Motive To Murder Le Crime Et Ses Raisons Documentaire
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00:00 Aujourd'hui, dans "Le crime et ses raisons", un prédateur au sourire perfide sème la
00:12 terreur en Afrique du Sud.
00:13 - Les jeunes femmes disparaissent.
00:17 - Les meurtres de ces femmes sont si monstrueux que l'enquête attire l'attention des médias
00:22 du monde entier.
00:23 Son piège, son mobile, ses aveux choquants filmés en prison, qui est réellement le
00:30 meurtrier ?
00:31 Assouvit-il des fantasmes psychotiques ?
00:33 Ou sa vengeance méthodique est-elle celle d'un tueur plein de fourberie ?
00:38 En juillet 1994, les policiers font une découverte macabre en périphérie de Johannesbourg,
00:59 la plus grande ville d'Afrique du Sud.
01:02 Le corps meurtri d'une adolescente repose à la vue de tous dans un champ aride.
01:08 Le meurtrier n'a laissé aucune trace, mais de nombreux indices bizarres sautent aux yeux
01:13 des policiers.
01:14 Ses mains sont attachées avec ses propres vêtements.
01:17 Elle a été tuée par strangulation et des messages sont gravés sur sa peau.
01:23 - La plupart des tueurs en série laissent une sorte de message derrière eux, par leurs
01:29 actions ou leur comportement.
01:31 Mais il est beaucoup plus rare qu'ils écrivent réellement ce message, encore moins sur le
01:36 corps d'une de leurs victimes.
01:38 - La victime s'appelle Maria Monene Monama.
01:41 Elle est âgée de 18 ans.
01:43 C'est une étudiante brillante.
01:45 Ses parents affirment que Maria est partie deux jours plus tôt et qu'elle n'est jamais
01:48 rentrée.
01:49 Si Maria est sa première victime, la police a peur qu'elle ne soit pas la dernière.
01:55 - Le tueur a besoin de montrer à sa victime et au monde entier que c'est lui qui commande.
02:01 Le viol a davantage à voir avec la colère et le pouvoir qu'avec le sexe.
02:06 Le tueur abandonne également Maria, le visage face contre terre.
02:10 Il a besoin d'avoir le contrôle.
02:11 Les mots gravés sur la peau de Maria en disent davantage sur l'état d'esprit et le mobile
02:18 de ce tueur mystérieux.
02:19 - C'est comme s'il disait c'est moi qui commande, pas toi.
02:25 En général, ce genre de tueur repasse très vite à l'acte.
02:28 Les policiers ne disposent pas des ressources nécessaires à une chasse à l'homme.
02:33 De plus, dans un climat post-apartheid, ces victimes ne sont pas une priorité.
02:37 Trois semaines plus tard, le corps d'une jeune femme de 26 ans est retrouvé.
02:42 Elle a été battue, violée, puis étranglée dans le même quartier pauvre, à la périphérie
02:47 de Johannesburg.
02:48 Tout comme Maria, Amanda a fait taire les mains attachées dans le dos.
02:53 Mais si Maria avait été tuée à main nue, le tueur a utilisé les propres sous-vêtements
02:57 d'Amanda pour l'étrangler.
02:59 Il évolue de manière très préoccupante.
03:01 - En utilisant un vêtement de la victime, le meurtrier se décharge de sa responsabilité.
03:07 Cela indique aussi qu'il n'a aucun remords.
03:10 13 jours plus tard, alors que la police sud-africaine est à la recherche d'indices près de Johannesburg,
03:17 un troisième corps est retrouvé à plus de 80 kilomètres de là, dans la ville de
03:21 Pretoria.
03:22 - Encore une fois, la victime a été violée, puis tuée.
03:25 La portée de l'enquête change totalement.
03:27 Le mode opératoire est le même, mais la police pense qu'il pourrait s'agir d'un
03:31 deuxième tueur.
03:32 Deux juridictions sont maintenant concernées, mais les policiers de Pretoria et de Johannesburg
03:37 ne communiquent pas.
03:38 Les enquêteurs se demandent s'ils ont affaire à un imitateur.
03:42 Durant l'apartheid, la violence s'était devenue une norme en Afrique du Sud.
03:49 Avec la fin de cette ségrégation forcée, le pays fait face à d'importants changements
03:53 sociaux.
03:54 - De nombreux jeunes avides de nouvelles possibilités affluent vers les grandes villes.
04:00 La criminalité monte en flèche, ce qui aide les meurtriers à frapper surtout quand ils
04:05 se cachent à la vue de tous.
04:07 - Il existe différents types de tueurs en série.
04:10 Certains frappent leurs victimes à la tête avant de les tuer, d'autres utilisent la
04:15 ruse pour attirer leurs victimes.
04:17 Pour les tueurs en série, ça fait partie du frisson.
04:20 En mai 1995, près de la ville minière de Boxburg, un homme en train de chasser des
04:27 lapins fait une découverte effroyable.
04:29 - L'homme, qui est un policier réserviste, tombe sur un cadavre, puis sur un autre et
04:37 un autre.
04:38 Au total, ce sont 10 corps en décomposition qui se trouvent dans ce champ.
04:43 L'homme s'est retrouvé au milieu d'un véritable charnier.
04:46 Les victimes sont toutes des femmes.
04:51 Certaines se trouvent dans le champ depuis si longtemps qu'il ne reste quasiment que
04:56 des os.
04:57 D'autres ne sont pas mortes depuis très longtemps.
05:01 Aucun des corps n'a été déposé.
05:03 Les victimes ont été tuées dans ce champ.
05:06 Les policiers interviennent rapidement.
05:10 Ils fouillent le champ à la recherche de preuves, mais ne font que trouver davantage
05:15 de victimes.
05:16 Comme pour les meurtres précédents, toutes ces femmes sont noires.
05:21 Elles ont entre 19 ans et une quarantaine d'années.
05:25 Toutes ont été assassinées de la même manière.
05:29 - C'est un moment crucial de l'enquête.
05:31 Jusqu'à présent, la police découvrait les victimes l'une après l'autre.
05:35 Mais là, dix cadavres sont retrouvés en même temps.
05:38 - Une fois arrivés dans le champ où s'empilaient les cadavres, ces femmes savaient ce qui allait
05:44 se passer.
05:45 Qu'il que soit le tueur, il devient de plus en plus audacieux.
05:49 Il a réussi à échapper aux policiers depuis son premier meurtre et il veut le montrer.
05:54 Les journaux rapportent maintenant les similarités entre les meurtres et la population exige
05:59 des réponses.
06:00 La terreur s'empare des habitants de Boxburg et de Johannesburg.
06:06 Plusieurs jeunes femmes disparaissent alors qu'elles vivent dans des villes éloignées
06:10 les unes des autres.
06:11 Beaucoup ont peur de sortir de chez elles, même pour aller travailler.
06:17 - Les meurtres de ces femmes sont si inquiétants et brutaux qu'ils attirent l'attention des
06:23 médias du monde entier.
06:25 Même le président Nelson Mandela se rend sur le site du charnier.
06:29 L'enquête prend alors un autre tournant.
06:32 L'Afrique du Sud tout entière exige que la police agisse.
06:36 - Les policiers retrouvent de nombreuses preuves ADN et indices mais ils n'ont strictement
06:40 aucun suspect.
06:41 Ils demandent aux habitants de se manifester s'ils savent quoi que ce soit sur les meurtres.
06:46 Ils offrent également une récompense si ces informations conduisent à une arrestation.
06:50 Pour la première fois, la police sud-africaine engage un profileur, Mickey Pistorius.
06:57 Ils appellent également un profileur du FBI à la retraite, Robert Ressler.
07:02 Ensemble, ils dressent le profil du meurtrier.
07:05 - Selon leurs analyses, ce tueur et violeur est un homme intelligent, séduisant, très
07:11 organisé mais surtout extrêmement manipulateur.
07:15 - Toutes les victimes étaient sans emploi ou à la recherche d'un meilleur travail.
07:20 Les policiers établissent des liens qui pourraient faire avancer l'enquête.
07:25 - Les enquêteurs retracent les derniers mouvements d'Amelia Rappodail, une femme de 43 ans qui
07:33 a disparu un jour de septembre 1994.
07:36 Elle est retrouvée les mains attachées dans le dos et reliées à son cou et ses cuisses.
07:41 La police apprend qu'Amelia travaille à l'aéroport international de Johannesburg.
07:47 D'après ses amis, elle avait rendez-vous avec un homme qui lui promettait un emploi
07:51 mieux payé.
07:52 Amelia remplit un formulaire de candidature pour un groupe de défense des droits des
07:57 enfants appelé Youth Against Human Abuse.
08:01 - Les enquêteurs remontent la piste de cette association pour enfants.
08:05 Quelque chose ne colle pas.
08:07 Peut-être qu'elle s'est rendue à un entretien d'embauche et qu'elle a trouvé un dangereux
08:11 prédateur à la place.
08:12 À suivre.
08:13 Qui est le tueur ? La police réussira-t-elle à l'arrêter avant qu'il ne commette un
08:19 autre meurtre ?
08:20 À l'automne 1995, la police sud-africaine est sur les traces d'un étrangleur en série.
08:37 Mais avant que l'enquête ne puisse progresser, un journal sud-africain local, The Star, reçoit
08:46 l'appel étrange d'un homme.
08:47 Il déclare qu'il ne parlera qu'à une journaliste femme.
08:52 La journaliste, Tamson Debeer, prend l'appel.
08:58 L'homme au bout du fil affirme être le tueur en série que la police recherche.
09:03 - Cet appel à une journaliste femme pour se vanter de ses crimes révèle que le meurtrier
09:11 est fier de ce qu'il a fait et va continuer de faire.
09:14 La journaliste tape le plus vite possible pour retranscrire l'appel.
09:20 La police pourrait s'en servir pour retrouver le tueur.
09:24 - Il prétend qu'il n'a pas tué 30 ou 40 femmes, mais 76.
09:29 Les enquêteurs découvrent leur première vraie piste en se concentrant sur les derniers
09:44 jours d'une des victimes.
09:45 - La police en apprend davantage sur Amelia.
09:51 Elle travaille à l'aéroport international de Johannesburg.
09:54 D'après ses amis, elle avait rendez-vous avec un homme qui lui promettait plus d'argent
09:58 et un meilleur emploi.
09:59 Grâce aux informations recueillies auprès de la population, les policiers découvrent
10:06 qu'Amelia n'est pas la seule victime qui n'est jamais rentrée après un rendez-vous
10:10 pour un travail.
10:11 - C'est le cas d'une femme qui travaille dans un centre d'accueil.
10:19 - Trifina Magodzi, âgée de 26 ans, s'occupe du linge du centre.
10:25 - Un des collègues de Trifina raconte qu'un homme est venu au centre pour leur parler
10:30 d'offres d'emploi au sein de l'association Youth Against Human Abuse.
10:35 Il serait ensuite revenu deux fois pour parler aux femmes du centre.
10:39 La première fois, il est accompagné du photographe d'un journal local et de deux adolescentes
10:44 sans-abri pour qu'elles soient accueillies par le centre.
10:47 La deuxième fois, il vient seul et montre un article de presse qui, selon lui, décrit
10:52 le travail de son association.
10:54 Quelques jours après la seconde visite de l'homme, les collègues de Trifina commencent
11:00 à s'inquiéter de son absence.
11:01 Elle ne sera retrouvée que plusieurs semaines plus tard.
11:05 Parmi les nombreux corps du charnier.
11:09 Les policiers remontent la piste d'un homme qui a la réputation d'aider les enfants
11:15 et les sans-abri.
11:16 L'enquête finit par faire une avancée.
11:20 Le numéro de téléphone figurant sur le formulaire de candidature appartient à une
11:25 femme qui vit dans une ville voisine.
11:27 Les policiers l'interrogent et découvrent qu'elle a un frère.
11:32 Il s'appelle Moses Sithole.
11:35 Son nom revient sans cesse dans l'enquête.
11:38 Moses est âgé de 30 ans.
11:40 Il est bel homme et très à l'aise à l'oral.
11:43 Cependant, l'association pour enfants qu'il prétend représenter n'existe pas.
11:47 La police soupçonne Moses Sithole d'être l'homme qui contacte un journal sud-africain
11:55 en prétendant être le meurtrier.
11:57 Cette fois-ci, l'appel est enregistré.
12:00 L'homme au téléphone affirme être celui que tout le monde recherche.
12:04 Il explique également que ces meurtres sont un moyen de se venger d'une erreur judiciaire
12:08 commise à son encontre dans le passé.
12:10 Il indique au journaliste un lieu où il a torturé puis tué l'une de ses nombreuses
12:16 victimes.
12:17 Sur place, la police découvre le corps d'une femme.
12:21 L'homme parvient à garder une longueur d'avance sur la police, quittant alors le
12:26 tout pour le tout.
12:28 Les enquêteurs font publier la photo et le nom de l'homme à la une de tous les journaux
12:33 d'Afrique du Sud en espérant que quelqu'un l'aperçoive.
12:36 À mesure que les recherches s'intensifient, Moses devient de plus en plus désespéré.
12:42 Il appellerait le mari de sa soeur Maxwell pour lui demander une arme.
12:47 Maxwell accepte d'aider Moses.
12:52 Il prévoit de se retrouver dans une usine de la ville où Maxwell travaille.
12:56 Ce que Moses ne sait pas, c'est que Maxwell appelle les policiers pour les prévenir.
13:02 Quand Moses arrive sur place, il dit aux agents de sécurité qu'il vient voir Maxwell.
13:10 Un des agents, qui n'est autre qu'un policier sous couverture, refuse de s'éloigner de
13:17 Moses de peur de le perdre de vue.
13:18 Moses devient suspicieux et s'enfuit en courant.
13:23 Les policiers se lancent à sa poursuite dans une ruelle.
13:28 Ils demandent à Moses de s'arrêter, mais celui-ci continue de courir.
13:32 Les policiers finissent par coincer le suspect et tirent deux fois en l'air.
13:36 Mais Moses ne se laisse pas faire.
13:38 Il s'empare d'une petite hache et se jette sur un policier.
13:43 L'affrontement qui s'ensuit est d'une violence rare.
13:48 À suivre, le doute et la peur s'emparent de l'Afrique du Sud tout entière, alors
13:57 que les enquêteurs fouillent le passé d'un homme qui semble tué pour le plaisir.
14:01 L'homme soupçonné d'être le prédateur le plus prolifique de l'histoire de l'Afrique
14:26 du Sud est piégé dans une allée.
14:29 L'un des deux policiers tire sur Moses et le touche aux jambes et à l'estomac.
14:36 Il est ensuite transporté à l'hôpital où il sera opéré.
14:40 Moses survit, ce qui est une bonne nouvelle pour les policiers.
15:01 Afin de pouvoir le traduire en justice, il l'interroge sur son lit d'hôpital.
15:06 Moses refuse de coopérer, donc les policiers tentent une autre approche.
15:11 Puisque toutes les victimes sont des femmes, ils demandent à une enquêtrice de lui parler.
15:15 Ils obtiennent alors les aveux qu'ils voulaient, des aveux répugnants.
15:19 Moses décrit en détail comment il a attaqué toutes ces femmes.
15:23 Il se masturbe même sous les yeux de l'enquêtrice.
15:29 Alors que Moses Sithole attend son procès derrière les barreaux, l'enquête connaît
15:35 un nouveau rebondissement.
15:37 Un co-détenu filme le suspect en pleine conversation sur les meurtres.
15:41 Il est en prison et il avoue dans une vidéo avoir étranglé 29 femmes.
15:47 [extrait]
16:05 Moses prétend que ses actes sont motivés par la vengeance.
16:22 Ces victimes ressemblaient à une femme de son passé qui l'a accusée d'un autre crime,
16:28 tout aussi cruel.
16:30 Moses Sithole est né près de la ville de Boxburg en Afrique du Sud le 17 novembre 1964.
16:37 Moses a cinq frères et soeurs.
16:41 C'est un enfant intelligent et curieux, mais sa famille est très pauvre et il ne reçoit
16:46 qu'une très faible éducation.
16:48 La situation empire quand son père meurt.
16:50 Incapable d'élever six enfants tout seul, la mère de Moses les aurait déposés au
16:55 poste de police locale.
16:57 Moses lui aurait couru après, mais elle l'aurait repoussé.
17:00 Moses est placé dans un orphelinat.
17:03 Les mauvais traitements y sont courants et s'ajoutent au climat ambiant de maltraitance.
17:08 Le régime d'apartheid est bien visible dans les townships opprimés et ségrégés d'Afrique
17:13 du Sud.
17:14 L'enfance de Moses n'est certainement pas exempte de violence.
17:18 Moses finit par s'enfuir et vit avec son frère pendant quelques temps.
17:23 Puis il continue sa vie seul.
17:24 Le jeune Moses subvient à ses besoins en travaillant dans les mines d'or de Johannesburg.
17:29 Sa réputation d'homme à femme, sociable et intelligent, se forge à ce moment là.
17:36 Derrière son apparence charmante se cache de la colère.
17:41 Il s'emporte vite quand il n'obtient pas ce qu'il veut.
17:44 En septembre 1987, il rencontre une jeune femme et lui promet du travail.
17:49 Elle monte dans un train avec lui.
17:52 Ils descendent à Bogsburg.
17:55 Moses l'emmène dans un champ puis l'agresse.
17:58 Il aurait attrapé les vêtements de la jeune femme et l'aurait forcée à s'allonger
18:02 avant de la violer.
18:03 Elle pleure et implore Moses.
18:08 Elle le supplie de ne pas la tuer.
18:11 Elle racontera qu'il avait un sourire malveillant sur les lèvres tout du long.
18:17 Moses attache les mains de la jeune femme avec son propre soutien-gorge et remonte sa
18:23 robe.
18:24 Il lui ordonne d'attendre.
18:25 La torture qu'elle subit est inimaginable.
18:29 Elle doit penser que sa fin est proche.
18:31 La jeune femme réussit à s'échapper et finit par témoigner contre Moses au tribunal.
18:37 Plusieurs autres femmes se présentent à la police et signalent que Moses les a violées.
18:42 Il est ensuite jugé et condamné, bien qu'il continue de clamer son innocence.
18:48 Moses est envoyé en prison où il se serait fait violer.
18:54 Moses est libéré pour bonne conduite après six ans d'emprisonnement.
18:58 Il souhaite maintenant se venger des femmes.
19:01 À suivre, lors de son procès, le tueur en série se retrouve face à face avec les femmes
19:08 qui lui ont échappé.
19:09 Il est si sournois et manipulateur qu'il aurait assisté au funérail d'une de ses
19:14 victimes et présenté ses condoléances à la famille.
19:17 Brapan, Afrique du Sud, février 1997.
19:32 Le tueur en série présumé Moses Sithole est jugé pour de multiples meurtres et viols.
19:39 L'accusation explique clairement les liens entre Moses et chacune des victimes.
19:44 Les offres d'emplois, les invitations à se déplacer, les conversations, toutes les
19:49 ruses qu'aurait utilisé Moses pour attirer ses femmes et les tuer.
19:53 L'accusation appelle à la barre près de 400 personnes afin qu'elles témoignent des
20:00 agressions violentes commises par Moses.
20:03 À la barre, il plaide non coupable.
20:06 Le procès de Moses Sithole met en lumière le nombre alarmant de crimes commis contre
20:14 les femmes en Afrique du Sud.
20:16 Alors que le tribunal se prépare à rendre son verdict contre Moses, des experts tentent
20:22 de comprendre comment il est devenu le tueur en série le plus prolifique de l'histoire
20:26 du pays.
20:27 Il a l'air d'un gars sympa et serviable.
20:32 Les experts affirment que Moses est doté d'une capacité exceptionnelle à tromper
20:38 les gens.
20:39 Il est si sournois et manipulateur qu'il aurait assisté au moins une fois au funérail
20:43 d'une de ses victimes et présenté ses condoléances à la famille.
20:47 En décembre 1997, le tribunal déclare Moses Sithole coupable de 38 meurtres, 40 viols
20:58 et 6 vols.
20:59 Le lendemain, il découvre sa sentence.
21:02 Moses révélera plus tard que sa première condamnation pour viol avait fait naître
21:08 sa haine des femmes noires.
21:10 Moses Sithole est condamné à 2410 ans de prison, soit 50 ans pour chaque meurtre, 12
21:18 ans pour chaque viol et 5 ans pour chaque vol.
21:21 Il sera néanmoins éligible à la liberté conditionnelle d'ici 900 ans.
21:27 Le lendemain, le tribunal déclare Moses Sithole coupable de 38 meurtres, 40 vols.
21:34 Le lendemain, le tribunal déclare Moses Sithole coupable de 38 meurtres, 40 vols.
21:41 Le lendemain, le tribunal déclare Moses Sithole coupable de 38 meurtres, 40 vols.
21:48 Le lendemain, le tribunal déclare Moses Sithole coupable de 38 meurtres, 40 vols.
21:56 Le lendemain, le tribunal déclare Moses Sithole coupable de 38 meurtres, 40 vols.
22:02 Le lendemain, le tribunal déclare Moses Sithole coupable de 38 meurtres, 40 vols.
22:03 Le lendemain, le tribunal déclare Moses Sithole coupable de 38 meurtres, 40 vols.
22:04 Le lendemain, le tribunal déclare Moses Sithole coupable de 38 meurtres, 40 vols.
22:05 Le lendemain, le tribunal déclare Moses Sithole coupable de 38 meurtres, 40 vols.
22:06 Le lendemain, le tribunal déclare Moses Sithole coupable de 38 meurtres, 40 vols.
22:07 Le lendemain, le tribunal déclare Moses Sithole coupable de 38 meurtres, 40 vols.
22:08 Le lendemain, le tribunal déclare Moses Sithole coupable de 38 meurtres, 40 vols.
22:08 Merci à tous !
22:10 [SILENCE]