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Portions de repas rationnées, soins minutés, pratique du "surbooking", Le Prix du berceau, ce que la privatisation des crèches fait aux enfants, un livre à paraître ce vendredi 8 septembre épingle les pratiques de certaines crèches privées, comparées à des "usines" à bébés.

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Transcription
00:00 -C'est une enquête de plus d'un an qui rassemble les témoignages
00:04 de parents inquiets, de salariés en souffrance
00:07 face aux traitements infligés aux enfants dans certaines crèches,
00:11 comme dans les Bouches-du-Rhône, où des parents s'interrogent
00:15 de récupérer leurs petits affamés à l'heure du goûter.
00:18 -Il y avait souvent un manque de repas.
00:21 Ca pouvait être une cuillère à soupe par enfant et basta.
00:24 -Un exemple qui illustre les dérives d'un système
00:28 de rentabilité selon les auteurs du livre,
00:31 qui pointe du doigt la pratique du surbooking.
00:34 -C'est comme un avion.
00:36 Vous avez des charges fixes pour un trajet,
00:39 donc il faut remplir au maximum.
00:41 -Ce surplus d'enfants n'est pas suivi par l'embauche
00:44 de nouveaux personnels.
00:46 -Régulièrement, sur certaines plages horaires,
00:49 on arrivait à 12 enfants pour une professionnelle.
00:52 -Ces manquements, attribués aux 4 principaux groupes
00:56 de soins, estiment que le profit prime sur le bien-être des enfants.
00:59 -C'est une tendance glissante à laquelle on assiste.
01:03 Peut-être qu'on n'en est pas encore au stade des EHPAD,
01:06 comme ça a été documenté il y a un an,
01:09 notamment autour d'Orpéa,
01:11 mais notre sentiment, c'est qu'on y va petit à petit.
01:15 -Les auteurs du livre regrettent le manque de moyens
01:18 attribués aux services de protection maternelle et infantile,
01:22 chargés de veiller au bon fonctionnement des crèches.

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