00:53Et en disant cela, je ne suis pas américain,
00:57donc chaque pays a ses logiques, sa culture,
01:01mais cette fierté américaine, cette force, ce volontarisme,
01:05naturellement, elle contraste avec l'impuissance française, l'impuissance européenne.
01:12On a l'impression de deux mondes qui fonctionnent à des vitesses différentes.
01:17De l'autre côté, un avion supersonique que manifestement rien ne peut arrêter.
01:23Et nous, on a l'impression de rouler dans une vieille 4L,
01:27sans GPS, sans climatisation, qui ne sait pas où nous allons,
01:32qui ne sait pas où elle va.
01:34Il y a deux mondes différents, mais ce qui me fascine aussi,
01:38ce qui m'interpelle plutôt, c'est cet écart.
01:41On est en train de prendre un retard considérable.
01:44Nous, on ne fait que parler, on est bloqué.
01:47On a l'impression d'être au Wauquistan, en France,
01:50avec ces pressions idéologiques sur l'immigration.
01:54Alors parlons-en, parce qu'il n'a pas fallu 24 heures avant Donald Trump
01:57pour déclarer la guerre aux clandestins, avec potentiellement l'armée
02:00qui pourrait être mobilisée pour les arrêter, les expulser à la frontière avec le Mexique.
02:04Il y a aussi la levée partielle du droit du sol, la remise en cause du droit d'asile.
02:09Est-ce que ce sont des méthodes et un volontarisme
02:11qui vous inspirent pour la France avec de telles méthodes ?
02:13Il faudra ce volontarisme un jour, parce qu'autrement on va disparaître.
02:17C'est ce qui manque à la vie politique française.
02:20C'est possible avec l'Europe aujourd'hui ?
02:22Ce n'est pas possible avec ceux qui nous dirigent aujourd'hui,
02:26parce que c'est toujours une question de personnalité.
02:29La volonté s'exprime dans une personnalité.
02:32Et aujourd'hui, ceux qui nous dirigent, et ceux qui nous dirigent depuis des années,
02:37ils ont tous failli, ils ont tous échoué.
02:40Ils sont prisonniers de leur impuissance, de leur absence de courage.
02:44Certains vous rappelleraient il y a longtemps que votre famille politique était aussi au pouvoir.
02:48Ma famille politique, celle dont je viens, j'ai voulu casser ces codes,
02:53parce que justement, j'avais conscience de cette impuissance,
02:56que dans le système actuel, avec les mêmes acteurs,
02:59prisonniers souvent et complexés par une idéologie de gauche,
03:04on n'arriverait à rien changer.
03:06C'est pour ça qu'il faut tout changer.
03:08C'est pour ça que j'ai fait cette rupture avec l'Alliance des droites.
03:11C'était le premier acte peut-être idéologique, venant d'un homme de droite,
03:16venant des républicains comme moi, de dire, il faut tout changer,
03:19il faut changer, et il faut changer les personnes qui nous ont mis dans cette situation.
03:23Ça veut dire, Éric Sutti, que ce premier acte, acte de Lyon des droites,
03:28pourrait un jour amener à un trumpisme à la française, pour vous ?
03:31En tout cas, à une politique qui n'est pas de tabou,
03:34qui ne fasse pas des concessions en permanence à la gauche,
03:38qui ne se soumette pas au diktat de l'impuissant sur l'immigration.
03:44On en parle, ceux qui nous gouvernent en parlent,
03:48mais où sont les actes ? Où sont les actes concrets ?
03:52Qu'est-ce qu'on fait pour réduire aujourd'hui l'abus de la procédure de demande d'asile,
03:58qui est devenue la première porte d'entrée à l'immigration illégale ?
04:03Finalement, il suffit de dire, je suis demandeur d'asile,
04:06et n'importe quel clandestin peut rentrer en France.
04:09Alors, comment fait-on par rapport à l'Europe, Éric Sutti ?
04:12Par exemple, lors de ses voeux aux armées, aux forces armées hier,
04:15Emmanuel Macron a mis en avant la souveraineté européenne.
04:18Le premier ministre François Bayrou a prévenu qu'il ne fallait pas être dans la soumission à Donald Trump,
04:23et évidemment, il appelle au réveil de l'Europe.
04:26Est-ce que vous pensez que l'Europe, ça peut être un sursaut, une arme,
04:30si je puis dire, face à Donald Trump ? Au contraire, aujourd'hui, c'est notre plus grand talon d'asile.
04:34Moi, je ne connais qu'une souveraineté, c'est la souveraineté nationale.
04:38Il n'y a qu'un peuple, c'est le peuple français.
04:40Moi, ce qui me fait rêver, c'est la bannière tricolore.
04:43Après, nous avons besoin d'une organisation européenne.
04:47Mais il n'y a pas… il y a une civilisation européenne, on a des valeurs communes.
04:52Nous pouvons avoir des projets communs aujourd'hui sur l'intelligence artificielle,
04:57sur l'espace, sur les nouvelles technologies,
05:00autant de domaines où on a été écrasé par les Etats-Unis et la Chine.
05:04Sur l'immigration, par exemple, les normes, les règlements européens, comment faire ?
05:07Là-dessus, il faut revenir à une politique nationale,
05:10beaucoup plus indépendante, il faut un référendum.
05:13Il faut casser tous ces codes qui nous ont rendus impuissants, prisonniers.
05:18Nous sommes un Léviathan où on ne peut pas agir, on ne peut plus agir.
05:23Donc, il faut retrouver cette souveraineté nationale.
05:27Vous savez, 90 %…
05:29Quitte à rompre avec l'Union européenne.
05:32Quitte à rompre avec les dérives de l'Union européenne.
05:3580 % des Français, peut-être 90 % même, veulent moins d'immigration.
05:42Et pourtant, il y en a toujours plus.
05:44Donc, ça veut dire que ceux qui sont en charge de ces politiques ont failli
05:48et que le système ne fonctionne plus.
05:50Vous n'avez pas vu un signal dans la déclaration de politique générale
05:53de François Bayrou quand il a parlé d'immigration ?
05:55Cette comparaison avec un village et la question de la proportion ? Aucun ?
05:59J'ai discuté avec François Bayrou quand il m'a reçu à Matignon.
06:03J'ai été extrêmement préoccupé par son discours.
06:06C'est-à-dire ?
06:07Il a nié, en gros, la gravité de la problématique migratoire dans notre pays.
06:12Il a relativisé.
06:13Quand j'ai vu M. Lombard, le ministre de l'Économie,
06:16que je lui ai dit, une mesure d'économie simple que l'on vous propose,
06:20ne pas verser les allocations familiales et les allocations logements
06:24dès le premier jour d'arrivée d'un étranger en France.
06:28Si on décalait, ne serait-ce que de 5 ans, on gagnerait 7 milliards d'euros.
06:33Que vous a-t-il répondu ?
06:34Il m'a dit, non, nous ne ferons rien là-dessus.
06:37Et le seul argument qu'il m'a opposé, il m'a dit, c'est idéologique.
06:42Nous sommes différents là-dessus.
06:44Tout est dit.
06:45Alors si tout est dit, qu'est-ce que vous attendez pour censurer ?
06:49Nous le ferons lorsque l'occasion se présentera.
06:54Donc il n'y a pas de doute ?
06:56Si le gouvernement ne prend pas les mesures adaptées,
06:59nous aurons un texte budgétaire, il y aura peut-être d'autres textes.
07:03Rien ne m'empêchera de le faire si ces politiques qui nous sont présentées
07:07continuent à être dangereuses pour les Français.
07:10Avec le départ effectif ou annoncé de X de plusieurs personnalités politiques françaises,
07:15je pense à Sandrine Rousseau, Roland Lescure ou encore Raphaël Glucksmann
07:18et d'autres responsables qui voient dans ce réseau un danger à la main d'Elon Musk,
07:22il y a aussi un autre élément, Eric Ciotti, c'est la mobilisation de certains chercheurs du CNRS
07:28qui peuvent même aider via une application à quitter X sans perdre,
07:33c'est ce qu'ils annoncent leur repère.
07:35Cette application s'appelle Hello quitte X.
07:37Qu'en pensez-vous ?
07:39C'est totalement scandaleux et d'ailleurs ça interroge
07:42et nous poserons une question à l'Assemblée nationale sur ce sujet.
07:46Cette application a été annoncée par des personnalités de gauche et d'extrême gauche
07:51en disant on va aider à quitter X.
07:54Pourquoi ? Parce que X c'est un réseau de liberté
07:57où la pensée de gauche, le wokisme n'est pas dominant
08:03et donc ça gêne les pseudo-porteurs de ces idéologies de gauche
08:09parce qu'ils revendiquent en permanence la liberté,
08:13mais ce sont les premiers amis de la liberté.
08:15Les politiques ont le droit de le quitter, mais ce que vous n'admettez pas,
08:17ce sont des chercheurs du CNRS.
08:18Ce que je n'admets pas, c'est que ces politiques de gauche disent
08:21on s'est appuyé sur des chercheurs du CNRS pour mettre en place une application
08:26Hello quitte X, je crois.
08:28Alors, est-ce que ces chercheurs ont travaillé dans un cadre public ?
08:31Je rappelle que le CNRS est financé par de l'argent public.
08:35Qu'est-ce qu'il y a derrière ?
08:37C'est un peu fatigant de voir l'argent public, on le voit sur l'audiovisuel public,
08:42d'ailleurs on demandera une diminution de 2 milliards de la dotation.
08:47Aujourd'hui c'est 4 milliards pour l'audiovisuel public
08:49qui porte de façon privilégiée ces idéologies de gauche.
08:54Donc, l'argent public n'est pas fait pour financer le gauchisme.
08:58En tous les cas, par rapport à l'argent public et les dépenses,
09:01peut-être que Trump est un modèle pour vous, mais il y a un autre modèle,
09:04Éric Ciotti, que vous citez souvent, c'est Javier Milei.
09:08Est-ce que vous vous inspirez ouvertement de cette méthode
09:10pour défricher, même à la tronçonneuse, la forêt des dépenses publiques en France ?
09:14En tout cas, ce que nous voyons, c'est que cette méthode, elle marche.
09:17Il y a 5% de croissance en Argentine, l'équilibre budgétaire est revenu,
09:21c'était un pays qui était en ruine, le volontarisme politique,
09:25et puis c'est ce que nous allons poser ce soir.
09:28Ce soir, je présiderai un forum des libertés
09:31où l'UDR portera sa grande proposition,
09:35ses grandes propositions de libéralisation de notre économie,
09:39de libéralisation de nos énergies pour favoriser la croissance
09:43et donc pour favoriser le pouvoir d'achat
09:46en faisant des économies sur nos dépenses publiques.
09:49Sacrée économie, parce que les mesures de votre proposition de loi
09:52appelée tronçonneuse, effectivement, avec ce soir un aéropage d'économistes
09:56qui va y réfléchir, c'est la suppression d'un paquet de normes,
09:59beaucoup de normes, une toute nouvelle architecture territoriale,
10:02ça peut faire grincer des dents, et la suppression de dispositifs
10:05que vous qualifiez de liberticides, là, c'est une révolution.
10:08Oui, nous voulons porter cette révolution des libertés.
10:11Je crois que le temps est venu, j'évoquais tout à l'heure
10:14l'alliance des droites en juin, c'était une rupture politique,
10:17là, nous sommes dans une rupture programmatique.
10:20Nous ne pouvons plus continuer à être asphyxiés
10:23par le record d'Europe des dépenses publiques
10:26qui conduisent à être le pays au monde où on paie le plus d'impôts,
10:30donc il faut diminuer ces dépenses.
10:33Des propositions très simples, plus que deux niveaux de collectivité.
10:37La commune, auquel tous nos concitoyens sont attachés,
10:40la ville, celle où on est né, celle où on habite, sa proximité,
10:43et puis une autre collectivité, la province,
10:46qui sera le fruit de la suppression des départements,
10:49des régions, des métropoles.
10:52Il n'y aura plus que la commune et une autre collectivité.
10:56La même organisation pour l'État.
10:59Un préfet qui dirigera son administration provinciale.
11:02Plus d'ARS, plus de rectorat.
11:05Nous supprimons, aujourd'hui, nous voulons supprimer
11:08un quart de ces agences qui ne servent à rien,
11:11qui coûtent beaucoup, qui font doublon.
11:14Nous voulons supprimer beaucoup de normes aussi.
11:17Il y a 400 000 normes en France,
11:20et ces normes nous font perdre 4 points de croissance.
11:23C'est 120 milliards d'euros, quasiment par an,
11:26par rapport à l'Allemagne.
11:29Donc c'est cela, nouvelle organisation territoriale,
11:32réforme de l'État, suppression des lois SRU, des ZAN,
11:35des diagnostics énergétiques,
11:38tout ce qui bride l'innovation.
11:41Si on peut vous entendre et vous suivre,
11:44il y a une chose que je ne comprends pas.
11:47Cette proposition de loi est clairement d'inspiration libérale,
11:50même très libérale sur certaines mesures.
11:53Vous organisez cet événement avec des économistes,
11:56et en même temps vous êtes l'allié, le partenaire du RN
11:59qui a un programme qualifié par certains,
12:02je dis socialistes, mais qui n'a pas d'inspiration libérale.
12:05Vous le reconnaissez ?
12:08Il n'y a pas de fossé, c'est faux,
12:11c'est l'argumentaire gauchiste.
12:14Dans le contre-budget du RN,
12:17il y avait la suppression de 100 agences.
12:20Donc nous avons la même logique,
12:23il y a la même volonté de diminuer
12:26les dépenses publiques inutiles, qui ne servent à rien,
12:29qui coûtent. Il y a la même volonté
12:32de diminuer les impôts de production.
12:35Il ne suffit pas de répéter chaque fois la même chose
12:38en disant que c'est un programme de gauche.
12:41Non, c'est faux, on a des différences sur les retraites.
12:44Vous voulez moins de prélèvements obligatoires,
12:47une diminution réelle du train de vie de l'Etat.
12:50J'allais vous parler du gouvernement et de François Bayraud.
12:53Vous avez vu les concessions qui ont été faites à la gauche
12:56avec la suppression des 4000 postes dans l'enseignement.
12:59Il est revenu sur ce sujet.
13:02Vous êtes aux antipodes.
13:05Bien sûr. Le budget de Michel Barnier
13:08était un budget socialiste,
13:11dans la mesure où il portait 40 milliards d'impôts en plus.
13:14Quand on est déjà le pays, je le redis,
13:17mais c'est important, qui paie le plus d'impôts au monde,
13:20qui est en difficulté,
13:23où nous sommes quasiment en récession,
13:26n'avoir pour seule réponse qu'augmenter les impôts,
13:29c'est d'une paresse intellectuelle totale.
13:32Ça a été encore renforcé par François Bayraud,
13:35puisqu'il est désormais l'otage du Parti socialiste.
13:38L'otage du Parti socialiste ? Vos mots sont forts.
13:41Il est l'otage du Parti socialiste. François Hollande l'a dit.
13:44Michel Barnier était aussi l'otage du RN ?
13:47Je ne crois pas.
13:50Nous faisions nos propositions,
13:53si ce n'est que nos propositions vont dans le sens
13:56du redressement du pays, et que les socialistes...
13:59On a vu où cela nous a conduits avec François Hollande
14:02et Emmanuel Macron. Pour moi, Emmanuel Macron,
14:05c'est l'héritier de François Hollande.
14:08Mais cette situation inédite pose une question.
14:11Pas à moi, mais à ceux qui soutiennent ce gouvernement.
14:14A ceux qui soutiennent François Bayraud.
14:17Notamment mes anciens amis de LR.
14:20C'est à eux qu'il faut poser cette question.
14:23Moi, je ne soutiens pas ce gouvernement.
14:26Je ne voterai pas ce budget. Je m'y opposerai.
14:29Mais eux, qu'est-ce qu'ils vont faire ?
14:32Je ne voterai pas d'augmentation d'impôts.
14:358 milliards d'impôts de plus pour les entreprises,
14:38je ne voterai pas.
14:41Je ne voterai pas si on prélève sur les revenus du capital.
14:44Parce que c'est une erreur majeure.
14:47Expliquez-nous. Votre famille politique,
14:50a promis un projet radical de rupture.
14:53Et s'ils votent le budget, c'est bien parti.
14:56Comment vous comprendrez la chose ?
14:59C'est toute la différence entre les paroles et les actes.
15:02Moi, j'ai tiré les conclusions à un moment
15:05de cette impuissance, de ces contradictions.
15:08De tenir un discours devant les électeurs
15:11et d'avoir dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale
15:14une attitude différente.
15:17Je n'accepte pas qu'on gouverne le pays à gauche.
15:20Je n'accepte pas aujourd'hui cette dérive.
15:23Pour moi, il faut une alliance des droites.
15:26On peut avoir des différences, des nuances.
15:29Mais ce qui nous rapproche est infiniment plus fort
15:32que ce qui nous sépare.
15:35Quelle est la logique d'un LR allié avec un socialiste ?
15:38Sincèrement, où cela peut conduire ?
15:41A nulle part.
15:45C'est pour ça qu'il faut ce vent de liberté.
15:48C'est la méthode de l'alliance.
15:51Et de l'autre côté, un projet de rupture radicale.
15:54J'ai la faiblesse de dire que les personnes qui ont échoué
15:57ne sont plus à même d'offrir une espérance au pays.
16:00Donc, il faut changer.
16:03Il faut changer avec un regard tourné vers les Etats-Unis
16:06ou encore l'Argentine.
16:09Merci, Eric Ciotti.
16:12Vous faites la une du JD News avec ce titre,
16:15la thérapie de choc d'Eric Ciotti, dépenses publiques, budget de l'Etat.
16:18Vous venez de la détailler pour la grande interview.
16:21Bonne journée à vous et à bientôt, Eric Ciotti.

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