Elisabeth Lévy - "Émeutes : Macron aura-t-il le courage de nommer ce qui nous arrive ?"

  • l’année dernière
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##LEVY_SANS_INTERDIT-2023-07-05##

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Transcript
00:00 Et on accueille Élisabeth Lévy, Lévy sans interdit. Bonjour Élisabeth !
00:05 Bonjour Stéphanie, bonjour à tous. Alors Emmanuel Macron qui annonce une loi d'urgence, on a parlé pour la reconstruction et ça vous
00:12 inspire des réflexions ma chère Élisabeth ?
00:15 On va voir ce qu'on va voir. Le président de la république n'a pas mâché ses mots. On va être
00:20 extrêmement clair et ferme a-t-il déclaré. Oui, sauf que cette clarté ne rêvait pas. Cette clarté, cette fermeté ne s'adresse pas aux vandales et voyous mais
00:29 aux assureurs.
00:31 Alors avec eux on va montrer les... on va vraiment là où... On y va aux assureurs donc qui sont priés d'indemniser
00:37 sans tarder et sans barguigner. Alors la facture ce serait 280 millions pour eux, pour les assureurs et selon le Medef un
00:45 milliard de dégâts en tout ce qui n'est pas rien. Alors soyons honnêtes Emmanuel Macron n'a pas proposé de ressortir le plan Borlone ni
00:53 promis d'arroser de nouveau les associations parce que le clientélisme et la politique de la ville depuis
01:00 plusieurs décennies ont engendré une espèce de nomenclature associative
01:04 qui exerce en permanence un chantage implicite au désordre. Donnez moi des moyens ou ils vont faire un malheur.
01:12 Alors on n'a pas vu d'ailleurs les miracles accomplis par ses médiateurs et autres grands frères. Bon, la sollicitude
01:19 présidentielle est tournée vers les victimes des violences illégitimes, à les propriétaires de voitures brûlées, de magasins saccagés,
01:26 les collectivités ou les réseaux de transport public, ils doivent effectivement reconstruire. Et puisqu'on en est au bon point,
01:33 le président a également souhaité une réponse pénale ferme et rapide qui va jusqu'aux familles, vous en avez parlé,
01:40 lors des premières comparutions d'ailleurs, la justice n'a pas trop tremblé, allons même semble-t-il, jusqu'à
01:46 incarcérer des primo-délinquants et bien ça prouve chère Stéphanie que c'est possible.
01:51 Donc ça veut dire Elisabeth que vous approuvez cette loi d'urgence ?
01:55 Bon, elle était sans doute nécessaire, simplement ça aurait pu être une annonce
01:59 ministérielle. C'est presque la première mesure,
02:02 c'est peut-être pas la première parole tout à fait, mais c'est la première mesure annoncée par le président et ça donne vraiment l'impression
02:08 que la priorité c'est d'effacer les traces et de tout oublier. Comme l'a dit Thibaud de Montbréal dans le Figaro,
02:15 reconstruire pour mieux voir brûler ce serait un désastre. Parce que le problème n'est pas ce qu'a dit le président, en réalité le problème
02:22 c'est ce qu'il n'a pas dit et ne dira sans doute pas.
02:25 "On ne peut pas faire comme si rien ne s'était passé" a-t-il déclaré encore.
02:29 Oui, mais est-ce qu'il aura le courage de nommer ce qui nous est arrivé ?
02:33 Je crains que non parce que ça l'obligerait lui et toutes les élites politiques à renier leur croyance
02:39 immigrationniste et leur sornette sur le vivre ensemble. Ce que nous avons vu, chère Stéphanie, c'est l'expression violente d'une sécession, une fracture
02:47 qui n'est pas sociale et économique comme on voudrait nous l'expliquer, ce n'est pas la relégation mais une fracture qui est culturelle, ethnique et même
02:55 anthropologique. C'est la facture d'ailleurs de décennies d'inconscience migratoire.
03:00 Voilà, des jeunes français clament leur haine de la France, de ses mœurs, de ses valeurs. Alors ça on ne va pas le changer
03:06 ni par une loi d'urgence, ni par des concessions et des bonnes paroles mais peut-être
03:12 par la fermeté migratoire pour ceux pour qui il n'y en est plus qui y arrivent pour l'instant et par une politique
03:18 à l'intérieur qui renoue avec l'exigence d'assimilation. Il ne peut pas y avoir
03:23 plusieurs peuples en France et la leçon de ces nuits de guérilla ça devrait être que pour la république
03:29 unie et indivisible la société multiculturelle est un désastre.
03:33 Merci Élisabeth Lévy.

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