Mort de Nahel à Nanterre: "Ce drame est révélateur de la société dans laquelle nous vivons", pour Laure Lavalette (RN)
2000 policiers et gendarmes seront mobilisés mercredi soir en banlieue parisienne pour prévenir de nouvelles violences urbaines en réaction à la mort d'un jeune homme de 17 ans, tué mardi par un tir de la police, après un refus d'obtempérer à Nanterre. Le policier soupçonné d'avoir tué l'adolescent a été placé en garde à vue et est interrogé par l'IGPN, dans le cadre d'une enquête pour homicide volontaire.
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00:00 17 ans, ce n'est pas un âge pour mourir, évidemment, toutes mes pensées à la famille des victimes.
00:04 Je pense que ce drame est assez révélateur de la société dans laquelle nous vivons,
00:07 qui est une société qui n'est plus ordonnée.
00:09 Je m'explique, une société ordonnée, c'est une société où la police,
00:12 où la gendarmerie, où les pompiers sont respectés parce qu'ils représentent l'État,
00:16 parce qu'ils représentent la République.
00:18 Et on t'avoue, M. Guiraud, on t'avoue dans vos propos de justifier ce qui va se passer ce soir,
00:22 s'il va se passer une explosion de violence.
00:24 En fait, votre... Je vais terminer, je vous ai laissé parler tout à fait.
00:27 Votre famille politique ne cesse...
00:30 - Je suis en train de me rater sur le rêve.
00:31 - Ecoutez, je pense que c'est suffisamment lourd et compliqué comme moment pour qu'on se laisse parler.
00:36 Je pense que votre famille politique n'a eu de cesse de jeter de l'huile sur le feu.
00:40 Je vais vous dire, même vos collègues qui sont allés hier au commissariat,
00:43 un jour en cow-boy, pour aller contrôler les gardés à vue,
00:46 entravant le travail des policiers qui avaient déjà une ville...
00:49 - Un endroit parlementaire.
00:50 - Est-ce que c'était le moment, vous pensez ?
00:51 Vous ne cessez de mettre de l'huile sur le feu.
00:53 Et c'est une institution où vous êtes très contents finalement d'avoir un fait supplémentaire.
00:57 - Non madame, on n'est pas heureux de la mettre en ordre.
00:59 - Mais évidemment, vous passez votre temps à vomir sur cette institution qui est la police.
01:03 Alors que ce sont des gens qui nous protègent, et vous le savez très bien,
01:05 ce sont des gens qui nous protègent dans les attentats,
01:07 ce sont des gens qui nous protèsent au quotidien.
01:09 Et vous savez aussi comme moi que c'est l'institution la plus contrôlée.
01:12 Il y a eu 1000 enquêtes de l'IGPN l'année dernière.
01:14 Si ce policier a fait une faute, il va y avoir une enquête.
01:17 Et c'est ni aux journalistes, ni aux politiques que nous sommes,
01:20 ni aux réseaux sociaux de savoir qui est victime.
01:23 Je vais simplement terminer.
01:24 Personne ne doit dire qui...
01:26 C'est un peu long.
01:26 - Allez-y, je vous en prie, mais c'est un peu long.
01:27 - Le mansplaining, ça va bien.
01:28 Personne, ça n'est pas à nous de savoir qui est coupable.
01:31 Il va y avoir une justice.
01:32 Moi, j'ai confiance dans la justice de mon pays.
01:35 Il va y avoir une enquête.
01:36 On va bien voir ce qui se passe.
01:37 Mais cessez de mettre de l'huile sur le feu.
01:39 Franchement, vous avez un comportement qui est égal à ce que vous êtes,
01:42 mais qui est honteux quand je vous entends parler.
01:44 Et vous légitimez pratiquement ce qui a passé ce soir.
01:46 - J'aimerais répondre.
01:47 - Je suis très contente que vous le fassiez dans la télé, comme ça les gens vous entendent.