• l’année dernière
Depuis le début des émeutes, 3625 personnes, dont 1124 mineurs, ont été placées en garde à vue, d'après le ministère de la Justice. Parmi celles-ci, 480 ont été jugées en comparution immédiate et 380 ont été incarcérées. 

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Transcription
00:00 Les habitants ressentent ces difficultés parce que les commerces jouent un rôle très important dans la cohésion des quartiers.
00:09 Ils répondent vraiment à des besoins. Un bureau de tabac, une épicerie, une cordonerie, etc. jouent un rôle important.
00:18 S'il manque dans un territoire, c'est le désert. Donc de l'importance de les amplifier, de les protéger, de les aider.
00:26 Vous les avez protégés ? Ces dernières nuits, vous êtes allé au contact des jeunes, notamment pour leur dire "on arrête, on stoppe les piages, etc."
00:35 Comment est-ce que vous vous êtes accueillis ? Comment est-ce que vous vous êtes écoutés ?
00:38 Disons que dans les quartiers, la très grande majorité des jeunes, ce sont des jeunes qui travaillent, qui vont à l'université,
00:47 qui ont des formations, qui ont des familles, etc. et qui sont bien rangés et qui sont bien structurés.
00:52 C'est une petite minorité. Et là, on va en direction de ce public. Il y a des contacts qui sont pris. Il y avait un manque d'écoute aussi.
01:04 On est en train de tisser des liens, des relations. Avant, il y avait une espèce de rupture entre les générations.
01:12 Maintenant, il faut se saisir de ces problèmes qui se sont déroulés pour essayer de voir comment amener le dialogue intergénérationnel.
01:26 On a des parents, il y a des jeunes et malheureusement, il y a un déficit de communication.

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