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Retrouvez le replay de l'avant course du Tour du Limousin-Périgord-Nouvelle-Aquitaine du 17/08/2023.

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Sport
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00:00:00 [Musique]
00:00:08 Comme la France est belle, voilà le décor de la troisième étape du tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine
00:00:14 que vous allez suivre en direct dans quelques instants sur la chaîne L'Equipe.
00:00:17 C'est l'avant-dernier jour de cette compétition.
00:00:19 Et oui, vous voyez le massif central derrière moi avec les volcans d'Auvergne également.
00:00:24 C'est à quelques mètres à peine de la ligne d'arrivée.
00:00:27 Vous allez savourer tout ça tout à l'heure en direct pendant le final de cette étape.
00:00:31 Et vous l'avez compris, si on est en altitude, comme ça, c'est qu'il y a une arrivée au sommet.
00:00:35 Aujourd'hui, l'état prene de cette compétition que vous allez suivre avec notre plateau doré.
00:00:39 Aujourd'hui, on salue Christophe Riblon qui est sur la moto, qui va avoir chaud comme le peloton.
00:00:44 Aujourd'hui, il risque de se passer énormément de choses.
00:00:46 On salue aussi Pierre Roland et Cédric Pinault qui sont avec nous sur le plateau.
00:00:49 Et puis Patrick Chassier qui sera tout à l'heure au commentaire également avec eux.
00:00:53 Bonjour à tous les trois.
00:00:54 Patrick, je vous sollicite tout de suite, on y va, on fait un petit récap de ce qui s'est passé hier.
00:00:58 Et puis on se retrouve en plateau.
00:01:00 Effectivement, on retient que sur cette première étape, nous avons assisté à la première grosse offensive
00:01:05 avec le jeune Romain Grégoire qui s'est échappé à 18 kilomètres de l'arrivée dans le département de la Creuse,
00:01:11 la côte de Saint-Goussault qui était la dernière difficulté.
00:01:14 Romain Grégoire a lancé les hostilités et on a tardé derrière à réagir.
00:01:18 Finalement, avec un temps de retard, Benoît Costefroy et Lorenzo Rota sont partis à sa poursuite.
00:01:24 Mais ils ne reviendront pas finalement sur le jeune espoir de l'équipe Groupama-FDJ
00:01:32 qui s'imposera en solitaire, abénévant l'ABI, avec 19 secondes d'avance au classement général un petit peu plus tard.
00:01:42 Vous allez le voir, il s'impose ici en solitaire.
00:01:45 C'est la troisième victoire de sa carrière et il prend donc par le jeu des bonifications l'avantage avec 24 secondes.
00:01:52 Le lendemain, sur les routes de Dordogne, cette étape s'est résumée à un sprint.
00:01:58 Sprint sans histoire pour Luca Mozzato qui s'impose pour la première fois de sa carrière en 4 ans.
00:02:04 Sprint houleux en revanche entre Benoît Costefroy et Lewis Saski derrière lui
00:02:08 mais qui seront maintenus dans ce classement,
00:02:11 ce qui permet à Benoît Costefroy de revenir à 19 secondes au classement général de celui qui reste leader, Romain Grégoire.
00:02:17 Le classement donc à 19 secondes désormais d'écart entre les deux premiers de ce classement général.
00:02:25 Romain Grégoire, au départ de cette troisième étape, doit donc défendre ce maillot.
00:02:30 Son coéquipier, Michael Storer, est désormais troisième. Lorenzo Rota, quatrième en réalité, ça n'a pas changé.
00:02:36 Un troisième homme par le jeu des modifications pour l'équipe Groupama FDJ s'est glissé dans le top 5.
00:02:41 Il s'agit du britannique Lewis Saski.
00:02:43 Derrière, on notera quand même que Maxime Jarnet et Paul Magnier, deux autres Français, sont présents respectivement en huitième et neuvième.
00:02:52 Allez, quelques mètres à peine après avoir profité de cette vue, me voilà à nouveau en plateau,
00:03:01 aux côtés de Pierre Roland, aux côtés de Cédric Pinault.
00:03:04 On a vu ce qui s'est passé hier, on en a beaucoup parlé, évidemment, après course avec cet incident entre Benoît Cosnefroy et Lewis Saski.
00:03:12 On sait que Benoît Cosnefroy a été pénalisé financièrement, notamment.
00:03:17 On a donné la parole à Benoît Cosnefroy juste après la ligne hier soir.
00:03:20 Benoît qui a parlé de peur, de réaction de peur, évidemment, par rapport à la chute également.
00:03:24 Il était logique d'aller voir le camp de l'équipe Groupama FDJ et d'entendre le directeur sportif de cette formation,
00:03:30 le directeur sportif de Lewis Saski, Philippe Mauduit, au micro de Charles-Antoine Nora et François-Xavier Bunel.
00:03:35 Je crois que les esprits s'échauffent un petit peu à hauteur du thermomètre.
00:03:41 Maintenant, il ne faut pas attacher plus d'importance à ça que ce que ça en vaut.
00:03:46 Enfin, je veux dire, il y a ce qui se passe.
00:03:51 Je pense qu'il n'y a pas eu de faute d'un côté vraiment intentionnel avec l'envie de toucher à l'intégrité physique de l'adversaire.
00:04:01 Après, je crois que les commissaires ont vu ça.
00:04:05 Et j'ai envie de dire qu'à partir du moment où les arbitres ont jugé, on n'a plus à commenter.
00:04:11 Est-ce qu'il y avait une volonté un petit peu sous-jacente de bloquer Benoît pour ne pas qu'il aille chercher les bonifs ?
00:04:17 C'était un peu l'idée ?
00:04:18 Non, il n'y a pas l'intention de bloquer. Il y a l'intention d'aller chercher les bonifs, évidemment.
00:04:23 Après, je pense aussi que le jury a tenu compte du final de ce parcours,
00:04:29 qui était quand même un peu kamikaze dans les trois derniers kilomètres,
00:04:32 avec une courbe, une légère courbe sur la droite où Benoît se retrouve enfermé.
00:04:38 Mais après, ils ont tous fait leur sprint.
00:04:41 Je pense qu'il y a eu des choses beaucoup plus chaotiques entre -3 et -1 km de l'arrivée.
00:04:47 Et là, on retient les 200 derniers mètres parce qu'évidemment, c'est ce que tout le monde a vu.
00:04:52 Mais il s'est passé des choses plus musclées dans les kilomètres qui ont précédé.
00:04:57 Pierre, Cédric, je sais que vous avez regardé à nouveau ces images également.
00:05:01 Est-ce que vous avez trouvé qu'il y avait des choses musclées ?
00:05:04 Ils parlent de ça, mais c'est un petit peu logique, mais en dehors de la logique, finalement,
00:05:07 de ce qu'on attend sur un tel sprint dans ce final, dans ces trois derniers kilomètres.
00:05:11 On a regardé avec Pierre Sosravec tout à l'heure les images encore au carré-gi.
00:05:14 C'était musclé comme dans toute arrivée dans les trois derniers kilomètres.
00:05:20 Ça joue des épaules, c'est au dernier qui freine avant une courbe, c'est une guerre de placement.
00:05:25 Là, on a vu hier que ce n'était pas très emmené parce que, comme on l'avait précisé aussi,
00:05:29 il n'y a pas d'équipe de sprinter bien structurée, il n'y a pas de véritable sprinter.
00:05:32 Donc, c'était un peu chaotique. On voit ces radars qui sont en tête aux 200 mètres de l'arrivée
00:05:35 pour un sprint massif. Donc, voilà, ça veut tout dire aussi.
00:05:39 Donc, c'était un petit peu tout le monde jouait les coudes pour se placer
00:05:42 parce qu'on sait que sur le tour du limousin, les bonifications ont une grande importance.
00:05:45 Donc, voilà, il n'y a pas eu de fautes, que ce soit tel ou tel coureur dans le final.
00:05:50 Nous, avec Pierre, on a regardé, on n'a rien vu de spécial.
00:05:52 Oui, comme l'a dit Philippe Mauduit, maintenant c'est tranché.
00:05:55 Les commissaires ont tranché, ils ont jugé 50/50 fautifs parce que Benoît, il veut se sortir.
00:06:00 Il est dans la boîte, c'est comme ça qu'on dit dans le jargon.
00:06:03 Il est enfermé dans les barrières, il ne peut pas produire son sprint.
00:06:05 Et il veut se sortir de ce sprint. Et pour se sortir, il se manifeste.
00:06:09 Même si Askier est complètement informé qu'il est à sa droite,
00:06:13 il se manifeste en mettant le coude et en mettant le coude, ça l'envoie lui dans les barrières.
00:06:18 Après sa réaction à chaud, elle a été ce qu'elle a été.
00:06:22 Et une minute plus tard, il a déjà redescendu.
00:06:25 Il livre une interview pleine de bon sens à Charles-Antoine.
00:06:31 On voit qu'il a eu peur, il a eu une réaction de quelqu'un qui a eu peur.
00:06:36 Et une minute après, c'est fini.
00:06:39 Et on a vu qu'ils sont passés à autre chose.
00:06:41 Mais je pense que Benoît va le garder dans un coin de sa tête.
00:06:43 Aujourd'hui, il aura à coeur de prendre une revanche,
00:06:46 pas sur Askier, parce qu'à mon avis, il ne va pas jouer la gagne aujourd'hui,
00:06:49 mais sur l'ensemble de cet effectif Groupama.
00:06:52 On a écouté Philippe Mauduit, le directeur sportif de la Groupama FDJ.
00:06:56 On va écouter Nicolas Guillet, le directeur sportif de cette formation AG2R Citroën.
00:07:01 La formation de Benoît Cosnefroy.
00:07:03 Toujours à propos de ce final, où le ?
00:07:05 Oui, c'est sûr que c'est un fait de course.
00:07:08 Le geste de Benoît, ce n'est pas un beau geste.
00:07:11 Après, c'est clair que dans le sprint,
00:07:14 il y a tous les sens qui sont un petit peu à leur maximum.
00:07:19 Et puis, il y a un fait de course, il y a l'énervement.
00:07:23 Il n'a pas eu forcément un bon réflexe.
00:07:27 Mais c'était parce qu'il était à son maximum.
00:07:32 Et puis, il se voyait vraiment aller dans la barrière.
00:07:35 Il a eu vraiment peur.
00:07:37 Je pense qu'après, ils se sont serrés la main.
00:07:40 C'était à chaud.
00:07:42 Il ne faut pas en prendre forcément trop compte maintenant.
00:07:45 Parce que c'est un fait de course sur un final qui était un peu tendu.
00:07:50 On l'a senti quand même très touché après la ligne.
00:07:53 Vous comprenez l'amende qu'il y a eu pour Benoît
00:07:56 et le non-lieu, on va dire, pour Léouis Saski ?
00:07:59 L'amende, oui, c'est normal.
00:08:01 C'est un geste, il n'y a pas de souci.
00:08:04 Après, le sprint, c'est toujours un petit peu tendu.
00:08:08 Chacun va donner aussi sa manière de voir les choses.
00:08:15 Nous, la nôtre, les autres, les commissaires,
00:08:19 ont plutôt été cléments sur Askei.
00:08:22 C'est comme ça, il faut accepter.
00:08:24 Un mot sur aujourd'hui.
00:08:26 Etaprennes, 3500 mètres de dénivelé positif.
00:08:29 Qui peut sur le papier convenir à un Benoît Cosnefroi
00:08:32 en grande forme, 15 minutes d'effort.
00:08:34 Oui, c'est ça, c'est un peu son maximum.
00:08:36 Entre 10 et 15 minutes.
00:08:38 Il est quand même en bonne condition, en bonne forme.
00:08:41 On a bon espoir que ça passe bien.
00:08:43 C'est vrai que c'est une arrivée inédite autour du Limousin.
00:08:47 Une arrivée vraiment difficile.
00:08:49 On est vraiment sur un profil puncher-grimpeur.
00:08:53 Il fait chaud, l'étape est longue.
00:08:56 Je pense qu'il va y avoir des dégâts.
00:08:59 Ça va être bien stratégique sur le final.
00:09:02 On va avoir besoin de toutes nos forces,
00:09:05 en tout cas d'un gros collectif derrière Benoît.
00:09:07 On a vu les vélités offensives de Benoît hier.
00:09:10 On imagine qu'aujourd'hui, il y a un plan derrière la tête.
00:09:12 Un premier passage avec le col, il y a de quoi faire
00:09:14 pour engager la course.
00:09:16 Oui, il y a vraiment tout pour avoir une belle course.
00:09:19 Après, j'ai envie de vous dire que c'est les jambes qui vont parler.
00:09:23 Je pense que ça sera le meilleur qui va gagner l'étape et le tour du Limousin.
00:09:27 Merci Nico.
00:09:28 Merci à Charles-Anton Horat, François-Xavier Bunel.
00:09:30 Pierre, vous vouliez ajouter quelque chose ?
00:09:32 Oui, un petit quelque chose.
00:09:34 C'est une question qu'on s'est tous posé.
00:09:36 Si Benoît aurait gardé ses nerfs après la ligne d'arrivée,
00:09:39 est-ce que la décision aurait été différente de faire un 50-50 ?
00:09:42 Je ne pense pas.
00:09:44 Je pense que le geste d'énervement de Benoît,
00:09:46 qu'on a jugé légitime à chaud,
00:09:48 a joué clairement en sa défaveur
00:09:51 en ce qui concerne la décision des commissaires.
00:09:53 Allez, on referme ce chapitre sur ce final de cette deuxième étape.
00:09:57 Vous savez qu'on va vivre l'étape Rennes.
00:09:59 Aujourd'hui, on attend une bagarre pour le classement général.
00:10:01 Romain Grégoire est toujours en tête pour l'instant.
00:10:03 On recevra aussi François Trarieux dans quelques instants
00:10:05 sur le plateau de Savas-Frotté pour parler de cyclocross.
00:10:07 Messieurs, j'espère que vous êtes prêts.
00:10:08 J'espère que vous avez bossé vos fiches,
00:10:09 parce que là, je vous attends au tournant évidemment.
00:10:11 Mais en attendant, on va s'amuser un peu tout au long de cette émission.
00:10:14 Hier, on vous a fait un quiz.
00:10:15 Aujourd'hui, on vous a préparé un autre quiz d'une autre manière.
00:10:18 Il y a une question. Il y a des papillons qui s'invitent en même temps sur le plateau.
00:10:22 C'est plutôt joli, c'est bucolique.
00:10:23 Mais ce n'est pas le moment de rigoler, je le sens.
00:10:25 Ils sont stressés.
00:10:26 On voulait jouer avec vous pour reconnaître les coureurs en civil à chaque fois.
00:10:30 Qui sont ces deux coureurs qu'on a accueillis hier sur le plateau de Savas-Frotté, messieurs ?
00:10:34 Patrick, vous pouvez jouer évidemment.
00:10:36 C'est facile.
00:10:37 Allez-y, dans l'ordre. Je veux le maillot blanc en premier.
00:10:39 En blanc, c'est Adrien Boichi.
00:10:42 Et en noir, c'est Paul Magnier.
00:10:45 Allez, on vous l'accorde, mon cher Patrick.
00:10:47 On continue avec une deuxième photo d'un coureur en civil.
00:10:51 Attention, c'est au plus rapide.
00:10:53 Benoît Gosse de Froix.
00:10:56 Il y a qui le point à Maury Lhermitte en régie ?
00:11:00 Pierre.
00:11:01 Pierre. Allez, le point à Pierre.
00:11:03 Et le dernier pour maintenant.
00:11:06 On n'en parle beaucoup.
00:11:11 Pogacar.
00:11:12 On en parle beaucoup. On l'a vu beaucoup échapper sur ce tour du limousin.
00:11:15 Un Italien.
00:11:17 Échappé.
00:11:21 Le maillot de meilleur grimpeur.
00:11:22 Oui, maillot distinctif.
00:11:24 Allez Patrick, prenez votre ordinateur.
00:11:26 Il faut que les coureurs apprennent à faire des interviews sans le casque et sans l'illuminer.
00:11:31 C'est Pierre en Italien au début.
00:11:33 Pietro.
00:11:34 Pietro.
00:11:35 Là, on passe vraiment au chef.
00:11:37 Oui, bravo !
00:11:39 C'est vrai que les cassements annexes, on les suit également.
00:11:43 On a tellement parlé du classement général également,
00:11:45 que c'est une manière aussi à la fois de vous familiariser,
00:11:48 vous aussi devant votre écran, mais même nous, on vous le concède,
00:11:50 avec les visages de ces coureurs, parce qu'on ne les voit que casquer ces coureurs.
00:11:53 Et c'est important de le voir. Il y en aura d'autres pendant toute l'émission.
00:11:56 Allez, Patrick Chassé, on regarde ce profil de cette troisième étape.
00:12:00 Oui, un profil de l'étape Rennes, donc la plus longue étape
00:12:03 et aussi celle qui offre le plus de dénivelé.
00:12:05 Le dénivelé, on verra ça à la fin.
00:12:07 Regardez bien.
00:12:08 Départ de Saran, qui dans le passé avait accueilli une étape du Tour de France.
00:12:12 Il y a bien longtemps.
00:12:13 Et puis, c'est parti sur les routes de la Corrèze par Aigleton,
00:12:16 avec un sprint intermédiaire le premier de la journée à Marciac-la-Croisille.
00:12:20 Ensuite, une première ascension répertoriée, la Côte de la Chevalerie.
00:12:24 Et par la suite, des routes par Neuvique, par Saint-Angèle, par Saint-Pardou-le-Vieux,
00:12:31 ou en tout cas à proximité, pour aller chercher le deuxième grappeur.
00:12:34 Tout là-haut, il faut aller d'abord monter jusqu'à Aigurende.
00:12:39 Et ensuite, nous aurons d'abord un sprint intermédiaire, le deuxième de la journée.
00:12:43 Et puis, ce sera à Talamy.
00:12:44 Et puis ensuite, la première ascension de la montée de Bord-les-Orgues.
00:12:50 On fait une boucle.
00:12:52 Oui, j'ai oublié, pardon.
00:12:53 Saint-Julien, après Bord, Bord-les-Orgues, une première ascension.
00:12:57 On ne va pas jusqu'à la ligne d'arrivée.
00:12:59 On fait une petite boucle et on revient pour l'arrivée à l'issue de cette boucle de 7,5 km.
00:13:05 Et vous voyez que le dénivelé, il est de 3 350 m.
00:13:10 Hier, avant-hier, on avait plutôt 2 500, 2 600 m de dénivelé positif.
00:13:15 Donc, on comprend pourquoi c'est l'état prenne.
00:13:17 Et surtout parce que cela se joue à l'issue d'une montée de 5, 6 km.
00:13:22 Donc, à faire deux fois l'arrivée étant au sommet.
00:13:25 Oui, également.
00:13:26 On aura ce débat tout à l'heure.
00:13:27 Est-ce qu'on peut parler d'arriver au sommet aujourd'hui ou pas ?
00:13:30 Et surtout, de voir qui passe ou qui ne passe pas sur cette bosse.
00:13:33 Ce sera le jeu de nos consultants dans quelques instants.
00:13:35 On a ouvert le plateau, bien sûr, comme tous les ans, j'ai envie de dire, à François Trarieux.
00:13:39 Bonjour François, vous êtes le local de l'État.
00:13:41 Vous êtes le local de Savas-Frotté sur le tour du Limousin Perigord Nouvelle-Aquitaine.
00:13:44 Cela fait trois fois que vous venez.
00:13:45 J'espère une quatrième fois l'année prochaine.
00:13:47 On rassure quand même les téléspectateurs, on vous invite.
00:13:49 Ce n'est pas vous qui vous invitez pour venir ici.
00:13:53 Il y a toujours plusieurs raisons pour vous inviter, François.
00:13:55 A la fois parce que, bien sûr, on va parler de cyclocross.
00:13:57 Et je crois qu'avec ce qui s'est passé sur les derniers Mondiaux, on va pouvoir parler de cyclocross.
00:14:01 Mais également parce que vous connaissez bien cette région.
00:14:03 Et surtout, vous êtes venu en voiture jusqu'ici.
00:14:05 Comment vous l'avez trouvé cette côte ?
00:14:07 Une belle bosse. J'aurais presque vu une battaque de Pierre Roland.
00:14:10 Là oui, je m'en serais donné à cœur joie, très honnêtement. Il a ce qu'il faut.
00:14:15 Un beau fini, je pense qu'il y aura un open chair du peloton.
00:14:18 Je pense qu'on en reparlera plus tard.
00:14:20 Encore une belle étape couraisienne.
00:14:21 L'année dernière, c'était déjà presque pour moi l'étape reine.
00:14:25 Cette année, c'est sûr que de toute façon, vu les conditions météo et le profil,
00:14:28 on va encore assister à une belle bataille dans le final.
00:14:30 Vous imaginez qui vous arriver la vainqueur ? On va en parler après.
00:14:33 Sur une arrivée du Tour du Doux, Jérésus et Radda.
00:14:38 C'était pas mal quand même dans ce type de profil.
00:14:41 Avec de la brume.
00:14:42 A voir si Rémi Rochalance est hostilité un peu avant lui.
00:14:45 Son coéquipier également fera un travail d'équipe.
00:14:48 François, sélectionneur de l'équipe de France de cyclocross, je ne l'ai pas rappelé.
00:14:51 Mais c'est écrit de toute façon sur l'écran.
00:14:54 On voulait absolument aborder ça avec vous.
00:14:56 On va commencer peut-être avec vous Patrick, pour introduire ce sujet par la stat à Patrick.
00:15:02 Sacré stat par rapport aux Mondiaux qui se sont déroulés au mois d'août,
00:15:06 justement il y a quelques jours à peine.
00:15:08 Oui, effectivement, on s'est intéressé parce que puisque nous avons un invité pertinent sur la question,
00:15:14 et bien tout simplement aux médaillés lors de ces championnats du monde à Glasgow
00:15:18 qui ont pratiqué au cours de leur carrière ou en début de carrière du cyclocross.
00:15:25 Mathieu Van Der Poel, évidemment tout le monde le sait.
00:15:27 Wout Van Aert également.
00:15:28 Axel Laurence, le champion du monde d'espoir français, lui aussi.
00:15:32 Albert Philippe Seine, Lotte Kopecky chez les femmes.
00:15:35 Bref, vous avez toute la liste.
00:15:37 Vous avez juste un chiffre, je vous donne la liste, peut-être pas complète,
00:15:40 mais je vous ai dit les principaux noms.
00:15:42 Sans oublier bien sûr en VTT, Tom Pitcock et Pauline Ferrand-Prévot.
00:15:47 Qui sont du VTT, qui sont dans le VTT, mais qui sont évidemment aussi d'excellents cyclocrossman et woman.
00:15:53 Fallait venir avec les confettis François, là sur le plateau.
00:15:56 C'est la saison ou jamais pour parler de cyclocross.
00:15:58 Sans le défaut sur la chaîne d'équipe depuis plusieurs saisons désormais.
00:16:01 Là ça montre bien sûr qu'il n'y avait que... c'est pas rien de faire les deux.
00:16:05 Oui, après c'est un circuit qui était quand même adapté je pense pour le profil de...
00:16:08 Tu n'es pas une ballonquille tout de suite ?
00:16:09 Ah non, non, non, j'amène mes arguments petit à petit.
00:16:12 Mais clairement, le parcours était adapté pour ce profil de coureur.
00:16:15 Quand je vois le déroulement des courses aussi, avec des courses qui ont été très rythmées.
00:16:22 Avec aussi de la météo un petit peu difficile.
00:16:25 Où les conditions techniques ont été rendues très complexes.
00:16:28 Je veux dire, on a assisté pour moi à de très beaux championnats du monde.
00:16:31 Même si le parcours n'était pas forcément pour certains très plaisant.
00:16:34 Mais je crois que ça a fait du spectacle dans chacune des catégories.
00:16:37 Et très plaisant de voir les coureurs qu'on croise l'hiver à leur avantage en particulier.
00:16:41 Avec Julie qui gagne en junior-fille, qui est quand même vice-championne de France chez nous.
00:16:45 Axel qui est quand même... Son papa était mécano aussi en équipe de France avec moi.
00:16:49 Axel Laurence.
00:16:50 Axel Laurence, oui.
00:16:51 Puis Antoine Hubi qui était tous les deux à l'échappée à l'avant.
00:16:53 Donc dans chacune des catégories, c'était quand même une belle réussite pour ce profil de coursier.
00:17:00 Et puis de coursière aussi.
00:17:01 Il ne faut pas oublier que Blanc-Cavas est championne du monde aussi, U23.
00:17:04 Donc on a quand même assisté, encore une fois, à une belle belle course.
00:17:08 Et puis je veux dire avec notamment Mathieu qui a...
00:17:11 Vous n'avez pas parlé ni de Wout ni de Mathieu quand même.
00:17:13 Mathieu Van Der Poel, champion du monde de cyclocross et de route cette saison.
00:17:17 Oui, je crois que c'est historique quand même, il me semble avoir vu ça.
00:17:20 De toute façon, on savait que c'était le grand favori vu le Tour de France qu'il avait fait en préparation avec Wout.
00:17:26 On s'attendait à ce qu'il diminue la mine de la course, ça l'a fait.
00:17:29 Et puis très honnêtement, derrière mon écran, j'étais bien installé.
00:17:33 Et oui, ça a vraiment fait un beau spectacle.
00:17:37 Pierre, vous avez pensé quoi de ce mondial ?
00:17:40 Alors je vais être comme tous les coureurs, le circuit était pourri pour employer le mot...
00:17:47 Oh là là, vous dégagez de ce plateau !
00:17:49 ... que tous les coureurs nous ont expliqué.
00:17:53 Mais par contre, à la télé, ça a donné un championnat du monde exceptionnel.
00:17:57 Il y a eu du mouvement, des attaques incessantes, il n'y a jamais eu de course figée.
00:18:00 On pouvait regarder les championnats dans toutes les catégories, du kilomètre zéro à l'arrivée, il y avait du spectacle.
00:18:06 C'était magnifique et on a vu que les crossmans se sont régalés.
00:18:10 Oui, pas que les crossmans d'ailleurs.
00:18:12 Cédric, vous, Mathieu Van Der Poel, champion du monde, ça vous évoque quoi ?
00:18:15 C'est la classe mondiale, on s'attendait à ce qu'il soit présent.
00:18:20 Un parcours aussi taillé pour lui, tout le monde l'avait dit, un parcours explosif, taillé pour un crossman comme lui, pour Wernhardt.
00:18:27 Il a étalé sa classe, partir à plus de 25, 27 kilomètres de l'arrivée, à un tour et demi de l'arrivée.
00:18:36 Il n'a jamais été revu le plus fort à gagner sur un parcours qui lui convenait à merveille.
00:18:41 Malgré une chute dans le final, qui l'a ralenti, qui l'a freiné, même avec cette chute, il a gagné pratiquement deux minutes d'avance.
00:18:49 On n'arrête pas de dire que ça correspondait à Mathieu Van Der Poel.
00:18:53 Pourquoi ? C'est la façon de virer, c'est les virages, on a beaucoup parlé de ça.
00:18:56 François, c'est quoi d'autre ?
00:18:58 La façon de virer, c'est sûr, mais après la difficulté du parcours, c'était que des petites montées qui faisaient 100.
00:19:05 La répétition ?
00:19:06 La répétition de l'effort, qui correspondait vraiment à l'effort lactique que produit un crossman sur une heure de cross.
00:19:12 C'était vraiment un parcours taillé pour eux.
00:19:14 Mais est-ce que le cyclisme sur route n'a pas quelque chose à aller chercher là-dedans, François ?
00:19:18 Quand on parle des formats, est-ce que ce n'est pas quelque chose qui va se produire de plus en plus ?
00:19:22 On parle des formats, on n'arrête pas, même les sprinteurs parfois se plaignent parce qu'il y a de moins en moins de courses qui se terminent au sprint.
00:19:28 Est-ce que vous pensez qu'on est en train de tourner un peu vers ça malgré tout ?
00:19:32 Oui, très clairement. Après, on a aussi une génération de coureurs qui le veut et qui a peut-être connu des années pendant lesquelles ce n'était pas un cyclisme qui les faisait rêver.
00:19:39 Là, on voit des courses qui sont débridées.
00:19:41 Encore une fois, sur chacune des épreuves un peu phare du calendrier, on assiste vraiment à des courses pleines de rythme.
00:19:49 Je suis aussi partant du fait de dire qu'il ne faut pas stigmatiser les formats de course, il en faut pour tout le monde.
00:19:58 Ce qu'on voit là, c'est très bien, mais on sait très bien que les coureurs ne sont pas capables de faire des courses comme ça tous les week-ends.
00:20:04 Moi-même, sur une course par étape, c'est impossible de reproduire ces efforts-là.
00:20:09 La fatigue, on a pu voir à l'arrivée, il y avait très peu de coureurs à l'arrivée.
00:20:14 Ça demande aussi un niveau de concentration, c'est aussi pour ça qu'il y a eu pas mal de chutes.
00:20:18 Avec la pluie, avec les virages, ça demande à être très concentré.
00:20:21 Et oui, comme le disait Pierre, forcément les coureurs, ça leur fait peur aussi de se blesser.
00:20:25 Mais oui, pour le coup, ça a mis en avant les coureurs les plus complets du peloton actuel,
00:20:30 qui sont sur ce type de parcours, de toute façon, des champions et qui, quoi qu'il arrive, nous offrent une belle décennie en ce moment.
00:20:40 Gardes sont sérieux, mais moi je vais vous le dire avec le sourire, regardez le cyclocross l'hiver sur la chaîne L'Equipe.
00:20:44 Je ne le dis pas assez, je crois tout au long de la saison. Cédric ?
00:20:47 Même si on peut revenir sur le parcours qui a fait beaucoup polémique, quand on regarde le classement, on a les meilleurs mondiaux devant.
00:20:52 Pogacar, même s'il est à l'aise, il fait un peu de cyclocross l'hiver, il finit 3ème.
00:20:56 Donc quoi qu'il arrive, on peut avoir un parcours technique, physique, pourri comme beaucoup l'ont dit.
00:21:02 Quand on regarde le classement, les meilleurs sont devant quand il arrive.
00:21:05 François ? Romain Grégoire, ça vous parle ?
00:21:08 Je l'ai croisé au départ de la première étape, je suis venu en coup de vent, et je lui ai dit "ça serait bien que tu fasses bien, t'es chez moi là".
00:21:16 On peut faire le lien quand même, vous connaissez bien Romain Grégoire.
00:21:19 Oui, Romain je l'avais eu en équipe de France sur ses années de junior.
00:21:23 Après il y a eu le Covid qui est venu par là, et puis son choix de carrière a basculé progressivement sur la route.
00:21:27 Il continue à faire du cyclocross, il a été champion de Sansepo, on le rappelle, il y a 2 ans à l'IVA.
00:21:33 Maintenant de toute façon il oriente sa préparation majoritairement sur la route.
00:21:38 Il garde ce fond de formation et de préparation sur l'hiver.
00:21:43 Mais oui, Romain on en parle depuis qu'il est tout jeune, aussi bien sur la route qu'en cyclocross, on sait que c'est un très grand talent.
00:21:50 Il en a encore fait preuve sur cette étape là.
00:21:53 Quand on parle de coureurs qui dynamisent la course, qui n'ont pas forcément de scénario, Romain aussi fait partie de cette rampe de coureur,
00:21:58 qui avec son mental et son instinct sont capables à tout moment de dégainer.
00:22:02 Pierre ça vous fait rire ?
00:22:04 Non, c'est qu'on transpire un petit peu, ça n'a rien à voir.
00:22:08 Oui c'est vrai qu'on parle de cyclocross, il fait 35 degrés, c'est un petit peu particulier.
00:22:14 Ce n'est pas tout de suite le cross.
00:22:16 François, merci d'être venu sur le plateau, on va vous libérer également.
00:22:20 J'ai quand même une dernière question, Romain Grégoire est arrivé à la route par le cyclocross,
00:22:25 est-ce que vous avez les noms des futurs champions français à nous donner maintenant ?
00:22:30 C'est toujours un peu prématuré, après c'est vrai que pour le coup on a quand même un coureur qui a écrasé la saison dernière en junior avec Léo Biziot.
00:22:36 Je veux dire qu'il a éclaté de son talent et de son travail aussi tout l'hiver dernier.
00:22:42 Donc il est toujours le champion du monde et j'espère qu'il va confirmer en espoir dès cet hiver.
00:22:46 Et puis aussi chez les filles, il ne faut pas oublier les juniors filles qui arrivent, Célia Gery,
00:22:50 qui a contribué fortement aussi à la victoire de Julie Bégaud.
00:22:54 Donc oui on a du talent, on le sait, dans le cyclisme français ce n'est pas nouveau.
00:22:58 Et cet hiver on aura encore une belle échéance, je donne rendez-vous d'ailleurs à,
00:23:01 j'en profite, il y a le championnat d'Europe à Pontchâteau, pas très loin de chez toi non peut-être ?
00:23:06 Non, non, même Pierre on est un peu loin.
00:23:09 Vous aurez peut-être un peu moins chaud, peut-être que ça vous fera du bien, vous venez apprendre un peu d'air.
00:23:12 Et donc premier week-end de novembre à Pontchâteau et puis après la Coupe du monde à Flamanville début décembre.
00:23:16 Entre les deux la Coupe du monde de Troyes, 17 novembre et puis championnat de France à Camores,
00:23:21 avec l'année d'après on le sait, championnat du monde chez nous, donc deux belles années devant nous qui arrivent.
00:23:25 Et oui on est ravis en tout cas de voir de plus en plus aussi des preuves internationales en France
00:23:29 et surtout le plus haut niveau international.
00:23:31 Vous garderez sous ses radars pour le vainqueur ici, attention, parce que vous le piquez dans ce cas-là au plateau,
00:23:36 personne n'aura le droit de donner réseau sur radar tout à l'heure.
00:23:38 Je le soupçonne d'avoir pompé sur mes réseaux sociaux, j'ai déjà annoncé mon favori.
00:23:42 Je peux changer.
00:23:44 Allez-y changer sinon Pierre il va vous faire la tronche.
00:23:47 Vous avez à peu près 30 secondes.
00:23:50 Pas bien doubé.
00:23:51 Grossman aussi.
00:23:53 Oui, mais c'est beaucoup trop facile ça.
00:23:55 Allez on y va, merci beaucoup en tout cas François d'être passé avec nous.
00:23:58 C'est toujours un plaisir de parler de cyclocross également et de voir surtout la réussite de ces deux disciplines.
00:24:04 On ouvre un Radio Ploton, un petit peu moins drôle en tout cas, puisqu'hier il y a une info qui est tombée,
00:24:11 info du côté de la Jumbo-Visma, info officielle de l'équipe Jumbo-Visma,
00:24:16 avec ce contrôle positif de Michel Essmann.
00:24:19 C'est un contrôle qui a été fait hors compétition le 14 juin, c'était en Allemagne,
00:24:24 avec un diurétique, on va expliquer Pierre ce qu'est un diurétique notamment.
00:24:28 Il faut préciser qu'on ne sait pas l'origine, en tout cas dans ce communiqué,
00:24:31 on n'a pas l'origine de ce contrôle, peut-être un contrôle interne.
00:24:34 En tout cas lui il a été suspendu par son équipe officiellement pour l'instant à titre provisoire,
00:24:39 en attendant de plus amples investigations.
00:24:42 Alors oui un diurétique ce n'est pas un produit qui va améliorer la performance,
00:24:47 mais c'est catégorisé comme des produits masquants.
00:24:50 Donc un diurétique ça ne va pas nous faire pédaler plus vite,
00:24:52 au contraire on va devoir s'arrêter souvent pour soulager des besoins naturels.
00:24:56 Mais voilà c'est catégorisé comme un produit masquant,
00:24:59 donc interdit par le règlement de l'antidopage.
00:25:02 Patrick, vous vouliez ajouter quelque chose ?
00:25:04 Oui, on a appris par le Frankfurter Allemagne, un quotidien allemand,
00:25:09 qu'en réalité ce contrôle avait été commandité par la NADA.
00:25:13 NADA c'est l'agence antidopage allemande,
00:25:16 qui a donc confirmé effectivement que le premier contrôle était positif,
00:25:21 et alors on s'est un petit peu renseigné.
00:25:25 Il s'agit d'un diurétique.
00:25:27 Un diurétique ce n'est pas un produit dopant en soi,
00:25:30 c'est un produit qui est utilisé souvent par les boxeurs,
00:25:35 quand ils vont uriner, ils perdent du poids et ils sont plus légers au moment de la peser.
00:25:40 Ça a été pris aussi dans le vélo à plusieurs reprises,
00:25:43 des coureurs se sont fait attraper, on se souvient Frank Schleck sur les routes du Tour de France,
00:25:46 qui avait pris un an de suspension,
00:25:48 tout simplement parce que ça peut être aussi un produit qui dilue une éventuelle substance interdite,
00:25:53 et donc par conséquent qui est considéré comme un produit masquant.
00:25:57 Là en l'occurrence, le coureur a été suspendu,
00:26:03 alors que l'agence antidopage n'était pas obligé de le suspendre,
00:26:06 parce que ce n'est pas un produit lourd.
00:26:07 C'est l'équipe en réalité qui a choisi de le suspendre, l'équipe Jumbo-Visma,
00:26:11 qui non seulement l'a suspendu, mais qui a choisi également de communiquer immédiatement.
00:26:15 Il faut noter que l'Union cycliste internationale, elle pour l'instant,
00:26:18 à ma connaissance, n'a fait aucun commentaire.
00:26:20 Merci Patrick Chassé.
00:26:22 On va passer à une rubrique transfert dans ce radio peloton qu'on voulait ouvrir.
00:26:25 On a déjà commencé à en parler depuis deux jours,
00:26:27 mais alors ça s'accélère de plus en plus,
00:26:29 de plus en plus de pertes de coureurs du côté de l'équipe Ineos Grenadiers.
00:26:34 Messieurs, un nom supplémentaire aujourd'hui,
00:26:36 Ben Tellott, le britannique qui fait aussi du cyclocross d'ailleurs,
00:26:39 qui a gagné le Tour de Norvège cette année,
00:26:41 qui a été deuxième du Tour de Hongrie également,
00:26:43 et qui s'ajoute à cette longue liste déjà,
00:26:46 Geggenhardt, Martinez, Sivakov, on l'a dit,
00:26:49 ce ne sont pas des coureurs lambda, c'est-à-dire lambda sans être péjoratif,
00:26:52 mais c'est plutôt des leaders, ou ceux qui épaulent les leaders,
00:26:54 qui sont en train de partir.
00:26:55 Et on annonce également, alors ça c'est vraiment à l'état de rumeur,
00:26:58 les départs de Duplus et de Carlos Rodriguez aussi,
00:27:01 ça commence à faire beaucoup.
00:27:03 Que se passe-t-il du côté de l'équipe Ineos Grenadiers ?
00:27:06 Messieurs, à votre avis ?
00:27:07 Bonne question, il va falloir poser la question.
00:27:09 L'équipe où tout le monde voulait aller il y a 4-5 ans,
00:27:12 et là on dirait que tout le monde veut la fuir.
00:27:15 Carlos Rodriguez, c'est un petit peu plus qu'une rumeur,
00:27:18 on l'annonce du côté d'une équipe espagnole,
00:27:20 Duplus, c'était la première fois que je l'entendais,
00:27:23 mais oui, on ne sait pas jusqu'à quand l'hémorragie va s'arrêter du côté de l'Ineos,
00:27:28 et on ne sait pas quelle stratégie ils vont adopter,
00:27:31 donc il leur reste quelques cadres, notamment Tom Pitcock, le crossman,
00:27:35 mais il ne pourra pas tout faire,
00:27:37 il ne pourra pas faire les classiques, les grands tours, etc.
00:27:39 Donc on ne sait pas où ils en sont.
00:27:42 J'ai l'impression que c'est la première fois qu'on voit une équipe
00:27:45 qui a été dans les premiers rangs, perdre autant de personnes en un été quasiment.
00:27:51 Cédric ?
00:27:53 Ils perdent surtout des leaders,
00:27:55 incapables de gagner les grandes courses,
00:27:57 comme Daniel Martinez qui avait gagné le Dauphiné, il me semble.
00:28:00 Kthao Gaganath qui a gagné un Giro.
00:28:03 Ils perdent des coureurs importants pour eux,
00:28:05 des coureurs qui peuvent leur amener des points aussi,
00:28:07 parce qu'on sait que les points comptent énormément à ce niveau.
00:28:11 Donc on ne sait pas exactement pourquoi.
00:28:14 Est-ce que l'affaire de leur médecin,
00:28:17 qui a été suspendue officiellement par l'Agence des médecins en Angleterre,
00:28:22 fait peur, fait mauvaise image pour eux,
00:28:25 donc ils décident de changer un peu de crèmerie, comme on dit.
00:28:29 Affaire à suivre, mais c'est surtout à eux qu'il faudrait leur poser la question,
00:28:32 parce que nous, de notre côté, on n'a pas forcément la réponse.
00:28:35 Ils avaient déjà commencé la saison passée,
00:28:37 ils avaient commencé à perdre quelques coureurs, notamment Dylan Van Barl.
00:28:40 Après, ils ont des jeunes qui arrivent,
00:28:42 notamment le rouleur qui a terminé 3ème des championnats du monde élite à 19 ans.
00:28:47 Ils ont Joshua Tarling qui arrive fort.
00:28:52 Donc voilà, peut-être un virage complet pour cette équipe.
00:28:56 Patrick Chassé, vous vouliez ajouter quelque chose ?
00:28:58 Non, ajouter également à ce que dit Pierre Roland,
00:29:01 que Richard Carapaz a quitté cette équipe l'année dernière,
00:29:05 mais peut-être insister aussi sur ceux qui restent,
00:29:07 Egan Bernal, Geraint Thomas restent dans cette formation pour l'instant.
00:29:13 On rappellera aussi que c'est une formation qui avait...
00:29:16 Alors, est-ce que c'est elle qui a lancé cette "Rumeur" ?
00:29:19 Mais elle avait été relayée par des grands noms, par des grands champions,
00:29:22 comme l'ancien champion Alberto Contador,
00:29:25 selon laquelle Remco Evenpool rejoindrait cette équipe.
00:29:28 "Rumeur" qui n'a absolument pas été confirmée, à tel point qu'hier on en parlait,
00:29:32 on disait que vu le recrutement en cours actuellement par l'équipe Sudal Quick-Step,
00:29:37 qui a notamment recruté Mikel Landa,
00:29:40 cette "Rumeur" semblait quelque peu se dégonfler.
00:29:43 Oui, cette "Rumeur", il y en a une autre aussi qui a couru,
00:29:45 c'est peut-être le rachat ou la fusion avec Sudal Quick-Step,
00:29:49 des dettes aussi, donc l'équipe de Remco Evenpool également.
00:29:52 En tout cas, évidemment tout ça c'est à l'état de "Rumeur"
00:29:55 et nous notre travail est aussi de déblayer entre les "Rumeurs"
00:29:58 et ce qui est en train d'être officiel également.
00:30:00 Mais on est vraiment en état de se poser des questions à l'heure actuelle,
00:30:03 avec tous ces départs, c'est aussi pour ça qu'on insiste
00:30:06 et qu'on dit que c'est vraiment une première ou un cas exceptionnel, Pierre.
00:30:08 Surtout, zéro arrivée, ils n'ont rien annoncé.
00:30:11 C'est vrai que cette mutation, même si ça paraît,
00:30:15 cette mutation se paraît un petit peu tirée par les cheveux,
00:30:18 mais pas si irréalisable que ça.
00:30:20 On sait, on a cru entendre que du côté de la Sudal Quick-Step,
00:30:23 il y aurait eu des primes non payées, des arriérés auprès de certains coureurs.
00:30:28 Donc voilà, il y a des trous dans la raquette du côté de l'équipe belge
00:30:32 et sportivement du côté de l'équipe INEOS.
00:30:35 Donc peut-être une fusion entre les deux pourrait être intéressante.
00:30:37 On verra, en tout cas pour l'instant, il y a beaucoup de départs du côté de l'équipe INEOS Grenadiers.
00:30:42 Voilà le fait qu'on a mis sur la table.
00:30:44 On ferme ce Radio Ploton, ou presque, parce qu'hier on a reçu Luca Mozzato
00:30:48 qui s'est imposé pour la première fois de sa carrière ici.
00:30:50 On lui a demandé, on lui a dit "Luca, vous êtes arrivé au sein de l'équipe Arkea Samsic,
00:30:54 vous n'avez signé qu'un an, 2023, qu'est-ce qui va se passer en 2024 ?"
00:30:57 Et bien, paf, c'est officiel aujourd'hui. Il vous répond au micro de Charles-Antoine Vral.
00:31:00 Oui, bien sûr, après une victoire, c'est toujours plus facile,
00:31:05 mais ça tombe vraiment au bon moment.
00:31:08 Donc je suis content et forcément j'ai une belle sensation au sein de l'équipe.
00:31:14 Et aussi, je crois que le grand chef est content de moi.
00:31:18 Donc pour ça, on va continuer notre histoire.
00:31:22 Rassuré de re-signer pour deux années supplémentaires avec Arkea Samsic ?
00:31:26 Oui, bien sûr. Et ça aussi pour la tête, ça va faire du bien.
00:31:30 Quand tu ne combattes pas pour tous les résultats, tu es tranquille dans la tête.
00:31:37 Pour les prochaines années, tu as déjà une solution et ça va faire du plaisir.
00:31:44 Toujours sympa de l'entendre penser. Fallait le verrouiller, Lucas Mozzatto, après cette première victoire.
00:31:49 Est-ce que le contrat a été déjà signé avant sa victoire ou c'est au soir de cette victoire ?
00:31:53 Le contrat, il était au bureau et il m'a dit "bon, au final, celui-là, on ne l'avait pas traité.
00:32:00 Il est là, dépêche-toi avant de gagner vendredi. Peut-être vendredi, il sera un peu plus cher."
00:32:05 Ce n'est pas le premier prono, vendredi, Pierre, on a compris.
00:32:08 On continue notre petit jeu, du coup, avant de se quitter quelques instants et puis de se retrouver ?
00:32:12 On y va ? Allez, première photo. On rappelle juste le jeu avant que la photo ne s'affiche.
00:32:16 Il faut deviner qui sont les coureurs qu'on vous présente en civil,
00:32:19 alors que vous avez l'habitude de les voir avec le casque et le maillot en course.
00:32:24 Ah, c'est un Total Energy.
00:32:28 Oui !
00:32:29 Rolié !
00:32:30 Non, Alan Jusso.
00:32:32 Oui, bravo Pierre-Roland, fantastique. Le deuxième.
00:32:35 Je sens que je ne vais pas gagner beaucoup de points.
00:32:38 Il est pour vous, Pierre. Il est pour vous, vous n'arrêtez pas de le citer.
00:32:42 Il est sur la course.
00:32:44 Ah, c'est Jordan Djigat.
00:32:45 Oui, bravo Pierre-Roland ! J'arrête de l'aiguiller.
00:32:48 Attention, le dernier est très très très…
00:32:50 On commence la même course, non ?
00:32:52 Le dernier est très très très difficile, tellement difficile qu'on l'a rendu encore plus difficile.
00:32:57 C'est un Norvégien.
00:32:59 Alors non.
00:33:00 Même pas, Yann Lecage.
00:33:01 Plus au sud. Il y a du rouge dans le drapeau aussi. Il y a du vert, il y a du blanc.
00:33:05 Mazzato.
00:33:06 Eh oui, il était sur notre plateau hier. C'était mon dernier indice, mais vous n'avez même pas eu besoin de l'indice.
00:33:10 Bravo Cédric Pinault.
00:33:11 Ce n'est pas facile, ce n'est pas du tout pour vieux piégés, bien sûr, qu'on fait ça.
00:33:13 Mais c'est parce que pour nous aussi, évidemment, c'est compliqué de les reconnaître.
00:33:16 Mais on aime bien. On aime bien. D'ailleurs, on va peut-être refaire assez souvent ce jeu.
00:33:19 C'est plutôt sympa pour s'habituer à ces coureurs également qui le méritent bien.
00:33:23 On se quitte quelques instants. On se retrouve. On a encore beaucoup de choses à faire.
00:33:25 On va parler de cette étape reine magnifique qui pourrait bouleverser le classement général pour ce tour du 12e Périgord Nouvelle-Arctane.
00:33:31 Dan, restez avec nous.
00:33:33 Les orgues sont magnifiques. Point de vue, ces arbres aussi qui vont donner un peu d'ombre aux coureurs.
00:33:44 Tout à l'heure, dans la montée, il fait extrêmement chaud aujourd'hui sur cette étape reine du tour du Limousin Périgord Nouvelle-Arctane.
00:33:49 Et on attend bien sûr une bagarre pour le classement général.
00:33:52 Romain Grégoire est pour l'instant en avance sur Benoît Cosnefroy pour 19 secondes.
00:33:55 Mais que va-t-il se passer entre ces deux-là ?
00:33:58 On regardera également leur capacité. Peuvent-ils franchir aujourd'hui avec les meilleurs cette bosse à l'arrivée ?
00:34:05 On va regarder ça avec vous Patrick. On va revoir le profil justement pour comprendre pourquoi est-ce qu'on nomme cette étape une étape reine aujourd'hui.
00:34:12 Ce n'est pas ce temps la distance en réalité.
00:34:14 Même si c'est l'étape la plus longue de ces quatre jours dans le Limousin et le Périgord,
00:34:19 non, c'est surtout le final et le dénivelé total, dénivelé de 3 350 mètres.
00:34:25 C'est donc 800 mètres de plus que lors de la première journée en dénivelé positif.
00:34:29 Et en ce qui concerne le final, vous le voyez, il y a cette double ascension des orgues qui va probablement provoquer la décision.
00:34:41 5,8 km d'ascension à réaliser deux fois. La première fois, c'est même un peu plus de 6 km puisqu'on va un petit peu plus haut, un petit peu plus loin.
00:34:49 Alors que sur le dernier tour, on tournera sur la droite pour aller chercher la ligne d'arrivée.
00:34:53 Voilà ce que l'on peut attendre de cette étape reine. La seule arrivée, on va dire, en altitude.
00:34:58 Eh bien voilà, on va se poser des questions tout à l'heure sur ce qu'on peut dire d'ailleurs de cette arrivée.
00:35:03 Mais d'abord, c'est un des temps forts de notre émission.
00:35:06 Il y en a un qui travaille plus que nous.
00:35:08 Ça s'est passé lundi. Il était en reconnaissance dans cette ascension, dans ce final.
00:35:13 Pas que. D'ailleurs, il s'appelle Pierre Roland, bien sûr.
00:35:16 Pierre, on ne dit rien pour l'instant. On laisse les gens découvrir ce sujet que vous avez partagé avec Charles-Antoine Nora et Amaury Lhermitte.
00:35:22 Et puis on débrief après. Gardez votre sourire pour l'instant, Pierre.
00:35:25 Et voilà, on est arrivé sur le circuit final qui va faire 40 km.
00:35:33 Les coureurs ont déjà 155 km dans les jambes.
00:35:36 Et il y a deux ascensions très difficiles sur ce circuit. Je vous montre ça tout de suite.
00:35:47 Ça va aller très très vite dans cette descente. On est déjà à plus de 60 km/h sans pédaler.
00:35:53 Là, le peloton va vraiment filer. Il va y avoir une guerre de positionnement sur cette belle route.
00:35:59 Parce qu'on va tourner à droite et vous allez voir, la route va clairement se rétrécir.
00:36:03 Et il faudra absolument être bien placé.
00:36:14 On est tout de suite dans le vif du sujet avec 8-9% de moyenne.
00:36:18 C'est vraiment une belle rampe. Rectiligne.
00:36:21 Une belle montée. Pas de piège.
00:36:26 Deux fois cette ascension. La première fois, elle va faire à peu près 6 km.
00:36:32 On va aller un petit peu plus loin.
00:36:35 Et pour l'arrivée finale, ça fera 5 km. Un tout petit peu moins de 5 km.
00:36:40 Et on va tourner à droite pour aller sur le plateau de Borlésorg.
00:36:44 Les coureurs devraient mettre à peu près 15 minutes pour faire l'ascension finale.
00:36:49 Celle qui fait 5 km. On vient de passer le panneau. 4 km de l'arrivée.
00:36:54 Il y a des endroits splendides.
00:37:06 On peut s'apercevoir du dénivelé qu'on a pris en peu de temps.
00:37:11 C'est toujours assez impressionnant.
00:37:14 On est sur des pentes régulières. Entre 5-6, des fois 7%.
00:37:21 Ce qui rend la course difficile, c'est que les coureurs auront plus de 190 km dans les jambes.
00:37:27 Ils auront déjà 3 jours de course.
00:37:30 Près de 550-600 km dans les jambes.
00:37:34 Forcément, ça va commencer à compter.
00:37:38 Et surtout, une étape très rugueuse.
00:37:42 Avec plein de petites ascensions non répertoriées.
00:37:45 Mais ça compte à la fin de la journée.
00:37:48 On va bien négocier le virage.
00:37:50 Et c'est parti. 700 m de la ligne.
00:37:53 On va reprendre de la vitesse.
00:37:57 On arrive dans cette courbe.
00:37:59 On peut s'apercevoir.
00:38:01 On peut apercevoir les premiers.
00:38:03 Ou si on est à premier, on peut apercevoir les suivants.
00:38:06 Et ça, ce n'est pas quelque chose de négligeable.
00:38:09 Quand on est là, on va toujours essayer d'aller chercher où sont nos adversaires.
00:38:15 Et là, on sait clairement, s'ils sont par là, c'est gagné.
00:38:20 Dernière petite trempe.
00:38:30 On peut vraiment reprendre de la vitesse.
00:38:32 On y est s'esprit.
00:38:35 On vient voir ce paysage magnifique.
00:38:40 C'est à couper le saut.
00:38:41 Très sincèrement, ça va être une étape magnifique.
00:38:44 Avec comme point final, ce magnifique coin.
00:38:47 Merci Pierre-Roland. Merci aussi à Charlotte Anne-Norah, à Nouriel Hermit, qui vous ont accompagné.
00:38:55 Pierre, c'est quoi votre première réaction après ça ?
00:38:57 C'est que c'est très beau ici déjà.
00:39:00 On profite quand on fait des reconnaissances.
00:39:03 Je pense aux coureurs qui vont courir aujourd'hui.
00:39:05 Ils ne vont pas avoir la chance de regarder sur la droite, sur la gauche.
00:39:08 Et puis d'aller un peu plus loin que la ligne d'arrivée, voir ce magnifique point de vue.
00:39:11 En tout cas, c'est une magnifique étape.
00:39:13 C'est très difficile. Le parcours est exigeant.
00:39:15 Il fait très chaud.
00:39:16 Cette double ascension finale, même si j'ai bien expliqué que ce n'était pas la même, l'avant-dernière et la dernière.
00:39:21 Mais ça va être très difficile et on ne pourra pas se cacher aujourd'hui.
00:39:25 Cédric ?
00:39:26 Je veux savoir ce que ça vous inspire de voir Pierrot sur le vélo.
00:39:30 Il a toujours la braquasse, le Pierrot.
00:39:33 Après, c'est sympa de faire ce genre d'inside.
00:39:36 Pour Pierre, déjà en plus, pour le commentaire, pour nous, c'est important d'avoir son avis.
00:39:40 Parce que nous, on l'a fait en voiture, mais des fois, on ne se rend pas forcément compte.
00:39:43 Toujours en voiture.
00:39:45 Mais il a pu faire surtout la dernière boucle, qui est intéressante.
00:39:49 Donc, ça va nous être utile.
00:39:51 Et puis, la dernière montée, ça va être très exigeant.
00:39:53 Et je pense qu'on va avoir du beau spectacle.
00:39:55 On regarde ce profil de la montée finale pour voir où se situent les parties les plus compliquées.
00:40:00 C'est plutôt au pied, Pierre ?
00:40:01 Oui, au pied.
00:40:02 Tout de suite, les coureurs vont être rapidement dans le vif du sujet.
00:40:06 Avec près de 2 km à plus de 9%.
00:40:09 Et après, il va y avoir une ou deux courbes.
00:40:11 On va pouvoir reprendre un petit peu de vitesse.
00:40:13 Alors, reprendre de la vitesse avec le replat, ce n'est pas forcément dire que ça va être plus facile.
00:40:18 Parce qu'on va reprendre de la vitesse, il va falloir aller beaucoup plus vite.
00:40:21 Et après, ce final, régulier, 5-6% de moyenne.
00:40:25 Rien de méchant.
00:40:26 Et puis, les 700 derniers mètres sur une route avec un asphalte, parfait.
00:40:30 Patrick, on a l'habitude de comparer un petit peu.
00:40:32 Parce que là, c'est vrai que cette montée de Bord-les-Orgues, on ne la connaît pas.
00:40:37 On aime bien nous prendre des petits repères.
00:40:38 Essayer de comprendre un petit peu à quoi on peut assimiler cette bosse.
00:40:42 Je sais que vous avez beaucoup travaillé avec Alexandre Philippon.
00:40:45 Oui, merci surtout à Alexandre.
00:40:47 Alors, attendez, on m'a donné deux informations un petit peu contradictoires entre ce que vous venez de me dire et ce que vous m'avez dit dans mes oreilles.
00:40:53 En ce qui concerne les différentes arrivées sur le tour du Limousin, des arrivées en côte.
00:40:59 On s'aperçoit qu'effectivement, ces dernières années, c'était souvent un parcours plus roulant.
00:41:03 Je me souviens de l'an passé et même de 2022.
00:41:05 Mais on avait quand même des arrivées en côte.
00:41:07 Elles n'étaient pas aussi longues que celles qui est proposée au sommet de cette côte du Puy-des-Orgues.
00:41:13 Puisque vous le voyez, les distances étaient moindres.
00:41:15 Et je dirais même que les pentes, souvent, hormis peut-être à Evolé-Bain,
00:41:19 mais à Evolé-Bain, l'ascension ne faisait qu'à peine 2 km en 2020.
00:41:25 Et bien à chaque fois, on avait quand même une arrivée en côte à l'issue d'une difficulté qui était moindre.
00:41:30 Merci Patrick. En effet, du coup, c'est aux consultants, vous avez raison, que je vais poser la question.
00:41:34 Est-ce qu'on peut comparer cette bosse à quelque chose de connu un petit peu ?
00:41:37 Non, de connu, très connu, où ça va résonner dans la tête des gens.
00:41:42 C'est typique à ce coin de la France, c'est montée pas trop longue, pas trop raide,
00:41:50 mais voilà, quand même 6 km à 6 %, c'est typiquement ce qu'on peut trouver dans le massif central,
00:41:56 dans les Vosges, dans les massifs, les moyens massifs, et pas dans les Alpes-Mini-Pyrénées.
00:42:02 Est-ce que le col du porté d'Aspect, par exemple, qui fait à peine 6 km avec une pente voisine,
00:42:07 je pense à celui-là, parce que c'est un col qui est quand même réputé pour tous ceux qui suivent le Tour de France,
00:42:12 qui est un col historique du Tour de France. Est-ce qu'il pourrait être comparé justement à cette ascension ?
00:42:18 Alors, peut-être. Après, si on veut vraiment comparer à un col du Tour de France qui a été emprunté récemment,
00:42:24 cette année, ça ressemble au col de la Croix-Saint-Robert, qui n'est pas loin d'ici, dans le massif du Sancy,
00:42:31 à 40 km à vol d'oiseau, sauf que le col de la Croix-Saint-Robert, on va partir de 800 m et on va monter à 1400 m,
00:42:39 mais si on colle les profils, très clairement, ils sont similaires.
00:42:42 Et bien voilà, ça nous fait une jolie référence. Merci Pierre également.
00:42:46 On va écouter Philippe Mauduit sur cette étape reine. On sait qu'on attend beaucoup de cette équipe Groupama-FDJ,
00:42:50 puisqu'elle a toujours le leader dans son équipe.
00:42:53 Romain est bien. Effectivement, c'est l'étape reine, c'est l'étape difficile de ce Tour du Limousin.
00:42:59 Il peut s'appuyer sur une équipe qui est solide. En face, il a des adversaires qui ont montré encore hier que,
00:43:05 même s'ils ont beaucoup d'expérience et un gros palmarès derrière eux,
00:43:09 ils n'ont pas envie de se faire damner le pion par une bande de gamins de 20 piges.
00:43:13 Donc, il va y avoir un combat encore aujourd'hui.
00:43:15 Elles sont sympas les expressions. On comprend tout de suite ce qu'il veut dire dans ces cas-là.
00:43:20 Bien sûr, on vous rappelle qu'il y a cette étape reine, mais qu'il y aura aussi la dernière étape, ce sera demain.
00:43:24 On est là vraiment dans un espèce de week-end dans la semaine très important sur ce Tour du Limousin Périgord Nouvelle à Quythène.
00:43:30 On a essayé de voir un petit peu qui serait favori, pas par rapport au classement général,
00:43:34 mais plutôt par rapport aux aptitudes des coureurs avant cette étape et par rapport à cette bosse.
00:43:39 D'ailleurs, avant, je voudrais qu'on fasse une petite distinction, messieurs.
00:43:41 On n'arrête pas d'hésiter entre arriver en bosse, arriver au sommet. C'est quoi la différence ?
00:43:45 Est-ce qu'il y a une distance ? On n'est pas... Alors, ce n'est vraiment pas quelque chose qui acte.
00:43:48 Il n'y a pas un dictionnaire du cyclisme par rapport à ce vocabulaire.
00:43:51 Mais est-ce qu'il y a quelque chose qui fait une différence, une distance peut-être sur les deux bosses ?
00:43:55 Un temps. Surtout un temps. Une arrivée en bosse, un sprinter peut s'imposer.
00:44:00 Moi, je pense à Arnaud Desmarques, sur des efforts de 30 secondes à une minute, il est capable de gagner.
00:44:05 Là, ça, c'est une arrivée en bosse. Une bosse qui peut faire 1 km, on va dire.
00:44:08 Moins de 5 minutes.
00:44:09 Moins de 5 minutes, oui. Là, on est sur un effort proche de 15 minutes quand même.
00:44:13 Oui, on va être entre 13, 15 minutes.
00:44:15 Une arrivée au sommet. Une arrivée au sommet pour puncher.
00:44:17 C'est vraiment les punchers purs qui peuvent s'imposer. Après, un grimpeur qui a du punch.
00:44:22 Plus de 20 minutes, 25 minutes. Voilà, c'est ça en fait.
00:44:25 En gros, moins de 5 minutes, on peut avoir un puncher-sprinter.
00:44:29 Entre 15 et 20, on est sur du puncher.
00:44:32 Au-delà de 20.
00:44:33 Au-delà de 15, 20, on est sur un effort de grimpeur.
00:44:36 C'était important de faire cette distinction pour comprendre également...
00:44:38 On parle en temps. Toujours en temps. Parce que selon la pente, 4 km, on peut mettre 25 minutes.
00:44:45 Si c'est à 3%, on va en mettre 6. Donc voilà, ça n'a rien à voir.
00:44:49 Eh bien voilà, ça au moins, on est tous d'accord là-dessus.
00:44:51 On est partis avec le même langage aussi.
00:44:54 Je vous disais donc qu'on avait choisi des coureurs à mettre en favoris.
00:44:58 Vous avez le droit de ne pas être d'accord devant votre écran.
00:45:00 Mais on a des arguments pour essayer de vous convaincre.
00:45:02 Nos trois favoris sont donc aujourd'hui Ressou Cerada, on l'a dit avec François Trariu tout à l'heure.
00:45:08 Kevin Vauclin également et Michael Storer.
00:45:11 C'est-à-dire trois équipes différentes. On est avec la Cofidis, Arkea Samsic et la Groupama FDJ.
00:45:15 On reparlera dans quelques instants de Romain Grégoire et de Benoît Cosnefroid.
00:45:18 Mais Patrick, il y a une raison pour laquelle on les a mis tous les trois aussi haut aujourd'hui.
00:45:23 C'est leur référence cette saison.
00:45:25 Exactement. Parce que finalement, dans une étape avec un final en côte, ces trois-là ont déjà gagné cette saison.
00:45:32 Il y en a un d'entre eux d'ailleurs, il a gagné il n'y a pas très longtemps.
00:45:34 C'était l'Elex Montjura. Sur les routes du Tour de l'Inde, c'est l'Australien Michael Storer
00:45:40 qui d'ailleurs avait construit son succès dans cette course par étapes.
00:45:43 Pour les deux autres, ce sont des courses d'un jour.
00:45:45 L'une d'entre elles, vous l'avez suivie en direct sur la chaîne L'Equipe, c'était le Tour du Jura.
00:45:49 Et c'est Kevin Vauclin qui s'était imposé au sommet du Mont Poupée
00:45:52 que l'on avait découvert à cette occasion dans le mauvais temps.
00:45:55 Vous vous en souvenez peut-être. Et puis il y a le Larmont également
00:45:57 qui le lendemain constituait l'épouvantail du Tour du Doubs aux très preuves d'une journée.
00:46:03 Ce jour-là, c'est Ressus et Radda qui s'étaient imposés.
00:46:06 Donc ces trois-là sont logiquement également aujourd'hui favoris.
00:46:09 C'est le Rik ?
00:46:10 Oui, après moi je voulais juste apporter une petite indication sur la victoire de Storer.
00:46:14 Le Lex-Mont-Jura, ce n'est pas aussi dur et aussi long que le Mont Poupée
00:46:18 et que l'autre montée qui a été gagnée par le Larmont.
00:46:22 Le Lex-Mont-Jura, c'est un long faux-plat, ce n'est pas pareil.
00:46:26 Alors où est-ce qu'on situe la difficulté d'aujourd'hui ?
00:46:29 Au niveau du Mont Poupée et du Larmont pour moi.
00:46:34 Pierre ?
00:46:35 Oui, je suis embêté avec mes réponses.
00:46:38 On peut laisser tranquille, disparaissait du plateau.
00:46:41 Il est sans filtre, Pierre Roland, vous en avez l'habitude, il vous dit tout.
00:46:44 Mais c'est aussi ça qu'on aime bien avec vous.
00:46:47 Pierre, vous savez ce qu'on va faire ? On va écouter Ressus et Radda.
00:46:50 On va voir, on va atteindre le final normalement.
00:46:56 Mais ça va faire une étape très très dure.
00:46:59 C'est le plus long, avec les plus de niveaux.
00:47:03 C'est sûr que c'est une étape très très dure.
00:47:08 L'objectif c'est de jouer l'étape.
00:47:12 Parce que en général c'est un peu difficile déjà.
00:47:16 Mais bon.
00:47:17 En tout cas on l'a vu hier dans le final Ressus et Radda.
00:47:20 C'était plutôt une arrivée pour Sprinter-Puncher.
00:47:23 Mais on l'a vu tenter de lancer les hostilités.
00:47:25 Il a voulu un petit peu lancer le sprint de loin.
00:47:28 C'est un coureur qui a du punch, c'est un grimpeur-puncher.
00:47:31 Mais il a aussi une petite pointe de vitesse, une belle pointe de vitesse.
00:47:34 Et c'est vrai que sur une arrivée comme celle-ci, il fait partie des gros favoris de la journée.
00:47:38 Pierre ?
00:47:39 J'ai retrouvé mes oreilles.
00:47:40 Donc voilà, je vous écoute de nouveau.
00:47:42 Non, il a le profil type pour moi pour cette étape.
00:47:46 Après avoir sa forme.
00:47:48 Il nous a montré les premiers jours qu'il montait en pression.
00:47:53 Il va disputer la Vuelta.
00:47:55 Donc il doit être proche de son meilleur niveau.
00:47:57 Et c'est un sniper.
00:47:58 C'est un sniper, il coche ses étapes.
00:48:00 Et très sincèrement, l'arrivée est faite pour lui.
00:48:03 En plus, il fait très chaud.
00:48:04 Et on sait qu'il adore ça.
00:48:06 Il adore les deux.
00:48:07 Donc il va s'arroser beaucoup.
00:48:09 C'est un coureur qui s'arrose beaucoup.
00:48:10 Mais très clairement, si dans les 500-600 derniers mètres, il est là, il va être difficile à battre.
00:48:16 Je pense qu'au sprint à la régule, il n'y a que Benoît Cossenefroy qui peut peut-être le dépasser.
00:48:21 Il est déjà en train d'empiéter sur notre deuxième thème.
00:48:24 Pierre Roland d'abord.
00:48:25 Permettez-nous, Pierre, d'écouter Kevin Vauclin.
00:48:27 On sait qu'en retrait, il s'est ressenti des chutes.
00:48:32 C'est ce qu'il avait dit au micro de Charles-Antoine Nora.
00:48:35 On va encore l'écouter au même micro de Charles-Antoine et François-Xavier Bunel ce matin sur son ambition sur cette étape.
00:48:41 Logiquement, c'est dans mes cordes.
00:48:43 C'est une longue étape, une belle étape.
00:48:46 Il y a déjà deux jours dans les jambes avec des parcours plutôt difficiles et des revêtements compliqués.
00:48:51 Avec une belle bosse à la fin, c'est vraiment une belle arrivée.
00:48:55 On peut se faire plaisir sur ce type de parcours.
00:48:58 Les deux premières étapes ont été assez rintantes.
00:49:00 Comment vous vous sentez ? Il y a quelques jours, ce n'était pas trop ça.
00:49:03 Ça va comment ce matin ?
00:49:04 Ce matin, ça va.
00:49:05 C'est vrai que j'ai eu quelques jours un peu compliqués.
00:49:07 J'ai quand même fait beaucoup de temps sans compétition.
00:49:10 Le temps de ça revienne, c'est toujours un peu plus compliqué.
00:49:14 C'est long et laborieux.
00:49:15 Il faut laisser le temps aux choses.
00:49:16 J'ai tellement eu un bon niveau en finissant avant ma blessure que repartir plus bas,
00:49:24 c'est toujours un peu plus compliqué.
00:49:26 C'est de l'apprentissage.
00:49:27 Il faut courir avec les moyens du bord et essayer de faire le mieux possible pour l'équipe.
00:49:32 J'ai envie de rebondir là-dessus.
00:49:34 On sait qu'il va faire la Vuelta.
00:49:35 On sait que ce sera un test important.
00:49:36 On sait qu'on ne peut pas ne pas attendre Kevin Vauclin sur la Vuelta.
00:49:39 Il va entamer dans peu de temps et surtout, il ne courra plus d'ici la Vuelta.
00:49:43 C'est son dernier test.
00:49:44 Avant d'entamer la Vuelta, ça compte ?
00:49:47 La Vuelta va arriver très vite.
00:49:49 On ne pourra plus beaucoup modifier son niveau.
00:49:52 Il va partir avec la Vuelta, avec le niveau qu'il aura là.
00:49:55 Il pourra juste un peu récupérer.
00:49:56 Il ne pourra pas se réentraîner.
00:49:58 Ce sera fini avec l'entraînement.
00:50:00 Voilà un test pour lui aujourd'hui.
00:50:03 Ce qu'on voit, ce qu'on ressent, c'est qu'il a été blessé.
00:50:06 C'est compliqué de revenir.
00:50:08 C'est compliqué de courir après le temps.
00:50:11 Ce n'est jamais agréable.
00:50:13 C'est mieux de commencer sa saison, que tout se passe bien et qu'on respecte le plan.
00:50:17 Ça fait partie de son apprentissage de coureur de haut niveau.
00:50:21 D'être blessé, de savoir rebondir, revenir, des fois prendre son temps aussi.
00:50:25 Après, on en avait parlé à la Pologne.
00:50:29 L'enchaînement Tour de Pologne, Tour du Limousin,
00:50:31 même si on est très ravis, très content de la voir,
00:50:34 ça fait un peu beaucoup avant la Vuelta.
00:50:36 On verra ce que ça donne.
00:50:38 Messieurs, on va parler de Grégoire, de Kostneufroy, de Rotta.
00:50:41 Mais d'abord, on termine notre petit jeu des photos.
00:50:44 Attention, vous êtes prêts ? Dans les starting blocks, Patrick, je veux vous voir debout.
00:50:47 Non, je plaisante.
00:50:48 On rappelle les points.
00:50:49 3 pour Pierre-Roland, 2 pour Cédric Pinault et 1 pour Patrick Chassé.
00:50:53 Ça veut dire que tout le monde encore peut s'imposer.
00:50:56 Allez, on y va messieurs.
00:50:57 Première photo.
00:50:58 Ah, Pierre-Roland.
00:51:00 Le prénom et le nom.
00:51:02 C'est le but.
00:51:03 Deuxième photo.
00:51:04 On l'a déjà vu.
00:51:08 Je gâte.
00:51:09 Pas du tout, il est italien.
00:51:11 C'est celui qu'on a vu tout à l'heure.
00:51:13 Pas du tout.
00:51:14 Ah, c'était la photo.
00:51:15 Claire, vous ne regardez pas les écrans.
00:51:17 Je ne regarde pas.
00:51:18 Voilà, il est italien.
00:51:19 Un italien.
00:51:20 On est loin, non ?
00:51:21 Et c'est Rotta.
00:51:22 Il est bon.
00:51:25 Il a eu les fiches avant, ce Patrick.
00:51:26 Il a réussi à me soudoyer par du chocolat.
00:51:28 Non, non, non.
00:51:29 On sait tout, Patrick, on s'est fait perdre.
00:51:31 Il a dû fondre le chocolat.
00:51:33 Je confirme.
00:51:34 Mauvaise affaire.
00:51:35 Et le tout dernier, mais alors là, attention, accrochez-vous.
00:51:38 C'est le plus difficile, il vaut 5 points.
00:51:41 Kevin…
00:51:42 Bennon, bien sûr.
00:51:43 C'est trop facile.
00:51:44 Il n'est pas du tout en civil, là.
00:51:46 C'est l'inverse.
00:51:47 On le voit toujours en civil.
00:51:49 Ça fait très longtemps qu'on ne l'a pas vu avec ça, avec un casque, etc.
00:51:54 Et on me glisse dans l'oreillette que c'est Cédric Pinault qui a trouvé Christophe Rivlon en premier.
00:51:59 Et que donc, Cédric Pinault…
00:52:01 Voilà.
00:52:02 Alors, moi, je vais soudoer à l'animatrice et toi, tu soudoies les commissaires.
00:52:06 Ça, c'est le fil, Pierre-Roland.
00:52:08 Bravo, Cédric Pinault, petite musique et tout, travaillé.
00:52:11 Bravo, parfait, je te le salue.
00:52:13 Magnifique, vous avez les honneurs de ce quiz qu'on refera parce qu'on s'est beaucoup amusé.
00:52:17 Allez, on bascule sur ce dernier thème de l'émission.
00:52:20 Il en reste 3, en effet, à aborder et 3 qui sont placés pour le classement général.
00:52:25 C'est l'interrogation Grégoire, Cosnefroi et Rota peuvent-ils s'imposer aujourd'hui ?
00:52:30 Messieurs, qu'est-ce que vous en pensez déjà ?
00:52:33 Est-ce que les 3 sont donnés de nom ? Est-ce que les 3 passent au niveau d'un Erada par exemple aujourd'hui ?
00:52:38 Je pense, moi, les 3 sont en forme.
00:52:40 Ils l'ont démontré lors de la première étape.
00:52:42 Ils ont un terrain ici pour s'exprimer.
00:52:45 C'est des punchers.
00:52:46 Là, s'ils ne sont pas devant aujourd'hui, c'est qu'ils ont eu une journée sans.
00:52:51 Ils étaient moins bien que le premier jour, c'est certain.
00:52:53 Mais en tout cas, je ne vois pas pourquoi on n'aurait pas un de ces 3 dans le top 5 ou dans les 10 premiers.
00:53:00 Après, ce n'est pas dit qu'il n'y en ait pas un des 3 qui ait une défaillance.
00:53:04 Parce que sur une montée comme celle-ci, ils ont 47 secondes d'avance sur un Erada par exemple.
00:53:10 Tu peux vite perdre du temps.
00:53:12 Mais on manque un peu de référence, non ?
00:53:13 Quand même, finalement, sur eux, on pense à Romain Grégoire.
00:53:16 On a un petit peu cherché victoire au sommet pour Romain Grégoire.
00:53:19 C'était chez les juniors en 2021.
00:53:21 On sait qu'il est capable de le faire, mais on manque aussi de référence.
00:53:23 C'est vrai, il a 20 ans, on n'a pas de référence.
00:53:25 Bien sûr.
00:53:26 Je pense qu'il va quand même manquer un petit peu de punch, d'après ce qu'on a observé le premier jour.
00:53:31 Quand Benoit Kosneufroy s'est dressé sur les pédales, il l'a lâché, tout simplement, de la roue.
00:53:37 Je pense qu'il va peut-être manquer un petit peu d'explosivité.
00:53:40 Kosneufroy a le profil, Grégoire a le profil, il n'y a pas de doute.
00:53:43 Lorenzo Rota pour seule victoire en carrière sur une course en ligne sur le Czech Tour.
00:53:47 Je regarde mes fiches complètement.
00:53:48 2022, après une montée de 7,9 km à 6,6 % devant Anli et Pozzo Vivo.
00:53:54 C'est vrai que c'est...
00:53:56 Pourquoi pas voir un petit peu ce que ça va donner aujourd'hui avec des coureurs comme Erada, encore qu'on court au site.
00:54:01 Pozzo Vivo, il n'a pas le punch de Benoit Kosneufroy.
00:54:04 On va quand même remettre...
00:54:06 L'église au milieu du village !
00:54:08 Ce n'est pas tout à fait le même type de coureur et surtout le punch, le spring de Pozzo Vivo, on n'y peut plus à démontrer.
00:54:15 Vous avez l'air sûr en tout cas que Romain Grégoire va passer aujourd'hui.
00:54:19 Leader, toujours maillot jaune sur les épaules.
00:54:22 Romain Grégoire, l'avenir du cyclisme français, un des noms en tout cas du futur du cyclisme français.
00:54:26 On va l'écouter ce matin, ou plutôt Philippe Mauduit à son sujet.
00:54:29 Est-ce qu'il pense justement que ça va bien se passer Romain Grégoire ?
00:54:33 Romain Grégoire, Philippe Mauduit ?
00:54:34 Romain Grégoire ?
00:54:35 Oui, ça y est, on y est.
00:54:38 C'est le jour qui va être décisif normalement.
00:54:40 Il y a la chaleur qui vient jouer son rôle en plus du parcours qui va être exigeant.
00:54:45 Donc grosse étape qui s'annonce.
00:54:47 C'est vrai qu'on ne connaît pas trop vos limites finalement.
00:54:50 Il y a un double enchaînement avec cette boisse, ça va passer à deux reprises.
00:54:53 Un effort d'à peu près 15 minutes.
00:54:55 C'est un effort qui vous correspond sur le papier ?
00:54:57 Oui, sur le papier c'est quasi parfait.
00:55:00 C'est vraiment ce que j'affectionne.
00:55:02 Après c'est la course, il y a déjà quelques jours de course dans les jambes.
00:55:06 Il y a la chaleur comme je viens de le dire.
00:55:08 Et il y a des adversaires surtout qui en veulent.
00:55:10 Donc ça ne sera pas facile.
00:55:12 Vous attendez à des attaques, à un scénario de course un peu offensif envers l'équipe Groupe AMF des Joueurs.
00:55:17 On pense à G2 et à Rondel qui aura peut-être envie d'aller chercher la victoire aujourd'hui ?
00:55:20 Oui, à G2 et à Arkea qui sont les deux grosses équipes avec Intermarché aussi.
00:55:24 On est dans la meilleure position possible.
00:55:26 On a de l'avance, ça va être à eux d'attaquer et à eux de prendre des risques.
00:55:29 Donc nous il va falloir gérer du mieux possible.
00:55:32 Et ne pas oublier que la meilleure défense c'est l'attaque.
00:55:34 Pourquoi pas reprendre du temps pour être encore un peu plus serein demain si on peut.
00:55:38 Nous on se devait de s'interroger sur le fait qu'il passe ou pas.
00:55:42 Parce que c'est vrai qu'on entend beaucoup que Romain Grégoire est plus destiné aux classiques etc.
00:55:46 Mais Romain Grégoire quand on l'écoute il dit qu'il rêve aussi de performer sur des courses comme le Tour de France.
00:55:51 En tout cas dans sa tête ça a l'air d'être possible.
00:55:54 Et c'est également ce qu'on a l'air d'entendre du côté de l'entourage de l'équipe Groupe AMA FDJ.
00:55:59 Une réaction peut-être sur ce qu'il a dit Romain ?
00:56:01 J'ai retenu la fin, la meilleure défense c'est l'attaque.
00:56:04 Donc je pense que s'il a les jambes il ne va pas se gêner.
00:56:06 Doublette à Extaureur peut-être ?
00:56:08 Pour remettre une bonne cacahuète, si bien sûr il a les jambes du premier jour.
00:56:12 S'il a l'opportunité et qu'il a l'ouverture, les jambes, il ne va pas se gêner pour reprendre de l'avance.
00:56:18 Parce que même demain s'il reste une étape sur le papier qu'il peut arriver au sprint, on ne sait jamais.
00:56:22 Même s'il est encore leader ce soir avec 15 secondes d'avance, ce n'est pas la course gagnée.
00:56:26 Donc s'il peut, il ne va pas se gêner pour prendre de l'avance.
00:56:29 Pour moi il a le profil, c'est la concurrence, ça va être explosif, il va faire chaud.
00:56:36 Déjà au premier passage on va avoir une idée.
00:56:38 Après ils ont cet Auteur qui peut suivre et défendre.
00:56:43 Ils sont dans une situation idéale, on va voir.
00:56:48 Au moins on va être fixé dans 3 heures, rester avec nous.
00:56:51 On va voir si Romain Grégoire est capable dans un avenir proche de remporter de belles courses.
00:56:56 Exactement, juste avant lui aussi de prendre la direction de la Vuelta pour Romain Grégoire.
00:57:02 On va faire un point course avec vous Patrick,
00:57:04 parce qu'on ne cesse d'évoquer cette étape reine sans vraiment savoir ce qui se passe en ce moment
00:57:09 sur les routes de ce Tour du Limousin Périgord-Nouvelle-Équiterre.
00:57:12 Et sur les routes escarpées de la Corrèze, où on a eu un départ tonitruant.
00:57:20 Je peux vous dire que ça a bagarré pendant une heure avec des tentatives d'échappée,
00:57:24 des échappées parfois qui se dessinaient mais qui n'arrivaient pas à prendre le large.
00:57:29 46,400 km ont été couverts dans la première heure de course.
00:57:33 Je vous l'ai dit, sur des routes qui ne sont jamais plates, c'est quand même une performance.
00:57:36 Et finalement, on a eu 6 coureurs qui ont réussi à trouver l'ouverture.
00:57:40 Nicolas Debaumarchais, Andréa Mifsud et Thomas Bonnet sont les 3 représentants français.
00:57:46 Tous les 3 appartiennent à des équipes différentes.
00:57:48 L'italien Marcello Uzzi, son compatriote Alessandro Iacchi et enfin le britannique Calum McLeod.
00:57:56 Donc voilà ces 6 coureurs qui possèdent plus de 5 minutes d'avance.
00:57:59 On a eu l'italien Baïs qui était en chasse-patate.
00:58:02 Celui-là est parti dans une galère.
00:58:04 Il est resté pendant plus de 10 km intercalé, il n'a jamais pu opérer la jonction.
00:58:08 Il avait une bonne minute à boucher, il n'a pas réussi à le faire.
00:58:10 Il s'est relevé et je pense qu'il a maintenant été repris par le peloton.
00:58:13 Dernière chose, c'est Nicolas Debaumarchais qui a passé la première difficulté en tête.
00:58:18 Ce sont ses premiers points pour Classement de Meilleur Grimpeur.
00:58:21 Le coureur de l'équipe Saint-Michel, Aubert93, qui est dans cette échappée.
00:58:26 Et on va peut-être retrouver Christophe Riblon sur la moto l'équipe,
00:58:29 qui suit cette échappée pour nous et qu'on retrouvera tout à l'heure dans le direct.
00:58:33 Christophe, est-ce que j'ai dit des bêtises ?
00:58:35 Pas du tout Patrick, vous avez été parfait.
00:58:40 Je vais conforter ce que vous avez dit.
00:58:42 Baïs a bien été repris par le peloton.
00:58:45 Il s'est fait une belle partie de manière, il n'a jamais réussi à rentrer.
00:58:48 On ne voulait pas l'attendre.
00:58:49 On a les 6 coureurs devant, moi je suis juste derrière eux.
00:58:52 On s'entend très bien.
00:58:54 Ce que j'ai noté depuis tout à l'heure, c'est qu'ils vont très souvent à la voiture.
00:58:57 Il fait chaud, il fait quasiment 30 degrés sur la route de la course.
00:59:00 C'est bien sûr très vallonné, on l'a dit.
00:59:03 On s'hydrate, on pense à s'hydrater.
00:59:05 Pour l'instant, on est sur un bon rythme.
00:59:06 Tout à l'heure, vous disiez un peu plus de 5 minutes.
00:59:08 Là, l'ardoisier vient juste de venir.
00:59:10 5 minutes 40 pour les 6 hommes de tête.
00:59:13 Et j'ajoute qu'il y a un abandon qui a été signalé.
00:59:16 Un coureur de l'équipe belge Tarteletto Isorex, Bo Godard, qui s'est retiré de la course.
00:59:22 Seul abandon pour l'instant signalé sur la route de ce tour du limousin.
00:59:26 Merci Patrick Chassé, qu'on va retrouver bien sûr aux commentaires de cette étape en direct dans quelques minutes.
00:59:30 Maintenant avec Pierre Roland, avec Cédric Pinault et donc Christophe Riblon sur la moto.
00:59:35 Y a-t-il une petite interrogation quand même au sujet de Benoît Cosnefroy sur cette montée ?
00:59:40 Est-ce que vous vous interrogez quand même sur le fait qu'il puisse être au niveau d'un Storer, d'un Grégoire, d'un Erada ?
00:59:47 Ou pas du tout ? Vous avez le droit de me dire pas du tout.
00:59:50 Non, mais il est peut-être plus puncher que...
00:59:52 Peut-être qu'il y aura un kilomètre de trop, peut-être une ascension de trop, surtout le dénivelé total de la journée.
00:59:58 Mais moi je pense qu'il se doit, s'il est en grande forme, il ne va pas coincer.
01:00:03 Après des fois les punchers, quand ils s'arrêtent, ils s'arrêtent.
01:00:05 Ça peut arriver. Et je ne sais pas, Benoît, la canicule, peut-être que tu le sais mieux que moi,
01:00:11 la canicule je ne suis pas sûr qu'il passe parce qu'il n'a jamais vraiment performé à son meilleur niveau,
01:00:16 notamment sur les routes du tour en plein été.
01:00:18 Donc il a déjà marché sur le limousin où il avait gagné.
01:00:21 C'est chaud, mais aujourd'hui ça tape.
01:00:23 Ça tape vraiment, la double ascension, il n'y a pas beaucoup d'air, c'est enclavé, il y a la roche,
01:00:28 il fait plus de 30 degrés, mais avec le goudron le ressenti va être bien supérieur.
01:00:33 En tout cas, s'il y a une chose sur laquelle Benoît s'est rassuré, c'est sa forme, Cédric, depuis le début.
01:00:37 C'est vrai que deux fois deuxième, une fois troisième, il est fait partie des meilleurs.
01:00:43 Donc il s'est rassuré après un début de saison, comme on l'avait déjà évoqué les jours précédents, un peu compliqué.
01:00:48 Là il se rassure, il n'attend qu'une chose maintenant, c'est lever les bras.
01:00:52 Il a une belle opportunité aujourd'hui, demain aussi il aura une belle opportunité.
01:00:55 C'est un coureur qui va vite, qui a du punch.
01:00:57 Il a encore deux belles journées pour lever les bras, pour lancer définitivement sa deuxième partie de saison.
01:01:02 Vous êtes en train de dire que c'est incontournable, c'est le sujet qu'on avait lancé un petit peu le mardi.
01:01:05 La victoire est incontournable, à nouveau pour Benoît Cosnefroy.
01:01:08 Il tourne autour.
01:01:09 Nous on serait content qu'il gagne, parce que ça le rapprocherait pour le général,
01:01:12 et ça nous mettrait le suspense total pour l'étape de demain.
01:01:15 On sait que ce circuit de Limoges n'est jamais simple à gérer également.
01:01:18 Et puis on vous rappelle que sur les dix dernières années, à trois reprises,
01:01:22 deux coureurs ont terminé dans la même seconde du classement général,
01:01:24 c'est-à-dire à l'issue du circuit de Limoges.
01:01:26 Imaginez ce qui va se passer à nouveau demain.
01:01:29 Est-ce qu'il y a un nom qu'on ajoute, messieurs ?
01:01:31 Est-ce qu'on a oublié quelqu'un qui pourrait venir se disputer la victoire aujourd'hui ?
01:01:35 A part vous, Pierre Roland.
01:01:36 Non, Reine Taramae, on n'en a pas beaucoup parlé.
01:01:39 C'est un excellent équipe intermarché, excellent grimpeur.
01:01:44 Il est dans le groupe à 47 secondes pour le classement général.
01:01:48 Reine, s'il veut s'imposer, il va falloir qu'il parte de bonne heure.
01:01:52 Donc soit dans la première ascension, soit au pied de la dernière.
01:01:57 Donc s'il y a quelqu'un qui doit anticiper, partir de bonne heure,
01:02:02 Reine Taramae fait partie des clients.
01:02:03 Je vois bien aussi un coureur de la formation Arkea-Samsic,
01:02:06 un équipier de Kevin Vauclin, c'est Elie Geber.
01:02:08 Elie Geber, il montre qu'il est plutôt en bonne condition,
01:02:11 et sur une montée comme celle-ci, je pense qu'il va être à l'aise
01:02:14 et il pourrait aussi jouer les trous.
01:02:15 En fait, il y en a un qui grogne là, parce qu'il voulait dire exactement le même nom que vous, Patrick.
01:02:19 Non, mais c'est possible parce qu'on en a parlé dans la voiture.
01:02:21 Ah ben voilà, on donne les coulisses, la prochaine fois on met une caméra dans la voiture,
01:02:25 comme ça on fera l'émission de la voiture.
01:02:27 Là, on va éviter quand même.
01:02:28 On ne peut pas tout dire.
01:02:29 J'imagine bien.
01:02:30 On s'est interrogé sur Benoît Kosnefroy, je vous propose d'écouter justement Greg Van Avermaet,
01:02:36 son coéquipier sur Benoît Kosnefroy et sur l'étape du jour.
01:02:39 Oui, j'espère, je pense, parce que c'est quand même une étape dure,
01:02:45 mais ce n'est pas les meilleurs grimpeurs du monde qui sont ici.
01:02:49 Je pense que quand ça ne roule pas trop vite, le premier kilomètre dans la bosse,
01:02:55 il a plus de punch que les autres coureurs pour faire un bon résultat.
01:02:59 Pour nous, c'est mieux si ça ne roule pas trop vite, pas trop attaqué au début de la bosse, je pense.
01:03:05 Et puis, quand il reste là, deux kilomètres d'arrivée, je pense qu'il a une tête pour rester là-bas
01:03:10 et pour faire un bon résultat.
01:03:12 Merci Greg.
01:03:13 Finalement, il faut aussi l'épauler en fait.
01:03:15 Greg Van Avermaet le dit, mais il faut épauler Benoît aujourd'hui.
01:03:18 Il faut l'épauler et il faut surtout réduire cette équipe, un groupe à main qui va être très forte,
01:03:26 parce qu'ils sont armés pour tenir la baraque sur tout le circuit final.
01:03:31 Mais d'après ce que vient de dire Greg Van Avermaet, ce n'est pas forcément eux qui vont dégoupiller très tôt.
01:03:35 Ils veulent passer le raid, les deux premiers kilomètres.
01:03:38 Ils veulent passer la partie difficile, donc je ne pense pas que dès le premier tour on les voit attaquer.
01:03:42 D'après ce que nous dit Van Avermaet, ils ont besoin que ce soit un tempo assez ralenti pour pouvoir passer à Benoît.
01:03:50 Pour économiser son punch.
01:03:51 Exactement, donc on verra.
01:03:53 Greg Van Avermaet qui prendra sa retraite, l'ancien champion olympique à la fin de la saison.
01:03:58 On commence par les pronos.
01:04:00 Pour l'instant je suis en train de regarder le classement, mais il n'y avait pas beaucoup de lignes.
01:04:03 Il y a une personne qui est classée, c'est Pierre Roland, qui a un point.
01:04:06 Parce qu'hier personne n'a trouvé le vainqueur.
01:04:09 Pierre Roland en soi-disant n'a pas voulu donner le camo de Zato pour ne pas lui porter la poisse.
01:04:12 C'est l'italien, super tissu.
01:04:14 Evidemment, ce sera une bonne excuse.
01:04:16 On commence par qui pour les pronos ? Christophe, vous voulez commencer ?
01:04:20 On peut Claire, c'est parti.
01:04:24 Moi je dis Kevin Vauclin, et avec même un petit truc en plus, c'est que pour moi il peut renverser le classement général.
01:04:29 Oh là là, il se prononce Christophe Rivlon, c'est terrible. Patrick Chassé ?
01:04:33 Moi au classement général j'avais dit Romain Grégoire avant le départ.
01:04:36 Donc la meilleure défense c'est l'attaque. Je vote Romain Grégoire aujourd'hui.
01:04:41 Cédric Pinault ?
01:04:43 Moi je vote un équipier de Romain Grégoire, Michael Storer.
01:04:46 Il en reste un, Pierre Roland.
01:04:48 Rézu Serrada pour Cofidis. Je l'avais mis favori pour le classement général, mais il va remporter cette étape reine, ce sera déjà pas mal.
01:04:55 Il est sympa François Tarieux, on voulait l'avoir laissé parce qu'il l'avait bien piqué au début, le sélectionneur de l'équipe de France du cyclo-cross qui est venu nous voir tout à l'heure.
01:05:01 Merci messieurs. Evidemment on ne se quitte pas, on se retrouve, même pour vivre le moment le plus intense de cet après-midi, cette étape reine.
01:05:08 En direct, le tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine va peut-être basculer.
01:05:12 Et vous allez voir Romain Grégoire en jaune dans quelques instants.
01:05:15 [Musique]

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