• il y a 2 mois

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00:00:00Je vais vous donner une minute, Président Trump,
00:00:03pour faire une question de suivi que j'ai.
00:00:06Après que le jury vous a trouvé coupable
00:00:07de 34 accusations le mois dernier,
00:00:09vous avez dit que si vous étiez réélu,
00:00:11et c'est une citation, vous auriez le droit
00:00:13d'aller après vos opposants politiques,
00:00:17alors ce comité du 6 qui irait en prison.
00:00:21Votre opposant principal est ici, devant vous.
00:00:24Est-ce... Qu'est-ce que vous pourriez préciser,
00:00:26votre idée par rapport à ce que vous vouliez dire par Alexa?
00:00:28Ma vengeance, ça va être le succès,
00:00:30et nous allons redonner le succès,
00:00:32car maintenant, nous sommes une nation qui échoue.
00:00:34Donc, c'est ma victoire qui sera la vengeance.
00:00:37Mais quand il parle d'un criminel condamné,
00:00:40eh bien, son fils, également, a été condamné.
00:00:44Il aurait dû être condamné avant,
00:00:46mais le ministère de la Justice
00:00:48a permis à la prescription d'arriver.
00:00:51Ça, c'est... Mais lui, il pourrait également,
00:00:53dès qu'il sort, Joe, pourrait être un criminel.
00:00:57Il a fait des choses horribles.
00:00:59Toutes les morts à la frontière,
00:01:02de dire aux Ukrainiens que nous allons...
00:01:06nous allons changer le procureur,
00:01:08sinon vous n'obtenez pas un milliard de dollars,
00:01:10je n'ai jamais dit ça.
00:01:12C'est donnant-donnant.
00:01:13Nous n'allons rien vous donner
00:01:15si vous ne changez pas votre procureur,
00:01:18en lien avec Hunter Biden.
00:01:20C'est un homme qui est criminel, vous êtes chanceux.
00:01:22Je n'ai rien fait de mal.
00:01:23Nous aurions un système qui était vraiment truqué.
00:01:26Moi, je n'ai rien fait.
00:01:27Merci, Président Trump.
00:01:28Président Biden, vous avez dit,
00:01:30et je vous reviendrai à vouloir répondre, allez-y.
00:01:33Je vous donne une minute pour répondre.
00:01:35L'idée que j'ai fait quelque chose de mal
00:01:39par rapport à ce que vous dites,
00:01:40c'est injurieux, c'est un mensonge.
00:01:43Deuxièmement, l'idée que vous avez le droit
00:01:46de vous revenger contre les Américains
00:01:49parce que vous êtes président, c'est mal.
00:01:51Aucun président n'a jamais parlé de cette façon
00:01:54de toute notre histoire.
00:01:55Troisièmement, les crimes dont on vous accuse,
00:02:00et pensez à toutes les pénalités civiles que vous avez.
00:02:02Combien pour avoir abusé une femme en public,
00:02:08d'avoir fait toutes sortes de choses,
00:02:09d'avoir eu des relations sexuelles
00:02:11avec une vedette pornographique
00:02:13alors que ta femme était enceinte.
00:02:15Qu'est-ce que vous dites?
00:02:17Vous avez les convictions morales d'un chat.
00:02:20Je n'ai pas couché avec une vedette pornographique.
00:02:24Deuxièmement, cette procédure,
00:02:27ils ont transféré un fonctionnaire
00:02:32du ministère de la Justice vers Manhattan
00:02:34et nous allons interjeter appel, on va gagner.
00:02:37On avait un juge démocrate horrible.
00:02:40Les procureurs étaient tous des démocrates
00:02:42de haut rang, déjà nommés,
00:02:44et à la fois les causes criminelles comme civiles.
00:02:48En fait, il s'en est pris à son adversaire politique
00:02:50parce qu'il pensait que ça allait nous faire du dommage.
00:02:52Mais quand le public a appris,
00:02:54parce qu'il comprenait beaucoup mieux l'enjeu,
00:02:55il n'a aucune idée de ce qui se passe,
00:02:57mais quand ils ont découvert ce qui se passait,
00:02:59ce qui se cramait,
00:03:00en fait, mes sondages se sont améliorés, vous le savez.
00:03:04Et on a eu plus de financements dans deux semaines
00:03:07qu'on a réussi dans l'histoire
00:03:09de toute campagne électorale de notre histoire.
00:03:12Des centaines de millions de dollars.
00:03:15Parce que le public sait très bien que c'est une arnaque
00:03:18et c'est quelqu'un qui s'en prend à moi
00:03:21parce qu'il n'est pas en mesure de gagner de façon correcte.
00:03:24Vous avez dit que Donald Trump et ses républicains magas
00:03:27sont déterminés à détruire la démocratie aux États-Unis.
00:03:30Est-ce que vous croyez que les dizaines de milliers d'Américains
00:03:33qui vont probablement voter pour le président Trump
00:03:35vont voter contre la démocratie américaine?
00:03:39Le plus ils savent ce qu'il a fait, oui.
00:03:44Et il y en a d'autres qui s'en viennent.
00:03:46Il y a beaucoup d'affaires contre lui juridiquement.
00:03:49Il doit faire face à plusieurs choses.
00:03:51Je ne sais pas ce que les jurés vont décider,
00:03:53mais je sais qu'il a un gros problème entre les mains.
00:03:55Donc, penseriez-vous entendre un président qui dit
00:04:01« je vais me revenger », est-ce que vous n'auriez jamais pensé
00:04:04qu'un président pourrait dire ce genre de choses?
00:04:11J'ai dit que je n'allais pas me représenter à un moment donné.
00:04:16Mais lorsque j'ai vu ces gens qui sortaient manifester
00:04:19avec les swastikas et les torches,
00:04:21et ils chantaient des chants antisémites
00:04:24comme si on était retourné en Allemagne,
00:04:26et cette jeune femme qui s'est fait tuer cette journée-là,
00:04:28j'ai parlé à la mère, ils lui ont demandé
00:04:31« qu'est-ce que vous pensez de ces gens? »
00:04:32Donc, il a dit « je pense qu'il y a de très bonnes personnes
00:04:38des deux côtés ».
00:04:39Quel président américain dirait ce genre de choses
00:04:44à propos d'un nazi portant des torches
00:04:45et chantant des chants antisémites
00:04:49avec des swastikas sur eux?
00:04:54C'est comme s'il disait qu'Hitler a fait de bonnes choses.
00:04:56J'aimerais savoir ce que sont ces bonnes choses.
00:04:58Il n'a aucun sens de la démocratie américaine.
00:05:00Président Trump?
00:05:01Jake, vous deux savez que cette histoire
00:05:04a été complètement transformée, car quand vous voyez la phrase,
00:05:07ça dit... c'était vraiment le contraire à 100 %.
00:05:12Il n'a pas... il ne s'est pas présenté à cause de Charlottesville,
00:05:16c'était sa dernière chance.
00:05:17Il n'a pas ce qu'il faut pour être président.
00:05:20C'est ridicule, nous avons un débat.
00:05:21On essaie de justifier sa présidence.
00:05:24Sa présidence, c'est vraiment, sans aucun doute,
00:05:28la pire présidence dans l'histoire de notre pays.
00:05:31On ne devrait pas avoir un débat là-dessus,
00:05:33il n'y a rien à dire.
00:05:34Il a inventé l'histoire de Charlottesville.
00:05:37C'est vraiment discrédité partout.
00:05:40Chaque chef d'antenne l'a discrédité.
00:05:44Il y a pas longtemps, ça a été encore discrédité.
00:05:47C'est vraiment ridicule, il le sait,
00:05:50et il ne s'est pas présenté à la présidence comme Charlottesville.
00:05:52C'est une excuse, une pure excuse.
00:05:54Président Biden?
00:05:56Ce n'est pas une fabrication, ça a eu lieu.
00:05:58Écoutez ce que l'on disait à l'époque et l'idée
00:06:01que c'est la seule raison pour laquelle je me suis présenté.
00:06:03Je me suis présenté parce que j'étais inquiet
00:06:06que quelqu'un comme lui soit élu.
00:06:07S'il pensait qu'il y avait de bonnes personnes
00:06:09qui ressortaient de ce groupe en portant ses torches,
00:06:12il ne méritait pas d'être président du tout.
00:06:16Et l'idée qu'il parle que tout cela soit une fabrication,
00:06:21on l'a vu de nos propres yeux.
00:06:22On a vu ce qui s'est passé le 6 janvier.
00:06:24On a vu les gens qui brisaient les fenêtres.
00:06:25On a vu les gens qui occupaient ses bureaux.
00:06:28Il y a une raison pourquoi 40 de ses 44 officiers de cabinet
00:06:34refusent de lui offrir son soutien cette fois-ci.
00:06:36Son propre vice-président ne l'a pas endossé cette fois-ci.
00:06:39Pourquoi? Ils le connaissent bien, ils ont servi avec lui.
00:06:41Pourquoi ils ne le soutiennent pas?
00:06:42Merci, Président Biden.
00:06:44Et nous reviendrons avec d'autres questions
00:06:45des débats présidentiels du CNN.
00:06:50Difficile d'imaginer deux hommes aux antipodes
00:06:55comme ces deux candidats à la présidence,
00:06:57mesdames et messieurs.
00:06:58CNN avait programmé deux pauses publicitaires.
00:07:02Voici la première.
00:07:04Il y en aura une autre.
00:07:06On va suivre avec vous le débat et on va analyser.
00:07:08Beaucoup de choses ont été dites,
00:07:10beaucoup de faussetés, beaucoup de demi-vérités.
00:07:12On vous revient donc après les pauses publiques.
00:07:40Sous-titrage Société Radio-Canada
00:08:10Sous-titrage Société Radio-Canada
00:08:40Sous-titrage Société Radio-Canada
00:09:10Sous-titrage Société Radio-Canada
00:09:40Sous-titrage Société Radio-Canada
00:09:42Sous-titrage Société Radio-Canada
00:10:03Alors vous avez remarqué, mesdames et messieurs,
00:10:06que tous les sujets, ou presque, ont été cochés.
00:10:09l'histoire américaine, on n'avait
00:10:15jamais vu un débat aussi
00:10:16agressif entre les deux. Je ne
00:10:18parle pas du ton nécessairement
00:10:20et de la vivacité des propos,
00:10:23mais des propos eux-mêmes. On
00:10:25retourne et on revient après.
00:10:29Alors, bienvenue à Atlanta,
00:10:31Georgia. Nous allons maintenant
00:10:33parler des défis auxquels vous
00:10:35avez fait face lors de vos
00:10:37premiers termes et auxquels vous
00:10:39allez faire face à nouveau.
00:10:41Président Biden, alors que le
00:10:43chômage des Noirs est très bas,
00:10:45les familles noires ont des
00:10:47revenus beaucoup plus bas. Les
00:10:49femmes noires, les mères noires
00:10:51ont des revenus beaucoup plus
00:10:53bas. Les familles noires ont
00:10:55des revenus beaucoup plus bas.
00:10:57Les mères noires ont plus de
00:10:59chances de mourir de cause
00:11:01lors d'une grossesse. Et les
00:11:03Américains noirs sont beaucoup
00:11:05plus emprisonnés que les Blancs.
00:11:07Que dites-vous aux électeurs
00:11:09noirs qui sont déçus que vous
00:11:11n'avez pas plus progressé?
00:11:13Eh bien, ils reconnaissent que
00:11:15j'ai fait beaucoup de progrès.
00:11:17Premièrement, il y a plus de
00:11:19petites entreprises gérées par
00:11:21les Noirs depuis toute
00:11:23l'histoire. Deuxièmement, le
00:11:25nombre de familles noires qui
00:11:27ont des enfants noirs a augmenté
00:11:29depuis très longtemps. Et
00:11:31troisièmement, on a fabriqué
00:11:33beaucoup de logements pour les
00:11:35Noirs américains. Et on a
00:11:37diminué la collusion au niveau
00:11:39des logements. Et en plus de
00:11:41cela, on trouve que l'impact sur
00:11:43le choix que les familles noires
00:11:45doivent faire par rapport aux
00:11:47soins de leurs enfants est
00:11:49difficile. On a des familles
00:11:51noires qui ont des enfants
00:11:53noirs et qui ont des enfants
00:11:55noirs. Et on a créé de la
00:11:57législation dans le passé. Et
00:11:59avec cela, j'ai été en mesure de
00:12:01diminuer les coûts de soins des
00:12:03enfants de moitié. On va s'assurer
00:12:05de continuer de lutter pour
00:12:07réduire les coûts pour les soins
00:12:09de garde pour les enfants. Et ça
00:12:11encourage plus de gens à être sur
00:12:13le marché du travail. Donc, il y
00:12:15a beaucoup plus à faire. Mais on
00:12:17en a déjà fait beaucoup jusqu'à
00:12:19maintenant.
00:12:21Vous avez 49 secondes. Qu'est-ce
00:12:23que vous aimeriez dire aux électeurs
00:12:25noirs qui sont déçus avec le
00:12:27progrès jusqu'à maintenant?
00:12:29Eh bien, je leur dis, vous n'êtes
00:12:31pas à blâmer d'être déçus.
00:12:33L'inflation fait encore mal. Par
00:12:35exemple, j'ai mis de l'avant
00:12:37l'idée que toute famille noire
00:12:39qui achète une première maison
00:12:41devrait avoir un crédit d'impôt
00:12:43pour acheter leur première
00:12:46propriété afin qu'ils puissent
00:12:48obtenir des prêts étudiants.
00:12:50Pour ce qui est du volontariat,
00:12:52en fait, je leur ai dit, s'ils
00:12:54paient leur dette pendant 10 ans,
00:12:56on va oublier l'autre partie de
00:12:58leur dette.
00:13:00Merci.
00:13:02Et c'est lui qui est la cause
00:13:04de l'inflation. Et la raison,
00:13:06vous le savez, c'est qu'il est
00:13:08très déçu. Il est très déçu
00:13:10qu'il y ait une autre partie
00:13:12de leur dette.
00:13:14Et c'est lui qui est la cause
00:13:16de l'inflation.
00:13:18Et la raison où l'inflation est
00:13:20vraiment mauvaise, c'est lui qui
00:13:22en est la cause. Et cela tue les
00:13:24familles noires et les familles
00:13:26hispaniques. Et en fait, tout le
00:13:28monde presque. Ils ne peuvent plus
00:13:30acheter des épiceries, ils ne
00:13:32peuvent regarder un peu le coût
00:13:34des aliments. Ça a doublé,
00:13:36triplé, quadruplé. Ils ne
00:13:38peuvent plus vivre, ils ne
00:13:40se joignent plus debout. C'est lui
00:13:42qui est la cause de l'inflation.
00:13:44C'est lui qui est la cause de
00:13:46l'inflation. C'est lui qui est
00:13:48la cause de l'inflation. C'est lui
00:13:50qui a laissé cela à l'enfer. Et
00:13:52là, il a détruit l'économie et
00:13:54tout cet argent qui jette par
00:13:56les fenêtres. Il a causé
00:13:58l'inflation. Et comme je vous
00:14:00vois, le fait demeure que quand
00:14:02il est question des Noirs, c'est
00:14:04les millions qu'il permet à
00:14:06rentrer. Il vole des emplois
00:14:08aux Noirs. C'est peut-être 18
00:14:10ou 19 ou 20 millions de
00:14:12dollars. C'est un problème
00:14:14économique. Il n'y a pas eu
00:14:16d'inflation. C'est un problème
00:14:18économique. Vous ne l'avez pas
00:14:20encore vu. Mais vous allez voir
00:14:22quelque chose qui est le pire de
00:14:24notre histoire.
00:14:26Il n'y a pas eu d'inflation
00:14:28lorsque je suis devenu président
00:14:30parce qu'il y avait décimé
00:14:32l'économie. C'est pour cette
00:14:34raison qu'il n'y avait pas
00:14:36d'inflation à l'époque. Il n'y
00:14:38avait pas d'emploi.
00:14:40assuré que ces gens aient de l'assurance maladie. Je me suis assuré qu'il y ait
00:14:478000 dollars par personne dans les familles pour les soins de santé et lui
00:14:52veut éliminer ça. Il veut se débarrasser du système d'assurance santé. Et l'idée
00:15:01que nous ne faisons rien, on a mis plus de policiers sur les rues que
00:15:07n'importe quelle autre administration. Il veut couper les forces policières. On a
00:15:13poussé pour l'égalité et l'équité. L'inflation, il l'a causée en raison de
00:15:23sa malfaisance. Un autre défi persistant, c'est la crise climatique. En 2023, ce fut
00:15:29l'année la plus chaude dans l'histoire et les communautés de partout dans le
00:15:33pays font face aux effets dévastateurs de chaleur très intense, des incendies,
00:15:39des ouragans de plus en plus forts et le taux de la mer qui augmente. Ancien
00:15:43président Trump, vous dites que vous allez mettre fin aux initiatives
00:15:45climatiques de votre opposant, mais est-ce que vous allez prendre action en tant que
00:15:48président pour réduire la crise climatique? Laissez-moi revenir sur la police.
00:15:55Écoutez, presque chaque groupe de policiers de chaque état est en train de
00:16:01soutenir Donald J. Trump. Presque chaque corps policier. Et ce qu'il a fait à la
00:16:06population noire, c'est horrible. Il inclut le fait que pendant dix ans, il les a appelés
00:16:10les superprédateurs. On ne peut pas oublier cela. C'était comme ça qu'il les a
00:16:15appelés pendant dix ans et ils ont été insultés. Et là, il voit les résultats.
00:16:19Mais quand il voit ce que j'ai fait pour la justice criminelle, la réforme du
00:16:22système pénal et pour les collèges historiquement noirs, je les ai financés,
00:16:27je les ai refinancés et aussi les zones d'opportunité et de perspective avec Tim Scott.
00:16:33C'est incroyable. Il a fait un très bon travail, un grand sénateur de la
00:16:36Caroline du Sud. Il est venu me voir avec l'idée qu'il a eu, c'était un des
00:16:41meilleurs gestes pour les Noirs. Et c'est pourquoi nous avons les meilleurs
00:16:49chiffres auprès des Noirs. Peut-être de l'histoire. Moi, j'ai lu ce matin où nous
00:16:55avons les meilleurs chiffres de soutien de la communauté Noire. Il a beaucoup perdu le vote
00:16:59des Noirs, car il les a vraiment négligés. Il les a délaissés. Et aussi, pas mieux pour les
00:17:04Hispaniques. Attendez de voir les millions de personnes qui entrent par la frontière. Ils vont
00:17:09voler ces emplois. Et ça a déjà commencé. Et vous n'avez rien vu. C'est une catastrophe.
00:17:13Il vous reste 38 secondes, Président Trump. Est-ce que vous allez prendre une action
00:17:18quelconque en tant que président pour ralentir la crise climatique?
00:17:22Moi, je veux de l'eau absolument propre. Je veux de l'air propre. Et nous l'avions. On avait
00:17:29d'eau. On avait les meilleurs chiffres de l'histoire. Et nous nous servions de toutes
00:17:36les formes d'énergie. Tout. Et pendant mes quatre années, j'avais les meilleurs chiffres
00:17:42environnementaux de l'histoire. Et mes spécialistes m'ont donné ces statistiques juste avant de vous
00:17:47voir ce soir. Mais d'où il sort l'idée que ce qu'il dit est vrai? J'ai poussé pour la législation
00:18:01la plus extensive au niveau de l'environnement de toute l'histoire. Et en passant, les universités
00:18:07noires, 15 milliards de dollars pour les universités et les collèges noirs. Ils ont eu toutes ces
00:18:18contributions pour construire leurs laboratoires. Maintenant, les Noirs peuvent en faire autant que
00:18:23les Blancs. À l'université, ils sont capables d'obtenir ces emplois en techno, par exemple. L'idée
00:18:28qu'il affirme qu'il ait fait quelque chose pour promouvoir l'eau la plus propre, il n'a absolument
00:18:36rien fait pour l'environnement. Les accords de Paris, j'ai rejoint cet accord immédiatement parce
00:18:44que ce 1,5 degré Celsius, une fois qu'on l'a traversé, on ne peut plus y revenir. La menace
00:18:50existentielle pour l'humanité, c'est le changement climatique, il n'a rien fait. Les accords de Paris
00:18:57allaient nous coûter un billion de dollars. Et la Chine n'en a rien payé comme la Russie et l'Inde
00:19:01non plus. C'était vraiment un vol pur et simple. Et moi, j'ai mis fin, car je ne voulais pas gaspiller
00:19:08cet argent, car ils nous traitaient horriblement. On était les seuls à payer. Personne d'autre ne
00:19:12payait la note. Et c'était une catastrophe. Mais tout ce qu'il a dit, je vais vous donner un exemple,
00:19:18il a déjà dit sur l'insuline. C'est moi qui ai fait baisser le prix de l'insuline pour les aînés.
00:19:23C'est moi qui m'occupe des aînés. Ce qu'il fait, c'est qu'il détruit tous nos programmes médicaux,
00:19:27car les migrants arrivent et ils veulent que chacun... Écoutez, moi, j'ai vraiment le plus
00:19:33grand coeur sur cette estrade. Mais nous détruisons notre pays. Ils viennent envahir nos hôpitaux,
00:19:40nos écoles et aussi l'aide sociale. Il est en train de détruire l'aide sociale, l'assurance
00:19:46médicaments et l'assurance santé. Donc, en fait, nous sommes les seuls qui n'étions pas les membres
00:20:00de l'accord de Paris. On est un des plus grands pollueurs au monde, mais on fait beaucoup de
00:20:09progrès. D'ici 2035, on aura coupé la pollution de moitié. On a fait des progrès significatifs et
00:20:15on continue de progresser. Donc, il y a le corps climatique pour les jeunes, comme le Peace Corps,
00:20:23et cela nous amène à faire des choses qui vont changer les causes de la pollution. Et l'idée
00:20:31qu'il affirme qu'il a le plus grand coeur sur cette scène et qu'il est vraiment inquiet à
00:20:37propos de la pollution et du climat, je n'ai vu aucune indication de cela concrètement. Et en
00:20:41passant, par rapport aux médicaments, une compagnie a décidé de réduire le prix à 35 $. Et je vais
00:20:54m'assurer que toutes les compagnies pharmaceutiques au monde... Merci. Et en passant... Alors, à chaque
00:21:00jour, des millions d'Américains ont des problèmes juste pour réussir à vivre et pour beaucoup de
00:21:05personnes plus âgées. Ils ont besoin donc de la sécurité sociale. Et si rien n'est fait, ça va être
00:21:14coupé d'ici 10 ans. Est-ce que ce soir, vous aimeriez parler d'une chose en particulier, que vous allez
00:21:20faire pour assurer que ce soit correct? Oui. Faire en sorte que les riches commencent à payer leur partie du gâteau.
00:21:266 % pour ceux qui font 170 000 $ ou plus à chaque fois qu'ils reçoivent un chèque de paie à partir de
00:21:35quand ils ont 18 ans. L'idée... Je propose cela depuis longtemps. Les millionnaires payent 1 % en impôts. Donc, ça ne va pas
00:21:48monter le coût de la sécurité sociale pour qui que ce soit. À partir de 400 000 $, ça va augmenter pour qu'on puisse garantir le programme.
00:22:00Alors, il vous reste encore 82 secondes. Est-ce qu'il y a d'autres mesures que vous pensez qui pourraient aider à garder l'assurance maladie correcte?
00:22:08Non. Ça, ça va faire en sorte que ça reste vivant. Et la plus grosse chose qu'on doit faire, c'est de battre cet individu ici parce qu'il pense
00:22:16qu'il veut... En fait, il veut se débarrasser de la sécurité sociale et de l'assurance maladie. Et si vous regardez le programme qu'il a mis de l'avant,
00:22:25que le caucus républicain a mis de l'avant, ce programme veut couper ces choses également. L'idée qu'on n'a pas besoin de protéger nos aînés, c'est ridicule.
00:22:37Et le public américain a une couverture de santé qui est meilleure aujourd'hui qu'elle ne l'a jamais été. Et on a une circonstance où 400 000 personnes,
00:22:4840 millions de personnes n'ont pas d'assurance parce qu'ils ont des conditions, des maladies préexistantes. Et donc, ils font partie...
00:23:00On est dans une situation... Lorsqu'on parle d'éducation dans les communautés noires, j'ai augmenté les fonds pour les prêts de plusieurs milliers de dollars pour ceux qui gagnent moins de 70 000 par année.
00:23:14Ils seront en mesure de recevoir 15 000 dollars pour leurs études. Donc, ils ne savent pas ce qu'ils disent.
00:23:19Merci, Président Biden. Président Trump.
00:23:20Alors, moi, j'ai transigé avec des policiers toute ma vie. J'ai été de ce côté-ci de l'équation depuis huit ans, disons.
00:23:29Je n'ai jamais vu mentir autant que lui. Ils peuvent vous regarder droit dans les yeux et vous parler sans fondement de l'Ukraine, de la Russie, de l'ordinateur portable.
00:23:43Tout ce qu'il dit, c'est de la désinformation et de la mésinformation. C'est du pur mensonge.
00:23:47Les poids et les perdants, c'est complètement faux, c'est disgracieux. Mais pour la sécurité sociale, il est en train de détruire la sécurité sociale parce qu'il y a des millions de personnes qui rentrent au pays.
00:23:59Et ils sont en train de recevoir des soins. Ils sont dans nos hôpitaux. Ils remplacent nos citoyens.
00:24:06Est-ce qu'ils font aux vétérans? C'est incroyable. Nos vétérans sont des itinérants. Et eux, ils vivent dans des hôtels luxueux. Ils ne savent pas ce qu'ils font.
00:24:16C'est vraiment en train de revenir. Je n'ai jamais vu autant de colère dans notre pays avant.
00:24:21Président Biden.
00:24:23L'idée qu'on ne s'occupe pas des vétérans, je vous l'ai dit avant. Et en passant, lorsque j'ai dit « perdant », il a reconnu après qu'il a congédié ce général.
00:24:33Ce général a été congédié parce qu'il a reconnu qu'il avait dit cela. Il était là debout avec Trump lorsqu'il l'a dit. Et il l'a entendu.
00:24:41Deuxièmement, l'idée qu'on va être dans une situation où toutes ces millions, selon lui, d'immigrants illégaux rentrent au pays et nous enlèvent nos emplois.
00:24:54Il y a une raison pour laquelle on a l'économie qui a la plus forte croissance au monde, qu'on est l'économie à succès.
00:24:59On fait mieux que toute autre nation au monde à ce niveau. Et en passant, ces 15 lauréats Nobel, ces économistes ont tous dit que si Trump est réélu, on va tomber en récession et l'inflation va augmenter.
00:25:15Et le pire président de l'histoire, en passant, 159 académiques ont voté et ils ont affirmé qu'il était le pire.
00:25:23Merci beaucoup. Nous allons maintenant parler du coût des soins à la petite enfance. C'est un problème pour beaucoup de familles.
00:25:29Vous avez les deux essayé de gérer la situation, mais le coût moyen des soins à la petite enfance est de plus de 11 000 $ par année par enfant dans ce pays.
00:25:38Pour beaucoup de familles, le coût des soins à la petite enfance pour deux enfants est plus que leur loyer.
00:25:43Lors de votre deuxième terme, que feriez-vous pour assurer que les soins à la petite enfance soient plus abordables?
00:25:48Je pense qu'il y a deux façons d'assurer que les soins à la petite enfance soient plus abordables.
00:25:54La première façon, c'est de dire que le général s'est fait congédier parce qu'il était piètre et c'est pour ça qu'il a inventé ce que j'ai dit.
00:26:03Et on a 19 personnes très respectées qui ont contredit ce que le général a dit.
00:26:07Et l'autre élément, il ne congédie personne. Il n'a jamais congédié quelqu'un. Je n'ai jamais vu Biden congédier quelqu'un.
00:26:15Alors moi, j'ai hérité de ces gens-là. Ce n'est pas moi qui ai nommé Comey. J'ai congédié.
00:26:20Lui, il n'a congédié personne. C'est drôle, hein?
00:26:23Il devrait congédier chaque militaire qui est impliqué dans cette sortie désastreuse de Kaboul.
00:26:29C'était vraiment le moment le plus embarrassant dans l'histoire de notre pays.
00:26:34As-tu congédié quelqu'un? Quelqu'un à la frontière qui nous a permis d'avoir la pire frontière, la passoire la plus lamentable?
00:26:4218 millions de personnes, beaucoup de prison, beaucoup qui arrivent des institutions psychiatriques.
00:26:48Avez-vous congédié quelqu'un et qui détruisent notre pays? Joe.
00:26:52Notre pays est en train d'être détruit pendant que nous, on perd tout ce temps à débattre.
00:26:58C'est le pire président. Il est là, un peu hébété, mais c'est le pire président dans l'histoire de notre pays.
00:27:06Il a détruit notre pays. Maintenant, tout à coup, il essaie de se montrer comme être un peu plus dur à la frontière.
00:27:13Et il arrive avec une petite réduction, comme vraiment presque rien.
00:27:17C'est insignifiant. Il veut des frontières ouvertes.
00:27:20Il veut que notre pays soit détruit ou il veut ramasser ces gens-là comme des électeurs.
00:27:27On ne peut pas le permettre.
00:27:29Si lui, il gagne ces élections, notre pays n'a aucune chance, aucune chance de nous en sortir de cette ornière.
00:27:37On n'aura peut-être plus de pays. Voilà à quel point c'est gravissime.
00:27:41C'est le pire de loin dans l'histoire de notre pays.
00:27:44On est le pays le plus admiré au monde. On est les États-Unis d'Amérique.
00:27:49Il n'y a rien au-delà de nos capacités. On a les forces militaires, la meilleure force militaire au monde.
00:27:56Personne ne pense qu'on est faible. Personne ne veut nous affronter.
00:28:01Deuxièmement, l'idée que l'on parle de pire président, je ne faisais pas de ferses.
00:28:06Je ne faisais pas de ferses, ça allait en ligne.
00:28:08158, je n'ai pas le nom exact, 158 historiens présidentiels ont voté qu'il était le pire président de l'histoire des États-Unis.
00:28:20Le pire de toute l'histoire américaine. C'est un fait.
00:28:24Ce n'est pas une conjecture. Ils ont voté. C'est ce qu'ils ont dit.
00:28:28Et l'idée qu'il fait quelque chose pour gérer les prix de la garde d'enfants, il n'a rien fait.
00:28:37On devrait augmenter les crédits d'impôt, augmenter le nombre de parents qui retournent au travail.
00:28:47On devrait encourager les entreprises.
00:28:50La question, Président Trump, était par rapport à comment rendre les centres d'apprentissage plus abordables.
00:28:57Nous avons des sondages, nous avons des éléments, et ils sont vraiment en train de démontrer à quel point il est catastrophique.
00:29:03Je vais vous montrer les chiffres. Et moi, je suis évalué comme un des meilleurs.
00:29:06Et si on me donne un autre quatre ans, je serai le meilleur. Je pense que je serai le meilleur de notre histoire.
00:29:12Personne n'a créé une économie comme nous. Personne n'a pu en faire autant.
00:29:17Il veut faire monter vos taxes quatre fois. Chacun va payer plus d'impôts. Quatre fois plus.
00:29:24Il veut que les réductions fiscales soient expirées. Et personne n'en a entendu parler.
00:29:31Toute ma vie, j'ai grandi et j'ai vu des politiciens qui parlent de réduire les impôts.
00:29:35Mais quand nous, nous l'avons fait, comme je l'ai dit, nous avons eu plus d'entreprises, Apple et d'autres, qui ramenaient des capitaux au pays.
00:29:43Le pire président de l'histoire, de loin, et chacun le sait, c'est M. Biden.
00:29:47Président Biden.
00:29:49En fait, il n'a pas raison. Il va augmenter les impôts sur la classe moyenne.
00:29:58J'ai dit que je n'augmenterais pas les impôts par rapport à ceux qui gagnent moins de 400 000 $. Je n'ai pas fait.
00:30:06Vous savez ce que disent les économistes? Ça va coûter à l'Américain moyen 2500 $ de plus par année parce qu'il devra payer la différence pour ce qui est des aliments et toutes les choses qui sont importées.
00:30:18Deuxièmement, il est dans une situation où il parle de la façon, en fait, du fait qu'il a aidé la classe moyenne.
00:30:27La classe moyenne a été dévastée par tes actions. Et maintenant, tu veux de nouvelles réductions d'impôts de 5 à 10 milliards qui vont faire en sorte que le pays va faire banqueroute.
00:30:40Vous n'avez fait aucun progrès avec la Chine. On a un déficit le plus bas au niveau des échanges avec la Chine depuis 2010.
00:30:53Maintenant, nous allons parler de l'épidémie qui impacte des millions d'Américains. Vous en avez fait votre priorité dans le premier terme, la crise des opioïdes.
00:31:01Et pour vous deux, le nombre de morts dues à des surdoses a augmenté sous votre terme et sous le vôtre aussi.
00:31:10Président Trump, malgré les efforts que vous avez les deux effectués, des milliers d'Américains meurent de surdoses, par exemple le fentanyl.
00:31:21Qu'est-ce que vous allez faire maintenant qui ont des problèmes d'indépendance et qui ont des problèmes pour avoir les traitements dont ils ont besoin?
00:31:27Pour terminer, nous avons maintenant le plus grand déficit dans l'histoire du pays. Avec M. Biden, nous avons le déficit le plus important avec la Chine.
00:31:35Il est payé par les Chinois, n'est-ce pas? C'est un candidat de cinquième colonne. Je pense qu'il a peur des Chinois.
00:31:42Mais regardez, il n'a jamais aboli mes tarifs, car on amène tellement d'argent. Avec les tarifs que j'ai imposés sur la Chine, il n'a pas supprimé, car c'est trop d'argent en jeu.
00:31:51C'est incroyable. Nous avons sauvé nos aciéries et il y a encore plus à venir. Mais il n'a rien fait. Il n'a pas agi.
00:31:57Mais il n'a pas enlevé mes tarifs, car il ne peut pas, car c'est trop d'argent en jeu. Mais il a le déficit le plus important dans l'histoire du pays, n'est-ce pas?
00:32:04Il a la pire situation avec la Chine. La Chine va être propriétaire des États-Unis si vous les permettez à nous maltraiter comme ça. Ils sont en train de nous tuer, Joe.
00:32:15Et vous ne pouvez pas laisser cela se passer. C'est en train de détruire le pays.
00:32:20Président Trump, il vous reste 67 secondes. Et la question était par rapport à ce que vous allez aider pour aider les Américains qui ont des problèmes de toxicomanie et qui n'ont pas les traitements dont ils ont besoin.
00:32:29On s'en sort très bien jusqu'à la COVID. Peut-être deux ans et demi, trois ans, comme jamais auparavant. Dans toutes les façons qu'on peut mesurer.
00:32:38Et après ça, il a fallu sévir. Et les drogues traversaient la frontière librement. On a eu beaucoup d'équipement. On a acheté les meilleurs chiens. Ils peuvent vraiment renifler ces drogues partout.
00:32:52Et on commençait à voir des chiffres vraiment à la baisse. Ensuite, lui, il arrive. Et avez-vous vu les chiffres? Ce n'est pas seulement les 18 millions. Je pense que c'est vraiment sous-estimé.
00:33:05Car on ne parle pas du tout de ceux qui s'échappent aux gardes frontières. Mais il y a le trafic des femmes aussi qui traversent la frontière. C'est la pire chose de l'histoire.
00:33:16Avec des chiffres jamais vus. Parce que la frontière, c'est une passoire. Mais le nombre de drogues, de stupéfiants qui traversent la frontière, c'est vraiment du jamais vu.
00:33:26Le fentanyl et ses produits adjacents ont été en décroissance pendant un certain temps. Et je veux m'assurer qu'on utilise des machines pour détecter le fentanyl à la frontière.
00:33:41Et ça coûte beaucoup d'argent. Ça fait partie de cet accord bilatéral. Plus de machines pour le fentanyl en mesure de détecter les drogues, plus d'agents, toutes ces choses.
00:33:54Et lorsqu'on a signé cet accord, il a appelé ses collègues républicains et a dit, ne signez pas, ça va me faire mal politiquement. C'est une très bonne loi, un très bon projet de loi. On a besoin de ces machines.
00:34:11Et puis, le Mexique travaille avec nous également pour assurer que les pays n'aient pas la technologie pour continuer. On a besoin de ces machines.
00:34:23M. Trump, encore une fois, la question est au sujet des Américains qui ont des problèmes de toxicomanie et qui n'ont pas la capacité d'avoir les traitements dont ils ont besoin.
00:34:31C'est pertinent. Écoutez, avec le Mexique, il a mis fin au programme pour qu'on ne permette pas autant de ces migrants clandestins.
00:34:43On a eu des négociations très dures avec le Mexique et tout a été perdu. C'est comme un otage. Chaque fois qu'il y a un otage, c'est des millions qui sont dépensés.
00:34:53Maintenant, il y a un journaliste du Washington Post, un bon gars, qui est un otage en Russie. Pourquoi? Parce que Poutine rit en pleine face. Il a probablement demandé pour des milliards de dollars pour ce journaliste.
00:35:03Moi, je vais le faire sortir très rapidement. Dès que je prends le pouvoir, même avant, franchement, dès que je gagne les élections, je vais le faire libérer, le journaliste.
00:35:15Il a dû réussir il y a longtemps. Mais Poutine, probablement, veut des milliards parce que Biden le paye à chaque fois. On a payé six milliards pour cinq personnes.
00:35:25Moi, j'ai fait sortir 58 personnes et je n'ai payé absolument rien.
00:35:29Merci, Président Trump. Donna, nous allons maintenant des préoccupations qu'ont les électeurs à votre sujet.
00:35:34Président Biden, vous auriez 86 ans à la fin de votre deuxième mandat. Comment vous adressez vos préoccupations par rapport à vos capacités de gérer l'emploi le plus difficile du monde alors que vous aurez plus de 86 ans?
00:35:48Tout d'abord, j'ai passé la moitié de ma carrière à être critiqué pour être le plus jeune dans le monde politique. J'étais le second plus jeune élu au Sénat américain et maintenant, je suis le plus vieux.
00:36:00Il a trois ans de moins que moi et il est beaucoup moins compétent que moi. Regardez mon historique, ce que j'ai fait. J'ai réparé la situation qu'il m'a laissée, 50 millions de nouveaux emplois, des investissements, des milliards de dollars en investissement dans des entreprises privées.
00:36:22Et en passant, il a envoyé les gens fabriquer des produits à l'étranger. J'ai convaincu Samsung d'investir des milliards de dollars ici aux États-Unis. C'est ce que moi, j'ai fait.
00:36:47Il y a environ 40 milliards de dollars qui sont investis aux États-Unis pour créer des emplois pour les Américains de partout dans le monde.
00:37:04Président Pallon, il vous reste 40 secondes. Est-ce que vous aimeriez rajouter quelque chose?
00:37:09En fait, oui, je vais ajouter quelque chose. L'idée qu'en quelque sorte, nous sommes un pays en échec et j'ai jamais entendu un président parler comme ça. On est l'envie de la planète.
00:37:20Nous sommes... Personne ne voudrait changer de place avec les États-Unis d'Amérique. Pour tout ce qu'on a côté occasion, on est progressif. On est le pays le plus fort au monde. On est le pays qui dit ce qu'il fait. Les gens nous font confiance, nos alliés nous font confiance.
00:37:40Et des gens comme Kim Jong-un et Poutine...
00:37:47Merci.
00:37:48Ancien président Trump, pour faire un suivi, vous auriez 82 ans à la fin de votre deuxième mandat. Que dites-vous aux électeurs qui ont des préoccupations par rapport à vos capacités de servir?
00:37:58Moi, j'ai pris deux tests cognitifs. J'ai réussi très bien, comme vous le savez. Je l'ai rendu public. Il n'en a pas. J'aimerais au moins qu'il se présente à un seul test. Les cinq premières questions, il ne pourrait même pas.
00:38:09Mais moi, j'ai donc pris deux tests cognitifs, un bilan de santé à chaque année. Écoutez, touchons du bois, je pense que... Moi, je viens de gagner deux championnats de golf. Et pour le faire, il faut être assez intelligent et il faut pouvoir frapper la balle loin. Il ne le fait pas. Il m'a lancé un défi. Il ne peut pas même frapper une balle plus de 50 verges.
00:38:36Moi, je suis en très bonne forme. Je suis en aussi bonne forme qu'il y a 20 ou 25 ans. Peut-être un peu plus léger qu'avant. Mais je suis en aussi bonne forme que je l'étais il y a des années. Je me sens très bien. Je me sens pareil. Mais j'étais prêt à prendre ce test cognitif. Mais non, j'ai été vraiment à 100 %. Le Docteur Ronny Jackson, qui était le médecin en chef de la Maison-Blanche, j'ai répété le test. Et là, ils ont dit qu'ils n'avaient jamais vu quelqu'un avec d'aussi bons résultats.
00:39:33Je me suis dit que j'avais un handicap de six.
00:39:38Si tu portes ton propre sac, tu penses que tu peux le faire?
00:39:44Je l'ai vu frapper une balle. Il en est incapable.
00:39:47Président Trump, nous allons...
00:39:49Non, ne faisons pas comme des enfants, s'il vous plaît. Nous avons des récupérations particulières que les électeurs ont à votre sujet. Est-ce que vous faites serment ce soir qu'une fois que tous les défis juridiques seront terminés, que vous accepterez les résultats de ces élections, peu importe qui gagnera? Et que vous direz maintenant que la violence politique, sous toute forme, est inacceptable?
00:40:11Je ne devrais pas être obligé de le faire, mais bien sûr que je crois à cela. C'est tout à fait inacceptable.
00:40:16Et si vous voyez mes déclarations sur Twitter à l'époque, et aussi ma déclaration que j'ai faite dans la Roserai, c'est peut-être une des déclarations les plus fermes.
00:40:24Et en plus, le discours que j'ai prononcé devant la foule la plus importante dont je me rappelle, personne n'en parle.
00:40:31Il parle d'une petite foule qui s'est rendue au Capitole, et bien souvent, c'est la police qui les a fait rentrer. Et comme Nancy Pelosi l'a dit, c'était de sa responsabilité, pas la mienne. Elle l'a dit haut et fort.
00:40:43Mais la réponse, c'est que si les élections sont libres et sans trucages, et c'est ce que je veux, plus que personne, moi, j'aurais aimé qu'il soit un bon président, car je ne serais pas là.
00:40:54Je serais à un de mes nombreux lieux de villégiature. Je ne serais pas en train de me faire inculper parce que je ne serais pas son adversaire politique.
00:41:03Il a lancé le système de justice contre moi. J'aurais aimé qu'il soit un grand président. J'aurais préféré cela. Je ne serais pas là.
00:41:10Et ça ne me dérange pas d'être ici, mais la raison pour laquelle je me présente, c'est parce qu'il est un président catastrophique. Nous, nous allons redonner à l'Amérique sa grandeur.
00:41:20Nous sommes vraiment en train d'échouer comme pays, et nous sommes en train d'échouer à cause de ses politiques. Ses politiques sont tellement désastreuses. Ses politiques militaires, c'est vraiment lamentable. C'est lamentable.
00:41:33C'est des guerres sans fin avec lui. Il va nous amener à la Troisième Guerre mondiale, et on en est plus proche aujourd'hui qu'à toute période de l'histoire. On est très proche de la Troisième Guerre mondiale.
00:41:44Et c'est lui qui est aux commandes. Et Kim Jong-un, et le président Xi de la Chine, et celui de la Corée du Nord, avec Poutine dans la poche, ils ne le respectent pas, ils n'ont pas peur de lui, ils n'ont aucun lien avec lui, et il va nous mener vers la Troisième Guerre mondiale.
00:42:01Vous voulez une Troisième Guerre mondiale? Laissez Poutine dire à l'OTAN, faites ce que vous voulez. L'article 5, une attaque sur un est une attaque sur tous. Je ne peux pas penser à aucun leader au monde qui ne changerait de...
00:42:25On a une merveilleuse paix en raison des gens. Et actuellement, on a besoin de nous pour protéger le monde parce que la sécurité du monde est en jeu. Et encore une fois, vous voulez une guerre? Laissez Poutine faire ce qu'il veut. Laissez-le prendre qui il veut. Voyez ce qui va se passer en Pologne, en Hongrie.
00:42:50Président Trump, je vous reviens pour une question de suivi. La question était, est-ce que vous accepterez les résultats de ces élections, peu importe qui gagne?
00:42:59Pour terminer, si j'ai le temps, la Russie. Ils ont pris beaucoup de terres d'Obama, de Bush, de Biden. Ils n'ont pris rien de Trump, rien. Ils savaient qu'ils n'avaient pas la marge de manoeuvre. Moi, je me suis très bien entendu avec lui, mais il savait que j'étais sérieux. Il ne m'a rien pris comme territoire européen.
00:43:22Maintenant, il va tout prendre avec ce président qu'on a. Ça, c'est une guerre qui n'aurait jamais dû commencer. Jamais. Elle n'aurait pas commencé avec moi. Et il va prendre l'Ukraine. Et vous vous avez posé la question, feriez-vous ceci ou cela? C'est lui qui nous a laissé en si mauvaise posture avec l'Ukraine et la Russie. Parce que l'Ukraine n'est pas en train de gagner cette guerre.
00:43:44Moi, je ne veux jamais permettre cela. Il manque de soldats. Ils ont perdu tant de gens. C'est tellement triste. Ils ont perdu tant de gens. Et c'est très belle ville avec les dômes dorés qui ont mille ans d'histoire à cause de lui et ses décisions ridicules. La Russie n'aurait jamais attaqué si j'avais été président.
00:44:03Président Trump, la question était, est-ce que vous accepteriez les résultats de l'élection, peu importe qui gagne, oui ou non, s'il vous plaît?
00:44:09Si c'est une élection légale, libre, équitable, sans trucages, bien sûr. J'aurais aimé de loin accepter cette dernière. Mais il y avait tellement de fraude et on aurait une conférence de presse d'ici une semaine. Dans une semaine, une autre rencontre.
00:44:27Mais je vais certainement... Ce serait beaucoup plus facile pour moi de faire cela, mais de me représenter. Moi, je n'allais pas me représenter jusqu'à ce que j'ai vu la tâche catastrophique de M. Biden. Je serais très content d'être ailleurs, dans un endroit féerique.
00:44:47Aucune éculpation, pas de guerre juridique, car c'est la seule façon qu'il pense pouvoir gagner. Mais ce sont des chiffres et les sondages sont en ma faveur, parce que les gens comprennent ce qui se passe.
00:45:00Voyons voir tes chiffres lorsque tout est fini. Vous êtes un plaignant. Lorsque vous avez perdu la première fois, vous avez fait appel au tribunal à travers tout le pays et aucun tribunal aux États-Unis n'a donné de mérite à vos plaintes.
00:45:19Mais vous avez continué de faire la promotion de cette fausse représentation qui a eu un vol d'élection. Il n'y a aucune preuve de ça. Et je doute que vous l'acceptiez, parce que vous êtes un plaignant. L'idée que vous allez accepter tout si vous perdez encore une fois, non.
00:45:39Et nous serons bientôt de retour avec la continuation du débat présidentiel de CNN depuis l'Atlanta, en Georgie.
00:45:49On a presque eu une réponse claire. Allez-vous reconnaître le résultat de l'élection, même si vous perdez? Si elle est juste, a-t-il dit, laissant la porte ouverte à toutes sortes de choses? Alors ce débat, pas comme les autres, prend fin après cette pause commerciale. Et après, nous, nous serons là avec toute l'analyse.
00:46:19– Sous-titrage Société Radio-Canada
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00:52:19– Sous-titrage Société Radio-Canada
00:52:49– Sous-titrage Société Radio-Canada
00:53:19– Sous-titrage Société Radio-Canada
00:53:50– Et ça débutera maintenant sur CNN.
00:53:56– Alors, mesdames et messieurs, re-bonsoir.
00:54:00Raphaël Jacob, Catherine Loubier, Michèle Sauger, Azeb qui est à Atlanta, je le rappelle, bonsoir.
00:54:06Ouf! Si on veut intéresser les jeunes électeurs à la politique américaine,
00:54:14je ne suis pas sûr que c'est ce débat qu'on devrait montrer dans les salles de classe.
00:54:18Mais cela dit, je vous pose quand même la question traditionnelle.
00:54:22Azeb, je commence avec vous.
00:54:24Y a-t-il un gagnant? Est-ce que quelqu'un a réussi à tirer son épingle du jeu?
00:54:29Azeb.
00:54:31– Alors, Patrice, écoutez, je vous dirais que c'est Donald Trump, en tout cas sur la forme, là.
00:54:35Il a vraiment remporté le débat haut la main.
00:54:38Ce qu'on apprend dans les coulisses de sources démocrates, c'est que Joe Biden a un rhume,
00:54:42qu'il souffrirait d'un rhume depuis quelques jours, donc il n'est pas très en forme.
00:54:46Sa voix était faible, il était hésitant parfois, parfois il se trompait.
00:54:50Donc sur la forme, c'est définitivement Donald Trump qui l'a remporté.
00:54:54Sur le fond, Donald Trump a été très combatif, il a été vraiment plus robuste.
00:54:59Joe Biden a cherché parfois ses mots, ne terminait pas toujours ses phrases.
00:55:03Donc ce n'est pas le Joe Biden du discours sur l'état de l'Union qu'on aura vu ce soir.
00:55:08– Alors que le discours de l'Union s'était écrit, bien sûr, il y avait un téléprompteur.
00:55:13Raphaël, Jacob, premières impressions, puis on pourra aller dans le détail ensuite.
00:55:18– On n'aura pas besoin d'aller dans le détail, Patrice, en ce qui me concerne.
00:55:21– Vous allez connaître ça avec nous pendant une heure.
00:55:24– Lorsqu'on est revenu en Onde il y a quatre ans, après le premier débat Trump-Biden,
00:55:30j'avais qualifié la performance de M. Trump à l'époque de disgrâce,
00:55:35tellement il avait été profondément irrespectueux comme aucun candidat qu'on avait vu
00:55:39de nos vivants depuis le début des débats présidentiels en 1960.
00:55:42Ce soir, Patrice, en utilisant un langage aussi clair et qui ne nécessite pas dans ce cas-ci de nuance,
00:55:49M. Biden, sur la forme, qui honnêtement est le seul facteur qui compte,
00:55:54compte tenu de la performance qu'il a donnée, a livré la pire prestation que je n'ai jamais vue
00:56:01et j'ai vu la totalité des débats présidentiels en remontant au premier
00:56:05entre M. Kennedy et M. Nixon il y a 60 ans.
00:56:07Et pour revenir encore une fois sur le parallèle avec Kennedy-Nixon,
00:56:11on a passé les 60 dernières années à parler de l'importance de la forme
00:56:16et comment les gens en 1960 qui avaient vu le débat croyaient que M. Kennedy avait gagné
00:56:21alors que les gens qui l'avaient écouté croyaient que M. Nixon avait gagné.
00:56:24Est-ce qu'on a passé 60 ans à reprocher à M. Nixon?
00:56:26C'est d'avoir transpiré, d'avoir eu des moments où il avait l'air un petit peu perdu.
00:56:30C'était, en bon français, de la petite bière comparativement à ce à quoi on a assisté.
00:56:36Après 20 minutes, le débat était terminé.
00:56:39Peu importe ce que les candidats ont dit sur la table.
00:56:42Vous dites que c'est sans l'ombre d'un doute le pire débat présidentiel pour un président...
00:56:48Que je n'ai jamais vu sur la forme.
00:56:50Catherine.
00:56:56Je n'entends pas Catherine.
00:56:58Michel C.
00:57:01Je seconde ce que Raphaël vient de dire.
00:57:05C'était malaisant au possible.
00:57:08Je peux comprendre que M. Biden avait un rhume d'extinction de voile.
00:57:12Ça se peut.
00:57:14Mais le problème n'est pas là.
00:57:16Le problème, c'est qu'il a laissé M. Trump, toute la soirée,
00:57:18dire les exagérations et les mensonges qu'il utilise régulièrement.
00:57:23Par exemple, les hôtels de luxe aux États-Unis sont pleins d'immigrants illégaux
00:57:30qui viennent de passer la frontière pendant que nos vétérans couchent dans la rue.
00:57:33Il dit ça souvent.
00:57:35C'est un exemple.
00:57:37Je peux vous en donner des douzaines.
00:57:40C'est quand même assez...
00:57:43Ce que je vois sur les réseaux sociaux, c'est des démocrates connus qui commencent à dire
00:57:50qu'il faut avoir une convention ouverte.
00:57:53Ça ne peut plus continuer comme ça.
00:57:55Il est en train de se passer quelque chose.
00:57:57C'est exactement le scénario que j'évoquais avant le débat.
00:58:00Le scénario cauchemar, on est dedans.
00:58:03Catherine, vous aviez dit au début, M. Biden a beaucoup à perdre.
00:58:07Donc, il a beaucoup perdu, d'après vous.
00:58:09Il a beaucoup perdu, mais je ne pense pas parce qu'il y a eu des hésitations.
00:58:14Votre son, on va rétablir, s'il vous plaît, miracle.
00:58:19On va essayer de rétablir.
00:58:21Je vous entends comme vous l'aviez.
00:58:23Restez là.
00:58:25Je vais dire un mot à Docteur Cavana, qui est là.
00:58:28Vous restez là et on va aller.
00:58:30Docteur, je vous fais entendre un très petit bout au tout début.
00:58:35Les gens ont été peut-être un peu figés de M. Biden qui cherche ses mots.
00:58:39Je reviens tout de suite.
00:58:41C'est très court.
00:59:00Docteur, à ce moment-là, beaucoup de gens ont dit oh là là.
00:59:10Vos réactions?
00:59:12Je crois que l'Amérique est très choquée ce soir.
00:59:17Tous les messages que je reçois, c'est quasiment la découverte clinique
00:59:22que les deux candidats, mais évidemment le président sortant Biden,
00:59:27sont tous les deux très âgés, très diminués.
00:59:30Et on voit dans ce moment-là qu'effectivement,
00:59:33il y a un effilochement complet non seulement de son langage,
00:59:37mais aussi de sa pensée, où il n'arrive plus à raccrocher les wagons
00:59:42et à terminer ce qu'il est en train d'essayer de dire.
00:59:47Et donc là, même si ça ne s'est pas reproduit tout le temps dans la soirée,
00:59:53c'est à ce moment-là que cette réalisation qu'il a des moments
00:59:59où il n'arrive plus à terminer son point et sa pensée,
01:00:03c'est la démonstration en effet.
01:00:06Et comme vos commentateurs l'ont dit, effectivement,
01:00:08c'était ce qu'il fallait absolument éviter.
01:00:11Il fallait démontrer que ça n'était pas le problème.
01:00:14Et malheureusement, c'est le problème qui surgit dix minutes dans le débat.
01:00:19C'est effectivement assez dévastateur.
01:00:22On va vous faire entendre un autre extrait, Docteur Cavanaugh,
01:00:27sur justement on lui a posé à la fin du débat sur son âge.
01:00:31Vous allez voir la réponse de Trump.
01:00:33On revient tout de suite, c'est assez court aussi.
01:00:38J'étais la deuxième personne la plus jeune élue au Sénat
01:00:42et je suis la plus vieille maintenant.
01:00:43Il a trois ans de moins.
01:00:44Il est beaucoup moins compétent.
01:00:45Je pense que, regardez l'historique de ce que j'ai fait,
01:00:48regardez comment j'ai fait retourner la situation.
01:00:51Moi, j'ai passé deux tests cognitifs et j'ai eu de très bons résultats,
01:00:54comme vous le savez.
01:00:55C'était rendu public.
01:00:56Lui, il n'a pas du tout imité.
01:00:58J'aimerais qu'il fasse au moins un test.
01:01:00Et il y avait juste les cinq premières questions,
01:01:02il serait incapable.
01:01:03Moi, je me sens aussi en forme qu'il y a 25 ans, 30 ans.
01:01:06Peut-être un peu plus léger sur pattes.
01:01:10Alors voilà, il a tenté de se justifier,
01:01:13mais tout le reste du débat tend à démontrer, dites-vous,
01:01:18qu'il n'a plus l'agilité.
01:01:20Comment, je ne vais pas vous mettre des mots dans la bouche,
01:01:23mais comment vous décrivez ce que vous avez vu?
01:01:27Effectivement, le terme d'agilité cognitive est bien trouvé
01:01:31et c'est ce qui lui manque, c'est ce qu'il a eu par le passé
01:01:34qui faisait qu'il était plein de vie, très engageant comme homme politique
01:01:39et que Joe Biden, à l'évidence, aujourd'hui a perdu.
01:01:42On le trouve hypomimique,
01:01:45c'est-à-dire avec beaucoup moins d'expression dans le visage,
01:01:48hypophonique dans sa voix qui est beaucoup plus étouffée
01:01:53et qu'il n'arrive pas à projeter.
01:01:55On le trouve bradifrénique,
01:01:57c'est-à-dire que sa pensée est plus lente qu'elle était avant
01:02:01et souvent, malheureusement, elle s'effiloche.
01:02:04Il plaide à la fin en expliquant tout ce qu'il a fait de bien et de positif,
01:02:11mais par rapport à ce moment d'image qui était très important,
01:02:15même si le fond compte énormément, c'est un peu faible.
01:02:18Et ce que disaient nos analyses, et on va y revenir dans une seconde,
01:02:22c'est que comme la forme était si impressionnante pour beaucoup de gens,
01:02:27le fond, malheureusement, a moins d'importance.
01:02:30Le fond a moins d'importance.
01:02:33Il a aussi perdu sa capacité à l'articuler, à le simplifier,
01:02:38à le faire comprendre de façon impactante,
01:02:42là où Trump, quelque part, réussit mieux avec des formules,
01:02:47quoi que ce soit de mensonger ou de ne pas mensonger,
01:02:52ce que Biden, étant plus lent, n'arrivait pas à pointer en temps réel.
01:02:56Donc, à chaque fois, c'était un peu trop tard
01:02:59pour démontrer que son concurrent avait menti.
01:03:02Et puis, peut-être un mot,
01:03:05puisque vous avez montré les tests cognitifs de Trump,
01:03:09en disant, moi, j'ai passé un test cognitif, toi, tu n'en as pas passé.
01:03:13On peut peut-être dire un mot là-dessus.
01:03:15Oui, allez-y. Ça sera votre... Allez-y.
01:03:18Il a passé deux tests cognitifs rapides de dépistage.
01:03:23Le Montréal Cognitif Assessment, le MoCA, ça ne s'invente pas,
01:03:27vous m'appelez de Montréal, c'est le test de référence maintenant
01:03:30en dépistage des troubles cognitifs,
01:03:32c'est un test qu'on fait au lit du malade, qui est extrêmement simple,
01:03:35qui consiste à avoir la reconnaissance de trois animaux,
01:03:39de s'orienter dans le temps, de mémoriser cinq mots.
01:03:42Ça n'est pas une batterie de tests neurocognitifs
01:03:45qui, normalement, prend jusqu'à trois heures
01:03:47pour évaluer l'état cognitif précis de quelqu'un.
01:03:51Alors, lorsqu'il dit, j'ai passé deux tests cognitifs,
01:03:54c'est effectivement vrai dans le sens où le MoCA,
01:03:57le Montréal Cognitif Assessment, est un vrai test cognitif,
01:04:01c'est un test de dépistage très simple,
01:04:03ça n'est pas pour évaluer les capacités cognitives de mémoire,
01:04:07d'agilité cognitive d'un président des États-Unis.
01:04:10Et je rajouterais qu'il les a passés il y a maintenant plusieurs années,
01:04:13et à l'âge qu'a M. Trump, on devrait le repasser tous les ans.
01:04:19Je ne suis pas sûr qu'il soit disposé à le faire.
01:04:21Mais là, les réflecteurs visent plutôt M. Biden,
01:04:27que ce soit avec sa performance.
01:04:29Mais M. Trump, lui, son problème, là, c'est moins votre domaine, docteur,
01:04:33c'est ce qu'il dit, est-il vrai ou pas.
01:04:36Mais ça, ça sera pour mes panélistes.
01:04:38C'est un plaisir de vous avoir reparlé. Merci beaucoup.
01:04:41Avec plaisir. Merci.
01:04:43Merci. Alors, bonne fin de nuit à Atlanta.
01:04:46Raphaël Jacob, Catherine Michel, c'est bon.
01:04:48Mais Catherine, je pense que vous êtes revenue en voie.
01:04:51Oui.
01:04:52Est-ce que l'échec est éclatant, selon vous?
01:04:57L'échec est éclatant, mais je ne pense pas qu'il y a eu un épisode physique
01:05:03où il a complètement perdu le fil.
01:05:07Ça lui est arrivé à quelques reprises.
01:05:09Je pense que ce qui est arrivé, c'est qu'il n'a pas été capable de percer,
01:05:12de dire des idées claires, d'aller jusqu'au bout de ses idées,
01:05:17de compter des points dans le débat, sauf à quelques reprises.
01:05:20Peut-être qu'il était un petit peu plus fort sur certaines phrases à la fin.
01:05:24M. Trump a été un modèle de comment gérer son débat.
01:05:32Il revenait sur chacun des thèmes à son thème principal,
01:05:35qui est la frontière et l'immigration.
01:05:37Il l'a très bien fait, que ce soit en parlant de la crise de l'opium
01:05:42ou du filet social aux États-Unis, sur le thème évidemment de la politique étrangère.
01:05:49Il a écrasé M. Biden à plusieurs reprises sur les thèmes forts
01:05:56où M. Biden essayait de percer.
01:05:59Franchement, il était pratiqué.
01:06:04On peut voir que c'était bien pratiqué.
01:06:06Il n'est pas tombé dans les pièges que M. Biden a tenté de lui tendre.
01:06:09Et il a, somme toute, livré une performance qui est difficile à critiquer.
01:06:15Et son adversaire, Raphaël et Michel C., n'arrivaient pas à reprendre certaines faussetés.
01:06:26Parce qu'il a dit des choses quand même assez grosses, M. Trump, ce soir.
01:06:30Et M. Biden n'arrivait pas, Michel C., à remettre M. Trump devant certaines faussetés.
01:06:39En tout cas, ce qui apparaissait comme faux.
01:06:42Il y a eu des grosses faussetés. M. Trump en dit beaucoup.
01:06:45Mais là, il n'y a eu aucune réplique de M. Biden.
01:06:48À un moment donné, si vous voulez répondre à quelque chose comme ça,
01:06:52il faut que vous ayez des faits, des statistiques, quelque chose à dire.
01:06:56Ce n'est jamais arrivé. Alors, c'est ça qui est le problème.
01:06:59M. Trump, littéralement, c'est comme si le gardien de but n'était pas dans ses filets.
01:07:04Il pouvait remplir le net comme il voulait et ça allait bien.
01:07:07Quand on fera une analyse des faits, comme les journaux américains sont très bons pour le faire demain matin,
01:07:13on verra qu'il y a plein de déclarations de M. Trump qui sont inexactes ou carrément mensongères.
01:07:19Mais la personne qui devait répondre n'était pas là pour le faire.
01:07:23Sur l'économie, j'aimerais qu'on en parle.
01:07:25Parce qu'au début, vous entendiez tous là-dessus en disant c'est le sujet le plus important aux yeux des Américains, l'inflation et tout ça.
01:07:34M. Biden a essayé en disant, oui, vous n'aviez pas d'inflation parce que vous aviez tué l'économie.
01:07:39Est-ce qu'il y a eu, par moment, des petits bouts où vous vous êtes dit, ah, il revient, Raphaël?
01:07:45Non. Prochaine question.
01:07:47Non?
01:07:48Écoutez, pour revenir sur ce que Michel disait tantôt, et je renchérerai à mon tour sur ce qu'il a dit par rapport aux faussetés.
01:07:55Il disait tantôt, Michel, qu'on pourrait passer bien du temps à sortir toutes les déclarations exagérées et fausses de M. Trump.
01:08:01Je vous en propose une autre.
01:08:03Quand il dit que si M. Biden est réélu, il va quadrupler les impôts pour tout le monde.
01:08:08Non seulement c'est faux, c'est faux à un point d'en être carrément ridicule.
01:08:12Qu'il en duplie même. Il a dit qu'il en duplie.
01:08:15Qu'il en duplie peut-être.
01:08:16Oui, il a dit qu'il en duplie.
01:08:17Bon, qu'il en duplie, c'est encore mieux.
01:08:18Mais qui va se souvenir de ça demain matin?
01:08:21La forme était encore une fois tellement catastrophique qu'il n'y a plus personne,
01:08:26ou à peu près personne, qui va vraiment s'attarder au fond dans ce contexte-là.
01:08:29Donc, Patrice, on peut passer, et je le fais avec plaisir, les 45 prochaines minutes à parler de fond des différents enjeux.
01:08:34Ça ne comptera pas au final.
01:08:36Au final, M. Biden est confronté, après ce qui s'est passé au courant des deux dernières heures, à trois choix.
01:08:43Le premier, c'est carrément de se retirer de la cour.
01:08:46Je ne vous dis pas qu'il va le faire, je vous dis que c'est une des options.
01:08:49La deuxième, c'est d'annuler sa participation au deuxième débat qui est prévu en septembre.
01:08:54Ce qui, évidemment, va le faire paraître encore plus faible.
01:08:56La troisième option, c'est d'y participer.
01:08:59Mais s'il y participe, imaginez-vous la quantité de pression qu'il va avoir.
01:09:04Il en avait déjà plus que M. Trump en arrivant ce soir.
01:09:07Imaginez dans deux mois.
01:09:09Avant de se rendre au débat, quand vous dites, et je veux entendre Catherine et Michel C. et Azeb,
01:09:13je ne sais pas si Azeb nous entend, sur le...
01:09:17Si demain, il part, et donc la convention démocrate, Michel C., se transforme, on voit le calendrier,
01:09:25la convention démocrate se transforme en une vraie convention
01:09:28où les délégués vont choisir entre deux, trois candidats.
01:09:32Ça devient une convention ouverte.
01:09:34C'est-à-dire que là, de toute façon, disons-le, M. Biden était le seul candidat démocrate.
01:09:40Donc, les gens qui étaient, par la loi de leur État, parce qu'ils avaient gagné la primaire de leur État,
01:09:46tenus de voter pour M. Biden, se trouvent libérés.
01:09:49Alors, ça peut causer quelques problèmes légaux quelque part,
01:09:52mais de façon générale, c'est une convention ouverte.
01:09:54Et là, on verra qui y va.
01:09:57Le gouverneur de Californie, M. Newsom, vient à l'esprit.
01:10:00Je ne suis pas sûr que Kamala Harris va vouloir y aller, mais elle pourrait vouloir y aller aussi.
01:10:05Mais il va se passer quelque chose.
01:10:07Mais soyons clairs, s'ils font une convention ouverte, ils ne peuvent pas chicaner.
01:10:11Ils ne peuvent pas perdre l'élection à la convention, ce qui serait le vrai danger.
01:10:16Alors, les huiles du Parti démocrate vont se réunir quelque part et vont dire,
01:10:19il y a un candidat, on va le trouver tout de suite et on ne va pas avoir une bataille de planchers à la convention.
01:10:25Oui, mais ils n'ont pas fait ça avant.
01:10:28Ils ne pouvaient pas le faire tant que le président ne s'en allait pas.
01:10:31Là, je pense que ce soir, c'est possible.
01:10:33Exact. Non, très franchement, je vais être bref pour une fois.
01:10:37Rien à ajouter, je suis entièrement d'accord avec la lecture de Michel.
01:10:39Sauf peut-être pour une petite nuance.
01:10:42Très rapidement, et encore une fois, ça va faire dans la spéculation, Kamala Harris va devoir être tassée si M. Biden s'en va.
01:10:50Parce qu'elle s'attend normalement à être légitière du trône.
01:10:52Mais restons un pas à la fois.
01:10:54Catherine, est-ce que c'est quelque chose qui va, d'après vous, s'amplifier chez les démocrates, chercher une sortie d'urgence?
01:11:05Comment voulez-vous garder l'unité au sein des démocrates s'il n'y a pas quelque chose comme ça qui est à tout le moins évalué, discuté sérieusement?
01:11:17Écoutez, je pense qu'il y a énormément de risques à s'en aller vers ce genre de convention-là.
01:11:24Maintenant, ils doivent être préparés. Ce scénario-là était dans l'air.
01:11:29Je pense qu'ils vont l'activer immédiatement, mais c'est très risqué.
01:11:36C'est tout un défi. C'est tout un défi d'unité.
01:11:39Je vais vous soumettre un contre-argument à tout ça, faire l'avocat du diable.
01:11:43Et je vais nous remonter non pas à 1960, mais à 2022, dans un état spécifique qui est la Pennsylvanie.
01:11:48Et Michel va probablement s'en souvenir.
01:11:50On avait une course sénatoriale extrêmement contestée, extrêmement importante entre John Fetterman, candidat démocrate, et Mehmet Oz, le candidat républicain.
01:11:58M. Fetterman avait souffert d'un AVC plusieurs mois avant l'élection, avant le vote.
01:12:03Clairement, il était encore affecté.
01:12:05Et l'heure du débat, l'unique débat qu'il y avait eu à la fin octobre, à peine deux semaines avant l'élection, avait connu une contre-performance abyssale.
01:12:12Ça ne l'avait quand même pas empêché de gagner l'élection par cinq points de pourcentage.
01:12:15Donc, il y a un espoir qui n'est peut-être pas complètement sans fondement chez certains démocrates ce soir, même après ce qu'on vient de voir,
01:12:21qui est de dire que l'élection est quand même dans quatre mois.
01:12:24On va peut-être oublier jusqu'à un certain point ce qui s'est passé ce soir.
01:12:27Il y a des choses qu'on oublie moins vite.
01:12:29Là-dessus, je ne suis pas d'accord, Raphaël.
01:12:30Non, non. Je fais l'avocat du diable. Je fais l'avocat du diable.
01:12:34Personne ne peut oublier ce qu'il a vu ce soir.
01:12:37Parlez-vous. Je vais aller voir les deux électeurs américains.
01:12:40J'ai très hâte de leur parler.
01:12:42Puis on revient tout de suite.
01:12:43On aura d'autres extraits, même si Raphaël ne veut pas les entendre.
01:12:46On va les diffuser.
01:12:47Julie Lesage, rebonsoir, je rappelle, pour les gens qui n'étaient pas avec nous.
01:12:51Électrice républicaine au Texas, Richard Kidley, électeur démocrate d'Atlanta.
01:12:56Je commence avec vous.
01:12:57Êtes-vous inquiet pour votre parti compte tenu de la performance de M. Biden, M. Kidley?
01:13:03Je ne crois pas que ce débat va changer beaucoup de choses dans cette compétition entre ces deux candidats.
01:13:17J'ai trouvé que tout ce que disait Trump, c'était immigration, immigration.
01:13:23Quel est le problème avec la social-security? C'est l'immigration.
01:13:26Quel est le problème avec la circulation à Atlanta? C'est l'immigration.
01:13:30Il semble ridicule, à mon avis.
01:13:36C'est vrai que Biden, parfois, il lui manquait, spécialement les moments qu'on fait revoir plusieurs fois, il lui manquait les mots.
01:13:48Mais je trouve qu'il a quand même réussi à souligner le philo-fascisme de Donald Trump, son implication aux événements du 6 janvier et que Trump n'a pas pu répondre.
01:14:04Je suis toujours inquiet parce que les sondages sont paritaires dans presque tous les États.
01:14:14On doit être inquiet, mais je ne crois pas que ce débat va changer la dynamique.
01:14:21Vous dites fondamentalement que les voteurs démocrates vont rester démocrates et ceux qui appuyaient M. Trump vont continuer à appuyer M. Trump.
01:14:31Mais est-ce qu'il n'y a pas quand même une légère déception sur la performance de M. Biden?
01:14:38Peut-être. Peut-être. C'est ce que j'attendais.
01:14:45Comme quand il était petit, il balbutiait.
01:14:49Tout le monde sait que Biden n'a jamais été un grand avec la voix.
01:14:55Il n'a jamais eu une bonne maîtrise de sa voix.
01:14:59Avec l'âge, ça devient pire.
01:15:02Bien sûr, ce n'est pas amusant de regarder.
01:15:07Il est prévisible quand même.
01:15:11Mais la question, c'est est-ce que c'est assez fort pour vouloir tout bouleverser dans le genre de situation que vous avez décrit d'une convention ouverte.
01:15:26C'est une grande question.
01:15:29Je vous la pose. Je sais qu'on est à chaud, mais je vous la pose.
01:15:33Est-ce que c'est un scénario que vous pourriez envisager dans votre parti qui a une convention ouverte si lui décidait de quitter la scène?
01:15:42Oui, comme je suis né en 1965, je ne l'ai jamais vu de ma vie.
01:15:48Et je ne sais pas exactement comment ça marche.
01:15:51J'imagine qu'il faudrait que la campagne de Biden décide de ne pas se présenter ou que la situation soit tellement grave que les médecins disent qu'il n'est pas capable de faire son travail.
01:16:09Ça me paraît difficile.
01:16:14Difficile, improbable. Très bien.
01:16:16Julie Lesage, qu'avez-vous pensé de ce débat?
01:16:20Très difficile à écouter.
01:16:23Pour Biden, oui, mais aussi Trump.
01:16:26Trump, c'était Trump.
01:16:29Je l'ai trouvé un peu moins abrasif que d'habitude.
01:16:33Il a commencé, il était quand même très posé.
01:16:36Pour un moment donné, on a vu qu'il commençait à être un peu plus abrasif.
01:16:40Pour Biden, je m'attendais à ça, même que j'aurais pensé qu'il aurait été un peu plus allumé.
01:16:47Il y a passé une semaine à Camp David.
01:16:50Je pensais qu'il était pour être plus préparé que ça.
01:16:53C'est difficile à entendre, à écouter, à comprendre.
01:16:56C'est comme si on a perdu beaucoup.
01:16:59Ce n'était pas vraiment un débat.
01:17:01C'était des attaques d'un côté et de l'autre.
01:17:04Savoir lequel avait eu le plus 4 ans.
01:17:07C'était le best of the best.
01:17:10On a entendu ça de Trump.
01:17:12C'est le best quand c'est Trump qui parle.
01:17:15Biden avait de la difficulté à poser des mots.
01:17:18Vous ne trouvez pas, Mme Lesage, qu'il y a un côté plus que jamais,
01:17:22que ce soit enfantin.
01:17:24Il y a un côté cours d'école.
01:17:26Tu es le pire président.
01:17:28Non, c'est toi le pire président.
01:17:29Non, on m'a dit que c'était toi.
01:17:31On se dit vraiment, est-ce qu'on est rendu là aux États-Unis, Julie Lesage?
01:17:36C'est ce que je me suis posé quand on a parlé du golf.
01:17:41Qui va être meilleur au golf?
01:17:43Tu ne serais pas capable de faire bon.
01:17:45Oui, exactement.
01:17:46C'était difficile à écouter.
01:17:48Ce n'était pas mature.
01:17:51Ce n'était pas un débat mature.
01:17:54Malheureusement, je ne pense pas que ce serait une bonne idée d'en refaire un.
01:17:58Je ne pense pas que ça pourrait s'améliorer.
01:18:01C'est un peu difficile en ce moment.
01:18:05Je ne changerai pas de camp.
01:18:10J'aimerais mieux voir un Trump qui est un peu plus l'homme de la situation,
01:18:18plus mature pour une fois, moins abrasif.
01:18:22Très bien, c'est très apprécié.
01:18:24Julie Lesage, on va se reparler.
01:18:26Merci, Richard Kydl également.
01:18:28On va se reparler lors des étapes importantes de cette joute électorale.
01:18:32Merci à vous deux.
01:18:34Bonne fin de soirée chez vous.
01:18:36Bonne soirée.
01:18:37Au revoir, merci.
01:18:38Marie-Isabelle Rochon, vous êtes à Burlington.
01:18:40Alors, vous avez suivi ce débat avec les électeurs.
01:18:43J'ai hâte de les entendre.
01:18:47Oui, on se trouvait dans une salle, dans un bar,
01:18:49une trentaine de personnes, majoritairement des démocrates.
01:18:52Et dès les premières 10 minutes, on a vraiment senti une exaspération dans la salle,
01:18:56des soupirs d'exaspération à entendre Joe Biden s'enfarger dans ses mots,
01:19:01chercher ses mots.
01:19:03Des rires aussi de la foule suite aux affirmations de Donald Trump.
01:19:07Il y a même un téléspectateur avec qui j'ai discuté tout à l'heure
01:19:11qui m'a dit que j'avais l'impression d'entendre des parents incompétents se chicaner entre eux.
01:19:16Alors, règle générale, les gens avec qui on a discuté à la fin du débat,
01:19:19ils étaient très déçus de la performance de Joe Biden.
01:19:22Certains qui craignaient de voir les modérés ou les indécis se tourner vers les républicains.
01:19:27Je vous laisse entendre quelques réactions qu'on a recueillies aujourd'hui.
01:19:37Ça résume tellement bien ce jeune homme, l'impression que beaucoup de gens ont eu
01:20:06en regardant ce débat. Est-ce que l'Amérique américaine est arrivée à ce niveau-là?
01:20:13Merci beaucoup, Marie-Isabelle Rochon à Burlington.
01:20:16Merci. On se reparle.
01:20:18Alors, Raphaël Jacob, Catherine Loubien, Michel C. Auger,
01:20:20ça repose la question que je vous posais en tout début d'émission.
01:20:24Les sondages montrent, et si on sondait demain, ça serait encore pire,
01:20:28que les gens ne veulent pas ces deux candidats.
01:20:31Alors, devant ça, Michel C., on fait quoi?
01:20:35Je vais vous lire le tweet de Steve Schmidt.
01:20:37Steve Schmidt, c'est un stratège républicain qui s'est tourné contre Trump
01:20:41et qui a fondé le Lincoln Project.
01:20:43Il dit que Joe Biden a perdu le pays ce soir et ne le retrouvera pas.
01:20:47Si Trump est vraiment une menace à la démocratie, alors Biden doit quitter son serment d'office.
01:20:58Lui, il l'oblige à avoir cet acte d'humilité.
01:21:02Je pense qu'il y a beaucoup de gens dans l'entourage de...
01:21:05Évidemment, M. Schmidt est un républicain, mais c'est un républicain qui est tourné un peu contre Trump.
01:21:10Mais je pense qu'il y a beaucoup de démocrates qui signeraient ça aujourd'hui.
01:21:13On va voir. Il faut laisser la poussière retomber.
01:21:17On est à chaud.
01:21:18Mais moi, j'ai de la misère à voir comment M. Biden peut arriver demain matin
01:21:23et dire qu'il ne s'est rien passé hier soir.
01:21:25Ce n'est pas vrai.
01:21:28Personne ne le défend, d'après ce que je peux constater.
01:21:32Il n'y a personne qui le défend en ce moment.
01:21:35C'est assez grave.
01:21:37On est juste dans les minutes suivantes de débat, mais c'est quand même quelque chose.
01:21:42Je pense que tout le monde sait que ce sera impossible de revirer la situation avec M. Biden,
01:21:48vers quoi il se dirige.
01:21:50Il se dirige probablement vers une défaite.
01:21:53Il y a vraiment une panique, je pense, dans l'air du côté des démocrates.
01:21:58Je ne peux pas imaginer comment il peut rester à froid comme ça après le débat.
01:22:04Raphaël, prenons du temps.
01:22:07Soyons prudents.
01:22:08Je suis entièrement d'accord à la base avec ce que Michel et Catherine viennent de dire.
01:22:13En même temps, je vous replonge, c'est comme un trauma personnel,
01:22:17à la vidéo «Access Hollywood» de M. Trump en octobre 2016,
01:22:22qui me semble très sincèrement, à la fois sur le fond et d'un point de vue politique,
01:22:26plus grave que ce qu'on vient de voir.
01:22:29Et personne ne défendait M. Trump ou à peu près dans le camp républicain à ce moment-là,
01:22:33non seulement dans les minutes ou les heures, mais même dans les jours qui suivaient.
01:22:37Et qu'est-ce qui s'est passé un mois plus tard?
01:22:38Évidemment, on connaît le reste de l'histoire.
01:22:39Ce n'est pas un parallèle parfait.
01:22:41Je ne vous dis pas que M. Biden va rester ou qu'il va gagner.
01:22:44Je peux simplement vous dire que là, on est collés dessus.
01:22:47Donnons-nous un petit peu de temps, on verra.
01:22:49Mais où Catherine, je crois, touche un point qui est particulièrement pertinent,
01:22:52c'est que si c'est encore vrai cette dynamique-là, dans plusieurs jours,
01:22:56voire encore de façon catastrophique dans quelques semaines,
01:22:58c'est-à-dire qu'il n'y a plus personne qui le défend, qui défend M. Biden,
01:23:03là, on est complètement ailleurs.
01:23:05Le problème, Patrice, c'est qu'on va se retrouver avec la question que vous vous posez au tout début, avant le débat.
01:23:10Est-ce qu'il y a un problème cognitif avec M. Biden?
01:23:13Avoir un rhume, ce n'est pas un problème cognitif.
01:23:17Mais là, son incapacité de répondre aux arguments de Donald Trump pose une question là-dessus, soulève un problème.
01:23:27Soulève un doute, en tout cas.
01:23:28Un doute, puis ça, ça ne s'en ira pas.
01:23:30Restez là, restez là.
01:23:31Azeb, vous êtes sur le plancher.
01:23:34J'ai hâte d'entendre, vous allez parler à des gens.
01:23:37Comment, qu'est-ce qu'on dit, qu'est-ce que vous pouvez me raconter?
01:23:43Écoutez, Patrice, l'équipe de Donald Trump qui crie vraiment victoire,
01:23:46là, on vient de parler de sa belle-fille, Lara Trump, qui est coprésidente du Parti républicain.
01:23:51Elle a dit, écoutez, voilà, ce soir, Donald Trump a prouvé que c'était un leader.
01:23:56Joe Biden a prouvé qu'il n'était pas un leader, qu'il était incapable, qu'il était inapte à devenir président des États-Unis pour un deuxième mandat.
01:24:05On a également entendu le sénateur Lindsey Graham, à qui je me suis entretenue un peu plus tôt.
01:24:10Lui, il connaît Joe Biden depuis très longtemps et il disait vraiment que c'était triste de voir Joe Biden chercher ses mots.
01:24:16Il dit vraiment qu'il n'a plus sa place à la Maison-Blanche.
01:24:20Et Raphaël disait tout à l'heure qu'il y a peu de démocrates qui le défendent.
01:24:24C'est vrai qu'ici, la seule personne qu'il y a, c'est le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, qui est en train de donner une conférence de presse.
01:24:32Il le défend beaucoup de colère du côté des démocrates qui sont visiblement déçus de la performance de Joe Biden.
01:24:39Beaucoup de colère, mais ils ne prennent toujours pas encore de décision, si vous voulez.
01:24:42Mais je peux vous dire que sur le camp démocrate, beaucoup de républicains ici, sur le camp républicain, pardon, beaucoup de républicains ici.
01:24:49Je vous propose d'écouter justement le sénateur Lindsey Graham, le sénateur républicain.
01:24:56J'aime bien le président Biden, je le connais.
01:25:00En fait, il est venu à ma retraite des forces militaires.
01:25:03On a eu nos différences au niveau politique, mais ce n'est pas bon.
01:25:07Ce n'est pas bon pour le pays.
01:25:09Le président Trump, selon moi, a démontré qu'il était capable d'être président.
01:25:16Toute la vigueur qui va avec.
01:25:22Vous disiez que... Est-ce que des gens sont venus au micro défendre la performance de Joe Biden?
01:25:29Pas beaucoup. Gavin Newsom, le gouverneur de la Californie, il est actuellement en train de parler aux journalistes.
01:25:37Il défend le programme de Joe Biden.
01:25:39Mais la façon dont il justifie, si vous voulez, la performance de Joe Biden, c'est le fait qu'il avait un rhume, qu'il n'était pas très en forme ce soir.
01:25:47Mais on défend son programme et on continue d'attaquer dans notre chambre du côté des démocrates.
01:25:51Mais je peux vous dire que sur le plancher ici, il n'y a pas beaucoup de démocrates, beaucoup d'élus républicains.
01:25:56Ici, il y avait justement Matt Gaetz, l'élu républicain de la Floride, qui est venu dire, écoutez, regardez, c'est évident que c'est Donald Trump qui devrait remporter la mise le 5 novembre prochain.
01:26:08Donc ce soir, c'est vraiment Donald Trump qui a remporté le débat, en tout cas sur la forme, Patrice.
01:26:13On voit les images, pendant que vous nous parlez, de Joe Biden qui va voir la foule et j'imagine qu'on voudra montrer une image un peu plus régaillardie.
01:26:27Il est en forme, il va vers les gens.
01:26:30À voir la suite des choses, encore une fois, il est 23 h 11, le débat vient de finir, mais on sent une inquiétude dans le camp démocrate. Je pense que c'est clair.
01:26:41Oui, tout à fait. Vous savez, sur la question de la politique étrangère, par exemple, Donald Trump a dit, écoutez, il n'y aurait jamais eu de guerre.
01:26:49Poutine n'aurait jamais osé faire ce qu'il a fait. Donald Trump a reparlé de la débâcle des troupes américaines quand elles sont sorties de l'Afghanistan.
01:26:57Il a dit que ça, c'est vraiment ce qui a poussé Poutine à agir, à décider d'envahir l'Ukraine, que si ça avait été Donald Trump, ça ne serait jamais arrivé.
01:27:04Et Joe Biden, on ne sentait pas vraiment qu'il se défendait assez, si vous voulez.
01:27:09Et Donald Trump également a parlé des migrants en disant que la frontière était ouverte à cause de Joe Biden, que Joe Biden était un criminel.
01:27:16C'était vraiment un Donald Trump robuste, combatif. Et ici, aujourd'hui, tous ses conseillers, ses alliés, les partisans de Donald Trump sont extrêmement satisfaits de sa performance.
01:27:26Il a respecté, si vous voulez, les critères du débat ce soir. Il a été discipliné, comme on dit. Donc, ils sont satisfaits de sa performance.
01:27:38C'était vraiment Joe Biden qui devait faire remonter sa côte sur les sondages. Joe Biden qui est quand même un peu en bas des sondages par rapport à Donald Trump.
01:27:46Surtout dans les États vivos. Il reste Donald Trump, même sur les États vivos. Voilà, exactement. Ça va l'aider, c'est sûr.
01:27:53Très bien. Très bien. Vous restez là.
01:27:56Matt Gaetz, Patrice, juste à côté. C'est Matt Gaetz ici. C'est Matt Gaetz ici, l'élu républicain. Je vous propose juste d'écouter ce qu'il a à dire.
01:28:06Pour démontrer aux Américains qu'il est concentré sur la condition, sur le recouvrement, les Américains souffrent actuellement.
01:28:14Et Joe Biden essaie de convaincre les gens que les États-Unis, c'est autre chose que ce qu'ils vivent, ce qu'ils ressentent avec les budgets et les prix en augmentation.
01:28:22La famille moyenne a payé 28 000 $ de plus depuis que Joe Biden est là.
01:28:27Donc voilà, on parle d'économie. Ils disent que l'économie est pire sous Joe Biden.
01:28:32Ça, c'est le représentant républicain Matt Gaetz. C'est vraiment le dauphin, enfin le lieutenant de Donald Trump.
01:28:38Lui avec Marjorie Taylor Greene. Donc aujourd'hui, ils sont ici pour vraiment réagir par rapport à la performance de Donald Trump.
01:28:44Je vais essayer de lui poser une question.
01:28:47Qu'est-ce que vous pensez de la performance de Donald Trump?
01:28:52Je pense que les Canadiens peuvent s'attendre au retour glorieux de Donald Trump par la Maison-Blanche.
01:28:58Il a une vision pour la frontière, les impôts, la régulation.
01:29:02Et Joe Biden était fatigué. Il semblait être dans un état grave de déclin pendant ce débat.
01:29:07Il s'est empiré à mesure qu'on avançait dans la soirée.
01:29:11Comme sa présidente, si Joe Biden est dans cette condition présentement,
01:29:15imaginez-vous comment les choses vont être graves pour lui-même et pour l'Amérique.
01:29:18Dans quatre ans, on peut faire beaucoup mieux. Et le président Trump a donné sa vision.
01:29:22Voilà, donc vous venez d'entendre Matt Gaetz, représentant républicain de la Floride.
01:29:27Voilà, qui a été très clair en disant, imaginez dans quatre ans, qu'est-ce que ce serait la forme de Joe Biden.
01:29:34Voilà, merci beaucoup, Azeb. Vous restez là. Je veux, Raphaël, Catherine et Michel, faire entendre deux extraits.
01:29:41D'abord sur l'inflation, parce que même si Raphaël ne veut pas parler de contenu,
01:29:46on va, et vous le disiez, c'est le centre d'intérêt, la préoccupation des Américains.
01:29:54M. Trump et M. Biden qui répondent. Écoute.
01:30:04Bon, là, c'est un moment où il y avait, il y a eu un échange.
01:30:33Et M. Biden s'est ressaisi et a dit, il n'y avait pas d'inflation parce que vous avez tué l'économie.
01:30:38Catherine, qu'est-ce que vous avez pensé de cet échange?
01:30:43Ce n'était pas très fort comme rebutade de ce que M. Trump veut dire.
01:30:49Je veux dire, il n'a pas de preuve à l'appui. Il n'est pas allé à l'attaque pour tant que ça, pour répondre à M. Trump.
01:30:57Il n'a pas vanté son bilan. Lui, il l'a fait plus tard un peu sur un autre thème.
01:31:02Mais écoutez, ce n'est pas gagner ou pas gagner sur l'inflation.
01:31:08M. Biden est président maintenant et l'inflation a atteint un sommet qui affecte tous les Américains.
01:31:15Et c'est leur plus grand problème, le coût de la vie.
01:31:18Et c'est difficile pour lui de gagner sur cette question-là en ce moment.
01:31:24Mais encore une fois, c'est un Biden faible qui n'a pas la réplique facile
01:31:29et qui n'est pas capable d'attaquer et d'être incisif envers M. Trump sur n'importe quelle des questions.
01:31:35Ce que vous dites, et Raphaël et Michel, je pense que vous allez être d'accord,
01:31:39c'est que même s'il avait un certain argumentaire, la façon dont il l'a livré et le peu de détail dans certains cas
01:31:49ont fait que les gens n'écoutaient pas ou écoutaient moins.
01:31:52Il n'a pas pu marquer, Raphaël, de point sur ces questions-là.
01:31:55Non, et vous avez raison, Patrice, je ne veux pas parler de fond dans ce cas-ci tellement la forme est importante.
01:32:01Je vais en fait prendre mon temps pour revenir sur ce que Michel disait dans sa dernière intervention
01:32:05lorsqu'il parlait des questions de nature cognitive que ce qu'on a vu ce soir va soulever.
01:32:10Voici une question qu'on va poser.
01:32:13Rappelez-vous du rapport de Robert Hur, qui s'était entretenu pendant plusieurs heures sur M. Biden,
01:32:19il avait émis un rapport dans lequel on l'accusait essentiellement de façon tacite d'avoir des problèmes cognitifs.
01:32:24La Maison-Blanche s'est battue bec et ongle.
01:32:27Il avait dit une personne âgée qui se souvient mal.
01:32:31Oui, essentiellement.
01:32:33La Maison-Blanche s'est battue bec et ongle et a gagné son pari pour empêcher la diffusion,
01:32:39la publication des enregistrements audios des entretiens.
01:32:43La question qui se pose particulièrement en date de ce soir est la suivante en un mot.
01:32:47Pourquoi?
01:32:49Et soit dit en passant, pour ce qui est des questions cognitives, il y en a eu une question qui a été posée,
01:32:53sauf erreur, par M. Tapper, à M. Biden puis à M. Trump.
01:32:57M. Biden a choisi de répondre en commençant à parler de micropus.
01:33:02Je pense que c'est dit.
01:33:05Donc, ça occulte tout, cette performance-là?
01:33:11Ça occulte tout.
01:33:13Ça occulte en particulier les faussetés que M. Trump a odissiées tout au long de la soirée.
01:33:19C'est absolument extraordinaire ce qu'il a pu dire.
01:33:22Moi, quand j'étais président, tout allait extraordinairement bien.
01:33:25La COVID, j'ai été merveilleux dans la COVID.
01:33:27Le mur fonctionnait.
01:33:29Le mur fonctionnait et ça allait super bien.
01:33:31Poutine n'allait pas envahir.
01:33:33Et là, il a fini en disant, vous savez, Biden va vous amener à la Troisième Guerre mondiale.
01:33:37Comme exagération, c'est pas mal, ça, non plus.
01:33:40Il n'a même pas répondu.
01:33:42À un moment donné, la politique, c'est aussi de répondre quand on est attaqué.
01:33:45Et là, ce soir, puis je veux bien accepter qu'il y avait un rhume puis qu'il n'était pas en forme et tout ça,
01:33:50il n'a pas été capable de trouver des répliques qui auraient permis au moins de dire, bien là, oui, c'est lui qui a raison.
01:34:00Est-ce que ce qui est plus grave, c'est qu'il a essayé quand même, Catherine? Il a essayé.
01:34:04Bien, il a dit, il a dit, you're a whiner.
01:34:06Il a dit ça une couple de fois.
01:34:08C'est tout ce qu'il pouvait répondre.
01:34:10Après, bon, il a dit, vous avez taxé les, vous avez, vous allez taxer, comment il a dit ça, les riches.
01:34:17Non, il n'y avait pas vraiment d'arguments qui ont percé.
01:34:20Puis Michel a raison.
01:34:23Il a été très loin dans les mensonges ou en tout cas les représentations très positives de sa présidence.
01:34:31Et Biden, le président Biden n'a pas répondu, en fait.
01:34:35Bon, alors, sans conclure de manière définitive, que font les démocrates?
01:34:43D'abord, y a-t-il, pour aider les gens, puis donnez-moi pas 14 noms en une seconde, Raphaël,
01:34:49est-ce qu'il y a quelqu'un qui pourrait continuer, prendre le relais, puis continuer et faire l'unanimité chez les démocrates,
01:34:59si tenté, que M. Biden, dans une semaine ou deux, dise, savez-vous, j'en ai assez?
01:35:03On s'en reparlera dans une semaine ou deux.
01:35:05Pour ce qui est de la première question que vous aviez lancée, que ce que les démocrates vont faire, devraient faire, en un mot, dormir.
01:35:10On prend du temps et on en reparle peut-être à tête plus reposée.
01:35:16Si les sondages, Catherine et Michel C, montrent que d'ici quelques jours, l'appui de Biden s'érode,
01:35:24est-ce que là, ça va pas commencer à devenir assez urgent de trouver un plan B, Catherine?
01:35:30Ils vont avoir une baisse dans les sondages, c'est certain, ce sera l'effet du débat.
01:35:36Maintenant, je pense que c'est un conseil sage que nous dit Raphaël, il faut laisser retomber la poussière.
01:35:41J'ai toujours un peu de la difficulté à dire, comme dans le cas de l'élection canadienne qui s'en vient,
01:35:47qu'un leader va quitter. Ça prend beaucoup pour qu'un leader quitte.
01:35:51Et ce que ça prend, c'est de perdre l'unité de son parti.
01:35:55Donc, il faudra voir comment chacun va se positionner.
01:35:59M. Newsom était là à faire une conférence de presse,
01:36:01mais tout le monde sait qu'il est aspirant pour être un président des États-Unis à un moment donné.
01:36:05Donc, je pense qu'il jouait le bon gars en faisant ça.
01:36:09Il faut vraiment laisser la poussière retomber.
01:36:12Voir comment les spin doctors, comme on dit, vont du côté démocrate,
01:36:16on sait déjà du côté de M. Trump, mais du côté du président Biden,
01:36:21comment ils vont vouloir, quelles couleurs ils vont donner à ça.
01:36:25Est-ce qu'il y a beaucoup... Vous avez été stratège, Catherine.
01:36:29Vous avez été de l'autre côté. Il n'y a pas beaucoup de couleurs qu'on peut donner à ça.
01:36:35Comment on peut transformer ça en quelque chose de positif?
01:36:43Transformer ça en quelque chose de positif serait très difficile, en effet.
01:36:48Mais maintenant, je pense que ce 24 heures-là est important pour voir quelle est l'alternative.
01:36:55Est-ce qu'il y a une alternative qui se détache, solide, qui unifierait tout le monde?
01:37:01J'espère qu'il y a eu du travail qui a été fait sur ça avant, mais c'est la grande question.
01:37:05Je pense qu'ils ne dormiront pas dans les prochains 24 heures.
01:37:09Non, ils ne dormiront pas.
01:37:10Michel C. Auger, parce qu'on parle beaucoup de démocratie et de respect des institutions.
01:37:14Dans le débat, on en a parlé. Il a dit M. Trump, vous n'avez pas respecté.
01:37:19À la fin, d'ailleurs, M. Trump n'a toujours pas clairement dit que peu importe le résultat,
01:37:24il allait le respecter.
01:37:26Mais ce n'est pas aussi la démocratie et le respect des institutions que les Américains, en premier lieu,
01:37:33et les autres qui regardent, aient confiance aux gens qui se présentent.
01:37:38Est-ce qu'il n'y a pas là, Michel, il n'y a pas eu une faillite énorme de la classe politique américaine
01:37:45que de nous offrir ça comme spectacle ce soir?
01:37:49Regardez la situation chez nous, puis c'est exactement ce qui va se passer dans les prochains jours aux États-Unis.
01:37:54D'abord, le chef en perd une. Il perd un débat. Il perd une partielle.
01:37:58Tout le monde dit non, non, le chef est encore le chef.
01:38:01Et après ça, il commence à y avoir deux, trois personnes qui disent,
01:38:04oui, bien, ça nous envoie un drôle de message, ce qui est arrivé.
01:38:07Et après ça, il y en a 12, puis après ça, il y en a 40, puis après ça, ça devient une vague.
01:38:12Ça, ça prend quelques jours.
01:38:16Moi, je me dis, on est lundi soir, là.
01:38:21Attendons à lundi, c'est ça que je veux dire.
01:38:25Mes problèmes cognitifs, c'est ça.
01:38:28Attendons à lundi pour voir ce qui va arriver.
01:38:32Je parlais du niveau de l'offre politique pour les jeunes qui regardaient.
01:38:37Un Américain a dit tout à l'heure, c'est un peu décourageant.
01:38:40Alors, Raphaël, je ne vous pose plus de questions, je ne vous parle plus.
01:38:44Vous, Catherine Loubier, Michel C. Auger, merci d'avoir été là.
01:38:47On se retrouve à chaque rendez-vous important.
01:38:50Je veux terminer l'émission avec Azeb, qui est sur place là-bas.
01:38:53Azeb, est-ce qu'il y a des discussions sur le format?
01:38:56Ou c'est pas du tout, on n'en est pas là?
01:38:59Est-ce qu'on aurait pu agir différemment?
01:39:02Ou ça, ça fait plutôt...
01:39:05Bref, ce n'est pas de la faute à CNN, ce qu'on a vu ce soir?
01:39:08Non, voilà, exactement.
01:39:11Écoutez, le vainqueur, c'est vraiment clairement dans notre champ.
01:39:14Je parlais à un représentant démocrate qui dit que vraiment,
01:39:17on a tiré l'alarme avec Joe Biden.
01:39:20Il dit qu'il faut absolument que le Parti démocrate change de stratégie.
01:39:23Je lui ai posé la question, est-ce que ça veut dire qu'il faut changer de candidat?
01:39:26Il n'a pas vraiment répondu.
01:39:29Il dit en tout cas qu'il faut qu'il y ait une discussion sur la stratégie à prendre
01:39:32parce qu'on a très peu de temps.
01:39:35Le 5 novembre, c'est dans un peu moins de cinq mois.
01:39:38En ayant vu Joe Biden ce soir, en ayant vu sa performance,
01:39:41et en ayant vu sa performance,
01:39:44et en ayant vu sa performance,
01:39:47ça a démontré aussi son âge.
01:39:50Il a 81 ans, il en aura 86 quand il va quitter la Maison-Blanche
01:39:53si jamais il est élu.
01:39:56Pour les démocrates, c'est vraiment beaucoup de tensions,
01:39:59beaucoup d'inquiétude pour la suite des choses.
01:40:02En effet, on va parler de la suite des choses.
01:40:05On a un petit calendrier.
01:40:08On a un petit calendrier.
01:40:11Il y aura les conventions.
01:40:14D'abord, la peine de M. Trump le 11 juillet.
01:40:17La peine au procès de Stormy Daniels.
01:40:20Quelques jours plus tard,
01:40:23vous êtes à la convention républicaine.
01:40:26Un mot sur la convention républicaine.
01:40:29Il n'y aura pas d'histoire.
01:40:32C'est une lettre à la poste.
01:40:35C'est une lettre à la poste.
01:40:38Il y a des millions de dollars.
01:40:41Ça l'a rendu encore plus populaire.
01:40:44On est dans quelque chose de complètement inédit aux Etats-Unis.
01:40:47Donald Trump mène dans les sondages ce soir.
01:40:50Il a remporté le débat contre Joe Biden.
01:40:53La convention va être un couronnement.
01:40:56La seule inconnue pour le moment,
01:40:59c'est qui va être son vice-président ou sa vice-présidente.
01:41:02Il y a des gens qui sont là pour parler au nom de Donald Trump.
01:41:05Il lui faut la cour depuis plusieurs mois.
01:41:08Beaucoup aimeraient pouvoir accéder à ce poste.
01:41:11Il y a Tim Scott,
01:41:14le sénateur de la Caroline du Sud.
01:41:17Plusieurs aimeraient pouvoir être
01:41:20le colissier de Donald Trump.
01:41:23Mais il va garder le mystère jusqu'à la dernière minute.
01:41:26D'ici la convention,
01:41:29on devrait normalement connaître l'identité de son vice-président.
01:41:32Très bien.
01:41:35On entendra et on lira toute la fin de semaine et ailleurs.
01:41:38Peut-être de plus en plus de démocrates
01:41:41disant de plus en plus ouvertement
01:41:44qu'il faut qu'on change la stratégie.
01:41:47Ça comprend peut-être le chef.
01:41:50C'est une loi en politique.
01:41:53On voit qu'on s'en va peut-être vers une défaite.
01:41:56Merci, Azeb.
01:41:59J'en profite pour vous remercier chaleureusement
01:42:02pour toute cette couverture.
01:42:05Je ne parle pas que de ce soir.
01:42:08C'est comme ça que ça se finit pour nous.
01:42:11On se retrouve.
01:42:14On verra les événements politiques quelque part au mois d'août
01:42:17à moins que ça se précipite.
01:42:20Je serai avec vous avec plaisir.
01:42:23Merci d'avoir été des nôtres.
01:42:26À Montréal, à Atlanta aussi.
01:42:29À la prochaine.
01:42:32Bonne fin de nuit.
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