Naufrage en Grèce: "Je suis triste parce qu'eux aussi sont humains, je veux que l'Europe nous aide", affirme Shawalli, demandeur d'asile afghan à Paris

  • l’année dernière
Soixante-dix-huit corps ont été retrouvés en mer et plus de 500 personnes sont portées disparues, après le naufrage d'une embarcation transportant des migrants, au large de la péninsule du Péloponnèse, en Grèce. Dans un camps de fortune de migrants, en plein Paris, des individus ont accroché une banderole alertant sur le sort de ces migrants morts en mer. 

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Transcription
00:00 -Ils sont afghans, pakistanais, somaliens,
00:03 et dorment chaque nuit dans ce campement de fortune
00:06 en plein Paris.
00:07 Au-dessus de leur tête, ce message pour interpeller
00:11 600 migrants morts noyés.
00:13 -Je suis triste, car eux aussi sont humains, comme moi.
00:19 Je suis aussi en colère d'être ici.
00:21 Je veux que l'Europe nous aide.
00:25 -Ali a 28 ans.
00:28 Il a fui l'Afghanistan et est en France depuis 4 ans.
00:31 Devant notre caméra, il se souvient de son trajet périlleux.
00:35 -Turquie, Grèce, avec un petit bateau.
00:42 C'est très dangereux.
00:44 Je pense que tout le monde doit savoir
00:49 que nous venons ici, en Europe, en France.
00:54 C'est tout l'Europe, parce que nous avons des problèmes.
00:59 -Comment éviter ces drames ? Et qui en porte la responsabilité ?
01:03 Ce jeudi, 9 passeurs ont été interpellés.
01:07 Mais pour les associations,
01:08 les politiques européennes favorisent ce trafic.
01:11 -Ce sont les Etats qui n'accueillent pas.
01:14 Si les Etats ferment leurs frontières,
01:16 il y a des groupes qui font de la traite des êtres humains.
01:20 -Depuis 2014, plus de 27 000 migrants
01:23 ont perdu la vie en Méditerranée.

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