Avec Benjamin, porte-parole du collectif Argos.
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-09-14##
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NewsTranscription
00:00 Cherbourg début août, il y a un peu plus d'un mois, une jeune femme, Mégane, 29 ans, a été frappée, violée,
00:13 torturée. Elle a été frappée à plusieurs reprises au visage, sur le corps et violée par l'agresseur
00:19 qui utilisait un manche à balai. Un manche à balai. Elle a eu des lésions très graves au niveau du
00:25 côlon et de l'intestin. Elle a été plongée dans un coma artificiel, fracture des côtes, risque élevé
00:30 de choc sceptique. Aujourd'hui, elle vient de sortir du coma. Sa vie, ses jours ne sont pas en
00:37 danger mais les séquelles évidemment. Vous pouvez imaginer ce que c'est. Un manche à balai, voilà, au niveau du
00:45 côlon, de l'intestin, c'est un massacre. Et voilà, ça se passe aujourd'hui en France, 2023.
00:53 - Intéressant. Et puis, il y a eu quelque chose. On va en parler tout de suite avec Benjamin.
01:05 Alors Benjamin, il y a eu, bonjour, il y a eu une manifestation samedi dernier, donc le 9 septembre,
01:12 du collectif Argos, dans le quartier Les Provins, devant, je crois, c'est bien ça, devant le domicile
01:18 de Oumar, je parle, c'est Oumar N, qui a 18 ans, qui est actuellement en détention provisoire, qui a
01:23 reconnu les faits, qui a reconnu avoir fait cette agression. C'est un peu léger pour dire ce qu'il a fait.
01:30 Mais alors, vous y êtes allé, pourquoi d'abord ? Qu'est-ce que vous vouliez manifester ?
01:36 - Alors, notre message principal, nous, cher Argos, c'était d'énoncer vraiment l'inaction de l'État et de la justice face à la violence et la barbarie
01:43 qui envahit notre pays de jour en jour. Et donc voilà, ce crime atroce commis par Oumar sur Mégane,
01:49 c'était vraiment l'illustration parfaite de ce marasme sécuritaire. Et donc nous, on est venu dénoncer ça.
01:55 - D'accord. Alors vous êtes venu dénoncer ça. Et la question que je vais vous poser, parce qu'il y a eu
02:00 beaucoup d'articles sur vous, d'enquêtes, etc. Et est-ce que vous êtes, alors vous définissez, vous, parce qu'on disait,
02:06 voilà, c'est l'ultra-droite, c'est les générations identitaires a été dissous de ce sont les gens de génération identitaire,
02:13 d'ultra-droite, moi. La question que je voudrais vous poser, Benjamin, à vous, est-ce que si cet agresseur, ce violeur,
02:20 ça ne s'appelait pas Oumar, mais François, vous auriez fait la même chose ?
02:25 - En fait, c'est une question assez... En fait, pour moi, c'est un non-sujet. En fait, il s'appelle Oumar.
02:30 Il se trouve que ça s'appelle Oumar, donc c'est pas de notre faute. Et voilà.
02:33 - Vous dites que c'est pas vous qui avez choisi le prénom, etc. - Bah c'est ça.
02:37 - Non, mais je veux dire, je vous pose la question, parce que quand même, quand vous dites que c'est un non-sujet,
02:41 je veux dire, est-ce que, je vous poserais autrement, si vous voulez, est-ce que vous réagiriez de la même façon
02:46 avec un type de violence, quel qu'il soit, je ne dis pas que là, ce n'est pas ça, c'est pour éviter le sujet,
02:51 mais quel qu'il soit, qui aurait fait quelque chose d'aussi barbare ?
02:54 - Ah bah, mais en général, on est contre, effectivement, la barbare qui envahit notre pays de jour en jour,
02:58 mais c'est vrai, si vous voulez, que chez Argos, on reconnaît l'influence de l'immigration au sens large
03:05 sur la violence qui envahit notre pays, oui, bien sûr.
03:08 - Et vous vous définissez comme ultra-droite, identitaire, etc. Très exactement, vous vous définissez comment ?
03:13 - Non, nous, ça, c'est des termes qu'on laisse aux journalistes de gauche, mais c'est vrai que, en fait, nous,
03:17 pour faire simple, le collectif Argos, c'est un collectif qui rassemble la jeunesse,
03:21 qui préfère partir en garde à vue pour Lola, pour Axel et pour Mégane, que de rester les bras croisés.
03:27 Donc, on a un collectif qui a une visée, comment dire, métapolitique,
03:32 qui rassemble la jeunesse sportive, communautaire et anti-drogue,
03:36 avec notamment un tournoi de boxe, par exemple, qu'on organise chaque année et qui a un grand succès.
03:40 - Un boxe ? - Comment ? - Un boxe ? - Un tournoi de boxe.
03:44 - Ah oui, vous faites tournoi de boxe ? - Exactement.
03:47 - Vous n'avez pas dit tournoi, c'est pour ça que... - Pardon.
03:50 Et on a aussi une visée vraiment politique, avec un vrai message,
03:54 qui est d'alerter les Français sur le chaos qui vient, et donc de préparer l'alternative.
04:00 Par exemple, avec ce tap-punning qu'on a fait devant le domicile d'Omar.
04:03 - Alors, qu'est-ce qui s'est passé, comment ça s'est passé, ce samedi dernier ?
04:07 - Donc, samedi dernier, on est arrivé sous les coups de 10h30, dans cette cité,
04:12 pour faire passer notre message, on était une quarantaine de militants.
04:16 - Avant le domicile d'Omar, quoi. - Exactement. - D'accord.
04:19 - Il se trouve que la police était déjà sur place, en fait,
04:22 donc ils se doutaient peut-être de quelque chose,
04:25 donc il y avait eu des CRS statiques qui étaient devant le domicile de la mère d'Omar,
04:29 et donc nous on a quand même pu faire notre action rapidement,
04:31 mais seulement une quinzaine de personnes, vu que tout le monde n'a pas pu accéder
04:34 à l'espace où on allait faire l'action, et ensuite il y a les gendarmes qui sont arrivés,
04:37 eux, pour essayer de nous attraper, ils n'ont pas réussi,
04:41 et c'est plus tard qu'on a eu des personnes arrêtées sur un barrage routier.
04:45 - D'accord. Et là, ils ont mis en garde à vue un certain nombre de... - C'est ça.
04:49 - ...de nouveaux militants, et qui ont été...
04:52 ils sont restés 24 heures, ou... - Ce qui est différent, c'est qu'ils sont restés 48 heures en garde à vue,
04:58 pour des motifs d'arrestation assez ridicules,
05:01 et donc ils ont passé une comparution médiate lundi matin,
05:05 mais qui sera renvoyée en appel le 16 octobre.
05:08 - Alors quand la préfecture de la Manche évoque auprès de l'AFP, ce week-end, week-end dernier,
05:13 c'est un groupe, enfin vous définissant, véhiculant des messages de haine, des appels à la violence,
05:18 et on disait aussi, encore une fois, toujours selon la préfecture,
05:22 certains des participants au rassemblement non déclaré,
05:26 étaient en possession de couteaux et de matraques.
05:30 - Donc ce qui est important de presser par rapport à ça, c'est que, donc cette possession d'armes,
05:35 c'était absolument pas sur l'action,
05:38 ça a été retrouvé dans le coffre d'un de nos militants, mais plus tard,
05:42 bien après le... - Vous voulez dire que vous ne portiez pas,
05:45 les manifestants, de couteaux et de matraques, etc.?
05:48 - Tout ce qu'on portait, c'était de dangereuses banderoles et pancartes.
05:51 - D'accord, en disant "Mégane violée par Houmar", etc.
05:55 - Exactement.
05:57 - Et quand on vous dit "message de haine et d'ultra-violence", vous niez ça ?
06:02 - En fait, la population a bien vu notre message,
06:06 qui était clair, on disait juste que l'État nous abandonne de jour en jour,
06:12 et qu'il fallait se préparer, c'est au simple que ça,
06:14 et on dénonçait le fait que, donc c'était marqué sur notre banderole,
06:18 "Houmar, 17 mentions au casier Lucier et 5 condamnations".
06:21 - Combien vous dites ? - Donc 17 mentions au casier et 5 condamnations.
06:24 - Déjà, avant... - À seulement 18 ans.
06:26 - D'accord.
06:28 - Donc voilà, c'était notre message, et donc en aucun cas, ça parle de haine, ni de racisme, ou que ça j'aime.
06:33 - Alors non, parce qu'il n'y a pas seulement que la préfecture de la Manche,
06:36 il y a justement, et je voulais vous faire réagir là-dessus,
06:39 le maire PS de Cherbourg, Benoît Arrivet, qui a écrit, qui a tweeté,
06:45 "Je salue la rapidité et l'intervention des services de l'État, de M. le Préfet et de la Police Nationale.
06:50 Ces discours de haine et de racisme sont contraires à la République."
06:54 - Ouais, effectivement, donc le maire qui a réussi, bah, vraiment à se couvrir de ridicule, pardon,
06:59 c'est un maire socialiste qui, si vous voulez, avait fait aucune déclaration lors du viol de...
07:05 - Il n'avait aucune déclaration, vraiment ?
07:07 - Euh, je... Enfin, en tout cas, il ne s'est pas fendu d'un tweet...
07:11 - D'un communiqué ou d'un tweet ?
07:13 - Et là, par contre, il était très rapide pour saluer l'action de la préfecture, comme vous dites.
07:19 - De la police, etc. Mais vous venez de dire quelque chose, Benjamin,
07:23 et je pense que ça doit être partagé par un certain nombre de vos, j'allais dire, de collègues,
07:27 ou des militants, etc. Vous dites, au fond, "L'État nous abandonne, il faut qu'on se prépare,
07:31 il faut qu'on soit prêts à quoi, à votre avis ?" Effectivement, et on a, nous, ici, à Sud Radio,
07:38 des gens, des citoyens qui disent, "Oui, enfin, l'insécurité, on va pas parler de la France orange mécanique,
07:43 on voit très bien ce qui se passe, mais est-ce que vous appelez, très franchement, à quoi ?
07:48 À l'autodéfense, à prendre son...
07:51 - En fait, on utilisait, effectivement, le terme d'autodéfense, mais pour bien clarifier ça,
07:56 en fait, à aucun moment on dit aux jeunes Français, aux jeunes Européens, de faire le rombo tous les jours,
08:01 on s'inscrit vraiment dans un cadre légal. Notre idée, en fait, comme notre constat,
08:05 il est partagé par tout le monde, c'est de dire, les Français, comme dans nos cités, comme celle d'Oumar,
08:10 en fait, ils ont intérêt à se réunir, à rester groupés, et à se tenir prêts en cas d'agression.
08:16 Donc, effectivement, ça passe par une communautarisation, etc.
08:19 - Alors, je crois, nous avons un auditeur. - Oui, nous avons une réaction, peut-être une question,
08:23 Benjamin, nous avons Luc qui nous appelle. Bonjour Luc. - Bonjour Luc.
08:26 - Bonjour André Bercoff, bonjour à votre invité, d'Argos, que je le sollicite d'avoir pris la relève de Génération Inquietaire,
08:33 honteusement dissoute. Il y a quelques années, André Bercoff, j'étais intervenu dans votre émission,
08:40 face à M. Frommantin, le maire de Neuilly-sur-Seine, à propos de la légitime défense.
08:46 Et je lui avais dit, moi je suis promoteur immobilier, et j'ai des bureaux de vente,
08:50 où il y a des négociatrices, qui aussi fuient, et chaque année, elle voit arriver l'hiver, avec angoisse,
08:58 le fait de tenir des bureaux de vente, quand la nuit commence à tomber à 16h ou 16h30.
09:04 - Vous êtes au Pérot-sur-Marne, c'est bien ça ? - Voilà, c'est ça, oui.
09:08 Et ce qui n'est pas une ville, je dirais, extrêmement dangereuse.
09:13 - Mais ce n'est pas un territoire perdu de la République, en tout cas.
09:15 - Ce n'est pas un territoire perdu de la République, mais les gens commencent à flipper un petit peu.
09:21 Et donc, j'avais dit à M. Frommantin que moi, j'avais armé mes petites négo,
09:27 non pas avec des bazookas, mais avec des moyens à gaz, ou autre, assez performants.
09:34 - Vous avez des quoi ? Des jets de... ?
09:39 - En fait, c'est un truc qui s'appelle, je ne veux pas faire de pub, mais ça marche très bien,
09:43 c'est tellement bien qu'il y a trois mois, c'était en rupture de stock.
09:47 On appelle un "guardian angel".
09:49 Alors le seul problème de ces dispositifs, si vous voulez,
09:53 et après je reviendrai si j'ai un tout petit 5 minutes sur notre invité...
09:56 - Je n'ai pas 5 minutes, mais allez-y.
09:58 - Quand je dis 5 minutes, c'est de toute façon pareil.
10:00 Si vous vous faites prendre avec ça dans la rue par un policier, vous risquez la garde à vue.
10:06 Tout est interdit en France, tout, même les petites bombes lacrymogènes sont interdites.
10:11 Et donc, M. Fromentin m'avait dit, mais c'est l'auto-défense, il y a à faire justice soi-même.
10:16 Ce n'est pas à se faire justice soi-même, parce que se faire justice, ça veut dire que le mal est déjà arrivé.
10:20 Il faut se protéger, tout simplement.
10:22 Et moi, je pense que notre invité a tout à fait raison,
10:26 ils ont eu tout à fait raison d'appeler les Français à se méfier, à faire attention.
10:30 Moi, je ne croise pas un groupe de jeunes sans me retourner.
10:34 Et ma compagne, pareil, si vous voulez.
10:38 - Mais Luc, est-ce que le fait d'entendre, je comprends, et ce n'est pas du tout pour vous opposer à cela,
10:46 mais est-ce que le fait d'entendre du matin au soir, du soir au matin, des choses effectivement horribles,
10:51 il y a des choses horribles, l'histoire de Houmar et de Mégane, c'est plus que terrifiant,
10:56 mais est-ce que ça n'amène pas effectivement un ressenti ?
11:00 Vous dites quand même, je vois un groupe de jeunes, j'ai peur, enfin pas j'ai peur, mais je fais attention.
11:05 Est-ce que ça ne va pas loin, ça ?
11:08 - Non, ben non, André Bercoff, vous lisez comme moi, vous lisez les revues de presse,
11:14 vous lisez, quand vous lisez la revue de presse de poli-sérialité,
11:18 je n'ai pas jusqu'à citer le français de souche,
11:20 mais vous vous apercevez ce qui se passe dans la France tous les jours, tous les jours que le bon Dieu fait,
11:25 regardez pour un mauvais regard, c'est quoi un mauvais regard ?
11:29 Il faudra qu'un jour on m'explique ce que c'est un mauvais regard.
11:32 - Si vous croisez un type et qu'il faut lui offrir un bouquet de fleurs à chaque fois que vous le croisez...
11:38 - Vous chantez "Imagine" de John Lennon, on est d'accord.
11:41 Mais Benjamin, comment vous réagissez à...
11:44 - Merci Luc, déjà pour votre témoignage,
11:46 moi j'ai envie de dire que votre témoignage illustre le fait que notre constat,
11:49 il est partagé par une majorité de la population,
11:52 et effectivement, vous avez parlé de petites gazeuses, etc.
11:55 Oui, j'ai plein d'amis, notamment filles, qui ne peuvent plus rentrer le soir seules,
11:59 ou alors, effectivement, elles sont obligées de...
12:02 - De prendre des gazeuses, des lacrymogènes, etc.
12:04 - Pour se défendre, elles se retournent la nuit, etc.
12:06 Donc effectivement, on vit dans un pays comme ça aujourd'hui.
12:08 - Et au fond, vous, vous avez là depuis quelques jours,
12:12 bon, il y a eu des gens qui effectivement vous traitent d'ultra-douade, de fachos, etc.,
12:16 bon, la violence, est-ce que vous avez eu beaucoup de gens, très sincèrement,
12:20 qui vous appuient plutôt, qui vous manifestent leur appui ?
12:23 - Honnêtement, oui. On a vraiment eu des retours vraiment très positifs
12:27 de la population, cher bourgeois, que ce soit sur place, déjà pendant l'action,
12:31 avec les gens qui étaient en haut, dans leur immeuble,
12:33 des mamies qui nous félicitaient, qui nous prévenaient de l'arrivée de la police, etc.,
12:36 que plus tard, sur les réseaux, en fait, sur Twitter, on a eu plein de réactions,
12:40 "Je suis cher bourgeois, je vous soutiens, merci pour ce que vous avez fait",
12:43 et c'est des gens, voilà, qui ne sont pas spécialement politisés d'autres,
12:46 c'est des gens normaux, qui soutiennent notre réaction parce qu'ils voient ce qui se passe.
12:49 - Et alors pour vous, l'avenir, c'est quoi, quand je parle de l'avenir, l'avenir immédiat ?
12:53 C'est-à-dire qu'au fond, hélas, on constate que pour le moment, ça continue comme ça,
12:58 alors on a des communiqués du ministère, etc., nous condamnons très fermement,
13:03 et vous vous dites que ça ne suffit plus, que c'est plus possible, ça ?
13:06 - Ouais, en fait, bah ouais, force est de constater que l'État nous abandonne sur ces questions,
13:14 et donc, oui, nous, comme je l'ai dit, on invite la jeunesse à se tenir prêt, en fait,
13:20 et comme l'a dit Luc, on a des moyens de se défendre en cas d'agression, dans le cadre légal.
13:28 - Merci, Benjamin, écoutez, on suivra tout cela, ce sont des histoires extrêmement tristes,
13:34 c'est vrai, il faut le dire, plus que tristes, et que quand même, on ne peut pas accepter
13:38 que la France soit devenue orange mécanique, et j'espère qu'on arrivera, en tout cas, à endiguer cela,
13:44 c'est le moins que l'on puisse dire. - Merci beaucoup.
13:46 - Merci, Benjamin, je rappelle que vous êtes porte-parole du collectif Argos, on va se retrouver.