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00:00 Habituellement, habituellement Renaud Dely, c'est l'heure où je lance le deuxième débat des informés, mais la feuille est vide.
00:08 Ce matin, la feuille est blanche.
00:09 La feuille est vide, mais en revanche, le studio est plein. Vous le constaterez Marc, effectivement, beaucoup de monde nous a rejoints
00:14 parce qu'on va aborder un deuxième sujet quand même, un deuxième sujet d'actualité, ou combien d'actualité aujourd'hui.
00:18 Et quel sujet puisque c'est vous, Marc Vauvel. Nous allons donc vous dire au revoir ici avec toute votre équipe.
00:25 Et Marie Dupin qui est à mes côtés a accepté de relever une mission, ô combien difficile.
00:31 Et oui, elle est ambitieuse Marie, car elle aspire à se glisser.
00:35 Elle va le faire tout de suite. Elle va se glisser dans votre peau.
00:38 Oui, Marc. Et je peux vous dire que moi, Marc Vauvel, je n'aime pas trop ce qui est en train de se passer parce que je n'aime pas trop.
00:44 Je n'aime pas trop parler de moi, en tout cas au micro. Mais comme je le dis souvent, les règles sont faites pour ne pas être respectées.
00:50 Et puisque les auditeurs viennent sur France Info pour avoir de l'information, je vais vous donner quelques informations exclusives.
00:58 Saviez-vous par exemple que moi, Marc Vauvel, quand je ne suis pas en train de siffler, en écrivant ma matinale,
01:04 je pousse la sérénade à 4h du matin au milieu de la rédaction.
01:07 Larousseau sur place à Marseille en concert au Vélodrome.
01:11 *Chante*
01:29 Je crois qu'on est fatigué. Tu ne la mets pas sur les réseaux sociaux.
01:33 Jamais de la vie.
01:35 Jamais de la vie.
01:37 Larousseau attaque en justice.
01:39 Jamais de la vie, évidemment. On va dévoiler ça.
01:42 Moi, Marc Vauvel, je peux faire confiance à mon équipe qui en 5 ans n'a jamais dévoilé mes petits ni mes grands secrets.
01:47 Ce que je veux absolument garder pour moi au nom de la neutralité journalistique.
01:51 Par exemple, le nom de mon équipe de foot préférée, le Paris Saint-Germain.
01:55 Et oui, maintenant, on s'en fout, on balance.
01:58 En parlant de foot, est-ce qu'on peut parler de cette photo de 2003 de l'équipe de France Info ?
02:02 Moi, Marc Vauvel, j'étais alors, dit-on, sur le terrain comme à l'antenne, assez pugnace, mais pas mauvais joueur.
02:07 Saviez-vous aussi que j'ai commencé les matinales il y a 13 ans.
02:10 Je me levais alors à 2h25.
02:12 Or, chaque année, à la rentrée, je décale mon réveil d'une minute.
02:15 Tu fais à 2h38.
02:16 Exactement. Mais à la rentrée, il n'y aura pas de réveil à 2h39.
02:20 Et ça, c'est de l'information, mais aussi un peu d'émotion.
02:23 Parce que ce matin, moi, Marc Vauvel, je dis au revoir à France Info.
02:26 Mais aussi au micro, moi qui ai grandi avec une radio collée à l'oreille, au point de faire antenne avec mon corps.
02:32 Je n'entrerai plus par effraction dans vos cuisines le matin.
02:35 Terminez le studio, les sourires, les larmes que personne ne voit et les rires aussi parfois.
02:40 Bonjour Bordien Taral.
02:41 Oui, bonjour Marc Fauvel.
02:43 Marc Fauvel, merci à tous les dieux, à tous les deux.
02:46 C'est un lapsus, tiens.
02:47 Merci à tous les dieux, j'avais jamais fait de ça.
02:49 Si vous allumez la télé ou la radio en ce moment sur France Info, ne vous inquiétez pas.
03:00 Il n'y a pas le feu chez vous, c'est une alerte incendie ici, dans les bureaux de Radio France.
03:06 On s'est renseignés pendant le Fil Info, a priori.
03:08 Je dis a priori, j'espère en tout cas, c'est une fausse alerte.
03:11 Julien Doré en live sur France Inter.
03:17 Ce serait bien de la refaire en public aussi.
03:19 On est sur France Info.
03:20 Oh la France Info.
03:21 Si vous le saviez, je me suis fait passer un savon par Jean-Philippe Baye.
03:27 Je ne m'étonne pas.
03:28 Parce que j'avais des annoncés France Inter au lieu de France Info, c'était un peu promenitoire.
03:32 Et la boucle est bouclée, puisqu'à la rentrée, moi Marc Fauvel, je remonte au cinquième.
03:37 Terminé les réveils nocturnes, mais aussi les parts de gâteau des collègues
03:40 et les mini-viennoiseries englouties 5 par 5, parce qu'après tout, ils sont vraiment mini.
03:44 Ils sont vraiment mini, c'est pas un chocolat.
03:46 Terminé les boulettes de papier lancées sur William avant le 7h,
03:49 les clopes taxées sur la terrasse parce que j'ai arrêté d'arrêter, mais demain j'arrête.
03:53 Terminé le clavier martyrisé sur lequel, moi Marc Fauvel, je frappe frénétiquement
03:57 en marmonnant ce qu'il fera la matinale du jour, mais en remplaçant les vrais mots par
04:00 "nata nata nata nata nata".
04:02 Terminé aussi les questions du genre "02% de pipe, ça fait combien de milliards ?"
04:07 ou encore "t'as envie de lui demander quoi, Nunes, toi ?"
04:09 Et bien sûr, le fameux bruni, on rend à quelle heure, alors qu'on rend tous les matins à la même heure ?
04:14 A France Inter, moi Marc Fauvel.
04:16 - Brunissante, c'est la réaction du chef adoré de la matinale.
04:18 - A France Inter, moi Marc Fauvel, j'emporte ma mémoire d'éléphant
04:21 qui me permettait de ne jamais oublier ni le taux de chômage du premier semestre 2017
04:25 ni mes collègues dans les moments importants.
04:28 D'ailleurs, aujourd'hui, c'est le concours d'Antoine, Maureen a des cernes, elle a sans doute mal dormi.
04:32 Et il faut absolument que j'appelle Julie.
04:34 Avant de conclure, quelques petits messages de service.
04:36 Thibaut, mon lapin, je t'embrasse.
04:38 Aurélien et Solène, promis, je vais vous rembourser vos 3000 dosettes de café
04:42 et vos 4600 amandes grillées empruntées.
04:44 Bruni, pas la peine de me dire que je vais encore trop travailler.
04:47 De toute façon, tu le sais.
04:48 Et Salia, qui va me dire maintenant quelle veste je vais porter le matin ?
04:52 Remarque maintenant que je serai directeur.
04:54 Je vais peut-être devoir apprendre à me coiffer et à m'habiller tout seul.
04:58 - C'est bien, c'est bien !
05:00 - Même si je resterai, c'est sûr, un éternel gamin parce que la radio, ce n'est pas terminé.
05:05 Et la radio, citons du Marc Fauvel, ce n'est pas l'enfance, c'est l'état de l'enfance.
05:09 Celui où on ferme les yeux pour se laisser emporter.
05:12 Celui de l'ouverture au monde et à la liberté.
05:14 * Extrait de « Tu verras demain » de La Rousseau *
05:36 - Si on m'avait dit qu'un jour je quitterais France 5.0 sur du La Rousseau,
05:40 en plus franchement, à mon tour de vous dire à tous et à toutes dans ce studio un immense merci
05:44 pour ces cinq très très très très belles années qu'on a passées ensemble.
05:49 Vraiment, j'ai pris quelques cheveux blancs mais je n'ai pas vu le temps passer.
05:52 Je voudrais aussi remercier les auditrices et les auditeurs de France 5.0
05:55 qui ont été nombreux à nous rejoindre ces dernières années.
05:58 Merci pour la confiance, c'est un mot important la confiance en ce moment, encore plus peut-être dans les médias.
06:03 Merci pour la confiance que vous m'avez accordée, que vous nous avez accordé.
06:07 Vous serez entre de bonnes mains à la rentrée puisque Jérôme Chapuis,
06:11 qui est un immense pro, qui va me remplacer à ce micro.
06:15 Je vous embrasse, on se voit à la cafette.
06:18 À très vite, je vous embrasse tous.
06:20 (Applaudissements)