Amine Umlil.

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00:00 Bonjour à tous, je vous invite à vous abonner à cette chaîne, à aimer, à partager, à
00:05 commenter ces vidéos, c'est très important, c'est une manière de nous soutenir.
00:09 Merci à vous tous.
00:10 Avant de se tourner vers notre invité Dr Aminium Lil, je reçois Alexis Poulin, fondateur
00:14 du site Le Monde Moderne.
00:15 Bonjour Alexis.
00:16 Bonjour Clémence, bonjour tout le monde.
00:17 Et bienvenue sur la ligne droite, on se tourne tous les deux vers notre invité Dr Aminium Lil.
00:21 Très haut, très haut, il y a une place pour nos idées.
00:28 Vu de haut.
00:29 Bonjour Dr Aminium Lil.
00:31 Bonjour Madame Odekova, merci pour votre invitation.
00:34 Merci à vous d'être avec nous aujourd'hui, c'est très important.
00:37 On va avoir du temps pour discuter justement de ce qui vous est arrivé.
00:40 Vous êtes pharmacien hospitalier à Cholet, vous avez été révoqué après vos positions
00:45 contre les vaccins.
00:46 Vous étiez responsable particulièrement de la pharmacovigilance de l'hôpital de
00:52 Cholet et donc samedi 4 février, samedi dernier, vous avez été notifié de la révocation
00:58 de vos fonctions sur décision du Centre National de Gestion.
01:02 Je le précise tout de suite, ce Centre National de Gestion qui est l'autorité administrative
01:07 des praticiens hospitaliers et qui dépend du ministère, de quel ministère dépend-il ?
01:12 De la Santé.
01:13 De la Santé.
01:14 Et sous la tutelle, c'est un établissement administratif sous la tutelle du ministre
01:18 de la Santé.
01:19 D'accord.
01:20 Alors, je voudrais qu'on reprenne tout depuis le début et on va essayer d'être clair
01:24 pour nos auditeurs, pour comprendre cette révocation.
01:28 Vous, Dr Aminium Lil, dont justement dans ces rapports qui sont déposés par ces autorités
01:34 administratives, on dit justement que votre compétence n'est absolument pas interrogée
01:39 mais on vous reproche finalement d'avoir manqué à votre obligation de réserve et
01:44 de neutralité.
01:45 On va revenir là-dessus.
01:46 Je voudrais d'abord qu'on revienne sur votre parcours et donc chronologiquement ce
01:51 qui vous est arrivé depuis le début, Dr Aminium Lil.
01:53 C'est-à-dire que vous êtes pharmacien responsable de pharmacovigilance à l'hôpital
01:58 de Cholet et arrive la crise Covid-19 et là vous faites finalement votre travail de pharmacien
02:05 et de pharmacovigilance.
02:07 Oui, tout à fait.
02:10 En fait, je suis responsable de la pharmacovigilance.
02:13 D'ailleurs, c'est moi qui ai mis cette activité au centre hospitalier de Cholet en 2002.
02:17 Une activité qui était inexistante avant mon arrivée.
02:21 En 2007, à la demande de la haute autorité de santé, j'ai mis également en place la
02:27 coordination de neuf vigilances sanitaires, c'est-à-dire il n'y a pas que la pharmacovigilance
02:32 mais il y a d'autres vigilances sanitaires et donc elle a été mise en place.
02:37 Et la même année, donc en 2007, l'inspection générale des affaires sociales Ligas a publié
02:43 un rapport qui s'intitule "L'information des médecins généralistes" et qui en réalité
02:50 s'adresse à tous les professionnels de santé.
02:52 Et ce rapport met en évidence un point essentiel qui permet d'expliquer, selon les inspecteurs
02:58 de Ligas, l'origine principale de ce que certains appellent les scandales sanitaires
03:05 à répétition.
03:06 Et bien ces scandales ont pour origine l'information sur les médicaments et le rapport établit
03:18 le fait que tous ces scandales proviennent du fait que cette information destinée aux
03:23 professionnels de santé et aux publics émane de plusieurs sources dont l'indépendance
03:29 n'est pas toujours garantie.
03:30 Donc en fait ce sont les conflits qui viennent d'intérêt qui sont à l'origine de ces
03:35 scandales sanitaires via l'information qui n'est pas loyale, qui n'est pas vérifiée,
03:40 etc.
03:41 Donc là en faisant une parenthèse, il s'agit par exemple de revues dites scientifiques
03:45 comme The Lancet, on l'a vu avec The Lancet, qui publient des études donc normalement
03:52 gâchent de sérieux puisque ce sont des revues très sérieuses et qui finalement subissent
03:57 des pressions des lobbies ou sont tout simplement directement influencées par des lobbies pharmaceutiques
04:03 et par des conflits d'intérêt.
04:05 Et donc on voit de plus en plus de revues scientifiques et de médecins, de Plateau
04:11 prendre la parole alors qu'ils ont eux-mêmes des conflits d'intérêt directs, des liens
04:17 d'intérêt directs avec un laboratoire ou un autre.
04:19 C'est ce qu'on appelle les leaders d'opinion.
04:22 Et en fait le métier du pharmacien, hospitalier notamment, l'épreuve terminale pour devenir
04:31 praticien hospitalier au bout de plusieurs années d'études consiste, la grande épreuve
04:37 écrite, on nous donne un dossier d'un médicament et on doit répondre à la question suivante
04:43 "est-ce que ce médicament apporte quelque chose ou pas pour les patients et est-ce que
04:47 vous le recommandez à l'intérieur de l'établissement où vous exercez ?"
04:50 Et ça, ça rappelle des compétences qu'on a acquises durant toute notre formation,
04:58 de la première année de pharmacie jusqu'à l'obtention de notre diplôme en passant
05:03 par tout le parcours hospitalier universitaire, en tant qu'interne dans les centres hospitaliers
05:09 universitaires, il faut savoir que pour devenir praticien hospitalier, on a été interne
05:14 dans les CHU et moi personnellement j'étais dans le CHU de Toulouse et j'ai fait ma
05:20 pharmacie avant à Angers.
05:22 L'institut hospitalier.
05:23 Voilà, et donc en fait on a créé l'idée, on a créé le SETIAP suite à ce rapport
05:29 de Légas et il a été validé par toutes les instances, par l'ACNAM, par les autorités
05:35 sanitaires, enfin les autorités administratives, l'agence régionale de l'hospitalisation
05:39 qui avait précédé l'ARS et il y avait un blocage parce qu'ils avaient bien compris
05:45 de quoi il s'agissait et en fait il a été créé administrativement en 2010 et ce n'est
05:50 qu'en 2015 que ça a été débloqué.
05:51 Et en 2017, nous avons commencé à proposer des conférences suite à l'affaire de l'Evothirox,
05:59 proposer des conférences dans l'hôpital, dans les locaux de l'hôpital pour le public
06:05 et les salles étaient toujours combles.
06:06 Et tout se passait bien jusqu'à l'arrivée des vaccins contre la Covid-19 où il m'était
06:13 définitivement interdit de parler du médicament avec la même graie de lecture que j'avais
06:19 utilisé pour les autres médicaments.
06:20 C'est-à-dire j'imagine la balance bénéfice-risque par exemple.
06:23 En fait mon métier ne consiste pas à dire aux gens de se vacciner ou de ne pas se vacciner.
06:29 Si vous reprenez le compte santé publique, et je vais même donner l'article, l'article
06:33 1100 penses tirées 2, 1100 penses tirées 4, qui concerne l'information et le consentement
06:38 des personnes, et bien c'est la personne qui prend la décision.
06:43 Et ça, ça vient de la loi Kouchner de 2002, la loi relative aux droits des malades et
06:50 à la qualité du système de santé, qui a proscrit, qui a aboli ce qu'on appelait avant
06:58 le paternalisme médical.
06:59 Voilà, et en fait mon rôle était de présenter les données de façon froide, de façon objective,
07:08 et ces données je les ai puisées où ? Je les ai puisées, mes sources, ce sont les
07:13 documents officiels publiés, publiés par l'Agence Européenne du Médicament, par
07:19 la Haute Autorité de Santé, par l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament, par
07:24 l'ILGAS aussi, en ce qui concerne les critiques sur la pharmacologie Lens, et tout de suite
07:29 je vais vous dire ce qui s'est passé dans cette crise, et il faut bien comprendre ça,
07:34 parce que les autorités sanitaires en fait, ils ont fait le bon constat sur les données,
07:40 ils ont relevé le bon constat, c'est-à-dire qu'ils ont observé que les données étaient
07:44 insuffisantes voire absentes dans certaines populations.
07:46 Et ce qui est inédit, c'est que dans leurs conclusions, ils prennent les conclusions
07:52 inverses par rapport à la méthode habituelle, c'est-à-dire habituellement depuis que j'ai
07:57 mis les pieds à la faculté de pharmacie, et bien lorsque il n'y a pas assez de données
08:02 ou il n'y a pas de données, on ne peut pas proposer un traitement à un patient, du moins
08:08 on l'informe, on l'informe que nous n'avons pas assez de données ou que les données sont
08:13 absentes.
08:14 Or qu'est-ce qui s'est passé ? Eh bien on a commencé par les plus de 75 ans, or dans
08:20 les documents de la haute autorité de santé, il était clairement indiqué qu'on n'avait
08:23 pas assez de données.
08:24 Ensuite, la suite c'était les immunodéprimés.
08:28 Vous avez l'autorisation de mise sur le marché conditionnelle d'urgence provisoire qui
08:34 indiquait dans une rubrique "mise en garde spéciale" que nous n'avons pas donné du
08:40 tout chez les immunodéprimés et les personnes sous immunosuppresseurs, c'est-à-dire les
08:45 personnes par exemple qui ont reçu des grèves d'organes, et parallèlement à ça, l'AMM
08:51 nous disait "on n'a pas de données" et en même temps on recevait des notes de DGS
08:58 urgent, la direction générale de la santé, qui nous demandait d'aller jusqu'à trois
09:01 doses.
09:02 Ensuite, vous avez l'autorisation de mise sur le marché qui vous dit "on n'a pas de
09:07 données chez la femme enceinte, on les vaccine".
09:10 On ne sait pas si le vaccin passe dans le lait maternel, on vaccine les femmes qui allaitent.
09:15 Ensuite, fin 2021, l'agence européenne du médicament, dans l'autorisation de mise
09:24 sur le marché qu'elle a délivrée pour les enfants de 5 à 11 ans, elle a expressément
09:29 indiqué qu'ils n'avaient pas de résultats chez cette population, qu'ils avaient différé
09:34 l'obligation de présenter les résultats, mais en même temps les autoriser.
09:37 Et si vous avez suivi le 24 mai 2022, le débat contradictoire en direct du Sénat, si vous
09:47 vous souvenez de ce qu'avait révélé la sénatrice du Barin, Mme Laurence Muller-Brun,
09:54 elle a révélé, en partant du journal Le Monde, en reprenant les données publiées
10:00 par le journal Le Monde, que plus de 4000 enfants âgés de moins de 5 ans ont été
10:05 vaccinés sans autorisation de mise sur le marché, avec des doses adultes.
10:10 Elle pose cette question en effet, comment est-ce possible ? Elle n'a pas eu de réponse
10:15 d'ailleurs.
10:16 On n'a jamais eu de réponse.
10:18 Et il y a eu l'OPEX, l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et
10:24 technologiques, il a publié un rapport le 9 juin 2022 sur le site de l'OPEX Sénat
10:31 et l'OPEX Assemblée nationale.
10:33 Et dans ce rapport, ils sont venus confirmer toutes les alertes qui ont été publiées
10:37 par le CETIAP, le Centre territorial d'information indépendante et d'AV pharmaceutique de l'hôpital
10:42 de Cholet, et des points essentiels, je vais vous les résumer en quelques lignes.
10:45 Oui, attendez, juste pour que ce soit bien clair pour nos auditeurs, ça fait beaucoup
10:47 de noms.
10:48 Donc finalement, votre organisme de pharmacovigilance a envoyé une alerte, vous avez même rendu
10:54 un rapport pour cette audition sénatoriale, audition, je le rappelle, qui a eu lieu à
10:59 la demande et sous la pression de la population qui avait signé une pétition.
11:03 Vous vous rendez vous-même, et vous avez cité la sénatrice Muller-Brun, et tout ça
11:08 a été sous la gestion de Cédric Villani.
11:10 Vous vous rendez vous-même à cette audition parlementaire, enquête parlementaire de l'Office
11:15 parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, ce que vous appelez l'OPEST.
11:19 Et donc, voilà, vous arrivez au bilan.
11:22 Donc, constamment le vaccin Pfizer, il ressort des documents officiels, notamment de la Haute
11:28 Autorité de Santé.
11:29 Alors là, il y a eu une erreur, on vous entendait justement, docteur Aminem-Lil, à l'audition.
11:34 Je vous redonne la parole pour le bilan et ensuite, Alexis Poulin, évidemment, pour
11:39 réagir.
11:40 Alors, dans le document publié sur le site de l'OPEST Sénat et l'OPEST Assemblée
11:45 Nationale, vous avez un rapport qui a été établi par l'OPEST.
11:48 Et donc, premier point qu'ils ont confirmé, c'est que l'essai clinique du premier vaccin
11:54 autorisé, mais le raisonnement peut être transposé aux autres vaccins, donc concernant
11:58 le vaccin BioNTech Pfizer, l'essai clinique n'a pas apporté la preuve d'une efficacité
12:05 ni sur la transmission virale, ni sur les formes graves.
12:08 Qu'il s'agissait bien d'un essai clinique et dans l'autorisation de mise sur le marché,
12:17 le laboratoire attend deux rapports, un pour décembre 2023 et un pour juillet 2024.
12:22 Ensuite, l'OPEX constate que la communication institutionnelle des autorités, c'est comme
12:33 ça que c'est marqué, la communication institutionnelle des autorités sanitaires et politiques a
12:37 manqué à son devoir de transparence, de vérité et de probité.
12:40 Et notamment suite à un tweet de monsieur le ministre de la Santé Olivier Véran, qui
12:46 avait tweeté le 9 juillet 2021, que "vaccination Covid, si vous avez des courbatures après
12:52 le vaccin, pas d'inquiétude, c'est que vous avez trop pédalé", avec une affiche
12:57 de jeune en train de pédaler avec un pédalo à la surface de l'eau.
13:00 Ce tweet a été épinglé dans le rapport, c'est écrit dans le rapport de l'OPEX,
13:05 comme étant un manquement au devoir de probité.
13:08 Ensuite, l'autre constat, c'est que l'OPEX relève que les personnes qui se sont faites
13:15 vacciner, elles ont été abandonnées lorsqu'elles ont eu des effets indésirables et qu'elles
13:21 sont trop marginalisées aujourd'hui, elles sont dans un état de dérence médicale.
13:25 Et le dernier point qui est fondamental, et d'ailleurs pour lequel j'ai été révoqué,
13:32 c'est qu'en fait l'OPEX relève, et j'y constate, et c'est la réalité de ce qui
13:37 s'est passé, c'est exactement ça, il constate dans la page 66 que le gouvernement,
13:42 je cite, "le gouvernement a été confronté à un double objectif, à deux objectifs qu'il
13:47 était mal aisé d'articuler, d'un côté vacciné et de l'autre côté informer correctement
13:53 la population".
13:54 Et donc c'est ce qu'on appelle, et donc il a utilisé de ce que j'avais démontré
14:00 sur pièce, il a utilisé ce qu'on appelle en droit le dol, le dol par mensonge, par
14:05 manœuvre frauduleuse ou par réticence, c'est-à-dire on sait qu'on n'a pas de
14:09 données, mais on évite de le dire par peur que les gens ne se vaccinent pas, et puis
14:13 par la contrainte qu'elle soit directe par la loi du 5 août 2021 pour les soignants
14:18 et les pompiers et les autres professionnels, ou de façon indirecte via les passes sanitaires
14:23 et via les passes vaccinales.
14:24 D'accord.
14:25 Dr Ramin Youmile, on va s'arrêter là, c'est je pense suffisamment clair pour rétablir
14:31 tout ce qui s'est passé, toute la situation, et je donne la parole à Alexis Poulain.
14:34 Bonjour, docteur Youmile, et bien sûr tout le monde.
14:38 Ce qui se passe est quand même assez phénoménal parce qu'il y a eu mensonge, il y a eu manipulation,
14:45 il y a eu dissimulation, ça continue sur les effets secondaires, les chiffres Euromomo
14:50 et la suite, et on a l'impression que ce sont les menteurs qui sont récompensés dans
14:55 cette affaire.
14:56 Olivier Véran est porte-parole du gouvernement, il est toujours là, tous ceux qui étaient
15:00 dans ce dispositif de contrainte vaccinale sont toujours là, il y a une omerta quasiment
15:05 sur les effets secondaires qui continuent d'être là.
15:08 C'est difficile de faire valoir, comme vous le disiez, l'errance médicale des victimes
15:13 de cette vaccination.
15:14 Il y a les preuves que la vaccination n'empêche pas la transmission, c'était écrit d'ailleurs
15:17 dans les documents Pfizer.
15:19 Moi, ce qui m'a choqué dans la façon dont tout ça a été mené, c'était la rapidité
15:23 avec laquelle ce produit devait aussi être injecté aux enfants.
15:27 Enfants qui avaient un système immunitaire, enfin on le savait, sur le Covid, à part
15:31 certains cas rares, n'avaient pas de danger immédiat avec ce virus.
15:37 Est-ce qu'il n'y a pas là quelque chose de...
15:40 Il y a une hystérie collective.
15:42 Au-delà de ça, maintenant, on voit que c'est une inquisition qui est en train de se poser
15:47 sur ceux qui ont une parole libre et censée et scientifique.
15:51 Quels sont vos recours aujourd'hui pour lutter contre ce qui s'apparente, pour moi, à une
15:58 inquisition d'ordre scientifique, médical, ce que vous voulez.
16:02 Mais on est là quasiment dans le domaine du religieux, c'est-à-dire qu'on ne peut
16:04 rien dire sur ce vaccin, soit sur les réseaux sociaux où on est systématiquement censuré,
16:09 sur les médias où là, il y a un nouveau tabou qui s'est fait, le vaccin.
16:13 On n'en parle plus, voilà, ni du Covid, d'ailleurs très peu.
16:15 On parle vaguement de vagues, de vaguelettes quand il y a des nouvelles vagues.
16:18 Quels sont vos recours ?
16:20 Et puis, comment on peut, en aidant, essayer de rompre le mur du silence médiatique parce
16:27 qu'il y a une faillite médiatique aussi sur cette affaire de la vaccination ?
16:31 Sur les effets indésirables, je vous rappelle que l'ANSM elle-même avait fixé une méthode
16:44 pour définir comment on impute l'effet indésirable au vaccin ou pas.
16:49 Oui, les 14 jours.
16:50 Voilà.
16:51 Non, non, non, ils avaient dit que si, face à un décès par exemple, ou un effet indésirable
16:56 autre, notamment grave, si on ne trouve aucune autre cause certaine qui permet d'expliquer
17:03 ce décès, la conclusion qui doit être rendue de façon automatique, c'est qu'on ne peut
17:08 pas exclure le rôle du vaccin.
17:09 Ok.
17:10 Sauf que cette méthode n'a pas été appliquée.
17:13 Nous avons plusieurs cas de décès étiquetés de causes inconnues dans le rapport de l'ANSM,
17:17 et la conclusion qui a été rendue c'est qu'on ne peut pas retenir le rôle du vaccin.
17:22 D'accord.
17:23 Ça a conduit d'ailleurs à la démission de M. Didier Lambert.
17:28 Ses témoignages écrivent Didier Lambert qui était membre de la commission permanente
17:33 de l'ANSM parce que justement il n'a pas cautionné cette façon de faire.
17:37 Alors les recours, moi maintenant nous avons tous les éléments, nous avons toutes les
17:43 preuves que ceux qui ont fait ça, et notamment M. Olivier Véran qui est quand même le ministre
17:52 de la Santé et qui est en plus médecin, donc il ne peut pas se réfugier derrière
17:57 un manque de connaissances.
17:58 M. Véran, il avait une attitude qui est la suivante, il avait un double discours.
18:04 Au conseil d'État, M. Véran, le 28 mars 2021, il a transmis un mémoire au conseil
18:12 d'État dans lequel il explique au conseil d'État, via quatre arguments, que le vaccin
18:18 ne sert à rien et que par conséquent on devait traiter les personnes vaccinées de
18:25 la même manière que les personnes non vaccinées, c'est-à-dire il faut les laisser confiner,
18:29 etc.
18:30 Et en parallèle, en même temps, sur les plateaux télé, nous avions un autre M. Véran,
18:38 je ne sais pas si c'était le vrai M. Véran ou un hologramme de M. Véran, qui venait
18:43 dire ce que vous avez entendu, tous vaccinés, tous protégés.
18:47 Vous aviez des affiches diffusées par exemple par les agences régionales de santé pour
18:55 envoyer par exemple deux jeunes, un jeune garçon et une jeune fille qui s'embrassaient
19:00 langoureusement avec le message "les vaccins ont également des effets désirables".
19:07 Et donc nous avons assisté à une violation en direct de tous les textes.
19:13 Moi je suis pharmacien mais je suis également juriste en droit de la santé et donc la dimension
19:20 du consentement est très importante.
19:22 Et là on a assisté via ces campagnes publicitaires par des médecins vendeurs, et pas que des
19:30 médecins d'ailleurs, par un putsch administratif qui est venu mettre la main sur les médecins,
19:37 sur les pratiques médicales, la prescription médicale et sur la dispensation pharmaceutique.
19:41 Et c'est en fait l'administration qui s'est transformée en médecin et en pharmacien et
19:48 ça a conduit à une violation en termes de communication de tous les textes sacrés depuis
19:55 le code d'honoraire, depuis le procès qui avait conduit à la condamnation des médecins
20:00 nazis et des fonctionnaires nazis.
20:01 Et donc ce sont des textes qui vont de la convention de biais d'eau que la France avait
20:06 ratifiée, avait signée, en passant par la Charte des droits fondamentaux de l'Union
20:11 européenne, par le règlement de 2014 sur les essais cliniques et par notre droit national
20:16 que ce soit dans le code pénal ou dans le code civil.
20:18 Et les recours, le recours il est très simple maintenant puisque nous avons les preuves.
20:23 Moi j'ai fait un signalement au parquet, donc au ministère public, depuis le mois
20:31 de mai 2021, lorsque j'avais été attaqué par l'agence France Presse.
20:35 Et j'ai un courrier de l'agence France Presse, d'une journaliste de l'agence France
20:40 Presse, qui vient enjoindre au directeur de l'hôpital de Cholet, qui auparavant me soutenait,
20:47 elle vient lui enjoindre de s'expliquer comment se fait-il que votre pharmacien s'exprime
20:51 de cette manière. Et c'est à partir de ce moment-là que la direction de l'hôpital
20:55 a changé son attitude, parce que je pense qu'elle a eu peur.
20:59 Et le recours il est simple, moi j'ai demandé la démission de M. Véran, juste après le
21:07 tweet du 9 juillet 2021, c'était repris par le journal France Soir, et immédiatement
21:13 et donc dans la révocation, il m'est reproché d'avoir demandé la démission de M. Véran.
21:18 Donc c'est une démission que je renouvelle, je l'ai renouvelée hier avec M. Bercoff.
21:22 Une demande de démission, oui.
21:24 Je demande au ministère public, je demande aux autorités à qui la loi a confié une
21:32 mission de protection du public, d'engager des poursuites contre toutes les personnes
21:41 qui n'ont pas respecté la loi en matière d'information sur le médicament, et que
21:44 par conséquent il y a une règle qu'on me reproche aussi, parce qu'en fait c'est
21:49 mon audition au Sénat qui a conduit à ma révocation.
21:52 Et donc en fait, ça c'est pas normal.
21:55 Ça c'est pas normal.
21:56 Ben oui, mais il n'y a rien de normal.
21:58 Pas une audition où vous devriez être protégé par le fait d'avoir été auditionné par
22:01 le Sénat, qui est une chambre qui faisait son travail, et que ce ne soit pas dans un
22:05 dossier pour votre révocation.
22:07 On est là dans une inquisition, il faut employer les mots, c'est proprement scandaleux.
22:11 Moi je suis outré, c'est pas normal ce qui vous arrive.
22:14 C'est la preuve qu'il y a un vrai grave problème au sein des institutions.
22:17 Mais ça fait un moment qu'on dénonce ça.
22:20 Oui, bien sûr.
22:21 Mais là c'est bien ce qui arrive, parce que tout le monde va voir ce qui se passe.
22:25 Et ça, ça se passe dans les hôpitaux, c'est quand même inédit ce qui se passe.
22:30 Et si vous voulez…
22:31 C'est un scandale.
22:32 Ce que j'ai dit au sein de l'OPEX, tout a été confirmé.
22:36 Mon rapport remis à l'OPEX, il est à la demande de plusieurs élus de citoyens d'avocats.
22:42 Je l'ai rendu disponible dans le livre qui s'appelle "L'impossible consentement"
22:48 et qui a été repris dans le rapport de l'OPEX.
22:51 L'OPEX ne m'a fait aucun reproche, il n'a relevé aucune erreur de raisonnement.
22:56 Et moins de deux mois après mon audition à l'OPEX, la procédure disciplinaire a
23:04 été engagée et on me reproche justement deux phrases.
23:09 La première, quand j'ai rappelé la règle de droit en droit de la santé qui dit qu'une
23:15 information claire, loyale et appropriée permet de garantir le consentement libre éclairé
23:20 et par conséquent de sauvegarder la dignité de la personne humaine.
23:23 Et le deuxième paragraphe, lorsque j'ai dit que le problème ce n'est pas le vaccin,
23:29 mais que le problème c'était d'avoir forcé les gens à intégrer un essai clinique
23:32 de force.
23:33 Oui, docteur Hummel, on l'a cet extrait de votre audition publique sur les effets secondaires
23:38 des vaccins au Sénat.
23:40 Donc le 24 mai, je vous propose d'écouter.
23:42 Donc concernant le vaccin Pfizer, il ressort des documents officiels, notamment de la Haute
23:47 Autorité de Santé, que la construction de l'essai clinique lui-même ne permettait
23:51 pas d'apporter la preuve d'une efficacité sur les formes graves ou sur la transmission
23:55 virale.
23:56 Il s'agit bien d'un pari biologique, que la population aussi n'a pas été informée
24:00 de façon claire sur le fait qu'il s'agit bien d'un essai clinique.
24:04 Voilà, et donc ça, c'est l'objet avec la deuxième phrase qui a été citée dans
24:10 votre demande de révocation, enfin dans votre révocation.
24:13 Docteur Aminoumil, je vous donne la parole à Alexis Poulain qui doit nous quitter après.
24:17 Alexis Poulain.
24:18 Oui, moi, ce qui me choque le plus dans tout ce moment, c'est que la parole est interdite,
24:24 que ce soit en public, que ce soit dans les médias où le sujet n'est jamais abordé
24:28 ou sous un angle de...
24:31 Comme le faisait Monsieur Véran, c'est-à-dire d'un côté dire que le vaccin n'empêche
24:34 pas la transmission et de l'autre dire "Allez-y avec des campagnes de pub".
24:38 Et puis derrière, des autorités de santé, des autorités publiques qui sont en faillite.
24:42 C'est-à-dire qu'on a eu un conseil constitutionnel qui a validé un pass vaccinal totalement
24:46 anti-constitutionnel.
24:47 On a eu lors des médecins qui fait la guerre avec certains de ces médecins qui n'étaient
24:52 pas d'accord avec la Doxa.
24:53 On a maintenant...
24:54 C'est-à-dire que quand vous êtes auditionné par le Sénat, vous êtes en danger.
24:59 C'est-à-dire que ce qui est montré là dans ce moment d'inquisitorial, c'est qu'on fait
25:04 comprendre aux gens, aux gens à l'esprit libre, à ceux qui respectent la science,
25:08 que leur parole est dangereuse et qu'elle peut les engager à une censure et à la révocation
25:14 de leur titre et de leur devoir.
25:17 C'est proprement scandaleux.
25:18 Et je ne comprends pas qu'il n'y ait pas une levée de bouclier massive de la part des
25:24 organes justement qui défendent les médecins, les pharmaciens, les syndicats aussi, qu'on
25:30 n'a pas entendu sur la révocation des soignants non vaccinés, sur cette inquisition.
25:36 La France est un pays qui est en train de dériver vers quelque chose qui n'a rien de
25:41 l'ordre de la démocratie libérale, sur un point scientifique quand même, où le débat
25:47 est nécessaire.
25:48 D'autant plus qu'on a maintenant le recul et qu'on a les différents documents, la preuve
25:52 des vagues successives, le fait que ces promesses de Big Pharma n'ont pas été tenues de toute
25:58 façon.
25:59 Et là, on a affaire à, j'ai l'impression, à une pyramide de corruption où finalement
26:04 tout le monde se tait parce que tout le monde se tient par la barbichette et qu'on sait
26:08 qu'il y a eu des faillances et il ne faut pas le dire.
26:10 Et c'est proprement scandaleux.
26:12 Et ceux qui payent sont ceux qui disent et qui ont tenu un discours raisonnable, basé
26:17 sur des faits scientifiques, en faisant leur travail correctement.
26:20 Et c'est eux qui prennent.
26:21 Ce n'est pas normal, en fait.
26:22 - Alors, Alexis Poulard, je vais vous poser une question très grave.
26:24 Docteur Amine Humlil, il est 9h00 pile, on va faire un tour vers les informations et
26:30 puis évidemment, vous pouvez répondre derrière.
26:32 - Ligne droite.
26:33 - Très haut, très haut.
26:34 Il y a une place pour nos idées.
26:35 - Vu de haut.
26:36 - Et nous sommes toujours avec le docteur Amine Humlil, docteur pharmacien, responsable
26:48 de la pharmacovigilance à l'hôpital de Cholet, qui a été, je le rappelle, pour ceux qui
26:52 nous rejoignent maintenant, notifié de la révocation de ses fonctions sur décision
26:56 du Centre national de gestion.
26:58 C'est donc l'autorité administrative des praticiens hospitaliers.
27:01 Une décision qui fait suite à sa comparaison, pardon, je vais y arriver, le 12 janvier,
27:07 devant le conseil de discipline de ce Centre national de gestion, pour répondre aux critiques,
27:13 notamment au fait que vous ayez manqué, docteur Humlil, à votre obligation de réserve et
27:18 de neutralité.
27:19 On va revenir d'ailleurs sur cette obligation de réserve et de neutralité, puisque vous
27:21 l'avez déjà expliqué, cette obligation n'existe pas pour un pharmacien, vous n'êtes
27:26 pas un fonctionnaire.
27:27 Mais on va revenir d'abord, on va continuer sur la question posée par Alexis Poulin,
27:31 qui nous a quitté.
27:32 Deux choses, en fait, finalement, dans sa question.
27:35 La responsabilité des autorités administratives et politiques, qui, pour le moment, on n'arrive
27:45 pas à les mettre en cause, et dit-il, on a l'impression, je le cite, d'une vaste
27:50 pyramide de la corruption, où tout le monde se protège, puisque tout le monde se tient
27:54 par la babichette.
27:55 Premier volet.
27:56 Deuxième volet, finalement, l'inquisition.
28:00 Et je pourrais vous citer toutes les personnes qui ont été inquiétées depuis le début,
28:07 notamment les médecins contre les lanceurs d'alerte, puisque j'ai dressé la liste.
28:11 Donc ça, ce sera le deuxième volet, mais peut-être rester sur le premier volet pour
28:14 le moment.
28:15 Ces personnes qui se protègent finalement les unes les autres, du côté administratif
28:19 comme du côté politique, pour éviter finalement que ce château de cartes ne s'effondre.
28:26 Justement, ça nous ramène à parler de la composition du Conseil de discipline, devant
28:35 lequel je me suis présenté le 12 janvier.
28:39 Il était présidé par un magistrat du Conseil d'État, qui était de mon côté, qui a validé
28:47 quasiment toutes les irrégularités, notamment de droit, que j'ai soulevées, et qui leur
28:54 a dit "on ne peut pas juger M.
28:57 Humlil, on sera obligé de lui donner un nouveau Conseil de discipline, une nouvelle réunion
29:02 publique cette fois-ci".
29:03 Parce que là, c'était à huis clos.
29:05 Et il était composé de syndicats des pharmaciens, qui avaient approuvé l'obligation vaccinale,
29:15 il était composé de la directrice de l'agence régionale de santé Occitanie, les ARS ont
29:22 toutes relayé les messages officiels, il était aussi composé de la représentante de la Fédération
29:28 hospitalière de France, la FHF, qui ont été pour l'obligation vaccinale aussi.
29:33 Et donc dans l'assemblée, il y avait, et je leur ai dit à l'avance, je leur ai dit
29:38 de toute façon, je sais ce que vous voulez faire, il n'y avait que le magistrat du Conseil
29:42 d'État, il me posait des questions, ça a duré quasiment près de trois heures, il
29:48 me posait des questions, je répondais, il leur posait des questions "avez-vous des remarques
29:52 sur ce que vient de dire M.
29:54 Humlil ?" seulement de baisser la tête.
29:55 Et donc moi je suis parti avec l'idée que je vais avoir, parce qu'en fait ils ont refusé
30:03 de me donner mon dossier jusqu'à ce que je saisisse le tribunal administratif mi-décembre,
30:09 et ce n'est que quand le tribunal administratif leur a envoyé l'avis d'audience pour un
30:12 référé en urgence, que le lendemain ils m'ont envoyé mon dossier, c'est-à-dire
30:16 quelques jours avant le Conseil.
30:18 Le magistrat leur a dit "c'est pas possible, on va laisser le temps à M.
30:22 Humlil de préparer sa réponse".
30:24 Et si vous voulez, il s'est passé devant Anouna, M.
30:29 Véran a été invité, il y a un truc qui s'est passé je pense, et ça s'est accéléré
30:34 brutalement parce que M.
30:36 Véran a été interrogé face à un soignant qui lui a jeté un gant en lui disant "vous
30:43 relevez le défi du débat que M.
30:45 Humlil vous demande depuis plusieurs mois".
30:47 On l'a cet extrait de ce soignant non vacciné, M.
30:50 Humlil, c'est un soignant non vacciné qui se trouvait face à Olivier Véran, comme
30:54 vous l'avez expliqué dans l'émission de Cyril Anouna, l'émission "face à Baba"
30:57 sur C8, le 31 janvier dernier.
30:59 Ecoutez.
31:00 Est-ce que vous acceptez, là face caméra devant 2, 3, 4, 6 millions de personnes, peu
31:05 importe, 22 millions carrément, si si, allez, un jour, ici même là, de venir répondre,
31:11 parce que là c'est facile, nous on est les salariés subalterne, mais un jour, de
31:14 venir rencontrer en face à face le docteur Ami Humlil, lui il a des choses à vous dire,
31:20 il a des choses à vous expliquer ce médecin, notamment qu'est-ce qui s'est passé en
31:23 mars 2021 ? Il y a un homme qui a écrit au président.
31:26 Vous avez peur qu'on en parle ? Vous avez peur ? Vous me coupez la parole, vous êtes
31:31 gêné, c'est logique.
31:32 En mars 2021, quelqu'un a écrit au conseil d'état "attention, ce vaccin sera limité
31:39 dans l'efficacité, il y aura des problématiques de variants et la transmission sera énorme".
31:44 Voilà, c'est vous qui avez écrit ça et juste après c'était "vaccinés tous protégés".
31:49 Voilà, il invite donc Olivier Véran à rencontrer des médecins qui ont des choses à dire,
31:54 et il dit le docteur Humlil et Olivier Véran qui répond "des médecins qui ont des choses
31:59 à dire, j'en connais, je crois pas qu'on se fasse porter sur la chloroquine".
32:02 Là je pense que c'est une pique directe pour le professeur Raoult, qui lui aussi a
32:07 été inquiété par l'ordre des médecins, rappelons-le, et pas seulement d'ailleurs,
32:11 par des questions administratives également.
32:12 Et il rappelait donc le tweet, enfin il rappelait finalement ce que vous aviez mis dans votre
32:19 rapport dans l'enquête parlementaire, et notamment ce tweet d'Olivier Véran, et
32:26 c'est d'où le propos devant le Conseil d'État et puis devant le public.
32:31 Voilà tout ce qu'il rappelait, et vous dites finalement, donc ça c'était le 31 janvier,
32:35 vous dites que c'est justement juste après ça que finalement vous avez l'impression
32:39 qu'on cherche à se débarrasser de vous.
32:41 Non c'est pas ça, c'est qu'en fait le courrier est parti le lendemain, le recommandé
32:44 est parti le lendemain de façon précipitée, parce qu'il est signé par une directrice
32:51 par intérim, alors que cette même directrice, elle avait déclaré au courrier de l'Ouest
32:58 qu'elle n'était tenue par aucun délai pour rendre une décision.
33:02 Et donc ça collait bien avec ce que m'avait dit le magistrat, il m'avait dit "on sera
33:07 obligé de vous donner une nouvelle audience".
33:08 Et donc il y a quelque chose, je ne dis pas que c'est...
33:11 Je ne peux pas l'affirmer, en tout cas c'est une coïncidence qui interroge, et d'autant
33:17 plus quand on voit la motivation, comment elle est bâclée, et qui repose sur le devoir
33:24 de réserve auquel je suis pas soumis.
33:25 Et sur la deuxième partie, sur l'inquisition, je me permettrais de contredire M.
33:32 Alexis Poulin, parce qu'en France, nous sommes en 2023, et en France on explique à tous
33:40 les croyants, qu'ils soient catholiques, juifs, musulmans, et tous les autres, qu'il est permis
33:47 de critiquer la religion au nom de la liberté d'expression.
33:50 Ici, nous sommes dans un cadre qui dépasse, qui est au-dessus de la religion, c'est une
33:58 forme de secte, que je n'arrive pas à définir, c'est quelque chose de nouveau, qui est encore
34:06 beaucoup plus puissant qu'une religion.
34:07 Et d'ailleurs, au CNG, je leur ai écrit que je serais une sorte de mécréant de leur
34:17 politique pro-vaccinale extrémiste, et que je suis un peu traqué, comme tous les autres,
34:26 parce que nous avons fait notre métier en présentant au public une information claire,
34:30 et appropriée, pérenne, et on n'a pas répété le message comme des perroquets,
34:41 nous ne sommes pas soumis aux maîtres, et donc en fait, pour pouvoir être protégés,
34:49 il aurait fallu qu'on répète tous que le vaccin est grand, que le vaccin est parfait,
34:54 que le vaccin est le plus beau produit qui existe.
34:56 Et à ce titre, je vous renvoie à la tribune qui avait été publiée par un professeur
35:04 de droit, Muriel Fabre-Magnon, le 21 décembre 2021, dans Le Figaro, qui s'appelle "L'état
35:15 de droit est-il malade du Covid ?"
35:17 Et dans cette tribune, cette professeure invite à aller lire, je cite, le magistral livre
35:28 d'Olivier Joinjan, qui est un professeur de droit à Panthéon-Assas, et qui s'intitule
35:36 "L'ordre juridique nazi".
35:38 Et dans ce livre, il commence par démontrer comment on part d'une lotion pharmaceutique
35:50 pour les cheveux, et comment on arrive à des doctrines nazies.
35:54 Et c'est vraiment un livre qui est un peu difficile à lire, mais c'est juste pour
36:00 démontrer que c'est en fait cette façon de l'empêcher.
36:06 Cet ordre hygiéniste, comment il a pris le dossier ?
36:10 Non, non, c'est conduire, c'est paralyser la pensée de la population, c'est mettre
36:15 la population dans une situation où les individus ne peuvent plus penser.
36:21 Et ça commence par, notamment, ce perversissement du sens des mots, et par le travestissement
36:33 du raisonnement.
36:34 Et c'est ce que je vous disais au début, c'est-à-dire qu'il constate que les données
36:40 sont manquantes ou sont insuffisantes, et la conclusion, vaccinez-vous.
36:46 Vous êtes obligé, vous devez obéir, vous devez vous vacciner, et vous n'avez rien
36:52 à dire.
36:53 Et si vous refusez, vous êtes littéralement exclu de l'humanité au sens juridique du
37:01 terme.
37:02 Et quand je dis ça, c'est parce qu'il est établi au sens juridique du terme, en
37:06 droit de la santé, que lorsque l'on prive une personne humaine de son consentement libre
37:11 à éclairer, c'est une manière de l'exclure de l'humanité, parce qu'une chose a un
37:19 prix, mais l'être humain n'a pas de prix, il a une dignité.
37:23 - Docteur Humlil, tout ce que vous dites est fondamental et gravissime, et évidemment
37:31 la situation de ce qui se déroule sous nos yeux aujourd'hui.
37:35 Je voudrais rappeler, puisqu'on parle d'inquisition et d'état de droit, les dernières actualités.
37:41 En décembre 2021, c'était la Chambre disciplinaire de l'Ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine
37:45 qui a infligé un blâme au professeur Raoult pour avoir communiqué des informations concernant
37:52 la Covid-19.
37:53 Le 13 septembre 2022, c'était le professeur Perron qui était critiqué sur la gestion
37:57 de la crise Covid, qui a été convoqué par l'Ordre des médecins.
38:01 Une plainte a été déposée par le Conseil national de l'Ordre des médecins.
38:04 Bon, finalement, en Chambre disciplinaire, il est gracieux, je ne sais pas comment on
38:11 dit, avec sa qualité, et même on dit qu'il avait le devoir de prendre la parole sur ces
38:16 sujets.
38:17 Après, c'est l'avocat Maître Divizio qui lui est convoqué par l'Ordre non des médecins
38:21 mais des avocats, est condamné à une sursuspension d'activité.
38:26 Le sénateur de la Côte d'Or en novembre, Alain Huppert, médecin radiologue qui critique
38:33 la politique du tout vaccinal, pas forcément le vaccin mais le tout vaccinal, est condamné
38:38 à une interdiction d'exercice pendant neuf mois par l'Ordre des médecins, alors que
38:42 lui-même est sénateur, donc il a un devoir de prendre la parole également.
38:45 L'ex-député LREM Martin Vonner, le même jour d'ailleurs, le 4 novembre, eh bien
38:51 elle aussi est condamnée, éradiée de l'Ordre des médecins.
38:54 Et puis donc vous maintenant, docteur Aminou Mulle, le 4 février, révoqué par le Centre
38:59 national de gestion, on l'a dit.
39:01 Ce qui est intéressant, c'est que la seule fois finalement où il y a eu un appel avec
39:07 le professeur Perronne, et donc c'est la Chambre disciplinaire qui s'est occupée,
39:11 donc il y avait un magistrat, comme vous l'avez précisé tout à l'heure, eh bien il a été
39:15 finalement grassi, on a enlevé, rejeté la plainte qui avait été posée par l'Ordre
39:21 des médecins.
39:22 Justement, justement, justement, moi je suis le seul praticien qui n'est pas poursuivi
39:31 par l'Ordre des pharmaciens.
39:32 Et pourtant, ils ont tenté, ils ont commencé par me dénoncer auprès de l'Ordre des
39:38 pharmaciens.
39:39 J'imagine.
39:40 Et voilà, et l'Ordre n'a pas bougé.
39:41 L'Ordre, à ce jour, il ne m'a fait aucun grief, aucun reproche, et pour cause, ils
39:46 savent très bien, de par des expériences antérieures, comment je travaille, ils connaissent
39:51 mes compétences, ils savent que je suis de bonne foi et que quand je fais mon travail,
39:55 je le fais sérieusement.
39:56 Et si vous voulez, là c'est intéressant la décision de révocation, parce que justement,
40:03 je vous rappelle que je suis celui qui a subi la plus grande sanction, la révocation,
40:08 c'est-à-dire la plus lourde sanction qui existe, par un organe administratif, qui
40:13 m'applique le statut de fonctionnaire.
40:15 C'est-à-dire qu'il me dit, il me sort une jurisprudence de 1935 qui concerne les fonctionnaires,
40:25 un employé de bureau, je pense, je n'ai pas vérifié, mais je pense que c'était
40:30 dans la fonction publique territoriale et non pas hospitalière, et qui m'impose le
40:36 devoir de réserve auquel je ne suis pas soumis.
40:38 Au contraire, moi j'ai plusieurs articles du Code santé publique qui relèvent du Code
40:43 de déontologie des pharmaciens, qui est similaire à celui des médecins d'ailleurs, sur ce
40:47 point, c'est que le pharmacien ne doit obéir à aucun ordre face à l'évaluation d'un
40:54 médicament, lorsqu'il est en train d'informer le public, et l'ordre, dans les écritures
41:01 de l'ordre des pharmaciens, plusieurs fois, nous avons reçu l'injonction de se positionner
41:06 avec responsabilité de s'opposer à des choix publics ou privés, si ces choix vont
41:13 à l'encontre des personnes et des patients.
41:15 Et c'est ce que vous avez fait, docteur Aminoub Lille, et c'est pourtant aujourd'hui
41:19 ce qui vous a reproché, ce qui fait que vous avez été révoqué de vos fonctions.
41:23 Évidemment, vous le précisez, d'ailleurs vous l'avez déjà précisé, vous allez
41:27 faire appel de cette décision, qui de toute façon ne tient pas juridiquement, donc on
41:33 va voir si la justice fait son travail normalement, ce qui est encore une autre question, docteur
41:37 Aminoub Lille.
41:38 On suit votre dossier, évidemment, et on vous redonnera la parole.
41:41 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
41:42 Je rappelle que vous avez été révoqué samedi dernier, vous êtes pharmacien et responsable
41:47 de la pharmacovigilance à l'hôpital de Cholet.
42:02 [Musique]

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