Les 4 vérités - Laure Lavalette

  • l’année dernière
Chroniqueur : Thomas Sotto


Thomas Sotto reçoit Laure Lavalette, députée et porte-.parole du groupe RN à l'Assemblée nationale, dans Les 4 vérités. 

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Transcription
00:00 [Générique]
00:02 Bonjour et bienvenue dans les 4V, Laure Lavalette.
00:04 - Bonjour Thomas Soto.
00:05 - On va parler de sommes moins importantes que celles qu'on évoquait avec celle de Tarlé.
00:08 Il y avait des questions de problèmes de pouvoir d'achat, ça revient à l'Assemblée
00:11 avec le projet de loi sur le partage de la valeur,
00:13 un texte qui est la transposition fidèle de celui qui a été négocié
00:16 par les partenaires sociaux, syndicats et patronats au mois de février.
00:20 Ma première question est assez simple, est-ce que le RN va voter ce texte ?
00:23 - Thomas Soto probablement. Déjà le RN va l'amender,
00:26 il va essayer de le rendre meilleur mais comme tout ce qui peut améliorer
00:30 le quotidien des Français et c'était un de nos engagements de campagne.
00:33 Vous savez, ça fait un an que nous sommes élus et je pense que les Français
00:35 ont vu que c'était un engagement que nous avions tenu.
00:37 Dès que quelque chose peut améliorer,
00:39 dès qu'une disposition peut améliorer le quotidien des Français,
00:41 d'où qu'elle vienne, nous la voterions, c'est exactement ce que nous avons fait.
00:45 Souvenez-vous, en juillet dernier, nous avons voté la loi sur le pouvoir d'achat
00:49 qui n'était pas mirobolante, on en est d'accord, on l'a amendée.
00:53 - Qu'est-ce que vous avez ajouté dans cette loi ? Qu'est-ce qui manque ?
00:56 - Ce qui manque, il en manque beaucoup parce que c'est quand même un peu des miettes,
00:59 si vous voulez. On a l'impression que c'est un petit bout de gras
01:01 qui est donné par le gouvernement, peut-être pour faire oublier
01:03 sa réforme catastrophique des retraites qui va faire en sorte que les gens
01:06 vont arriver à la retraite avec des pensions décotées et moins de surcôte.
01:10 Donc tout le monde va perdre le pouvoir d'achat.
01:12 Ce qui manque, je vais vous dire, j'ai une idée en tête,
01:15 typiquement un amendement de Jean-Philippe Tanguy qui va demander à ce que les dividendes,
01:18 10% des dividendes, soient d'abord donnés aux salariés avant de payer
01:22 entre guillemets les actionnaires systématiquement.
01:25 - Toutes les boîtes qui font du bénéfice, qui distribuent des dividendes.
01:27 - Des dividendes, voilà, à partir de 50 employés, effectivement,
01:30 on pense que c'est important. Alors 10% ce n'est pas, encore une fois, la panacée.
01:34 Il y a des boîtes qui le font déjà tout à fait spontanément,
01:36 sauf que là, ça permettrait de le généraliser.
01:38 - Aujourd'hui, il y a des dispositifs qui s'appellent
01:39 "intéressement et participation" qui permettent ce genre de choses déjà.
01:41 - Oui, qui permettent sur les bénéfices, là, ça sera sur les dividendes,
01:44 donc c'est un peu différent. Et puis ça pose une vraie question aussi
01:46 de savoir dans quel cadre est-ce qu'on fait ça, parce que de temps en temps,
01:48 il y a des bonnes idées, par exemple, oui, sur le salaire des actionnaires.
01:52 - S'il n'y a pas de bénéfice, il n'y a pas de dividendes.
01:53 - S'il n'y a pas de bénéfice, il n'y a évidemment pas de dividendes.
01:55 Mais du coup, il peut y avoir plusieurs primes.
01:56 Il y a le primes du partage de la valeur.
01:59 Et puis, on va être très vigilants sur la façon de...
02:02 Quand est-ce que ça va se faire ? Comment est-ce que ça va dérouler ?
02:03 Parce que typiquement, je vous prends un exemple,
02:05 la déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé, qui était une bonne idée,
02:08 n'est toujours pas mise en place, alors qu'elle a été votée.
02:10 Donc voilà, on sera très vigilants au fait que ça ne soit pas...
02:12 - Et cette loi, vous la voulez pour quand ?
02:14 - Le plus rapidement possible.
02:15 Vous savez, Marine Le Pen, cette loi, c'est presque encore une victoire idéologique du RN.
02:19 Marine Le Pen, en septembre, il y a déjà deux ans,
02:21 avait mis un focus très particulier sur le pouvoir d'achat.
02:24 - Marine Le Pen, dès qu'il y a un truc bien qui est fait,
02:26 elle dit « Tiens, c'était dans mon programme il y a cinq ans ou il y a deux ans ».
02:28 - Non, mais il y a quand même deux ans.
02:29 Souvenez-vous, notre slogan de campagne, c'était « Rendre aux Français leur pays et leur argent ».
02:32 Et dans leur argent, souvenez-vous, nous voulions faire baisser la TVA
02:36 pour rendre de l'air aux Français sur toutes les énergies
02:39 ou même un panier à zéro pour cent de fonds de nécessité.
02:42 - Il y a une question qui venait déjà beaucoup parler, c'est celle des bénéfices exceptionnels.
02:43 Selon le texte, des entreprises de plus de 50 salariés
02:45 devront négocier la définition et le partage.
02:49 Quelle serait selon vous la bonne définition ?
02:51 - Non, mais surtout, ça pose un problème, parce que ça veut dire que
02:53 s'il n'y a pas de discussion, il n'y aura pas ce partage.
02:55 Donc ça pose une vraie question.
02:56 Il faut absolument que les entreprises aient une incitation bien plus forte,
03:00 évidemment, à le faire et on sera très vigilants.
03:02 Oui, on pense effectivement que ce serait bien.
03:04 - Par la loi, du coup, pas par le direct social ?
03:05 - Non, il faut qu'on se mette tous d'accord et tous autour de la table.
03:08 Mais vous imaginez bien que pour les Français...
03:10 - C'est parce que vous faites de mieux à l'Assemblée de vous mettre tous d'accord depuis deux ans.
03:12 - Je trouve qu'on est assez constructifs, nous, excusez-moi.
03:14 - Je parle de manière générale.
03:15 - Ah, parce que vous êtes assez observateur de la vie politique
03:17 pour voir que quand même, nous avons nous une position tout à fait saine
03:20 face à tout ce qui arrive.
03:21 - Donc c'est quoi votre position sur les bénéfices exceptionnels ?
03:23 - Je vous l'ai dit, évidemment, c'est quelque chose qu'il faut absolument
03:25 arriver à mettre en place, mais il ne faut pas que ce soit un vœu pieux.
03:28 Il faut effectivement qu'il y ait un texte qui explique comment, pourquoi,
03:32 et on sera très vigilants parce que ça veut dire que s'il n'y a pas de discussion
03:35 avec les partenaires sociaux, à ce moment-là, il n'y aura pas de partage de la valeur
03:38 et ça n'est évidemment pas possible.
03:40 Ça ne peut pas être qu'un effet d'annonce et avec ce gouvernement,
03:42 on est quand même habitués, on va peut-être le voir avec Marseille en grand aussi,
03:46 aux effets d'annonce et de communication, mais qui ne suffisent pas
03:49 à améliorer le quotidien des Français.
03:52 - Juste pour finir sur ce sujet, aujourd'hui,
03:53 est-ce que certains grands patrons en France gagnent trop d'argent ?
03:56 On pense aux 64 000 euros par jour de rémunération du patron de Ceylantis,
04:01 Carlos Tavares. On peut parler de la rémunération de Patrick Pouyanné,
04:04 7,3 millions en 2022, plus 23 %.
04:06 - En fait, la question, ce n'est pas de savoir s'ils gagnent trop d'argent ou pas,
04:08 la question, c'est de savoir si les Français arrivent à vivre correctement
04:12 de leur travail et la question, elle est là.
04:14 Il y a façon et façon de gagner beaucoup d'argent.
04:17 Gagner de l'argent quand vous avez pris des investissements,
04:19 quand vous avez pris des risques pour votre boîte et à ce moment-là, bien sûr…
04:22 - Mais gagner de l'argent n'est pas illégitime, mais est-ce que quand on gagne
04:24 64 000 euros par jour, on gagne trop ?
04:26 - Bien sûr que si c'est mal réparti, après, si ça ne redescend pas…
04:30 - Est-ce qu'il faut rebouler ça ? Est-ce qu'il faut plafonner ?
04:31 - Non, mais je ne pense pas qu'il faille plafonner. Je pense qu'il faut que ça ruisselle vers le bas.
04:34 Il faut évidemment que les salariés, eux aussi, puissent gagner de l'argent.
04:37 Et encore une fois, il y a de l'argent qui est gagné, j'allais dire,
04:39 de façon un peu indécente quand c'est simplement des rachats d'actions, par exemple,
04:43 ou les profiteurs de crise. Et vous savez bien que…
04:47 - C'est qui les profiteurs de crise ?
04:48 - Typiquement, la grande distribution a été profiteur de crise.
04:50 L'État a été profiteur de crise, notamment sur les recettes de TVA avec le Covid.
04:56 Donc, il y a deux façons de gagner de l'argent.
04:57 - L'État, il a beaucoup dépensé pour le Covid, quand même.
04:58 - Oui, enfin, il a rentré aussi beaucoup d'argent.
05:00 - Ça a plus creusé les déficits et la dette que rapporté de l'argent à la caisse.
05:03 - D'accord, enfin, là, quand vous voyez qu'il rentre 40…
05:04 Oui, mais là, je peux vous dire qu'avec la TVA, il est quand même en train de remplir
05:06 sur le dos des Français, quand même. Il est en train de rentrer ses caisses.
05:09 Donc, il y a quand même deux façons de gagner de l'argent.
05:11 Quand vous prenez des risques pour une entreprise et que vous avez une vision,
05:14 ça nous paraît cohérent. Après, quand vous êtes profiteur de crise,
05:18 évidemment qu'à ce moment-là, ça n'est plus éthique.
05:20 - À propos du mont de l'entreprise, est-ce que vous voulez toujours interdire
05:22 les salariés étrangers de vote aux élections professionnelles ?
05:24 Vous avez déposé un amendement qui avait été rejeté le 5 octobre 2022.
05:27 - Alors, la question s'est posée, effectivement.
05:30 - Vous avez déposé l'amendement ?
05:31 - Oui, exactement. Ça ne nous paraît pas très cohérent.
05:34 Ou alors, il me semble qu'on avait mis un délai.
05:36 Il me semble qu'on avait dit, s'ils avaient travaillé plus de 5 ans dans l'entreprise,
05:39 à ce moment-là, ça paraissait…
05:40 - J'ai reui l'amendement et je ne me sens pas avoir vu le délai.
05:42 - Il y a peut-être un sous-amendement parce qu'il me semble qu'effectivement…
05:44 - Mais pourquoi ? Parce que ce sont des sous-salariés ?
05:46 Parce qu'ils cotisent comme les autres, ils travaillent comme les autres.
05:48 - D'accord, mais ça peut aussi nous mettre en difficulté,
05:50 notamment avec quelques ingérences.
05:52 On a voulu garder cette souveraineté au sein de l'entreprise.
05:55 Comme vous le savez, nous sommes très attachés dans notre pays.
05:57 - Pourquoi vous pensez qu'un salarié étranger ne doit pas participer aux élections professionnelles ?
06:00 - Il y a la vertu de prudence, M. Soto.
06:02 Moi, il me semble que c'était assorti de conditions et d'un temps déterminé
06:06 où le salarié avait fait ses preuves dans l'entreprise.
06:09 Mais effectivement, ça nous paraîtrait étonnant qu'il arrive
06:12 et que tout de suite, il puisse avoir le droit de vote.
06:14 - On en vient à Emmanuel Macron qui entame donc la deuxième journée de son périple marseillais.
06:18 Hier, il a annoncé qu'il souhaitait que les consommateurs de cannabis
06:21 puissent payer immédiatement, devant l'agent qui les verbalise,
06:23 l'amende, la contravention qu'on leur remettrait.
06:25 C'est une bonne chose, ça, ou pas ?
06:27 - En fait, ça me paraît être une petite goutte d'eau
06:29 par rapport à l'énorme chantier qu'il faut faire en matière de lutte contre ces trafics.
06:34 Je pense qu'Emmanuel Macron est revenu deux ans après
06:37 constater son propre échec, de voir que rien n'a vraiment avancé.
06:40 Quand vous prenez les indicateurs de ce qui se passe à Marseille,
06:42 tout est à la hausse, que ce soit les coups et blessures volontaires,
06:45 les attaques avec arme, les vols dans les voitures, 36% de gens...
06:49 - Il y a quand même 5 milliards mis par l'État, qui deviennent 15 milliards avec les collectivités.
06:52 Il y a quand même des centaines d'écoles qui ont commencé à être faites.
06:55 - Oui, vous savez, la politique de la ville, c'était même 98 milliards en 40 ans.
06:59 Donc de l'argent, il y en a eu, M. Sotho, et c'est bien ça le problème,
07:01 c'est que de temps en temps, il y en a eu.
07:03 Ça n'a pas forcément été bien dépensé.
07:05 Il y a des choses qui ont été rénovées et saccagées dans la foulée.
07:07 Vous savez bien que la politique de la ville est une politique qui est très compliquée.
07:10 Moi, je pense à ce que disait Jordan Bardella hier,
07:13 tant qu'il n'y aura pas de tournant de la justice pénale, il ne se passe à rien.
07:19 - Mais tout le monde voit que ce n'est pas simple, Marseille.
07:21 - Ça n'est pas simple, mais...
07:23 - Il y a quand même une baguette magique, on peut envoyer des forces supplémentaires, des moyens supplémentaires.
07:26 - Non, mais vous pouvez mettre autant de gens supplémentaires et autant de policiers supplémentaires
07:29 si vous n'avez pas la volonté politique de faire changer les choses.
07:31 Si la justice pénale ne met pas hors d'état de nuire ceux qui pourrissent la vie des honnêtes gens
07:37 qui vivent dans ces quartiers-là, mais qui en font des favelas.
07:40 Il y a quand même une chicagoïsation de Marseille.
07:42 Donc avant de voir Marseille en grand, avec son grand coup de communication,
07:45 je pense qu'il fallait voir Marseille en ordre.
07:47 - Il y est allé il y a deux ans.
07:49 Il n'y serait pas retourné, vous auriez dit, dis donc, il n'y est pas retourné.
07:51 Il est retourné devant tout ce qui fait de la com'.
07:53 C'est perdant-perdant.
07:54 - Non, je pense qu'il y a eu beaucoup de com' il y a deux ans et que là, il vient malheureusement constater son échec.
07:58 Moi, je peux vous dire, j'ai une fille qui était étudiante à Marseille,
08:00 les choses ne vont pas mieux à Marseille et j'attendais comme des milliers de parents
08:04 avec impatience, son coup de fil le soir, quand elle rentrait.
08:07 Donc, non, je pense que ce qui manque, c'est la volonté politique.
08:09 Vous savez, Louis Alliot a très bien, exactement, fait la guerre à ces trafiquants.
08:14 À Marseille, je rappelle, c'est quand même 23 personnes déjà depuis le début de l'année
08:18 qui sont mortes en plus dans des conditions, on en a trouvé carbonisées dans des coffres de voitures.
08:22 Et puis, tous les Français ont vu Bac Nord, on sait exactement comment ça se passe.
08:25 Mais je vous dis, Louis Alliot a eu la volonté politique, il y avait un centre de deal très important.
08:29 Il a fini par le mûrer.
08:30 - Il n'y a plus de problèmes de drogue à Perpignan.
08:31 - Je ne dis pas ça. Je dis qu'il a eu une volonté politique.
08:33 Mais vous savez, Israël fait la même chose.
08:35 Il mûre à chaque fois qu'il y a des points de deal.
08:37 Pour l'instant, à Marseille, ça reste très compliqué.
08:39 Mais je pense quand même, et c'est là où je peux rejoindre Emmanuel Macron,
08:43 je pense quand même qu'il faut effectivement que les gens qui consomment
08:45 se rendent compte qu'ils sont dans la boucle du trafic, bien évidemment.
08:49 Et puis, quand vous allez acheter votre shit ou votre cocaïne,
08:51 vous devez pouvoir payer l'amende, alors qu'on sait que simplement 35% des amendes sont honorées.
08:59 - Quelques mots de la situation en Russie, il faut rester très prudent,
09:01 mais ce qui ressemble à une forme d'affaiblissement de Vladimir Poutine,
09:03 est-il une bonne nouvelle selon vous ?
09:05 - C'est sûr. En tout cas, l'affaiblissement aussi des milices Wagner sont une très bonne nouvelle.
09:09 C'est un peu la parabole Frankenstein.
09:11 C'est la créature qui se rebelle contre son créateur.
09:14 Vladimir Poutine avait donné à ses milices paramilitaires,
09:18 souvent des prisonniers, des mercenaires, une place prépondérante
09:22 dans la sécurité nationale de son pays.
09:25 On voit bien que grand mal lui en a fait.
09:27 Vous savez, le Rassemblement National a voté la résolution qui fait de Wagner un groupe terroriste.
09:31 - Absolument. - Qui était proposée à l'Assemblée.
09:33 - Le 9 mai dernier à l'Assemblée, absolument. - Exactement.
09:34 - En revanche, le 1er décembre 2022, la plupart des LURN, dont vous,
09:37 vous étiez abstenus quand il s'agit de condamner la guerre menée par la Russie en Ukraine.
09:40 Et en janvier 2023, en janvier dernier,
09:42 abstentions encore quand il s'agissait de demander l'établissement d'un tribunal
09:45 pour les crimes d'agression contre l'Ukraine.
09:47 - Ça c'est vrai, ça. - Non, vous savez bien.
09:49 - Non mais c'est vrai ou c'est pas vrai ? - Non mais c'est pas vrai.
09:51 Non, c'est pas vrai sur la raison... Il faut expliquer pourquoi.
09:53 C'est pas vrai. Une loi, elle est protéiforme.
09:56 Et ce que nous ne voulions pas, c'est de devenir co-belligérant.
09:58 Et ça, nous l'avons été très clair sur le sujet.
10:00 Je vais vous dire, moi j'ai même été la première sur un plateau télé
10:02 après l'agression de la Russie sur l'Ukraine.
10:05 On a condamné immédiatement et tout de suite.
10:07 On est très attaché à la souveraineté des peuples.
10:09 Donc il est évident que personne ne cautionne cette agression.
10:12 Il y a un agresseur, un agressé. Ça c'est très clair.
10:14 Après quand il y a une grosse agression, on peut condamner.
10:16 Et puis voilà, il n'a jamais été question que la France entre en guerre
10:18 pour que la Russie vienne. Personne ne l'a jamais vu.
10:20 En fait, la livraison d'armes, la livraison de missiles à haute portée,
10:23 par exemple, ferait de nous des co-belligérants.
10:25 Et ça n'est pas l'idée. Je pense qu'il faut mettre tout le monde autour de la table.
10:28 Maintenant, il faut le faire rapidement parce qu'une guerre,
10:30 c'est des morts, des civils qui meurent.
10:32 Je retiens le mot rapidement parce qu'on est au bout.
10:34 J'ai une toute dernière question politique.
10:36 Qui sera la tête de liste RN aux Européennes dans un an maintenant ?
10:39 Je n'en sais rien. Ce n'est pas à moi qu'il faut la poser.
10:41 Est-ce que ce sera Jordane Bardella ?
10:42 Celui qui sera le plus à même, probablement.
10:44 Est-ce que vous souhaitez que ce soit Jordane Bardella ?
10:46 Bien sûr que je souhaite que ce soit Jordane Bardella.
10:48 Parce que je pense que ça va être une formidable aventure que ces Européennes.
10:52 Les Français ont la chance de porter Jordane Bardella en tête.
10:55 Vous avez vu d'ailleurs, tous les sondages d'opinion le portent déjà en tête.
10:59 Et ce sera évidemment une grande victoire de plus pour le Rassemblement National.
11:03 Merci Laure Lavalette d'être venu dans les Cahiers des Sphères.
11:05 Merci à vous Thomas Sauton. Bonne journée.

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