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ÉducationTranscription
00:00:00ont-ils fait ça ? Parce qu'il y a encore 30 ans, on aurait pu croire que c'était LGBT, non-binaire, c'était des fous furieux.
00:00:07Mais aujourd'hui, c'est pénalement répréhensible.
00:00:12Ça, c'est la fenêtre d'Overton. C'est-à-dire que petit à petit, on fait passer des choses qui paraissaient improbables.
00:00:18Tout ça vient des États-Unis, c'est les rapports Kingsley Report dans les années 50, qui préparent la légitimation de l'homosexualité,
00:00:28qui sortent des statistiques bidons, où l'on explique qu'en gros, un homme sur dix a eu une expérience homosexuelle.
00:00:34Et on aperçoit qu'après, les statistiques ont été prises en prison.
00:00:38C'est vrai ce que je dis, c'est les Kingsley Report.
00:00:43Et donc, plein de statistiques bidons sur le désir sexuel des enfants, etc., toutes ces théories.
00:00:50Au début des années 50, ça pousse un peu dans les années 60. La révolution sexuelle arrive.
00:00:56Et tout était au programme à ce moment-là, en mai 68. Simplement, je pense que ça a buté sur les enfants.
00:01:01Parce que quel que soit le niveau de dégénérescence d'une société, les enfants, c'est quand même quelque chose de sacré.
00:01:06Et là, il faut bien se rendre compte que ceux qui défilaient pour la liberté sexuelle, défilaient également pour la validation de la pédophilie.
00:01:15J'écris mon livre sur la gauche française, l'année chapite, c'est sur la gauche française et la pédophilie.
00:01:20C'est dedans, les déclarations d'Aniel Cohn-Bendit à la télévision française, à deux reprises, à huit ans d'intervalle, je crois, où il en parle ouvertement.
00:01:32Donc, je pense que c'est au programme depuis longtemps. Simplement, encore une fois, même sur les sociétés les plus dégénérées, les enfants, c'est sacré.
00:01:38Et là, la manière subtile qu'ils ont fait, c'est ce que j'évoquais tout à l'heure, c'est-à-dire qu'ils envoient dans les maternelles,
00:01:43soi-disant pour apprendre la tolérance, et surtout, c'est pour sexualiser les enfants, parce qu'en fait, les enfants, ils ne sont pas intéressés par le sexe.
00:01:51C'est ça, le problème, c'est qu'ils veulent sexualiser les enfants, et au bout, c'est la pédophilie.
00:01:55C'est pour ça que j'avais dit, quand ils ont mis l'avortement dans la Constitution, il y aura l'euthanasie dans la Constitution, et on finira par la pédophilie.
00:02:00L'euthanasie arrive là, au printemps.
00:02:04Et là, il y a déjà la promotion, notamment aux Pays-Bas, on voit cette jeune femme qui a 28 ans, qui dit qu'elle est bipolaire,
00:02:12donc elle demande à être euthanasie, avec son compagnon qui est d'accord.
00:02:15Bon, peut-être qu'on peut le comprendre, mais je ne sais pas, mais c'est fou !
00:02:19Ça piège !
00:02:20Ça piège, ça peut piéger les gens qui vont se dire…
00:02:22Mais c'est hallucinant, 28 ans, la jeune femme est belle, elle est normale, mais elle explique qu'en fait, ça ne va pas bien, et on va nous pousser à ça.
00:02:29Parce qu'en fait, la société, ça rejoint le nihilisme, on va vous donner une porte de sortie.
00:02:34Écoutez, pour la planète, de toute façon, vous êtes trop nombreux, faites une bonne action, faites-vous humuser, et puis on va bien s'humuser.
00:02:40C'est comme la dysphorie, c'est-à-dire qu'on va détecter, soi-disant, une dysphorie de genre chez des adolescents,
00:02:46c'est-à-dire un âge, ou même avant l'adolescence, un âge où ils se questionnent.
00:02:50Ah, tu te questionnes, t'es dysphorique, donc t'es pas un homme, t'es une femme, et hop, opération !
00:02:55Je veux dire, on en est là, et donc on va pousser les enfants, les adolescents, vers le changement de sexe.
00:03:00Donc encore une fois, on en revient à la religion, c'est-à-dire que quand j'entends certains athées militants dire que le problème, c'est la religion,
00:03:07là, ce qu'on est en train de voir, c'est que le problème, c'est le vide religieux qui est en train de nous...
00:03:12Ou alors, c'est que l'athéisme, pour moi, l'athéisme est une religion.
00:03:15Oui, en contraire, oui, oui !
00:03:17La religion de la laïcité !
00:03:19Je suis partisan à ce que ceux qui pratiquent la religion de la laïcité la pratiquent, mais dans le cadre familial,
00:03:25et qu'ils ne l'imposent pas à un pays catholique comme la France.
00:03:27Ou dans leur loge.
00:03:28Ou dans leur loge, voilà.
00:03:29En revanche, pour moi, la France est un pays catholique, et on est très ouverts sur les autres religions, y compris la religion athée.
00:03:37Mais s'il vous plaît, faites-le chez vous et ne l'imposez pas.
00:03:39Mais comment on revient au spirituel ?
00:03:40Surtout que les athées ou les laïcats disent que la religion, ça doit être privé.
00:03:44Que la vôtre reste dans le privé.
00:03:46De toute façon, la nature horreur du vide, ça n'existe pas, une société vide de religion et d'idéologie, ça n'existe pas.
00:03:54C'était l'URSS !
00:03:55Il y avait le communisme !
00:03:57Il y avait un aspect messianique, il y avait un aspect...
00:03:59C'est marrant, je ne sais pas...
00:04:01Le Beaujolais de Lénine, où on attend la résurrection de Lénine,
00:04:05il y a Staline qui apparaissait en blanc comme un empereur byzantin...
00:04:09C'est ce que dit Dominique Wehner dans Les Blancs et les Rouges, son livre sur la révolution russe,
00:04:14c'est que pourquoi est-ce que les bolcheviques ont gagné ?
00:04:16Parce qu'ils étaient messianistes !
00:04:18Et que finalement, en face, les blancs, ils n'avaient rien à proposer.
00:04:20Pas la restauration de l'empereur qui avait démissionné par lui-même,
00:04:24et puis finalement, même si à la fin, Wrangel, en Crimée, il y avait peut-être un projet...
00:04:28C'était des juifs messianistes laïcs.
00:04:31Attendez, ça veut dire que pour revenir au spirituel, par exemple en France,
00:04:34il faut que nous-mêmes soyons messianiques ?
00:04:36C'est ça que tu veux dire ?
00:04:37Non.
00:04:39Le messianisme, c'est déjà une sortie de la religion.
00:04:43Parce que c'est une volonté, on veut tout, tout de suite.
00:04:46On veut revenir au paradis terrestre maintenant.
00:04:50C'est ce que disait Youssef Endis, c'est l'abolition de la loi.
00:04:54Dès maintenant, on peut restaurer ce qu'était l'Éden perdu.
00:04:59La religion, ce n'est pas ça.
00:05:01C'est se confier à un pouvoir surnaturel et être patient.
00:05:05C'est l'inverse complètement de ça.
00:05:07Comment revenir à la spiritualité ?
00:05:09Pour moi, c'est déjà le retour de l'enseignement, de l'histoire de France.
00:05:12Qu'on plonge de nouveau dans nos racines.
00:05:16Ce n'est pas que tout le monde soit catholique.
00:05:19Croire en Dieu, c'est un rapport spécial avec Dieu.
00:05:22Mais en revanche, comprendre que la France est catholique,
00:05:25que sans le catholicisme, que la France est une alchimie,
00:05:28comme c'est le général de Gaulle, on en revient toujours là,
00:05:31de religion chrétienne et de culture gréco-latine,
00:05:37revenir à ça, se rendre compte de cette alchimie,
00:05:41de ce que le catholicisme a fait pour nous.
00:05:43Est-ce que Dupond-Durand a envie de revenir vers la spiritualité ?
00:05:46Moi, je n'ai pas l'impression.
00:05:48Il y a une explosion du baptême chez les jeunes.
00:05:52C'est 20 000. Il y a 25 ans, c'était 200 000.
00:05:56Lorsque l'empereur Constantin
00:06:00autorise le culte chrétien,
00:06:04c'est 20% de la population.
00:06:06C'était une minorité.
00:06:08La question, en fait, c'est de retrouver ses racines.
00:06:13Moi, je suis plutôt optimiste, mais c'est un peu ma maladie.
00:06:17Je suis fondamentalement optimiste.
00:06:20Ce que je vois, c'est que nous sommes tous suivis.
00:06:23Nous, c'est ce que nous faisons.
00:06:25Nous essayons, dans nos communications, dans nos livres,
00:06:27de rappeler d'où nous venons.
00:06:29Je suis très reconnaissant à Youssef de le faire.
00:06:33Youssef, il veut que la France redevienne catholique.
00:06:36Parce qu'on parle le même langage.
00:06:38Moi, je n'ai rien à dire avec un lgbtiste.
00:06:42Regardez, cher Youssef Indi,
00:06:44on a fait une émission, il y a 2-3 mois,
00:06:47la veille de la constitutionnalisation de l'IVG.
00:06:54Notre public n'a pas été intéressé.
00:06:57Parce qu'il fallait nous inviter.
00:07:00Quand vous faites une émission sur le mariage homosexuel ou l'avortement,
00:07:07vous invitez des militants,
00:07:09qui sont d'ailleurs choisis délibérément
00:07:12pour être absolument inoffensifs,
00:07:14et qui sont spécialisés dans ce thème-là.
00:07:16L'avortement, le mariage homosexuel,
00:07:18ce n'est pas un thème isolé.
00:07:20Là, on en parle.
00:07:22On est partis pour parler de la 3e guerre mondiale,
00:07:24et on y arrive.
00:07:26Parce que c'est un thème qui doit être abordé.
00:07:28Je le répète, ce n'est pas que des tris et des armes.
00:07:31C'est aussi de la culture, de la spiritualité.
00:07:34C'est tout ça.
00:07:35Moi, c'est ce que je dis quand je passe sur les chaînes de télé russe,
00:07:37parce que je suis un peu le français de service.
00:07:39Je dis, vous savez, Macron, il était en guerre, avant tout,
00:07:41contre le peuple français.
00:07:42Et nous, on l'a vu, on était ensemble, tous les 3 d'ailleurs,
00:07:44dans des gilets jaunes.
00:07:45On a bien vu qui tirait sur qui.
00:07:47Donc, en fait, c'est ça.
00:07:49Pour ces questions sociétales ou anthropologiques,
00:07:51bien sûr qu'il faut en parler.
00:07:53Mais déjà, il ne faut pas en parler une fois de temps en temps,
00:07:55parce que tout d'un coup, ils ont décidé de mettre la constitution.
00:07:58Il faut en parler tout le temps.
00:07:59L'avortement doit...
00:08:00J'envisage ça aux Etats-Unis.
00:08:02C'est qu'en fait, c'est un thème de campagne.
00:08:04Et donc, en fait, on n'a pas tiré un trait sur cette question-là.
00:08:08Là, vous prenez tous les grands partis.
00:08:10Et d'ailleurs, même les petits partis un peu...
00:08:12L'avortement n'est pas...
00:08:13Ah non, il ne faut pas en parler.
00:08:14Alors que c'est fondamental.
00:08:15Le marge homosexuel, le marge homosexuel, c'est fait...
00:08:18Par exemple, cher Youssef Indi,
00:08:19le RN a appelé ses députés à voter en faveur de l'IVH,
00:08:24l'inconstitution.
00:08:25En fait, le RN aujourd'hui, il fait partie du parti unique.
00:08:30Moi, je dis depuis un certain temps que vous avez un parti unique au pouvoir,
00:08:34avec une tête centrale macrono-rothschildienne,
00:08:37puis une aile gauche et une aile droite,
00:08:38parce que sur l'essentiel, ils sont d'accord.
00:08:40Là, j'avoue qu'en ce moment,
00:08:42elle et les filles Mélenchon sont très bien positionnées sur la question de Gaza,
00:08:46parce que trop, c'est trop.
00:08:47Et puis, ça renvoie aussi à une tradition de gauche anticolonialiste.
00:08:51Mais sinon, sur les autres questions, le Covid, etc.,
00:08:54ils sont alignés sur la macronie.
00:08:57En fait, on est dans un système totalitaire.
00:08:59Simplement, le Président de la République est jeune,
00:09:02le Premier ministre est homosexuel, etc.
00:09:04et c'est censé voiler la dimension totalitaire et tyrannique du régime.
00:09:09On est dans un régime totalitaire.
00:09:10– Totalitaire représentatif.
00:09:12– Voilà.
00:09:13– Sarah l'appelait ça de l'animation culturelle.
00:09:15– Oui, c'est ça.
00:09:16Oui, oui, c'est des hôtesses, en fait.
00:09:18Donc, à la place du général de Gaulle, vous avez une hôtesse, ou un hôte.
00:09:23– Regardez, je vais vous dire un truc assez marrant.
00:09:26Ma mère, qui ne regarde que la chaîne polonaise TVP1 ou TVP2, me dit
00:09:31« Oh là là, tu sais, il y a sept ministres gays au gouvernement de Macron. »
00:09:37C'est les polonaises qui le disent.
00:09:39Je ne pense pas que les françaises l'auraient dit de Gaulle.
00:09:42– Non, mais les russes le disent bien.
00:09:43– Ils le disent aussi.
00:09:44– Piotr Tolstoy a dit des choses qui lui vaudraient la 19e chambre correctionnelle.
00:09:47Donc, nous ne le répéterons pas ici.
00:09:51– Non, mais alors le problème, vous avez bien dit,
00:09:53il y a un problème, disons le mot, de lâcheté dans la droite catholique éprouvée en France.
00:10:01– C'est quoi ? Quel lâcheté ?
00:10:03– D'avoir peur de froisser le bloc bourgeois central, tout simplement.
00:10:07– Parce qu'ils en viennent, je pense, j'imagine.
00:10:09– Parce qu'ils attendent, ils négocient depuis toujours, depuis la révolution,
00:10:12une place dans ce bloc dominant.
00:10:16Et ils pensent qu'ils l'auront jusqu'au bout.
00:10:18On leur enlèvera l'école à la maison, on leur enlèvera les écoles,
00:10:20on viendra jusqu'à chez eux, on leur agitera des sextoys sous le nez.
00:10:23Mais ils pensent qu'ils arriveront encore à négocier une place.
00:10:26Non, mais vraiment, ils sont comme ça.
00:10:28Et quand on leur a proposé, par exemple, à l'époque des gilets jaunes,
00:10:31avec M. Moreau, de réactiver la manif pour tous en même temps que les gilets jaunes.
00:10:35– Convergence des luttes.
00:10:36– Convergence des luttes.
00:10:37Là, le régime pouvait vraiment vaciller.
00:10:39Non, non, non.
00:10:40– La réponse a été non, parce que les gilets jaunes, c'est le samedi,
00:10:43et nous, c'est le dimanche.
00:10:44– Je vais aux piscines, je ne peux pas.
00:10:46– Est-ce qu'il n'y avait pas aussi derrière une forme de mépris de classe ?
00:10:50– Si.
00:10:51Moi, j'ai donné l'interview.
00:10:53– Et puis, même plus loin, il y a le fait que tout ce qui est pro-vie, malheureusement,
00:10:57est une espèce d'extension des lobbies néoconservateurs.
00:11:02– C'est reconquête et compagnie.
00:11:04– Voilà, et en fait, le problème, c'est que c'est un petit peu,
00:11:06vous avez la marionnette, la main gauche, la marionnette de gauche rose,
00:11:10et puis la main droite, attention, voilà.
00:11:12Mais sauf qu'au final, si on regarde dans le dur,
00:11:14dans le géopolitique, dans les changements de société,
00:11:16en fait, c'est pour nous maintenir sous dépendance américaine.
00:11:19On se dit, ah oui, mais quand même, aux États-Unis, il y a ceci, cela, voilà.
00:11:21Mais en fait, sauf que nous, on ne laissera jamais faire,
00:11:24comme aux États-Unis, les États-Unis d'Europe,
00:11:26il n'y aura pas un État comme la Floride, un État comme le Texas,
00:11:29où on pourra être… peut-être, il y aura peut-être.
00:11:33On voit, par exemple, là où les intérêts stratégiques l'obligent,
00:11:38eh bien, par exemple, l'Empire peut effectivement donner du lest aux messianistes juifs, par exemple.
00:11:44En Italie, il peut favoriser Mélanie,
00:11:47et lui laisser un petit peu des miettes conservatrices ou anti-LGBT,
00:11:50en intérieur, en échange d'ajornamentos géopolitiques,
00:11:54comme revenir sur les nouvelles routes de la soie et autres.
00:11:56Donc il peut y avoir, effectivement, et c'est, je pense, ce que se disent,
00:11:59depuis des décennies, les conservateurs français,
00:12:03c'est un jour, on pourra négocier quelque chose.
00:12:06Mais je ne sais pas à quel moment.
00:12:08En tout cas, quand on appartient au peuple et pas à des espèces de petits réseaux comme ça,
00:12:11on voit que son pays se déchristianise et que, comme me dit un auteur américain,
00:12:15on doit vivre en chrétien dans un monde qui ne l'est plus.
00:12:18Donc on attend quoi ? On attend jusqu'où ?
00:12:21Mais cher Youssef Indi, les fameux conservateurs français,
00:12:25on voit pour qui ils roulent.
00:12:27Ils sont à reconquête.
00:12:29On a vu le discours de Madame Maréchal.
00:12:33C'est l'Ukraine. C'est vrai.
00:12:35Peut-être que Xavier...
00:12:37Ils attendent d'avoir...
00:12:39Je crois que reconquête, ce n'est pas positionné pour mettre l'avortement dans la Constitution,
00:12:44mais ils ne sont pas contre l'avortement.
00:12:46Non, ils ne sont pas contre.
00:12:48Non, mais Madame Maréchal, qui au demon est très sympathique,
00:12:51se déclare comme étant conservatrice.
00:12:54Oui, mais la question, c'est qu'est-ce que c'est qu'être conservateur ?
00:12:57Mais conserver quoi ?
00:13:00Quand j'ai écrit mon...
00:13:02Les acquis de 68.
00:13:04Le néoconservatif, c'est conserver.
00:13:06C'est Causer, c'est Élisabeth Lévy.
00:13:08Ah non, les musulmans vont détruire la société de mai 68.
00:13:11Ah oui, c'est vrai, c'est horrible.
00:13:13Donc on se braque face à ça.
00:13:15Mais alors du coup, est-ce qu'il existe un courant réellement conservateur ?
00:13:20Pour moi, en France...
00:13:22Il est là, il est là...
00:13:24En fait, il y a un courant, peut-être, mais pas de mouvement.
00:13:27Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:13:29Moi, j'en connais des conservateurs, ils sont là.
00:13:31Je vais vous dire, si, il y a un courant qui existe.
00:13:33Ce sont toutes les gens qui continuent à se coltiner le travail de faire des familles
00:13:37dans un pays où c'est devenu impossible.
00:13:40Et où toute la société fait en sorte que la famille et les enfants
00:13:44soient vécus comme une charge et un poids,
00:13:47et non pas l'avenir et un héritage transgénérationnel.
00:13:49Donc ça, c'est le vrai mouvement.
00:13:51Et ça, c'est leur problème.
00:13:53Parce qu'en fait, on est les grands remplaçants.
00:13:55Les grands remplaceurs.
00:13:57Et moi, je propose, faisons un accord entre grands remplaceurs.
00:13:59Libérons la France de la gauche bourgeoise.
00:14:02Et puis après, on réglera nos comptes entre nous.
00:14:04Non, parce que justement, pour rebondir sur ce qu'a dit Pier-Antoine Plaquevant,
00:14:09contrairement aux conservateurs,
00:14:11les progressistes, eux, sont dans le nihilisme et dans l'autodestruction.
00:14:15C'est-à-dire qu'en fait, d'une certaine façon,
00:14:17ils métastasent, ils contaminent.
00:14:20Mais à un moment donné, ça va se rétracter et disparaître.
00:14:25C'est un peu comme des mouvements sectaires antinomistes.
00:14:29Ça va finir par se rétracter et disparaître.
00:14:33C'est-à-dire que, je vais dire un truc tout bête,
00:14:35mais sur le plan sociologique et anthropologique,
00:14:38la vie l'emporte toujours sur la mort.
00:14:41La mort, c'est la disparition.
00:14:43Donc quand vous faites la promotion de la mort,
00:14:45finalement, vous finissez par être tués vous-même par votre idéologie mortifère.
00:14:49Mais est-ce que ça vous a passé par la fin d'une génération de baby-boomers ?
00:14:52Alors évidemment, tous les baby-boomers ne sont pas progressistes à patrimoine.
00:14:59Mais les boomers, on les a vus pendant le Covid, c'était spectaculaire.
00:15:04C'est-à-dire qu'ils étaient prêts à sacrifier leurs petits-enfants.
00:15:08Mais il fallait que tout le monde soit vacciné trois fois, quatre fois.
00:15:12C'est-à-dire qu'ils accueillent les migrants,
00:15:13mais ils ont peur de prendre dans leurs bras les petits-enfants
00:15:15quand il y a un rhume 19.
00:15:18Migrant à machette, ça passe mieux quand même.
00:15:20Ils ont vraiment accompagné la tyrannie sanitaire.
00:15:24Donc en fait, ils ont accompagné l'État total.
00:15:28Est-ce que ça passe du coup par leur disparition ?
00:15:31Non, pas vraiment.
00:15:32J'ai dit il n'y a pas longtemps, je crois que c'était sur ER,
00:15:35j'ai donné un tableau en me disant qu'au moins le bolchevisme
00:15:37avait détruit la bourgeoisie en tant que classe.
00:15:39Et donc en fait, quand l'URSS est tombée, il n'y avait plus de bourgeois.
00:15:43Il n'y avait pas cette mentalité à la homme et le pharmacien
00:15:45qui domine la France depuis 1792, on va dire.
00:15:48Et donc ce qui fait qu'en fait, il y a une nouvelle classe aisée
00:15:52qui est apparue, mais elle n'a pas cette prétention bourgeoise,
00:15:55toujours encore aujourd'hui la bourgeoisie française,
00:15:58qui est de faire des leçons parce qu'ils sont rentiers.
00:16:02Ce culte de la rente qui est insupportable.
00:16:04Donc c'est ça, à mon avis, qui est le véritable problème en France.
00:16:08Mais ça aussi, c'est pareil, cette volonté de jouir sans entrave,
00:16:14ça amène au hélénisme et à la disparition.
00:16:17Oui, il est interdit d'interdire.
00:16:18Voilà, c'est ça.
00:16:19Mais ça aussi, c'est ça.
00:16:20C'est bête tout de suite.
00:16:21Et surtout, je pense que malgré tout, et c'est pour ça que dans mon bouquin
00:16:25sur la Russie, je dis que la victoire russe aura un rôle, j'espère,
00:16:29qu'allons nous faire de la victoire russe, parce qu'on vivait quand même
00:16:32dans un monde qui prétendait être au-dessus de la planète
00:16:36dans le domaine technologique, dans le domaine militaire,
00:16:39dans le domaine humain.
00:16:40Et finalement, en fait, la Russie seule est en train de nous mettre la pâtée.
00:16:43Mais c'est quoi ? Il faut prendre un exemple sur la Russie ?
00:16:46Il y a des choses dont on peut se tirer.
00:16:48Il y a des choses qui ne sont pas possibles de copier,
00:16:50parce que c'est une autre histoire.
00:16:52Mais ce que je veux dire, c'est qu'encore une fois,
00:16:54là, on est en train de se rendre compte que nous sommes faibles,
00:16:57nous, les Occidentaux.
00:16:58Par exemple, on en parlait avec Pierre-Antoine également,
00:17:00les seules sanctions qui font vraiment mal à la Russie,
00:17:03qui sont un problème, qu'elle arrive à résoudre difficilement,
00:17:05c'est les semi-conducteurs.
00:17:07Mais ce n'est pas parce qu'on a arrêté de les livrer,
00:17:09c'est parce que Washington a interdit à Taïwan et à la Corée du Sud
00:17:12de les livrer.
00:17:13Donc en fait, il n'y a rien qu'on s'interdise de livrer à la Russie
00:17:17qui pourrait vraiment l'embêter.
00:17:19Surtout, on s'aperçoit que militairement, les Russes sont meilleurs,
00:17:22mais à un point tout simplement extraordinaire.
00:17:25Et donc, le fait de se rendre compte que finalement,
00:17:27on n'est pas si fort que ça,
00:17:29et puis aussi les difficultés économiques
00:17:31qui ne vont aller qu'en s'accroissant.
00:17:33Un journal titrait sur la fin de la classe moyenne,
00:17:35dont on parlait au début,
00:17:37l'explosion de la dette,
00:17:39un approvissement général.
00:17:41On peut mettre en cause le modèle,
00:17:43qui était un modèle de jouir sans entrave,
00:17:46et qui a permis effectivement
00:17:48de pousser des populations entières vers le péché.
00:17:51Tiens, en parlant de la Russie,
00:17:53est-ce que la Russie est derrière ce qui se passait avec l'Iran ?
00:17:56Derrière, c'est-à-dire ?
00:17:57C'est-à-dire, est-ce que la Russie peut-être a donné un aval à l'Iran,
00:18:00ou peut-être a équipé l'Iran ?
00:18:03Ah oui, c'est sûr, quand on voit la réaction des...
00:18:05Équipé, non, parce que les Iraniens, à ma connaissance,
00:18:08n'ont utilisé que du matériel iranien.
00:18:11C'est même l'inverse.
00:18:12Les Iraniens ont bien aidé les Russes en leur livrant,
00:18:16et ensuite en les en fabriquant sous licence,
00:18:18les Shahids devenus Guéranes.
00:18:20Et Vladimir Poutine a déclaré
00:18:23que la réponse iranienne
00:18:26était une réponse appropriée à l'agresseur.
00:18:28Et que la responsabilité,
00:18:30c'était que le conseil de sécurité de l'ONU
00:18:32n'avait pas à condamner.
00:18:33Donc c'est quoi ?
00:18:34C'est une victoire politique de l'Iran ?
00:18:39Si la réponse d'Israël, c'est ce qu'on a vu cette nuit...
00:18:43Des Kurdans qu'ils ont jetés...
00:18:45Alors là, ça veut dire que l'Iran a remarquablement bien manœuvré.
00:18:49Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:18:50Ah oui, c'est une victoire stratégique à ce moment-là, oui, c'est sûr.
00:18:54Mais encore une fois, l'intérêt de l'Empire,
00:18:59si on veut, anglo-américain,
00:19:01c'est de maintenir des incendies allumés
00:19:04sur ces zones périphériques,
00:19:10sur cette grande périphérie de l'Eurasie à l'échelle globale.
00:19:13Donc de maintenir des incendies, de pouvoir les rallumer.
00:19:16La prochaine confrontation,
00:19:19on peut penser qu'effectivement, ce sera Taïwan.
00:19:22Et finalement, on passe d'un incendie à l'autre,
00:19:26et ça restera ainsi,
00:19:29parce que leur stratégie est d'empêcher
00:19:32les territoires du Rhineland de pouvoir se connecter aux puissances du...
00:19:36Est-ce qu'il y aurait une ligne jaune ?
00:19:38Est-ce qu'il y en a une ?
00:19:39Une ligne jaune, c'est-à-dire ?
00:19:40C'est-à-dire que, par exemple, Taïwan,
00:19:42ou une ligne rouge, voilà...
00:19:44Pour Deng Xiaoping,
00:19:46Deng Xiaoping a fixé la restitution de Taïwan en 2049.
00:19:51Et ça, c'est aussi un sujet important, c'est qu'en fait,
00:19:53on a d'un côté un combattant hystérique,
00:19:56BC, qui est l'Occident,
00:19:58mais de l'autre côté, on n'a pas forcément un monde qui a envie d'aller jusqu'à l'extermination.
00:20:01Et c'est ce que l'interview de Vladimir Poutine avec Tucker Carlson est très intéressante là-dessus.
00:20:05Parce que Tucker Carlson interroge sur la Chine,
00:20:07et Poutine dit, vous savez, les Chinois, ils ne veulent pas la guerre.
00:20:11Traditionnellement, ils veulent un compromis.
00:20:13Et vous voyez très bien, parce qu'on voit très bien comment agit les Gémons,
00:20:16pour reprendre votre terme,
00:20:18c'est-à-dire, c'est lever l'Inde contre la Chine,
00:20:21l'Indonésie contre je ne sais pas qui,
00:20:24la Malaisie, pourquoi pas, bref...
00:20:27Mais en fait, ça ne marche pas forcément,
00:20:29parce que cette manière de faire une guerre jusqu'au bout, sans pitié,
00:20:32c'est quand même très occidental.
00:20:34Et dans le reste du monde, on ne vit pas comme ça,
00:20:36on n'a pas envie de jeter des populations entières
00:20:39pour s'auto-exterminer.
00:20:41Regardez la réponse iranienne,
00:20:43regardez le comportement israélien
00:20:45qui vise systématiquement la population civile,
00:20:47les enfants, les femmes, etc.
00:20:49Et la réponse iranienne, elle a été,
00:20:51bien sûr limitée parce que
00:20:53le but c'était justement de ne pas tomber le piège
00:20:55de l'embrasement, le piège israélien,
00:20:57mais ils ont visé des cibles militaires,
00:20:59exclusivement militaires.
00:21:01Et en fait, on a véritablement une géopolitique
00:21:03de deux mondes différents,
00:21:05un monde inégalitaire,
00:21:07anglo-américain, judéo-protestant,
00:21:09c'est-à-dire que le monde anciennement catholique
00:21:11a été intégré à cet univers mental,
00:21:13culturel inégalitaire,
00:21:15puisque le catholicisme
00:21:17contenait les forces inégalitaires,
00:21:19notamment en France,
00:21:21et des puissances qui considèrent
00:21:23les êtres humains comme à peu près égaux.
00:21:25Les iraniens sont plutôt égalitaires,
00:21:27le monde arabe est plutôt égalitaire,
00:21:29les russes sont égalitaires,
00:21:31les chinois sont égalitaires,
00:21:33et ce sont des puissances terrestres
00:21:35qui mènent, ça renvoie à Schmitt,
00:21:37qui mènent des guerres
00:21:39d'état à état, d'armée à armée.
00:21:41Or, les anglo-américains, judéo-protestants,
00:21:43eux ne font pas de distinction
00:21:45entre le militaire et le civil,
00:21:47ils visent systématiquement les civils,
00:21:49notamment par les sanctions économiques.
00:21:51Ce sont deux visions du monde et deux façons même de faire la guerre.
00:21:53Justement, quelle est la position des pays
00:21:55de la péninsule arabique,
00:21:57Arabie Saoudite, Qatar,
00:21:59Émirat arabe ?
00:22:01Alors, elle est ambiguë, parce que
00:22:03les pays de la péninsule
00:22:05arabique ont
00:22:07soutenu entre eux,
00:22:09se sont mis du côté de la Russie,
00:22:11quand la Russie a décidé
00:22:13de répondre à l'agression
00:22:15otanienne. Mais par rapport
00:22:17à la confrontation
00:22:19Israël-Iran,
00:22:21ils ont pris partie
00:22:23à des degrés différents.
00:22:25La Jordanie, eux, c'était vraiment, ils ont pris partie
00:22:27ouvertement pour Israël.
00:22:29Les Saoudiens, plutôt discrètement
00:22:31aussi pour Israël.
00:22:33Mais hier,
00:22:35ils l'auraient fait de façon plus
00:22:37franche, parce que
00:22:39le problème de l'Arabie Saoudite et du Qatar,
00:22:41c'est qu'ils ont perdu la guerre
00:22:43en Syrie. Donc, ils ont perdu la guerre
00:22:45contre l'Iran, contre la Russie.
00:22:47C'est essentiellement
00:22:49la Russie et l'Iran.
00:22:51Bien sûr, le Hezbollah jouait un rôle important.
00:22:53Oui, tous les musulmans, ils étaient tous ensemble.
00:22:55Oui, voilà, c'est ça.
00:22:57Il n'y a pas de bougnoulistan,
00:22:59comme je l'ai dit. C'est un monde
00:23:01complexe. En fait, depuis qu'ils ont perdu
00:23:03cette guerre-là, ils ont été obligés,
00:23:05dans un premier temps, le Qatar, de rejoindre
00:23:07l'Iran, à partir de 2017.
00:23:09Et plus récemment, il y a eu des négociations
00:23:11à partir de 2021, entre l'Arabie Saoudite
00:23:13et l'Iran, pour rejoindre
00:23:15le camp des
00:23:17vainqueurs. C'est ça qui s'est passé.
00:23:19Donc, en fait, Israël, dans la région,
00:23:21avec les groupes terroristes
00:23:23financés, armés, par Israël,
00:23:25par les Occidentaux et par les pétromonarchies,
00:23:27Israël est dans le camp
00:23:29des vaincus dans la région.
00:23:31Est-ce que je peux poser une question ? Allez-y.
00:23:33Est-ce qu'on peut considérer que la cause palestinienne
00:23:35unit le monde musulman,
00:23:37chiites, sunnites, turcs, saoudiens ?
00:23:39Parmi les peuples, oui.
00:23:41Mais pas parmi les dirigeants. Parce que,
00:23:43surtout, là,
00:23:45ça a été officialisé par les accords d'Abraham.
00:23:47Les accords d'Abraham ont marqué
00:23:49une fracture entre
00:23:51les différents pays musulmans. Enfin,
00:23:53c'est une minorité de pays musulmans qui ont conclu
00:23:55les accords d'Abraham ou qui ont commencé à normaliser
00:23:57notamment l'Arabie Saoudite, les Émirats
00:23:59Arabes Unis, le Maroc. Il y a eu une normalisation.
00:24:01Mais cette normalisation,
00:24:03aujourd'hui, elle coûte cher parce que Israël,
00:24:05avec son génocide,
00:24:07provoque des manifestations
00:24:09partout dans le monde musulman. Et donc, je pense,
00:24:11même, il y a un côté pervers
00:24:13dans les accords d'Abraham
00:24:15qui a poussé, visé,
00:24:17je pense, du point de vue israélien, à diviser
00:24:19les États musulmans, plus encore
00:24:21qu'ils ne l'étaient, et même
00:24:23à provoquer
00:24:25des manifestations
00:24:27et de la défiance vis-à-vis
00:24:29des États musulmans, entre la population
00:24:31et les États musulmans qui ont normalisé.
00:24:33C'est pour ça que, moi, dès le départ, j'étais
00:24:35contre la normalisation. Pas en tant que militant,
00:24:37mais en tant qu'analyste, parce que je voyais
00:24:39le problème arriver.
00:24:41C'est toujours la même problématique.
00:24:43Les mondialistes utilisent cet
00:24:45horizon d'attente qui est une paix
00:24:47universelle. Bon, là, ça peut même être une paix
00:24:49locale. Et dans
00:24:51l'idée, en fait,
00:24:53hypocrite, finalement, d'arraisonner
00:24:55les antagonismes qui sont, en fait, naturels
00:24:57et propres aux politiques.
00:24:59Le problème
00:25:01étant que, y compris
00:25:03ce dont on parlait,
00:25:05l'arme atomique qui empêche
00:25:07le monter aux extrêmes absolus,
00:25:09le problème, c'est que ça crée un système
00:25:11de ce que Karl Schmitt appelait une
00:25:13guerre civile mondiale, c'est-à-dire la guerre
00:25:15ne pouvant plus éclater ouvertement
00:25:17entre États.
00:25:19La violence se répercute
00:25:21sur les populations
00:25:23au niveau infra-étatique
00:25:25dans des zones où se cristallise
00:25:27l'affrontement entre les puissances nucléaires.
00:25:29Et c'est ce que l'on voit, malheureusement,
00:25:31et depuis la guerre froide, c'est cela. Et là,
00:25:33on peut penser comment...
00:25:35Je pense que là, je n'ai pas de solution,
00:25:37mais comment créer un système de sécurité
00:25:39pour protéger les populations
00:25:43du mondialisme.
00:25:45Et du mondialisme qui avance
00:25:47à visage...
00:25:49Le retour de l'État.
00:25:51Le retour de l'État, oui.
00:25:53Le paradoxe, c'est que
00:25:55les puissances idéalistes,
00:25:57globalistes, qui
00:25:59prétendent faire la guerre à la guerre
00:26:01au nom de l'arraisonnement du politique
00:26:03ont été, en quelque sorte,
00:26:05stoppés par l'opération
00:26:07militaire spéciale qui réintroduit
00:26:09de la guerre classique
00:26:11et donc de la guerre
00:26:13limitée face à un système
00:26:15de guerre hors limite.
00:26:17Mais comme ça ne viendra pas à des élections,
00:26:19est-ce qu'il faut
00:26:21que l'implosion
00:26:23de la République, la Vème République, déjà ?
00:26:25Il faut, en fait, la convergence, pour moi,
00:26:27de deux choses.
00:26:29De la contestation géopolitique
00:26:31extérieure
00:26:33à la zone du monde
00:26:35qui est tenue par le globalisme politique,
00:26:37donc
00:26:39la zone extérieure
00:26:41à l'Occident politique, comme l'appellent les Russes,
00:26:43et la convergence
00:26:45des populations
00:26:47internes à cet Occident
00:26:49globaliste qui
00:26:51comprennent qu'en fait
00:26:53elles sont détruites
00:26:55par ce projet-là.
00:26:57Ce que disait M. Moreau, c'est que l'ennemi
00:26:59de Macron, c'est autant
00:27:01sa propre population, les fameux Gaulois
00:27:03réfractaires, que les Russes réfractaires.
00:27:05Toutes ces populations
00:27:07en fait, là on peut avoir
00:27:09cette espèce de tour de Babel qui commence
00:27:11à rentrer dans une vibration.
00:27:13Et puis crise de la dette, comme en 1789,
00:27:15défaites militaires.
00:27:17Avec les Assiniens aussi.
00:27:19Défaites militaires, comme en
00:27:211905, comme en 1871,
00:27:23c'est-à-dire qu'il peut y avoir
00:27:25des éléments externes
00:27:27contre lesquels ils ne peuvent rien faire.
00:27:29Visiblement, Bruno Le Maire est un petit peu dépassé
00:27:31par la crise de la dette. Le FMI vient encore
00:27:33de lui dire qu'il fallait qu'il reprenne sa copie.
00:27:35Donc il y a des tas d'événements
00:27:37qui sont indépendants de l'élection
00:27:39qui peuvent amener à une prise de conscience.
00:27:41C'est-à-dire que les mondialistes ne sont pas aussi forts que
00:27:43les gens le pensent.
00:27:45J'ai lu Atal,
00:27:47Gabriel Atal, dire...
00:27:49Je crois que c'était Bruno Atal.
00:27:51Il n'a rien dit Bruno Atal.
00:27:53Même s'ils ont des points en commun.
00:27:55Là c'est les deux millénaires.
00:27:57Les deux millénaires.
00:27:59Je ne sais pas s'ils sont cousins.
00:28:01C'est pas impossible.
00:28:03Atal a déclaré
00:28:05qu'une victoire de la Russie
00:28:07aurait un coût exorbitant pour le peuple français.
00:28:09Non, il aurait un coût exorbitant
00:28:11pour lui, pour la caste
00:28:13de pouvoir en Occident.
00:28:15La victoire de la Russie
00:28:17pourrait précipiter leur chute.
00:28:19Ce qui est sûr, c'est qu'au nom de ça,
00:28:21ils vont continuer à nous ponctionner et nous dire
00:28:23que c'est la faute de la Russie, etc.
00:28:25On a l'ennemi Eurasia,
00:28:27habitant d'Océania. Il faut se mobiliser.
00:28:29Que changerait une élection de Donald Trump ?
00:28:35Ce sont des facteurs,
00:28:37des accélérateurs de l'histoire.
00:28:39Trump est élu. Si jamais il applique une politique isolationniste,
00:28:41ça va accélérer les choses
00:28:43en Europe, incontestablement.
00:28:47Mais de toute manière, c'est comme...
00:28:49Vous n'êtes pas trop confiant ?
00:28:51Staline disait que l'important, ce n'est pas ceux qui votent,
00:28:53c'est ceux qui comptent.
00:28:55Déjà, on ne sait pas s'il va être élu.
00:28:57Normalement, il devrait être élu, surtout face à Biden.
00:28:59C'est caricatural.
00:29:01Mais après, il faut que l'élection soit...
00:29:03Régulière.
00:29:05Et ensuite, on l'a vu pendant les premiers 4 ans.
00:29:07Je me souviens, vous aviez été interrogé.
00:29:09On avait demandé
00:29:11est-ce que Trump est sioniste ?
00:29:13Et vous aviez répondu, tous les présidents américains
00:29:15sont sionistes.
00:29:17Sur la question d'Israël, je pense qu'on n'a pas changé.
00:29:19Mais après, sur la question européenne,
00:29:21encore une fois, on l'a bien vu,
00:29:23d'ailleurs, avec le soutien à Israël et pas à l'Ukraine,
00:29:25ça peut changer les choses en Europe.
00:29:27Notamment, ça peut entraîner un abandon
00:29:29qui, de toute manière, est déjà dans les cartons
00:29:31de Kiev, du régime de Kiev.
00:29:33Vous êtes d'accord avec Staline ?
00:29:35Si Trump arrivait au pouvoir...
00:29:37On a vu, quand même, pendant le mandat de Trump,
00:29:39une accalmie, notamment sur le front ukrainien.
00:29:41Moi, je me souviens, quand Biden est arrivé
00:29:43à la Maison Blanche, j'ai suivi en détail
00:29:45ce qui se passait, et j'ai vu la réactivation
00:29:47à la fois du discours
00:29:49anti-russe...
00:29:51Le retour de Victoria Nuland ?
00:29:53Voilà, le retour de Nuland,
00:29:55Madame Ukraine, qui est la femme
00:29:57de Kagan, qui est un
00:29:59sioniste pro-israélien fanatique,
00:30:01elle aussi, d'ailleurs.
00:30:03Donc, il a relancé la guerre en Ukraine
00:30:05contre la Russie. Il y a eu une accalmie
00:30:07avec Trump
00:30:09dans cette région-là et au Proche-Orient.
00:30:11Et si Trump revient
00:30:13et s'y poursuit dans cette politique,
00:30:15c'est-à-dire qu'il dit aux
00:30:17Européens
00:30:19« Vous n'avez pas payé votre facture, moi,
00:30:21j'arrête de vous soutenir, etc. »
00:30:23On lui a posé la question, il dit mais
00:30:25si vous arrivez au pouvoir, vous allez aider
00:30:27les Européens contre la Russie ?
00:30:29Il dit non, alors c'est une boutade.
00:30:31Il a dit non, j'aiderai les Russes contre les Européens.
00:30:33C'est ça qu'il a dit. C'est une façon
00:30:35de dire « moi, je laisserai tomber le
00:30:37conflit », ce qui accélérerait
00:30:39la défaite de l'OTAN
00:30:41face à la Russie.
00:30:43Et ce qui pourrait entraîner des chutes
00:30:45de gouvernement, parce qu'en fait
00:30:47si vous vous placez
00:30:49comme le font les Occidentaux, depuis
00:30:51la Seconde Guerre mondiale,
00:30:53dans la guerre juste. Guerre juste, injuste,
00:30:55axe du bien, axe du mal.
00:30:57En fait, vous êtes dans le
00:30:59domaine du religieux.
00:31:01Vous amenez le religieux dans la guerre.
00:31:03Or, si vous perdez
00:31:05une guerre juste, ça veut dire
00:31:07qu'en fait, vous êtes dans le mauvais camp.
00:31:09Dans le camp du perdant. C'est la sanction
00:31:11divine. Il y a aussi un autre aspect, c'est que
00:31:13il y a eu des élections de mi-mandat
00:31:15il y a deux ans.
00:31:17Et il y aura encore eu des élections
00:31:19de mi-mandat, je ne sais pas comment on appelle ça, oui, en même temps que
00:31:21l'élection présidentielle.
00:31:23Et il y a de plus en plus d'élus trumpistes.
00:31:25C'est-à-dire que les primaires au niveau
00:31:27du parti républicain ont fait arriver des élus trumpistes.
00:31:29Donc Trump pourra compter sur un soutien
00:31:31au sein du parti républicain
00:31:33sur lequel il ne pouvait pas compter dans son premier mandat.
00:31:35Donc on peut espérer
00:31:37qu'il fasse mieux. Et je pense qu'il aime sincèrement
00:31:39son pays, qu'il voit le malheur
00:31:41s'abattre, notamment les vagues migratoires
00:31:43comme toujours. Et donc il essaiera
00:31:45de donner la priorité,
00:31:47faire de l'Amérique
00:31:49grande again, et
00:31:51de s'occuper avant tout des problèmes intérieurs.
00:31:53Et l'Amérique a de gros problèmes
00:31:55intérieurs. Pas autant que nous en Europe
00:31:57mais il y a des choses à régler évidemment.
00:31:59Qu'en pensez-vous ? Trump au pouvoir, ça changerait quelque chose ?
00:32:01Déjà il faut qu'il arrive au pouvoir.
00:32:03Les globalistes vont tout faire pour qu'il n'arrive pas au pouvoir.
00:32:05C'est pour ça aussi que... Avec les procès.
00:32:07Et les réseaux Soros vont s'activer à fond.
00:32:09Ils vont réanimer tout un tas de choses.
00:32:11Peut-être de nouveau des tentatives de guerre civile
00:32:13comme avec le Black Lives Matter.
00:32:15Ils peuvent tout faire, ils vont tout tenter.
00:32:17Mais en face, vous avez...
00:32:19Trump c'est finalement, c'est quoi ?
00:32:21C'est le représentant comme Musk
00:32:23d'une forme de capitalisme industriel
00:32:25et de la... on pourrait dire
00:32:27la partie militaro-industrielle
00:32:29du...
00:32:31de la puissance américaine.
00:32:33Et en face vous avez vraiment les globalistes
00:32:35qui ont basé leur puissance
00:32:37sur la dette
00:32:39et sur l'économie financiarisée.
00:32:41Et là, on arrive à cet affrontement.
00:32:43Et donc, si vous regardez,
00:32:45Musk ou Trump ont des positions
00:32:47plutôt pro-russes.
00:32:49Ça fait penser, je suis désolé, à un siècle de distance
00:32:51à l'époque, à Henry Ford
00:32:53qui était plutôt du côté
00:32:55des puissances de l'Axe
00:32:57face justement
00:32:59au mondialisme de l'époque.
00:33:01Si vous regardez le programme de Trump,
00:33:03c'est réellement des choses...
00:33:05Enfin, une reprise en main très dure.
00:33:07C'est ce qu'il a dit, ouais.
00:33:09Et je pense que, en fait,
00:33:11soit c'est du bluff, soit ça sera...
00:33:13En fait, les États-Unis n'ont pas le choix.
00:33:15Depuis un siècle exactement,
00:33:17il y a l'affrontement aux États-Unis
00:33:19entre isolationnistes et interventionnistes.
00:33:21Les interventionnistes finissent toujours
00:33:23par gagner, mais au prix
00:33:25d'un lobbying
00:33:27constant
00:33:29pour favoriser l'opinion
00:33:31interventionniste, y compris
00:33:33au sein de l'élite américaine,
00:33:35a été créé le Council on Foreign Relations
00:33:37qui est un des lobbies les plus importants
00:33:39en politique internationale américaine.
00:33:41Justement, au départ, pour favoriser ça,
00:33:43pour faire comprendre aux classes dirigeantes américaines
00:33:45l'intérêt qu'ils avaient de toujours s'impliquer
00:33:47dans les affaires extérieures. Parce que ce n'est pas finalement
00:33:49si naturel que ça pour eux. En fait, ils ont tout
00:33:51aux États-Unis pour se développer
00:33:53dans un monde multipolaire,
00:33:55comme une sphère indépendante
00:33:57qui n'aurait pas... La doctrine
00:33:59Monroe qui veut que finalement
00:34:01ils n'interviennent pas à l'extérieur de leur sphère
00:34:03et ils ne laissent pas, finalement, l'extérieur intervenir dans leur sphère.
00:34:05Donc, ils auraient tout pour, en fait,
00:34:07revenir à un monde pacifié et le faire
00:34:09avec, justement, les Russes
00:34:11dans cette idée de
00:34:13monde multipolaire. Et c'est aussi
00:34:15uniquement des États-Unis que pourra
00:34:17venir la déwokisation de l'Occident.
00:34:19Parce que... – Ça vient de chez eux et ça peut partir de chez eux.
00:34:21– Exactement. Là, là, là...
00:34:23– Comment ça se fait ? – Parce que c'est eux la puissance
00:34:25en fait, la puissance centrale
00:34:27à... On oublie que les deux
00:34:29guerres mondiales ont eu comme fonction
00:34:31là, maintenant, dans une guerre entre
00:34:33Occident politique et monde extérieur
00:34:35à l'Occident politique. Mais les deux guerres mondiales, c'était une guerre
00:34:37d'abord interne à l'Occident politique
00:34:39pour savoir qui aurait le leadership
00:34:41et comment allaient se répartir les rôles
00:34:43et comment, finalement, l'Allemagne devrait
00:34:45être neutralisée par les Anglo-Américains.
00:34:47Maintenant, ce sont les Américains qui ont le pouvoir.
00:34:49Et chaque fois que l'Union Européenne
00:34:51risque de devenir un concurrent stratégique
00:34:53même malgré elle, malgré ses élites
00:34:55corrompues et
00:34:57promues par l'atlantisme,
00:34:59et bien, à chaque fois, ils nous mettent
00:35:01des bâtons dans les roues pour nous faire redescendre.
00:35:03Donc, en fait, sur cet aspect-là, c'est que
00:35:05l'Amérique a certaines
00:35:07forces aux États-Unis et nous verrons
00:35:09si, en fait, il est possible de...
00:35:11Si l'Amérique sort de
00:35:13l'interventionnisme, peut-être
00:35:15des nouveaux scénarios. Et là,
00:35:17en Europe, là, il va se passer
00:35:19des choses réellement...
00:35:21Il peut se passer des choses révolutionnaires.
00:35:23– C'est-à-dire qu'on est en période pré-révolutionnaire ?
00:35:25– Oui, oui. De toute façon,
00:35:27on l'est constamment. S'il n'y avait pas la guerre,
00:35:29s'il n'y avait pas, d'abord, l'état d'urgence
00:35:31pour terrorisme,
00:35:33ensuite l'état d'urgence sanitaire,
00:35:35maintenant l'état d'urgence avec l'idée
00:35:37de guerre qui est... Si on n'était pas
00:35:39constamment maintenu sous cette forme de
00:35:41gouvernance panique, sous stress vital...
00:35:43– État d'exception permanente. – État d'exception,
00:35:45plus stress vital maximal, plus...
00:35:47– Plus, plus...
00:35:49– Plus four à micro-ondes LGBT,
00:35:51tout ça mis ensemble, voilà.
00:35:53En fait, la population est maintenue sous
00:35:55état d'hébétude. Et là, c'est pour ça
00:35:57qu'ils font la promotion de choses... En fait,
00:35:59ils font la promotion du suicide. Ils vont nous pousser
00:36:01à dire maintenant, euthanasiez-vous, ça suffit.
00:36:03– On en a marre de vous. – On en a marre de vous.
00:36:05– Vous ne voulez pas mourir. – Vous ne voulez pas mourir,
00:36:07on ne peut pas vous tenir, voilà. Et donc, c'est pas...
00:36:09Les choses peuvent basculer...
00:36:11Vous savez, quand vous étiez en
00:36:1343, 44, en France,
00:36:15vous pouvez se dire, mais quand même,
00:36:17la milice est toute puissante,
00:36:19Doriot, ça passe très vite. – Dernière nouvelle.
00:36:21– Après, tout le monde est pendu à des lampadaires.
00:36:23– Ça va très vite basculer, oui.
00:36:25– Je reçois une nouvelle, là, sur mon écran.
00:36:27Il y a un Américain
00:36:29qui a tenté de s'immoler devant
00:36:31le tribunal au procès de Trump.
00:36:33Maintenant, là, au moment où l'on parle...
00:36:35– Non, mais il se trouve, de toute façon, toutes sortes de choses...
00:36:37Et puis, ils ont
00:36:39cette problématique aux États-Unis,
00:36:41que les gens sont armés. Au Texas,
00:36:43vous avez
00:36:45des États entiers qui sont... Voilà, par exemple,
00:36:47le Texas, c'est l'État où il y a
00:36:49SpaceX, où il y a tous les gens armés,
00:36:51où il y a le pétrole.
00:36:53Là, on est dans du dur. Si ces gens-là
00:36:55ne veulent pas du projet... Vous savez que pendant le Covid,
00:36:57en Floride, les gens allaient dans les hôpitaux,
00:36:59on leur racontait des choses, les gens, on leur disait, non, non, mais
00:37:01pas de masque. Ici, ça n'existe pas, le Covid, chez nous.
00:37:03On leur disait des choses comme ça.
00:37:05Donc, il peut se passer de choses
00:37:07effectivement intéressantes.
00:37:09– En tout cas, merci à vous, cher monsieur. On a parlé d'un peu
00:37:11de tout dans ce grand entretien
00:37:13qu'on a eu tous les quatre.
00:37:15Là, on va passer à l'actualité,
00:37:17mais avant ça, les petites annonces.
00:37:19– La tête de la Commission européenne,
00:37:24qui est le poste le plus stratégique.
00:37:26– On fait des salles archi-combles,
00:37:30dont d'ailleurs les médias ne parlent pas, c'est assez curieux.
00:37:32– J'ai fait des vidéos
00:37:40qui ont dépassé le million de vues.
00:37:42– Merci à vous d'être
00:37:46si nombreux, 7 000 personnes
00:37:48en même temps un vendredi soir.
00:37:50Merci à vous pour votre confiance.
00:37:52Continuez à nous soutenir.
00:37:56Oui, abonnez-vous,
00:37:58abonnez-vous au maximum.
00:38:00Là, nous sommes 190 000 abonnés.
00:38:02Enfin, abonnez-vous à la chaîne.
00:38:04190 000 abonnés.
00:38:06À 200 000, je vous l'annonce ici,
00:38:08vous êtes témoins, on fera une grande surprise.
00:38:10Je pense qu'on fera une grande fête
00:38:12et on invitera tout le monde.
00:38:14On invitera tous les abonnés à 200 000.
00:38:16Et vous-même, vous serez invité, évidemment.
00:38:18– Est-ce que vous payez le billet Moscou-Paris ?
00:38:20– Peut-être, peut-être.
00:38:22– Ou alors vous faites ça à Moscou ?
00:38:24– Ou alors tous à Moscou.
00:38:26– En tout cas, on fera tous
00:38:28une très grande fête pour les 200 000.
00:38:30Donc, abonnez-vous.
00:38:32C'est un secret, mais moi je m'en fous,
00:38:34je divulgue les secrets, je suis transparent.
00:38:36Donc, on va parler maintenant d'actualité.
00:38:40Le premier top tweet
00:38:42à Alain Soral.
00:38:44Pourquoi Alain Soral ?
00:38:46On a reçu monsieur Soral
00:38:48il y a à peu près un mois ici.
00:38:50Monsieur Soral a été condamné
00:38:52à effectuer ses 40 jours de prison
00:38:56parce qu'il a eu des mots
00:38:58contre une dame.
00:39:00Il a dit que c'était une grosse laisse,
00:39:02quelque chose, voilà.
00:39:04Vous avez compris.
00:39:06Donc, qu'est-ce que vous pensez de…
00:39:08– Une homosexuelle obèse.
00:39:10– Qu'est-ce que vous en pensez
00:39:12de cette nouvelle de 40 jours ?
00:39:14Ça me paraît quand même assez…
00:39:16– C'est tout ce qu'ils ont trouvé
00:39:18pour essayer de lui nuire.
00:39:20Comme il a réussi à s'extraire
00:39:22des problèmes qu'il pouvait avoir en France,
00:39:24ils essaient de lui nuire là-bas
00:39:26et il s'appuie sur la seule chose
00:39:28qu'ils ont trouvée, c'est ça.
00:39:30Ça montre aussi la limite,
00:39:32parce qu'on entend souvent beaucoup de gens
00:39:34qui se disent, oui, mais la Suisse
00:39:36c'est pas comme la France.
00:39:38Il y a un pouvoir invisible
00:39:40et ce pouvoir invisible,
00:39:42M. Soral, depuis maintenant
00:39:44une vingtaine d'années, consacre,
00:39:46c'est ce que je mettais dans un tweet aujourd'hui,
00:39:48son temps et son énergie à le dénoncer.
00:39:50Il a même monté une association autour de ça.
00:39:52C'est la principale association
00:39:54métapolitique à l'heure actuelle en France.
00:39:56C'est les gens qui organisent le mieux des conférences.
00:39:58Dans la continuité, on peut penser
00:40:00ce qu'on veut d'Alain Soral
00:40:02ou de ses prises d'opposition
00:40:04ou de son attitude à des moments,
00:40:06sur la continuité, il a fait preuve
00:40:08d'être le fer de lance de la résistance française.
00:40:10Et il est aujourd'hui en exil.
00:40:12Et en exil, on continue à le persécuter.
00:40:14Mais qu'est-ce que ça signifie de l'Occident ?
00:40:16Il aurait mieux fait de braquer une banque.
00:40:18Il aurait eu un bracelet
00:40:20pendant un an.
00:40:24Moi, ce qui me frappe, c'est la puissance
00:40:26du lobby LGBT.
00:40:28Parce que là, c'est quand même...
00:40:30Là, c'est couplé au lobby pro-israélien.
00:40:32C'est ce que j'allais dire.
00:40:34Alain Soral, c'est ça.
00:40:36Il a une alliance de lobby contre lui.
00:40:38Parce qu'en fait,
00:40:40il a effectivement désigné l'ennemi.
00:40:42Quand vous passez votre temps
00:40:44à tourner autour du pot,
00:40:46l'ennemi ne vous attaque pas.
00:40:48Mais quand vous pointez du doigt l'ennemi
00:40:50et que vous avez une audience assez large,
00:40:52ce qui est le cas d'Alain Soral,
00:40:54parce qu'il est passé par les grands médias.
00:40:56Ensuite, il a fait un retrait stratégique
00:40:58sur Internet.
00:41:00Lui et Dieudonné, à l'époque,
00:41:02se voient attaqués,
00:41:04combattus par cet ennemi qui désigne.
00:41:06Je dirais, c'est de bonne guerre.
00:41:08Si vous êtes attaqué par votre ennemi,
00:41:10c'est que...
00:41:12Le travail est fait.
00:41:14Mais on se désigne, nous,
00:41:16comme des pays de démocratie libérale.
00:41:18Et en réalité, des mots
00:41:20peuvent vous envoyer en prison.
00:41:22Non, on est dans un système oligarchique
00:41:24et totalitaire.
00:41:26On l'a vu. On ne va pas refaire ici
00:41:28le déroulé argumentaire.
00:41:30Mais Pierre-Antoine Plaguen
00:41:32en a parlé tout à l'heure.
00:41:34On a, depuis une dizaine d'années,
00:41:36des états d'urgence
00:41:38qui se succèdent
00:41:40qui sont, en fait, un état d'exception
00:41:42permanent. Donc on va trouver un prétexte
00:41:44de terrorisme, sanitaire, tout ce que vous voulez,
00:41:46la guerre contre la Russie. Mais on est dans un état d'exception.
00:41:48L'état d'exception,
00:41:50le propre de l'état d'exception, c'est de suspendre
00:41:52le droit, la loi,
00:41:54et suspendre l'état de droit.
00:41:56Et dans ce système-là, l'État est tout puissant.
00:41:58Or, en Occident,
00:42:00en général, et en France en particulier,
00:42:02ce qu'on a, ce n'est pas un véritable
00:42:04État. On a des lobbies
00:42:06et une puissance financière,
00:42:08donc des intérêts privés, qui ont
00:42:10mis la main sur l'appareil
00:42:12d'État, et sur la police,
00:42:14et sur l'appareil du judiciaire.
00:42:16Donc en fait, ils mènent une guerre
00:42:18privée contre nous, et ils utilisent
00:42:20le privé.
00:42:22Et en fait, la police est devenue une milice
00:42:24privée, le judiciaire aussi.
00:42:26Ils ont confisqué
00:42:28le politique,
00:42:30et la puissance publique,
00:42:32et maintenant ils l'utilisent contre nous.
00:42:36Donc ce n'est pas la puissance
00:42:38publique réelle
00:42:40qui fait la guerre à Alain Soral,
00:42:42ce sont des lobbies
00:42:44et des puissances financières
00:42:46qui ne représentent qu'elles-mêmes, qui utilisent
00:42:48l'appareil d'État pour défendre des intérêts particuliers
00:42:50et privés, ou communautaires,
00:42:52notamment dans le cas du lobby
00:42:54juif pro-israélien,
00:42:56le lobby juif ça existe, c'est Mitterrand qui l'a dit,
00:42:58je me cache derrière Mitterrand. Donc ils utilisent
00:43:00l'appareil d'État pour mener la guerre à un tel,
00:43:02à un tel, à un tel.
00:43:04Justement, craignez-vous vous-même, qui êtes ici autour de la table,
00:43:06des représailles peut-être policières
00:43:08et judiciaires ? Je vais donner un exemple.
00:43:10Quand j'ai eu un arrêté préfectoral interdisant
00:43:12une de mes conférences, je lis
00:43:14l'arrêté préfectoral, et qu'est-ce que je vois
00:43:16dans l'arrêté préfectoral ? Un paragraphe
00:43:18de ma fiche de Conspiracy Watch.
00:43:20Conspiracy Watch,
00:43:22c'est tous les réseaux israélophiles,
00:43:24pro-israéliens, tout ce que vous voulez.
00:43:26Innocé par vos impôts. Donc en fait,
00:43:28ces gens-là,
00:43:30qui défendent
00:43:32Israël, qui défendent
00:43:34des intérêts étrangers en France,
00:43:36communiquent des informations
00:43:38aux pouvoirs publics, notamment aux préfets,
00:43:40qui l'utilisent comme argument pour m'interdire
00:43:42de donner confiance. Je ne suis pas le seul.
00:43:44Quelle justification vous utilisez ?
00:43:46À la base, c'est trouble à l'ordre public.
00:43:48Et ce qui m'était reproché,
00:43:50je tiens à le dire, ici,
00:43:52c'est ma prise de position par rapport à Gaza.
00:43:54C'est-à-dire que si vous dites
00:43:56que ce n'est pas bien de massacrer des femmes et des enfants,
00:43:58d'imposer un blocus,
00:44:00eh bien, on dit
00:44:02vous allez provoquer un trouble à l'ordre public,
00:44:04interdit de conférence.
00:44:06J'ai eu la même, alors mon séjour en France,
00:44:08à Metz, c'est pareil. Ils ont
00:44:10la préfecture.
00:44:12Quand ça ? C'était il y a un mois.
00:44:14Il y a un mois aussi.
00:44:16Arrêté préfectoral aussi.
00:44:18Ça a été déplacé dans un autre département.
00:44:20Ils t'ont déporté. Ils m'ont déporté.
00:44:22Et fermeture
00:44:24de comptes en banque aussi. J'en suis à eux.
00:44:26Ah oui ? Oui, oui.
00:44:28En fait, c'est la sous-traitance.
00:44:30La sous-traitance de la répression
00:44:32qui va développer la haine
00:44:34de tous contre tous. Quand il y avait
00:44:36le, c'est ce que disait ce génocide, je crois, dans l'archipel
00:44:38du Goulag, vous finissez
00:44:40par haïr le serveur qui vient vérifier
00:44:42les produits que vous avez injectés dans le sang.
00:44:44De quel droit ? Parce qu'un simple serveur
00:44:46peut savoir si j'ai pris
00:44:48tel médicament ou pas. Et donc, vous le détestez.
00:44:50Mais c'est pas l'État.
00:44:52C'est le serveur.
00:44:54C'est le directeur du resto. Parce que sinon, on va lui fermer
00:44:56son resto. Donc, vous détestez tout le monde.
00:44:58Et l'État se mouille pas.
00:45:00Il délègue.
00:45:02Il délègue aux banquiers de fermer votre compte.
00:45:04Il n'y a pas des décisions d'Emmanuel Macron
00:45:06de fermer le compte de Xavier Moreau. En revanche,
00:45:08la compliance
00:45:10qui n'a pas envie de se prendre 10 milliards de dollars
00:45:12d'amende comme la BNP,
00:45:14ferme votre compte. Parce que sinon...
00:45:16Donc, il faut arrêter de parler de liberté d'expression,
00:45:18d'État de droit,
00:45:20de liberté, de démocratie.
00:45:22C'est disparu. C'est fini.
00:45:24On vit maintenant dans le monde post-
00:45:26liberté d'expression. En fait, le monde même
00:45:28post-occidental, post-libéral. On n'est plus
00:45:30dans un monde libéral. On est dans un monde oligarchique,
00:45:32corporatiste, avec une hiérarchie
00:45:36politico-économique très dure
00:45:38qui va se durcir toujours plus.
00:45:40Et il faut en prendre conscience et résister chacun
00:45:42à son niveau. Parce qu'on a toujours raison
00:45:44de résister. On le voit maintenant avec ce qui se passe
00:45:46sur la gestion du Covid. Beaucoup de choses
00:45:48commencent à sortir. En Australie, ils sont en train
00:45:50de juger les responsables de la police et autres.
00:45:52Donc, il faut... Et si on est... Là, c'est un message
00:45:54que je passe. S'il y a des magistrats,
00:45:56des policiers, toutes sortes de gens
00:45:58qui, à leur niveau où ils sont,
00:46:00sont amenés à devoir appliquer
00:46:02des choses
00:46:04qu'ils estiment injustes, eh bien,
00:46:06ça charge à eux de ne pas le faire. Ils peuvent le faire
00:46:08très discrètement, toute discrétion, de ne pas le faire.
00:46:10On peut expliquer que ça ne crée pas
00:46:12de grands scandales au sein de la population.
00:46:14Non, mais ça existe. Si, si.
00:46:16Parce qu'en fait, sinon, il n'y aurait pas le succès
00:46:18de votre chaîne, il n'y aurait pas le succès de ce qu'on fait.
00:46:20Enfin, on ne fait pas non plus 10 millions d'audience.
00:46:22Oui, mais parce qu'on est enfermés
00:46:24dans notre... Comment dire ?
00:46:26On nous a cloisonnés
00:46:28dans une expression
00:46:30médiatique limitée. Sinon, ça se cumule.
00:46:32Et il y a toujours un manger.
00:46:34Mais si on cumule tout, on est à plusieurs...
00:46:36Et il y a toujours un manger. Il faut voir.
00:46:38La situation démarre quand les mamans sont avec leurs enfants
00:46:40dans les bras et qu'elles sont dans la rue parce qu'elles n'arrivent pas à les nourrir.
00:46:42Ceci dit, le pouvoir va se durcir. Et effectivement,
00:46:44M. Moreau vit en Russie.
00:46:46Alain Soral vit en Suisse.
00:46:48Beaucoup de gens vont être...
00:46:50Là, on a vu récemment, vous avez reçu Marc Doyer,
00:46:52ou je ne sais plus comment il s'appelle. Toutes les gens qui ont été...
00:46:54Les répressions.
00:46:56Marc Doyer qui a été cueilli chez lui. Voilà, oui, oui.
00:46:58Par 15 policiers en armes.
00:47:00Et je ne vous parle pas de toutes les
00:47:02provocations, même privées, qu'on a eues
00:47:04d'autres choses, des coups d'orgueil.
00:47:06Qui se multiplient pour,
00:47:08se disant, la pérologie du terrorisme.
00:47:10Et pendant les gilets jaunes...
00:47:12Pendant les gilets jaunes, tous les gens
00:47:14qui ont fait de la prison longtemps
00:47:16après, donc on n'a pas parlé, ce sont des anonymes
00:47:18finalement. Des gens même qui se sont
00:47:20exilés. Ensuite, combien de gens comme ça...
00:47:22Donc en fait, c'est un
00:47:24mouvement de fond. Effectivement, ça rappelle
00:47:26ce qu'il y avait à l'époque de l'Union soviétique, où les gens,
00:47:28quand il y avait la découlacisation, plein de gens
00:47:30partaient vivre dans la nature, presque, pour être oubliés
00:47:32par l'État. L'État, lui, faisait croire
00:47:34qu'il y avait la façade. Non, mais ça se passe bien, et tout.
00:47:36Et plein de gens, en fait, allaient vivre presque comme des
00:47:38sauvages en Cimerie. Et voilà.
00:47:40Et en fait, on va... Le problème, c'est qu'avec
00:47:42un système moderne, de contrôle moderne,
00:47:44tout est lié par les portables et autres, ça devient
00:47:46plus compliqué.
00:47:48Mais...
00:47:50Je pense qu'on va arriver à une situation où il va falloir...
00:47:52– Non, mais je crois aussi que ça, c'est la vertu
00:47:54de ce qui arrive
00:47:56à la Sorale. C'est que, malgré tout,
00:47:58ils en arrivent là, mais c'est lourd.
00:48:00Et en fait, je pense que c'est aussi
00:48:02à notre rôle de pousser le système
00:48:04à nous réprimer. – Exact. Et puis, c'est minable.
00:48:06Je veux dire, si on
00:48:08veut défendre, soi-disant, au nom du droit
00:48:10des minorités, qu'on met au pinacle
00:48:12la cause LGBT, ça rend encore plus minable
00:48:14la cause LGBT.
00:48:16Là, on a l'impression que le but, c'est de faire monter
00:48:18l'homophobie, en fait.
00:48:20Quand on voit ça, on se dit, quel est le rapport ?
00:48:22– En tout cas, ce qui est certain, et c'est pour ça
00:48:24que nous avons reçu M. Renoir,
00:48:26M. Sorale et M.
00:48:28Jumain Brunet, c'est que
00:48:30personne n'a affaire de la prison
00:48:32pour ses écrits
00:48:34et pour ses paroles.
00:48:36Voilà. Enfin bon,
00:48:38ça, je souhaitais le dire.
00:48:40– Ça me rappelle ce que vous disiez sur
00:48:42l'article de la Constitution
00:48:44des droits de l'homme. – Oui, c'est intéressant.
00:48:46Si on parle de tweets, en plus,
00:48:48Elon Musk a fait un tweet, parce qu'il y a une démocrate
00:48:50américaine, qui dit que l'article
00:48:521er de la Constitution, donc qui garantit la liberté
00:48:54d'expression, l'empêche de lutter
00:48:56contre la désinformation.
00:48:58C'est pas joli, ça ?
00:49:00– On est là.
00:49:02– C'est Orwell.
00:49:04– Oui, c'est ça. – C'est la liberté d'expression.
00:49:06– La censure, c'est la liberté d'expression.
00:49:08– La liberté d'expression empêche
00:49:10de lutter contre
00:49:12la désinformation.
00:49:14– Dans mon étude, je le disais, en fait, ce qu'ils veulent,
00:49:16c'est l'article 11 de la Déclaration des droits
00:49:18de l'homme français, où ça commence en disant
00:49:20la liberté d'expression, c'est extrêmement
00:49:22important, etc.
00:49:24Elle se limite à la loi.
00:49:26La loi est écrite par les bourgeois, la gauche bourgeoise
00:49:28depuis 230 ans.
00:49:30– C'est la liberté pour les ennemis.
00:49:32– C'est ça, c'est le fondement même.
00:49:34– C'est les révolutionnaires.
00:49:36– C'est la terreur.
00:49:38– Alors, Electrolumine me dit, tiens, Mike,
00:49:40tu devrais inviter Jean-Michel
00:49:42Vernochet. Bon, Jean-Michel Vernochet sera là
00:49:44lundi, voilà, c'est fait.
00:49:46Deuxième top tweet.
00:49:48Ambassade d'Iran.
00:49:50– Bien évidemment.
00:49:52– Qu'est-ce qui s'est passé aujourd'hui
00:49:54à l'ambassade d'Iran, je crois qu'elle est dans le 16e
00:49:56arrondissement. On a un monsieur
00:49:58qui...
00:50:00– C'est forcené, qui s'est enfermé.
00:50:02– On dit ça aujourd'hui, un forcené, voilà.
00:50:04Qui s'est enfermé en pleine ambassade. Parait-il
00:50:06qu'il aurait eu des explosifs, mais...
00:50:08– J'ai pas eu de...
00:50:10J'ai vu passer l'information, j'ai pas de...
00:50:12– Vous en pensez ? – J'ai pas eu d'élément...
00:50:14– Un déséquilibré,
00:50:16victime de déséquilibre chronique ?
00:50:18– Est-ce que c'est un provocateur ?
00:50:20Est-ce que c'est un déséquilibré ?
00:50:22Est-ce qu'il est parti de l'ambassade d'Israël
00:50:24pour aller jusqu'à l'ambassade d'Iran ?
00:50:26Je sais pas.
00:50:28– Dans le doute, je pense que...
00:50:30– Oui, oui, laissons la justice
00:50:32faire son travail.
00:50:34Laissons la police mener l'enquête.
00:50:36– Pareil, laissons la justice...
00:50:38– Je n'ai même pas vu passer cette nouvelle enquête.
00:50:40– Bon, ben laissons la justice faire son travail.
00:50:42Et troisième
00:50:44top tweet,
00:50:462 euros le litre. Voilà, une information
00:50:48dont personne ne parle.
00:50:50Voilà, le litre est arrivé à 2 euros.
00:50:52Enfin 1,99.
00:50:54– Ça marche bien, les sanctions contre la Russie.
00:50:56– Voilà.
00:50:58Donc du coup, on a l'impression
00:51:00que 2 euros le litre,
00:51:02c'est devenu, c'est commun.
00:51:04– Toutes les analystes aujourd'hui
00:51:06et spécialistes de l'énergie annoncent une augmentation
00:51:08des prix de l'énergie
00:51:10colossale parce que la demande mondiale
00:51:12augmente, les réserves augmentent
00:51:14beaucoup moins vite quand elles ne se diminuent pas.
00:51:16Et puis après,
00:51:18il faudrait voir aussi l'impact parce que par exemple
00:51:20nous, la France achète toujours,
00:51:22l'Europe achète toujours du carburant,
00:51:24du pétrole russe, simplement au lieu de le transformer
00:51:26dans ses propres raffineries, il s'est transformé
00:51:28dans les raffineries indiennes.
00:51:30– Donc ça coûte plus cher.
00:51:32– Mais comment on peut expliquer que
00:51:34à 1,30 le litre ou à 1,40
00:51:36les gilets jaunes
00:51:38ont fait ce qu'ils ont fait ?
00:51:40– C'était pas pareil.
00:51:42Les gilets jaunes, c'était une taxe
00:51:44que Emmanuel Macron avait mis pour forcer
00:51:46– Les 2 euros le litre, il y a quand même 60% de taxes.
00:51:48– Oui mais c'est pas ça, c'est une taxe spéciale
00:51:50pour forcer les gens à acheter des voitures électriques.
00:51:52Des gens qui n'avaient pas encore fini de payer
00:51:54leur voiture. – Mais le but là est le même.
00:51:56C'est-à-dire le but, c'est le shift énergétique
00:51:58de tout ça, c'est-à-dire que
00:52:00le but, c'est de toute façon
00:52:02la fin du moteur
00:52:04thermique qui est déjà programmé pour
00:52:062035 ou 2030-2035
00:52:08et donc de faire passer
00:52:10tout le monde. Là, si vous regardez dans les campagnes françaises
00:52:12il y a plein d'endroits, au lieu d'élargir
00:52:14les routes, ils vous font des autoroutes à vélo.
00:52:16Donc il y a deux personnes qui les empruntent.
00:52:18Et donc c'est ça, c'est une espèce
00:52:20de projet maoïste 2.0.
00:52:22Vous allez tous faire du vélo, vous allez maintenant
00:52:24être en forme et puis
00:52:26vous n'allez pas faire d'enfants, ou bien c'est seulement
00:52:28certaines catégories de la population. Puis arrivé à une certaine
00:52:30date de péremption, nouvel choix
00:52:32euthanasie ou…
00:52:34– Mais ce projet
00:52:36il est diabolique pourtant.
00:52:38Je ne vois pas de gens
00:52:40s'insurger contre. – Les gilets jaunes
00:52:42encore une fois se sont insurgés.
00:52:44– Oui mais c'était en 2018.
00:52:46– Mais déjà en 2013, les bonnets rouges
00:52:48c'était une réaction à une taxe écologique
00:52:50qui avait été décidée au
00:52:52Grenelle de l'écologie en 2009
00:52:54et c'était une taxe sur
00:52:56les autoroutes. Donc vous avez déjà le payage
00:52:58et donc ça a commencé comme ça.
00:53:00– J'aimerais revenir sur les gilets jaunes parce qu'on
00:53:02a tous participé aux gilets jaunes.
00:53:04Comment dire ? Moi je me rappelle
00:53:06que partout en France
00:53:08les gens partaient de l'endroit où ils étaient
00:53:10ils se sont montés, manifestés et même
00:53:12s'affrontaient avec la police
00:53:14sur Paris ou ailleurs
00:53:16et ça a duré plusieurs mois.
00:53:18L'absence de colonne vertébrale politique
00:53:20de ce mouvement a fait qu'ensuite il a pu être
00:53:22récupéré et puis à la fin
00:53:24ça a faibli. – Et il a emporté parce que la taxe
00:53:26– Voilà sur ce point-là
00:53:28– Macron était suffisamment
00:53:30intelligent parce qu'en fait
00:53:32avant d'être politique, les révoltes sont économiques
00:53:34et sociales. – C'est ça. – 1989,
00:53:361917 et 1905.
00:53:38Donc en fait il a
00:53:40abandonné juste
00:53:42avant que ça devienne un mouvement politique.
00:53:44– Oui.
00:53:46– Et comme en plus les gens qui s'étaient
00:53:48autoproclamés leaders de cette
00:53:50révolte
00:53:52étaient nuls pour le dire.
00:53:54– Ils étaient nuls mais ils n'étaient pas appuyés là aussi.
00:53:56– Oui ils n'étaient pas appuyés. – Parce que du coup comme ils n'étaient pas
00:53:58appuyés, ils ont été
00:54:00pris en main par les seuls qui avaient les réseaux
00:54:02c'est l'extrême gauche avec des avocats d'extrême gauche
00:54:04pour les appuyer
00:54:06et du coup ils se sont fait phagociter
00:54:08au niveau local.
00:54:10– Pardon, Youssef
00:54:12parlait du parti unique
00:54:14et là on l'a vu. – On l'a vu.
00:54:16– C'est-à-dire qu'aucun des grands partis français
00:54:18n'est venu au secours des classes populaires
00:54:20et de la classe moyenne.
00:54:22– C'est unique.
00:54:24– Marine Le Pen n'a rien dit
00:54:26alors qu'elle a je crois
00:54:2850%, on ne connaît pas les chiffres
00:54:30pour la police mais pour la gendarmerie
00:54:32on l'a, mais en gros 50%
00:54:34des gendarmes et des policiers votent
00:54:36pour Marine Le Pen, à aucun moment,
00:54:38ça c'est Todd qui l'avait relevé, à aucun moment
00:54:40elle a dit halte au feu.
00:54:42Elle a laissé faire. – Alors qu'on sentait
00:54:44surtout au début, beaucoup de policiers
00:54:46et de gendarmes étaient assez
00:54:48conciliants avec le mouvement tant que ça ne devenait
00:54:50pas un mouvement justement
00:54:52juste de casseurs et autres
00:54:54mais vraiment un mouvement populaire.
00:54:56Je pense qu'il y a eu deux fonctions à ce mouvement, d'un côté
00:54:58le pouvoir a peut-être eu peur à un moment donné
00:55:00mais après il s'est dit c'est bien, ça a aussi une fonction de défouloir
00:55:02donc on vide la pression
00:55:04et en même temps, d'identification
00:55:06des gens les plus radicaux, de répression
00:55:08et de répression dure
00:55:10et encore une fois, parce qu'on voit la répression
00:55:12il y a la répression directe
00:55:14de crever les yeux et autres
00:55:16mais il y a la répression vraiment sociale
00:55:18des gens qui ont perdu leur boulot, perdu leur famille
00:55:20qui après sont allés en prison
00:55:22une fois qu'ils étaient pris là-dedans même
00:55:24c'est une casse morale parce qu'on se dit mais quoi j'ai pas fait
00:55:26tout ça pour rien alors ils continuent
00:55:28et en fait ils déclassent encore plus
00:55:30c'est vraiment
00:55:32ça c'est un traumatisme au niveau du corps national
00:55:34on ne peut pas maintenant d'un seul coup
00:55:36se relancer dans quelque chose comme ça
00:55:38il y aura peut-être un moment donné où la batterie va se recharger
00:55:40et ça repartira un coup
00:55:42il faut vraiment
00:55:44l'histoire
00:55:46il y a l'imprévu dans l'histoire
00:55:48on ne sait pas à quel moment peut surgir
00:55:50un événement et puis quelle peut être l'étincelle
00:55:52qui à un moment donné
00:55:54ce qui est intéressant c'est notamment sur la question russe par exemple
00:55:56on pourrait croire qu'avec le battage médiatique qui est fait
00:55:58que les gens seraient complètement abrutis
00:56:00et on ne voit pas par exemple une seule vidéo
00:56:02de
00:56:04comment dire, j'allais dire CNews
00:56:06BFM TV et autres
00:56:08et à chaque fois qu'un intervenant
00:56:10qui nous parle même
00:56:12d'aller faire la guerre en Ukraine et autres
00:56:14on a des fils de commentaires de gens qui disent
00:56:16non c'est n'importe quoi et dans les forums
00:56:18et donc dans les gens avec qui vous discutez
00:56:20en fait l'opinion, la part de l'opinion
00:56:22qui comprend est quand même considérable
00:56:24et tout régime totalitaire
00:56:26tient sur deux choses
00:56:28les appareils de répression
00:56:30et la narration dominante et il veut faire croire
00:56:32par la répression que sa narration
00:56:34est
00:56:36acceptée et tolérée
00:56:38et intériorisée par tous mais c'est pas vrai
00:56:40donc on ne sait pas à quel moment ça peut craquer
00:56:42En tout cas merci
00:56:44Bessieu pour ces deux heures
00:56:46d'émission qu'on a faite ensemble
00:56:48cher Pierre-Antoine Plaguevent
00:56:50essayiste, analyse politique
00:56:52vous animez
00:56:54le portail métapolitique
00:56:56les non-alignés, votre dernier livre
00:56:58Strategica
00:57:00avec Youssef Indi
00:57:02vous serez demain
00:57:04à 9h sur Radio Courtoisie
00:57:06pour le Libre Journal de Géopolitique Profonde
00:57:08vous allez parler de quoi demain ?
00:57:10Toujours pareil des questions
00:57:12plutôt des questions géopolitiques autour du dernier livre
00:57:14avec Nicolas Stoker
00:57:16D'accord
00:57:18donc demain Radio Courtoisie à 9h
00:57:20ensuite vous avez peut-être des
00:57:22édificats, des choses comme ça ?
00:57:24Je serai pour ceux qui sont
00:57:26parisiens
00:57:28le soir en conférence
00:57:30chez
00:57:32au Club de l'Horloge
00:57:34chez les jeunes
00:57:36les jeunes leskinistes
00:57:38ah non
00:57:40donc ceux qui veulent peuvent se joindre à cette conférence
00:57:42les jeunes leskinistes
00:57:44je savais pas que leskin avait des jeunes avec lui
00:57:46des jeunes de quel âge ?
00:57:48de nos âges ?
00:57:50non des jeunes
00:57:52des jeunes de la vingtaine
00:57:54et je remarque ça aussi
00:57:56les nouvelles générations
00:57:58soit sont dépressives
00:58:00et lobotomisées
00:58:02et à deux doigts on les pousse à l'euthanasie
00:58:04soit au contraire ils sont dans la révolte et ils ont compris
00:58:06et ils comprennent très loin
00:58:08bon bah
00:58:10à demain soir chez les jeunes leskinistes
00:58:14Youssef Indi
00:58:16SI géopoétologue
00:58:18chronique du sionisme
00:58:20vous préparez un prochain livre ?
00:58:22chronique du sionisme c'était en 2019
00:58:24depuis j'ai sorti
00:58:26la guerre des Etats-Unis contre l'Europe
00:58:28et là je viens de terminer la rédaction
00:58:30d'un livre qui doit sortir
00:58:32aux éditions contre culture mi-mai
00:58:34qui s'appelle comprendre le conflit
00:58:36israélo-palestinien
00:58:38mi-mai j'espère qu'on va vous recevoir
00:58:40pour en parler
00:58:42j'espère aussi ça va détonner
00:58:44ça va être un livre très court
00:58:46qui reprend toute l'histoire du conflit
00:58:48même avant le conflit des années 1870
00:58:50les premières implantations juives
00:58:52jusqu'au génocide actuel
00:58:54donc c'est un livre un peu dans le format
00:58:56que sais-je donc très court
00:58:58qui va à l'essentiel mais qui reprend toute l'histoire
00:59:00voilà la guerre des Etats-Unis
00:59:02contre l'Europe c'est mon erreur
00:59:04j'ai donné la mauvaise affiche
00:59:06excusez-moi je m'excuse auprès de la régime
00:59:08et l'avenir de l'Etat la deuxième partie du livre
00:59:10est vraiment centrée sur l'origine de l'Etat
00:59:12l'évolution de l'Etat et l'Etat actuel
00:59:14sujet très important
00:59:16et enfin Xavier Moreau
00:59:18qui est ici sur Paris
00:59:20pourquoi la Russie
00:59:22a gagné
00:59:24c'est mon exemplaire
00:59:26chez Stratpol ça s'est bien vendu ?
00:59:28ça se vend bien
00:59:30j'espère que ça rejoindra les scores
00:59:32de l'univers de la gauche française
00:59:34que j'approche les 14 000
00:59:3614 000 ?
00:59:38c'est mille fois plus qu'Emmanuel Valls
00:59:40j'allais dire oui
00:59:42j'ai une conférence en Belgique
00:59:44à guichet fermé
00:59:46jeudi soir
00:59:48le club de l'horloge
00:59:50vendredi soir
00:59:52également
00:59:54et puis sinon
00:59:56vous pouvez me retrouver toutes les semaines
00:59:58sur RT en français
01:00:00ou sur mon bulletin
01:00:02j'ai vu sur RT
01:00:04votre beau gosse
01:00:06contrairement à ici
01:00:08on est maquillé
01:00:10on est maquillé
01:00:12le nouveau Emmanuel
01:00:14le nouveau Emmanuel chien de RT
01:00:16j'ai souvent des bons intervenants
01:00:18comme Pierre-Antoine Taguant
01:00:20on a fait une très bonne émission sur Soros
01:00:22Youssef Indi
01:00:24Scoop va bientôt de nouveau intervenir
01:00:26sur RT
01:00:28où est-ce que c'est diffusé du coup ?
01:00:30c'est diffusé sur
01:00:32les plateformes alternatives
01:00:34à cause de cette répression dont on parle
01:00:36Odyssée, Rumble
01:00:38Telegram aussi
01:00:42on peut arriver à aller voir
01:00:44il faut s'inscrire
01:00:46à ma chaîne Telegram
01:00:48la chaîne Telegram de Stratpol
01:00:50là je mets les liens qui renvoient
01:00:52sur les contenus
01:00:54merci à vous chers messieurs
01:00:56merci beaucoup à la régie
01:00:58pour cette réalisation au couteau
01:01:00passez une excellente soirée
01:01:02vous étiez 7584
01:01:04merci à vous de votre confiance
01:01:06passez une bonne soirée
01:01:08bon week-end
01:01:10et à demain matin avec
01:01:12Marc Doyer
01:01:14Ciao