Le nouvel I- Média 455 : Canicule et insécurité : alarmer pour mieux conditionner !

  • l’année dernière

Cette semaine, c’est la rentrée d’I-Média après la pause estivale, l’occasion pour Michel Geoffroy et Floriane Jeannin de revenir sur la parution de la tribune "nous ne sommes pas des faits divers" dans le JDD du 8 août dernier. Une opportunité pour les médias de grands chemins de stigmatiser les signataires de cette tribune qui vient contredire les satisfécits du gouvernement. Assassinats d’Enzo, de Philippe, de Patrice, de Bernard ou de Marie-Astrid, attaques au couteau, fusillades, viol horrible à Cherbourg, refus d’obtempérer, agressions de touristes, trafics de drogues : les fameux "bien connus des services de police" qui ne s’appellent ni Kevin, ni Matteo n’ont pas pris de vacances cet été.

Le dossier du jour est consacré à l’alarmisme climatique officiel. Une aubaine médiatique là encore pour vendre de la peur sans trop indiquer que les alertes rouges canicule permettent en réalité aux préfets de mettre en place des mesures coercitives dans leur département si cela est “nécessaire”...

Sans oublier les pastilles de l'information et le portrait piquant du jour consacré à Samuel Gontier, journaliste à Télérama.
Transcript
00:00 [Générique]
00:21 Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour ce numéro,
00:25 de rentrée pour ce numéro du Nouvelle Média qui ça y est a repris du service.
00:30 Bonjour Michel Joffroy.
00:31 Bonjour Floriane.
00:32 Vous êtes en ma compagnie aujourd'hui parce que Jean-Yves est encore en vacances
00:35 et d'ailleurs la semaine prochaine encore, c'est scandaleux.
00:39 Tout ça pour aller à la montagne, évidemment, on lui souhaite de très belles vacances encore,
00:43 il a encore quelques semaines devant lui avant de revenir à vous chers téléspectateurs.
00:48 Pour le programme de cette semaine, en tout cas Michel Joffroy,
00:52 on commencera avec une météo de l'info où vous allez nous parler un peu de météo
00:57 mais surtout nous dire que les médias se sont fourrés le doigt dans l'œil.
01:01 Et puis on s'intéressera également au climat dans le dossier du jour
01:07 mais l'image de cette semaine, elle sera consacrée à une tribune qui a eu lieu pendant les vacances.
01:13 C'est la tribune "Nous ne sommes pas des faits divers" qui a été produite par le JDD,
01:18 on en parlera plus en amont juste après, immédiat, c'est parti.
01:23 [Générique]
01:27 Cet été, les médias se sont mis le doigt dans l'œil tout le temps.
01:32 La météo réelle d'abord n'a pas correspondu à l'alarmisme climatique officiel.
01:38 La sécheresse, il n'a plus dans nombre de départements
01:41 et selon les données européennes, la sécheresse était descendue début août
01:45 à son plus bas niveau depuis 2022 en Europe et sur tout le littoral méditerranéen.
01:50 De même pour les incendies, moins grave en étendue qu'en 2022.
01:54 La canicule, le fameux dôme de chaleur, nouveau nom donné en cette fin de mois
02:01 à l'anticyclone des Açores, ben oui, il a fait chaud certains jours
02:05 mais pas partout de la même façon et rien qui ne justifie le catastrophisme officiel
02:11 qui oublie opportunément les poussées de chaleur du passé
02:14 comme la canicule de 1911 par exemple.
02:16 Mais il est vrai que l'alarmisme n'a pas pour objet d'écrire ou de prévoir le réel
02:23 mais de conditionner l'opinion pour justifier de constantes restrictions de liberté
02:28 et de nouvelles taxation.
02:30 Ne nous promettons pas déjà des hausses d'impôts au prétexte, je cite,
02:34 d'investissements écologiques comme le titre Le Quotidien Le Monde du 22 août.
02:39 Mais les médias ont aussi été démentis sur d'autres fronts que le climat.
02:43 Démentis en Ukraine, puisque la contre-offensive tant vantée sur les plateaux télé
02:48 n'a manifestement pas atteint ses objectifs.
02:50 Même les médias anglo-saxons le reconnaissent.
02:53 Mais la nouvelle semble avoir beaucoup de mal à parvenir encore aux rédactions françaises
02:58 qui continuent de nous parler d'une prochaine défaite russe.
03:01 Démentis aussi par la poursuite de la violence en France
03:04 qui contredit les satisfaits cites donnés au gouvernement
03:07 pour assurer la loi, l'ordre et la sécurité des Français.
03:11 Assassins à Denso, de Philippe, de Patrice, de Bernard ou de Marie Astride,
03:16 attaques au couteau, fusillades, viols horribles de Cherbourg,
03:20 refus d'obtempérer, agressions de touristes, trafic de drogue.
03:24 Les fameux bien connus des services de police,
03:27 qui ne s'appellent ni Kevin ni Matteo, n'ont pas pris de vacances cet été.
03:32 Et pas de chance pour la bien-pensance.
03:34 C'est un rappeur, Booba, qui dit que les médias gauchistes ne veulent pas entendre.
03:39 À savoir que l'État ne se fait pas respecter,
03:42 car les peines de prison sont trop légères et surtout rarement appliquées.
03:46 Alors cet été, une fois encore, la réalité a dépassé la fiction médiatique.
03:52 L'image de la semaine, je vous le disais, c'est bien cette tribune du JDD.
04:00 Nous ne sommes pas des faits divers.
04:03 C'était le premier numéro de Geoffroy Lejeune qui a repris la direction du JDD.
04:10 Et en effet, parce que Michel, on a pu constater que cet été,
04:13 les racailles n'ont pas pris de vacances.
04:15 Ils ont continué à faire régner la violence.
04:18 Il y a eu des faits divers, atroces.
04:20 On en parlait dans le dernier numéro d'Immedia.
04:23 C'était notamment l'affaire Denso, ce jeune homme qui a été poignardé
04:26 en pleine rue en journée.
04:28 Mais il y a eu également cet été un viol particulièrement atroce à Cherbourg.
04:33 On va en parler dans les pastilles de l'information juste après.
04:37 Et évidemment, à chaque fois, c'était des personnes issues du jeunistan.
04:42 Ça également, on en parlait dans le dernier numéro.
04:45 Alors la tribune, la voici devant vous, chers téléspectateurs.
04:48 Nous ne sommes pas des faits divers.
04:51 Nos calvaires n'intéressent pas forcément grand monde.
04:54 Nous sommes au mieux associés à des faits divers aussi vite oubliés
04:57 qu'ils sont à peine traités.
04:59 Une autre citation que l'on pourrait faire.
05:02 Combien de fois cette réinsertion de l'agresseur
05:04 a-t-elle primé sur la vie de nos enfants ?
05:07 Une lettre qui a été signée par de nombreuses victimes ou parents de victimes.
05:12 Évidemment, les parents Denso, Parisot,
05:14 qui a été mortellement poignardé, ont signé.
05:17 Mais il y a également de nombreux noms bien connus,
05:21 quoiqu'oubliés, bien sûr, des politiques.
05:24 C'était une lettre adressée à Emmanuel Macron.
05:27 Il ne s'est pas manifesté, il n'a pas répondu.
05:30 C'était sans doute les vacances pour lui.
05:32 Comme vous avez pu le voir sur la vignette,
05:34 il était très occupé par une affaire de jet-ski avec ses gardes du corps.
05:38 En tout cas, cette lettre, tout de suite, elle a provoqué une polémique.
05:42 Et c'est une polémique qui a été lancée par le Dauphiné libéré.
05:47 Mais moi, je vous propose cet article de Libération
05:49 qui résume un peu la situation.
05:52 "JDD, selon le Dauphiné libéré, la lettre ouverte à Macron,
05:57 co-signée par les familles de victimes, a été écrite par la rédaction."
06:01 Là, on est dans un scoop journalistique.
06:04 Bien souvent, les lettres sont écrites par des journalistes
06:07 et signées par des signataires.
06:08 C'est plutôt classique.
06:10 Mais ce qui est intéressant dans cet article,
06:12 c'est qu'ils ont interrogé les familles signataires.
06:15 Et notamment, par exemple, Patricia Perez,
06:17 la mère d'Adrien Perez qui avait été tuée après un rix
06:21 sur un parking de boîte de nuit.
06:23 Eh bien, cette dame, elle dit "Nous sommes d'accord à 100%
06:28 avec ce qui est mentionné.
06:30 Si cela avait été proposé par un autre journal,
06:32 nous l'aurions tout autant signé.
06:35 Nous sommes les grands oubliés de la justice.
06:37 Je continuerai à prendre la parole,
06:39 je continuerai à signer des textes pour porter la voix des victimes oubliées.
06:43 En ce sens, je ne fais pas le jeu de l'extrême droite,
06:46 je fais le jeu de la dénonciation des violences en France.
06:50 Et voilà, "libération" qui met en intertitre
06:54 "Nous ne voulons pas être récupérés politiquement".
06:57 Parce que bien sûr, ce sont les méchants du JDD.
07:00 On a également Pierre-Marie Sèvres,
07:03 qui est le directeur de l'Institut pour la Justice,
07:05 qui est très engagé auprès des victimes,
07:08 et pour une réforme de la justice,
07:10 qui nous indique qu'il a, lui, eu une victime
07:14 co-signataire de cette lettre du JDD au téléphone,
07:18 qu'en raccrochant avec elle, il a produit ce tweet
07:22 en disant que le Dauphiné libéré venait d'appeler cette victime
07:27 pour lui dire "Est-ce que c'est bien vous qui avez écrit la lettre au JDD ?
07:32 Est-ce que vous vous rendez compte ?"
07:34 Donc lui, il dit "Serait-il possible pour une certaine presse
07:37 de ravaler quelques heures son venin pour se concentrer sur le fond du sujet ?"
07:41 Évidemment, il conclut en disant "Je tremble de rage en écrivant ce message.
07:45 La vérité ne vous intéresse donc pas, le Dauphiné libéré.
07:48 J'ai honte pour vous d'en arriver à un tel niveau de bassesse."
07:53 Et Michel Joffra, j'ai une petite énigme à vous faire
07:57 avant de vous céder la parole.
07:59 Qui a dit "Regardez, la prison ne fait pas peur non plus,
08:03 c'est tellement léger à certains niveaux" ?
08:05 Il s'agit d'un pont, il est très connu.
08:07 Est-ce que vous le savez, alors, de qui s'agit-il ?
08:09 – Ça ne serait pas un chanteur ? – Un chanteur, un rappeur.
08:12 – Ça ne serait pas un rappeur ? Ça ne serait pas M. Bouba, par hasard ?
08:15 – Si, c'est M. Bouba, absolument.
08:17 M. Bouba, d'ailleurs, qui a dit très spécifiquement que l'État était trop mou
08:21 et qu'il regrettait que les jeunes n'aient pas peur de la police.
08:26 C'est intéressant.
08:27 – Oui, oui.
08:27 Écoutez, moi je trouve que cette tribune est un événement important
08:35 parce qu'elle s'attaque à une manipulation politico-médiatique
08:41 consistant à classer des actes violents, criminels,
08:46 dans la catégorie des "faits divers".
08:48 Un fait divers, qu'est-ce que c'est ? C'est un fait marginal.
08:52 Or, qu'est-ce que disent ces gens ?
08:54 Ils disent "on n'est pas des faits divers",
08:56 c'est-à-dire que ces faits sont signifiants.
08:58 On ne peut pas les isoler les uns des autres, comme font les médias,
09:01 en cachant les noms, en changeant les prénoms,
09:04 en faisant tout ce qu'on veut.
09:05 Il y a une continuité dans tous ces faits,
09:07 c'est ça que nous disent les signataires.
09:09 Et la continuité, on la voit bien,
09:13 c'est d'abord l'extravagant laxisme public en France
09:18 à l'égard de la délinquance, parce que tous ces gens,
09:21 comme ils disent, ils disent "nos bourreaux appartiennent aux "aurait dû".
09:27 C'est-à-dire les "aurait dû", ce qu'ils appellent les "aurait dû",
09:30 c'est ceux qui auraient dû être surveillés,
09:32 c'est ceux qui auraient dû être internés.
09:34 Et qui ne l'ont pas été.
09:35 Donc c'est ça qu'on voit déjà, c'est-à-dire que tous ces faits…
09:39 – Auraient dû être expulsés.
09:40 – Je ne parle même…
09:41 On sait bien que…
09:42 Combien de fois on cite le fait que ce sont des gens
09:45 qui ont été bien connus des services de police ?
09:48 Combien de fois on cite qu'il s'agit de gens qui se sont vus infliger
09:52 des obligations de quitter le territoire français ?
09:54 Et curieusement, ils sont toujours en France, n'est-ce pas ?
09:57 Bon, donc ça c'est le premier point que disent les gens.
10:00 Deuxièmement, il faut dire ce qui est,
10:05 contrairement à ce que dit M. Darmanin,
10:07 la grande majorité des auteurs de ces faits
10:09 ne sont pas des Kévin ni des Matteo.
10:13 Et troisièmement, qu'est-ce qu'on voit dans les signataires ?
10:18 Qui est victime de ça ? C'est la France d'en bas.
10:20 Donc ça n'intéresse pas, ça n'intéresse pas le pouvoir.
10:22 D'ailleurs, comme vous l'avez remarqué,
10:25 on ne peut pas dire que les autorités politiques
10:27 se soient particulièrement manifestées,
10:30 manifestés leur soutien à ces victimes.
10:32 Donc ça, c'est très caractéristique.
10:35 Et donc, évidemment, on a essayé de manipuler les gens,
10:42 de leur faire dire "ah mais attendez,
10:44 c'est pas ce que vous voulez penser,
10:45 c'est pas ce que vous vouliez dire, on vous a manipulé".
10:48 Toujours les mêmes choses, au lieu de s'intéresser au fond.
10:52 C'est un appel quand même grave.
10:54 Ce n'est pas courant en France qu'il y ait ce genre d'appel.
10:58 Donc ça dénote quand même une certaine gravité.
11:02 Ça me fait penser un peu à la lettre ouverte des militaires,
11:06 des généraux au président de la République
11:10 qui a tiré l'attention sur un certain nombre de sujets
11:12 et où on a déversé sur eux des tonneaux d'insultes
11:15 pour essayer d'expliquer, etc.
11:17 Pour essayer d'éviter de trancher le problème.
11:19 Oui, il y a un problème.
11:20 Alors effectivement, merci au rappeur Bouba
11:23 qui lui dit tout haut ce que beaucoup de gens pensent tout bas.
11:26 Il dit "les peines en France elles sont ridicules
11:29 et en plus elles ne sont pas appliquées".
11:30 Il dit "ce n'est pas le cas aux États-Unis".
11:33 Alors donc, c'est un fait important
11:37 et le sujet ce n'est pas que ça soit dans le JDD.
11:40 Ce qui compte c'est le contenu de cet appel.
11:44 Et bien entendu, nous essayons de noyer le poisson
11:48 et de faire du journalisme circulaire.
11:51 Ben oui, c'est ridicule,
11:54 mais c'est un événement à marquer quand même d'une pierre blanche.
11:57 Absolument.
11:58 Chers téléspectateurs, désormais place au Dossier du jour.
12:02 [Générique]
12:05 Le Dossier du jour, il parle du climat.
12:08 On en parlait déjà lors du précédent numéro,
12:11 juste avant le petit congé d'été.
12:13 Et Jean-Yves Le Gallou avait utilisé le terme
12:17 pour parler du dôme de chaleur.
12:18 Il avait dit qu'il s'agissait d'un dôme de trouille en réalité.
12:22 Eh bien en août, figurez-vous que ça n'a pas loupé.
12:24 Les médias ont continué leur alerte climatique,
12:28 leur alarmisme même pourrait-on dire.
12:31 Et je vous propose de commencer par exemple avec cet article de BFM TV.
12:36 "Il existe 50% de chance que 2023 soit l'année la plus chaude jamais enregistrée".
12:43 Bon, déjà on passe sur les statistiques un peu douteuses de BFM TV.
12:47 Mais ce que je vous propose de regarder plus précisément,
12:50 c'est l'illustration qui accompagne cet article.
12:53 On voit une forêt qui commence à s'enflammer
12:58 en bord vraisemblablement en bordure d'autoroute,
13:01 puisqu'il y a la rambarde d'accès.
13:03 – Elle brûle. – Elle brûle.
13:05 Et quand on regarde le descriptif de la photo, de quoi s'agit-il ?
13:09 Un incendie en Algérie le 24 juillet 2023.
13:14 En Algérie, on nous parle de la France,
13:15 mais on l'illustre avec l'illustration de l'Algérie.
13:18 A noter que cette photo de forêt qui s'enflamme, qui est en feu,
13:23 elle a servi aussi à BFM TV pour faire la carte météo des forêts.
13:29 Donc sous-entendu la carte météo des forêts qui brûlent.
13:33 On verra qu'il n'y a pas eu tant d'incendies que cela en France,
13:37 cette année du moins.
13:39 BFM TV encore canicule ce que réserve cette semaine
13:43 annoncée comme la plus chaude de l'été.
13:45 Ça c'était le 14 août dernier.
13:48 Le Monde, une canicule tardive s'installe en France,
13:51 symptôme du réchauffement climatique.
13:54 Ça c'était le 18 août.
13:56 La météo du mardi 22 août,
13:58 la canicule s'installe jusqu'à 43 degrés par endroit.
14:02 Ça c'est le Figaro avec la chaîne météo.
14:04 Le Figaro encore, comment les vagues de chaleur
14:07 progressent en France depuis 20 ans ?
14:09 Journées caniculaires, nuits tropicales
14:13 ou encore température maximale,
14:15 l'évolution du réchauffement climatique sur le territoire
14:18 depuis l'an 2000.
14:21 La France écrasée de chaleur, vigilance rouge en vallée du Rhône.
14:25 Avec ce terme qui va nous intéresser par la suite,
14:28 le Rhône et la Haute-Loire doivent basculer mardi à la mi-journée
14:32 dans le rouge.
14:33 Basculer dans le rouge.
14:35 Canicule, des pics à 50 degrés en France.
14:38 Est-ce possible dans les prochaines années ?
14:40 Ça c'est l'Express bien sûr,
14:42 qui aime bien faire des hypothèses de la sorte.
14:45 Est-ce possible parce que de plus en plus de pays,
14:48 vous vous rendez compte, franchissent la barre symbolique
14:50 et catastrophique, nous dit le journaliste des 50 degrés.
14:54 Et cette année, le Maroc a battu son record national,
14:57 a priori à Agadir, 50,4 degrés.
15:02 Parce qu'on s'intéresse aux virgules pour battre les records.
15:05 On a le monde encore, canicule 15, débattement,
15:08 bascule en vigilance rouge.
15:10 On a La Dépêche, 4 départements basculent en vigilance rouge.
15:16 Le journal de l'Union, 4 départements basculent le soir,
15:19 4 départements basculent en vigilance rouge.
15:23 BFMTV, Rousseau, il y a une probabilité
15:26 que plusieurs départements basculent en vigilance rouge demain.
15:29 Christophe Béchut, 4 départements basculent en vigilance rouge.
15:33 Alors vous l'avez compris, Michel Joffra
15:36 ainsi que nos téléspectateurs, ce terme bascule est intéressant.
15:39 Qu'est-ce que ça veut dire bascule ?
15:40 Quand on s'intéresse à la définition qui est proposée
15:44 par le dictionnaire Le Robert sur internet,
15:46 et bien basculer, c'est passer brusquement d'une position à une autre.
15:51 En quelque sorte, on pourrait dire basculer du côté obscur de la force.
15:55 – Alors simplement, le mot bascule, ça veut dire que ça va dans les deux sens.
15:58 – Absolument.
15:59 – On va dans un sens et on revient dans un autre sens.
16:01 – Mais on ne rebascule jamais en alerte verte, d'habitude.
16:04 – C'est un détail.
16:06 – Les détails sont toujours très importants, Michel.
16:08 Libération nous indique aussi, qu'est-ce que ça veut dire en fait,
16:12 ce niveau de vigilance rouge en canicule, qu'est-ce que ça veut dire ?
16:15 En effet, c'est très important de le savoir.
16:18 Eh bien, la vigilance rouge, figurez-vous,
16:19 cela permet aux préfets des départements de pouvoir interdire
16:24 ou limiter l'ampleur de certains événements
16:27 comme des manifestations sportives par exemple, ou des festivals.
16:31 Ça, c'est l'exemple de libération.
16:33 Mais ça permet aussi d'annuler des sorties ou des activités sportives
16:37 et de fermer des locaux si la température est trop élevée,
16:41 jugée trop élevée à l'intérieur.
16:44 Les conseils entre la vigilance rouge et la vigilance orange ne changent pas.
16:50 Simplement, on nous indique que ce sont les mêmes pour les sujets en bonne santé.
16:56 C'est-à-dire qu'en vigilance orange, ce sont des conseils pour les personnes fragiles
17:00 et en vigilance rouge, même les personnes en parfaite santé
17:04 doivent surtout se protéger de la déshydratation et de l'insolation.
17:09 Et ça aussi, c'est un changement de paradigme.
17:11 Et puis, pour conclure cette revue de presse des vacances d'août sur le climat,
17:18 eh bien, on a France Info qui nous indique tout de même,
17:21 et ça, c'est un peu contradictoire, vous allez le voir,
17:24 que la sécheresse est à son plus bas niveau en Europe depuis début 2022,
17:29 malgré les alertes que l'on avait pu voir en milieu d'année.
17:35 Je crois qu'en mars, on nous alertait sur le taux de sécheresse des départements en France.
17:39 Eh bien là, on dit que la sécheresse des sols concerne seulement 28% du territoire européen.
17:44 Et dans la suite de l'article, on nous indique que c'est un chiffre assez bas,
17:47 finalement, pour la période.
17:49 Évidemment, on est sur France Info.
17:51 Qu'est-ce que c'est que l'illustration d'une sécheresse à bas niveau ?
17:55 Eh bien, c'est un lac desséché, naturellement.
17:58 Michel, je vous cède la parole parce qu'il y a beaucoup de choses à dire
18:02 sur ce climatisme médiatique.
18:04 – Oui, je dirais d'abord, il ne s'agit pas de nier les évolutions climatiques,
18:10 il ne s'agit pas de nier du fait qu'effectivement,
18:12 il a pu faire chaud dans certains endroits.
18:15 Il s'agit de décrypter le langage médiatique qui est utilisé pour créer,
18:21 je dirais, une espèce d'exagération permanente sur le sujet,
18:26 un alarmisme permanent, comme on dit.
18:30 Un alarmisme qui n'est pas neutre, comme vous l'avez montré,
18:32 puisque derrière, il y a des mesures coercitives à la clé.
18:35 Donc, il y a plusieurs techniques médiatiques.
18:40 La première technique, on l'a vu, c'est la généralisation abusive.
18:45 La France est écrasée de chaleur.
18:47 La France ! Bon, non, ce n'est pas la France,
18:51 il y a des endroits où il a fait plus chaud qu'ailleurs.
18:54 – Et des endroits plus froids aussi.
18:56 – Oui, enfin bon, d'accord, mais moi j'étais dans le Sud,
18:58 bon, il faisait chaud, mais enfin, bon,
19:00 ce n'était pas non plus la catastrophe qu'on nous présente.
19:05 Il y a une autre technique médiatique qui consiste,
19:09 vous l'avez montré aussi, à mélanger un fait avec une prévision.
19:14 La prévision étant catastrophique.
19:16 Exemple, est-ce qu'il est possible qu'on ait de la température à 50°C en France ?
19:22 Là, ce n'est jamais qu'une hypothèse.
19:24 Mais donc, on mélange les deux.
19:26 Grand classique, on mélange un fait réel avec des faits anticipés,
19:31 bien entendu anticipés sur le fond dramatique.
19:37 Et puis, il y a la censure, des faits qui ne vont pas complètement
19:44 dans le sens de l'alarmisme officiel.
19:47 Alors, vous avez montré le fait que, ben oui,
19:50 notamment les études européennes montrent que la sécheresse
19:53 n'était pas aussi élevée qu'on avait pu nous le dire cette année.
19:57 Les incendies, puisque vous avez montré des photos d'incendies,
20:00 on sait que, jusqu'à présent, les incendies sont moins graves
20:04 en surface brûlée en 2023 qu'en 2022.
20:09 Donc, si vous voulez, il y a des informations
20:12 qui ne vont pas à l'encontre de l'alarmisme,
20:15 qui sont en général passées sous silence ou marginalisées.
20:19 Et puis, au contraire, on met toujours l'accent sur le même sens.
20:22 Cet été d'ailleurs, on a eu droit à une invention
20:26 tout à fait intéressante qui est la distinction
20:28 entre la météo et le climat.
20:30 On nous explique que la météo, c'est du court terme,
20:33 et donc on peut se tromper à court terme,
20:34 tandis que la réflexion sur le climat, c'est du long terme.
20:36 On peut avoir raison à long terme.
20:38 Bon, admettons.
20:40 Alors donc, comment on s'est mis en œuvre ?
20:42 Eh bien, c'est mis en œuvre que s'il y a une météo
20:44 qui est un peu catastrophique, on dit "ah là là, voyez bien,
20:48 c'est bien la preuve qu'il y a le réchauffement climatique,
20:50 que le dérèglement climatique", d'ailleurs on ne dit pas réchauffement,
20:53 on dit dérèglement, ça fait plus peur.
20:55 Et puis quand les gens disent "vous nous parlez de sécheresse,
20:59 mais chez moi il a plu beaucoup".
21:00 Ah non, mais là, il ne faut surtout pas confondre météo et climat.
21:03 Donc vous voyez, c'est un système qui permet de dire n'importe quoi,
21:07 puisqu'on peut, en permanence, on change de registre quand ça vous arrange.
21:12 Donc c'est, enfin, dernier point, moi ce qui me frappe,
21:17 c'est qu'on a l'impression qu'on ne peut pas vivre dans un pays où il fait chaud.
21:21 Ben si, on boit, on essaie de marcher à l'ombre,
21:25 si on peut, on fait comme beaucoup de pays du sud,
21:28 eh ben on fait la sieste, surtout en vacances, c'est possible,
21:32 et puis on va se baigner.
21:34 En quoi c'est une catastrophe ?
21:36 Je veux dire, c'est ça qui est…
21:38 Alors, est-ce qu'on est plus morts dans les EHPAD cette année que d'habitude ?
21:42 Pas sûr, donc je veux dire, il y a cet aspect malsain,
21:47 on a l'impression qu'on ne peut rien faire face au climat,
21:49 sauf mettre en place des mesures coercitives et frayantes.
21:54 Ben si, on peut s'adapter, le corps humain est adapté, il peut s'adapter,
21:58 il y a des tas de pays, des tas de peuples qui sont adaptés à des climats différents.
22:02 Donc si vous voulez, là aussi, le reproche qu'on peut faire aux médias,
22:05 c'est qu'on en reste à l'événementiel catastrophique,
22:09 présenté d'une façon catastrophique,
22:11 et on n'essaie pas de prendre un peu de recul.
22:14 Les médias ne prennent jamais de recul.
22:16 – Mais Libération, vous direz même que vous êtes un peu sexiste,
22:19 Michel Joffroy, parce que… – Ah, mais ça c'est mauvais !
22:21 – Ils ont produit un article au titre, assez fabuleux, je dois dire,
22:24 "Surmortalité des femmes lors des canicules,
22:28 des politiques de prévention encore à la traîne".
22:30 – Ah ben oui, voilà.
22:31 – Donc là, on a vraiment du féminisme même dans la prévention contre les canicules.
22:34 – C'est de l'idéologie, ce n'est pas de l'information, c'est de l'idéologie.
22:37 – Bien sûr, c'est Libération, c'est normal.
22:40 Place désormais aux pastilles de l'information.
22:43 Contrairement à nos habitudes,
22:48 je vous propose cette fois-ci de commencer par le coup de chapeau.
22:51 Après tout, ce n'est que justice,
22:52 il a été bien trop absent de nos précédentes éditions.
22:55 Et là, cette fois-ci, évidemment, c'est un coup de chapeau au JDD,
22:58 puisque c'est la mauvaise nouvelle médiatique pour les médias mainstream.
23:02 Du moins, la grève du JDD est finie,
23:05 Geoffroy Lejeune est arrivé à la direction du JDD,
23:09 le premier JDD est sorti en temps et en heure,
23:12 contrairement aux prévisions, là encore, catastrophiques des médias.
23:17 Et justement, Libération s'était intéressée à la préparation de ce numéro du JDD
23:24 qui était prévu dans les kiosques pour dimanche.
23:27 Et il titre "Un JDD bolloré en préparation pour une sortie en kiosque".
23:33 Voilà comment commence l'article, c'est assez fabuleux.
23:36 Au 7ème jour, aura-t-il son journal catholique très pratiquant ?
23:41 Vincent Bolloré va-t-il ce dimanche 6 août,
23:44 vous vous rendez compte, très pratiquant,
23:46 à débarquer à sa messe hebdomadaire ?
23:50 Avec sous son bras le tout premier JDD de l'ère de son protégé Geoffroy Lejeune.
23:56 Donc Libération écrit des articles très intéressants.
23:59 – Et Libération va à la messe, c'est ça, le journalisme va à la messe.
24:02 – En tout cas, visiblement, ils surveillent que Vincent Bolloré y aille bien.
24:05 Parce qu'il est très pratiquant, mais il faudrait peut-être faire des articles
24:08 s'il n'y était pas.
24:09 Bon, CNews produit un article un peu plus sérieux après la sortie du JDD.
24:14 "JDD de retour en kiosque", il est sorti le dimanche 6 août,
24:18 avec le titre suivant "Nous ne sommes pas des faits divers".
24:22 C'est la fameuse lettre adressée au président de la République
24:25 dont nous venions de parler dans l'image de la semaine.
24:28 Un numéro de 32 pages qui est donc un peu plus léger
24:31 que les précédentes éditions et qui revenait effectivement
24:34 sur cette affaire d'Enzo.
24:37 Ce qui est intéressant de noter, c'est que dans les dernières semaines,
24:42 on a un journal qui s'est lancé, c'est La Tribune.
24:46 Ça va s'appeler d'ailleurs désormais La Tribune du dimanche.
24:50 Voici la revue de presse.
24:52 "Est-ce un concurrent sérieux pour le JDD ?", demande La Croix.
24:56 France Info, "La future tribune du dimanche,
24:59 pas plus concurrente du JDD que d'autres titres le monde.
25:04 La Tribune entreprend un tour de France des régions
25:06 avant de lancer son journal du dimanche".
25:09 Alors il est annoncé pour le 8 octobre, La Tribune du dimanche.
25:15 Et on a donc Le Figaro, lui, qui titre de façon un peu plus claire,
25:20 "La Tribune du dimanche, futur concurrent du JDD,
25:23 paraîtra le 8 octobre".
25:25 Qui est à la tête de ce projet ?
25:27 On a le patron du groupe CMA, CGM, un oligarque,
25:32 il s'agit de Rodolphe Saadé, qui est sur l'illustration du Figaro.
25:38 On a également Jean-Christophe Tortora,
25:41 qui sera le président de La Tribune, au centre de l'image.
25:45 Et à droite, pour piloter le journal papier, ce sera Bruno Jeudy,
25:52 un hebdomadaire qui se veut sans couleur politique, nous annoncet-on.
25:57 Ce qui est original avec les médias, puisque qu'ils le veuillent ou non,
26:01 ils ont toujours des intérêts, notamment quand ils sont dirigés par des oligarques.
26:05 Mais passons.
26:06 Et ce projet date de plusieurs mois, nous apprend cet article du Figaro, encore.
26:13 Et puis vous allez nous donner quelques informations sur Rodolphe Saadé aussi,
26:17 juste après Michel Jofroy, je n'en doute pas.
26:20 Rodolphe Saadé qui est, par ailleurs, l'un des partenaires officiels
26:25 en solution logistique de Paris 2024, des Jeux Olympiques, naturellement,
26:31 qui reçoit très régulièrement des ministres de la Macronie,
26:35 comme Rima Abdulmalak, entre autres, qui était venu échanger à Marseille,
26:41 là où il officie, Rodolphe Saadé.
26:44 Un peu plus d'informations peut-être sur ce personnage
26:47 qui s'intéresse depuis peu aux médias et qui en a racheté pas mal ?
26:50 – Oui, dans cette affaire, ce que j'aime beaucoup,
26:54 alors, on voit bien que la grève a échoué,
26:59 on voit bien que, d'une certaine façon,
27:04 l'arrivée de Geoffroy Lejeune au JDD, c'est une bonne nouvelle
27:08 dans le paysage médiatique parce que ça fait de la diversité.
27:11 Donc, c'est aussi une bonne nouvelle que la tribune essaie aussi
27:17 de se positionner sur le créneau.
27:18 Je veux dire, on a intérêt à avoir une diversité médiatique,
27:22 surtout qu'ils nous expliquent qu'ils vont être sans couleur politique.
27:25 C'est quand même merveilleux.
27:26 – À suivre, à suivre, je suis l'immédiat.
27:28 – Quand on dit "je suis apolitique", ça veut dire,
27:31 je considère que ce que je dis, c'est la norme.
27:35 Donc, mon idéologie, c'est la norme, donc je ne fais pas de politique.
27:38 – Mais les oligarques ne font pas de politique, Michel Geoffroy,
27:40 ils n'ont que des intérêts.
27:41 – Alors, ce qui est intéressant dans cette affaire,
27:44 c'est qu'on voit bien qu'il y a les bons et les mauvais oligarques.
27:47 Le mauvais oligarque, évidemment, c'est Bolloré, c'est Bolloré,
27:51 ça c'est le méchant, alors M. Saadet, c'est le bon.
27:54 Et pourtant, c'est un oligarque.
27:57 Alors d'abord, il est très riche.
27:57 – Peut-être qu'il ne va pas à la messe.
27:59 – Tu sais ça, je ne sais pas, mais bon, il est classé, il a 40 milliards,
28:05 Forbes le classe cette année à une richesse, une fortune de 40 milliards,
28:09 bon, 41 milliards même.
28:11 Il faut quand même rappeler que ce monsieur cumule les titres de presse,
28:15 la tribune, la tribune qui était en difficulté financière
28:19 et qu'il a contribué à relancer, la Provence, Corse-Matin,
28:24 il est au capital de M6, il est au capital de Brut,
28:28 il est sur les rangs, il s'intéresse aussi à BFM,
28:32 bon, donc je veux dire, c'est manifestement un oligarque de presse.
28:36 Mais là, c'est un bon oligarque, on trouve ça très bien,
28:39 on trouve ça très bien, c'est quand même merveilleux.
28:42 – Il est armateur d'ailleurs, en activité majoritaire.
28:45 – CGA, CGM, c'est effectivement une très grande entreprise,
28:49 d'ailleurs, dont les résultats sont en flèche en permanence,
28:55 mais c'est normal, il est riche, donc il est riche,
28:57 donc effectivement il intéresse les politiques et…
29:00 – On le prête qu'au riche.
29:01 – Mais encore une fois, vous voyez bien le deux poids deux mesures,
29:05 alors on dit que ce n'est pas bien d'être dirigé par un oligarque,
29:09 ah bon, mais alors quand c'est M. Saadé, ça va être bien.
29:14 Alors est-ce que maintenant, on peut dire que la ligne de la Provence est apolitique ?
29:20 Je ne suis pas très sûr.
29:21 Bon, est-ce que Brut M6 c'est apolitique ?
29:24 Bon, c'est variable, mais on voit bien, les médias présentent ça comme un fait acquis,
29:32 on dit futur, ce que vous disiez tout à l'heure sur la tribune dimanche,
29:37 futur concurrent, bon, ça reste à montrer, ça reste à démontrer.
29:44 Donc, moi je dirais, il faut se féliciter de la multiplication des titres de presse,
29:48 parce que ça va quand même à l'encontre d'une tendance lourde,
29:52 il faut voir ce que fera la tribune, la tribune est devenue un journal numérique,
29:58 bon, donc c'est un public quand même un peu spécifique,
30:01 le public du dimanche est un public beaucoup plus populaire,
30:05 je ne sais pas ce que peut donner l'articulation entre les deux,
30:08 on verra, que le meilleur gagne, que le meilleur gagne.
30:11 – Bien sûr, pour l'instant de toute façon c'est l'équipe.
30:13 – Voilà.
30:14 – Qui est en pole position, il faut rappeler cela.
30:19 "D'un champ naîtrons mille fleurs", on l'a compris, place à la Bastille suivante.
30:22 Revenons maintenant sur l'affaire de viol atroce à Cherbourg,
30:31 qui a donné lieu à une grande diversion médiatique.
30:36 Les faits ont lieu vendredi 4 août,
30:40 une femme de 29 ans est victime d'un viol barbare qui se termine avec un manche à balai.
30:48 On nous indique donc le 11, seulement le 11 août,
30:53 par France 3 Régions qu'une femme est entre la vie et la mort après un viol
30:57 et qu'un suspect a été interpellé.
31:00 Libération le 13 août produit un article qui va être mis à jour le 15 août
31:07 avec les antécédents judiciaires du suspect,
31:09 cela leur évite de faire un deuxième article naturellement.
31:12 On nous indique dans cet article de Libération
31:15 que le personnel hospitalier était sous le choc
31:19 parce que plusieurs heures de chirurgie ont été nécessaires pour la victime
31:25 qui a été perforée au niveau du côlon, de l'intestin grêle, du péritone,
31:31 du diaphragme également, avec des fractures sur les côtes
31:36 et que la brutalité des blessures ont énormément choqué certains membres
31:41 de l'équipe soignante qui nous rapporte Libération a fondu en larmes.
31:47 BFM TV nous indique même qu'une cellule psychologique a été ouverte
31:52 pour les soignants en état de choc.
31:54 On n'a toujours pas beaucoup plus d'informations concernant la victime,
31:58 mais passons.
31:59 Donc ça c'est le 13 août.
32:02 Et le 22, on a enfin un peu plus d'informations
32:07 sur le profil du suspect qui s'appelle Oumar,
32:12 qui a 18 ans et qui a commis ce viol avec acte de barbarie.
32:17 On nous indique que ça c'était déjà connu,
32:21 qu'il avait déjà une précédente affaire d'agression sexuelle
32:24 sur sa petite soeur âgée de 4 ans, ça c'était sympathique.
32:28 Mais Oumar connaît déjà très bien la justice
32:31 puisqu'il a déjà été condamné 5 fois par des tribunaux.
32:35 Pour enfant, il frappait sa mère également,
32:37 les langues se sont un peu déliées dans le quartier suite à son interpellation.
32:41 Donc c'était des faits qui ont eu lieu à Cherbourg, je le rappelle.
32:45 Et ce qui va nous intéresser aussi dans les réactions médiatiques,
32:48 ça va être aussi les réactions politiques.
32:51 On a Olivier Faure qui a tweeté qu'un criminel doit être condamné
32:56 pour ces crimes, qu'il s'appelle Oumar, Francis, Michel, Emile, Guy ou Patrice,
33:01 et que la barbarie, la perversion, le vice, non, ni couleur de peau, ni nationalité,
33:05 se servir d'un acte odieux pour sous-entendre
33:07 que les immigrés sont des violeurs et racistes.
33:11 Merci Olivier Faure d'avoir une pensée pour la victime.
33:14 Sandrine Rousseau également aura produit quelques tweets
33:17 dont celui-ci rappelle "Impossible de réagir à toutes les violences masculines,
33:23 il y en a trop, un viol toutes les 7 minutes, un féminicide tous les 3 jours,
33:27 3 enfants incestés par classe, 100 milliards par an pour la masculinité toxique,
33:34 et les auteurs ont toutes les couleurs de peau".
33:36 Oui parce que vous savez, avec Sandrine, les violeurs ont le droit d'avoir un sexe,
33:41 mais certainement pas une ethnie.
33:44 Voilà pour les réactions médiatiques et politiques,
33:48 il y a des choses à ajouter et à commenter Michel.
33:50 – Oui, le titre est bien trouvé, c'est une diversion, c'est de la diversion.
33:56 Écoutez, moi quand je lis que les médias nous expliquent
34:00 que les personnels hospitaliers ont pleuré,
34:05 qu'on a dû mettre une cellule de soutien psychologique à leur intention,
34:10 désolé, de qui on se moque ?
34:14 Les vrais qui doivent pleurer c'est la victime, et ses proches, et ses parents.
34:19 Personnel de santé c'est vraiment pas le sujet,
34:21 donc on se moque du monde, on se moque du monde,
34:24 on essaie de noyer le poisson, on va s'occuper,
34:26 "ah les victimes, les personnels hospitaliers sont victimes,
34:29 ils ont pleuré, ils ont pleuré les pauvres".
34:31 Enfin pleurer c'est moins grave qu'être violé, quand même,
34:35 surtout avec violence.
34:37 Deuxièmement, on voit bien, alors pauvre Sandrine Rousseau
34:43 elle est quand même obligée de dire qu'il y a beaucoup de viols, etc.
34:45 mais alors on essaie de nous emmener dans des directions
34:50 qui n'ont qu'un lointain rapport,
34:52 on a inventé ce concept de masculinité toxique
34:55 pour éviter de se poser d'autres questions.
34:58 – Elle, elle avait soutenu cette femme parce qu'elle est plutôt soutenue des femmes.
35:02 – Oui, mais elle, au moins, elle a quand même dit quelque chose
35:04 en faveur de la victime.
35:05 – Absolument.
35:06 – Bon, pas le cas de M. Faure.
35:08 Ce qui est frappant aussi dans cette affaire,
35:10 c'est le silence assourdissant des pouvoirs publics.
35:14 M. Hollande, il était allé au chevet de M. Théo
35:21 qui prétendait avoir été sodomisé par les policiers avec une matraque.
35:26 Il était allé au chevet, c'était en 2017.
35:29 Là, personne ne se déplace, bien sûr,
35:32 ce n'est pas grave du tout, ça n'intéresse manifestement personne.
35:35 Donc cette affaire, elle dramatique, horrible,
35:38 elle est quand même un écho à la tribune dont on a parlé tout à l'heure.
35:44 – Encore un fait divers.
35:45 – C'est un fait divers.
35:46 – Pour les médias du moins.
35:47 – C'est un fait divers.
35:48 – C'est un fait divers et je dirais que, d'une certaine façon,
35:52 l'auteur présumé de ces faits, le suspect comme on dit,
35:57 il rentre bien dans la catégorie des hors-aïdus,
36:01 comme disent les signataires.
36:03 On peut quand même se poser des questions.
36:05 – Il était connu par la justice, connu dans son immeuble aussi,
36:08 il défiquait et urinait dans les cages et les parties communes,
36:12 dans les cages d'escalier.
36:14 – Non mais ça doit être ça la masculinité toxique, je crois.
36:17 – Voilà.
36:19 – C'est vraiment typique, encore une fois, on essaie de noyer le poisson.
36:22 La réalité, moi je dirais, la réalité est en train d'exploser
36:26 à la figure de tous ces gens.
36:28 Alors ils essaient par tous les moyens, soit la censure pure et simple,
36:32 soit des explications alambiquées qui ne correspondent à rien,
36:35 ils essaient de cacher la réalité.
36:37 Mais la réalité, elle est en train,
36:38 on l'a déjà eu l'occasion de le dire dans cette émission,
36:41 la réalité, elle est en train d'exploser à la figure de tous ces menteurs.
36:45 – Absolument, et de nombreux journaux, il faut le souligner,
36:48 continuent de ne pas afficher le nom du suspect,
36:52 Oumar, on le rappelle, ou même sa photo,
36:56 ils se contentent, vous savez, de photos banalisées, de policiers.
37:01 – Pas d'amalgame, pas d'amalgame.
37:03 – La tête de ce brave jeune homme de 18 ans.
37:05 Place maintenant au retour du Covid.
37:11 Et oui, parce qu'on pensait en être débarrassés,
37:14 mais les médias cet été nous ont agité un nouveau variant sous le nez.
37:18 On commence avec le parisien.
37:20 Retour du Covid.
37:22 Tests, symptômes, arrêts maladie, les questions que l'on se pose.
37:26 Combien de temps suis-je contagieux ?
37:28 D'où vient le nouveau variant ?
37:30 Les autotests sont-ils fiables ?
37:32 Alors que les contaminations au coronavirus repartent à la hausse,
37:36 trois experts nous répondent.
37:38 On a des experts magnifiques.
37:40 – Les experts, allez-moi là, de retour.
37:41 – Les experts du parisien, les experts miami.
37:44 Il y a beaucoup d'experts dans cette société.
37:46 Alors, en sous-titre de l'illustration de ce brave monsieur
37:49 qui se balade dans la rue avec une dame, d'ailleurs, je ne sais pas trop,
37:52 avec un masque sur la tête, naturellement,
37:55 on nous stipule que l'isolement n'est plus obligatoire en cas de Covid,
38:00 mais mieux vaut éviter de côtoyer les foules, d'embrasser ses collègues
38:03 ou de parler sans masque à ses grands-parents.
38:06 – C'est encore les grands-parents qui ont frappé.
38:08 – C'est ça, c'est le retour de papi et mamie qui doivent rester dans la cuisine.
38:11 – Papi et mamie.
38:12 – Et ça, c'est un conseil du professeur Yazdan Yazdanpana,
38:17 un pont, bien sûr, qu'on connaît tous.
38:21 Et voilà, pour l'article du parisien, on a également la dépêche.
38:24 Covid-19, quand on a un petit symptôme, porter le masque, c'est vital.
38:29 Et ça, qui affirme cela ?
38:31 C'est le nouveau ministre de la Santé, Aurélien Rousseau.
38:34 Absolument, c'est vital, chers téléspectateurs.
38:37 N'oubliez pas cela.
38:38 On pensait que c'était fini, comment le Covid rattrape les Français
38:42 en plein cœur de l'été.
38:44 Ça, c'est L'Express qui titre toujours de façon grandiloquente.
38:48 Il faut savoir tout de même qu'aux États-Unis,
38:50 il y a des studios de cinéma, notamment celui de Lionsgate,
38:54 qui a exigé le retour du masque pour tous les employés jusqu'à nouvel ordre.
39:00 Et ça, c'est très intéressant parce que ce qui se passe aux États-Unis
39:03 nous pend au nez ensuite en France.
39:06 L'article de Fox News.
39:07 Là, je crois que c'est...
39:09 Bon, tout ça, c'est anecdotique.
39:12 Mais en même temps, on sent bien qu'il y a quelque chose.
39:15 Il y a quelque chose qui est derrière.
39:18 L'Union européenne repart sur les achats de vaccins.
39:22 De campagnes de vaccination.
39:23 Bon, la vaccination, le ministre de la Santé a dit
39:26 que la vaccination était une priorité.
39:28 Enfin, pardon, le nouveau conseil scientifique,
39:31 qui s'appelle le Covars, a déclaré...
39:35 Non, non, la vaccination, c'est important.
39:36 Donc on voit bien qu'il y a quelque chose derrière,
39:39 qui est en train de se tramer.
39:40 Bon, c'est jamais que le dôme de trouille de Jean-Yves Le Gallou qui continue.
39:45 Alors, il se trouve que le dôme de trouille climatique,
39:47 bon, ça n'a pas trop marché cet été,
39:49 ben, ça fait rien, on va sortir le Covid.
39:52 Et puis alors, là, nous sommes en plein, je dirais, Dr Knoch.
39:58 Est-ce que je suis contagieux ?
39:59 Est-ce que vraiment les autotests sont fiables ?
40:05 Bon, enfin, je veux dire...
40:06 En fait, pour le savoir, il faut lire la presse.
40:08 Si je suis contagieux, ça dépend.
40:11 On est contagieux quand on regarde BFM.
40:12 C'est exactement comme la classification rouge qu'on évoquait tout à l'heure,
40:17 où même si vous n'avez pas de maladie,
40:20 vous êtes quand même susceptible d'être victime de la chaleur.
40:23 Bon, donc là, nous sommes dans la...
40:25 Même si vous n'êtes pas malade, vous l'êtes peut-être.
40:27 Ça, c'était le fond de la propagande sur le Covid.
40:31 Bon, à mon avis, c'est à suivre.
40:33 La machine à trouille fonctionne.
40:35 Il y a d'autres sujets de trouille.
40:36 Il y a par exemple la crise financière,
40:38 que régulièrement on nous ressort.
40:40 Bon, donc, on va voir, à suivre.
40:43 Mais il n'y a peut-être pas de fumée sans feu.
40:46 – On a un super beau bar cette fois-ci.
40:52 Au niveau des chiffres, vous vous souvenez,
40:54 lors des émeutes, on nous avançait entre 7 000 et 10 000 émeutiers
41:01 sur les 5 jours d'émeute qui avaient eu lieu début juillet.
41:06 Eh bien, figurez-vous qu'il y a eu un entretien de Pierre Brochand.
41:10 Pierre Brochand vous en a déjà parlé dans "Immedia".
41:12 Il s'agit de l'ancien patron de la DGSE.
41:16 Donc, un ponte, on peut le dire,
41:18 qui a été interrogé dans un entretien exclusif du Figaro par Eugénie Bastier.
41:23 Et lui, il dit qu'après les émeutes,
41:25 le pronostic vital du pays est engagé.
41:29 Et il dit que si nous en sommes là,
41:30 c'est à cause d'une immigration de peuplement massive.
41:33 Et ce qui va nous intéresser plus particulièrement dans cet entretien,
41:37 ce sont les chiffres que lui avance.
41:39 Il avance entre 100 000 et 200 000 émeutiers en appliquant,
41:45 et lui, lui-même le dit, un ratio optimiste de 1%
41:50 par rapport aux effectifs qui ont été appréhendés chaque nuit,
41:53 qui ont été arrêtés.
41:55 On rappelle que les arrestations qui avaient eu lieu,
42:00 il y a eu 3 486 interpellations
42:04 lors de cette semaine de violence urbaine particulière.
42:09 Toujours est-il que si l'on revient sur un article de "Ouest France"
42:13 qui date donc du 5 juillet dernier,
42:16 c'était une interview de Gérald Darmanin
42:20 qui, selon "Ouest France", fait parler la vérité des chiffres
42:24 lorsqu'il a été auditionné par le Sénat.
42:28 Et bien Gérald Darmanin nous dit que, alors il était tout content,
42:31 il dit "Ah c'est bien, le calme est revenu partout sur le territoire national
42:36 sans avoir eu besoin de recourir à l'état d'urgence comme en 2005".
42:41 Bon, ce qui est originel, c'est qu'on est au 5 juillet
42:43 et qu'on se souvient que le 14 juillet, ça s'est quand même mal passé.
42:46 – Les dispositions de l'état d'urgence sont rentrées dans le droit commun depuis.
42:48 – Absolument, depuis…
42:50 – Donc bon…
42:51 – On n'a pas besoin de basculer puisqu'on est déjà dedans.
42:55 Pour les services de Gérald Darmanin, il y avait entre 8 000 et 12 000 personnes
43:01 qui ont participé aux émeutes des derniers jours.
43:04 Alors lui il dit "peut-être un peu plus, peut-être un peu moins",
43:08 mais parce que c'était des groupes qui étaient très mobiles,
43:11 souvent cagoulés, donc on a du mal à les compter.
43:14 Bon, c'est comme les manifestants, quand c'est une manifestation
43:16 qui ne plaît pas au système.
43:18 Et en toute foi, il dit qu'on ne peut pas considérer
43:21 qu'il y avait des centaines de milliers de personnes
43:23 qui étaient dans les quartiers, qui se sont rebellées contre la République.
43:27 On ne peut pas le considérer.
43:29 C'est la parole de Gérald Darmanin.
43:31 Alors revenons quand même sur ce chiffre de 3 486 interpellations,
43:35 on en avait déjà parlé dans "E-Média",
43:37 mais on doute quand même très fortement
43:40 que la police ait réussi à interpeller la moitié des casseurs
43:44 lors de cette semaine d'émeutes.
43:45 Et puis je pense qu'il y a d'autres points
43:47 sur lesquels vous allez nous éclairer Michel Joffroy.
43:50 Non mais cette affaire, on aurait pu la mettre
43:53 dans la rubrique "coup de chapeau" à "E-Média" puisque,
43:56 d'une certaine façon, M. Brochand reprend l'analyse
44:01 qui avait été faite ici même, montrant l'incohérence des chiffres
44:06 entre l'importance des dégâts, des interpellations.
44:12 Sauf à considérer que les émeutiers ont eu une capacité
44:16 de traverser la France à toute vitesse pour aller
44:19 dans différents endroits.
44:20 – C'est le boitier SACUE, naturellement.
44:21 – C'est vrai qu'un certain nombre d'entre eux ont découpé
44:23 Mercedes et des Porsche Cayenne, mais quand même.
44:26 – Avec ou sans permis.
44:27 – Il y avait quand même une grosse incohérence des chiffres,
44:30 et donc là, ça se confirme.
44:32 Alors, ce qui est frappant en plus, c'est que là, il s'attaque,
44:37 il n'y a pas que les chiffres dans le propos de M. Brochand,
44:40 il s'attaque aussi à un autre angle de présentation
44:43 qui avait été fait par M. Darmanin et les médias,
44:47 à savoir qu'il n'y avait aucun rapport entre immigration et émeute.
44:52 Et c'est effectivement, M. Darmanin, lui, n'avait vu
44:54 que des Kévin et des Matteo arrêtés.
44:57 Très bien.
44:58 Bon, lui, il dit le contraire.
45:00 Donc il s'attaque à une des vaches sacrées du système,
45:04 qui est de dire "non, non, surtout pas, pas d'amalgame, l'immigration,
45:07 c'est très bien, il n'y a jamais de problème avec l'immigration".
45:10 Alors, quand on regarde quand même les chiffres,
45:12 je rappelle que le ministre a été auditionné par le Parlement, par le Sénat.
45:18 Il a donné ses chiffres.
45:21 Alors, j'ai peut-être été distrait, je n'ai pas entendu dire
45:25 que les sénateurs s'étaient étonnés des chiffres.
45:27 Les parlementaires ne se sont pas étonnés.
45:30 Alors que, bon, toute personne qui a un minimum de bon sens,
45:33 quand même, dit "c'est bizarre, vos chiffres".
45:36 Ça en dit long, quand même, sur le contre-pouvoir parlementaire en France
45:41 et la qualité des travaux parlementaires.
45:44 Parce que, si on était méchant, on dirait "mais donc,
45:47 vous avez menti à la représentation nationale".
45:53 Vous savez, on serait dans d'autres pays,
45:55 notamment les pays anglo-saxons, qui passionnent tellement les médias,
45:59 que mentir devant une commission du Congrès,
46:03 je ne parle même pas du Sénat américain, ou du Parlement britannique,
46:07 ça va très loin, ça va très vite, très loin.
46:09 Là, on peut dire, il a dit deux choses, ça fera rien.
46:13 Et puis, l'ordre règne en France, le calme est revenu.
46:16 Il trouve le moyen de dire ça.
46:18 Alors que, comme le dit Mme Rousseau, il y a des viols tous les jours,
46:23 des attaques au couteau, etc.
46:25 On est vraiment dans une…
46:27 Là aussi, la réalité idyllique du monde médiatique se heurte à la réalité…
46:33 Il y a quand même des gens qui réfléchissent, qui disent "bah non, vous n'avez pas dit…"
46:38 Peut-être que M. Darmanin va encore concourir cette année
46:42 pour un Gérald Dord, sur d'autres sujets.
46:45 – Oui, ou Bernard Sandoz, il en a produit des belles nouveautés,
46:49 en tout cas, ça c'est une certitude.
46:54 – On vient d'évoquer les médias et parfois leurs indications
46:59 ou alors leur pouvoir sur les faits.
47:02 Eh bien, moi, je vais vous parler pour cette dernière pastille
47:05 de l'information de Donald Trump.
47:07 Donald Trump qui s'est lui-même exclu du premier débat républicain
47:15 qui avait lieu notamment sur Fox News, hier soir, donc mercredi 23 août.
47:22 Il était devant 4000 personnes dans le Wisconsin.
47:26 Donald Trump n'était pas dans ce débat des Républicains.
47:30 Il a annoncé sur Truce Social, son réseau social, à lui,
47:35 qu'il allait être en interview avec Tucker Carlson sur le même créneau horaire.
47:41 Le débat commençait à 21h et lui, il donnait une interview à Tucker Carlson
47:46 à 21h le 23, le même soir.
47:51 Cette interview, tenez-vous bien, a été regardée sur Twitter,
47:54 sur X désormais, il faut-il dire, par 133 millions de personnes.
48:00 Un entretien de 45 minutes qui représente donc une belle quantité de personnes
48:07 face aux 4000 personnes publiques présentes dans le Wisconsin
48:11 pour le débat républicain.
48:12 Un débat républicain d'ailleurs dans lequel Donald Trump était,
48:15 là encore, au centre de l'attention puisque on a questionné
48:20 les candidats républicains sur son absence naturellement,
48:23 mais aussi sur sa présence aux élections si jamais il était inculpé.
48:29 D'ailleurs, Donald Trump a une grosse actualité médiatique en ce moment
48:34 après ces affaires qui ne cessent pas puisqu'il en est à la quatrième interpellation,
48:43 inculpation d'ailleurs.
48:44 – C'est mieux que Fillon.
48:45 – C'est mieux que Fillon.
48:46 Et là, en ce moment, c'est en Géorgie qu'il est en difficulté.
48:49 Une affaire à suivre sur Immedia naturellement.
48:52 On a Le Point qui nous dit que le premier débat de la primaire républicaine
48:55 a été snobé par Trump.
48:58 Mais ce qui va nous intéresser plus particulièrement,
49:00 c'est cet article du Parisien du 22 août dernier, présidentiel 2024 aux États-Unis,
49:06 qui arrêtera Donald Trump.
49:10 Et puis, juste pour rire, j'avais envie de vous parler de cet article de Paris Match
49:15 qui, puisque la presse fait beaucoup les fougras de toutes les affaires autour de Donald Trump,
49:21 qui va être inculpé en Géorgie et qui devra se rendre au tribunal
49:26 et être pesé, mesuré et photographié par les policiers
49:31 pour faire la photographie d'identité judiciaire.
49:34 Eh bien, Paris Match nous parle des paris qui ont lieu sur Le Point de l'ancien président.
49:40 Et donc, en ce moment, chez les bookmakers, chez les parieurs aux États-Unis,
49:45 on se demande s'il fait 125 kg.
49:47 – C'est le poids physique ou c'est le poids politique ?
49:49 – Eh bien, visiblement, le poids politique est plus important que le poids physique.
49:54 Donc, Michel Geoffroy, je vous laisse conclure sur cette passion sur Donald Trump.
49:59 – Oui, c'est une affaire à suivre, comme on dit.
50:02 Ce qui est intéressant, je dirais, à suivre au plan médiatique,
50:06 c'est la volonté d'utiliser les réseaux sociaux
50:09 pour contourner des mécanismes institutionnels et puis les médias,
50:14 qui, de toute façon, lui, sont totalement hostiles.
50:17 Donc, ça, c'est intéressant.
50:20 – C'est une double revanche, d'ailleurs.
50:22 Une revanche de Donald Trump sur les médias américains,
50:25 mais aussi une revanche de Tucker Carlson sur Fox News.
50:28 – Donc, ce n'est pas inintéressant à suivre pour l'avenir,
50:34 car à l'évidence, la technologie permet des choses,
50:36 et permet, contrairement à ce qu'on peut penser,
50:39 permet aujourd'hui largement de passer au travers de la censure.
50:42 C'est d'ailleurs pour ça que je pense qu'on aura l'occasion de revenir dessus.
50:47 Des tas de gens aimeraient bien verrouiller complètement tous les réseaux sociaux.
50:52 Ça, c'est un premier point.
50:52 Alors moi, ce que je trouve évidemment désopilant ou affligeant,
50:58 c'est le titre du Parisien.
51:00 Qui arrêtera Donald Trump ?
51:02 – Non mais, attendez, c'est ça le sujet.
51:06 Il faut arrêter, le Parisien nous explique qu'il faut arrêter Donald Trump.
51:11 Le monsieur qui déclare que s'il est élu, il arrêtera la guerre en Ukraine.
51:16 Donc, si je comprends bien, le Parisien dit qu'il faut arrêter
51:20 ceux qui veulent arrêter la guerre.
51:23 J'aurais tendance à dire, mais de quoi je me mêle ?
51:26 De quoi je me mêle ?
51:27 Il n'y a pas d'autre sujet qui devrait intéresser le Parisien,
51:30 plutôt que de nous expliquer qui va arrêter Donald Trump.
51:33 On voit dans quel camp ils sont, ces gens.
51:35 Ils ont toute la presse, d'ailleurs française,
51:38 on a déjà eu l'occasion de le dire,
51:40 est dans une posture complètement paradoxale.
51:43 Elle était tout à fait anti-Trump,
51:45 tout en étant complètement asservie au narratif américain,
51:51 et aux médias américains.
51:53 Donc ça, c'est frappant.
51:55 En plus, c'est vrai que c'est intéressant, les présidentielles,
51:58 mais c'est quand même pas non plus…
52:01 On n'est pas américain, il faudrait aussi le rappeler aux Parisiens.
52:04 Les lecteurs du Parisien ne votent pas aux élections présidentielles américaines.
52:08 En général, on peut penser.
52:11 – Une affaire à suivre, en tout cas, sur Immediat.
52:13 [Musique]
52:17 Et voilà, c'est déjà la fin de ce numéro,
52:19 un numéro de rentrée riche, comme vous avez pu le voir.
52:22 Merci beaucoup Michel Joffroy d'avoir été à nos côtés.
52:25 On vous retrouve la semaine prochaine, naturellement.
52:27 – Ce n'est pas impossible.
52:29 – Il me semble.
52:30 La semaine prochaine, on se retrouvera la semaine prochaine.
52:33 Ça y est, Immediat est reparti sur des chapeaux de roue.
52:36 On ne se quitte pas sans parler du portrait piquant.
52:40 Le portrait piquant qui sera consacré à Samuel Gontier,
52:44 qui est journaliste sur Télérama, notamment chroniqueur de "Ma vie au poste".
52:51 Vous allez en savoir plus tout de suite grâce à Claude Cholet,
52:54 en partenariat avec Logim.
52:56 Merci à tous de nous avoir suivis.
52:58 Je vous le rappelle avant d'oublier, cliquez sur le pouce en l'air s'il vous plaît
53:01 pour soutenir l'algorithme de cette émission.
53:03 Et puis n'hésitez pas à nous laisser un commentaire
53:05 et à partager cette émission si ce n'est pas déjà fait.
53:09 Je vous dis à la semaine prochaine.
53:11 À très vite sur TV Liberté.
53:12 – Bignoles ! Vous avez dit bignoles mon cher cousin ?
53:16 Bignoles viendraient de bignés.
53:18 Regardez, aujourd'hui nous parlons d'une bignole pour bobos.
53:21 Le journaliste de Télérama, Samuel Gontier, enfermé devant sa télévision.
53:28 Comme prévisible, c'est un exercice qui rend fou.
53:31 Samuel Gontier est diplômé de Sciences Po Grenoble
53:33 et plus tard du Centre de formation des journalistes.
53:37 Il commence son parcours chez Ouest France,
53:39 puis à Bayard Press et en 1995 à Libération.
53:43 Il entre la même année chez Télérama, un concentré du christianisme de gauche,
53:47 vendu depuis Au groupe Le Monde.
53:49 Il en devient chroniqueur en 2011.
53:52 Dans "Ma vie au poste", sa chronique de télévision,
53:56 ses analyses partisanes désignent le coupable tout désigné.
54:00 Le mâle blanc, quinquagénaire, à l'inverse du jeune métissé ou racisé,
54:05 victime de toutes les oppressions.
54:08 On imagine ses affres devant les récentes émeutes des banlieues de l'immigration.
54:12 Obsédé, obsédé par l'islam et les musulmans,
54:15 ses articles suivent toujours le même schéma.
54:17 L'auteur égrène les citations et les agréments de saillie
54:21 visant à souligner le racisme, l'islamophobie,
54:24 les idées rances et nauséabondes.
54:27 En 2019, BFM TV et Marc-Olivier Fogiel portent plainte pour diffamation
54:33 après son tweet où il expliquait que la chaîne était devenue raciste et islamophobe.
54:38 Sic !
54:40 Dans un tweet de novembre 2019, il épingle RIS,
54:43 un des survivants de la tuerie de Charlie Hebdo.
54:45 Je cite "Pour RIS, les musulmans sont des nazis.
54:49 Ceux qui les défendent, des collabos.
54:51 Charlie Hebdo, nouvelle filiale de Valeurs Actuelles, re-sic".
54:56 Il publie en 2016 Ma vie au poste,
54:58 8 ans d'enquête sur la télé du quotidien.
55:01 8 ans.
55:02 8 ans devant la télévision.
55:04 On comprend mieux qu'il délire.
55:06 Le compte rendu de son intervention au Master Journalism de Metz
55:10 en donne un résumé éclairant.
55:13 "La télévision se répète, approfondit peu,
55:16 sur-représente les idées de droite et d'extrême droite sous couvert de débats,
55:20 laissant trop souvent la place au racisme et au sexisme".
55:26 Laissant de le mot de la fin au criminologue Xavier Rauffer
55:30 sur Boulevard Voltaire le 6 novembre 2019.
55:34 Je cite "Tous les jours, tous les jours ou presque,
55:36 Samuel tient un blog nommé Ma vie au poste.
55:39 11 ans à commenter des commentaires.
55:42 En quel honneur tranche-t-il de tout et à tout propos ?
55:45 Rien à vrai dire ne l'explique.
55:47 La longévité un peu statique de Samuel Gontier rappelant cet apatride
55:51 qui un jour échoua au Terminal 1 de Roissy pour y végéter depuis lors.
55:56 Samuel Gontier ressuscite le hagnant de Sanpei Egoshini.
56:01 Hagnant.
56:01 Celui qui dénonce ses camarades et se réjouit des punitions des autres élèves.
56:07 Pauvre rédaction de Télérama, affligée d'une semblable bignole.
56:11 Amen.

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