Retrouvez le replay de l'après course de Ça va frotter du 27/05/2023.
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SportTranscription
00:00 [Musique]
00:07 Patrick Chassé, dites-nous.
00:09 Ah cool, je cherchais le remplaçant.
00:11 Allez, Milan Menten.
00:13 Pierre Roland.
00:14 Alvaro Odeg.
00:16 Kevin Reza.
00:17 On lui laisse.
00:18 Arnaud Desmars.
00:19 Merci.
00:20 Allez, bravo, bravo, bravo Kevin Reza.
00:23 Vous l'aviez pris deux jours d'affilée.
00:25 Le voilà vainqueur aujourd'hui.
00:26 Arnaud Desmars, quand même grand favori aujourd'hui.
00:29 Il avait pris beaucoup de risques, mais personne ne l'a pris avant vous.
00:32 Donc ça vous allez bien.
00:34 Qu'est-ce qu'on dit enfin pour Arnaud Desmars ?
00:38 Le train est en place.
00:41 J'ai fait quelques réglages si je ne me trompe pas.
00:45 Mike Scoopson n'était pas celui destiné à le lancer en dernier.
00:49 Ils ont interchangé avec le coureur qui a pris son nom en tête.
00:52 Et c'est des petits réglages qui ont marché.
00:56 On va aller voir Charles-Antoine Nora avec les premières réactions et en interview.
01:01 On est avec Milan Menten, le sprinter de l'auto-destinée.
01:06 Milan, vous m'avez dit juste avant, deux fois deuxième en une semaine.
01:09 Un peu de déception ?
01:10 Oui, quand j'ai été battu par Arnaud Desmars, ce n'est pas grave.
01:17 Mais j'avais vraiment le sentiment que dans les derniers 50 mètres, j'étais plus vite.
01:22 J'ai attendu un peu trop, car je pensais qu'il allait beaucoup plus vite que moi.
01:28 Pendant l'étape, j'ai fait deux fois le sprint pour le bonus.
01:32 J'ai pris des secondes pour le général.
01:35 Lui n'a pas fait. Peut-être que ça me manque.
01:38 Des petites choses en fin.
01:41 Demain, c'est une nouvelle étape.
01:45 Je pense que l'arrivée de demain me convient mieux qu'aujourd'hui.
01:48 On a vu Arnaud Desmars qui a lancé de très loin son effort.
01:56 Oui, il a lancé à 200 mètres.
01:58 J'étais à gauche dans la rue d'Arvedeklijn car je pensais qu'il allait très vite.
02:03 Mais il n'était pas si vite que je pensais.
02:06 J'ai pris droite.
02:07 Après, je pouvais seulement revenir dans les derniers 50 mètres.
02:11 Comme à Cologne la semaine passée, juste pas assez vite.
02:15 Merci Milan. Bonne récup.
02:17 Il a battu par Dani Van Poppel la semaine dernière sur le Rundtum Köln.
02:20 C'est sympa ce qu'il dit.
02:23 Au début, ça veut dire beaucoup.
02:25 Quand tu es battu par Arnaud Desmars, tu te dis que tu étais plus rapide que toi.
02:29 Les 92 victoires du palmarès d'Arnaud Desmars viennent peser dans ces cas-là.
02:34 Ça marche aussi comme ça les sprints ?
02:36 Il impressionne Arnaud Desmars.
02:38 La preuve, c'est qu'on ne vient pas trop le frotter.
02:40 Il est respecté.
02:42 C'est presque un aveu de faiblesse.
02:44 Il est presque content de faire 2e derrière Arnaud Desmars.
02:46 Après, il explique que lui a été faire les bonifs et pas Arnaud.
02:49 Arnaud a empoché 10 secondes de bonif.
02:51 Il va remonter, je pense, Patrick va nous dire, certainement 2e du général.
02:54 C'est lui qui fait la bonne opération.
02:59 On va regarder le classement ensemble, Patrick.
03:03 Oui, classement effectivement.
03:05 J'imagine d'abord l'étape avec cette victoire d'Arnaud Desmars
03:09 qui a réussi au sprint à devancer Milan-Mainten.
03:14 Harvey de Klein était le 3e coureur que l'on citait.
03:18 A vrai dire, on citait aussi beaucoup Nasser Bouhannier.
03:21 Vous voyez qu'il n'est pas présent dans ce top 10.
03:23 Il fait partie des coureurs qui ont été distancés.
03:26 Axel Zingler, je vous l'ai dit, a été gêné dans ce sprint.
03:28 Jason Tesson termine devant lui.
03:30 Et pour Jason Tesson, c'est une 6e place
03:32 qui redonne un petit peu de baume au cœur à la formation Total Energy.
03:36 Même si c'est une place d'honneur
03:38 parce qu'on sait qu'après son transfert,
03:40 Jason avait eu un petit peu de mal à s'acclimater à sa nouvelle équipe.
03:43 Voilà donc en ce qui concerne le classement de l'étape.
03:45 A noter Clément Venturini, placé hier, placé également aujourd'hui.
03:48 Mais on a noté quand même qu'Arnaud Desmars était le seul
03:51 parmi les meilleurs coureurs à ne pas avoir disputé les bonifications aujourd'hui.
03:55 C'est si important que ça.
03:56 Alors je ne parle pas bien sûr pour le classement général,
03:58 je parle de fraîcheur.
03:59 Est-ce que ça joue dans la fin ?
04:00 Oui, les coureurs qui se font les sprints,
04:03 ils les ont disputés pour de vrai.
04:05 Ils se sont faits trois arrivées avant l'arrivée finale.
04:08 Donc vraiment, les sprints comme Arnaud fait,
04:13 ça génère énormément d'acide lactique.
04:15 Et quand on en fait deux, trois dans la journée,
04:17 je vous promets que ça compte à la fin.
04:19 Après ce n'est pas aussi inhabituel.
04:20 On peut voir sur d'autres courses, même sur les grands tours,
04:23 les sprinters qui font le maillot vert,
04:26 font aussi les sprints d'intermédiaire
04:28 pour marquer d'ailleurs en pocher des points.
04:30 Et ils refont le sprint après pour l'étape.
04:33 Des fois, ils se servent des sprints de bonification
04:36 pour se débloquer, pour mettre les jambes en route
04:39 et le moteur aussi en route.
04:40 Donc l'un dans l'autre, ce n'est pas plus mal de voir,
04:43 de faire des sprints de bonification
04:45 pour se préparer pour le sprint final.
04:46 Un sprint intermédiaire sur le tour,
04:48 là il y en a trois, je pense que ça pèse.
04:50 Oui, mais ils n'en ont fait qu'un.
04:51 Et le problème, est-ce que ce n'est pas qu'il y a eu aussi
04:53 une grosse poursuite ?
04:55 On a vu qu'elle faisait mal à tout le monde dans le peloton.
04:58 Avec ce sprint derrière, ce n'était pas un simple sprint,
05:01 c'est quand même un effort qui a duré pendant 20 km
05:04 avant de rejoindre l'échappée et de pouvoir disputer ce sprint
05:07 à seulement 60 km de l'arrivée.
05:09 50 même, moins de 60.
05:11 Vous savez ce qu'on va faire Pierre,
05:12 puisque vous avez soulevé la question de ce sprint long
05:14 d'Arnaud Desmarres dans le final ?
05:16 On va repasser le plan ensemble et puis on va compter.
05:18 Je ne sais pas si vous savez compter, c'est quoi ?
05:20 1,6000 pieds ?
05:21 Comment on fait maintenant à l'école ?
05:23 Il faut le chrono à Cyril.
05:25 Attention, il n'est pas encore parti là.
05:27 Arnaud Desmarres, vous êtes prêt ?
05:28 Vous avez le chrono ?
05:29 Non.
05:30 Pierre l'a fait.
05:31 Vous pouvez le faire aussi si vous voulez.
05:33 On peut avoir un double chrono.
05:34 Pour l'instant, il est encore dans la roue, tranquille.
05:37 Il est déjà en effort, parce qu'il est dans la roue.
05:41 Et là, ça se lance, Wildchild sur la gauche.
05:44 Il démarre, ça part de loin, il prend la tête.
05:47 Et quand il prend la tête, Arnaud Desmarres,
05:49 il se fait rarement remonter.
05:50 C'est assez impressionnant.
05:51 8 secondes, 9, 10, 11, 12 secondes.
05:56 Pour un sprinteur, c'est…
05:59 Et 21 tours de pédale.
06:02 Magnifique, merci pour la précision.
06:05 C'est beaucoup pour un sprint.
06:08 12 secondes, c'est un sprint long.
06:10 Les sprinteurs, en principe, c'est 8, 7, 8, 10 secondes.
06:16 Et après, il se rassoie.
06:17 Mais Arnaud Desmarres, il est capable même de faire des sprints bien plus longs.
06:20 Jusqu'à 15, 16, 17 secondes, on l'a déjà vu faire.
06:23 On peut revoir, j'imagine, encore en régie, le moment où il sort.
06:27 Justement, c'est sa décision.
06:29 Comment on choisit, Kevin, de vous caveter dans votre train ?
06:33 C'est l'instinct.
06:34 Comment on choisit ? Est-ce qu'on attend vraiment ?
06:35 On sent que devant, c'est le moment où ça se termine ?
06:38 Ou c'est vraiment, soit on sent les gens revenir derrière
06:40 et on se dit "bon, on y va maintenant".
06:42 Qu'est-ce qui fait qu'Arnaud Desmarres prend la décision de sortir ?
06:44 Soit c'est son poisson pilote qui en perd de vitesse
06:47 et puis son lancement a été parfait.
06:50 Il sait très bien qu'il faut déclencher son sprint.
06:53 Ou soit, comme vous dites, c'est par rapport à la concurrence
06:56 qu'il le remonte sur le bas-côté.
06:57 Et là, vous imaginez que c'est quoi ?
06:58 Je pense qu'il y a un peu des deux, parce qu'on arrive au panneau 200 mètres
07:02 et tous les sprinteurs lancent leur sprint.
07:06 Donc mine de rien, ça demande aussi à Arnaud de lancer son sprint aussi de loin.
07:11 C'est Valshade notamment qui voit partir.
07:14 Il voit un AG Desert aussi remonter pour savoir passer.
07:16 Valshade qui pense avoir accès à le zinguer dans sa roue,
07:19 et il lance aussi, parce qu'il ne lance pas son propre sprint,
07:22 on voit un zinguer qui est un peu plus loin, qui a perdu sa roue initialement.
07:27 Et on voit que le coureur de Tudor qui lance son sprint au même moment qu'Arnaud,
07:32 que Menten aussi essaie de lancer son sprint qui revient très fort dans les 50 derniers mètres.
07:36 C'est quand même incroyable.
07:40 On peut voir à ce moment-là que Malskoutsen l'amène très bien.
07:45 Et quand on se met en danseuse comme ça, et qu'on se rassoit derrière,
07:48 on arrive vraiment en bout de course pour lancer son sprinteur.
07:51 Et Arnaud a décidé à ce moment-là de lancer son sprint.
07:54 Je pense qu'il ne fait même pas attention aux concurrents qui sont derrière lui.
07:57 C'est aussi ça ce type de réflexe dans le train.
08:00 Malskoutsen est dans le train depuis...
08:03 C'était le plan. Je pense que c'était le plan.
08:05 A 200 mètres, Arnaud Desmars avait décidé de lancer son sprint.
08:08 Si vous m'amenez en tête à 200 mètres, je gagne.
08:12 Je ne connais pas Arnaud Desmars personnellement, mais c'est un discours qu'il peut tenir.
08:16 Si je suis en tête à 200 mètres, je lance et je gagne.
08:19 On avait beaucoup d'interrogations à son sujet, Arnaud, parce qu'on l'a dit,
08:22 pas de victoire Patrick depuis le début de la saison.
08:24 Ça, on l'a vu notamment ensemble, bien sûr.
08:27 On avait beaucoup d'interrogations parce qu'il a été malade aussi.
08:29 Il a eu du mal à s'en remettre, on l'a dit.
08:31 Il avait déclaré forfait pour des courses qui comptaient.
08:33 On l'aperçoit très heureux, en tout cas, évidemment.
08:35 Ça veut dire quoi, comme ça, gagner un sprint long,
08:37 alors qu'il y a des coureurs qui se sentent plus forts dans la fin ?
08:39 Ça veut dire quoi de lui, de son état de forme, de son état d'esprit aujourd'hui ?
08:42 Je vous ai demandé ce matin quelle était la leçon qu'on retenait d'hier,
08:45 quelle est la leçon qu'on retient aujourd'hui d'Arnaud Desmars, Patrick ?
08:47 Si je peux me permettre, ça montre qu'au-delà de la longueur du sprint,
08:51 s'il a lancé un sprint long, c'est parce qu'il avait un équipier pour le lancer,
08:54 pour le poser là.
08:56 C'est-à-dire que ce n'est pas tant, pardon, il me semble,
08:59 pas tant la longueur du sprint d'Arnaud Desmars qui compte,
09:02 mais surtout la façon dont il a été emmené et déposé.
09:05 Et là, écoutez, pour la première fois de la saison, il me semble,
09:09 je n'ai peut-être pas vu tous les sprints d'Arnaud Desmars,
09:12 que pour la première fois, il a été parfaitement bien lancé.
09:15 Et on a déjà fait cette constatation depuis plusieurs années,
09:18 c'est quand Arnaud est bien lancé, à ce moment-là, tout déroule correctement.
09:23 Et quand il se retrouve malheureusement sans train de sprinter,
09:27 ce qui s'est produit par exemple sur Paris-Nice en début d'année,
09:30 il a peut-être très bien travaillé cet hiver, mais il n'avait pas ses équipiers à ses côtés,
09:38 et bien là, ça se passe mal.
09:39 Alors qu'à contrario, il y a d'autres coureurs,
09:41 et d'ailleurs souvent, ce sont ceux qui sont des adeptes du sprint court,
09:43 en tout cas c'était le cas il y a quelques années,
09:45 qui n'ayant pas de véritable train de sprinter,
09:49 sont un petit peu plus peut-être brouillon dans l'approche du sprint,
09:53 mais vont déclencher beaucoup plus tard et pouvoir s'imposer de cette façon.
09:56 – Pierre, Kévin ?
09:57 – Non mais moi je suis d'accord, je l'ai dit pendant le direct,
10:01 Arnaud, quand il est déposé et qu'il prend la tête d'un sprint,
10:03 il se fait rarement remonter, ou il se fait remonter par un ou deux coureurs,
10:07 mais il ne fait jamais dans les etc.
10:09 Quand il lance et que c'est sa distance entre 10 et 15 secondes,
10:14 pour moi c'est l'un des plus forts,
10:16 et surtout quand c'est un petit peu un faux plat montant,
10:18 là il peut vraiment exprimer toute sa puissance,
10:20 et il se régale, il a été lancé parfaitement, il a compris.
10:24 – Regardez, c'est important, on rappelle, c'est un sprinter,
10:28 évidemment les sprinters, Pierre Arnaud,
10:30 ce n'est quand même pas deux victoires par saison normalement,
10:33 on tourne plus autour des 10.
10:34 – Non, non, voilà, il est content de gagner tout simplement,
10:37 mais après il faut remettre les choses dans le contexte,
10:39 Arnaud démarre, il doit gagner, il doit gagner demain également,
10:43 si tout se passe bien, la classe du sprint,
10:47 après Nasser Bouhanni n'est pas à son niveau, il reprend,
10:51 mais normalement Arnaud démarre,
10:53 il ne doit pas faire plus loin que deuxième sur un sprint.
10:56 – Je vais aller plus loin dans la question,
10:57 mais on sait qu'il y a le Tour de France en perspective,
10:59 c'est qu'est-ce qu'il doit amener jusqu'au Tour,
11:02 qu'est-ce qu'Arnaud doit amener jusqu'au Tour pour avoir sa sélection ?
11:07 – Rassurer son équipe et son futur.
11:09 – Et comment rassure ?
11:10 – En gagnant, en montrant des choses.
11:13 – Je vous ai écouté, vous avez plutôt l'air de penser que c'est possible.
11:17 – Oui, je pense que c'est possible, il revient de coupure,
11:21 il s'est mis à reposer, il sait très bien que son début de saison
11:24 n'était pas à la hauteur de ses expériences,
11:28 donc je pense que maintenant, après sa coupure,
11:30 il est pas pas depuis peu de temps, il a remis ses idées en place,
11:36 son train est en place, il y a un petit changement qui a été fait aussi,
11:40 donc je pense qu'il est totalement confiant pour le mois de juillet.
11:43 – Moi je regardais quand même, il a attendu 23 jours pour gagner cette année,
11:49 on en parlait hier, attention, ce n'est pas une durée exceptionnelle,
11:54 bien sûr ça lui a paru long à lui et probablement à son entourage,
11:57 mais je regardais, finalement 30 jours s'est arrivé plusieurs fois,
12:01 en 2014, 2015, il attendait 38 jours, 52 jours en 2015, 2016,
12:07 bien sûr là à cheval sur deux saisons, mais je parle des jours de course uniquement,
12:11 donc là il n'était pas non plus au pied du mur,
12:14 mais je crois que d'un point de vue psychologique, il l'était davantage,
12:18 il l'était davantage parce qu'il y a eu cette question de leadership,
12:21 suis-je encore considéré comme un sprinter ?
12:24 Marc Madieu disait qu'il faut qu'il se réinvente, réinventer comment ?
12:28 Il avait essayé de remporter des classiques à part Paris-Tour,
12:31 on sait que ce n'était pas un coureur qui arrivait à s'imposer
12:33 dans les classiques flandriennes, il a gagné Milan Sanremo aussi bien sûr,
12:36 il a gagné un monument, mais dans les classiques flandriennes,
12:39 il n'arrivait pas à concrétiser par une victoire, il est revenu vers le sprint,
12:42 et là il n'a plus le même train, pour des raisons budgétaires,
12:45 on a changé le train parce que ces poissons-pilotes étaient très demandés,
12:48 et logiquement puisque ça marchait super bien,
12:51 donc là il doit se réinventer avec d'autres coureurs d'abord,
12:54 et c'est ce qu'il a fait aujourd'hui.
12:56 Allez regardez, on est en direct avec Charles-Antoine Norat,
12:58 et un homme heureux, Arnaud Demare, première victoire en 2023,
13:01 on lui laisse faire tout ce qu'il veut avant de nous répondre, il n'y a pas de soucis.
13:04 Oui exactement, un homme heureux, il fallait l'attendre celle-là,
13:10 mais elle est belle Arnaud.
13:11 C'est clair que ça fait plaisir, quand on galère et qu'on cherche un peu la victoire,
13:15 ça fait du bien de lever les bras, il y a un très bon travail de l'équipe,
13:19 moi j'étais bien, je retrouve de bonnes sensations,
13:22 donc maintenant la motivation que j'ai toujours eue,
13:25 mais quand on n'a pas l'énergie, on a du mal à faire quelque chose,
13:27 et là c'est cool de gagner.
13:29 Racontez-nous un peu ce sprint en détail,
13:31 nos consultants en plateau ont compté, il y a eu 12 secondes de sprint,
13:34 c'est un sprint long, ça vous connaît ?
13:36 Oui c'était long, je pense qu'on peut attendre un petit peu avec Maïs,
13:40 aux 500 mètres, bon il décide de prendre le manche,
13:43 et puis après il fallait que j'assure, d'ailleurs pour faire un sprint très long,
13:47 donc on venait bien, parce que c'était lancé depuis vraiment longtemps,
13:50 et puis après Lorenzo Pitti a fait un super boulot,
13:54 déjà de 3,5 bornes jusqu'à quasiment la borne,
13:57 donc vraiment très gros travail,
14:00 et puis Clément qui a roulé aussi toute la journée, une bonne partie,
14:03 et puis Lorenzo sur le circuit final aussi pendant longtemps,
14:07 et puis sans oublier Van Welten,
14:10 donc vraiment tout le monde a bien bossé,
14:12 donc c'est une belle victoire collective.
14:14 C'est une victoire qui donne beaucoup de confiance,
14:16 donc c'est encore une belle opportunité pour vous,
14:18 il faut plein mon temps également dans les rues de Laval.
14:20 Oui c'est ça, aujourd'hui j'avais une meilleure sensation qu'hier,
14:23 hier c'était une reprise costaud,
14:25 donc normalement je devrais monter en puissance les joueurs qui arrivent,
14:29 demain il y a encore une belle opportunité,
14:31 même si il faudra se méfier à un moment donné,
14:33 parce que c'est quand même un petit peu dur sur une petite portion,
14:36 donc si ça flingue un peu comme hier, il faut être vigilant.
14:39 Dernière question, quel braquet vous aviez pendant le sprint ?
14:42 Je n'en sais rien, je pense que j'avais un poil gros,
14:44 parce que je sens que ça brûlait,
14:46 et que j'avais peut-être un petit peu gros,
14:48 mais sur le moment je ne peux pas savoir,
14:50 parce qu'il y avait un petit peu au plein mon temps quand même.
14:52 Pas de souci Arnaud, on vous laisse repartir au protocole, félicitations.
14:55 Merci Arnaud Desmars de nous avoir répondu.
14:58 On salue Thomas Weclerc qui rigole pas mal avec Axel Zinglet pour l'instant.
15:02 Salut Thomas, également.
15:04 En vacances.
15:09 Passez l'oreillette à Thomas Weclerc s'il vous plaît, on n'a pas du tout.
15:12 Dans son rôle de sélectionneur, simplement, il en fait la course.
15:15 Qu'est-ce qu'on retient de l'interview d'Arnaud ?
15:20 Déjà qu'il félicite tous ses équipiers imparrains,
15:24 qu'il a investi, que c'est le leader, c'est la locomotive de ce groupe,
15:29 et qu'il est content tout simplement,
15:32 et qu'il a déjà demain l'idée de bisser,
15:35 et à notre grand plaisir, ce serait bien.
15:39 Je vais encore tourner la question autrement,
15:41 mais vous avez dit Arnaud doit gagner demain.
15:43 Donc demain s'il ne gagne pas, est-ce qu'on retourne ?
15:46 Non mais attendez, on n'est pas en train de dire
15:49 cette victoire ne compte pas, pas du tout.
15:52 Mais c'est vrai que dans le statut qu'il a,
15:54 dans ce qu'il doit aller chercher en un mois,
15:56 Arnaud avec encore une fois sa sélection sur le tour,
15:58 ou d'autres trucs, il y a encore plein de choses qui vont se passer au mois de juin,
16:01 est-ce que du coup là on n'est pas sur un truc
16:03 où demain si ça vient au sprint,
16:07 ça ne peut pas annuler le résultat d'aujourd'hui,
16:10 mais ça peut rendre un début de la Mayenne mitigé ?
16:13 Non, demain c'est un autre jour,
16:16 aujourd'hui il va profiter de sa victoire,
16:18 demain ils vont se reconcentrer,
16:19 ce n'est pas le même sprint demain,
16:20 il y a des virages, il faudra être très bien placé
16:23 au dernier virage, dans les 2-3 premiers grands maximum,
16:26 grands max, il va falloir bien se positionner,
16:30 le train encore plus important,
16:33 le lead out va être très important,
16:35 et voilà, Arnaud, comment on peut se passer d'Arnaud sur le tour ?
16:39 Arnaud il doit être sur le tour, c'est une évidence.
16:41 Il y a quand même des courses qui vont lui convenir,
16:45 il ne faut pas oublier qu'Arnaud démarre quand il gagne une course,
16:48 tiens on cherchera demain ça.
16:50 Oh la fête de Patrick vous l'avez en exclusivité, incroyable.
16:53 Il faut savoir que ça déclenche tout de suite,
16:56 souvent d'autres victoires en série.
16:58 On va l'attendre demain si ça ne dérange pas.
17:01 C'est ça aussi qui lui donne le sourire,
17:05 on est d'accord, Kevin il l'a côtoyé beaucoup plus souvent que nous.
17:09 C'est un déclic, là il est venu un peu tardivement,
17:13 mais une fois qu'il a trouvé son déclic durant la saison,
17:16 c'est vrai qu'il enchaîne des victoires.
17:18 C'est commun chez les sprinters,
17:21 ou c'est particulièrement certains sprinters dont Arnaud qui fonctionnent comme ça ?
17:25 Ils ont goût de la victoire,
17:28 une fois qu'ils ont goûté au sang,
17:32 ils ont envie d'en avoir d'autres.
17:35 C'est typique chez les sprinters, la victoire c'est ce qu'ils ont pour eux.
17:40 Je ne suis pas tout à fait d'accord,
17:42 je pense quand même qu'il y a des sprinters qui ne le font pas de façon.
17:46 Bien sûr que la victoire appelle la victoire,
17:48 mais pas seulement dans le registre du sprint.
17:50 Cher ne démarre, mais ce n'est pas le seul,
17:54 on pourrait trouver d'autres exemples,
17:56 et c'est peut-être à ça que vous faites référence,
17:58 je ne sais pas, un Marcel Quitel, un Gaviria dans les grandes années,
18:00 il y a toujours une période dans l'année,
18:02 ou dans les meilleures années,
18:04 où le type va…
18:06 Attendez, Arnaud démarre, ça fait combien d'années qu'il est au plus haut niveau comme sprinter ?
18:09 C'est-à-dire que ça ne s'est jamais fait dans la facilité,
18:12 il n'a pas eu un feu de paille qui fait que pendant un ou deux ans,
18:15 il a tout gagné.
18:17 Alors, il a eu des meilleures années que d'autres,
18:19 mais c'est surtout sa régularité qui est sa marque de fabrique,
18:21 et à chaque fois, on a l'impression,
18:23 enfin souvent, ça a été laborieux pour lui de trouver le chemin de la victoire,
18:27 et ce que je voulais dire, c'est que c'est ça qui est remarquable,
18:30 c'est qu'à chaque fois, il finit par le retrouver,
18:32 il y a eu une année en 2015, je crois, où il s'est un peu perdu,
18:34 mais sinon, il retrouve effectivement le goût du sang,
18:38 comme tu dis Kevin, et derrière,
18:40 pendant un mois, il va en gagner plusieurs,
18:42 voilà, et sa saison est sauvée,
18:44 et là, ça tombe bien, parce que dans un mois,
18:46 on sera au départ du tour, pratiquement,
18:48 donc on verra s'il ne le mette pas,
18:50 mais en tout cas, il a marqué des points,
18:52 et rappelez-vous, en début de saison,
18:54 les petites querelles un peu bêtes entre David Goddou et Arnaud Desmarres,
18:57 et bien là, il remet les pendules un petit peu à l'heure,
18:59 je crois qu'ils se sont expliqués,
19:01 ce n'est pas le problème là, mais médiatiquement parlant,
19:03 attendez, il ne faut peut-être pas m'enterrer tout de suite, les gars,
19:05 voilà, c'est ça le message.
19:07 - 7 victoires l'an dernier pour Arnaud Desmarres,
19:09 9 il y a 2 ans, 14 il y a 3 ans,
19:11 sur cette année 2020, qui avait été un peu tronquée,
19:14 mais avec le Giro, bien sûr, en fin de période,
19:16 donc ça rejoint un peu ce que vous dites,
19:18 c'est vrai que ça fait des années qu'il est au plus haut niveau,
19:20 et qu'il a l'habitude d'engranger comme ça les succès.
19:22 On va aller écouter quelqu'un d'autre, évidemment.
19:25 On peut l'en mettre encore une fois ? Je crois que je n'ai pas très bien entendu.
19:27 Axel Zinglet, qui est là, vous en avez marre en régie.
19:30 - Axel, un top 10 sur cette étape, vous nous l'avez dit ce matin,
19:36 ça allait être très dur de battre Arnaud Desmarres sur une telle arrivée.
19:39 - Oui, ce n'était pas l'objectif de faire un top 10,
19:41 l'objectif c'était de faire au moins un podium pour les bonifications,
19:44 maintenant, les sprints massifs comme ça, ce n'est pas trop mon truc,
19:47 je manque un peu d'agressivité pour garder les roues,
19:50 c'est dommage parce que Max Walscheid a été super bien placé,
19:54 donc si j'avais réussi à rester dans sa roue, ça aurait pu faire un podium.
19:58 Mais je continue d'apprendre, la prochaine fois j'essaierai de ne pas perdre sa roue.
20:04 Après c'est toujours difficile dans les derniers kilomètres.
20:07 - On vous a vu justement faire ces bonifications,
20:09 vous avez toujours dans un coin de votre tête le classement général,
20:11 essayer d'être bien placé, alors certes la première place est loin,
20:14 mais il y a encore des accessoires à aller chercher, c'est ça ?
20:16 - Oui, et puis on ne sait jamais ce qui peut se passer demain,
20:19 on s'est fait avoir hier, ça peut être pareil pour Mobistar demain,
20:23 donc voilà, on va faire la course jusqu'au bout.
20:26 - Merci Axel, au repos.
20:28 - Axel Zinglet qui a vraiment toujours les solaires,
20:31 Axel Zinglet toujours positif même quand il n'est pas très content dans le discours.
20:34 Patrick, la stage à Patrick ne sera pas demain.
20:37 - On ne l'a pas attendue finalement.
20:40 - On ne l'attend pas Patrick.
20:42 - C'est vrai puisque c'est quelque chose qui,
20:47 en disant ça j'en étais évidemment convaincu.
20:50 Regardez justement ce tableau qu'on vient de vous faire,
20:52 ce tableau qui vous montre que dans le mois qui suit sa première victoire,
20:57 Arnaud Desmarches généralement en aligne d'autres.
21:00 Alors on l'a constaté ces dernières années,
21:03 on l'avait vu déjà dès ses débuts chez les pros,
21:05 ce n'est pas sur ce tableau, mais en 2012-2013,
21:07 il était capable d'aligner 3, 4, 5 victoires dans le mois qui suivait.
21:11 Plus récemment, l'année dernière, il avait attendu rappelez-vous,
21:14 déjà jusqu'au 11 mai pour enfin lever les bras.
21:16 Et là derrière il y avait eu 3 victoires qui s'étaient alignées en 10 jours sur le Giro.
21:20 En 2021, il y avait eu l'enchaînement Routour-Angèle
21:23 et 2 étapes sur le Tour de Valence en Espagne,
21:26 ça faisait 3 victoires en 15 jours.
21:28 Et puis en 2020, là vous y avez fait référence,
21:31 c'était le record, 9 victoires.
21:34 On avait eu une saison qui était très compactée sur la deuxième partie de l'année
21:38 après la pandémie de Covid.
21:40 Et lui, il s'était fracturé le scaphoïde
21:42 et il avait fait une formidable fin de saison.
21:45 Finalement, en 11 ans de carrière, 2 fois seulement,
21:49 sa première victoire de l'année n'a pas été suivie rapidement d'un autre succès.
21:53 En 11 ans, vous avouerez que c'est quand même assez rarissime le concernant.
21:58 - Ça vous évoque quoi ça, Pierre, Kevin, cette stat ?
22:02 - Il est habitué aux séries.
22:04 On l'a vu au Poitou-Charentes, je crois, une fois il y a une année,
22:07 il avait remporté 4 étapes, le Général.
22:09 Sur 4 jours, il avait remporté 5 courses.
22:12 - Il avait remporté toutes les étapes.
22:13 - Ça c'est une sacrée stat.
22:15 - Sur les boucs de la Mayenne, il y a 2 ans, il y a eu 3 dernières étapes.
22:18 - Non mais c'est des séries, quand il est en confiance, qu'il est lancé,
22:22 il fait des séries, il est imbattable.
22:25 On le voit, quand il prend le lead et quand il est déposé.
22:28 Et après, il y a aussi un phénomène, c'est qu'après,
22:31 les autres sprinters se mettent dans sa roue,
22:33 sachant que quand il est lancé, personne ne le remonte.
22:36 Après, il a un boulevard devant lui.
22:38 Et il y a ça aussi, là maintenant, ce qui va se passer, c'est que demain,
22:41 ils vont tous vouloir être dans sa roue.
22:42 Et lui, pour lui, c'est la situation, la position idéale.
22:45 - Mais alors pourquoi on se met dans sa roue, si on sait qu'on ne peut pas le remonter ?
22:49 - Parce que c'est la meilleure roue.
22:50 - C'est comme ça, c'est la hiérarchie.
22:52 - C'est comme ça, les sprinters n'ont pas tous leur poisson pilote dans les derniers mètres.
22:58 Donc ils se serrent d'autres trains, par exemple ceux d'Arnaud et du groupe AMA FDJ.
23:03 Et puis ils se calent derrière, ils se font la guerre aussi derrière,
23:06 donc c'est un peu compliqué à gérer.
23:07 - On voit le podium en direct avec toujours Oirla Scano qui garde le lit du classement général.
23:11 Et Arnaud Desmars, maillot vert sur les épaules.
23:13 Et je vous rappelle d'ailleurs, les maillots verts, il est à gagner sur le compte Twitter de "ça va frotter".
23:17 - J'ai toujours pas fait le tweet, mais je vais le faire juste après l'émission, c'est promis.
23:20 - Classement général avec vous Patrick.
23:23 Et puis après, on va revoir une image.
23:24 À 5 km de l'arrivée, s'est passé quelque chose.
23:26 - Ça a frotté.
23:28 - Classement général, allez, avant de frotter.
23:33 Classement général, pas de changement en ce qui concerne la tête.
23:35 Mais derrière, comme prévu, on se bat à coup de bonif, ça a été le cas pendant toute l'étape.
23:39 Et puis Arnaud Desmars, évidemment, il n'a pas tué le game, mais attention, il revient à 38 secondes.
23:44 38 secondes de la Scano, il ne reste plus qu'une étape demain.
23:47 On rappelle qu'il y a 10 secondes de bonif à prendre seulement aux arrivées d'étape.
23:50 Même si vous rajoutez les bonifs en cours de route, ça ne fait pas le compte.
23:52 Donc il faudra s'y prendre autrement.
23:54 Je ne suis pas sûr qu'Arnaud Desmars, puisqu'il n'a pas fait les bonifs aujourd'hui,
23:57 spécule sur le général.
23:58 Pas du tout, il avait envie de regagner.
24:00 Yves-Olivier Vérat, il sait que lui n'est pas vraiment sprinter.
24:04 Il est troisième à 40 secondes.
24:06 Axel Zinglet n'a pas réussi dans le sprint à aller chercher une place,
24:10 en tout cas pour toucher des bonifs, mais il en avait touché en cours de route.
24:13 Il est désormais quatrième, le leader de Cofidis, à 41 secondes.
24:16 Et Menten, qui était dans le sprint aujourd'hui, est à 43 secondes.
24:19 A noter que Sandy Dujardin a pris des bonifs en cours de route.
24:23 Et il figure, grâce à ses bonifs, en septième position, le leader de l'équipe de Lilian Le Breton.
24:29 Benoît Coste-Froid, pour l'instant, il est huitième.
24:34 Lui, il n'est pas avantageux par le terrain.
24:36 C'est hier qu'il aurait dû en tirer profit.
24:38 Il a essayé de le faire, mais il n'a pas réussi.
24:40 Il doit se contenter pour l'instant de cette huitième place.
24:42 On a tenté encore un des choses tout à l'heure en pleine course,
24:44 mais ça serait que l'étape était moins difficile.
24:47 Avant de partir sur le triathlon et de suivre également à 20h la Coupe du monde de football,
24:52 le U21, un match entre le Brésil et le Nigeria.
24:55 On va voir ce qui s'est passé à 5 km de l'arrivée, Kevin et Pierre,
24:58 avec vous, parce qu'il y aura peut-être des conséquences.
25:02 Là-dessus, on va voir. En tout cas, vous l'avez un petit peu soulevé pendant le commentaire.
25:06 Ah ! Il y a des gens à qui on laisse vraiment la priorité.
25:10 Marc Madieu, le manager qui doit être forcément heureux aujourd'hui.
25:13 Oui, un manager heureux, on l'imagine, Marc, après cette première victoire de la saison d'Arnaud.
25:21 Oui, effectivement, c'est une bonne nouvelle pour lui, pour l'équipe.
25:24 Il retrouve le chemin de la victoire et quand on est un sprinter, forcément quelque chose de très important.
25:29 Qu'est-ce qui lui a manqué, vous pensez, pendant ces mois où ça a été compliqué pour lui ?
25:33 Il a des petits problèmes de santé, des mauvais enchaînements, le Covid.
25:38 Le Covid ne l'a pas aidé en tout début de saison et après ça a été compliqué.
25:42 Maintenant, on a fait un break, on a remis le compteur à zéro et c'est en train de redémarrer.
25:46 Donc c'est bien.
25:48 On sait que les sprinters, ils marchent beaucoup à la confiance.
25:50 Ça veut dire qu'on démarre un nouveau cycle à partir de maintenant ?
25:55 J'espère bien. J'espère qu'on va continuer à enchaîner les victoires.
26:00 Simon, il y a le tour qui se profile.
26:02 On ne sait pas s'il va y participer ou pas.
26:04 Ces victoires comptent pour une participation au potentiel d'Arnaud ?
26:07 Il faut être au top niveau.
26:11 A l'heure qu'il est, je sais que je vais avoir beaucoup de points d'interrogation
26:16 parce que j'ai une équipe qui marche super fort à tous les niveaux, dans toutes les courses.
26:22 Je vais avoir des choix difficiles à effectuer dans les prochaines journées, mais ça fait partie du jeu.
26:29 Merci Marc.
26:31 C'est sympa ce qu'il dit Marc Madiot.
26:33 Je propose qu'on le réécoute demain en avant-course, qu'on en reparle, qu'on analyse.
26:36 On fera peut-être des potentielles équipes type de groupe à Maïdégie sur le prochain Tour de France.
26:40 On se croira ça Patrick, ça peut être rigolo de faire ça.
26:42 On va faire la conf de Rézac en direct.
26:44 On a bien fait la stat, on l'a déjà faite.
26:47 On va faire au tchô.
26:49 Prévenez en garde-antenne jusqu'à minuit ce soir.
26:51 Dites-nous comment ça se passe pour ce qui s'est passé à 5 km.
26:55 On va revoir cette image.
26:57 C'est un coureur de la Lotto Destini qu'on n'a pas réussi à identifier.
27:01 Il remonte sur la droite.
27:05 Il essaye de revenir sur la route.
27:07 Il touche un peu Ponomare.
27:10 Et Ponomare lui fait savoir qu'il n'était pas content.
27:13 Il lui remet un petit coup d'épaule.
27:15 Et la Lotto Destini va finir sa course dans le jardin.
27:19 On n'aime pas ce genre de geste, un peu de mécontentement de Ponomare Le Destini.
27:27 Je ne pense pas que ce soit très volontaire.
27:29 On va voir ce que les commissaires décident.
27:31 Mais en tout cas, on sait qu'ils sont très stricts sur ce genre de comportement.
27:35 Ils y prêtent énormément d'attention.
27:37 - On va se retrouver demain à 13h30 pour la suite des Boucles de la Mayenne.
27:41 La toute dernière étape pour Savas Frotté.
27:43 Ce n'est pas fini sur la chaîne L'Équipe.
27:45 Vous avez vécu le triathlon, juste avant le cyclisme.
27:48 Avec cette troisième manche à Cagliari en Italie.
27:51 La course des filles.
27:52 C'est la course des garçons que vous allez suivre dans quelques instants.
27:55 On rappelle qu'il y a eu un podium pour une Française ce matin.
27:57 Pourquoi pas encore un podium tout à l'heure.
27:59 [Musique]