Les 4 vérités - Marine Tondelier

  • l’année dernière
Thomas Sotto reçoit Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Écologie les Verts sur le plateau des 4 vérités. 

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Transcript
00:00 Bonjour et bienvenue dans l'EKD, Marine Tondelier.
00:04 Je vais vous montrer la lune de la dépêche du midi ce matin.
00:07 Harcèlement, la guerre est déclarée.
00:10 Le harcèlement qui est un problème majeur,
00:12 on se rend encore plus compte depuis la rentrée scolaire.
00:14 Et puis il y a eu cette affaire avec ces policiers
00:16 qui ont débarqué dans une classe, on en parle dans le journal,
00:19 pour aller interpeller un élève harceleur.
00:22 Qu'est-ce que vous inspire cette histoire et cette méthode ?
00:25 J'ai entendu parler de cette interpellation musclée en plein cours
00:28 qui manifestement a choqué les élèves,
00:31 la communauté enseignante, les parents d'élèves.
00:33 Et on se dit qu'on est passé peut-être d'années d'inaction
00:36 ou d'incompréhension sur le sujet, de déni parfois.
00:39 Et là, tout d'un coup, on est dans Walker, Texas Ranger.
00:41 Donc il y a une disproportion totale.
00:44 Je pense qu'on ne peut pas laisser la communauté enseignante seule sur le sujet.
00:47 On voit bien qu'ils sont assez démunis,
00:49 mais on ne peut pas non plus laisser la police seule sur le sujet.
00:51 Ce n'est pas qu'un sujet de police et de justice.
00:54 Et donc ce que proposent les écologistes,
00:55 c'est de mettre en place des médiateurs scolaires
00:57 qui seraient là justement pour avoir ce rôle dans chaque école.
01:00 Ne pas laisser évidemment les victimes de harcèlement seules et leurs parents.
01:04 Ne pas laisser les professeurs seuls qui,
01:06 en plus on sait, ne sont pas assez par classe, sont un peu démunis aussi.
01:09 On doit prendre ce sujet à brave forme.
01:11 Mais c'est aussi beaucoup de la prévention.
01:12 Ça ne peut pas être que des interpellations comme ça.
01:14 Il n'est pas anormal qu'il y ait une réponse judiciaire au harcèlement ?
01:16 Évidemment, mais ça aurait pu atteindre peut-être l'heure de la récréation
01:19 ou la fin des cours, par exemple.
01:20 Je ne pense pas qu'on était à une heure près sur ce mineur.
01:24 Ça n'excuse rien à ce qu'il a fait, mais quand même.
01:26 Le roi Charles III va donc arriver tout à l'heure en France pour une visite d'État.
01:29 Le roi d'Angleterre dont on dit qu'il a toujours eu la fibre écolo.
01:31 Est-ce que vous êtes contente de le voir ?
01:33 Je ne vais pas le voir. Vous avez compris.
01:35 Il est en France. Il est le bienvenu, comme tous les chefs d'État qui se déplacent.
01:39 Et puis surtout, il va aller à Bordeaux.
01:41 Et donc moi, je suis extrêmement fière qu'il ait choisi une ville écologiste
01:44 pour son déplacement parce que les villes écologistes changent la vie
01:47 de millions de Françaises et de Français aujourd'hui.
01:49 Et donc Pierre Urmic, le maire de Bordeaux, pourra sûrement lui faire
01:52 la démonstration de nombre d'arbres plantés, de nombre de pistes cyclables
01:55 en termes de kilomètres supplémentaires, de repas bio et loco dans les cantines.
01:59 On est extrêmement fiers de ses bilans et on espère qu'il y aura encore plus
02:02 de villes écologistes en 2026.
02:04 Vous faites feu de tout bois.
02:05 Grâce à Charles, évidemment.
02:06 Comme les autres chefs de parti, vous avez été reçus par la Première ministre
02:09 cette semaine avec un objectif de mettre la France sur les bons rails
02:11 pour qu'elle réduise de 55% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030.
02:15 C'est un chiffre à comparer au niveau de 1990.
02:17 On est visiblement sur un plan à 10 milliards, a annoncé la Première ministre.
02:22 Est-ce que là, pour le coup, vous applaudissez ?
02:24 Parce qu'on ne peut pas dire qu'il se passe un rien à 10 milliards
02:25 dont la plupart qui seront dépensés et investis dès l'année prochaine.
02:28 J'entends un chiffre différent chaque jour et je n'ai toujours pas le détail.
02:30 Alors vous avez dit quoi vous comme chiffre ?
02:32 7, et puis on n'a pas le détail.
02:35 Moi, je vais vous prendre un exemple qui permet de montrer aux Français
02:37 que la planification et la communication, c'est bien,
02:39 mais ce qui compte à la fin, c'est l'action, c'est la viande.
02:42 Est-ce que vous savez, dans toutes ces émissions de CO2,
02:44 de gaz à effet de serre de la France, quelle est la part de viande ?
02:46 Non, vous allez me le dire.
02:47 C'est 12% de toutes les émissions de la France.
02:49 On voit bien que c'est un sujet majeur.
02:51 C'est aussi 60% de la déforestation au niveau mondial.
02:54 C'est de la pression beaucoup sur l'eau.
02:56 Et est-ce que vous savez quelle action concrète est proposée
02:58 par ce plan, du coup, sur la viande ?
03:00 J'ai un terreau ce matin, vous allez me le dire,
03:02 puisque vous avez assisté à la réunion avec la première ministre.
03:03 Aucune, rien.
03:06 Et on voit bien, du coup, qu'en termes d'action, on n'agira pas sur la viande.
03:09 Le problème, c'est que...
03:10 On ne sait pas, parce qu'en fait, pardon, mais elle a des grandes lignes.
03:12 2,3 milliards pour l'agriculture et la protection de la biodiversité.
03:15 1,8 milliard pour l'industrie dans le but d'encourager l'industrie verte.
03:17 1,6 milliard pour la rénovation des logements.
03:19 1,6 milliard pour les transports et la mobilité.
03:20 12% des émissions de CO2 sur la viande, rien.
03:22 Alors s'ils n'ont pas d'idées, ils peuvent nous demander.
03:24 C'est un peu concerné de l'agriculture.
03:26 Par exemple, l'élevage, il n'y a rien.
03:28 Donc, il y a des fermes-usines dans ce pays.
03:30 Il y a 200 millions d'animaux dans tout le pays qui sont entassés
03:33 dans des fermes-usines, ce qui crée des problèmes environnementaux.
03:36 Les émissions d'ammoniaque dans l'air, de nitrate dans l'eau.
03:38 Les problématiques des algues vertes, par exemple, en Bretagne, c'est lié à ça.
03:42 Des problèmes sanitaires parce qu'on les bourre d'antibiotiques
03:45 parce qu'il y a des transmissions de maladies
03:47 et ça crée d'ailleurs des résistances aux antibiotiques.
03:49 Des problèmes de dignité et de bien-être animal, évidemment,
03:52 parce que ce sont plus des usines que des fermes.
03:55 Ça n'a rien à voir.
03:56 - Le nerf de la guerre, c'est la viande, aujourd'hui.
03:57 - Ça touche tous les sujets.
03:58 Ça touche le bien-être animal parce que ça n'a rien à voir
04:00 avec les fermes qu'on offre à nos enfants à Noël.
04:02 Et c'est des animaux qui ne voient jamais la lumière du jour de leur vie,
04:05 qui sont entravés dans tout leur mouvement.
04:07 C'est de la torture.
04:08 Et puis, on a parlé de bien-être animal,
04:09 on va aussi parler de bien-être paysan, quand même.
04:12 Il y a un suicide de paysans par jour dans ce pays.
04:13 200 exploitations fermes chaque semaine disparaissent.
04:17 Évidemment, ce n'est pas les fermes-usines.
04:19 Les fermes-usines, c'est 60 % de la production de viande française,
04:21 3 % des exploitants.
04:23 Et donc, on voit bien qu'il y a un système qui concentre la production.
04:27 Pour avoir plus d'aide, il faut produire plus.
04:29 D'ailleurs, ça étrangle financièrement, ça endette
04:31 et ça pousse au suicide de beaucoup de paysans.
04:33 Mais pour un modèle qui ne les fait pas vivre mieux.
04:35 Et donc, avec ce sujet de fermes-usines,
04:37 on touche tous les sujets qui ne vont pas dans ce pays.
04:40 Et ça, ça n'a pas été abordé par la Première ministre ?
04:41 Il n'y a rien sur la viande.
04:42 Et donc, on voit bien, moi, je suis végétarienne depuis 2009,
04:44 je ne demande pas à tous les Français d'arrêter tout d'un coup la viande.
04:47 On doit se sentir coupable quand on mange un steak aujourd'hui ?
04:48 Les scientifiques disent tous qu'on mange trop de viande.
04:52 On en mange deux fois plus en moyenne en France
04:54 que ce qui est bon pour la santé.
04:56 C'est-à-dire qu'on en mange tellement que ce n'est pas bon pour notre santé.
04:58 Et qu'il faut en manger moins, mais de meilleure qualité.
05:00 Vous voyez quelqu'un qui se fait servir une pièce de viande,
05:02 vous le regardez de travers ?
05:03 Vous n'avez pas l'air de bien me connaître.
05:05 Il n'y a pas de problème, chacun fait ce qu'il veut.
05:06 Je comprends qu'on n'ait jamais allé au restaurant ensemble.
05:07 Non, mais moi, je n'en mange pas.
05:09 C'est mon choix depuis 2009, en rentrant de la COP15 à Copenhague,
05:12 où je m'étais dit que ce n'était pas viable.
05:13 Il se trouve qu'il y a des gens qui aiment bien la viande,
05:15 ils ont le droit d'en manger.
05:16 Mais vous voyez bien qu'on en mange trop et que ça n'est pas viable.
05:19 Donc, on a entendu ça, c'est un point qui manque
05:20 dans ce qu'a annoncé la Première ministre de votre point de vue.
05:23 Vous proposez un ISF climatique.
05:25 Également.
05:26 Est-ce que l'impôt peut toujours être la réponse à tout ?
05:28 Il doit forcément faire partie de la réponse.
05:30 Déjà, l'impôt sur les grandes fortunes,
05:32 je n'ai toujours pas compris pourquoi il avait été supprimé.
05:34 Votre collègue parlait des redistributions à l'instant.
05:37 Évidemment que les plus riches et ceux qui sont très très riches
05:39 doivent contribuer plus.
05:40 Nous, on propose d'ajouter une dimension climatique à cet impôt.
05:42 Il serait payable par qui ? Il rapporterait combien ?
05:45 Déjà, il faut que celles et ceux qui placent leur richesse
05:48 dans des placements qui accélèrent le changement climatique payent plus
05:52 et que le rendement de cet impôt soit attribué aux conséquences
05:55 du changement climatique.
05:56 Et surtout, un truc très simple, qu'on vive mieux,
05:58 qu'on mange mieux, qu'on respire mieux,
06:00 qu'on puisse se loger mieux et rénover thermiquement son logement,
06:03 qu'on puisse se déplacer mieux.
06:04 Parce qu'on parle beaucoup des chèques essence,
06:06 de comment on fait baisser le prix du carburant.
06:08 On peut aussi parler de comment on a...
06:09 Vous êtes favorable à la vente de carburant à perte ou pas ?
06:11 Dites-moi, les distributeurs ne sont pas très chauds.
06:13 J'ai entendu Bruno Le Maire nous expliquer
06:14 que ça allait baisser de 47 centimes au litre.
06:17 Et ce matin, c'était 5 centimes.
06:19 Donc, ça a déjà baissé en quelques jours.
06:20 Il est là et il n'a pas donné de chiffres.
06:21 Il a donné des chiffres différents chaque jour.
06:22 Donc, je ne sais plus quoi penser.
06:24 Et par ailleurs, évidemment, quand on autorise la vente à perte de carburant,
06:26 c'est possible, quand vous êtes une grande surface, des grands groupes,
06:29 pour les stations indépendantes, ça l'est moins.
06:31 Donc, en fait, ça encourage les grandes surfaces
06:34 qui vont faire de l'essence un prix d'appel.
06:35 Parce que vous allez dire, c'est moins cher là-bas,
06:37 je vais faire mon plein là, puis du coup, je vais faire mes courses.
06:39 C'est comme ça que ça va marcher.
06:40 Ça favorise les gros et surtout, en vrai, il faut aider en priorité
06:44 celles et ceux qui peuvent pas faire sans essence.
06:47 Là, ce que vous faites quand vous faites ça, c'est que vous dites,
06:50 pour tout le monde, on va baisser les prix.
06:52 La réalité, c'est qu'il y en a qui peuvent payer une essence chère à son vrai prix.
06:55 Son prix qu'on annonce depuis des années qu'il va augmenter.
06:57 Et il y en a qui peuvent faire sans.
06:58 Oui, oui, je vous réponds sur l'essence.
07:00 Vous voulez quoi, en fait ?
07:01 Vous voulez une aide ciblée du gouvernement ?
07:03 Vous voulez encourager la grande distribution à baisser les prix ?
07:06 Parce que c'est facile de dire, mais il faut faire quoi ?
07:09 On a besoin premièrement, dans cette société qui est intoxiquée à l'essence,
07:13 d'un sevrage.
07:14 Et aujourd'hui, les politiques publiques, depuis 40 ans,
07:17 font que ce sevrage n'est pas possible.
07:19 Parce qu'on n'a pas d'alternative.
07:20 Ça va se faire du jour au lendemain.
07:21 Non, mais si on commence jamais, on n'y arrive pas.
07:23 Et il y a plein de gens qui vont bosser ce matin,
07:24 qui sont écolos comme vous et qui ont besoin de leur voiture.
07:26 Qui n'ont pas le choix.
07:27 Et donc, ce que je vous dis justement, c'est que celles et ceux qui n'ont pas le choix
07:30 et qui ne peuvent pas payer l'essence au prix où elle est actuellement,
07:33 on doit pouvoir les aider, mais de manière ciblée.
07:35 C'est pas ce que fait cette mesure qui va baisser de très très peu l'essence,
07:39 en priorité dans les grosses stations qui, du coup, vont attirer plus en plus de clientèle
07:43 et les plus petites stations auront un problème.
07:45 C'est pas une mesure qui est juste, ni sur le plan environnemental, ni sur le plan social.
07:48 Emmanuel Macron va prendre la parole sur cette planification écologique lundi prochain.
07:50 Qu'est-ce que vous lui demandez ce matin ?
07:52 Je l'ai dit, le moratoire sur les fermes-usines.
07:54 Je pense qu'il y a quelques sujets où il ne peut pas ne rien annoncer.
07:57 Il y a plein de grands projets autoroutiers inutiles aussi.
07:59 Par exemple, l'autoroute Castro-Toulouse.
08:01 Il y a un collègue, Thomas Braille, qui est en haut d'un arbre en grève de la faim
08:05 depuis plus de 16 jours devant le ministère de l'Environnement,
08:08 qui demande un moratoire sur ce projet parce qu'il y a plein de recours qui sont déposés
08:11 que sûrement on gagnera, comme on les gagne souvent.
08:13 Mais les atteintes irrémédiables aux vivants se font avant que les projets soient jugés en justice.
08:18 On a l'impression que l'écologie est très...
08:19 Il faut des moratoires sur ces grands projets inutiles.
08:20 ... est très conflictuel aujourd'hui dans notre société de toutes les parts,
08:24 de tous les côtés, de toutes les parties.
08:26 Est-ce que ce n'est pas l'heure de tendre la main au gouvernement,
08:28 d'ailleurs quel qu'il soit, si on doit tous finir par griller sous l'effet du réchauffement,
08:31 est-ce qu'il n'est pas temps que tout le monde travaille ensemble ?
08:34 C'est ce que je fais quand je vais voir Mme Borne, deux heures sur le sujet, lundi matin.
08:38 C'est ce que je fais quand je prends rendez-vous avec le secrétaire général à la planification écologique,
08:41 qu'avec des maires, des élus locaux et des parlementaires écologistes,
08:44 nous avons rencontré deux heures la semaine dernière.
08:46 Nous le faisons, nous avons fait nos propositions,
08:48 mais encore une fois, les réunions, la communication,
08:51 il y en a beaucoup avec ce gouvernement, c'est bien.
08:53 Ce qu'il faut, c'est l'action.
08:54 Et donc s'il n'y a pas de moratoire sur les fermes-usines,
08:56 pas de moratoire sur les méga-bassines,
08:58 pas de moratoire sur les grands projets autoroutiers inutiles,
09:00 et pas de mesures très fortes pour encourager la justice environnementale et la justice sociale,
09:05 pour qu'on vive mieux, alors ce plan n'aura servi à rien.
09:07 Ce serait quand même très dommage.
09:08 Donc nous, on sera là pour pousser l'action.
09:10 Le parti d'Éric Ciotti, Les Républicains, va organiser une nuit de l'écologie le 10 octobre.
09:14 On est ravis !
09:15 Est-ce que vous pourriez y taper l'incruste, aller y faire un tour ?
09:17 Je crois que je n'ai pas été invitée.
09:19 Je ne suis pas sûre qu'on ait la même conception des choses,
09:21 mais c'est très bien tout le monde s'y met.
09:22 On en revient au fait que les agences ne veulent pas travailler ensemble.
09:24 Je peux quand même reconnaître que M. Ciotti et moi,
09:25 parce que chacun de vos téléspectateurs a bien en tête,
09:27 on n'a pas le même projet sur l'écologie.
09:29 Mais l'intérêt général face à ce problème climatique ?
09:31 Je suis ravie qu'ils s'y mettent,
09:32 et peut-être que les écologistes sont en train de gagner la bataille culturelle,
09:36 après des années à prêcher parfois dans le désert, à être pris pour des fous, à être moqués.
09:40 Maintenant, nous y sommes, tout le monde est d'accord avec les constats qu'on faisait depuis des années.
09:44 On attend maintenant qu'ils soient d'accord sur les solutions et qu'ils les mettent en œuvre.
09:47 En quelques mots pour finir, Prisca Thévenaud, la secrétaire d'État,
09:49 veut réfléchir à rendre obligatoire et à généraliser le service national universel.
09:54 C'est une bonne idée ou pas ? Ça remettrait un peu de structure dans la société ?
09:57 C'est compliqué, parce que les jeunes, est-ce que c'est ça qu'ils attendent ?
10:00 Je n'en suis pas sûre.
10:01 Les jeunes qui naissent en 2023,
10:02 on ne sait pas leur garantir que la planète sera encore habitable dans 30 ans.
10:06 Donc voilà, il y a un sujet social aussi.
10:10 On voit bien qu'il y a un problème de pouvoir d'achat,
10:11 que la rentrée scolaire, les prix avaient augmenté de 11,3 %,
10:14 que déjà il y a eu autant de précarité.
10:17 Oui, mais déjà qu'on garantisse un avenir durable à ces enfants et de quoi manger,
10:21 il y a 10 millions de Français qui mangent mal.
10:24 Donc voilà, et là on leur propose un truc un peu assez militaire finalement,
10:28 je ne sais pas si c'est ça l'horizon de la jeunesse française.
10:30 Merci beaucoup, elle est venue avec ses réponses.
10:32 J'ai tenté de poser quelques questions.
10:33 Marine Bondon, vous étiez dans les 4V ce matin. Bonne journée à vous.

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