Le replay de l'avant course du 26 mai - Cyclisme sur route - Ça va frotter

  • l’année dernière
Retrouvez le replay de l'avant course de Ça va frotter du 26/05/2023.

Category

🥇
Sports
Transcript
00:00 [Musique]
00:09 Les Boucles de la Mayenne sont un rendez-vous incontournable de la saison sur la chaîne L'Equipe, la saison cycliste.
00:15 Bien sûr, on y va dès maintenant. Il y a eu une première étape déjà hier, plutôt un prologue.
00:19 On va suivre aujourd'hui cette première étape avec du beau monde.
00:21 Vous avez vu des marsingles, les bois, Nico Sneufroy notamment qui seront présents.
00:25 On va se régaler. On est ravis de vous retrouver à nouveau sur le plateau de "Ça va frotter".
00:30 Bienvenue évidemment. On sera ensemble jusqu'à dimanche. Les Boucles de la Mayenne sont toujours très recherchées.
00:35 On fera un petit quiz d'ailleurs pour interroger nos consultants qui sont autour du plateau.
00:38 Salut Pierre. Bonjour. Salut Kevin. Salut Patrick. Bonjour.
00:41 Ravis de vous retrouver évidemment. Ce qu'on va faire pour pouvoir se remémorer un petit peu tout ce qui va se passer
00:46 ou plutôt pour avoir des clés pour savoir ce qui va se passer pendant trois jours,
00:49 c'est qu'on va regarder ce qui s'était passé l'an dernier parce qu'il y a souvent des similitudes d'une année à l'autre,
00:54 mais toujours avec les mêmes croix.
00:56 Allez ça y est on y est dans le dernier kilomètre là. Maintenant c'est en faux-plat montant comme ça jusqu'à 400 mètres de la ligne.
01:14 Oui c'est Fischer-Black qui va emmener Molano très certainement dans ce sprint pour la formation UAE en 5ème position.
01:21 Allez Cyril Lemoyne maintenant qui est en première position. Cyril Lemoyne devant Lorenzo Manzain.
01:26 Devant ? Non. Jérémy Lecroix. Devant Jérémy Lecroix qui est en deuxième position.
01:30 Lorenzo Manzain il est là en troisième position pour la Total Energie.
01:32 Derrière c'est Greg Van Avermaet qui est là. C'est pas Benoît Kosnefroy.
01:36 Le 4 c'est Fabien Lennart pour l'équipe Groupe Amènes-Néger qui est en train de remonter.
01:41 On a Molano qui est là aussi. Ok qui est un petit peu gêné.
01:44 On a Amburo qui est là pour l'équipe Movistar là en troisième position.
01:47 Et regardez attendez à son adroite là, ça anticipe. Je pense que c'est Julien Simon.
01:51 Julien Simon. Quelqu'un a anticipé. Julien Simon avec Lennart dans sa roue.
01:55 Julien Simon. Non c'est Veltet. Veltet. Bravo Veltet qui est en train de passer.
01:59 Mathias Nteso aussi qui est là pour l'équipe Nteso qui passe devant.
02:02 Jason Nteso qui va remporter cette étape. Jason Nteso qui s'impose finalement pour la formation Saint-Michel-Aubert.
02:07 L'équipe Saint-Michel-Aubert 93 formidablement récompensée.
02:11 Regardez il va attendre. Il va attendre. Il attend bien dans la formation.
02:15 Il est encore bien lucide pour le second. Regardez comment il attend. Il est encore assis.
02:19 Là il passe par l'accélération. Il n'y a pas photo.
02:22 Non il n'y a pas photo et Veltet n'a pas grand chose, n'a rien à se reprocher effectivement.
02:26 Deuxième, troisième boudin.
02:40 Il est en difficulté Jason Nteso. Ça va être compliqué pour le leader de la course de pouvoir basculer avec les leaders.
02:47 Il est juste devant la voiture du commissaire. Donc là il passe devant le panneau sommet un kilomètre.
02:53 Mais là il est dans la route du prore de la formation Uno-X.
02:56 Rezet. Rezet qui était dans le chapitre.
02:59 Jason Nteso. Ah il s'écarte. Il va s'écarter Jason Nteso. Il se relève.
03:03 Ça y est c'est compliqué pour Jason Nteso.
03:06 Alors que devant on attaque, on a compris. Et du coup Benjamin Thomas passe à l'offensive.
03:11 Oui ça va peut-être condamner le peloton.
03:13 Ouh là là il attaque le long à Benjamin Thomas. Il est en confiance.
03:16 Il est en confiance et ils n'ont pas trop le choix. Ils sont trois devant.
03:19 Ils veulent profiter de cette supériorité numérique et surtout éviter le retour du peloton.
03:24 Avec Benjamin Thomas rejoint par Alex Aramburu et par le coureur de la formation Uno-X.
03:34 C'est ça. C'est Aramburu. Moi j'avais dit Garcia Cortina mais c'est ça Patrick. Vous avez raison.
03:38 Bingo ! Il s'agit de Marco Tizza.
03:40 Attaque messieurs de Costefroy. Attaque de Benoit Costefroy dans le peloton.
03:46 Allez c'est parti. Ça y est. Benoit Costefroy qui a déclenché son attaque.
03:50 Julien Simon dans la roue. Oh c'est une attaque qui fait mal.
03:54 À moins de 7 kilomètres il n'a pas le choix.
03:57 Avec Julien Simon dans la roue donc de Benoit Costefroy.
04:00 Et regardez comme c'est difficile pour les autres.
04:04 Et Diffiné, Alexandre De Lettre.
04:06 Alors que Benjamin Thomas va être probablement le troisième confiné sur le point d'être repris.
04:11 Alors attendez. Non peut-être pas.
04:12 On a tout explosé à part Julien Simon. Personne n'est capable de suivre Benoit Costefroy.
04:15 Alors quel écart il y a avec les quatre hommes de tête.
04:17 Oui. Ne t'es pas con de l'écart qui s'est affiché. Ben voilà.
04:20 Il y en a plus.
04:21 Il va continuer. Non. J'ai cru qu'il allait continuer sur l'élan.
04:24 Benjamin Thomas donc repris et tout de suite.
04:27 Le jeune coureur dont parlait Cyril Guimard passe à l'offensive avec dans sa roue Alex Arambou.
04:33 Et attention en derrière j'ai l'impression que Benoit a besoin de souffler.
04:36 Regardez Benoit Costefroy qui ne peut plus y aller.
04:38 Et Benjamin Thomas s'en est rendu compte.
04:40 Du coup il se dresse sur les pédales pour essayer de revenir sur le duo de tête.
04:43 Oui ça peut revenir. Pour moi ça peut revenir.
04:46 Ils vont revenir peut-être avec un coureur du Noix, Hardy et Stewart.
04:51 Et on va lancer le sprint. Benjamin Thomas repris de la première position.
04:56 Il va garder le placement pour se donner la virage à gauche.
04:58 Dernier virage avec toujours le coureur de la formation Bingle,
05:01 Marco Tizza qui lance le sprint. Benjamin Thomas en deuxième position.
05:04 Benoit Costefroy qui va peut-être tenter de se dégager.
05:07 Alex Alarambourou avec le maillot bleu de la formation Olympique Star.
05:09 Benjamin Thomas à l'arraché qui va peut-être aller chercher cette victoire d'étape.
05:13 Benjamin Thomas va-t-il se faire remonter ?
05:14 Et bien non finalement il s'impose victoire de l'équipe philiste.
05:17 Médaillé de bronze au dernier Jeu olympique.
05:22 Il est dans votre bulle aujourd'hui, le maillot jaune, Benjamin Thomas !
05:28 Ah là là ! Ils sont déjà en train de revenir !
05:35 Je vous interromps effectivement, ils sont en train de revenir alors que l'on est à la flamme rouge maintenant.
05:40 Avec les hommes de tête. Oh là là, on ne pensait pas que ça allait rentrer si vite.
05:44 Et bien c'est pourtant ce qui est en train de se produire maintenant.
05:46 Le peloton ou ce qu'il en reste.
05:48 Oui mais quand on se regarde, on se regarde et puis on rate le coup.
05:53 Mais ce n'est pas encore fini, ce n'est pas encore fini, on n'est pas encore rentrés.
05:56 Oh là là, quel suspense encore dans cette troisième étape après plus de 4 heures de course.
06:01 Ils sont à taille derrière.
06:03 Alors qui est en train d'attaquer ? Vandenikerk qui est en train d'attaquer.
06:07 Prise en chasse immédiatement par Rondjell, l'Espagnol Rondjell qui n'a pas pris de relais on le sait.
06:11 C'est bien sorti ça.
06:12 Oui très très bien sorti.
06:13 Oh c'est bien sorti ça, derrière on va se faire reprendre.
06:18 Rondjell ne va pas se faire reprendre tout de suite là.
06:20 Il peut l'échapper, ce sont les seuls peut-être qui peuvent encore tirer dans les fringues du jeu.
06:23 Vandenikerk mais derrière le peloton est en train de s'organiser.
06:26 On est à 400 mètres de la ligne d'arrivée.
06:28 A 400 mètres de la ligne d'arrivée peut-être une deuxième victoire pour Saint-Michel.
06:31 Auberg 93, incroyable il est toujours devant.
06:34 Attention à Rondjell qui va produire son effort maintenant.
06:36 Rondjell qui a attendu bien des moments, qui lance un sprint.
06:39 Rondjell qui est en train peut-être de s'envoler vers la victoire.
06:42 Alors que derrière on est en train de revenir.
06:44 On est en train de revenir avec Jacques Niewaard.
06:46 Jacques Niewaard qui finalement va déborder.
06:49 C'est Kevin Vauclin qui est là pour Arka Samsic.
06:52 Et c'est lui qui va s'imposer.
06:54 Oh là là c'est très serré, oui finalement.
06:57 C'est pas Kevin Vauclin qui s'impose.
06:59 C'est Kevin Vauclin qui s'impose.
07:01 Kevin Vauclin qui remporte cette étape.
07:03 Non, Amaurica Piott qui remporte cette étape.
07:06 Amaurica Piott qui s'impose.
07:08 Amaurica Piott qui remporte cette étape effectivement au nez et à la barbe.
07:14 On a bien cru que Rondjell allait s'imposer.
07:16 Et bien finalement, Capiott a réussi à s'extraire pour aller chercher cette victoire.
07:22 Benjamin Thomas conserve son maillot de leader.
07:25 Et là on y est, ça y est c'est la dernière ligne droite.
07:35 La dernière ligne droite et le sprint qui va être lancé maintenant avec toujours Cenk Siwart en première position.
07:41 Lorenzo Manza en deuxième position.
07:43 Regardez c'est Boasenagen là en trois qui est sur la gauche qui va lancer Lorenzo Manza.
07:47 Magnifiquement fait pour l'instant en ce qui concerne Boasenagen.
07:49 Et Koker dans le sprint.
07:50 Allez Koker qui va faire le sprint.
07:51 Est-ce que Koker va pouvoir remonter Lorenzo Manza ?
07:53 Lorenzo Manza pour l'instant en première position mais qui se fait remonter.
07:56 Non, oui, Lorenzo Manza qui se fait remonter par Brian Koker.
07:59 Attention à l'extérieur, Molano qui remonte.
08:01 Molano à l'extérieur qui a gagné.
08:03 Bien j'ai l'impression que c'est Molano.
08:05 Lui en tout cas a l'impression qu'il s'est imposé.
08:07 Regardez sur la ligne.
08:10 Oui, oui, oui, il est devant.
08:12 Molano, écoutez devant certes mais avec simplement 6-7 centimètres d'avance.
08:18 Benjamin Thomas remporte cette épreuve.
08:21 Et le vainqueur venu du Tarn de la Vore.
08:27 Maillot jaune et vainqueur, Benjamin Thomas.
08:30 Superbe podium.
08:33 Vous l'aurez compris, il faut avoir le cœur bien accroché pour suivre les boucles de la Mayenne.
08:39 Tous les jours il va se passer des choses jusqu'à dimanche.
08:42 Il y a déjà eu un prologue mais on va parler dans quelques instants de tout ça.
08:45 Le temps pour moi de vous présenter quelque chose qui est à gagner sur le compte Twitter de Savafrottet.
08:49 Le magnifique maillot de leader.
08:51 Il me semble Pierre qu'en plus...
08:54 Désolé.
08:55 Je ne dis pas que je le sens mais vous l'avez porté ce maillot hier.
08:59 Je ne sais pas si c'est une valeur ajoutée ou pas mais en tout cas je m'en suis servi pour faire la reconnaissance de la dernière étape de ces boucles.
09:06 Il a un petit peu servi.
09:08 Heureusement que je n'ai pas fait l'étape en intégralité sinon vous ne pourriez pas le porter.
09:11 Message au vainqueur du maillot, on ne le lave pas surtout, ça peut valoir très cher dans 20 ans.
09:16 Autentifié par Claire Bricole.
09:18 Super, magnifique, fantastique.
09:20 Vous allez moi rire dans quelques instants.
09:22 On va passer à un quiz pour voir aussi ce que valent ces boucles de la Mayenne.
09:27 Parce qu'elles sont très importantes dans la carrière de beaucoup de coureurs et on va vite le comprendre à nouveau.
09:32 Déjà, première question messieurs.
09:34 Ça met la pression, attention à cette musique.
09:40 L'édition 2022, voici le podium.
09:42 Qui a terminé deuxième ?
09:44 Benoît Cousnefroy.
09:45 Oui Pierre Roland, heureusement que vous êtes là, c'est terrible.
09:48 On vient de le voir.
09:49 Vous n'avez pas regardé ?
09:50 J'ai vu.
09:51 Je n'ai pas eu le temps de répondre depuis...
09:53 Ah non mais tu n'as pas...
09:57 Ce n'est pas le principe hein Kévin.
09:58 On voit déjà qu'il y a l'esprit de compétition.
10:01 Allez, on revoit le podium ensemble.
10:03 La question est simple, la prochaine également.
10:06 Combien de secondes séparait Benjamin Thomas de Benoît Cousnefroy au final ?
10:10 Trois.
10:11 Oui, Patrick Chassé-Kévin, il faut vous réveiller.
10:13 Absolument.
10:14 Édition 2022, toujours, qui a terminé meilleur jeune ?
10:21 Bonne question.
10:23 Ben, Jason Tesson, non ?
10:25 Non, rien.
10:26 Alors, il est aussi sprinter mais il n'est pas français.
10:28 Il est dans une équipe française en revanche.
10:30 Euh, comment il s'appelle ?
10:32 Lewissaski ?
10:33 L'autre.
10:34 Oui.
10:35 Ah, je ne connais pas cette équipe moi.
10:38 Euh...
10:39 Un étranger de groupe à main.
10:42 Jack Stewart.
10:44 Voilà, le point il est pour moi.
10:46 Du coup, je me l'attribue toute seule.
10:48 Jack Stewart, donc qui a terminé meilleur jeune.
10:50 C'est pour ça, il faut faire attention à tous les fronts également.
10:53 On continue sur les questions.
10:55 Je les prends dans l'ordre pour éviter de vous piéger.
10:58 Édition 2021, on remonte d'une fois.
11:00 Arnaud Desmars s'était imposé au classement général.
11:02 Combien d'étapes avait remporté Arnaud Desmars ?
11:04 Trois.
11:05 Oui, bravo Patrick Chassé, vous êtes le meilleur.
11:07 D'exception je trouve.
11:08 Pour l'instant, on va remonter un petit peu plus.
11:10 Trois étapes pour Arnaud Desmars.
11:12 On verra ce qu'il va faire cette année.
11:13 On rappelle qu'il est ici, il n'a pas encore gagné cette année.
11:15 Arnaud Desmars, on va remonter un petit peu plus.
11:17 On va regarder le palmarès tous ensemble.
11:20 Qui a remporté les éditions 2017 et 2018 ?
11:23 Patrick, il l'a encore.
11:25 Il a son ordi devant lui.
11:27 Tu rigoles.
11:29 C'est vrai, je t'ai pas exprimé.
11:31 Tu vas te dire aussi qu'on me souffle.
11:34 Mais si, Adrie Van Der Poel, bien sûr.
11:36 Vous avez dit Adrie ?
11:37 Non.
11:38 Exclu à mi-jeu, Patrick Chassé.
11:43 Oui, à Mathieu Van Der Poel.
11:45 Il s'était imposé en 2017 et 2018 avant d'exploser comme on le connaît.
11:50 Encore une question sur l'édition 2014.
11:53 Qui a terminé 3e en 2014 ?
11:55 Je vais vous donner un indice.
11:56 Il a porté le maillot jaune également sur le Tour de France,
11:58 comme Mathieu Van Der Poel.
11:59 Brice Feuillu.
12:00 Non, vous t'avez vu sur tout ça.
12:02 Il est né irlandais.
12:03 Il s'est imposé un peu à la surprise générale sur une première étape.
12:06 Kip Jumbo-Visma, spécialiste de cyclocross aussi au début.
12:10 Vous êtes complètement perdus.
12:13 Mike Tennyson, c'était pour la question la plus difficile de tout ça.
12:17 Je crois qu'on a fait le tour.
12:18 Il n'y a plus de questions, on est d'accord ?
12:20 Mike Tennyson qui était là.
12:23 Elle est sympa la musique.
12:25 On ne l'a pas trop dans la tête.
12:26 Merci pour cet après-midi.
12:28 Je pense qu'on va tous la garder.
12:30 Très bien, c'est super.
12:31 Patrick, bravo.
12:32 Avec pas mal de triche quand même.
12:34 Mais pas du tout.
12:35 La compète.
12:38 Au moins, vous avez gagné.
12:40 On l'a dit, il s'est passé.
12:42 Je m'en vais.
12:43 On ne l'a jamais fait.
12:44 Allez-y.
12:45 Je n'ai pas triché.
12:47 Il est susceptible un petit peu.
12:48 Ça arrive de tricher.
12:50 Dans ce cas, c'est qu'il était présent sur les éditions qu'on a fait.
12:53 Et pas à vous, c'est pour ça.
12:55 Il a une bonne mémoire.
12:56 On vous l'a dit.
12:57 Le secondaire Poole, ça doit être le seul double vainqueur d'ailleurs.
12:59 Je pense sur les boucles de la maillenne.
13:01 En tout cas, dans toutes celles qu'on a vécues.
13:03 C'est pour ça qu'on le retrouve facilement.
13:06 On l'a vécu, c'est vrai.
13:08 Et ça reste quand même assez exceptionnel.
13:10 Mathieu Van Der Poel, ça ne s'oublie pas.
13:11 Et deux années consécutives en plus, comme on l'a vu.
13:13 On a vu le sujet récap de Kevin Sanchez par rapport à l'année dernière.
13:17 On va regarder ce qui s'est passé hier.
13:18 Vous savez qu'il y a eu un prologue.
13:20 C'est vrai qu'on a très envie déjà de vous donner les premières informations
13:23 sur ces coureurs qui sont en compétition.
13:25 Du coup, on va regarder ce qui s'est passé grâce à Hugo Bouet et Charles-Antoine Nora pour les images.
13:32 Il n'y a mieux qu'un prologue pour débuter cette édition 2023 des boucles de la maillenne.
13:36 Au programme, 4,1 km extrêmement techniques dans les rues de Laval.
13:40 Les coureurs les plus rapides ont dévalé l'asphalte à plus de 46 km/h de moyenne.
13:44 Longtemps un boyau devant la concurrence,
13:46 Benoît Kosnefroy a finalement été détrôné de 3 secondes
13:49 par le portugais de la UAE Team Emirates, Ivo Oliveira.
14:00 En fin d'épreuve, Axel Zingle s'est intercalé entre les deux hommes.
14:04 J'y ai même cru.
14:06 Quand j'ai passé à l'igne des arrivées,
14:08 on m'a dit que j'étais premier pour une seconde.
14:10 Je me suis dit que ce n'était pas super.
14:12 Je savais qu'il y avait des gros coureurs à partir de derrière moi.
14:14 Les arrivées se passaient et je restais quand même premier.
14:17 Il a battu pour 3 secondes.
14:20 Il n'y a vraiment pas de frustration et pas de regret.
14:23 3 secondes, c'est quand même énorme sur un prologue comme ça.
14:26 Je suis content d'être là.
14:28 Je suis là depuis pas mal de temps.
14:30 Je me sens bien physiquement, mais il n'y a rien qui s'aligne trop
14:33 sur cette saison pour diverses raisons et malchance.
14:36 Mais en tout cas, là, je me sens bien.
14:38 Comme la semaine dernière aux 4 Jours de Dunkerque,
14:40 c'est un peu mieux aligné.
14:42 On va reparler de Benoît Kosnefroy,
14:44 qui a certainement un passage un peu incontournable
14:47 sur les boucles de la Mayenne.
14:49 On va regarder le classement général
14:51 qu'on va convoquer sur notre plateau.
14:53 C'est Ivo Oliveira de l'équipe UAE Team Emirates.
14:56 Il s'est imposé devant Axel Zinglet pour 2 secondes.
14:59 Benoît Kosnefroy est à 3 secondes.
15:01 Derrière, on retrouve Mathias Norsgaard,
15:03 mais aussi Arnaud Desmars, notamment 6e pour l'instant,
15:06 à 6 secondes également.
15:08 Ça donne quoi comme indication, Kevin, à un prologue comme ça ?
15:11 Ça donne tout simplement la condition physique d'un coureur.
15:14 En plus, un prologue, c'est sur très peu de kilomètres.
15:17 Là, il y en avait 4,1.
15:19 Ça démontre que la fraîcheur des coureurs
15:22 et leur condition physique,
15:24 c'est vachement important de préparer un chrono
15:27 avec une condition physique en étant à 100 %.
15:29 La particularité de ce type de chrono, Pierre,
15:31 c'est que les sprinters également peuvent bien s'illustrer.
15:34 Non, 5 minutes pour le premier.
15:37 Pour donner une petite info, 5 minutes,
15:39 c'est un test qu'on fait en début de saison pour s'étalonner.
15:42 Là, les coureurs s'avouent où ils en sont.
15:44 Une, deux, trois, quatre secondes, ce n'est pas grand-chose.
15:47 On a vu un spécialiste de la poursuite s'imposer.
15:50 Vraiment l'effort lactique maîtrisé, Benoît Cosnefroi.
15:54 Ça permet de s'étalonner, de prendre des infos sur soi-même.
15:57 Ça donne aussi un degré sur l'implication.
16:00 Parce que c'est vraiment, c'est que 5 minutes,
16:02 mais ces deux, trois secondes, c'est vraiment l'implication
16:04 qu'on met dans l'échauffement, dans la reconnaissance.
16:07 Ça donne une idée aussi du mois passé.
16:09 Parce que là, quasiment l'intégralité des coureurs
16:11 reviennent de coupures, de stages.
16:13 Un effort de 5 minutes, ça débouche les gicleurs, comme on dit.
16:16 Ça veut dire quoi ?
16:17 Ça veut dire qu'on sait à peu près déjà qui va vouloir jouer la gagne
16:20 sur ces boucles de la Mayenne ?
16:22 Oui, ça donne quand même un indice.
16:24 Même si ça peut paraître dérisoire,
16:26 quand on voit effectivement les écarts,
16:28 il y a 20 coureurs qui se tiennent en 10 secondes.
16:30 Donc déjà, ça montre à quel point c'est serré.
16:33 Mais de toute façon, on l'a rappelé l'année dernière,
16:36 ça s'est joué pour 3 secondes la victoire.
16:38 Et ça va être à coup de bagarres, de sprints de bonification,
16:43 puisqu'il y a des bonifs à prendre en cours de route.
16:45 À l'arrivée, aux arrivées, les sprinteurs,
16:47 ceux qui ont perdu du temps, vont essayer de le regagner.
16:50 C'est le cas d'Arnaud Desmares, qui est dans le top 10,
16:53 mais qui a quand même un retard de 5 secondes.
16:55 Non, de combien ? J'ai dit une bêtise ?
16:57 - 6 secondes. - Oui, 6 secondes.
16:59 Bref, ça va vraiment, c'est ça.
17:01 Et c'est pour ça, tout à l'heure, moi j'étais étonné
17:03 de nous entendre brailler comme ça dans le poste.
17:05 Mais oui, c'est ça.
17:06 C'est parce que chaque seconde compte
17:08 et du coup, il y a une tension du prologue
17:10 jusqu'au dernier jour qui va probablement demeurer.
17:13 On espère vraiment que vous allez encore brailler tout à l'heure
17:15 et que ce sera le cas aussi de Thomas Veclare,
17:17 qui sera sur la moto avec nous également.
17:19 Ce qu'on va faire, c'est qu'on va écouter Axel Zinglet,
17:21 deuxième donc hier, à 2 secondes d'Ivo Oliveira.
17:24 Et puis ensuite, on parlera de Benoît Cosnefroy,
17:26 mais aussi d'Arnaud Desmares.
17:28 C'est l'objectif, je voulais essayer de gagner si possible.
17:31 Après, je manquais de référence sur un prologue chez les pros,
17:34 mais je savais que ça pouvait bien me convenir.
17:36 Et puis, j'ai bien reconnu le parcours.
17:40 J'ai testé plusieurs combinaisons de matériel
17:43 et je me suis bien entraîné cette semaine aussi.
17:46 Je savais que j'étais prêt.
17:48 Voilà pour Axel Zinglet, évidemment.
17:51 On l'a dit, deuxième, Benoît Cosnefroy,
17:53 troisième à 3 secondes.
17:55 Benoît Cosnefroy qu'on a entendu tout à l'heure dans le sujet.
17:58 Vous le placez où, messieurs ?
18:00 Est-ce qu'en étant deuxième l'année dernière,
18:02 en ayant des choses à voir également,
18:04 est-ce qu'il ne serait pas le grand favori de cette course,
18:06 Benoît Cosnefroy ?
18:07 Il fait partie des favoris, ça c'est indéniable.
18:09 Et Benoît, souvent, quand il revient de stage,
18:11 il arrive vite en forme.
18:13 C'est une reprise pour lui.
18:15 Il est en bonnes conditions.
18:16 Il faut qu'il saisisse, comme l'a dit Patrick,
18:18 la moindre opportunité de grappiller des secondes,
18:21 de faire des places dans les trois premiers des étapes,
18:24 d'aller chercher des secondes par-ci, par-là.
18:26 Il faut vraiment saisir l'opportunité
18:28 pour avoir reconnu les trois étapes.
18:30 Aujourd'hui, c'est de loin la plus dure
18:32 en termes de dénivelé.
18:33 Après, c'est les coureurs qui font la course.
18:35 Mais aujourd'hui, Benoît, il doit jouer la gagne.
18:37 Il doit finir les trois premiers
18:39 s'il veut prétendre à la victoire au général.
18:41 Parce qu'après, les sprinter,
18:43 ils vont s'en donner à cœur joie sur les deux dernières étapes.
18:45 Je veux ouvrir le débat un petit peu plus.
18:47 On connaît tout le talent, l'étendue des capacités
18:49 de Benoît Cosnefroy.
18:51 Quand on le rencontre en début de saison,
18:52 ça fait plusieurs fois qu'il nous dit
18:54 "je vais surtout faire du world tour".
18:55 Beaucoup de world tour, évidemment.
18:57 Et c'est là qu'on l'attend le plus, Benoît Cosnefroy.
18:59 Et finalement, ça fait deux courses
19:01 qu'il enchaîne en France.
19:02 Les quatre jours de Dunkerque,
19:03 et puis maintenant les boucles de la Mayenne.
19:05 Qu'est-ce qu'il vient chercher ?
19:07 Il vient chercher l'impulsion qui lui manque
19:09 pour faire un immense tour de France, par exemple ?
19:11 C'est ça ?
19:12 Oui, tout simplement.
19:13 Je pense qu'il veut se rassurer.
19:14 Après, ce n'est pas pour dire
19:16 que les boucles de la Mayenne,
19:18 c'est moins important que d'autres courses,
19:19 les world tour.
19:20 Mais il est là pour se rassurer.
19:21 Il n'a pas eu de chance aussi en début d'année,
19:23 entre les pépins physiques, le Covid
19:25 et tout ce qui s'ensuit.
19:27 Donc voilà, il fait deux courses en France
19:30 qui est aussi assez relevé
19:32 avec la star list qui est ici sur la Mayenne.
19:35 Mais voilà, c'est deux courses
19:38 qui vont le convenir physiquement.
19:40 Et pourquoi pas le lancer sur le world tour
19:44 qui arrive au mois de juin.
19:46 Parce qu'on l'avait vu gagner, bien sûr,
19:47 le Grand Prix de Québec l'année dernière en world tour.
19:50 Il avait fait un début de saison mitigé, déjà.
19:52 C'est ce qu'il disait.
19:53 Beaucoup de deuxième place,
19:54 beaucoup de place sur le podium.
19:55 Il était déjà venu sur les boucles de la Mayenne
19:57 en mai.
19:58 Mais là, cette année, Patrick,
19:59 il y a encore un petit tour en dessous
20:01 pour Benoît, pour toutes les raisons
20:02 que Kévin a abordées, évidemment.
20:05 Il n'y a qu'une seule place sur le podium
20:06 pour le moment.
20:07 Comment vous le voyez, vous ?
20:09 Est-ce que c'est victoire ou rien
20:11 pour Benoît sur ces boucles de la Mayenne ?
20:13 Je ne sais pas, parce que c'est vrai,
20:15 on l'attendait, si on parle du world tour,
20:17 on l'attendait sur la flèche Wallonne.
20:18 Il a dit d'y être clair forfait
20:19 parce qu'il a eu une grosse chute juste avant.
20:21 Ce n'est pas de sa faute,
20:23 ce n'est pas son entraînement,
20:24 ce n'est pas sa situation professionnelle
20:27 qui est remise en question.
20:28 C'est tout simplement un manque de malchance.
20:30 C'est cacable quand même,
20:32 beaucoup de coureurs depuis le printemps.
20:35 Plutôt un manque de chance.
20:36 Oui, pour moi, c'est un manque de chance.
20:38 Puis attention, les boucles de la Mayenne
20:40 progressent d'année en année.
20:41 Ce n'est pas parce qu'on les diffuse
20:42 que je dis ça.
20:43 On a quand même neuf équipes qui sont présentes
20:44 qui participeront au Tour de France.
20:46 On en a six qui sont dans le world tour.
20:48 On voit bien que d'année en année,
20:49 On est en pro séries.
20:50 On voit bien que d'année en année,
20:51 cette épreuve, probablement,
20:52 parce qu'elle est pro série,
20:53 pour que tout le monde comprenne bien,
20:55 c'est-à-dire, il y a des divisions pour les coureurs,
20:58 pour les équipes,
20:59 mais il y a des divisions aussi pour les organisations.
21:01 Donc, on est vraiment dans la deuxième division
21:03 juste derrière le world tour.
21:04 On m'aurait dit ça, moi, il y a quelques années,
21:07 quand on a commencé à s'intéresser
21:08 aux boucles de la Mayenne.
21:09 J'aurais été quand même surpris.
21:10 Mais pour Benoît Cosnefroy,
21:12 oui, c'est vraiment l'occasion pour lui
21:14 de s'étalonner.
21:15 Olivier Rack, qui gagne le prologue hier, a dit
21:17 "Moi, je l'avais vraiment préparé, cet objectif."
21:19 Un prologue des boucles de la Mayenne.
21:23 Il l'avait vraiment préparé.
21:24 Il avait fait une préparation spécifique
21:26 pour ce prologue.
21:27 C'est vous dire quand même,
21:28 si la victoire, je ne sais pas si c'est ce qu'on attend
21:31 en premier chez Benoît Cosnefroy,
21:32 on attend surtout qu'il se rassure.
21:33 En fait, je vais prolonger cette idée, justement.
21:38 Mais c'est vrai que se rassurer au mois de mai,
21:40 comment on fait pour se rassurer au mois de mai ?
21:41 Il y a le giro.
21:42 On ne se rassure pas sur le giro, en général.
21:44 On y va pour chercher des résultats.
21:45 Et à part ça, il y a les quatre jours de Dunkerque,
21:47 il y a les boucles de la Mayenne,
21:48 ou les stages.
21:49 En fait, c'est ça qu'on peut faire finalement
21:50 au mois de mai, Pierre.
21:51 Alors, la saison cycliste, en général,
21:53 pour la plupart des coureurs,
21:55 se décompose en deux, voire trois parties.
21:57 La première partie qui nous amène au mois de mai,
21:59 soit on part au giro, soit on fait une coupure
22:01 et on prépare les échéances à venir.
22:03 Je pense que Benoît, c'est ce qu'il a fait.
22:05 Il a terminé, il a posé son vélo à Liège-Bastogne-Liège.
22:07 Il a pris un petit peu de temps pour lui.
22:09 Il a refait les fondamentaux, la base,
22:12 les efforts lactiques comme il apprécie.
22:14 Et là, il revient.
22:16 Je pense qu'il doit très clairement
22:19 effacer la première partie de saison.
22:21 Ça s'est mal passé.
22:22 Il a voulu aller aux Flandriennes.
22:23 Ça s'est pas bien passé.
22:24 Aux Ardennes, il était malade.
22:26 C'était quand même son moment fort
22:28 de sa première partie de saison.
22:29 On oublie.
22:30 On prend un break, on pose le vélo
22:32 et on se reconstruit.
22:33 Et là, il faut qu'il passe le petit cran au-dessus,
22:37 sur ses boucles de la Mayenne.
22:38 Et après, ça va l'amener sur les courses du mois de juin,
22:41 qui sont très importantes pour le Tour de France,
22:43 le grand objectif d'une équipe World Tour française.
22:45 Ça nous rappelle bien à quel point le sport cycliste est un gras.
22:48 Il suffit de passer quelques mois en deçà
22:51 et puis on commence déjà à s'inquiéter.
22:53 Mais vous allez le voir, Benoît Cosnefra,
22:54 sur cette course, on en est certain.
22:56 On va parler d'autres coureurs de cette équipe AG2R Citroën
22:58 dans quelques instants, puisque Franck Bonamour
23:00 fait son grand retour après sa blessure importante
23:02 de début de saison.
23:03 Charles-Antoine Nora a la suivi, un petit peu en inside également.
23:06 Vous allez découvrir ça dans quelques instants.
23:08 Restez avec nous.
23:09 La Seine-et-Château, qui est en direct en ce moment
23:19 et qui attend les coureurs.
23:20 Voici la ligne d'arrivée où se présenteront tout à l'heure
23:23 les coureurs ou le coureur en solitaire.
23:25 Pourquoi pas, on a le droit d'y penser également aujourd'hui.
23:27 En tout cas, ce sera forcément très disputé
23:29 après le prologue d'hier et déjà quelques petits écarts.
23:32 On revient en plateau.
23:33 Je vous rappelle qu'il y a toujours le magnifique maillot
23:36 du vainqueur, du leader, etc.
23:38 Maillot jaune à gagner, porté par Pierre Roland.
23:41 Je l'ai déjà dit, c'est pour ça que je l'écarte un petit peu.
23:43 On va continuer à parler d'AG2R Citroën.
23:46 On a parlé bien sûr de Benoît Cosnefra.
23:48 On parlera aussi de Franck Bonamour qui fait son retour.
23:52 Mais d'abord, j'ai une question messieurs.
23:53 Sur le papier, on regarde la composition de cette équipe.
23:56 Benoît Cosnefra, Franck Bonamour, Pierre Gauthra, Antoine Rogel,
24:00 Marc Sarraud, Clément Venturini.
24:02 Est-ce qu'on n'est pas avec le plus fort collectif, Pierre,
24:04 de ces boucles de la Mayenne ?
24:06 Sur le papier, en termes de noms,
24:08 ils ont des noms qui pèsent un peu dans le cyclisme français,
24:12 notamment. Il y a aussi un indice qui me fait dire que c'est la meilleure équipe.
24:19 C'est qu'ils sont premiers par équipe à l'issue de ce compte-la-monte,
24:22 ce prologue.
24:23 Donc ça, c'est quand même un signe que les troupes sont en forme.
24:27 Après, il y a beaucoup de coureurs qui reviennent de blessures.
24:30 Franck Bonamour, seulement 7 jours de course, grosses blessures.
24:33 Il sort de stage.
24:35 Marc Sarraud également.
24:37 Il a été blessé longuement cet hiver.
24:39 C'est la reprise.
24:40 Donc ça, c'est des noms importants.
24:42 Bonamour, Sarraud, ça gagne des courses et ça marche bien.
24:47 Mais c'est des coureurs qui sont en reconstruction.
24:49 Donc voilà, je pense qu'on va quand même miser plus du côté de Benoît Cosnefroy pour AG2R.
24:54 Beaucoup de guignies pour cette formation française depuis le début de la saison.
24:56 Des blessés, des malades, des objectifs difficiles à remplir.
24:59 On va écouter Cyril Dessel.
25:00 Kevin, puis je vais vous poser ensuite la même question.
25:06 Oui, c'est vrai qu'on a une belle équipe sur le papier, sur ces boucles de la Mayenne.
25:12 Par contre, on va dire que le parcours ne nous avantage pas spécialement.
25:18 C'est moins difficile que l'année passée.
25:20 L'année passée, il y avait une étape dure après Empaille, avec un circuit difficile
25:24 où Benoît avait fait deuxième et on avait été battus par Benjamin Thomas.
25:29 Mais néanmoins, c'est une étape sur laquelle on avait quand même pesé
25:33 et on avait trouvé un terrain à notre avantage.
25:35 Ce ne sera pas le cas cette année, c'est un peu moins difficile.
25:38 Après, on a Marc Sarrot pour le sprint, on a Clément qui marche bien actuellement.
25:43 Mais j'aurais tendance à dire que sur les arrivées massives, on ne fait pas partie des favoris.
25:47 Maintenant, je pense qu'on a les moyens d'être dans la course et d'essayer de dynamiter un peu tout ça.
25:54 Mais après, on sait tous que pour faire la course, il faut que les autres équipes participent avec nous.
25:59 S'il y a plusieurs équipes qui s'unissent un petit peu pour provoquer des regroupements
26:07 sur les parcours qu'on a durant les trois ou quatre étapes,
26:09 ce sera compliqué de renverser et il faudra qu'il y ait d'autres équipes qui veuillent faire la course.
26:13 C'est assez clair, c'est ça la vraie problématique.
26:17 Comment on fait quand on n'a pas un terrain de jeu très favorable à Benoît Cosmefroid pour dynamiter la course ?
26:23 Tout simplement, on essaie de durcir la course dès le début, à des kilomètres bien précis.
26:28 On se prend vraiment en amont, pourquoi pas lancer la course à 100 km de l'arrivée.
26:33 Il a tout dit, Cyril Dessel dans son interview, c'est que certes, sur le papier,
26:38 si tous ses coureurs sont à 100% physiquement avant le départ, c'est une équipe redoutable.
26:44 Mais il y a des coureurs, comme l'a dit Pierre, qui reviennent de blessure,
26:48 qui ont très peu couru au début d'année.
26:50 Ça va être difficile à contrôler, à gérer leur potentiel physique.
26:55 A voir comment la course se court, et comme on dit, c'est les coureurs qui font la course.
27:00 On écoute Clément Venturini, justement, à ce sujet, interrogé par Sir Antoine Noir.
27:04 Effectivement, aujourd'hui, il y a trois bonifs en cours d'étape, plus à l'arrivée.
27:11 Comme je disais, les autres étapes sont quand même plus propices pour des sprints massifs.
27:16 C'est vrai qu'aujourd'hui, c'est aujourd'hui qu'on veut marquer notre empreinte.
27:20 Et si ça doit le faire, ce sera aujourd'hui.
27:22 Juste un petit tour de table.
27:24 Qui a le plus fort collectif d'après vous, puisqu'on a parlé d'AG2R ?
27:28 Patrick, Kevin, Pierre, rapidement ?
27:31 Personnellement, je pense que Cofidis sont pas mal.
27:33 Ok. Patrick ?
27:35 Je suis complètement d'accord, même si sur le papier, c'est moins…
27:38 On est probablement influencés par Zinglé, qui pète le feu cette année,
27:44 et qui peut assumer un rôle de leader, même si c'est un coureur relativement inexpérimenté.
27:49 Il y a Finé, Nop et Valchaïd.
27:51 Malgré le fait qu'ils soient cinq, quand même UAE,
27:54 grosse équipe, Marc Hirschi, les deux frères Olivera, Odeg,
27:57 qui revient aussi de blessure, mais qui a déjà performé avec seulement quelques jours de course.
28:02 Malgré le fait qu'ils soient cinq, c'est une grosse équipe du World Team.
28:05 Oui, cette équipe pèse toujours quand elle vient en France.
28:09 L'équipe UAE, on l'a déjà vue sur d'autres courses, notamment.
28:12 On va regarder le sujet présenté par Charles-Antoine Nora, qui a suivi hier Franck Bonamour.
28:17 Je vous rappelle que Franck Bonamour n'a plus couru depuis février le tour des Alpes-Maritimes et du Var.
28:23 Je l'ai dit dans le bon sens, fracture du pied et loss cuboïde même, très exactement.
28:27 Regardez comment il a été accueilli par le collectif,
28:29 parce que ça aussi, ça fait partie des choses importantes, évidemment.
28:32 Salut Franck, ça va ?
28:40 Oui, ça va et toi ?
28:41 Vous êtes content de le revoir, Franck, quand même ? Vous le charriez, mais…
28:46 On lui a souhaité bonne année, la semaine dernière c'était Marc Laro.
28:51 C'est Franck qui est là, dans deux semaines on aura deux mois.
28:56 Oui, on met deux sorts depuis longtemps, ça fait du bien. Il était temps.
29:03 Tout est neuf, là, Franck.
29:06 Oui, tout est neuf. Tout sort de la boîte.
29:09 J'ai l'impression d'avoir oublié 50 trucs à l'hôtel, parce que je n'ai plus l'habitude de faire ma valise.
29:15 Mais je vais reprendre ses marques.
29:17 Qu'est-ce que tu ressens ? Qu'est-ce que tu te dis quand tu sais que tu vas être out pour un moment,
29:21 alors que tu viens d'arriver chez H2Z ?
29:23 C'était assez difficile. Après, j'ai essayé de relativiser au maximum,
29:29 de trouver un petit peu de positif là-dedans.
29:32 J'ai pu profiter un petit peu plus de ma famille,
29:36 rester à la maison et profiter de ma petite.
29:40 Finalement, je ne vois pas beaucoup, en tout cas pendant des très courts moments,
29:46 où il y a eu des hauts et des bas, mais je suis content de revenir.
29:49 L'objectif, c'est de reprendre ses marques, de retrouver ses automatismes dans le peloton,
29:55 où ça frotte toujours un petit peu, retrouver de la confiance.
29:59 Et puis voilà, il y a quelques automatismes avec les copains.
30:04 On a quand même des ambitions sur cette course,
30:06 donc voilà, on est persuadés que ça va bien se passer.
30:10 On imagine que tu l'as attendu pendant longtemps ce moment-là ?
30:13 Oui, ça fait maintenant plus de trois mois,
30:18 donc la dernière confection revient demain.
30:20 Un petit moment et je suis bien content d'être là.
30:24 On va faire la reco.
30:34 Ça va faire du bien de rouler un peu, rouler sur les routes des courses, c'est toujours mieux.
30:40 Bonne étape. Merci. Ciao.
30:43 Frank Bonamour qui fait donc sa rentrée.
30:51 On a parlé d'AG2R Citroën, on va parler maintenant de l'équipe Groupama FDJ avec Arnaud Desmars,
30:55 qui est donc présent sur ces boucles de la Mayenne qui s'étaient imposées il y a deux ans.
30:59 Arnaud Desmars, on l'avait dit.
31:01 Et bien sûr, Arnaud Desmars qui n'a pas encore gagné cette saison.
31:04 Dernière victoire d'Arnaud Desmars, c'est Paris-Tours l'an dernier.
31:07 Il avait terminé sa saison en fanfare et c'est plus compliqué cette année pour de nombreuses raisons.
31:10 Bien sûr, il y a eu le Covid, il a eu du mal à revenir, il l'a longuement expliqué.
31:14 Charles-Antoine Nora est allé l'interviewer ce matin au départ.
31:17 Et puis ensuite, nous, on va débattre de l'importance aussi de cette course pour Arnaud Desmars aujourd'hui.
31:22 Arnaud, rassuré avec cette belle sixième place hier sur le chrono, c'est quand même de bonne augure.
31:29 Oui, c'est là où je m'imaginais être.
31:32 C'est bien, c'est un bon départ.
31:34 Parlez-nous un peu de ces derniers mois qui ont été un peu compliqués.
31:37 Vous vous êtes livré dans la presse.
31:39 Ça a été un moment dur.
31:40 Vous vous êtes remis un petit peu en question à ce niveau-là ?
31:42 Non, je ne me suis pas remis en question.
31:44 Je sais qu'il fallait être patient.
31:46 Quand on est malade.
31:48 Je veux dire, la période du Covid, c'est vrai que j'ai mis du temps à m'en remettre finalement.
31:55 Même si j'étais assez optimiste à vouloir reprendre les compétitions et en pensant que le fond de l'hiver allait m'aider justement à pouvoir courir et reprendre le rythme.
32:06 Mais finalement, j'étais de moins en moins bien.
32:09 Donc le repos m'a fait du bien.
32:11 J'ai pu retravailler comme il faut.
32:12 Et puis maintenant, je me sens bien.
32:14 Vous sentez que vous êtes sur un nouveau...
32:16 C'est une nouvelle dynamique qui commence avec cette deuxième partie de saison et le Tour de France en fond qui ne va pas tarder à arriver ?
32:24 Oui, surtout que j'avais besoin de récupérer.
32:26 J'avais besoin de retrouver de la fraîcheur.
32:28 C'est ce que j'ai retrouvé.
32:29 Maintenant, les courses qui vont arriver, c'est l'objectif du mois de juillet principalement.
32:34 Même si ici, j'ai envie de bien figurer.
32:36 Envie de bien figurer.
32:38 On va remettre tout ça en contexte.
32:39 On l'a dit, on ne l'a pas vu depuis le région Pays de la Loire-Tour, Arnaud Desmars.
32:44 C'est-à-dire début avril, on rappelle qu'il avait déclaré forfait pour Paris-Roubaix, notamment dans la foulée.
32:49 Expliquer qu'il ne se sentait pas à 100%.
32:50 Le Covid en début de saison, on l'a dit également.
32:53 Ensuite, il a même choisi de ne pas faire les quatre jours de Dunkerque.
32:55 Il a coupé dans le sud, puis chez lui également.
32:58 C'est ce qu'il explique dans l'interview.
32:59 Il a refait un petit peu ce fond de forme, etc.
33:02 Et le voilà donc sur les boucles de la Mayenne.
33:05 Il y a quand même un énorme enjeu autour d'Arnaud Desmars aujourd'hui sur cette course.
33:09 Pierre, il y a plusieurs raisons.
33:11 Je vous en donne comme ça quelques-unes.
33:12 Vous allez me dire si c'est bon ou pas.
33:13 Bien sûr, le fait qu'il n'ait pas encore gagné cette saison pour un sprinter, c'est assez incroyable.
33:17 On va en reparler Patrick, il me semble d'ailleurs.
33:19 Le fait aussi qu'on soit en Mayenne, dans la patrie de Marc Madiot, pourquoi pas.
33:24 Et puis, troisième et surtout gros argument, c'est que le tour est toujours là.
33:27 On ne l'a toujours pas exclu de la sélection.
33:29 C'est toujours le fil rouge, un petit peu, est-ce qu'il va faire partie de cette sélection ou pas.
33:32 Oui, et la liste pourrait être encore plus longue.
33:35 On sait qu'il vient d'être papa aussi.
33:36 C'est quand même quelque chose de très important dans la vie d'un homme pour la première fois.
33:40 Ça, c'est soit un supplément d'âme, une supplément de motivation, soit peut-être de l'appréhension.
33:48 Peut-être qu'il ne va plus frotter comme avant. Il y a ça aussi, on ne sait pas.
33:51 Moi, je pense très sincèrement qu'Arnaud a coupé six semaines depuis le régime Pays de la Loire-Tour.
33:59 Six semaines, c'est long. Il a pu se reposer.
34:02 Le Covid, on ne connaît pas tout, on ne va pas revenir là-dessus.
34:05 Mais il y a des choses qu'on ne maîtrise pas dans cette maladie.
34:09 Et pour les sportifs, on n'est plus touché.
34:12 On a vu Renko Evenepoel quitter le Giro alors qu'il était maillot rose.
34:15 Ce n'est pas anodin.
34:16 Quand ça ne va pas, ça ne va pas.
34:18 Il a bréqué, il s'est reconstruit, il s'est refait une santé.
34:21 Arnaud Desmars, en bonne condition, normalement, il doit gagner minimum une ou deux étapes ici.
34:25 C'est le minimum syndical pour un coureur de ce charisme-là, de cette envergure.
34:29 On va voir où il en est exactement ce soir et dimanche soir.
34:34 On aura une réponse définitive.
34:35 Il y en a un autre qui a été interrogé sur le statut d'Arnaud Desmars
34:39 avant de passer à la stat de Patrick sur les débuts de saison d'Arnaud Desmars.
34:43 C'est Benoît Kosnefroy en personne.
34:46 Est-ce que ce n'est pas lui son principal rival ?
34:49 J'espère ne pas me retrouver avec trois joueurs, avec trois sprints massifs
34:53 qui ne seraient pas du tout mon jeu.
34:55 On voit Arnaud Desmars qui est à 6 secondes avec le jeu des bonifications.
34:59 Il peut très bien gagner le Général.
35:01 Je pense que c'est peut-être le favori numéro un pour ce classement Général.
35:05 Patrick, on l'a dit, on est aujourd'hui le 26 mai 2023.
35:09 Arnaud est à 91 victoires dans sa carrière.
35:12 [Radio tour]
35:15 Salut Radio Tour, on est ravis de vous avoir sur le plateau dans la Collée du Véran.
35:19 C'est comme ça.
35:20 Des fois ça sort de nulle part, on ne sait pas trop pourquoi.
35:23 On entend des voix.
35:24 [Radio tour]
35:25 Il va falloir l'arrêter à un moment donné, je vous l'annonce.
35:28 C'est Thomas qui nous fait une bague là.
35:30 Quatre minutes d'écart, il y a une échappée devant.
35:33 Vous voulez faire le point de cours sans même Patrick ?
35:35 Non mais je pense que les téléspectateurs doivent savoir.
35:38 Il faut quand même dire les choses.
35:39 Il y a effectivement quatre coureurs devant.
35:42 Cinq coureurs devant qui ont quatre minutes d'avance, c'est l'échappée du jour.
35:45 Autant vous le dire, il y a trois Français devant.
35:47 Maël Guégan, Thomas Deveau, Célestin Guillon.
35:50 Ils sont tous les trois dans des équipes continentales.
35:52 Et puis également le Danois Ingsol et le...
35:56 Barnabas Piks, c'est un Hongrois, c'est ça ?
35:58 Non, je ne sais plus.
35:59 Oui, c'est ça.
36:00 Merci.
36:01 Voilà, c'est cinq hommes qui ont pris les devant.
36:03 On leur laisse, oui, quatre, cinq minutes, pas plus.
36:05 Allez Patrick, on y va.
36:06 On enchaîne avec votre stat du jour.
36:08 Justement, je l'ai dit, 91 victoires professionnelles.
36:10 On pensait même pourquoi pas viser le 100 cette année avec Arnaud Desmars.
36:14 Et pour l'instant, il n'y en a pas.
36:15 Oui, même en victoire UCI d'ailleurs.
36:17 Parce que les victoires UCI, on compte aussi son championnat du monde des sports, etc.
36:20 Il en est, j'ai compté, à 99.
36:22 Mais ce n'est pas ça la stat.
36:23 On en reparlera s'il gagne aujourd'hui.
36:24 Non, la stat, c'est...
36:25 On est tous inquiets.
36:26 On est tous inquiets.
36:27 Pourquoi ? Parce qu'il n'a pas gagné.
36:28 Parce que quand un spectateur n'arrive pas à gagner en début de saison,
36:30 lui le premier, ça ne le rassure pas.
36:32 Finalement, deux fois, il a connu ça dans le passé,
36:35 d'attendre aussi longtemps avant de gagner en début de saison.
36:39 Déjà, ça s'est produit en 2015.
36:42 C'était sa plus mauvaise saison.
36:43 Alors, si vous regardez, justement, c'est un peu compliqué ce tableau,
36:46 mais ça va être très simple finalement.
36:47 Vous regardez, à chaque fois qu'il déclenche son compteur,
36:49 en 2016, 2012, 2017, 2014, ça se passait en février.
36:53 Et parfois, ça lui permettait, justement, comme en 2014, de gagner beaucoup de courses.
36:57 Et puis en mars, il a fallu qu'il...
36:59 Enfin, il a fallu qu'il attende en mars en 2018, etc.
37:02 Et là, on est en mai.
37:03 Et je vous le disais, effectivement, c'est la troisième fois que ça se produit
37:05 qu'en mai, il n'est pas encore gagné.
37:08 C'était arrivé également en 2020, mais là, il y avait une bonne raison.
37:12 Il y avait la pandémie, il y en avait une deuxième.
37:13 C'est qu'en plus, il avait tout simplement été victime d'une fracture du scaphoïde.
37:17 Donc, évidemment, ça n'aide pas.
37:19 Mais attention, maintenant, on va regarder le sevrage.
37:22 Le sevrage, c'est quoi pour un sprinter ?
37:24 C'est le nombre de jours, mais de jours de course
37:26 durant lesquels il n'a pas gagné.
37:28 Parce que là, je suis désolé, mais à l'entraînement
37:31 ou quand on est en vacances, ça ne veut pas dire grand-chose.
37:34 Les jours de course.
37:35 Donc, les jours de course, eh bien, on se rend compte que hier,
37:40 on était à 22 jours de course sans victoire.
37:44 Et ça, je peux vous dire que ça commence à faire beaucoup,
37:47 mais finalement, ce n'est pas énorme, puisque en 10 ans de carrière,
37:51 eh bien, Arnaud Desmars a dû s'accommoder d'une période de sevrage
37:54 plus longue que celle qu'il vit actuellement.
37:56 En 2015-2016, Arnaud avait même disputé 52 jours de course,
38:01 c'est le pic que vous voyez se dessiner ici,
38:03 sans pouvoir lever les bras une seule fois.
38:05 Et plus précisément, c'était après ses deux victoires d'étape
38:08 sur le Tour de Belgique en mai 2015, sa plus mauvaise saison,
38:11 eh bien, il n'avait plus gagné jusqu'au Tour Med de l'année suivante.
38:14 Avant, c'est vrai de remporter, mais il en serait moins juste après.
38:17 - Consécutifs, sans victoire, c'est ça que vous voulez dire.
38:19 - Voilà, effectivement, les jours consécutifs.
38:21 Donc, même quand on est à cheval sur deux saisons,
38:22 évidemment, on ne compte pas les mois d'hiver,
38:24 mais c'est arrivé même souvent.
38:26 D'ailleurs, quand je vous parle des 52 jours,
38:29 c'est surtout en 2015 et très peu en 2016,
38:33 puisqu'il avait rapidement gagné en février 2016.
38:36 Et son taux de réussite, parce que c'est ça aussi qui est intéressant,
38:39 on est sur quoi ? On est sur les boucles de la Mayenne.
38:42 Le taux de réussite sur les courses françaises du même format,
38:45 je ne parle pas du Tour de France, je parle de ces courses de 4-5 jours.
38:48 Eh bien, là, on est sur un super taux,
38:50 puisqu'il a généralement, sur 65% des courses auxquelles il participe,
38:54 ce format de course, eh bien, à chaque fois, il lève les bras.
38:57 Et même, à partir du mois de mai, on est au mois de mai,
38:59 à partir du mois de mai, c'est même de 72%.
39:03 On devrait quand même le voir gagner.
39:05 Ou alors, s'il ne gagne pas, là, ce sera compliqué, effectivement.
39:08 On pourra dire "Ah, il se passe quelque chose".
39:10 - On en reparlera dimanche, donc on fera un nouveau point.
39:13 Le point zéro Arnaud Desmars, ce sera dimanche.
39:15 On salue Cyril, évidemment.
39:16 Kevin, comment ça se passe dans la tête, justement ?
39:19 Vous avez été sprinter, vous avez été dans le train des sprinters en Chine.
39:23 - J'ai côtoyé aussi Arnaud.
39:24 - Comment vous faites ça ?
39:25 - Durant son année 2015, où c'était un an difficile, justement.
39:28 Peut-être c'est à cause de mon transfert, je ne sais pas.
39:30 - C'est toi qui le lancé mal.
39:31 - C'est pas faux, je ne le sais pas.
39:33 Mais Arnaud, j'ai côtoyé durant trois ans.
39:35 Je n'ai jamais vu paniquer.
39:37 C'est un corps qui reste serein,
39:40 qui est conscient de ses qualités et de ses faiblesses.
39:44 C'est un moment difficile à passer depuis le début de saison.
39:48 Mais à chaque fois qu'il a le dos au mur, il sait rebondir, il sait revenir.
39:53 Et puis là, il y a le mois de juillet,
39:55 il y a sa sélection aussi qui rentre en compte pour le Tour de France.
39:58 On sait qu'il va arriver à un moment donné.
40:02 C'est impossible de passer une saison blanche avec Arnaud Desmars.
40:05 Le petit quoi qu'il a cette année, c'est son nouveau train.
40:09 Il faut vraiment qu'il s'habitue aussi avec ses jeunes coureurs qui sont arrivés.
40:15 Il y a eu des transferts cet hiver.
40:17 Il a perdu pas mal de ses poissons pilotes.
40:19 Ces jeunes coureurs, il faut qu'ils connaissent aussi parfaitement leurs swimters et leurs leaders.
40:26 Et viser ça pour Arnaud, c'est des automatismes à prendre, mais ça peut mettre un peu de temps.
40:31 On va filer vers cette première étape, mais qui est en fait la deuxième.
40:34 On a suivi le prologue hier, vous me suivez bien.
40:36 L'attaque de Pierre Roland dans cette ascension !
40:39 Et oui, l'attaque de Pierre Roland.
40:41 Vous allez voir pourquoi il a attaqué, toujours avec la caméra de chère Antoine Nora.
40:44 Et je pense, il y a un maillot ou pas ?
40:46 Il y a un maillot, un maillot à poids.
40:48 C'est aujourd'hui 6 grimpeurs.
40:50 Tu l'as porté ?
40:51 Ah oui !
40:53 Non mais pas aux courses !
40:55 C'est ma seconde peau le maillot de meilleur grimpeur.
40:58 Ah d'accord.
40:59 Allez, on regarde ce sujet.
41:01 On a mis le maillot de meilleur grimpeur, parce que c'est l'étape la plus difficile, de loin la plus difficile.
41:08 Avec 6 ascensions répertoriées, des ascensions qui auraient mérité des classements aussi.
41:12 Plus de 2000 mètres de dénivelé, donc ceux qui ont une ambition sur ce maillot, c'est sur cette étape que ça se joue.
41:18 Et ceux qui ont une ambition pour les punchers, grimpeurs, de distancer les sprinters au classement général, c'est également sur cette première étape.
41:25 Ah là, là j'ai retrouvé, c'est ma seconde peau.
41:30 C'est très clairement le maillot de meilleur grimpeur.
41:33 Là on arrive, mois de mai, on commence à sentir les longues échappées là.
41:39 Un circuit de 17 kilomètres, mais ça va carburer.
41:43 Les coureurs vont mettre 22, 23 minutes.
41:47 Une route, on va dire une voiture, une voiture et demie, c'est pas très large.
41:51 Mais pour les boucles de la Mayenne, c'est ce style de route qui permet de rendre la course un petit peu nerveuse, un petit peu difficile.
41:59 On approche, on brûle.
42:01 On est à la fin du circuit.
42:03 La Côte de Niord, un kilomètre de montée, donc ça c'est vraiment 4, 4, 4 et demie, 5%.
42:10 Mais vraiment sur un effort parfait pour les punchers, ils peuvent s'en donner à cœur joie.
42:17 Sommet de cette bosse, les points pour le meilleur grimpeur.
42:28 C'est là que ça se gagne, c'est aujourd'hui sur cette première étape.
42:31 On est à 3 kilomètres de l'arrivée et regardez, un point très important, pas d'abri, pas de végétation.
42:39 Donc là s'il y a un petit vent de côté comme aujourd'hui, un petit vent du nord, on vient raser la banquette, raser le bas-côté.
42:48 Là le coureur qui est derrière nous, qui est ici, il n'a aucun abri.
42:52 En fait il fournit exactement le même effort que si on est devant.
42:54 Donc on peut très clairement mettre en difficulté les gars qui sont à l'arrière, qui ont déjà été un petit peu dans le dur dans la bosse.
43:02 On peut clairement les achever.
43:04 500 mètres de l'arrivée et là maintenant c'est parti.
43:08 Un faux plat interminable de plus de 500 mètres et au fur et à mesure qu'on avance, la pente se cadre.
43:14 Et il va falloir être capable de supporter la pente.
43:17 Au fur et à mesure qu'on avance, la pente se cadre et il va falloir être capable de supporter l'acide lactique.
43:23 Ça va vraiment être un beau match parce que c'est indécis, on ne sait pas si les sprinter vont se rasseoir ou si les puncher vont avoir le temps de faire aller leur filière explosive,
43:34 leur filière où ils sont capables de résister à l'acide lactique.
43:38 C'est entre les deux, entre le sprinter et le pure puncher cette arrivée.
43:44 Le vent
43:46 C'est un excellent déesse en tout cas.
43:51 Vous avez motivé votre groupe et vous-même d'ailleurs.
43:54 Je le vis à fond et une chose est bien c'est qu'aujourd'hui le vent est exactement placé de la même manière.
44:00 Donc il y aura le vent de côté en haut de cette bosse et ça, ça va durcir pour les sprinter.
44:05 Je viens de vérifier quand même, tu as porté le maillot de meilleur grimpeur sur plein de courses, mais jamais sur les boucles de la Mayenne avant sur perles.
44:12 C'est pour ça que je l'ai ramené et d'ailleurs il sera à gagner demain.
44:16 C'est lui qui fait la programmation aussi, le viens rollant.
44:20 Allez les pronos messieurs, pronos pour cette étape du jour.
44:24 Aujourd'hui, qui voyez-vous vous imposer à lasser les châteaux ?
44:29 Patrick Chassé
44:31 C'est moi qui commence ?
44:33 Je vais faire plais, je leur laisse le favori.
44:36 Jason Tesson
44:38 Kevin Reza
44:40 Non, du tout.
44:44 Arnaud Desmar
44:45 Pierre Rolland
44:47 Axel Zinglet
44:50 Et bien voilà, ça fait trois français dans les pronostics de nos consultants.
44:54 On les laisse filer tout de suite vers cette étape, c'est à suivre jusqu'à dimanche pour les boucles de la Mayenne.
44:58 Vous le savez bien, on se retrouve ce soir.
45:00 [Musique]

Recommandée