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Retrouvez le replay de l'après course du 14/06/2023.

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Sport
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00:00 [Musique]
00:08 Félix Gall a réussi ce qu'avait fait Thibaut Pinot sur le Tour des Alpes l'an dernier.
00:12 Deuxième un jour, vainqueur le lendemain.
00:14 Voilà Félix Gall qui s'en sort très bien.
00:16 Deuxième, hier on l'a dit, mais deuxième aussi de la mer qu'entoure.
00:19 Classique Alpes-Maritimes, deuxième aussi de la première étape du Tour des Alpes cette année.
00:23 Il a tourné autour et la voici sa première victoire.
00:25 Chez les professionnels, bien mérité pour le coureur autrichien de l'équipe AG2R Citroën.
00:30 Bravo, formidable.
00:32 Pas mal ça, pas mal.
00:34 C'est signé de qui ? On me le dit dans l'oreillette.
00:36 Bravo Théo Barbéducchi qui est le maestro derrière, qui a réussi à le faire.
00:41 Formidable donc pour cette victoire de Félix Gall aujourd'hui.
00:44 Et des changements au classement général puisque l'Autrichien devient le leader de ce Tour de Suisse.
00:49 Au lieu et place de Mathias Skelmoze qui s'était donc imposé sur l'étape d'hier.
00:54 Vous l'aviez suivi.
00:56 On va faire déjà le point sur le classement de l'étape qu'on va revoir avec vous Patrick.
01:00 Et puis aussi le classement général qu'on va voir dans la foulée.
01:03 Incroyable exploit effectivement de ce coureur autrichien Félix Gall.
01:09 25 ans qui a attaqué à 20 km de l'arrivée, qui a rapidement pris une minute.
01:14 Et bien regardez à l'arrivée, cette minute qu'il a prise, cette minute d'avance qu'il a prise très rapidement.
01:20 Il l'a conservée sur la ligne d'arrivée sur le deuxième Remco Evenepoel.
01:24 1 minute 02 à l'arrivée de cette étape par rapport au champion du monde.
01:28 1 minute 03 par rapport au leader de la course ou l'ancien leader de la course.
01:33 Car au classement général, l'Autrichien prend l'avantage pour deux petites secondes.
01:37 On rappelle qu'il y avait une histoire de bonification évidemment à l'arrivée de cette étape.
01:42 Skelmoze n'a pris que 4 secondes.
01:44 Félix Gall en a pris 10 et Remco Evenepoel en a pris 6.
01:48 Vous voyez donc qu'il est désormais en deuxième position, Evenepoel.
01:52 Et en troisième position, l'ancien leader Eutebroeks, donc derrière.
01:55 Et puis Romain Bardet, et bien il est à la septième place au classement général.
02:00 Voilà ce que l'on peut dire, les grands perdants de la journée.
02:04 On peut citer notamment Juan Ayuso qui désormais est à près de 2 minutes au classement général.
02:11 Quant à l'équipe Groupe AmEFDJ, Storer, c'est encore pire.
02:16 Il est dans les profondeurs du classement, il a perdu 3 minutes aujourd'hui.
02:18 Moi je l'ai à 1 minute 18 Ayuso de Félix Gall.
02:21 Il est juste devant Romain Bardet, visiblement qui serait à 1 minute 25.
02:25 Mais vous avez raison, il a quand même perdu 3 places Ayuso puisqu'il était sur le podium.
02:29 Et surtout il avait fait une belle étape hier.
02:31 Parce que non, on ne l'a pas du tout cité à l'antenne.
02:34 Non c'est ça, regardez, 1 minute 18, on verra.
02:38 On va attendre un peu, mais pour l'instant c'est ce qu'on a en tout cas à lire.
02:43 On va écouter le français 13 en vue.
02:46 Aujourd'hui Romain Bardet qui a tenté beaucoup de choses, qui lui aussi a gagné des places.
02:50 3 à 13 exactement et qui pointe maintenant à 1 minute 25 du nouveau leader Félix Gall.
02:56 Au micro de Charlie Ferboursereau et Charles-Antoine Noir.
02:59 Hier vous nous disiez que les jambes étaient un peu lourdes, un peu difficiles de sortir de stage.
03:05 Aujourd'hui on a l'impression que vous vous êtes amusé, vous avez couru comme vous savez le faire en attaquant.
03:08 Oui, ça allait beaucoup mieux aujourd'hui.
03:11 J'étais très surpris de l'attaque de Félix Gall aussitôt.
03:14 Franchement chapeau, parce qu'il faut vraiment avoir des tripes pour faire ça.
03:21 Donc chapeau.
03:23 Et derrière après le vent a beaucoup joué un gros rôle.
03:26 J'étais bien, mais dès que je me prenais le vent de face, je butais un peu.
03:31 Mais voilà, j'étais content de me retrouver à l'avant et de faire la bagarre.
03:35 Même si ce n'était pas pour la victoire, parce qu'il y avait un moment Félix Gall qui avait fait un numéro.
03:39 Et derrière j'ai vu que j'étais au niveau.
03:42 Vous avez dit qu'il est parti très tôt, vous n'avez pas regretté de ne pas l'avoir suivi aussitôt dans l'ascension ?
03:47 Oui, oui.
03:49 Vous savez il faisait chaud, c'est la première fois que je joue sous la chaleur.
03:53 Ça allait, mais honnêtement je n'ai pas osé.
03:58 Je voyais Remco qui n'avait pas l'air de souffrir aussi, c'est clairement de l'arriver.
04:02 Donc franchement respect ce qu'il a fait, c'est magnifique.
04:04 Est-ce qu'on se dit alors que l'état prenne, c'est demain, il n'y a plus de 4000 m de dénivelé positif.
04:08 On a l'impression qu'il y a encore des belles choses à faire sur ce Tour de Suisse.
04:12 Oui, c'est vrai que l'ajustement des étapes est très intéressant.
04:16 Parce qu'on va crescendo et comme les jours s'enchaînent, ça va être de plus en plus dur.
04:20 On a vu déjà d'aujourd'hui que ça fait de gros dégâts.
04:22 Donc demain on peut s'attendre avec l'Altyn en plus à avoir des feux d'artifice.
04:26 Merci Romain.
04:27 Et oui, on attend Romain Bardet parmi ceux qui vont faire le feu d'artifice comme il l'a dit.
04:31 Je le répète, il a été 7ème du Tour de Romandie.
04:34 C'était la fin de son premier bloc à Romain Bardet, parti en stage en altitude.
04:38 Pierre, vous l'avez rappelé pendant le commentaire.
04:40 Et là, il revient pour préparer le Tour de France.
04:42 C'est aussi pour ça qu'on le voit monter lui aussi finalement crescendo Romain Bardet.
04:47 Oui, il a décalé. C'est vrai qu'il avait ses habitudes sur le Dauphiné.
04:50 Il a décalé toute sa préparation, certainement pour rester un petit peu plus en altitude.
04:53 Il a fait un stage de plus de 20 jours, je crois, 23 jours au total.
04:56 Donc quand on revient, il y a un petit temps d'adaptation.
05:00 Quand on reprend les compétitions, au début c'est un petit peu difficile.
05:04 Mais par contre, de jour en jour, ça s'améliore.
05:06 On a vu aujourd'hui, donc demain, normalement ça devrait être encore mieux.
05:08 Après 4 650 mètres de dénivelé demain.
05:12 Un gros, gros, gros enchaînement.
05:16 Et on rappelle qu'il y a une barre, une barre des 8500 et une barre des 2000.
05:20 Il y a un peu une barre symbolique.
05:22 Elle n'est pas que symbolique.
05:24 On la sent vraiment.
05:26 Il y a des coureurs qui clairement au-dessus des 2000 mètres n'ont pas du tout le même rendement qu'en dessous.
05:31 Messieurs, on a vu le classement général après cette quatrième étape.
05:35 On rappelle qu'on a commencé par un contre la montre.
05:37 Je voudrais faire un petit tour de table avec vous aussi pour savoir quels enseignements on a tirés après deux jours.
05:43 Et particulièrement peut-être après aujourd'hui.
05:46 Qui est le coureur qui devient le favori pour vous, pour le classement général ?
05:50 Je ne veux qu'un nom, Pierre Carré.
05:52 Oh, un seul nom ?
05:53 C'est plus facile de dire qui c'est qu'on élimine plutôt que...
05:55 C'est la question d'après.
05:57 Qui en retient pour ce classement général ?
06:00 Est-ce qu'il y a le Moseux ? Je continue à penser qu'il court quand même assez juste.
06:04 Il reste en course peut-être pour un podium en tout cas.
06:08 Parce que ce n'était pas vraiment l'avis.
06:10 On a plus pensé peut-être qu'il était en méforme aujourd'hui.
06:12 Je vous ai écouté un petit peu.
06:13 C'est le sentiment qu'on a eu.
06:15 C'est le sentiment que j'ai eu.
06:17 Mais après, je ne sais pas, vous voulez dire le bon ou le pas bon ?
06:19 Le bon d'abord.
06:21 Félix Gall.
06:23 Félix Gall, vous pour le classement général.
06:25 Il reste encore des étapes très difficiles.
06:27 Après, pour moi, ce qui va jouer en sa défaveur, c'est qu'il a pris le maillot pour quelques secondes.
06:30 Donc, demain, ils vont devoir gérer l'étape.
06:31 On sait que c'est toujours plus difficile d'attaquer avec le maillot de leader.
06:35 En tout cas, ce qu'il nous a fait aujourd'hui, s'il refait ça demain dans le col,
06:38 il y aura une grande descente après.
06:40 Mais s'il nous refait ça demain dans un col où on passera à plus de 2000 mètres en altitude,
06:45 il peut clairement encore demain remettre une minute à tout le monde.
06:48 Ce qu'il a fait aujourd'hui, ce n'est pas juste un effet de surprise.
06:51 Il avait la jambe pour avoir plus d'une minute d'avance sur tous les autres.
06:54 Ça ne suffira pas alors.
06:56 On parle d'aujourd'hui.
06:58 On fait un point d'aujourd'hui.
07:00 On ne se projette pas encore sur…
07:02 Le chrono à la fin, il doit avoir du temps a priori.
07:04 Donc, il faut encore qu'il prenne du temps quand même.
07:06 Bien sûr.
07:08 Il faut qu'il reprenne.
07:10 Si on se met sur Félix Gall, il faut qu'il reprenne encore deux minutes.
07:14 Il faut qu'il arrive au dernier contre la montagne avec deux minutes d'avance.
07:17 C'est faisable.
07:18 Vu le niveau qu'il a aujourd'hui et vu la difficulté des étapes qui arrivent,
07:21 maintenant, il faut être…
07:23 Là, c'est plus fort que la montagne.
07:24 Même Romain Bardet avait l'air secoué par ce qu'il a fait aujourd'hui dans le sens positif du terme.
07:29 Pierre-Roland.
07:30 Je reste sur Enko Evenepoel.
07:31 Pour moi, clairement, sa stratégie, c'est de ne surtout pas prendre le maillot aujourd'hui.
07:35 Il a déjà parlé, ça fait deux jours qu'il nous parle de l'étape de demain.
07:38 Après, l'étape de demain sera plus facile pour son équipe de contrôler
07:41 parce qu'il n'a pas une équipe pour rouler en haute montagne.
07:43 Il aura été tout seul avec son maillot jaune demain.
07:46 Je pense que c'est très bien pour lui.
07:48 On aperçoit en tout cas Félix Gall, regardez, qui savoure sa première victoire
07:52 chez les professionnels beaucoup retenus.
07:55 Bien sûr, ce n'est jamais facile comme ça d'arriver sur un podium pour la première fois pour la victoire.
07:59 En tout cas, c'est bien mérité aujourd'hui.
08:01 On continue le tour de table, Patrick.
08:02 Qu'est-ce que vous voyez ?
08:04 Qui pour vous est le mieux placé pour le général ?
08:06 On a déjà cité quand même trois noms.
08:08 Ça commence à faire beaucoup.
08:09 Je veux bien vous parler d'Ayuzo.
08:11 J'en ai un moi, pour vous.
08:12 C'est un excellent coureur aussi contre la montre.
08:15 Je regardais au classement général.
08:17 Il a perdu du temps aujourd'hui, mais il est à 1 minute 18 au classement général par rapport à Félix Gall.
08:23 Donc, pratiquement la même chose par rapport à H.K.L. Mose.
08:27 Donc, une bonne minute par rapport à Evan Apoul.
08:30 Si c'était un jour 100 pour le leader de l'équipe UAE et que demain ça va,
08:35 honnêtement, je n'y crois pas beaucoup, mais il fallait donner un nom.
08:41 Christophe, vous vouliez dire "pieds au Bilbao".
08:44 Vous vouliez lui donner lui, parce que c'est ce que vous avez fait au Prono.
08:47 Vous avez piqué celui de Charles-Antoine.
08:48 Aujourd'hui, l'ascension était assez irrégulière.
08:51 Mais Bilbao, aujourd'hui, c'était peut-être le troisième plus fort, on va dire, ou quelque chose comme ça.
08:57 Donc, demain, ce sera un décollé beaucoup plus régulier, beaucoup plus long.
09:01 Bilbao, pour moi, aujourd'hui, il a fait aussi quelque chose de bon.
09:06 Et ça peut aussi, dans les prochains jours, jouer pour lui.
09:09 Regardez-le, le leader du Tour de Suisse, Félix Gall, pour la première victoire chez les professionnels de l'autrichien.
09:15 C'est un moment, évidemment, qu'on n'oublie absolument jamais, même si on l'intériorise.
09:20 Alors, qui, pour vous, a perdu le Tour de Suisse ?
09:26 Evan Poole.
09:27 Oh !
09:28 J'ai dit ça exprès pour toi.
09:30 Ça mérite un duel.
09:32 Ce n'est pas pour embêter Pierre, mais clairement.
09:35 Vous êtes d'accord tous les deux ?
09:37 Si c'est une bonne démonstration de force, ça veut dire que pour moi, de toute façon, c'est l'un ou l'autre.
09:40 Il a montré ses limites encore aujourd'hui.
09:41 Pourquoi ? Parce que ce n'est pas sa façon de courir.
09:43 Quand il est en forme, en général, on le voit tout de suite.
09:45 L'écrange.
09:46 Pas du tout.
09:47 Et franchement, demain, on va encore avoir…
09:50 Ce qui s'est passé aujourd'hui, il a réussi à revenir sur les parties planes, sur les redescentes.
09:53 Demain, il n'y aura pas de redescentes.
09:55 Demain, dans le dernier col, je n'ai plus en tête.
09:57 Il doit faire presque 20 km.
09:59 Donc, ce ne sera pas du tout la même chose.
10:02 Demain, c'est 17,4 km à 7 % de moyenne.
10:06 Demain, s'il est au même niveau qu'aujourd'hui, clairement, il ne pourra pas suivre les tout meilleurs que sont Bilbao, Félix Gall, peut-être Euttebrock, c'est autre.
10:14 Répondez, Pierre !
10:15 Non, je les laisse.
10:16 On verra demain.
10:17 C'est une stratégie.
10:19 C'est une évidence.
10:20 C'est une stratégie.
10:21 Parce que s'il prend le maillot, s'il fait une démonstration aujourd'hui, demain, il lui font sa fête.
10:25 Il ne fait pas sa fête à lui.
10:26 Il lui fait sa fête à ses équipiers.
10:28 On ne l'a jamais vu se cacher Remco Event.
10:30 Et là, il n'a pas d'équipiers.
10:31 Qui c'est qui va rouler pour lui en montagne ?
10:32 Il n'a personne.
10:33 Il a perdu Tim Merlier, le seul qui pouvait rouler sur le plat.
10:36 Il l'a fait rouler au pied quand même, aujourd'hui.
10:37 Et finalement, quand ça a attaqué, il a perdu le temps.
10:39 Il s'est placé.
10:40 C'est Asgreen qui a roulé.
10:41 Asgreen, voilà, il monte les monts pavés.
10:43 Il les avale, mais l'école n'a plus de…
10:45 Hier, on a posé la question, enfin, je me suis posé la question en sachant que je disais une bêtise, mais s'il ne bluffait pas, parce qu'on était à 2 km de l'arrivée,
10:53 quand on a réalisé qu'il montrait des signes de faiblesse.
10:55 Aujourd'hui, ça ressemblait plus à une forme de bluff.
10:57 C'est-à-dire qu'on avait l'impression aujourd'hui quand même qu'il était limité.
11:02 Quand je dis du bluff, ce n'est pas le mec qui est le plus fort et qui fait semblant d'être mauvais.
11:07 C'est le mec qui n'est pas le plus fort, mais qui essaye de montrer qu'il est encore moins fort qu'il ne l'est réellement.
11:12 Et donc, à la fin, finalement, il sauve les apparences.
11:14 Et à jouer comme ça, moi, je me souviens d'un Roglic cette saison qui a été capable de gagner des courses, des courses d'une semaine.
11:20 Donc, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas capable de faire exactement la même chose.
11:24 C'est-à-dire que finalement, il est toujours là dans le classement, alors que ça fait deux jours qu'on le sent prenable.
11:28 Et bien, finalement, le mec qui est prenable, il est à 17 secondes ce soir au classement général d'un garçon qui n'est pas bon contre la montre.
11:34 Donc, c'est quand même très bien joué de sa part.
11:36 Et pour moi, il reste aussi le grand favo.
11:38 On a quand même vu que quand il s'est énervé 300 mètres, il a mis tout le monde… Il les a explosés.
11:42 J'attends de voir la très haute montagne demain.
11:44 Demain, oui.
11:45 Faisons là, mais attention !
11:48 On va pas aller voir 300 mètres.
11:50 Ce soir, je rentre direct.
11:52 Vous voulez vraiment qu'on se fâche ?
11:54 Il y en a un autre qui a perdu aujourd'hui.
11:56 Mais oui, c'est Romain Bardet.
11:58 Romain Bardet, il doit prendre du temps.
12:00 Il ne prend pas de temps.
12:01 Il a essayé de l'attaquer trois fois aujourd'hui.
12:03 Alors certes, il y a encore demain une belle étape de montagne, mais Romain Bardet, il n'arrive pas à prendre du temps au meilleur rouleur.
12:09 Alors certes, il a progressé contre la montre, mais franchement, ce soir, Romain Bardet, il est loin.
12:13 Enfin, il est loin.
12:14 Il reste loin au classement général.
12:16 Il est à 1,25.
12:18 Ça veut dire qu'il ne peut pas espérer remporter le Tour de Suisse pour moi.
12:21 Oui, mais ce n'est pas grave.
12:22 Il n'est pas venu pour ça.
12:24 Il a un seul objectif cette année, qui est le Tour.
12:26 On demande qui a perdu.
12:28 Moi, je dis qui a perdu.
12:29 Nous, les Français, on n'est là que pour faire le spectacle.
12:31 Gagner les cours, ça ne nous intéresse pas.
12:33 Le Tour de Suisse, oui, mais par contre, le Tour de France, il est en train de le préparer.
12:37 Il reprend des repères.
12:39 À la bascule d'un descente, il était encore en vue.
12:41 On a vu le petit style, là.
12:43 Il a un petit style, Bardet.
12:44 On voit quand ça va.
12:45 Oui, c'est vrai.
12:46 Il est pas mal.
12:47 Et n'oublions pas que dimanche, il perd 40 secondes à peu près sur le chrono.
12:49 Ce qui, pour Romain Bardet, est plutôt très bien.
12:51 En tout cas, celui qui a gagné fait partie d'une équipe française aujourd'hui.
12:54 Felix Gall, l'Autrichien de l'équipe AG2R Citroën.
12:57 On l'écoute et puis juste après, on parle de cette deuxième partie de la première partie de saison.
13:02 Vous me suivez, d'AG2R Citroën, qui va quand même mieux maintenant.
13:05 Félix, quelle course incroyable.
13:12 Est-ce que vous avez bien profité des derniers kilomètres ?
13:15 Oui, je suis encore un peu impressionné de la situation dans laquelle je me suis mis.
13:20 J'avoue que je n'arrive pas trop à réaliser.
13:22 C'est ma première grande victoire chez les professionnels ici en WorldTour.
13:26 C'est incroyable.
13:28 Hier, je me sentais très bien.
13:31 J'avais un peu la forme de ma vie.
13:33 Je savais que ce matin, je me suis réveillé avec l'envie de bien faire encore aujourd'hui.
13:38 Et je voulais vraiment essayer.
13:40 Quand on a fait ce plan, je ne pensais pas vraiment que c'était réalisable jusqu'au bout.
13:46 Mais franchement, on a tenté.
13:48 J'avais quelques-unes de mes meilleures jambes de ma vie aujourd'hui.
13:54 Je ne me suis pas occupé de regarder les autres.
13:57 Demain, il y a une étape encore très difficile.
13:59 Est-ce qu'on va pouvoir attaquer aussi ?
14:01 J'espère que je vais pouvoir m'amuser à tout ça.
14:04 Je ne sais pas si je vais pouvoir me faire un peu de plaisir.
14:07 J'espère que je vais pouvoir d'abord profiter de ma victoire.
14:12 C'est un peu différent demain.
14:15 Il y a des montées plus longues, c'est plus haut en altitude.
14:19 C'est un peu une nouvelle expérience pour moi en course, parce que je n'ai pas couru tellement d'étapes comme ça.
14:25 Et en plus, il y a un contre-la-montre plus loin dans la semaine, qui n'est pas forcément ma spécialité.
14:32 Donc, il va falloir que je prenne un peu de temps.
14:35 J'espère faire une bonne course avec le maillot de leader sur les épaules.
14:39 Mais pour l'instant, je vais tenter de profiter.
14:42 J'espère pouvoir continuer sur cette lancée cette semaine.
14:54 En attendant, nous, on a réécrit le titre formidable.
14:58 Vous faites ça demain ?
15:00 Pas mal, il a commencé.
15:05 Il ne faut pas le lancer, Christophe.
15:07 On a encore des choses à se dire, dont ça va frotter.
15:10 On va parler d'AG2R Citroën.
15:12 Et puis, bien sûr, on reviendra aussi sur l'actualité de la semaine, la sélection de l'équipe Groupama FDJ pour le Tour de France.
15:19 La victoire est là.
15:46 On va parler de la prise de pouvoir de Félix Gall aujourd'hui sur ce Tour de Suisse parfaitement épaulé par sa formation AG2R Citroën et Michael Scherrel,
15:55 notamment avec qui il est parti en tandem en premier temps avant de s'imposer en solitaire.
16:00 Formidable Félix Gall pour sa toute première victoire chez les professionnels.
16:07 Ce sont des souvenirs qui marquent, évidemment.
16:10 Messieurs, on retourne en plateau pour revoir un petit peu tout ça et surtout se dire que l'équipe AG2R, dont on a pas mal parlé depuis le début de la saison,
16:20 est en train de vivre un revirement de situation.
16:23 On rappelle quand même qu'en début de saison, il y avait eu trois victoires jusqu'à la Flèche Brabantson, donc plutôt mars-avril.
16:30 Et puis là, depuis cinq semaines, c'est-à-dire le début du Giro, on a trois victoires successives.
16:36 La victoire d'étape sur le Giro d'Aurélien Paris-Pinte, Greg Van Avermaet sur les Boucles de Lône et puis bien sûr cette victoire de Félix Gall sur le Tour de Suisse à nouveau.
16:46 Qu'est-ce qui explique ça, Pierre-Olan ?
16:48 Christophe serait peut-être mieux placé que moi pour en parler, mais en tout cas, cette équipe, juin-juillet, on les voit toujours.
16:56 Ils nous sortent des coureurs, ils visent dans leur recrutement, ils misent sur des coureurs de ce morphotype qui aiment la chaleur,
17:03 qui aiment les grandes ascensions, des classements généraux, des grimpeurs et c'est vrai que régulièrement, on les voit briller sur le Tour,
17:09 même quand il y a eu Romain qui est parti de l'équipe, c'était quand même un emblème dans cette équipe AG2R pendant pas mal d'années.
17:16 Il y a O'Connor qui arrive, il y a toujours un coureur, ils arrivent à sortir un peu un coureur du chapeau pour juin-juillet, pour les gros événements de l'année.
17:24 Il y avait eu beaucoup de blessés depuis le début de saison aussi, Christophe.
17:27 Oui, mais même sans trouver d'excuses ou même s'il y a des blessés ou même le départ de Romain Bardet, ça ne change quasiment rien tous les ans.
17:35 C'est vrai que juin-juillet, c'est pour eux une période où ils vont toujours soit découvrir un nouveau talent, Ben O'Connor c'était il y a 2 ans, 3 ans.
17:43 Là, on a Félix Galles qui arrive, Ben O'Connor qui a fait 3e l'année dernière du Dauphiné, il a refait 3e là.
17:50 Là, on a Félix Galles qui est potentiellement à le niveau de l'emporter au moins de faire un podium sur le Tour de Suisse.
17:56 Aurélien Paré-Pinte qui a gagné au Giro.
17:58 En fait, on a l'impression que, pour l'avoir vécu en interne souvent en galère en début de saison, on arrive début mai, c'est un peu la soupe à la grimace.
18:07 Après, il y a une émulation et c'est vrai que le profil de coureur comme Félix Galles, comme Aurélien Paré-Pinte, comme d'autres, même moi un petit peu.
18:17 On est dans ce profil-là où on est capable de se projeter à l'avant, d'aller gagner des étapes et c'est vrai qu'ils s'en sortent toujours très bien.
18:25 En juin-juillet, ils sauvent tout le temps.
18:29 C'est un peu gros, mais ils font en tout cas leur principale performance et tout est là pour eux, tout est concentré à ce moment-là.
18:38 On se rappelle de Bob Jungels aussi sur le Tour de France qui était allé chez le victoire d'étape.
18:42 Je crois que depuis 8 ou 10 ans qu'il gagne tous les gens au Tour de France une étape.
18:50 C'est énorme.
18:52 Il y a peu d'équipes qui tous les ans arrivent à reproduire sur la plus grande course du monde de remporter une étape.
18:58 Sans sprinter.
19:00 Quand on a un sprinter de renom, on gagne une étape, c'est presque le minimum syndical.
19:04 Mais quand on gagne en haut de montagne, dans des échappées, en baroudeur, etc., c'est quand même une sacrée performance collective répétée d'année en année.
19:13 C'est un peu dangereux aussi parce que ça te met la pression toute l'année à partir d'avril quand tu commences à faire le compteur des victoires et que tu te rends compte que tu es en barre.
19:20 Oui, et on le sent finalement un petit peu dans l'équipe.
19:23 C'est normal d'ailleurs d'avoir cette tension ou cette pression.
19:27 C'est une équipe qui ne gagne pas beaucoup mais qui gagne à des moments clés.
19:30 Quand il faut. Quand on gagne sur le Tour, on sauve sa saison.
19:34 Peu importe ce qu'on fait avant ou après, on gagne sur le Tour, la saison est réussie pour une équipe française surtout.
19:38 C'est une équipe en reconstruction ou en construction, au clair.
19:41 Parce qu'il y a des places à prendre dès le Tour de France d'ailleurs.
19:44 Moi je me demande si leur leader tout simplement ne s'appelle pas Félix Gall.
19:47 Aurélien Paré-Peintre, qu'on a vu remporter l'étape sur le Giro, va faire partie de l'aventure du Tour de France.
19:53 Mais clairement dans un rôle d'électron libre.
19:55 On ne peut pas lui demander deux fois de se battre d'affilée pour un classement général de Grand Tour.
19:58 Donc pour tenir vraiment la rampe sur les trois semaines, je pense que c'est Félix Gall.
20:02 Et puis derrière, il y a toujours la question, la quête d'un leader pour l'an prochain.
20:05 On sait que Greg Van Avermaet se retire à la fin de la saison.
20:09 Genoa Cosnefroy n'a pas encore...
20:10 N'a pas à prolonger. Il se dit que peut-être il partirait.
20:12 Donc qui va rester ?
20:14 Ça peut faire d'ailleurs les affaires d'un Félix Gall qui lui peut gagner en statut.
20:17 J'ai bien entendu ce que disait Pierre en ce qui concerne cette période charnière du mois de juin-juillet.
20:24 Il faut quand même, je viens de regarder, rappeler que depuis 2019, l'équipe AG2R Citroën, à cette date d'aujourd'hui,
20:30 n'avait jamais totalisé autant de victoires.
20:32 Ça peut... Il faut toujours relativiser.
20:34 On a l'impression qu'il y a des équipes qui gagnent 20, 30, 40 victoires dans l'année ou 50.
20:40 En France, on en gagne moins.
20:42 Mais là, elles viennent assez vite et assez bien parce que c'est quand même la deuxième victoire World Tour.
20:47 Aucune équipe française n'a fait, à cette date, autant.
20:51 Mais il n'y a pas vraiment de surprise.
20:52 Si on se rappelle, Félix Gall, à la fin du Tour des Alpes, il devait participer au Giro.
20:56 On l'a mis de côté et on l'a gardé pour cette période, juin et juillet.
20:59 On a bien eu confiance.
21:00 Tout est préparé et ça fonctionne.
21:03 Christophe, est-ce que vous êtes avec moi ou est-ce que vous êtes actuellement avec Charles-Antoine Norat sur le Tour de Suisse ?
21:07 Vous allez comprendre pourquoi je vous pose la question.
21:09 On l'écoute, Félix Gall au micro de Charles-Antoine Norat.
21:11 La prochaine fois que vous me spoiler comme ça, Christophe, c'est carton.
21:16 C'est un grand jour pour votre équipe française, pour votre équipe et pour cette victoire.
21:23 Oui, ce sera une journée très difficile demain.
21:26 Pour garder ce maillot, il faut garder en tête qu'il y a ce contre la montre ensuite.
21:34 J'ai perdu du temps lors de la première étape.
21:37 C'était une des raisons pour lesquelles je voulais attaquer aujourd'hui.
21:40 Je voulais gagner du temps, je voulais prendre du temps sur les autres coureurs qui sont plus forts que moi au contre la montre.
21:47 J'espère, je compte en tout cas sur demain pour faire la même chose.
21:51 Après, j'étais déjà assez satisfait de pouvoir suivre les meilleurs et aujourd'hui, j'ai pu partir.
21:59 C'est une belle journée pour moi.
22:01 Il l'a dit, mais il ne l'a pas dit sur cette vidéo.
22:03 Il l'a dit à moi dans l'horloge.
22:04 Voilà, c'est parfait.
22:09 Est-ce que, vraiment, en dehors de ce que je vous ai posé, ce sera la dernière question avant de basculer sur un autre thème,
22:16 est-ce que Félix Gall a les armes pour aller gagner ce Tour de Suisse avec la start list, vraiment aujourd'hui, qu'il y a ?
22:24 Ce n'est pas le start list le problème, c'est le chrono du dernier jour.
22:27 S'il ne reprend pas plus de temps que ça, non.
22:30 Je l'ai dit tout à l'heure, pour moi, il lui faut au moins deux minutes avant le dernier contre la montre.
22:34 L'équation, elle est là.
22:36 Les données sont là, c'est tout.
22:38 Deux minutes, minimum.
22:40 Donc, il faut qu'il attaque.
22:42 Il a perdu sur une distance qui sera moitié moins longue que celle du dernier jour.
22:46 Je sais bien que ce n'est pas une histoire d'arithmétique, les contre la montre,
22:49 mais sur une distance moitié moins longue le premier jour, il a perdu largement plus d'une minute, une vingt, je crois.
22:55 Ça, c'est de mémoire, par rapport à Stephen King.
22:58 Vous imaginez, il va y avoir 25 km et non pas 12,5 km sur le dernier chrono.
23:05 C'est deux minutes, voire deux minutes trente qu'il doit avoir d'avance.
23:09 Pour espérer, ne serait-ce qu'espérer.
23:12 Je vous rappelle la victoire de Félix Galles sur cette étape prise de pouvoir.
23:16 Deux secondes d'écart entre lui et Scalmozeux qui s'était imposé hier, M. Coevenpool.
23:21 Troisième à 16 secondes.
23:23 Si vous étiez avec nous dans la première partie de "Ça va frotter",
23:26 on a longuement évoqué Arnaud Desmars et Groupama FDJ.
23:29 On a écouté Arnaud Desmars également sur son potentiel départ à la fin de la saison,
23:35 sur le fait aussi qu'il ne soit pas sélectionné pour le Tour de France.
23:37 J'ai posé une question à ses chers consultants qui ne m'ont pas vraiment répondu.
23:42 Du coup, on est retourné pendant la course, on s'est raté.
23:45 On leur a dit "mais on veut la réponse, on veut la réponse, on veut la réponse".
23:49 C'est un petit jeu, c'est juste comme ça qu'on vous le présente.
23:52 Mais alors du coup, on s'est demandé dans quelle équipe verrait-on Arnaud Desmars la saison prochaine ?
23:57 C'est une question qui se pose, c'est vrai, puisqu'on l'annonce en partant.
24:01 S'il le dit lui-même, il y a plein de choses qui rentrent en compte pour répondre à cette question.
24:06 Et on va regarder un petit peu comment vous l'avez habillé, Arnaud Desmars, avec quel maillot finalement ?
24:11 Pierre Roland, on démarre par vous, parce que c'est quand même, je le dis, la rumeur la plus persistante.
24:16 Moi, je le verrais bien du côté de l'équipe Arkea, pour plein de raisons.
24:20 Je pense qu'il a besoin de ce cadre familial, un peu franco-français.
24:25 Ça lui va bien !
24:27 Ah oui ! Et aussi, du côté d'Arkea, on est déjà équipé.
24:32 On sait qu'Arnaud a besoin d'un train pour performer.
24:35 Il a mis l'Élysée, vous avez vu, on a tout subi. Bravo !
24:37 C'est très très bien.
24:38 Et du côté de l'équipe Arkea, Macley, Mozzato, Capiot, Hofstetter, tout ça, ça peut déjà composer le train.
24:46 Et peut-être, peut-être, pourrait déjà être transféré dès le Tour de France.
24:51 Oh ! Vous allez loin là !
24:53 Parce qu'on sait que l'équipe Arkea a recruté un nouveau sponsor pour l'année prochaine.
24:58 Peut-être un petit effort sur cette année.
25:00 On a Arnaud Desmarres et on fait le Tour de France avec cette équipe.
25:03 Un magnifique train.
25:04 On rappelle qu'il y a la Serre-Boigny aussi dans cette formation.
25:06 Et bien voilà, c'est une émulation positive, on appelle ça.
25:09 On se tire vers le haut.
25:11 Une émotion, voilà.
25:13 Un coup, je lance l'un, un coup, je lance l'autre.
25:14 Le transfert en cours d'année, ça ne serait pas mal, franchement.
25:16 Il faut l'aval de l'UCI, attention.
25:19 Et puis, bien sûr, l'accord des deux parties.
25:21 Mais au fond, ça serait une belle manière de régler par le haut le différent entre Arnaud Desmarres et sa formation actuelle.
25:26 Une manière aussi d'aider peut-être Arkea qui se cherche un co-leader pour le Tour.
25:30 Pourquoi pas ?
25:31 Vous avez pensé à un truc là ?
25:33 Warren Barguil, il a fait le Giro.
25:35 On ne sait pas dans quel état il se situe.
25:37 Il y a de la place, très honnêtement, chez Arkea pour le Tour.
25:40 T'as du sens !
25:41 Moi, je trouve que ce serait…
25:42 Non mais, il faut être honnête.
25:44 On est dans un truc fiction, là.
25:45 Il faut que David appartienne à mettre son coup de tampon.
25:47 Pierre Carré, dans quelle équipe vous le voyez ?
25:49 L'équipe française, plutôt.
25:50 Alors, il y a plein de rumeurs.
25:51 En effet, il y a la rumeur Arkea.
25:52 Il y a une rumeur Cofidis, mais elle est assez ancienne parce qu'on se dit équipe nordiste.
25:56 Lui, il est Picard.
25:57 Pourquoi pas ? C'est vrai, c'est marrant.
25:58 Vous savez qu'on a déjà vu la réponse.
26:00 On l'a déjà laissé.
26:01 T'es au courant, on te disait toujours Cofidis.
26:02 Je ne sais pas pourquoi, on te voyait.
26:03 Ah oui ?
26:04 Oui, oui, c'est dans les rumeurs un peu bizarres.
26:05 Même moi, je n'étais pas au courant.
26:07 Lui, il n'est pas au courant que je l'ai mis chez Védozer à Citroën.
26:10 On le disait tout à l'heure, il cherche un leader pour l'an prochain en remplaçant
26:14 notamment de leurs coureurs de classique qui sont vieillissants.
26:16 C'est bon, un sprinter, on le disait.
26:18 Il leur manque des victoires un peu toute l'année, comme ça, pour gagner en confiance,
26:23 pour tirer un collectif vers un même objectif.
26:26 Un sprinter et un coureur de course d'un jour comme Arnaud Desmartes, ce n'est pas mal aussi.
26:30 Christophe Riblon, vous avez pris un risque monumental.
26:34 Je suis d'accord avec ce qu'il a dit, je pense qu'il restera en France parce qu'il veut ce concours-là.
26:38 Mais moi, j'aimerais bien le voir à l'étranger.
26:41 Pourquoi pas faire un peu ce qu'a fait Christophe Laporte, aller chercher d'autres sources de motivation,
26:48 aller voir des autres méthodes d'entraînement.
26:50 Suspense, suspense, suspense, quand vous voulez, vous le dites.
26:53 J'ai cité Bora, parce qu'il fallait absolument citer une équipe.
26:57 Regardez comment ça lui va bien en plus.
26:59 C'est une équipe en plus qui sait rouler vite, qui sait emmener les sprints.
27:03 Honnêtement, il fallait citer une équipe.
27:06 Mais au-delà de Bora, moi j'aimerais bien voir Arnaud à l'étranger pour se renouveler,
27:10 pour pourquoi pas le revoir à son meilleur niveau sur les classiques.
27:13 Je pense qu'il y a encore des belles choses à faire pour Arnaud et je trouverais ça intéressant.
27:18 Patrick Chassé, vous êtes le dernier. Le dernier mais pas le dernier.
27:20 On n'a pas fait le gelé habillage parce que ce n'est pas compatible avec la permaculture.
27:28 C'est Total Energy.
27:30 C'est Total, la permaculture, vous voyez bien que ça ne va pas ensemble.
27:33 Mais sinon, je trouve que ça irait bien aussi parce que c'est quand même une équipe.
27:36 Et là, je suis d'accord. Il faut le faire signer tout de suite, là, sur le tour, au départ.
27:41 Pourquoi ? Ça gagne. C'est sympa.
27:43 Mais c'est encore mieux si ça gagne. Ça gagne, démarre.
27:45 Imaginez un peu deux stars du sprint.
27:47 Alors, je ne sais pas si ça gagne, emmènerait les sprints.
27:49 Est-ce qu'il accepterait ?
27:50 Oui, non, mais ce n'est pas grave.
27:51 Mais si au moins, il prête ses poissons pilotes.
27:54 Parce que Daniel Hoss, Bodnard et pourquoi pas Bwesson Hagen en poissons pilotes,
27:58 ça, ça a de la gueule sur le tour.
28:00 Messieurs, je vais juste en 30 secondes régler la question.
28:02 C'est vraiment faisable.
28:03 C'est faisable d'aller chercher Arnaud Desmars dans une équipe aujourd'hui.
28:06 Je parle vraiment de toutes les... Si tout le monde est d'accord, en fait.
28:08 Il faut que tout le monde soit d'accord.
28:09 Vous avez dit le mot magique.
28:10 C'est-à-dire qu'il faut effectivement que ça soit d'un commun accord.
28:12 Si effectivement, le groupe AMFDJ ne veut pas laisser partir ce coureur,
28:16 ce qui ne sera pas le cas, on s'en rend bien compte à travers les déclarations,
28:19 à ce moment-là, ben oui, enfin, cela dit, le contrat, il est jusqu'à la fin de l'année.
28:24 Il n'est pas jusqu'au mois de juillet.
28:25 Donc, quand je dis que je vais peut-être un peu vite, on buzzonne.
28:27 C'est début août les transferts, mais ça s'arrange.
28:29 Est-ce que ça ne serait pas la plus belle façon de se séparer à l'amiable ?
28:33 Après une belle histoire d'amour, on se sépare bien.
28:36 Et voilà, on le laisse.
28:37 Parce qu'on va faire quoi ? Il va faire quoi, Arnaud Desmars ?
28:38 Il va végéter jusqu'à la fin de l'année ? On ne va pas le faire courir ?
28:41 Il va être champion de France ?
28:42 Le championnat de France, je pense que c'est un poil dur quand même pour lui.
28:44 Mais on ne va pas le faire courir ? Il ne va pas avoir un programme ?
28:46 Il ne va pas être bien ? Laissez-le partir. Laissez-le faire le tour de France et nous gagner des étapes.
28:50 Allez, sur ces belles paroles, on accueille Greg Acha.
28:53 On n'a pas envie de vous virer, nous, Greg.
28:55 Excusez-moi, je vous adore, je vous respecte tous.
28:57 Vous êtes n'importe quoi, les gars.
28:59 Mais n'importe quoi, tous.
29:01 Arnaud Desmars, il va s'y mener dans l'équipe de Greg.
29:04 Il va être chroniqueur foot.
29:05 Oh, ça va !
29:06 Voilà, c'est le twist absolu.
29:07 Personne ne veut venir.
29:09 J'ai négocié avec Madio moi-même.
29:11 Vous êtes fort.
29:12 J'ai le budget pour ça.
29:13 On est ravis pour cette année.
29:14 Ça va ?
29:15 Bravo.
29:16 Vous êtes la vraie claire, Marie-Claude ?
29:17 Oui, c'est toujours moi.
29:18 Qu'est-ce que c'est, ça ?
29:19 C'est un maillot pour la sécurité routière.
29:21 J'ai encore fait tomber le red-wall.
29:22 C'est un peu le running.
29:23 On va parler de l'équipe de France.
29:24 Quel attaquant vous attendez le plus ?
29:26 Parce qu'il va y avoir du mouvement.
29:27 Il y a tout le monde pour jouer en attaque aux côtés de Bappé.
29:29 Bappé dont on va parler, parce que vous voyez, il y a encore une petite affaire Bappé, là.
29:32 C'est un truc rigolo.
29:33 Donc, est-ce qu'il va vraiment quitter le PSG ?
29:35 Est-ce que le divorce est inéluctable ?
29:36 Est-ce que le PSG va être enfin fort avec les forts ?
29:38 Et puis Galtic, il pourrait répondre à Naples.
29:40 C'est dingue.
29:41 Plus le foutoir, le foutoir Mercato.
29:43 Pourquoi vous me regardez comme ça, Claire ?
29:45 Je vous écoute.
29:46 Pardon, j'arrête de m'en garder.
29:47 Et Pierre-Antoine Dacquois, la petite lucarne.
29:48 Voilà.
29:49 Plus Sarno Demain dans l'EDG.
29:50 Je vous le dis.
29:51 À l'année prochaine.
29:52 Eh bien voilà.
29:53 Très bien.
29:54 On est ravis de l'avoir.
29:55 Je ne vous regarde plus, Greg.
29:56 On se voit demain à 14h pour la suite du Tour de Suisse.
30:00 C'est la cinquième étape.
30:01 Je ne vous demande pas qui a gagné aujourd'hui.
30:04 Par contre, je vous demanderai à nouveau demain.
30:06 Allez, place à l'EDG.
30:07 Allez, place à l'EDG.
30:09 Allez, place à l'EDG.
30:10 Allez, place à l'EDG.
30:11 Allez, place à l'EDG.
30:12 Allez, place à l'EDG.
30:13 Allez, place à l'EDG.
30:14 Allez, place à l'EDG.
30:15 Allez, place à l'EDG.
30:16 Allez, place à l'EDG.
30:17 Allez, place à l'EDG.
30:18 Allez, place à l'EDG.
30:19 Allez, place à l'EDG.
30:20 Allez, place à l'EDG.
30:21 Allez, place à l'EDG.
30:22 Allez, place à l'EDG.
30:23 Allez, place à l'EDG.

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