Une enquête à paraître le 8 septembre intitulée "Le prix du berceau" pointe le système "déshumanisé" de certaines crèches, motivées par la course au rendement et au remplissage, parfois au détriment des enfants.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Déjà, en premier lieu, la qualité du gestionnaire n'a pas d'impact sur le personnel.
00:06 Si on prend un équivalent qui va être l'hôpital, vous avez une pénurie d'infirmières, que ce soit dans le public ou dans le privé.
00:12 Et dans les crèches, c'est la même chose.
00:14 On a des problématiques de recrutement qui touchent tous les gestionnaires, ce n'est pas propre à un type de gestionnaire.
00:20 Ce serait réducteur de considérer d'ailleurs qu'uniquement par un prisme du financement, on définirait la qualité de telle ou telle structure.
00:28 Ce qui va faire la qualité d'une structure, c'est d'abord les hommes et les femmes qui sont dedans.
00:32 Si on a des professionnels qui ont à cœur leur métier, on aura une structure qui va fonctionner.
00:39 Ce n'est pas justement cette recherche de la rentabilité qui fait qu'on cherche des marges un peu partout, sur la nourriture, sur tout ça,
00:48 et qui fait que ce personnel-là est sous pression et donc ne fait pas bien son travail ? Vous ne le voyez pas comme ça ?
00:54 Non, ce n'est pas le sentiment que j'ai. J'ai des crèches que je gère, j'ai recruté pas mal de monde aussi.
01:02 Ce qui est décrit là reste anecdotique.
01:08 Une professionnelle qui a à cœur son métier ne va pas se mettre à sous-nourrir un enfant.
01:16 Si ça a lieu, par contre, ça doit être dénoncé et avec une forme de tolérance zéro, parce que ce n'est absolument pas normal.