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Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #90minutesInfo du lundi au vendredi

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00:00:00 Bonjour et bienvenue à vous qui nous rejoignez sur CNews.
00:00:03 Je suis ravie de vous retrouver pour cette toute dernière édition de 90 minutes info de la semaine.
00:00:07 Le débat, les thèmes dont nous allons parler aussi avec nos invités, tout cela après.
00:00:11 La minute info est signée Somaïa Labidi. Bonjour Somaïa.
00:00:14 - L'État à l'Élysée entre Emmanuel Macron et le prince héritier saoudien.
00:00:21 Le chef de l'État a accueilli Mohamed Ben Salman pour un déjeuner de travail.
00:00:25 Et au menu, la guerre en Ukraine, l'Iran, la crise libanaise ou encore la Syrie.
00:00:30 C'est la deuxième visite du prince après celle en juillet 2022
00:00:34 qui avait suscité l'indignation des défenseurs des droits humains ainsi que de la gauche française.
00:00:40 12 ans de réclusion requis contre Christian Gansarski pour rappel le 11 janvier 2018.
00:00:46 Le djihadiste allemand de 56 ans avait agressé 4 surveillants avec un couteau et une paire de ciseaux.
00:00:52 Le parquet national antiterroriste estime que le caractère terroriste de cette attaque ne fait aucun doute.
00:00:58 La défense doit plaider dans l'après-midi et le verdict est attendu dans le courant de la soirée.
00:01:04 Et puis ces chiffres publiés par Frontex.
00:01:07 Pour terminer, le nombre de migrants traversant le centre de la Méditerranée vers l'Union européenne a plus que doublé en 2023.
00:01:14 Au cours des 5 premiers mois de l'année, les pays de l'UE ont recensé plus de 50 300 entrées irrégulières par cette voie.
00:01:21 C'est le nombre le plus élevé enregistré depuis 2017 précise l'agence dans un communiqué.
00:01:28 Tristesse en Vendée après le passage aux aveux du mari de Karine Esquivillon.
00:01:34 Le corps de cette mère de famille a donc été retrouvé dans un bois.
00:01:37 Michel Pial lui est en attente de sa mise en examen.
00:01:41 Pas surpris oui parce que on sait très bien qu'il n'est quand même pas très normal de ne pas avoir de nouvelles de quelqu'un au bout de deux mois et demi.
00:01:50 Et puis très honnêtement, vous avez vu les interviews qui ont été diffusées ces derniers temps.
00:01:55 Moi, j'ai rien trouvé de rassurant dans les propos de monsieur Pial qui se contredisait régulièrement.
00:02:01 Donc oui, on avait quand même de gros doutes sur cette possible issue.
00:02:05 Soulèvement de la terre mettra bien en œuvre sa mobilisation en vallée de Morienne contre le projet de tunnel Lyon-Turin malgré l'interdiction de manifester.
00:02:13 Alors combien répondront réellement à cet appel et avec quel risque de débordement ?
00:02:17 J'ai été amené à l'appui finalement quelque part de l'interdiction de manifester, à prendre une dizaine d'arrêtés interdisant un certain nombre de choses
00:02:27 comme le transport de portes de mortiers d'artifice, de produits inflammables, explosifs.
00:02:32 Nous avons 2000 gendarmes et policiers engagés pour le week-end.
00:02:37 Dans le débat ambiant sur la légalisation du cannabis, une initiative à Bègle en Gironde.
00:02:43 Son maire souhaite que la ville devienne une commune test pour encadrer sa consommation.
00:02:48 Légalisation encadrée, ça ne veut pas dire open bar. On ne pourra pas acheter à tous les coins de rue, on ne pourra pas consommer dans l'espace public.
00:02:55 Les mineurs ne pourront pas consommer évidemment. L'idée c'est réduire les trafics, réduire la consommation des mineurs, encadrer la consommation des majeurs, les accompagner.
00:03:03 Parce que c'est une drogue, donc ça ne fait pas l'apologie du cannabis, absolument pas.
00:03:07 Et pour m'accompagner cet après-midi pour commenter tous ces thèmes d'actualité, j'accueille Sabrina Medjebor. Bonjour.
00:03:13 Merci d'être là Sabrina, je rappelle que vous êtes essayiste. A vos côtés, le député Renaissance d'Alessone Alexis Nizar.
00:03:18 Merci également d'avoir répondu à notre invitation. Noémie Schultz pour le service Police Justice.
00:03:23 Bonjour Jean-Michel Fauvergue. Je rappelle que vous êtes ancien patron du RAID.
00:03:28 Et à vos côtés, notre ami Jonathan Cixous. Bonjour Néline.
00:03:31 Le dernier numéro, tout chaud, de Causeur. Et là, entre mes mains, je vous invite à le consulter.
00:03:37 C'est donc le triste dénouement auquel on s'attendait de plus en plus ces dernières heures.
00:03:42 L'espoir était maigre en effet de revoir Karine Esquivillon vivante.
00:03:46 Son mari est donc passé aux aveux en garde à vue la nuit dernière, indiquant aux enquêteurs la localisation du corps de son épouse qui a été retrouvée peu après.
00:03:54 Cette garde à vue a pris fin en début de matinée.
00:03:57 Il a été transféré entre temps au palais de justice de La Roche-sur-Yon où il devrait être mis en examen dans la journée.
00:04:02 Et nous y serons dans un instant. Mais tout d'abord, revenons sur ce qui s'est passé ces dernières heures. Regardez.
00:04:07 C'est ici, dans ce bois, à quelques kilomètres du domicile du couple, que le corps de Karine Esquivillon a été retrouvé par la gendarmerie vers 4h du matin.
00:04:18 Pendant les deux mois de recherche, son mari a toujours affirmé qu'elle était partie volontairement, y compris devant nos caméras le 22 mai dernier.
00:04:25 Elle a pris des affaires. Elle a préparé des affaires, puisqu'elles étaient préparées d'avance, puisqu'elle est partie avec un certain nombre d'éléments dont certains, je ne peux pas parler.
00:04:35 Quelqu'un est venu la chercher. Vous avez vu, on habite dans un lieu dit, on ne peut pas partir à pied.
00:04:41 Elle avait sa voiture, sa voiture est restée là. Par contre, elle est partie avec les clés, elle est partie avec tout.
00:04:45 Pas de souci, elle n'a pas oublié ses chargeurs, sa cigarette, sa brosse à dents, enfin tout ce dont c'est nécessaire.
00:04:53 La mère de famille de 54 ans avait disparu le 27 mars dernier.
00:04:57 Christophe Quetzior, premier mari de la victime, s'était depuis plusieurs semaines préparé au pire.
00:05:02 Depuis pratiquement le début, depuis toutes ces incohérences, on y pensait fortement.
00:05:10 Après, on gardait un petit peu d'espoir, mais tout en sachant au fond de nous-mêmes que la finalité, on connaissait la finalité, on s'en doutait.
00:05:21 Michel Pial a été transféré vers 8h30 au palais de justice de La Roche-sur-Yon, où il devrait être mis en examen dans la journée.
00:05:28 Ce même palais de justice où on vous retrouve, Michael Chahyou, bonjour.
00:05:32 Ce qu'on comprend en ces dernières minutes, c'est que les choses pourraient bouger, pourraient s'accélérer.
00:05:37 Oui, ce que l'on sait à l'heure où l'on se parle, c'est que Michel Pial est sorti il y a quelques minutes du bureau du juge d'instruction
00:05:46 qui lui a vraisemblablement signifié sa mise en examen. Il est en ce moment même auprès du juge des libertés et de la détention
00:05:54 pour décider en fait de son sort dès ce soir, à savoir s'il sera placé en détention provisoire.
00:06:01 Vous l'avez compris, le moment clé, c'était la nuit dernière aux alentours d'une heure du matin quand Michel Pial, sous la pression des enquêteurs, est passé aux aveux.
00:06:10 Il a indiqué qu'il avait bien tué Karine mais que c'était un accident alors qu'il était en train de nettoyer une de ses armes.
00:06:18 Vous le savez, Michel Pial pratique le tir sportif et il possède donc légalement des armes à la maison.
00:06:26 Une version bien sûr qu'il sera vérifiée et croisée par les enquêteurs.
00:06:32 Et puis deuxième élément, il a indiqué au cours de la nuit, donc quelques heures avant la fin de cette garde à vue, où il avait dissimulé le corps de Karine.
00:06:41 Et c'est là que les gendarmes se sont rendus sur les indications de Michel Pial et ont retrouvé le corps de son épouse.
00:06:48 Je vous rappelle juste quand même que cette femme est disparue, était portée disparue après déclaration de son mari de Michel Pial depuis deux mois et demi.
00:06:57 Et pendant ce laps de temps, Michel Pial avec beaucoup d'aplomb, je l'ai moi-même rencontré, a dit et répété à plusieurs reprises sa vérité sur la disparition de sa femme.
00:07:08 Il a parlé d'une disparition volontaire qu'elle avait organisée elle-même, deux mois et demi de mensonges.
00:07:15 Mais avec beaucoup d'incohérences qui ont abouti, débouché sur cette garde à vue et sur ce soir, cette mise en examen de Michel Pial.
00:07:22 Merci beaucoup et on compte sur vous bien sûr pour nous faire signe dès que les choses bougent de votre côté.
00:07:28 Noémie, c'est vrai que c'est un homme qui a été très prolixe ces dernières semaines.
00:07:32 On va peut-être revenir aussi dans le détail avec vous à cette nuit d'aveu, ce moment de bascule et l'explication qu'abordait à l'instant d'ailleurs Michael, qu'il a fournie aux enquêteurs.
00:07:41 Oui, alors on ne sait pas. Vous savez que ce qui s'est dit en garde à vue est secret.
00:07:46 La procureure de la République de la Roche-sur-Yon a laconiquement répondu à nos demandes en disant que le mari avait reconnu les faits,
00:07:55 était passé aux aveux et qu'il avait indiqué aux enquêteurs où se trouvait le corps.
00:07:59 C'est tout ce qu'elle a bien voulu nous communiquer.
00:08:01 Donc c'est vrai que la question maintenant, c'est de savoir s'il va y avoir une conférence de presse ou au moins un communiqué pour avoir des précisions.
00:08:06 Mais effectivement, ce qu'on sait, c'est que cette garde à vue a duré 48 heures et que c'est quasiment à la fin que cet homme a craqué.
00:08:14 Puisque hier matin, l'avocat de Michel Pial continue à dire "mon client se défend, il dit ce qu'il dit déjà depuis le début,
00:08:21 à savoir qu'il n'est pour rien dans la disparition de sa femme".
00:08:25 Et puis les heures avançant, sans doute la fatigue, mais aussi la pression des enquêteurs avec des éléments, des preuves, des éléments très tangibles
00:08:33 qui devaient être de plus en plus difficiles de contester, et bien cet homme a fini par craquer.
00:08:39 Alors il parle d'un accident, là il faut être assez prudent, c'est une défense assez classique, peut-être le cas,
00:08:46 mais si c'est un accident, on peut s'étonner du fait qu'il n'a pas appelé les secours et qu'il a caché le corps
00:08:51 et qu'il a menti à son entourage pendant deux mois et demi.
00:08:54 Parce qu'un accident, en nettoyant son arme, ça peut arriver, mais effectivement à ce moment-là, on prévient, on appelle les secours.
00:09:01 Et puis même s'il reste sur cette version-là des faits, vous allez avoir une autopsie,
00:09:07 un médecin légiste qui va regarder de combien de balles elle a été tuée, est-ce que c'était à bout portant, voire à bout touchant,
00:09:15 est-ce qu'il y aura des expertises en balistique aussi pour savoir quel a été l'angle de tir.
00:09:21 Donc cette version-là, si c'est la bonne, on le saura, et si ce n'est pas la bonne, on le saura également.
00:09:28 C'est en tout cas la version qu'il donne pour le moment.
00:09:30 Là aussi, c'est assez classique, le fait de passer aux aveux est souvent assez compliqué.
00:09:36 Donc le fait de présenter ça comme un accident peut être un moyen de chercher à diminuer sa responsabilité.
00:09:43 Mais justement, ces mensonges répétés sur la durée, comme vous le soulignez, peut-être que ce sera retenu contre lui.
00:09:48 Quelle pourrait être la qualification possible de la mise en examen ?
00:09:52 Le fait de mentir ne fait pas qu'il encourt une peine plus sévère.
00:09:58 Mais sur la qualification de la mise en examen, est-ce que ça peut passer de meurtre à assassinat ?
00:10:02 Ça c'est autre chose, parce que c'est ce qui s'est passé avant la mort.
00:10:07 La question c'est, est-ce qu'il avait prémédité son acte ?
00:10:09 Est-ce qu'il a tendu un piège à sa femme ? Est-ce qu'il lui a donné rendez-vous à un endroit ?
00:10:14 Ou est-ce qu'effectivement, il va apparaître qu'il y a eu une dispute,
00:10:18 et que dans le cadre de cette dispute, il y a eu un coup qui est parti, et que ce n'était pas forcément préparé ?
00:10:22 Là c'est vrai que l'information judiciaire qui avait d'abord été ouverte pour enlèvement et séquestration a été élargie au fait de meurtre.
00:10:28 On va voir si la mise en examen reste pour meurtre,
00:10:33 ou si éventuellement le juge d'instruction a déjà fait évoluer et qu'on parle d'assassinat.
00:10:38 En toutes et à toutes causes, c'est quelque chose qui pourra aussi évoluer dans le temps.
00:10:42 Mais les mensonges, c'est autre chose, parce qu'encore une fois, les mensonges, c'est postérieur à la mort de Karine Esquivillon.
00:10:51 Jean-Michel Fauvergue, on craque donc parfois à la fin des gardes à vue.
00:10:56 C'est un scénario assez classique, on l'a vu dans plusieurs affaires retentissantes.
00:11:00 Ça donne peut-être aussi l'occasion de parler de la garde à vue, du processus lui-même, que vous connaissez bien.
00:11:06 Vous avez été ancien flic.
00:11:08 Oui, bien sûr, la garde à vue dans ce cas très précis.
00:11:11 Alors on revient dans un instant, je m'excuse de vous couper, mais l'avocat est en train de s'exprimer.
00:11:14 Michel Vial a été mis en examen pour meurtre son conjoint et placé en détention provisoire.
00:11:19 Il a décidé de s'expliquer, il a effectivement donné sa version consistant à expliquer qu'il s'agissait d'un accident.
00:11:27 Maintenant, c'est une instruction qui s'ouvre.
00:11:29 Il est épuisé psychologiquement, c'était une garde à vue très éprouvante sur le plan psychologique.
00:11:34 Il est épuisé physiquement également, mais il est soulagé d'avoir pu donner sa version des faits et d'avoir pu livrer ce qu'il avait sur la conscience.
00:11:42 Je vous remercie.
00:11:48 Très courte intervention de cet avocat, on en dit un mot, c'est assez conforme à ce qu'on avait vu jusqu'à présent.
00:11:53 Ce qu'on apprend, c'est qu'il est mis en examen pour meurtre sur conjoint.
00:11:57 Vous savez que c'est une circonstance aggravante, donc la peine encourue pour meurtre sur conjoint, c'est la réclusion criminelle à perpétuité.
00:12:04 Son avocat confirme qu'il a décidé de s'expliquer.
00:12:07 Il nous dit qu'il est très fatigué maintenant, mais soulagé d'avoir parlé.
00:12:12 Il n'a donné aucun détail sur les circonstances, mais on a une indication sur la mise en examen.
00:12:18 Je vous pose ma question, Jean-Michel Fauvergues, sur la manière dont se déroule une garde à vue et sur cette pression psychologique sur le suspect.
00:12:32 Toutes ces heures passées à entendre les mêmes questions sans doute en boucle, c'est un scénario assez classique, sommes toutes ?
00:12:39 C'est un scénario qu'on retrouve souvent. La garde à vue dans ce domaine-là est de 48 heures, c'est-à-dire 24 heures prolongées d'une fois.
00:12:47 Dans d'autres domaines, comme la lutte contre la criminalité organisée, les stups ou les terrorismes, elle est beaucoup plus longue que ça.
00:12:55 Elle peut aller jusqu'à quatre jours, mais là, deux fois 24 heures prolongées.
00:12:59 En réalité, comment se déroule la garde à vue ?
00:13:02 Au départ, d'abord, il y a toute une série d'avis à faire, l'avis de mise en garde à vue, l'avis à l'avocat, l'avis à la famille, etc.
00:13:13 C'est assez lourd, d'ailleurs, toute une série d'avis à faire dans ce domaine-là.
00:13:17 Et puis, assez rapidement, on rentre dans le vif du sujet en prenant une première audition sur la grande identité de l'individu.
00:13:25 Et puis après, en général, on laisse au repos et on reprend une audition sur ce qu'on appelle un PV de chic.
00:13:33 Dans le jargon policier-gendarmesque, c'est-à-dire qu'il va d'abord nier tous les faits.
00:13:38 Et donc, ça, c'est acté, et souvent, c'est acté en contradiction avec des éléments qu'ont les enquêteurs, d'une manière générale.
00:13:44 Et après, petit à petit, il est mis en face des éléments que les enquêteurs ont.
00:13:48 Et c'est ce qui a été très bien fait là. Et le temps aidant et la pression aidant, à un certain moment, les gardés à vue craquent.
00:13:58 Et on peut obtenir des aveux de ce type-là. C'est donc une pression psychologique.
00:14:02 Mais les aveux ne valent rien s'ils ne sont pas corroborés.
00:14:05 Et là, les aveux sont corroborés par le fait qu'il donne l'endroit où il a mis le corps.
00:14:10 Et il donne l'endroit où il a jeté le fusil aussi. Donc, les aveux sont corroborés.
00:14:17 Malheureusement, à partir de maintenant, je dis malheureusement à dessein, comme il est mis en examen, les auditions vont échapper aux gendarmes.
00:14:26 Les auditions ne sont possibles que par le juge d'instruction.
00:14:29 C'est un peu dommage parce que je pense que là, il était sous pression.
00:14:37 Et cette histoire de cette nouvelle stratégie en déclarant que c'était un accident, c'est peut-être le cas, on ne sait pas.
00:14:45 L'enquête nous le dira. Mais là, il va y avoir le temps de récupérer et d'y penser.
00:14:52 C'est-à-dire que le fait de changer d'interlocuteur, ça peut asseoir son propos et il va reprendre de la plomb.
00:14:57 Oui, et puis vous savez, dans le bureau du juge d'instruction, qui sont des enquêteurs redoutables, souvent, mais il y a aussi le greffier, il y a l'avocat.
00:15:04 Et l'avocat travaille au fond du sujet, ce qui n'était pas le cas en garde à vue.
00:15:08 En garde à vue, l'avocat n'a pas à intervenir sur le fond du sujet.
00:15:11 Le dossier est connu de l'avocat et donc les choses s'organisent différemment.
00:15:15 Même si là, l'objectif, c'était quand même de retrouver Karine Esquivillon.
00:15:19 Et donc l'objectif de cette garde à vue, c'était vraiment ses aveux et de retrouver le corps.
00:15:23 Mais c'est vrai, quelque chose qui est important à dire, c'est que les aveux ne sont pas une preuve suffisante en soi.
00:15:28 On a vu des gens avoués et au final, on a fini par découvrir qu'ils n'étaient pour rien, mais que sous la pression, sous la fatigue, sous le stress,
00:15:36 ils avaient pu avouer des choses qu'ils n'avaient pas faites.
00:15:38 Et inversement, même sans aveu, on aurait pu...
00:15:41 Alors là, ce qui aurait été compliqué, c'est qu'on n'aurait pas retrouvé le corps.
00:15:43 Mais on aurait très bien pu imaginer, et c'est le cas dans l'affaire Jubila,
00:15:46 que même sans aveu, vous avez un suspect qui est mis en examen et qui est incarcéré.
00:15:50 Donc là, effectivement, comme il a reconnu, on a vu aussi des histoires où la personne avoue et puis se rétracte.
00:15:57 Souvenez-vous de Jonathan Daval.
00:15:59 D'abord, il ment pendant des mois.
00:16:01 En garde à vue, il nie, il nie, il finit par reconnaître à la cinquième audition en garde à vue.
00:16:05 Et puis plusieurs mois plus tard, un beau jour, dans le bureau du juge d'instruction,
00:16:08 il dit "mais en fait, ce n'est pas moi, c'est mon beau frère".
00:16:11 Il revient sur ses propos.
00:16:12 Alexis Isard, que vous inspire cette histoire ?
00:16:15 On sait que dans l'immense majorité de ce genre de disparitions,
00:16:18 le suspect ou le meurtrier est à retrouver quand même dans l'entourage direct de la victime,
00:16:23 et c'est bien souvent le conjoint.
00:16:25 Malheureusement, ça ne fait que confirmer cette triste statistique.
00:16:27 Bien sûr, mais moi, ce que ça m'inspire, simplement, c'est de l'émotion et une pensée pour la famille.
00:16:31 Après, de ce que je vois, c'est que les enquêteurs ont très bien fait leur travail.
00:16:35 J'attends maintenant que la justice le fasse très bien, et je sais qu'elle le fera.
00:16:38 Réaction peut-être ?
00:16:40 C'est le 200e... On est à plus de 200 féminicides déjà, cette année.
00:16:45 Ça ne fait que confirmer cette série mortifère.
00:16:49 Et malgré toutes les mesures qui sont prises, malgré les grenelles des violences faites aux femmes,
00:16:53 il y a encore beaucoup, beaucoup de travail pour les mettre en sécurité
00:16:57 lorsqu'il y a quelque chose de dysfonctionnel aussi au sein du couple.
00:17:01 On ne connaît pas bien l'interaction qu'il y avait dans ce couple,
00:17:04 mais ça ressortira forcément au cours de l'enquête.
00:17:06 Vous avez raison Nelly, on finira bien sûr par savoir comment ce drame est arrivé,
00:17:11 pourquoi, qu'est-ce qui a été le déclencheur.
00:17:13 On va en apprendre davantage dans les semaines à venir sur la personnalité de l'assassin et de sa victime.
00:17:20 Effectivement, c'est un peu... ce n'est pas périlleux, mais c'est délicat comme explication,
00:17:26 et j'essaie de pouvoir l'apporter quand vous m'en donnez l'occasion.
00:17:29 Vous parlez du terme de féminicide.
00:17:31 Je veux par là dire qu'il me semble que quand on voit un homme, un mari, tuer son épouse,
00:17:37 je suis convaincu que dans la quasi-totalité des cas,
00:17:40 ce n'est pas parce que c'est une femme qu'elle est tuée, mais parce que c'est sa conjointe.
00:17:43 Et il y a des rapports terribles entre conjoints.
00:17:46 Et c'est évidemment un homme plus fort qu'une femme physiquement
00:17:50 qui vient malheureusement dans certains cas à la tuer.
00:17:54 Mais c'est une notion que j'aimerais arriver à défendre de façon intelligible.
00:17:59 J'entends par là que c'est vraiment des couples où il y a des problèmes,
00:18:04 où seule la violence peut, selon eux, l'un des membres, résoudre quelque chose.
00:18:08 C'est évidemment pas ça que je défends, vous imaginez bien, quelle que soit la violence.
00:18:12 Mais c'est cette notion de féminicide.
00:18:14 Dans ce cas-là, je vois quoi ? Je vois un homme qui a assassiné sa femme.
00:18:18 On verra ce que nous dit l'enquête, on verra ce que nous dit le procès.
00:18:21 Mais ce n'est pas parce que c'est une femme qu'elle a été tuée.
00:18:25 C'est une notion délicate, j'en conviens, qui ne justifie pas rien.
00:18:29 - Vous concevrez que tout le monde ne partage pas forcément votre point de vue ?
00:18:32 On va poser la question à un psychologue qui est avec nous
00:18:35 et qui a dû vous entendre sur le plateau, Jean Dorido.
00:18:38 Vous pouvez peut-être nous éclairer sur cette question.
00:18:40 Est-ce que vous partagez ce point de vue ou pas du tout, Jean Dorido ?
00:18:44 - Je crois que c'est important.
00:18:46 Je crois à Camus qui disait que mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde.
00:18:51 Là, c'est une épouse qui a été tuée manifestement par son conjoint
00:18:57 qui est malgré tout présumé innocent toujours pour le moment.
00:19:00 Donc oui, il s'agit bien d'un féminicide et vous l'avez rappelé à un juste titre.
00:19:05 C'est une triste et longue liste, effectivement.
00:19:09 Et oui, c'est un fait. Il y a des hommes qui tuent leurs épouses, leurs conjointes.
00:19:17 - Jean Dorido, restez avec nous parce qu'il y a d'autres aspects
00:19:20 sur lesquels j'aimerais vous interroger dans un instant.
00:19:22 Mais puisqu'on est sur cette notion de féminicide, de condition de femme,
00:19:26 j'aimerais aussi avoir requert de la réaction de Noemi et de Sabrina Majubor.
00:19:30 - Je ne vais pas parler de ce cas-là parce qu'on ne sait pas encore précisément le contexte.
00:19:33 Mais je crois que la notion de féminicide, il y a l'idée effectivement
00:19:36 que c'est un homme qui tue sa femme et souvent c'est dans un contexte de femme
00:19:40 qui voulait quitter son mari et donc l'homme qui ne veut pas laisser partir son épouse.
00:19:44 C'est quand même la dimension d'émancipation, d'opposition face au mari
00:19:49 qui considère que la femme n'a pas à faire ce qu'elle fait, n'a pas à lui résister.
00:19:53 Et c'est en ça que c'est un féminicide. Alors là, dans cette affaire-là,
00:19:56 attendons peut-être de voir effectivement si on découvre que Karine Esquivillon
00:20:01 avait annoncé qu'elle voulait quitter le domicile conjugal.
00:20:04 - Sabrina Majubor, on ne vous a pas encore entendue, mais bien sûr je ne vous ai pas oublié.
00:20:08 Soit vous répondez à Jonathan Cixous, soit peut-être vous élargissez le débat, je ne sais pas sur les féminicides.
00:20:14 - Je vais apporter une grille de lecture anthropologique sur ce qui se passe,
00:20:16 c'est-à-dire qu'effectivement c'est démonstratif de la réalité clinique
00:20:19 de la violence faite aux femmes dans ce pays avec un taux d'homicidité qui augmente d'année en année.
00:20:24 Mais ce qu'on observe en réalité à travers tous les reportages que nous voyons depuis trois jours,
00:20:28 c'est à la fois une forme de déshumanisation absolument dramatique de la femme avec laquelle il partage sa vie,
00:20:36 qu'il ne considère plus comme étant du coup réellement un être humain,
00:20:39 mais comme un objet dont il faudrait se débarrasser au moment où il a choisi.
00:20:43 Donc ça c'est la première des choses, vraiment la désaffiliation de son rôle de parent
00:20:47 et la désincarnation qu'il incarne vis-à-vis de sa femme.
00:20:49 Première des choses. Deuxième chose, ce qui est assez frappant,
00:20:52 et je pense que le psychologue sera d'accord avec moi, c'est la façon qu'il a de rationaliser sa folie,
00:20:56 c'est-à-dire qu'il a méthodiquement organisé tout ce qui s'est passé du début jusqu'à la fin.
00:21:01 Il a menti éhontément devant les caméras dont les journalistes se sont saisis.
00:21:06 À ses enfants.
00:21:07 Absolument, et à ses enfants, qu'il a du coup certainement manipulé,
00:21:10 ce qui revient à ce que vous disiez préalablement Nelly, sur l'omerta qui règne au sein de la cellule familiale
00:21:15 dans laquelle se propage toute forme de violence.
00:21:18 Et du coup, là où on en arrive, et c'est là où c'est d'autant plus dramatique,
00:21:22 c'est qu'il y a une inversion des valeurs, c'est-à-dire qu'il a mené méthodiquement,
00:21:26 organisé méthodiquement ce qui s'est passé, et en définitive, il se prostre en tant que victime.
00:21:31 C'est là où je trouve qu'en tant qu'anthropologue, il y a une inversion des valeurs qui est assez dramatique.
00:21:35 Jean Dorido, sans aller trop vite non plus, parce que vous n'avez pas effectivement la main sur cette enquête,
00:21:43 vous ne connaissez pas le dossier par cœur, que vous inspire ce personnage,
00:21:46 cette personnalité quand même qu'on observe depuis maintenant plus de deux mois,
00:21:50 qui s'épanche dans les médias, qui est revenue sur ces théories,
00:21:53 qui a beaucoup d'aplomb dans sa manière d'être.
00:21:55 Est-ce qu'il y a déjà, de votre point de vue, un profit psychologique à dresser de l'homme ?
00:22:00 Oui, de toute façon, on a des théories implicites de la personnalité,
00:22:06 ça a été démontré par de nombreux psychologues, donc de toute façon, c'est plus fort que soit.
00:22:12 Chacun d'entre nous, on dresse des portraits comme ça, et c'est un fait que manifestement,
00:22:17 M. Pial est un affabulateur, c'est quelque chose qui a été rapporté dans la presse,
00:22:23 il a passé manifestement toute sa vie à mentir, il a été confondu plusieurs fois pour escroquerie.
00:22:32 Donc c'est un monsieur qui a, je dirais, manifestement le mensonge facile,
00:22:37 et on vient de le voir effectivement ces derniers mois, avec ses nombreuses interventions dans les médias.
00:22:44 C'est vrai, votre journaliste l'a rappelé, ça rappelle évidemment l'affaire Jonathan Daval,
00:22:49 ça peut même rappeler d'une certaine façon l'affaire Jean-Claude Roman,
00:22:54 ce monsieur qui a menti toute sa vie à tout son entourage, qui a fait croire qu'il était médecin à l'OMS,
00:23:00 et puis qui a fini là pour le coup par trucider toute sa famille, son épouse, ses enfants,
00:23:06 ses parents, ses beaux-parents.
00:23:09 Donc oui, c'est une personnalité, de toute façon, quelqu'un qui passe à l'acte criminel,
00:23:16 et l'acte criminel, je dirais, le plus haut en termes d'anthropologie précisément,
00:23:22 en termes d'interdit, quelqu'un qui finit par tuer quelqu'un d'autre,
00:23:27 c'est sûr que c'est une psychologie particulière, même si ce sont des personnes qui ont tout leur discernement,
00:23:33 ça va être expertisé, il est plus que probable qu'ils soient reconnus comme tout à fait en pleine possession de son discernement,
00:23:41 il y a une dimension, malgré tout, je dirais, de folie au sens commun du terme,
00:23:45 qui continue bien sûr de fasciner, si j'ose dire, les psychologues et tous les chercheurs en criminologie.
00:23:52 Merci beaucoup Jean Dorideau, merci à vous également Jean-Michel Fauvergne,
00:23:57 on vous revoit ce soir sur l'antenne, à quelle heure on va prendre le rendez-vous ?
00:24:00 22h, merci encore pour votre contribution, dans un instant nous parlerons du SNU,
00:24:05 dont la secrétaire d'État à la Jeunesse, Sarah El Haïry, a dévoilé les contours aujourd'hui,
00:24:10 je vous ferai réagir bien sûr Alexis, Sarah, à tout à l'heure.
00:24:12 Retour dans 90 minutes info, et avant de reprendre le débat, place au JT de Mickaël Dorian, bonjour Mickaël.
00:24:21 Bonjour Nelly, bonjour à tous, Michel Pial mis en examen pour meurtre sur conjoint,
00:24:26 annonce de son avocat qui vient de s'exprimer devant la presse la nuit dernière.
00:24:30 Michel Pial a avoué lors de sa garde à vue le meurtre de son épouse Karine Esquivillon,
00:24:34 disparue depuis le 27 mars dernier.
00:24:36 Le corps de la mère de famille de 54 ans a été ensuite retrouvé dans un bois en Vendée.
00:24:43 On écoute, on retrouve tout de suite Jean-Michel, Mickaël Chahou, en direct depuis la Roche-sur-Yon.
00:24:53 Oui, devant le palais de justice de la Roche-sur-Yon,
00:24:56 où Michel Pial vient d'être mis en examen pour meurtre sur conjoint.
00:25:01 Il a quitté les lieux il y a quelques minutes.
00:25:03 C'est la fin de deux mois et demi de mensonges pour Michel Pial,
00:25:07 qui pendant ces deux mois et demi a répété, qui voulait l'entendre j'ai envie de dire,
00:25:12 sa vérité sur la disparition de son épouse.
00:25:15 Il disait que sa femme avait organisé elle-même cette disparition volontaire
00:25:20 avec moult détails qu'il a livrés aux uns et aux autres.
00:25:24 Mais cette version n'a pas tenu face aux éléments recueillis par les enquêteurs.
00:25:29 Les enquêteurs qui ont réussi à faire avouer Michel Pial.
00:25:33 C'était la nuit dernière où il a indiqué avoir tué son épouse avec une arme à feu.
00:25:38 Mais il dit que c'est accidentel. Le coup est parti tout seul.
00:25:41 Je rappelle que Michel Pial est amateur de tir et qu'il possède lui-même légalement des armes à la maison.
00:25:48 Et puis il a, deuxième révélation, indiqué le lieu où il avait déposé le corps de son épouse
00:25:54 à 10 km du domicile dans un bois sur la commune de Chaland.
00:25:59 L'avocat du Michel Pial qui l'a évidemment accompagné tout au long de cette garde à vue
00:26:03 et puis devant le juge d'instruction ici est sorti il y a quelques minutes du palais de justice.
00:26:08 Je vous propose de l'écouter.
00:26:10 Je serai très rapide parce que vous l'imaginez bien la nuit a été longue.
00:26:15 Donc je ne prendrai pas de questions.
00:26:18 Monsieur Michel Pial a été mis en examen pour meurtre son conjoint et placé en détention provisoire.
00:26:23 Il a décidé de s'expliquer. Il a effectivement donné sa version consistant à expliquer qu'il s'agissait d'un accident.
00:26:31 Maintenant c'est une instruction qui s'ouvre. Il est épuisé psychologiquement.
00:26:35 C'était une garde à vue très éprouvante sur le plan psychologique.
00:26:38 Il est épuisé physiquement également. Mais il est soulagé d'avoir pu donner sa version des faits
00:26:43 et d'avoir pu livrer ce qu'il avait sur la conscience. Je vous remercie.
00:26:47 L'instruction continue bien évidemment. Il y a plein d'éléments à vérifier.
00:26:52 Notamment la thèse que Michel Pial a livrée aux enquêteurs pendant cette garde à vue.
00:26:56 A savoir qu'il s'agit d'un accident. Le coup est parti tout seul.
00:27:00 Ce soir il est reparti dans une voiture de gendarmerie pour être incarcéré.
00:27:06 Michaël Chahou depuis le palais de justice de la Roche-sur-Yon.
00:27:10 Les images sont signées Jean-Michel Decaze pour CNews.
00:27:12 Dans le reste de l'actualité, Emmanuel Macron a reçu Mohamed Ben Salmane cet après-midi à l'Elysée.
00:27:17 Un tête-à-tête avec le prince héritier d'Arabie saoudite qui n'a pas fait l'unanimité.
00:27:21 Plusieurs ONG ont condamné cette rencontre. Amnesty International a demandé notamment
00:27:26 au président français d'intervenir pour exiger de l'Arabie saoudite qu'elle suspende l'exécution
00:27:31 de sept jeunes hommes condamnés pour des faits commis alors qu'ils étaient mineurs.
00:27:36 Emmanuel Macron qui plus tôt dans la journée a dévoilé une série de mesures
00:27:41 pour permettre le développement d'un avion zéro émission, un avion du futur.
00:27:46 Le chef de l'Etat était en visite chez Safran, Senn & Marne, une entreprise française
00:27:50 spécialisée dans la fabrication de moteurs pour l'industrie aéronautique et spatiale.
00:27:54 Il a notamment annoncé que l'Etat allait mettre 300 millions d'euros par an pour aider la filière.
00:28:00 On l'écoute.
00:28:01 Les trois batailles c'est réindustrialiser et continuer, c'est réussir la bataille du climat
00:28:08 et tenir nos objectifs de neutralité carbone 2050 et de -55% des émissions en 2030.
00:28:14 Et puis c'est celle de la souveraineté.
00:28:17 Alors pour ce faire, on doit avoir un objectif simple, c'est que nous Français,
00:28:22 on doit être les champions de l'avion ultra sobre.
00:28:25 Et que l'avion ultra sobre, à travers toutes les générations à venir, et ça va aller très vite,
00:28:30 c'est 2027, 2030, 2035, 2050, on sait nos échéances.
00:28:34 On a les moyens d'être les champions de l'avion ultra sobre et de le produire en France.
00:28:39 En faisant quoi ? Eh bien en accélérant sur l'investissement dans la filière.
00:28:44 Un caméraman agressé sauvagement par un SDF est décédé après deux mois de coma.
00:28:50 On apprend que ce caméraman de télévision âgé de 57 ans est mort la semaine dernière sur son lit d'hôpital.
00:28:56 Il avait été passé à Tabas le 5 avril dernier dans le quartier de la gare du Nord à Paris.
00:29:00 Un suspect de 27 ans a été interpellé, né en Algérie.
00:29:04 Il est connu pour des faits de stupéfiants et de vol.
00:29:07 Allez, tout de suite on passe à la chronique sport de Xavier Giraudon depuis Faro au Portugal,
00:29:13 quelques heures avant le coup d'envoi de Gibraltar France.
00:29:16 Nouveau match de qualification pour l'Euro 2024.
00:29:19 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:29:26 Centrale Photovoltaïque à poser en toute simplicité n'importe où.
00:29:29 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:29:32 C'est ici à Faro au Portugal que l'équipe de France va jouer ce soir son troisième match de qualification pour l'Euro 2024 face à Gibraltar.
00:29:40 Ça ne vous dit rien, 201ème nation mondiale de défaite 3-0 lors des deux premiers matchs.
00:29:47 C'est l'un des joueurs qui joue pour la plupart dans leur championnat.
00:29:50 Un attaquant de 42 ans, policier pour partie dans le civil.
00:29:54 L'équipe de France doit faire le travail par le passé aux îles Ferroé en 2009.
00:29:59 Ou encore face au Luxembourg à Toulouse, ça avait été compliqué pour les Bleus.
00:30:04 Être à la hauteur pour faire le job en marquant vite dans l'attitude, dans le comportement.
00:30:09 Présenter aussi la meilleure équipe possible, bonne nouvelle.
00:30:12 Le joueur de Théo Hernández, de Daio Pamecano qui ne s'était pas trop entraîné cette semaine.
00:30:17 Et puis on a Takusman Dembele devrait accompagner.
00:30:19 Kylian Mbappé qui a envie de marquer des points sur le terrain, de tourner la page de son avenir au Paris Saint-Germain.
00:30:24 Et d'Olivier Giroud, les Bleus, avant France-Grèce lundi, prêts à faire le job ce soir ici au Portugal à Faro.
00:30:32 Vous avez regardé votre programme avec Groupe Verlaine.
00:30:35 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:30:38 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:30:41 Et voilà c'est donc la fin de ce journal.
00:30:43 Place au débat de 90 minutes info.
00:30:45 L'actualité continue sur CNews avec Nelly Deslacs.
00:30:48 Merci beaucoup cher Michael.
00:30:50 Je vous souhaite un excellent week-end.
00:30:51 On se retrouve lundi bien sûr.
00:30:53 Reprise du débat toujours en compagnie de Jonathan Cixous, Sabrina Majober et Alexis Isard.
00:30:58 Aujourd'hui autour de cette table, on va parler du SNU.
00:31:02 12 jours dans le cadre de l'année scolaire en classe de seconde et sur une base volontaire, c'est important de le préciser.
00:31:07 Voilà donc à quoi va ressembler l'élargissement du SNU.
00:31:12 Et d'ailleurs dans le Figaro, on peut lire Sarah El Haïry, la secrétaire d'Etat à la jeunesse,
00:31:17 qui détaille les nouveaux contours de ce dispositif.
00:31:19 Alors quels en sont les enjeux ? On voit ça avec Sarah Fanzari et on en discute ensemble.
00:31:25 Une promesse chère à Emmanuel Macron.
00:31:28 Le projet critiqué du SNU franchira en 2024 une nouvelle étape.
00:31:34 Après des mois d'attente et de discussions, la secrétaire d'Etat à la jeunesse, Sarah El Haïry,
00:31:39 a annoncé son intégration dès mars prochain.
00:31:42 Il s'agira d'un stage de 12 jours basé sur le volontariat pour les élèves de classe de seconde,
00:31:48 y compris ceux qui ne sont pas de nationalité française
00:31:52 et qui, selon elle, ne coûtera rien aux établissements ni aux parents.
00:31:56 Le ministre de l'Education nationale, Pap Ndjaï, a également précisé que les classes pourront choisir
00:32:02 un thème tel que l'environnement, le sport, la défense ou la mémoire.
00:32:07 Mais la secrétaire d'Etat insiste, aucune obligation.
00:32:11 Cette nouvelle modalité coïncidera avec les séjours de cohésion choisis à titre individuel par les jeunes
00:32:19 dans un autre département que le leur pendant leurs vacances scolaires.
00:32:24 L'Etat prévoit même une aide financière pour les lycéens engagés.
00:32:28 En 2022, 32 000 jeunes volontaires s'étaient lancés.
00:32:32 - Alexia Issa, on est quand même loin de la généralisation initialement annoncée.
00:32:37 Ça veut dire que ça va être quelque chose de relativement marginal quand on voit les chiffres.
00:32:41 Jusqu'à présent, il y a 32 000 volontaires.
00:32:44 Bon, ça va peut-être un petit peu grossir, mais on est quand même loin d'envoyer toute une classe d'âge.
00:32:48 À quoi c'est dû ? Au sortir de la réforme des retraites, on ne pouvait pas se permettre de faire une telle annonce ?
00:32:53 - Moi, je crois que ce SNU, ce Service National Universel, est une chance pour la jeunesse.
00:32:58 Et je prône cette généralisation.
00:33:01 Maintenant, je vois l'arrivée dans nos lycées de la suite du galop d'essai et je trouve que c'est très bien.
00:33:08 Je suis allé les voir sur ma circonscription le week-end dernier.
00:33:13 Très sincèrement, je trouve ça super.
00:33:16 On a plusieurs centaines de jeunes qui viennent de milieux sociaux différents, qui viennent de villes différentes et qui se retrouvent.
00:33:23 Moi, quand je les ai vus, ils étaient tous habillés dans leur tenue de SNU.
00:33:26 Je ne savais pas qui venait d'où, qui venait de quelle classe sociale.
00:33:29 Simplement, ils se sont retrouvés dans des lodges magnifiquement rénovés par le maire de Dourdan, en l'occurrence, Paolo de Carvalho.
00:33:34 C'était très bien fait. Ils étaient tous très heureux d'être là.
00:33:36 Et le programme était super pour leur permettre de découvrir des métiers, découvrir le fonctionnement de nos institutions et découvrir la citoyenneté.
00:33:42 Donc, c'est super.
00:33:43 Moi, je prône une généralisation. Pourquoi aujourd'hui, on ne peut pas le généraliser ?
00:33:47 Parce qu'on a une frange au Parlement qui ne le veut pas.
00:33:49 Une extrême gauche qui estime que d'amener des jeunes dans un service national universel où, pendant 12 jours, on va leur apprendre la citoyenneté, c'est une privation de liberté.
00:33:58 Alors, moi, je ne suis pas d'accord.
00:33:59 Et je crois, au contraire, que plus cela va être instauré dans les lycées, plus ça va être sollicité et plus ça va généraliser.
00:34:05 J'y crois très sincèrement.
00:34:06 Après, il n'y a pas que la frange gauche du Parlement.
00:34:08 Il y a aussi les syndicats d'enseignants qui sont relativement contre parce qu'on le rappelle, ça se passe quand même principalement dans le cadre de l'année scolaire.
00:34:16 Et puis, quand même, ça pourrait nous mettre du beurre.
00:34:18 Il faut le dire, ça coûterait très, très cher.
00:34:19 Il faudrait mettre plusieurs milliards sur la table si tant est qu'on ait les moyens de le généraliser à l'avenir.
00:34:25 C'est une composante.
00:34:26 On en reparlera dans un instant.
00:34:28 Mais c'est une composante importante aussi, l'argent.
00:34:30 Alors, quand on voit que l'immigration illégale coûte à peu près 40 milliards d'euros par an, on peut se dire qu'on peut absoudre cette somme pour aider nos jeunes, justement, à se développer et adopter un système de valeurs différents,
00:34:41 qui est celui, malheureusement, de la déflagration culturelle à laquelle nous assistons d'année en année dans notre pays.
00:34:46 Donc, moi, je trouve que c'est une très bonne chose.
00:34:47 C'est une belle expérimentation parce qu'évidemment, elle permet d'avoir des nouveaux acquis, d'être effectivement fédérés autour de valeurs comme l'appartenance à la collectivité,
00:34:57 l'appartenance à la communauté nationale, le dépassement de soi, l'effort, le respect, l'éthique, la morale.
00:35:03 Et effectivement, c'est aussi, je pense, l'idée que je me fais de l'école, en tout cas, c'est celle que j'aimerais voir dans nos écoles, c'est-à-dire l'uniformisation des normes sociales.
00:35:13 Peu importe le milieu d'où l'on vient, peu importe nos origines, le retour à l'uniforme, pour moi, est une très bonne chose parce qu'il permet justement d'estomper ces différences socioculturelles.
00:35:22 Et une expérimentation comme ça, je pense qu'elle est salutaire dans ce sens.
00:35:25 Alors, juste pour revenir sur l'aspect budgétaire, il faudrait trouver dans les 3 milliards d'euros, ce serait possible ?
00:35:29 C'est à peu près ça. Moi, je crois très sincèrement que le moindre euro qui sera investi dans la jeunesse ne sera jamais un euro de perdu.
00:35:35 Et ma voisine l'a rappelé très bien, elle a très bien rappelé, c'est une nécessité.
00:35:40 C'est un investissement au long cours. Effectivement, il y a quelque chose de l'ordre de la cohésion sociale aussi, au-delà de l'uniformisation.
00:35:47 Mais le problème, ce qu'on le voit aussi dans le reportage et dans toutes les dépêches qui tombent sur ce que ça va revêtir,
00:35:53 c'est que dès qu'on parle de lever de drapeau, lever des couleurs, etc., ça fait réagir toute une partie de la gauche qui est contre cet espèce de patriotisme affiché et trop ostentatoire de son point de vue.
00:36:05 Ça fait partie, oui, vous avez raison de le souligner, cette gauche qui se bouche le nez dès qu'on entend la marseillaise ou qu'on voit le drapeau tricolore
00:36:14 et qui, dans le même temps, n'est absolument pas gênée pour appeler à aider les Ukrainiens qui se défendent, eux, pour leur couleur et pour leur hymne.
00:36:21 Donc, si vous voulez, ce sont des incohérences de discours, des réelles incohérences idéologiques fondamentales.
00:36:27 Et ce n'est pas la première fois que la gauche de la gauche s'illustre là-dedans.
00:36:32 On ne peut que regretter, effectivement, que ce soit pour l'instant sur la base du volontariat, 3 milliards d'euros, ça peut se trouver, et relativement aisément qui plus est.
00:36:40 Et il y a urgence. Jacques Chirac, en son temps, parlait de fractures sociales. Emmanuel Macron parle de décivilisation.
00:36:47 C'est en passant par là, effectivement, et j'en suis convaincu, en fédérant la jeunesse sur des valeurs communes, puisque ça part en éclat à tous les échelons de la société,
00:36:56 qu'on arrivera à créer de nouveau, j'espère un peu, un avenir digne pour ce pays et pour ses futurs grands Français.
00:37:03 Eh bien, l'avenir proche nous dira si on trouve les moyens d'inciter, de motiver cette jeunesse à le faire. On aura assez vite, je pense, un retour d'expérience.
00:37:11 Vous parlez d'urgence. Il y en a qui pointent l'urgence climatique. Vous le savez, il y a ce mouvement soulèvement de la terre que l'on connaît bien maintenant,
00:37:19 qui s'est illustré à plusieurs reprises. Le tribunal administratif de Grenoble se penche aujourd'hui sur les recours qui ont d'ailleurs été formés par tous ces opposants
00:37:28 au chantier de ligne ferroviaire Lyon-Turin. Et les manifestations prévues ce week-end en vallée de Morienne, vous le savez, ont été interdites par la préfecture.
00:37:36 Ça n'a pas empêché le mouvement en question et puis d'autres d'appeler à se mobiliser. 3 000 personnes, donc plus de 400 radicaux,
00:37:45 qui seraient, selon la préfecture, susceptibles de causer des troubles à l'ordre public. Voyons quelles pourraient être les actions entreprises avec Miquel Dos Santos.
00:37:53 On retrouvera un de nos reporters sur place. Des manifestants qui s'infiltrent sur le chantier du tunnel Lyon-Turin. Un face-à-face avec les forces de l'ordre.
00:38:03 Ces scènes survenues il y a 12 ans en Italie pourraient se répéter ce samedi de l'autre côté des Alpes. 4 000 manifestants sont attendus contre ce projet qu'ils jugent anti-écologique.
00:38:13 La préfecture de Savoie n'écarte pas des affrontements. "Crainte s'agissant des personnes, l'agression par exemple des forces de l'ordre,
00:38:23 l'agression des équipes de sapeurs-pompiers, on a déjà vu de telles scènes et je n'excuse pas évidemment que d'autres cibles pourraient être choisies
00:38:33 à la fois par des mouvements ou comportements agressifs sinon violents." 400 éléments radicaux sont attendus. 107 interdictions administratives du territoire
00:38:44 ont déjà été prises en amont contre des activistes étrangers. Un important dispositif de sécurité va être également déployé.
00:38:51 "Au moins 2 000 gendarmes et policiers seront engagés sur ce week-end pour la sécurité des personnes et des biens, pour la protection des communes et des sites de chantier de teltes."
00:39:05 Des forces de l'ordre, essentielles également pour la protection des équipes de secours. Leur présence permettra de sécuriser les interventions pour venir en aide aux éventuels blessés.
00:39:15 "Mathieu Devesse, bonjour. Alors ces militants, ces activistes de soulèvement de la terre, ils se sont donnés rendez-vous, ils ont bien l'intention d'occuper le terrain.
00:39:24 Vous êtes d'ailleurs sur le campement, il est toujours en cours de construction. Les premiers manifestants sont-ils arrivés et si c'est le cas, combien sont-ils ?"
00:39:31 "Effectivement, chère Nelly, bonjour. Ils sont déjà plusieurs centaines de manifestants à avoir investi ces terrains communaux.
00:39:39 Nous sommes à La Chapelle, une commune de la vallée de la Maurienne et selon une organisatrice de la manifestation avec laquelle nous avons discuté,
00:39:46 le maire de la commune a bel et bien donné son accord pour que les manifestants que vous voyez derrière moi investissent ces terrains communaux.
00:39:53 Regardez ces images proposées par Jules Baudot. Faut-il s'attendre à un nouveau Seine-Solide ? C'est la question que se pôlent les autorités alors qu'une manifestation internationale est prévue ce week-end.
00:40:03 Vous le voyez, un camp de base est donc en train d'être installé avec des chapiteaux, des points d'information, un dispositif médical et même une cantine.
00:40:10 Selon le préfet, il pourrait être 4000 manifestants au plus fort de la mobilisation, dont 400 à 500 éléments radicaux.
00:40:17 Les élus de leur côté ne cachent pas leur inquiétude, il s'agit d'un appel à une mobilisation internationale relayée très largement sur les réseaux sociaux.
00:40:24 Le rassemblement pourrait en effet attirer des manifestants venus d'Italie et de Suisse.
00:40:28 Les autorités redoutent des actes de sabotage sur différents sites du chantier et l'installation d'une ZAD sur place avec des manifestants qui cherchent tout simplement à s'installer durablement.
00:40:38 Et illégalement, la préfecture a interdit le rassemblement dans 9 communes de Morienne pour risque de débordement.
00:40:43 Mais pas celle-ci et 2000 gendarmes et policiers sont déployés jusqu'à dimanche.
00:40:48 Les organisateurs de leur côté s'exposent à une peine de 6 mois d'emprisonnement, 7500 euros d'amende et 750 euros pour les participants.
00:40:57 Merci beaucoup et merci donc à Jules Bedot qui vous accompagne.
00:41:01 Évidemment les autorités surveillent tout cela comme le lait sur le feu.
00:41:05 Et justement il parlait de la volonté de s'installer durablement.
00:41:09 C'est exactement ce que disait Sandrine Rousseau ce matin chez nos confrères en disant "eh ben une ZAD qui s'installe, pourquoi pas après tout ?"
00:41:20 On se met à avoir peur des ZAD alors que les ZAD sont quand même des zones globalement juste qui occupent des terrains pour le bien commun.
00:41:27 Enfin je veux dire, il n'y a personne dans les ZAD qui défend un intérêt personnel dans cette affaire. On ne défend que la planète en fait.
00:41:32 Donc je veux dire, il n'y a pas de risque majeur et quand même il y a une ZAD qui s'installe, il y a une ZAD qui s'installe.
00:41:38 Ce n'est pas grave pour vous une ZAD ?
00:41:39 Non, ce n'est pas grave, non.
00:41:40 Jonathan Cixous, que vous inspire ce dernier commentaire ?
00:41:44 Sandrine Rousseau ?
00:41:45 Je vais mieux me tenir à l'antenne, vous rassurez-vous Nelly.
00:41:48 Une autre ?
00:41:50 Sandrine Rousseau fait précisément partie de ces élus qui à l'Assemblée nationale se réclament de la ZAD, du système de ZAD et de vouloir importer dans l'hémicycle la ZAD et durablement.
00:42:01 Donc pour le coup elle est parfaitement cohérente avec ses petits camarades. Je ne pense pas que vous pourriez dire le contraire.
00:42:06 À certains égards, ça vous paraît être une ZAD, la gauche de l'hémicycle ?
00:42:09 Et Sandrine Rousseau...
00:42:10 Un comportement particulier.
00:42:11 Et Sandrine Rousseau... Non, non, c'est les propres mots de la LFI, je crois que c'est Mathilde Pannot qui avait dit qu'elle voulait transformer l'Assemblée en ZAD.
00:42:17 C'est-à-dire si le propos a le mérite de la clarté.
00:42:20 Sandrine Rousseau, et c'est bien plus grave aussi, fait partie de ces élus qui usent de leurs écharpes tricolores pour soutenir des mouvements illégaux, c'est-à-dire des mouvements hors-la-loi, des mouvements interdits par la loi.
00:42:33 Et elle utilise son écharpe de législateur pour aller les soutenir, ce qui est parfaitement intolérable et qui devrait être intolérable pour tous les citoyens qui veulent défendre la République et la démocratie.
00:42:45 Et je pense que ce type d'élus, ce type de mouvements attaquent et sapent notre République depuis le début de cette législature, c'est tout simplement intolérable.
00:42:53 Alexis Zahar, on peut quand même s'interroger sur le fait que la dissolution qui avait été annoncée par Gérald Darmanin n'a toujours pas été actée.
00:42:59 Beaucoup disaient ces derniers jours "maintenant c'est entre les mains d'Elisabeth Borne". Mais qu'attend-on ?
00:43:03 Dans ce projet d'abord, si je me permettais de revenir dessus, on marche totalement sur la tête.
00:43:08 Je rappelle quand même que ce projet ferroviaire, il a un objectif de réduire les gaz à effet de serre émis sur les transports, sur la route.
00:43:15 Donc c'est un projet qui aterme écolo. Et en plus de ça, l'Assemblée, il demande plus de frais de ferroviaire.
00:43:20 Ils nous accusent de sous-investir dans le fret.
00:43:23 Donc les arguments avancés sont fallacieux.
00:43:24 Au moment où on arrive pour investir massivement dedans, ils viennent bloquer.
00:43:29 C'est en total non-sens. Et en plus de ça, moi, je suis très gêné de voir des élus qui appellent comme ça à aller manifester contre des arrêts préfectoraux.
00:43:37 On a quand même des élus nationaux qui ont été élus pour faire la loi et qui passent leur temps à appeler à ne pas la respecter.
00:43:43 Et ça, je trouve ça totalement scandaleux. Ils sont totalement hors de leur fonction.
00:43:48 Il faut être absolument ferme contre eux. Et évidemment, il faut dissoudre, c'est sûr.
00:43:52 Alors justement, parce que là, ils sont en train d'agir impunément.
00:43:56 On a vu aussi que cette association a fait parler d'elle il y a quelques jours avec la tentative de mobilisation, vous savez, autour de serres agricoles.
00:44:04 D'ailleurs, ça a fait un peu de chide parce que ça n'a pas été bien perçu.
00:44:09 On a relancé toute cette notion d'écoterrorisme, de délinquance. Alors qu'attend-on ? Pourquoi ?
00:44:13 Pourquoi ça met autant de temps ? Pourquoi être aussi frileux pour le faire du point de vue de l'exécutif ?
00:44:18 Moi, je vais être très honnête avec vous.
00:44:20 Si la préfecture est prompte à dégainer, elle.
00:44:22 Moi, je vais être très honnête avec vous. Je ne sais pas où en est le dossier actuellement.
00:44:25 Mais moi, j'appelle de mes voeux la dissolution d'un groupe qui ne représente personne,
00:44:29 si ce n'est eux-mêmes, et qui appelle à aller contre la loi, qui arrive avec, sur une mobilisation, je crois, en regardant les chiffres,
00:44:36 3 à 5 000 personnes, 500 personnes qui sont là pour attaquer avec des mortiers, avec des armes.
00:44:44 Apparemment, il y avait débat sur les réseaux sociaux et sur les boucles internes à cette association, Sabrina Majibor,
00:44:51 parce que justement, ils ne veulent pas reproduire non plus un Saint-Saul-Imbis,
00:44:55 sachant que ça a été quand même un fiasco total. Ils ont eu mauvaise presse aussi derrière. Il y a eu des blessés.
00:45:00 Donc, on sent qu'ils cherchent un petit peu à la fois, effectivement, la confrontation,
00:45:06 mais tout en restant quand même dans un cadre où on peut continuer à solliciter leur action.
00:45:11 C'est ça l'adage difficile à trouver pour Soulèvement de la Terre aujourd'hui.
00:45:14 Alors, la difficulté, c'est qu'effectivement, ces individus sont en totale dissidence avec les exigences de la loi.
00:45:21 Et pire que ça, ils sont encouragés, sponsorisés par des élus qui sont dépositaires de l'autorité.
00:45:27 Entre autres, Mme Rousseau, ce n'est pas la première fois qu'elle agit ainsi.
00:45:32 C'est elle qui fait récurremment appel à la désobéissance civile. Ce sont ses propres mots, ses propres voeux.
00:45:39 Donc, effectivement, on assiste à cette espèce de grouillement culturel que Michel Maffesoli appelle l'ère des tribus,
00:45:46 qui agit en total défasage avec l'autorité. Et le problème, c'est qu'il y a, on l'avait rappelé la fois dernière,
00:45:53 une éco-anxiété qui est tout à fait légitime, mais on a également aussi un risque d'éco-terrorisme
00:45:57 parce qu'on n'est pas capable de mesurer les débordements que cela va engendrer.
00:46:02 Alors, voir si on va avoir affaire à un Saint-Sélinbis, ça, ça dépendra évidemment de l'extériorité de la manifestation,
00:46:09 parce que ces gens-là disent qu'ils manifestent en toute légitimité contre un projet qu'ils estiment être anti-écologique.
00:46:16 Mais moi, ce que je vois, c'est que ces gens-là sont toujours dans l'avant d'État, dans l'expédition punitive.
00:46:22 On l'a vu avec ce qui s'est passé concernant les serres expérimentales des maraîchers à Nantes.
00:46:26 Ils n'ont pas hésité à arraser le terrain, alors que c'est quelqu'un qui en vit précisément.
00:46:31 Qui, en plus, veut pratiquer une réculture vertueuse.
00:46:34 Exactement. Donc, le problème en réalité qui se pose quand on est face à ces problèmes,
00:46:39 c'est à la fois le manque de moyens, le problème du maintien de l'ordre,
00:46:44 et à la fois le manque d'effectifs qui pourraient pallier à ce maintien de l'ordre,
00:46:48 parce que malheureusement, tout ça est très aléatoire.
00:46:50 Même s'ils prétendent manifester en tout pacifisme,
00:46:53 il se peut que d'autres mouvements plus fascisants, comme les Black-Blocs,
00:46:57 et comme on a vu à Sainte-Soline, alimentent le mouvement,
00:46:59 et viennent créer des tensions sociales,
00:47:01 et voire même des accidents assez graves, comme on l'a vu à Sainte-Soline.
00:47:04 Le Lion-Turin, ça date pas d'hier, déjà 20% réalisé.
00:47:08 C'est un vaste projet qu'on connaît tous.
00:47:11 Il faudra aller au bout, de toute façon, quels que soient les agitateurs
00:47:16 qui se préoccupent de la cause, soi-disant.
00:47:20 Je suis convaincu que ces agitateurs, comme vous dites,
00:47:23 ne se préoccupent pas franchement de la cause.
00:47:25 Pour rejoindre ce que disait Sabrina, l'écologie, dans bien des cas,
00:47:28 pas tout le temps, mais dans bien des cas, est devenue aujourd'hui
00:47:32 le prétexte, le cachenet d'une nouvelle tendance,
00:47:36 de nouveaux mouvements totalitaires, totalisants, fascisants,
00:47:41 n'ayons pas peur des mots.
00:47:43 Et l'écoterrorisme, oui, ça existe, et ces gens-là s'en donnent à cœur joie.
00:47:47 Oui, le Lion-Turin doit voir le jour.
00:47:50 Ça va permettre, effectivement, de sauver la planète,
00:47:54 qui l'en déplaise à ces jeunes gens.
00:47:56 On rappelle, le principe, c'est le délestage des marchandises
00:47:59 pour pouvoir aussi désencombrer les autres axes routiers.
00:48:02 Exactement, parce que, rappelons-le, pour le moment et depuis des années,
00:48:05 le premier rafraiteur de camions pour le fret sur nos autoroutes,
00:48:08 en France, s'appelle la SNCF, ce qui est un peu aberrant.
00:48:11 Donc, effectivement, tout projet qui permettra de remettre
00:48:14 le train sur les rails, sans mauvais jeu de mots,
00:48:17 sera le bienvenu et méritera, je le crois sincèrement,
00:48:20 d'être soutenu par tout le monde.
00:48:22 Et j'aimerais un État un peu plus fort pour pouvoir permettre
00:48:25 à ces gens de ne pas faire, d'exercer leur néfaste pression
00:48:29 sur les chantiers, sur les agriculteurs et tous ceux
00:48:32 qui soutiennent ce type de projet.
00:48:34 D'autant qu'on peut rappeler que ce projet est appelé
00:48:37 des vœux de tous les élus locaux.
00:48:39 Oui, bien sûr.
00:48:40 Le voir venir, à part cette association-là.
00:48:42 Il fait consensus depuis un certain temps déjà.
00:48:45 Ce sont eux les décisionnaires.
00:48:47 Allez, on va s'interrompre à nouveau.
00:48:49 On va évidemment rentrer en phase d'observation pour voir
00:48:52 ce qui se joue réellement sur le terrain ce week-end.
00:48:55 Dans un instant, nous parlerons de ces atteintes à la laïcité
00:48:58 qui ont été relevées dans plusieurs établissements scolaires
00:49:01 de Nice.
00:49:02 Et la subtilité, enfin ce qui est très, très intriguant,
00:49:05 c'est que c'est l'inspection académique elle-même
00:49:08 qui relève ces faits.
00:49:10 A tout à l'heure.
00:49:11 De retour pour la toute dernière partie de notre débat.
00:49:18 On retrouve nos invités juste après la Minute Info.
00:49:21 On vous met à l'habitude à nouveau.
00:49:23 Morts de Karine Esquivillon, son mari mis en examen
00:49:28 pour meurtre sur conjoint.
00:49:30 Il a décidé de s'expliquer.
00:49:32 Il a donné sa version consistant à expliquer que c'est un accident,
00:49:36 précise son avocat.
00:49:37 Les aveux de Michel Pial ont permis de retrouver la dépouille
00:49:41 de sa défunte épouse cette nuit dans un bois.
00:49:44 Une proposition de loi devant l'Assemblée
00:49:47 pour lancer les RER métropolitains.
00:49:49 Les députés examinent un texte pour mettre sur les rails
00:49:52 la promesse de l'exécutif de lancer des RER
00:49:55 dans au moins 10 grandes villes.
00:49:57 Les villes retenues ne sont pas précisées,
00:49:59 mais des projets sont en cours à Lille, Bordeaux
00:50:01 ou encore à Grenoble.
00:50:03 Suite au naufrage de migrants en Grèce cette semaine,
00:50:06 l'ONU plaide pour des mesures urgentes et décisives.
00:50:09 Et pour y arriver, l'organisation a demandé
00:50:12 des investigations en ce sens.
00:50:14 Il est clair que l'approche actuelle de la Méditerranée
00:50:17 ne fonctionne pas.
00:50:19 Année après année, elle continue d'être la route migratoire
00:50:22 la plus dangereuse au monde, avec le taux de mortalité
00:50:25 le plus élevé, a déclaré un responsable onusien.
00:50:28 À l'heure où de plus en plus d'atteintes à la laïcité
00:50:33 sont signalées, on en parle quasiment toutes les semaines
00:50:36 sur ce plateau, de nombreux établissements concernés
00:50:39 dans le Sud, notamment.
00:50:41 Et il y a ce courrier qui interpelle particulièrement.
00:50:44 Il adresse au maire de Nice, Christian Estrosi,
00:50:47 mais surtout, il émane de l'inspection académique.
00:50:50 Selon l'inspecteur académique, dans plusieurs écoles
00:50:53 et établissements du second degré, et même du premier degré,
00:50:56 il y a eu des prières musulmanes dans la cour de l'école,
00:50:59 ainsi qu'une minute de silence qui aurait été observée
00:51:02 dans au moins un de ces établissements, à la mémoire
00:51:05 du prophète Mahomet.
00:51:07 Incroyable constat, bien évidemment, que nous résume Barbara Durand.
00:51:12 Converté par l'inspecteur académique, le maire de Nice
00:51:15 monte au créneau. Face à la suspicion de prières musulmanes
00:51:18 effectuées par des enfants de CM1 et CM2 dans la cour de récré,
00:51:21 Christian Estrosi demande au préfet une réunion d'urgence
00:51:24 et au gouvernement une campagne de sensibilisation
00:51:27 à la radicalisation. Pour la municipalité,
00:51:30 il y a urgence.
00:51:32 Nous assistons à une recrudescence de faits de cette nature.
00:51:35 Et dans le même temps, nous savons que depuis quelques semaines,
00:51:38 nous avons des enfants revenus de Syrie qui sont scolarisés
00:51:41 et en tant qu'élus local, nous ne savons pas où,
00:51:44 nous ne savons pas à quel endroit. Nous nous demandons que les élus locaux
00:51:47 avec Christian Estrosi puissent avoir l'information,
00:51:50 qu'elles puissent partager un secret avec l'Etat pour pouvoir
00:51:53 être plus vigilants sur un certain nombre de situations.
00:51:56 Hormis les prières, des temps religieux en mémoire du prophète Mahomet
00:51:59 auraient également été organisés, selon un communiqué conjoint
00:52:02 du maire de Nice et du ministre de l'Education nationale.
00:52:05 Les parents des élèves en question ont été convoqués par le directeur
00:52:08 des écoles concernées et les équipes académiques.
00:52:11 Valeurs de la République immédiatement mobilisées.
00:52:14 Le gouvernement l'assure, ces actes n'ont pas leur place à l'école.
00:52:17 L'école de la République est un sanctuaire pour tous nos enfants.
00:52:20 Il est de notre devoir de la protéger de tout entrisme religieux.
00:52:23 Une enquête de l'inspection générale est en cours.
00:52:26 Entre le mois d'avril et le mois de mai, plus de 1000 cas d'atteinte
00:52:29 à la laïcité dans des établissements scolaires ont été signalés
00:52:32 au ministère de l'Education nationale.
00:52:35 - Sabrina Medjeber, est-il temps de s'en alarmer ?
00:52:38 Surtout lorsqu'on sait, il faudra voir si ce sont les mêmes élèves,
00:52:41 mais le sujet montre que cette région accueille des enfants revenus de Syrie.
00:52:44 - Oui, il y a le problème des enfants d'État en guerre, c'est une évidence.
00:52:47 Le problème de l'assimilation à notre référentiel culturel
00:52:50 qui visiblement ne fonctionne pas, et malheureusement,
00:52:53 ce n'est pas que dans cette région, c'est partout en France.
00:52:56 Je voudrais simplement souligner qu'on ne peut pas
00:52:59 se dire que c'est une réalité, mais qu'on touche le fond.
00:53:02 D'année en année, on assiste à une lâcheté politique,
00:53:05 idéologique, une forme de cécité, d'aveuglement, de naïveté
00:53:08 par rapport à ces phénomènes que l'on rencontre dans nos écoles.
00:53:11 Le Communiqué le précise bien, l'école est un sanctuaire
00:53:14 qui protège les enfants de toute influence idéologique,
00:53:17 qu'elle soit sexuelle avec les LGBT ou religieuse avec l'islam politique.
00:53:20 L'école, c'est l'école. La laïcité, c'est l'école.
00:53:23 C'est l'école, c'est l'école.
00:53:26 La laïcité, c'est la laïcité. La loi, c'est la loi.
00:53:29 Maintenant que je vois que ces gamins de CM1, CM2,
00:53:32 on parle de gamins de CM1, CM2, qui font des prières à l'école
00:53:35 et qui font une minute de silence aux prophètes,
00:53:38 je veux dire, si le pouvoir politique n'est pas capable
00:53:41 d'endiguer ce phénomène, parce que les frères musulmans
00:53:44 qui manipulent ces enfants, eux, savent très bien
00:53:47 qu'elles sont neuf ailles.
00:53:50 - Ça fait partie du combat politique.
00:53:53 - Absolument, ils savent très bien comment parasiter
00:53:56 le système qu'ils colonisent, parce que pour eux, l'école
00:53:59 est un ventre mou où tout est possible.
00:54:02 Ça a commencé en 89 avec l'affaire de Creil.
00:54:05 Ensuite, il y a eu l'Ajellaba, récemment, l'Abaya.
00:54:08 L'Abaya, qui visiblement, selon le CFCM, n'est pas
00:54:11 un vêtement religieux, mais il faut quand même rappeler
00:54:14 ce que c'est que l'Abaya. C'est un vêtement qui vient
00:54:17 des pétromonarchies, qui est précisément conforme
00:54:20 à la religion, qui impose la pudeur aux femmes.
00:54:23 L'Abaya, ce n'est ni plus ni moins que ça.
00:54:26 On nous dit "ah oui, mais ce n'est pas un vêtement religieux,
00:54:29 mais c'est un vêtement culinaire". Donc, vous voyez,
00:54:32 on est toujours dans une espèce de manipulation
00:54:35 sémantique qui, justement, font la ruse de ces gens
00:54:38 qui influencent ces gamins pour imposer une idéologie
00:54:41 qui n'a pas lieu d'être. L'école, c'est l'école.
00:54:44 L'État doit être ferme. Alors, quant à Papandiaï,
00:54:47 il a considéré l'école comme une matrice sécurisante.
00:54:50 J'ai plutôt l'impression qu'il la considère comme une forme
00:54:53 d'expérimentation idéologique, où on peut à peu près
00:54:56 tout tester, qui fait, je pense, le jeu de son rêve,
00:54:59 c'est-à-dire l'installation du multiculturalisme
00:55:02 qui n'est pas notre modèle de société. Nous sommes
00:55:05 universalistes. Mon prochain, c'est mon semblable.
00:55:08 Ça n'est pas le substrat d'une communauté. Et son idéologie
00:55:11 Woke, qui, encore une fois, n'a pas sa place à l'école.
00:55:14 Alors, on ne va pas à chaque fois légiférer. Il y a une loi
00:55:17 très claire existante. Mais comment ? Il faut la faire
00:55:20 appliquer à un moment. Ce qui est sûr, c'est que ce qui se passe
00:55:23 ici est extrêmement grave.
00:55:26 Il n'y a pas une volonté de pénétrer quand même l'école ?
00:55:29 On parle de gamins qui se font manipuler à l'école.
00:55:32 Moi, je veux rappeler l'école, elle est laïque.
00:55:35 C'est un temple laïque, où rien que l'instruction,
00:55:38 rien que l'éducation doit s'y faire. Et quand on a des enfants
00:55:41 qui sont manipulés comme ça, qui se retrouvent en CM1, CM2
00:55:44 à aller faire des prières dans la cour, ça pousse
00:55:47 les proviseurs, ça pousse les enseignants à s'occuper
00:55:50 de sujets dont ils ne devraient pas être responsables.
00:55:53 Donc, on est dans un pays laïque qui permet le culte de toutes
00:55:56 les religions hors des temples républicains et l'école en est un.
00:55:59 - Mais quand ça va se reproduire à nouveau, qu'est-ce qu'on fait ?
00:56:02 On les sanctionne ? On les rappelle à l'ordre ?
00:56:05 - Il faut responsabiliser les parents. Ces jeunes de CM1, CM2,
00:56:08 on ne les rappelle pas non plus, mais il faut les convoquer,
00:56:11 mettre face à leurs responsabilités.
00:56:14 - Comment on fait pour freiner cette course folle ?
00:56:17 Chaque semaine, il y a de nouveaux exemples. On nous fait croire
00:56:20 que non, mais on le voit bien quand même, Gélette Ansixou.
00:56:23 - Mais il faut arrêter de se voler la face. On ne va pas les responsabiliser,
00:56:26 ces parents, puisque c'est du fait d'avoir ces parents-là
00:56:29 que ces enfants font ceci dans la cour de l'école.
00:56:32 - Pas forcément leurs parents. Ça peut être l'entourage du quartier aussi.
00:56:35 - C'est du bain dans lequel grandissent ces enfants.
00:56:38 À 9 ou 10 ans, on n'invente pas soi-même de faire une minute de silence
00:56:41 pour le prophète Mahomet.
00:56:44 - Et puis on ne va pas soi-même la masquer tout ça.
00:56:47 - Et on ne va pas soi-même faire transformer la cour de récré
00:56:50 en salle de prière. Ce sont des situations totalement aberrantes
00:56:53 et intolérables. Ce n'est pas un détail, le communiqué que vous nous montrez,
00:56:56 émane aussi parmi les signataires, avec la Ville, de l'Académie.
00:56:59 Quand on connaît la vie de ces enfants,
00:57:02 quand on connaît la frilosité, pour ne pas dire la lâcheté,
00:57:05 voire même parfois...
00:57:08 - On l'a vu dans les cas de harcèlement scolaire.
00:57:11 - Oui, je pense aussi à Sabu Al-Pati, à tous les signes allemands
00:57:14 de profs qui sont confrontés à des pressions islamisantes.
00:57:17 - Ça mérite d'être souligné.
00:57:20 - Et qui témoignent, la France est quand même le seul pays d'Occident
00:57:23 à avoir des professeurs qui vivent sous protection policière.
00:57:26 Il faut le rappeler dès qu'on peut le faire.
00:57:29 C'est anormal, c'est intolérable.
00:57:32 Tous ces professeurs témoignent de quoi ? Du silence absolu
00:57:35 que leur oppose leur hiérarchie, leurs collègues dans la salle des profs,
00:57:38 mais aussi et surtout les académies.
00:57:41 Pour que l'Académie de Nice tire la sonnette d'alarme avec la Ville,
00:57:44 c'est que la situation est franchement grave.
00:57:47 Il faut s'en alarmer, il faut en parler,
00:57:50 et il faut arriver à nommer les choses
00:57:53 et pouvoir atteindre au nœud du problème, au cœur du problème,
00:57:56 pour pouvoir l'enrayer, parce qu'on assiste à un emballement dingue.
00:57:59 On voit bien que ce fameux retour des enfants de Syrie
00:58:02 n'est pas bien géré, vraisemblablement,
00:58:05 puisqu'il y a de telles failles,
00:58:08 je ne dis pas que dans cette école-là, en l'occurrence,
00:58:11 ça se passe mal, mais ça met à jour quoi ?
00:58:14 Ça met quand même à jour des failles sérieuses
00:58:17 dans ce système d'intégration dans notre pays et nos mœurs.
00:58:20 C'est assez inquiétant, pour ne pas dire très inquiétant.
00:58:23 - On a parlé de la personne de Papendiaï,
00:58:26 que Sabrina Medjéber a bien rhabillée pour l'hiver à l'instant.
00:58:29 Est-ce qu'il est à la hauteur de la tâche, ce ministre ?
00:58:32 - J'attends une réponse ferme.
00:58:35 L'école est laïque depuis la fin du XIXe siècle, elle doit le rester.
00:58:38 - Qu'est-ce qu'il peut faire en termes de fermeté ?
00:58:41 Prendre des sanctions pour l'exemple ?
00:58:44 - Outre des sanctions, il n'y a pas juste l'abîchage de dire
00:58:47 "nous serons intraitables", ça on l'entend tout le temps,
00:58:50 il faut soutenir les inspecteurs académiques,
00:58:53 les personnels enseignants, en leur donnant la possibilité
00:58:56 d'agir dans ces situations-là.
00:58:59 On prend l'exemple de cette école-là, mais des atteintes à la laïcité,
00:59:02 malheureusement, on en a dans beaucoup d'écoles.
00:59:05 Il faut isoler ces personnes-là, ne pas les condamner à l'échec.
00:59:08 On parle souvent d'enfants qui peuvent agir dans un élan de provocation.
00:59:11 - Oui, à 8-9 ans, on récupère les enfants.
00:59:14 - Il faut les rediriger. Mais quand ce n'est pas possible,
00:59:17 on peut les sortir de l'école pour laisser les autres s'épanouir
00:59:20 et se développer dans leur classe.
00:59:23 - On va passer à un autre thème. Il nous reste quelques minutes
00:59:26 pour vous signaler cette initiative qui émane du maire de Bègles.
00:59:29 Bègles souhaite être vil-test autour de la légalisation du cannabis.
00:59:32 C'est un vaste débat, on l'aborde souvent avec vous,
00:59:35 d'ailleurs, Jeannette Anticsou.
00:59:38 Cette proposition a même été envoyée à Emmanuel Macron.
00:59:41 Il estime, ce maire, que toute répression, que le tout répressif
00:59:44 n'est pas efficace, que pour limiter les points de deal,
00:59:47 la légalisation est peut-être, peut-être une voie à explorer aujourd'hui.
00:59:50 Jérôme Rampenaud.
00:59:53 - La ville de Bègles, près de Bordeaux, connaît elle aussi
00:59:56 son lot de trafic de cannabis. Pour essayer d'endiguer
00:59:59 les points de deal, le maire aimerait que sa vente soit légalisée.
01:00:02 - Légalisation encadrée, ça ne veut pas dire open bar.
01:00:05 On ne pourra pas acheter à tous les coins de rue, on ne pourra pas
01:00:08 consommer dans l'espace public, les mineurs ne pourront pas consommer,
01:00:11 ce qu'il faut faire, c'est réduire les trafics, réduire la consommation
01:00:14 des mineurs, encadrer la consommation des majeurs, les accompagner.
01:00:17 Parce que c'est une drogue, donc je ne fais pas l'apologie du cannabis,
01:00:20 absolument pas. - Pour les spécialistes de l'addiction,
01:00:23 le problème n'est pas la légalisation, mais plutôt d'aider la population
01:00:26 à réduire sa consommation. - On est dans un vide sidéral
01:00:29 où on a une répression à tous les étages, on a un million
01:00:32 de consommateurs réguliers, aujourd'hui on a des gens qui sont
01:00:35 incarcérés uniquement pour leur consommation, et derrière,
01:00:38 on a une politique de prévention et de réduction des risques efficaces.
01:00:41 - Dans les rues, les habitants sont partagés. - Apparemment, dans certaines
01:00:44 villes, ça a bien marché à l'étranger, parce qu'en Hollande,
01:00:47 apparemment, pour le cannabis, il y en a moins,
01:00:50 mais je pense qu'il y a vraiment d'autres problèmes à se régler
01:00:53 sur la commune que ça. - On pourra contrôler le taux
01:00:56 de THC présent dans le produit, tout simplement, et c'est quand même
01:00:59 ce qui cause un grand problème auprès des consommateurs, puisque le taux
01:01:02 est de plus en plus élevé dans les ventes actuellement.
01:01:05 - Si l'église veille aimerait servir de ville-test, une demande a été envoyée
01:01:08 à Emmanuel Macron en ce sens. Ici, on aimerait que la France
01:01:11 rejoigne d'autres pays européens, comme Malte, qui fut le premier
01:01:14 à légaliser le cannabis en 2021.
01:01:17 - Madame Hedjeberg, est-ce que vous faites partie de ceux qui disent
01:01:20 "pourquoi pas si ça peut permettre d'avoir un retour d'expérience" ?
01:01:23 - Écoutez, tester, expérimenter, c'est toujours une bonne chose
01:01:27 de toute façon, mais le cannabis est un tel problème
01:01:30 protéiforme, multifactoriel, c'est un tel trafic,
01:01:34 ça nourrit des économies parallèles, qui nourrissent des quartiers entiers,
01:01:37 qui nourrissent des familles entières, donc légaliser le cannabis,
01:01:40 est-ce que c'est une bonne chose ? Certainement, parce que ça permettrait
01:01:43 d'encadrer son financement, mais je ne crois pas que ça empêche
01:01:49 les personnes consommatrices de cannabis d'en fumer moins ou d'en fumer plus.
01:01:54 Quelqu'un qui fume du cannabis, comme n'importe quel psychotrope,
01:01:57 il est dans l'accoutumance, donc c'est bien que ce soit encadré.
01:02:00 Effectivement, ce n'est pas open bar, comme le rappelle le maire,
01:02:03 je pense que c'est un problème qui est beaucoup plus épineux que ça,
01:02:06 malgré les positions conservatrices à l'échelle européenne.
01:02:10 En Allemagne, par exemple, ce n'est pas de la même manière
01:02:13 qu'au Portugal, ou qu'à Malte, ou qu'aux Pays-Bas.
01:02:15 C'est bien d'expérimenter, mais je crois que c'est une bonne chose
01:02:19 de le légaliser, mais je pense que ça n'empêchera malheureusement
01:02:22 pas le trafic superfétatoire du cannabis à travers le territoire.
01:02:26 Alexis Isard, de quel côté vous vous situez ?
01:02:29 Il faut bien tenter des solutions, ou bien il faut peut-être s'attaquer
01:02:32 à un moment donné à la consommation avec une vraie politique sanitaire,
01:02:38 une campagne de sensibilisation pour en montrer les méfaits ?
01:02:42 Déjà, je crois que la légalisation du cannabis ne résoudra pas
01:02:45 notre problème précédent, qui est celui de l'éducation.
01:02:48 Le cannabis, c'est un fléau qui gâche la vie de beaucoup de jeunes
01:02:52 qui tombent dedans, ça, il faut le rappeler.
01:02:54 Maintenant, une fois qu'on a dit ça, on aura toujours ce problème
01:02:58 de cannabis, parce que personnellement, je ne suis pas consommateur,
01:03:01 je ne l'ai jamais été, mais je sais très bien que, légal ou pas,
01:03:04 en sortant de ce plateau, je peux en trouver assez facilement.
01:03:07 Et ça, c'est problématique, et c'est pour ça que je crois
01:03:09 qu'il est intéressant, en tout cas, de regarder ce qu'on peut faire,
01:03:13 peut-être de tester et de voir, on peut tenter.
01:03:16 On a besoin d'avoir des laboratoires, Jonathan Cixous,
01:03:18 où au fond, tout cela est vain.
01:03:21 D'ailleurs, je rappelle quand même que c'est totalement en phase
01:03:24 avec la Une de Causer.
01:03:26 - Je vous dis, le titre de la Une, c'est le bad trip français,
01:03:31 sous-titre, avec cette question, "Saurons-nous le prochain narco-État ?"
01:03:35 Est-ce que vous en parlez, de cette voie à explorer ?
01:03:38 - Bien sûr, on en parle à travers des exemples américains
01:03:40 ou des États américains ont, depuis plusieurs années,
01:03:43 légalisé la consommation de cannabis.
01:03:47 - On pense au Colorado, notamment.
01:03:49 - Et le résultat est dramatique.
01:03:51 Le résultat est dramatique, pourquoi ?
01:03:53 Parce que vous créez, l'expression n'est pas très heureuse,
01:03:56 mais des zones de défonce.
01:03:58 Vous faites venir, vous attirez tous les junkies
01:04:03 qui ne peuvent pas se défoncer chez eux.
01:04:06 Et l'argument est totalement fallacieux de dire que ça,
01:04:09 on va encadrer pour tenter de faire moins consommer les gens
01:04:13 dans tous les endroits, dans toutes les zones.
01:04:15 Et en l'occurrence, les États américains
01:04:17 qui ont pratiqué la légalisation du cannabis,
01:04:19 l'augmentation de la consommation a explosé.
01:04:22 Les gens fument et fument de plus en plus.
01:04:25 Et puis la conséquence, c'est quoi ?
01:04:27 C'est que, évidemment, parce qu'on dit aussi
01:04:29 c'est une façon pour enrayer les trafics, etc.
01:04:31 - Oui, ça c'est un peu l'argument en bas, massue.
01:04:34 - C'est un argument qui est très suffisant sur le papier.
01:04:36 Mais dans les faits, c'est quoi ?
01:04:38 C'est que l'État devient un concurrent direct du crime organisé
01:04:41 qui lui continue ses filières.
01:04:43 Et là, c'est un combat impossible et en plus inégal
01:04:48 parce que le crime organisé, évidemment, n'a pas la loi de son côté.
01:04:51 Et donc, à tous les coups tordus pour lui.
01:04:53 Et donc, il gagne.
01:04:55 Si vous voulez, les expériences ne sont pas bonnes.
01:04:57 Ensuite, en ce qui concerne le cas français,
01:04:59 oui, et puis un autre détail qui n'en est pas franchement un,
01:05:01 c'est qu'une fois que vous avez franchi un certain cap
01:05:03 dans la consommation de cannabis,
01:05:05 vous passez à autre chose de plus dur.
01:05:07 Ce qui m'étonne de la part de plusieurs,
01:05:09 même de représentants d'élus français en la matière,
01:05:14 quand on sait, et on en parle souvent,
01:05:16 même si le sujet est délicat, voire parfois tabou encore,
01:05:19 de la fragilité psychique, psychologique des Français post-Covid.
01:05:23 Quand on sait qu'il y a vraiment des gens qui ont des faiblesses
01:05:27 reconnues depuis trois ans maintenant
01:05:29 et que l'on connaît en plus parfaitement, scientifiquement,
01:05:32 les ravages du cannabis sur la cervelle humaine.
01:05:36 Je pense notamment à la schizophrénie et autres,
01:05:39 qui sont des pathologies lourdes.
01:05:41 Ça va nous faire concourager ces pratiques.
01:05:43 Évidemment. Et regardez le nombre de faits divers.
01:05:45 Parfois, ce ne sont malheureusement pas des faits divers,
01:05:47 mais des faits de la vie courante,
01:05:49 de ces violences verbales ou physiques,
01:05:51 où l'on voit bien qu'il n'y a plus de filtre,
01:05:53 il n'y a plus de frontières, il n'y a plus de maîtrise de soi.
01:05:56 Dans bien des cas, la cause est à mettre
01:05:59 sur la consommation de cannabis, malheureusement.
01:06:01 Ce même crime organisé auquel il fait référence,
01:06:03 de toute façon, il s'adaptera et se tournera vers d'autres durs.
01:06:07 Ceux qui ne dileront plus du cannabis parce qu'ils ne pourront pas
01:06:09 ou parce qu'on leur aura appris une partie de leur marché,
01:06:12 se tourneront vers des drogues dites dures.
01:06:15 Oui, déjà les consommateurs sont de plus en plus,
01:06:18 on l'observe en sociologie, de plus en plus impliqués
01:06:20 dans la polytoxicomanie.
01:06:22 Ce n'est plus simplement du shit, il y a la cocaïne,
01:06:24 l'héroïne, les drogues de synthèse et bien d'autres.
01:06:27 Ce qui va évidemment nourrir un multi-business,
01:06:30 puisque conséquemment, face à la consommation
01:06:33 qui sera exponentielle, évidemment que ça va enrichir
01:06:36 les "poches" des dealers, ou en tout cas des maillons de la chaîne,
01:06:40 des trafiquants, de stupéfiants, de tout genre.
01:06:44 Donc oui, c'est vrai qu'il n'y a pas de réponse à ça,
01:06:47 comme le soulignait Jonathan.
01:06:48 Ce n'est pas parce qu'on interdit, finalement l'interdiction,
01:06:51 ça entraîne la subversion, la transgression
01:06:53 et donc malheureusement, une très très grande augmentation
01:06:56 de la consommation de drogues.
01:06:58 Donc ce n'est pas en légalisant qu'on va endiguer le problème.
01:07:01 Le problème, c'est comment ces drogues arrivent
01:07:03 sur le territoire français.
01:07:04 C'est là où doit se situer le problème.
01:07:06 Moi, je me souviens d'une interview de Thibault de Montbrial
01:07:08 qui nous expliquait qu'il y a une infiltration
01:07:11 des cartels sud-américains par tout l'ouest de l'Europe,
01:07:13 qui, justement, sclérose le port du Havre, Hambourg, etc.
01:07:17 où là, on a réellement affaire à des guerres ethnico-territoriales
01:07:20 parce que le maillage se formalise de cette manière.
01:07:23 Et quand vous parliez de, vous intitulez votre...
01:07:26 - Une narco-État. - Une narco-État.
01:07:28 Je pense qu'en France, si on n'arrive pas à endiguer ce problème,
01:07:31 si on n'arrive pas réellement à enrayer l'arrivée des stupéfiants
01:07:34 sur notre territoire, on est dans une problématique
01:07:37 qui n'est plus française, mais qui est européenne.
01:07:39 Et là, je pense qu'il va falloir réfléchir à comment
01:07:41 coaliser nos forces avec tous les ministères,
01:07:46 là au cas particulier, en Europe, pour justement endiguer ce problème.
01:07:49 C'est un problème qui est multifactoriel.
01:07:51 Faire rempart à l'extérieur de nos frontières,
01:07:53 mission impossible, selon vous ?
01:07:55 Moi, sincèrement, je ne crois pas en toutes ces excuses
01:07:58 qu'on se donne sur la légalisation du cannabis,
01:08:00 parce que depuis que je les suis et depuis que je m'y intéresse,
01:08:02 j'entends deux chapelles.
01:08:04 Une qui va nous dire que finalement, on ne légalise pas
01:08:07 parce qu'on achète la paix sociale dans les quartiers,
01:08:09 on leur permet d'avoir du travail, certainement.
01:08:12 Et les autres nous disent que, de toute manière,
01:08:14 si on légalise, le business continuera.
01:08:16 Donc, ce sont deux visions contraires de la chose.
01:08:19 Moi, ce que je crois, c'est que, sans plaider pour la légalisation,
01:08:22 je crois sincèrement que si celle-ci devait être mise sur la table,
01:08:26 elle doit se faire dans le cadre d'un grand plan
01:08:28 pour sensibiliser et pour un grand plan de santé publique,
01:08:31 pour protéger les jeunes du cannabis,
01:08:33 parce qu'aujourd'hui, les jeunes ne sont pas protégés du cannabis,
01:08:35 ils tombent très facilement dedans.
01:08:36 Et moi, je l'ai vu, sincèrement, pour certains jeunes,
01:08:38 c'est catastrophique.
01:08:39 Mais on n'en voit pas des campagnes de la sorte,
01:08:41 juste en quelques secondes, il nous reste très peu de temps.
01:08:43 On voit des campagnes sur la sécurité routière,
01:08:46 on voit des campagnes, on en a beaucoup vu quand même,
01:08:48 sur la contraception, etc.
01:08:50 Mais pas du tout sur la consommation de cannabis.
01:08:52 C'est très bien de pointer ça, Nelly,
01:08:54 parce que ça fait partie d'une aberration politico-administrative.
01:08:58 Comme c'est illégal, on ne va pas faire de communication
01:09:02 gouvernementale sur une chose qui est illégale,
01:09:05 alors que ça devrait être une priorité.
01:09:07 On en avait un peu reparlé au moment de l'affaire Palma,
01:09:09 il y a quelques semaines, quelques mois.
01:09:11 Ça a retombé un peu dans l'oubli.
01:09:13 Mais il faudrait absolument que l'État, le gouvernement,
01:09:15 reconnaisse qu'il faut faire des campagnes sur des produits
01:09:17 qui sont interdits.
01:09:18 Merci beaucoup.
01:09:19 On s'interrompt quelques secondes et on revient pour se dire au revoir.
01:09:21 À tout à l'heure.
01:09:22 [Musique]