90 Minutes Info (Émission du 27/06/2023)

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Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #90minutesInfo du lundi au vendredi

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00:00:00 Bonjour et bienvenue, si vous nous rejoignez à l'instant sur CNews, je suis ravie de vous retrouver pour une toute nouvelle édition de 90 minutes info.
00:00:06 Le débat commence juste après, un rappel des titres, il est signé Sommeil à la Bidi, bonjour.
00:00:10 Explosion rue Saint-Jacques, un corps retrouvé dans les décombres.
00:00:16 Les recherches avaient dû être temporairement interrompues ce week-end, le temps de renforcer la solidité d'un immeuble mitoyen.
00:00:22 Une femme est portée disparue depuis le drame qui a survenu mercredi dernier, mais compte tenu de l'état dégradé du corps retrouvé,
00:00:29 il n'est pas possible de l'identifier pour le moment.
00:00:33 Un jeune de 17 ans est mort après un refus d'obtempérer à Nanterre.
00:00:37 Vers 8h ce matin, un policier a fait usage de son arme sur un véhicule qui lui fonçait dessus.
00:00:42 Un passager est en garde à vue, un troisième est en fuite.
00:00:45 Selon les premiers éléments de l'enquête, le policier était placé à l'avant du véhicule et non pas devant.
00:00:51 Deux enquêtes ont été ouvertes, dont une pour homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique et confiée à l'IGPN.
00:00:58 Et puis le Covid-19 n'a pas disparu, prévient l'OMS Europe.
00:01:02 Il ne faut pas baisser la garde face au virus, ajoute le bureau européen.
00:01:06 Même s'il n'est plus une urgence sanitaire mondiale, près de 1000 nouveaux décès du Covid-19 continuent de se produire chaque semaine en Europe.
00:01:15 C'était la Une aujourd'hui. Emmanuel Macron qui poursuit son déplacement marseillais au contact des enseignants et des personnels de santé.
00:01:23 Aujourd'hui, l'éducation, deuxième priorité pour la ville.
00:01:26 Et puis, nous parlerons de ce terme de laboratoire pour l'école du futur qui ne passe pas toujours.
00:01:31 Vous l'entendrez auprès des acteurs directs du secteur.
00:01:35 Vous les avez une famille qui habite ici.
00:01:37 Elle n'a pas les mêmes chances qu'une famille qui est dans les quartiers sud.
00:01:41 La question, c'est ce que la même école permet de corriger des inégalités de départ.
00:01:45 La réponse est non. Vous avez aujourd'hui un système scolaire qui est plus déterministe qu'il y a 30 ans.
00:01:51 Au lendemain de l'annonce de sa mise en place, l'amende forfaitaire pour les consommateurs de drogue avec paiement immédiat laisse toujours un peu perplexe les policiers qui seront chargés du recouvrement.
00:02:00 Ainsi, Linda Kebab.
00:02:02 Je trouve ça tellement dommageable de demander aux policiers finalement qui sont déjà surchargés, qui ont énormément de matériel sur eux, de protection, de constatation, les tablettes, l'armement intermédiaire.
00:02:13 Nos collègues policiers aujourd'hui, qui sont des policiers, des agents et des officiers de police judiciaire, on va leur demander en fait de devenir des agents du fisc.
00:02:22 Enfin après l'avis favorable émis par le rapporteur du Conseil d'État pour le port du hijab dans le foot, les réactions sont très vives, y compris du côté de la place Beauvau.
00:02:33 On n'a pas à porter de vêtements religieux lorsqu'on fait du sport. Donc j'y suis très opposé. Et évidemment ce serait un coup de calife très fort contre le pacte républicain que de le permettre.
00:02:44 Et voilà en place pour accueillir les invités du jour. Bonjour Michael Sadoun, je rappelle que vous êtes chroniqueur, consultant. Merci d'être parmi nous cet après-midi.
00:02:52 Sophie Audugé, là également, déléguée générale de SOS Éducation. Merci d'avoir répondu à cette invitation.
00:02:57 Christopher Weisberg, bonjour. Vous êtes député Renaissance des Français de l'étranger. Elodie Huchard pour l'épauler à nouveau pour la partie politique et décryptage.
00:03:07 Et puis Jean-Michel Fauverg, ancien patron du Rennes. Merci à tous d'être présents aujourd'hui. Marseille en grand, donc vous l'aurez compris.
00:03:13 Ça se poursuit, un périple de trois jours pour le président de la République dans la cité fausséenne. Place à l'éducation désormais, avec la réhabilitation du parc scolaire, le développement aussi de nouvelles pédagogies.
00:03:24 Ce matin, visite d'une école primaire dans les quartiers nord pour le chef de l'État. Une école qui est en cours de rénovation.
00:03:31 Mais en tout, il y a 28 chantiers de la sorte qui verront le jour pour un coût d'environ 1,5 milliard d'euros.
00:03:37 Regardons ce qui est en jeu dans ce reportage.
00:03:40 Entre les poignées de main et les selfies, le président a rencontré de jeunes élèves enthousiastes.
00:03:50 Macron ! Macron ! Macron !
00:03:53 Mais c'est aussi frotté à des questions épineuses.
00:03:56 Tu peux appeler un bamboune ?
00:03:58 Tu veux qu'il vienne à Marseille ?
00:04:00 Oui !
00:04:01 On n'y arrivera pas à ça.
00:04:03 En visite dans une école primaire en cours de rénovation à Marseille, Emmanuel Macron a fait état de l'avancement du plan École, où 60 établissements doivent être rénovés d'ici 2026.
00:04:13 Il a pu échanger avec les différents acteurs de ce grand chantier.
00:04:17 Je pense qu'on est aussi en capacité d'inventer une structure du XXIe siècle et une signature architecturale un peu homogène.
00:04:25 Il faut qu'on arrive à faire que ces écoles 2030, si je puis dire, elles aient une identité architecturale qui soit propre à nos générations,
00:04:35 et aux générations qui arrivent et qui correspondent d'ailleurs à l'école qu'on veut.
00:04:38 Le président s'est également exprimé sur les inégalités au sein des écoles.
00:04:42 La question c'est est-ce que la même école permet de corriger des inégalités de départ ?
00:04:46 La réponse est non.
00:04:48 Vous avez aujourd'hui un système scolaire qui est plus déterministe qu'il y a 30 ans.
00:04:52 Donc ça montre que le système que certains défendent, la main sur le cœur disant "égalité, égalité", ça marche plus.
00:04:58 Hypocrisie, hypocrisie, moi je réponds.
00:05:00 Depuis le lancement de la première phase du plan Marseille en grand, 28 chantiers de construction ou de rénovation d'écoles ont été lancés, pour un budget global d'1,5 milliard d'euros.
00:05:13 Sophie Audugé, on est là, bien sûr, on touche là à votre domaine de prédilection.
00:05:17 Là on a des extraits un peu hors contexte, c'est pas tout à fait exhaustif, sur la philosophie de ce que souhaite le chef de l'État aujourd'hui.
00:05:25 Pour Marseille, et on l'a bien compris dans la globalité pour l'ensemble du territoire in fine, est-ce que vous êtes d'accord ?
00:05:31 Est-ce que vous comprenez cet esprit ? Est-ce que c'est dans ce sens que doit aller notre système éducatif ?
00:05:36 Alors pour l'instant il n'a rien dit, comme souvent avec Emmanuel Macron en fait, c'est beaucoup de mots et puis rien de vraiment très concret.
00:05:42 Ce que je note néanmoins, c'est le hypocrisie, hypocrisie en parallèle d'égalité, égalité.
00:05:47 Ce qui me semble important, c'est quand même de rappeler que l'augmentation massive des inégalités, c'est fait à partir du moment où le pédagogisme a pris la place de l'instruction.
00:06:01 Je prendrais également un autre exemple qui me semble marquant, c'est par exemple ce plan de 2,3 milliards d'euros pour soi-disant la fracture numérique,
00:06:10 dont la Cour des comptes a dénoncé des coûts exorbitants, qui n'a fait qu'une chose, c'est aggraver les inégalités sociales.
00:06:17 Pourquoi ? Parce qu'on s'est rendu compte que les familles les plus éloignées de l'école, les familles les moins informées sur le développement de l'enfant et des besoins de l'enfant,
00:06:26 mettaient beaucoup trop leurs enfants devant les écrans. Des travaux récents, notamment de Michel Desmurgés, ont montré que des enfants de moins de deux ans
00:06:34 passent en moyenne trois heures par jour devant des écrans, tout écran confondu. Concrètement, entre deux et huit ans, une partie des enfants passent entre les trois quarts de leur temps éveillés devant les écrans.
00:06:45 Donc on a mis la charrue avant les bœufs, déjà sur l'âge.
00:06:48 Les bonnes idées, soit disant, sur l'argument des inégalités, concrètement, aujourd'hui, ça accroît massivement les inégalités.
00:06:56 Et le meilleur moyen de réduire les inégalités, c'est de revenir pour ces enfants-là, des milieux qui sont les plus éloignés de l'école, à un modèle d'instruction
00:07:05 qui se consacre exclusivement à ce qu'à la fin du CM2, ils sachent lire, écrire, compter et raisonner sur des textes simples.
00:07:13 Christophe Herveisberg, je reviens vers vous dans un instant. Macron s'exprime devant les personnels hospitaliers, on va l'écouter quelques instants.
00:07:20 Et donc au total, collectivité et Etat, c'est un financement de 369 millions d'euros dont a pu bénéficier la PHM.
00:07:28 Pour autant, cet investissement étant fait, ajouté à l'ensemble des mesures qui figurent aussi dans le Ségur et ce qui a pu être décidé, les réformes conduites sous l'autorité du ministre,
00:07:41 il est clair que le contexte que nous connaissons, les coûts qui augmentent, l'accélération des besoins, nous ont conduit à revoir les choses,
00:07:49 et c'est pourquoi j'ai décidé d'octroyer une aide supplémentaire de 240 millions d'euros à la PHM.
00:07:56 Au total, l'Etat investira 479 millions d'euros pour le projet de modernisation de la PHM, soit un doublement de l'effort financier de l'Etat en 3 ans.
00:08:07 C'est un financement à hauteur de 83% du montant total qui sera assumé par l'Etat, ce qui est un niveau exceptionnel.
00:08:15 Sous le contrôle du directeur général de la PHM, il n'y a qu'outre-mer qu'on a ce type d'effort avec ces montants.
00:08:22 Monsieur le ministre, vous me confirmez.
00:08:26 Donc tout ça pour dire que Marseille en grand, c'est une fois encore un investissement inédit, qui doit passer par une série de rénovations très concrètes.
00:08:35 Ces nouvelles aides permettront le démarrage et la première phase des travaux pour la reconstruction du SAMU, avec une livraison prévue fin 2025.
00:08:44 Et les autres opérations pourront également démarrer et concerneront les aménagements de conception en 2026,
00:08:50 le bâtiment parenfant dont la livraison est prévue fin 2028, et la Timone et le site Nord en 2030.
00:08:57 Et les élus qui sont là, je pense, se souviennent comme moi de la visite que nous avions effectuée ensemble sur ces sites.
00:09:05 Et je veux vraiment à nouveau remercier les collectivités qui s'y engagent à nos côtés.
00:09:09 Donc vous le voyez, nous continuons d'avancer, de moderniser, d'accompagner, parce que la situation de la PHM était critique,
00:09:17 avec en particulier un niveau d'endettement qui était très important.
00:09:21 Et c'est aussi pour ça que nous accompagnons, je veux le dire ici avec beaucoup de force, la réorganisation qui est faite de la PHM,
00:09:29 et qui est absolument indispensable, parce que tout ça est aussi le fruit d'une situation qui s'était enquistée,
00:09:34 qui était un sous-investissement chronique, une mauvaise tarification qui touche, il faut bien le dire aussi, l'activité de plusieurs de ces centres,
00:09:43 et une organisation qui devait être améliorée.
00:09:46 Donc à titre, la feuille de route que j'ai donnée en début d'année doit être déclinée, avec plus de flexibilité sur le terrain,
00:09:53 retrouver le sens justement au niveau du service, revoir l'organisation de temps de travail, avoir plus de souplesse et d'agilité.
00:10:02 Et c'est aussi pour ça que j'ai demandé au ministre de la Santé de parachever ses efforts avec un calendrier précis.
00:10:09 Et pour ce qui est de la PHM, d'avoir aussi la contractualisation d'un plan de soutien financier par lequel l'Etat apportera de nouvelles aides
00:10:17 en accompagnant justement ces changements d'organisation.
00:10:21 Je veux saluer aussi les efforts qui ont été faits, et le déploiement de ce que j'avais annoncé au moment de Marseille en grand,
00:10:28 puisque la PHM est aux côtés des quartiers Nord, et déploie, on l'évoquait hier d'ailleurs tous ensemble,
00:10:34 mais une maison de santé directe qui est pilotée par la PHM, qui a commencé à jouer et qui va jouer de manière croissante,
00:10:40 un rôle très important aux côtés de la médecine libérale, pour déployer en quelque sorte un pivot de l'hôpital
00:10:47 et compléter l'offre de soins dans les quartiers les plus en difficulté, pour parachever le "aller vert", comme on dit,
00:10:54 des populations qui sont les plus précaires, les plus en difficulté, améliorer la prévention et l'organisation de notre offre de soins.
00:11:01 Mais dans ce contexte-là, le rôle que vous jouez est évidemment essentiel.
00:11:06 Votre hôpital a un rôle clé dans le cadre de nos OPEX.
00:11:13 Beaucoup d'entre vous sont projetés, je vous en remercie, dans nos territoires d'outre-mer,
00:11:18 comme sur les territoires aussi d'opération. Vous l'avez été dans zone sahélo-saharienne ces dernières années, et ailleurs,
00:11:27 et vous continuerez de le faire, et pour accueillir nos militaires les plus gravement blessés après des prises en charge sur le terrain,
00:11:34 par vous-mêmes ou vos confrères. Dans le cadre de la loi de programmation militaire, des scénarios qui ont été pilotés par la direction,
00:11:42 aussi des exercices auxquels plusieurs d'entre vous ont pu contribuer, d'une guerre de haute intensité qui peut revenir,
00:11:48 il est clair que votre hôpital jouera un rôle clé en cas de guerre de haute intensité, pour pouvoir accueillir plus de militaires en opération
00:11:58 qui seraient frappés par des blessures très graves. Et donc, dans ce contexte-là, nous voulons réenvisager le dimensionnement,
00:12:05 et c'est le fruit du travail de toutes les équipes que je salue et de nos services de santé des armées.
00:12:10 Nous voulons redimensionner l'hôpital. Et puis, l'hôpital s'inscrit complètement dans l'offre de soins de Marseille,
00:12:17 avec un rôle clé en complémentarité avec la PHM, et là aussi doit faire face à un besoin croissant.
00:12:24 C'est pourquoi nous allons construire un nouvel hôpital militaire. L'hôpital d'instruction des armées laveran, ces 60 ans d'activité,
00:12:31 qui ont permis de faire tout ce que vous portez, qui ont contribué en particulier dans ces arrondissements et dans les quartiers nord,
00:12:38 a beaucoup avancé. Mais l'actuel hôpital militaire, par endroits, ne répond plus aux normes et standards de soins ou de sécurité.
00:12:46 Il ne permet pas les évolutions nécessaires pour répondre à terme. Sa rénovation est très difficile, voire impossible à certains égards.
00:12:54 Elle serait trop chère, elle perturberait l'offre de soins, et elle n'est pas tout à fait adaptée aux projections qui ont été pensées.
00:13:01 Et face justement à cette programmation et aux enjeux stratégiques du service de santé des armées, il faut un nouvel hôpital d'instruction des armées repensé.
00:13:12 C'est pourquoi, dans le prolongement de mes annonces sur Marseille en grand, je suis venu ici vous annoncer ma décision de construire un nouvel hôpital militaire.
00:13:21 Cet hôpital de nouvelle génération devra répondre aux besoins que nos armées auront pour les décennies à venir.
00:13:27 Il sera un concentrateur et un incubateur de compétences. Il sera un véritable outil de défense, en pleine autonomie, pour pouvoir mieux nous engager au combat et mieux recevoir nos blessés.
00:13:39 Conjugant sciences médicales, spécificité militaire, cet établissement sera encore plus agile, plus modulaire, adaptable aux différentes situations sanitaires, du temps de paix comme du temps de crise.
00:13:51 Et ici à Marseille, en cohérence avec l'hôpital Saint-Anne de Toulon, qui lui est complémentaire, et je veux saluer aussi toutes les équipes de Saint-Anne qui font un travail remarquable,
00:14:01 l'hôpital militaire assurera le soutien santé de la communauté de défense de la première zone militaire de France.
00:14:08 Ici nous avons 34% des effectifs du ministère des Armées.
00:14:13 Voilà, c'est donc la surprise du jour, ou devrais-je dire l'annonce du jour. Emmanuel Macron qui est en ce moment à l'hôpital militaire Laveyran et qui annonce donc la création d'un nouvel hôpital militaire.
00:14:24 Elodie Huchard, il a annoncé juste avant cette enveloppe de 240 millions d'euros pour la PHM. Alors on le rappelle, la PHM c'est l'Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille.
00:14:33 Ça comprend grosso modo quatre établissements, les plus connus étant la Timone et l'Hôpital Nord bien évidemment.
00:14:38 C'est 3400 lits. Alors comme toujours quand même avec Emmanuel Macron, il y a beaucoup de chiffres, mais très peu de détails sur leur application, sur l'affectation des fonds finalement.
00:14:49 Oui alors en fait c'est effectivement toujours la poursuite du premier plan Marseille en grand qui avait été mis en place par le président de la République.
00:14:55 On sait qu'il y a plusieurs blocs aujourd'hui. C'était la santé. Alors effectivement beaucoup de chiffres parce que vous disiez 240 millions et d'un autre côté c'est 479 millions au total avec à la fois les créations de lits et la modernisation.
00:15:06 Emmanuel Macron qui rappelle quand même au passage que c'est donc 83% du montant total qui sera pris en charge par l'État.
00:15:12 C'est un peu ce qu'on entend depuis hier, le fait de dire c'est vraiment l'État qui vient au chevet de Marseille et c'est l'État qui est là pour mettre cet argent que peut-être les collectivités territoriales ne mettent pas par manque de volonté ou par autre projet.
00:15:25 Effectivement après on a aussi entendu et c'est vrai aussi dans toutes les séquences qu'il y a beaucoup de retard qui a été pris à Marseille et que même si ces chiffres peuvent sembler énormes et ils le sont,
00:15:34 au regard du retard pris, finalement ce n'est pas tant que ça. Et puis surtout il le dit d'ailleurs lui-même, c'est une situation qui est totalement enquistée.
00:15:40 Donc il explique quand même presque de lui-même que certes c'est beaucoup mais qu'il a conscience que ça ne suffira peut-être pas.
00:15:46 D'une certaine manière Christopher Weisberg c'est une remise à niveau comme le décrit bien Elodie Huchard.
00:15:51 Ça vaut aussi pour les prisons quand on nous dit on va construire des milliers de places de prison.
00:15:55 En fait on a déjà accumulé du retard sur l'engagement qui avait été pris pour le premier quinquennat.
00:15:59 On ne fait que poursuivre l'oeuvre qui a été entamée. Il y a beaucoup d'effets d'annonce. C'est un peu la perception qu'on en a aussi.
00:16:05 Oui mais en fait je veux dire, c'est ce que j'ai écouté tout à l'heure madame qui disait que c'est toujours des annonces et il n'y a rien.
00:16:09 Mais je veux dire, il y a des chiffres qui sont des chiffres concrets, qui évoquent une action politique, qui est une action sur le long terme.
00:16:15 Il y a eu des sous-investissements ces 40 dernières années dans les services publics.
00:16:18 Et en fait le Covid a été un moment où on a pu réinvestir.
00:16:22 Et on a pu réinvestir beaucoup d'argent parce qu'il y avait les conditions financières pour le faire.
00:16:26 Et ça, ça va s'évaluer sur le long terme. Ça ne va pas s'évaluer en deux ans.
00:16:31 Quand le président y revient pour la troisième fois, il montre un volontarisme.
00:16:34 Et ça, c'est ce qui m'a plu chez le président, c'est ce qui me plaît. J'aime le revoir comme ça.
00:16:37 C'est-à-dire volontaire, aller sur le terrain, amener des plans, des plans nationaux.
00:16:42 Oui, c'est une vision assez française. En Amérique du Nord, on n'a pas cette vision d'un président qui arrive et qui fait des annonces très fortes sur des plans.
00:16:49 Mais je crois que c'est ce que les Français attendent parce qu'il y a beaucoup d'impatience.
00:16:53 Et on ne peut pas à la fois dire qu'on rattrape le retard et contester que ces chiffres et ces montants sont considérables,
00:17:00 qui ont déjà été lancés pour le plan Ségur de la santé et dans l'éducation, puisqu'on est passé de l'éducation à la santé à travers un reportage.
00:17:09 Mais je veux dire, moi, j'aime voir la vision qui était celle du début, où on dédouble les classes, où on investit par rapport à l'assignation à résidence.
00:17:17 Et peut-être que ça ne se voit pas tout de suite, mais déjà, depuis quelques années, on commence à voir des résultats dans ces quartiers-là.
00:17:22 Ce qui prouve qu'il ne faut pas être aussi pessimiste que ce que vous dites.
00:17:25 Les résultats ne sont pas en faveur, justement, d'une confirmation que l'option était la bonne. Je suis désolée de vous dire ça.
00:17:32 Ce n'est pas tellement vrai. Dans les quartiers prioritaires de la vie, il y a eu des améliorations.
00:17:35 Je suis désolée. J'échange régulièrement avec...
00:17:38 Alors, on est reparti sur l'éducation. On a fait un petit pas de côté.
00:17:42 Juste un petit mot, parce que vous aviez l'air d'en savoir un petit peu sur la question.
00:17:45 Et puis, on repartira, je vous promets, sur l'éducation, même si on est à peu près par le temps, par cette allocution.
00:17:49 Jean-Michel Fauvergne, c'est quoi ce nouvel hôpital militaire ?
00:17:52 Est-ce qu'il se substitue un autre ? Est-ce qu'il y avait des manques en la matière ?
00:17:55 On pouvait s'étonner de la question que je vous posais tout à l'heure.
00:17:57 Il y a moins d'opérations extérieures de la part de l'armée française.
00:18:01 On a vu le désengagement au Mali, mais bon, parmi d'autres terrains d'opération.
00:18:04 Alors, pourquoi aujourd'hui ?
00:18:06 Il y a moins d'opérations, mais l'armée est présente un peu partout, et en particulier sur le front Est, en Roumanie.
00:18:11 En particulier, ça ne vous aura pas échappé, parce que sur le front Est de l'Europe,
00:18:15 nous avons une guerre actuellement, une guerre entre l'Ukraine et la Russie,
00:18:21 et que le président de la République française, son rôle, quel qu'il soit d'ailleurs,
00:18:26 le président, c'est de prévoir et d'essayer d'anticiper tout ça.
00:18:31 Et en fait, dans ces déplacements à Marseille, que ce soit sur l'éducation,
00:18:35 que ce soit sur la police, que ce soit sur la sécurité, que ce soit maintenant sur les hôpitaux,
00:18:40 et en particulier cet hôpital militaire qu'il annonce,
00:18:43 il est en train de se projeter dans des choses possibles dans l'avenir, qu'on ne souhaite pas bien évidemment.
00:18:48 Donc, il ne faut pas qu'on soit alarmiste, mais enfin, on prévoit.
00:18:51 Dans les choses possibles, il faut que nos bases arrière de nos armées, en particulier pour la santé,
00:18:57 parce que ça c'est très important, soit présentes et soit rénovées.
00:19:01 Alors, on revient à nos moutons, si j'ose dire, l'éducation.
00:19:04 J'aimerais juste dire un petit mot quand même sur l'hôpital,
00:19:06 parce que je pense que les solutions sont un petit peu en décalage avec les problèmes de l'hôpital actuel.
00:19:11 Je pense qu'Emmanuel Macron a consenti à des efforts d'investissement qui étaient importants pendant le Covid,
00:19:15 notamment au moment du Ségur, la revalorisation de 183 euros pour les infirmières dans le public comme dans le privé.
00:19:21 C'était une très bonne chose à faire.
00:19:23 Après, elles sont toujours sous-payées par rapport...
00:19:25 Parce que j'allais dire, ça part de très loin quand même.
00:19:27 Ça part de très très loin, elles sont toujours sous-payées par rapport à nos voisins,
00:19:30 et je pense que 340 millions, c'est un tout petit plan d'investissement par rapport à ce que ça nécessiterait.
00:19:35 Et d'ailleurs, ça n'est pas qu'une question de moyens,
00:19:37 puisque les administrations de sécurité sociale en France, elles dépensent 700 milliards.
00:19:40 C'est le budget du Pentagone.
00:19:42 Or, ça dysfonctionne.
00:19:43 Donc, ça n'est pas qu'une question de moyens, c'est une question d'allocation des moyens.
00:19:46 Il y a 35 % d'administratifs dans l'hôpital public.
00:19:49 Il faut diminuer cette part parce qu'elle est seulement de 15 ou 20 % chez nos voisins, et notamment en Allemagne.
00:19:54 Et là, c'est beaucoup de chantiers, on peut aussi parler de la fraude sociale.
00:19:57 Ce n'est pas une question de chèques et de petites mesurettes comme ça, c'est vraiment une refonte de l'offre.
00:20:00 On va dire que c'est un début.
00:20:01 Revenons s'il vous plaît à l'éducation.
00:20:03 Écoutez ce qu'a dit Emmanuel Macron concernant les heures de présence et l'accueil des élèves, notamment au collège.
00:20:10 Qu'est-ce qu'on va généraliser dans les quartiers politiques de la ville et à Marseille en avant-poste ?
00:20:17 Qui est pour moi un point très important, en plus de ce que j'ai dit sur l'entrée des mômes dès 2 ans en maternelle,
00:20:23 et sur moins d'élèves par classe en moyenne section de maternelle.
00:20:27 C'est qu'on va faire le collège de 8 heures à 18 heures.
00:20:31 Et donc, dans vos quartiers, vous aurez le collège qui prendra les élèves en charge pédagogiquement de 8 heures à 18 heures.
00:20:41 Parce que l'inégalité scolaire, elle se crée dans ces temps où l'enfant, il était renvoyé chez lui.
00:20:46 C'est fondamental.
00:20:48 Alors encore une fois, un accueil de 8 heures à 18 heures, très bien, pourquoi pas.
00:20:51 Mais est-ce que c'est réaliste ? J'imagine comme ça que ça implique des recrutements massifs quand même.
00:20:57 Oui, alors, il y aurait beaucoup de choses à dire sur des annonces comme ça.
00:21:02 Et c'est vraiment la mécanique sémantique d'Emmanuel Macron.
00:21:05 C'est-à-dire que, premièrement, en fait, il dit par cette proposition que les enfants sont mieux dans l'école que dans leur famille.
00:21:15 C'est important quand même de le signaler.
00:21:18 Ce qui est un phénomène nouveau quand même.
00:21:20 Je veux dire, on a en France, un pays civilisé, qui a été quand même la première école mondiale,
00:21:26 considérer que l'école à l'institut Israël, les parents éduquaient.
00:21:30 Donc là, on dit, vos enfants, vous les prenez au collège de 8 heures à 18 heures.
00:21:34 Autre élément important, le collège, c'est quand même l'endroit où on sait que tout le problème de l'enseignement se situe.
00:21:42 On sait très bien qu'il fallait faire une réforme majeure du collège.
00:21:46 Et tous les profs de lycée se plaignent quand ils voient les élèves arriver en seconde,
00:21:50 que les trois quarts de ces élèves ne connaissent pas la langue française, ne maîtrisent pas la base des mathématiques
00:21:54 et sont incapables de les engager dans le nouveau bac.
00:21:57 Il faut quand même être très clair là-dessus.
00:21:59 Tout le monde vous le dit, tous les profs vous disent, on récupère des élèves de seconde,
00:22:03 ils n'ont même pas maîtrisé les fondamentaux.
00:22:06 Et quand j'ai les fondamentaux, c'est vraiment l'ordre des opérations.
00:22:09 Enfin, je veux dire, on est quand même dans un niveau extrêmement grave.
00:22:11 Donc ça, c'est le premier sujet.
00:22:13 Le deuxième sujet, c'est qu'est-ce qu'on va faire pendant ce temps-là et qui on va mettre devant ces élèves.
00:22:19 On en parlait à l'instant et vous avez raison, la première chose à faire à l'éducation nationale,
00:22:23 c'est de revaloriser et de restaurer le métier d'enseignant,
00:22:26 de le remettre à un niveau qui est à la hauteur du niveau de salaire que peuvent avoir des professeurs
00:22:32 avec le même niveau académique, ce qui n'est pas du tout le cas.
00:22:35 Aujourd'hui, on a des classements entre 20 et 30 %.
00:22:37 Donc, ça veut dire que de 16 à 18 heures, il faut faire de l'enseignement académique stricto sensu ?
00:22:40 Ce n'est pas ce que je dis. Ce que je dis, c'est qui on va mettre devant ces élèves,
00:22:43 sachant qu'on n'est déjà pas capable de mettre un prof devant un prof formé, compétent,
00:22:47 c'est-à-dire capable d'instruire, maîtrisant ses savoirs académiques, devant tous les élèves déjà, actuellement.
00:22:53 Après, sur le fond, nous, en tout cas, chez SOEducation, c'est une mesure qu'on avait proposée.
00:22:58 Et on avait proposé cette mesure en primaire, en proposant d'accueillir les enfants des milieux les plus isolés de l'école,
00:23:03 tôt le matin avec un petit déjeuner, des activités de mise en mouvement éducatif.
00:23:08 Ensuite, le temps scolaire et dans l'après-midi, à partir de 16 heures, des activités artistiques, scientifiques ou sportives.
00:23:15 Donc, nous, on avait imaginé un dispositif de cette nature-là, plutôt en primaire.
00:23:20 Mais ça se fait déjà, ça, avec le périscolaire. Moi, je l'expérimente, par exemple.
00:23:23 Je ne sais pas dans quel établissement vous avez vos enfants, mais de ce côté-là, il n'y a pas...
00:23:28 Ils sont dans le public ?
00:23:29 Ok, mais ce n'est pas du tout égalitaire sur le territoire.
00:23:31 Alors, écoutez, vous aviez des informations sur ce qui est prévu au programme ? En quelques secondes, si vous pouvez me le faire.
00:23:36 Mais effectivement, le problème, et vous le soulignez, c'est comment ils vont recruter ces enseignants ?
00:23:41 Qu'est-ce qu'on va proposer ? Et c'est l'État, finalement, qui se dit, on va pallier les parents des faillants.
00:23:45 On estime que les parents ne peuvent pas s'en occuper. L'État prend le relais.
00:23:47 Mais en fait, jusqu'où ? Parce que c'est compliqué de tout utiliser.
00:23:50 Oui, c'est la dichotomie entre, effectivement, éducation et instruction.
00:23:53 C'est tout le temps qui nous restait pour ce bloc-là. Mais certains d'entre vous, bien sûr, vont rester jouer les prolongations avec nous.
00:23:58 On parlera aussi de sécurité.
00:23:59 Et puis le hijab dans le foot, le Conseil d'État semble déjà pencher dans le sens orienté par son rapporteur.
00:24:07 À tout à l'heure.
00:24:08 Nous serons de retour pour la suite du débat.
00:24:12 Débat un peu dissipé aujourd'hui, je dois le dire, juste après le JT de Michael Dorian.
00:24:17 Bonjour, Michael.
00:24:18 Bonjour Nelly, bonjour à tous.
00:24:19 Deuxième jour de visite pour Emmanuel Macron à Marseille.
00:24:22 Depuis hier, le président de la République présente l'acte II de son plan Marseille en grand.
00:24:27 Et après s'être rendu ce matin sur le chantier d'une école, il poursuit à présent son déplacement dans un hôpital militaire du XIIIe arrondissement.
00:24:35 Bonjour, Yoann Uzail.
00:24:36 Vous suivez le président de la République avec Olivier Gangloff, le président qui a annoncé notamment la construction d'une nouvelle structure dans les quartiers nord de la ville.
00:24:44 Oui, le président de la République qui vient tout juste de terminer son discours ici à l'hôpital d'instruction des armées de l'Aveyron.
00:24:54 Le président de la République qui annonce effectivement la construction d'un nouvel hôpital militaire beaucoup plus moderne.
00:25:00 Il est vrai que celui-ci est un peu vétuste.
00:25:02 Il n'est plus en capacité, a dit le président de la République, à répondre aux besoins stratégiques de la France et de ses alliés.
00:25:08 Le nouvel hôpital militaire sera capable de répondre à des risques chimiques, à des risques bactériologiques et à se déployer sur le terrain pour venir en aide à nos soldats lors des opérations extérieures, mais aussi aux soldats alliés.
00:25:22 Le président de la République qui a insisté sur un point, la construction de ce nouvel hôpital militaire s'inscrit dans la préparation de la France à une éventuelle future guerre de haute intensité.
00:25:33 Et on voit à nouveau que la guerre en Ukraine déclenchée il y a un an et demi a évidemment bouleversé les choix stratégiques de la France à plusieurs niveaux.
00:25:41 Au niveau des armées bien sûr et au niveau médical.
00:25:44 Il y a une illustration ici à Marseille, le président de la République qui a visité la structure actuelle où nous nous trouvons en ce moment, où sont soignés évidemment des militaires mais aussi des Marseillais.
00:25:53 Et parmi eux plusieurs victimes de règlements de comptes liés au trafic de stupéfiants.
00:25:59 Sept victimes ont été soignées depuis le début de l'année ici et Emmanuel Macron a rencontré le personnel soignant qui sont chargés de s'en occuper au quotidien.
00:26:09 Merci beaucoup Johan. Dans l'actualité également, un homme a été accusé et incarcéré après avoir violé deux de ses voisines, une femme de 96 ans et une mineure.
00:26:19 Mais aujourd'hui la mère de la mineure est menacée par la famille de l'agresseur.
00:26:24 La mairie de Clichy tente actuellement de les expulser. Les explications de Vincent Farandège.
00:26:29 C'est ici dans la prison de Frennes qu'un jeune homme de 20 ans aurait à plusieurs reprises agressé sexuellement son co-détenu.
00:26:38 Des faits commis alors qu'il était placé en détention provisoire pour le viol d'une femme de 96 ans.
00:26:46 Les faits se sont déroulés en février dernier dans cet immeuble à Clichy où la nona génère et l'agresseur habitaient.
00:26:54 Mais ce n'est pas la première fois que le jeune homme passe à l'acte.
00:26:57 Toujours dans cette résidence, en 2020, il aurait violé à plusieurs reprises une adolescente, sa voisine, avec qui il entretenait une relation.
00:27:06 Il y a quelques mois, nous avons rencontré la mère de la victime.
00:27:10 Ma fille, elle a été victime de viols, d'actes de barbarie de la part de cet homme-là.
00:27:15 Et c'est désormais cette mère de famille qui est menacée par la famille de l'agresseur.
00:27:20 Français d'origine marocaine, ils occupent un logement social. La mairie de Clichy cherche à les expulser.
00:27:27 On est quand même face à une affaire où il y a un viol, une tentative de viol sur une nona génère.
00:27:32 Il y a vraisemblablement un lien qui est fait avec un viol sur le mineur protégé.
00:27:36 Et maintenant, on est face à une tentative de viol sur un co-détenu.
00:27:39 Et faire bouger la famille d'une victime, c'est, je trouve, très particulier.
00:27:45 Alors que ceux qui vous font bouger, c'est la famille des personnes qui pose problème.
00:27:48 Une procédure néanmoins extrêmement longue et sinueuse qui pourrait prendre plusieurs mois.
00:27:54 L'actualité internationale, Vladimir Poutine, c'est une nouvelle fois exprimé.
00:27:59 Le chef du Kremlin est revenu sur la tentative de rébellion de la milice Wagner le week-end dernier.
00:28:04 Il s'est voulu rassurant et à remercier ses soldats pour leur patriotisme.
00:28:08 Retour sur cette prise de parole avec Maxime Lavandier.
00:28:12 C'est au Kremlin, devant les forces de sécurité et tapis rouges déroulés, que Vladimir Poutine a pris la parole.
00:28:20 Le leader russe a commencé par remercier ses soldats qui ont, selon ses termes,
00:28:24 empêché une guerre civile face aux rebelles de la milice Wagner.
00:28:27 Vous avez défendu l'ordre constitutionnel, la vie, la sécurité et la liberté de nos concitoyens.
00:28:35 Sauvez notre patrie de turbulences. Dans les faits, vous avez empêché une guerre civile.
00:28:42 Un combat héroïque de ses troupes, même s'il a mis des pertes dans ses rangs.
00:28:47 Des soldats auxquels le président a voulu rendre un dernier hommage.
00:28:52 En louant les actions de ses forces armées, Vladimir Poutine souhaite également rassurer sa population
00:28:58 et balayer les doutes d'un pays affaibli.
00:29:00 Votre résolution et votre courage, ainsi que la consolidation de la société russe,
00:29:06 ont joué un rôle déterminant dans la stabilisation de la situation.
00:29:10 Les gens qui ont été entraînés dans cette révolte,
00:29:13 ont été les plus nombreux à se faire ennuyer.
00:29:16 Clore la crise née de la mutinerie Wagner, c'est le sens voulu de ce discours,
00:29:21 alors que le sort réservé à Evgeny Prigojin et ses hommes reste encore flou.
00:29:25 Et ne manquez pas tout à l'heure justement notre soirée spéciale Ukraine dès 21h sur CNews.
00:29:31 Première partie, les soldats de l'information.
00:29:34 Deuxième partie, dès 22h15 sur le tournant de la guerre, débat animé,
00:29:38 et la fin de la guerre, le débat sur la guerre.
00:29:41 On termine avec notre chronique sport et du football.
00:29:44 La prochaine Coupe du monde des clubs se tiendra du 12 au 23 décembre.
00:29:48 Ce sera à Jeddah en Arabie Saoudite.
00:29:51 Jeddah s'offre plus que des stars.
00:29:53 Après Benzema, Kanté, la deuxième plus grande ville d'Arabie Saoudite,
00:29:57 et la plus grande ville de l'Ouest,
00:29:59 la ville de Jeddah est la plus grande ville de l'Ouest.
00:30:02 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
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00:39:34 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
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00:39:50 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
00:39:52 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
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00:40:00 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
00:40:02 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
00:40:04 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
00:40:06 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
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00:40:10 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
00:40:12 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
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00:40:32 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
00:40:34 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
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00:40:40 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
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00:40:52 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
00:40:54 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
00:40:56 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
00:40:58 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
00:41:00 C'est la plus grande ville de l'Ouest.
00:41:02 - On dit que pour un conteneur qui est contrôlé,
00:41:04 il y en a 40 autres qui ne le sont pas.
00:41:06 Et du coup, ça passe entre les bails du filet.
00:41:08 Est-ce qu'on peut raisonnablement mettre des moyens là-dessus ?
00:41:10 - Oui, parce qu'il faut se méfier aussi
00:41:12 de ce qu'on appelle tous les problèmes prioritaires.
00:41:14 de ce qu'on appelle tous les problèmes prioritaires.
00:41:16 Chacun a son problème prioritaire
00:41:18 et voit sa manière de lutter contre les stups.
00:41:20 En réalité, la manière de lutter contre les stups,
00:41:22 c'est tout ce qui a été dit là,
00:41:24 plus les amendes pénales forfaitaires.
00:41:26 Il faut mettre tout en place en même temps.
00:41:28 C'est pas pour rien qu'à un certain moment,
00:41:30 c'est le premier pays consommateur de stups.
00:41:32 On n'y arrive pas.
00:41:34 On est complètement à la rue
00:41:36 en termes de lutte contre les stups.
00:41:38 Et c'est pas le boulot des flics
00:41:40 qui est un boulot très important.
00:41:42 C'est pas les saisies que font les flics
00:41:44 qui vont nous dire qu'on travaille mieux
00:41:46 sur la lutte contre les stups.
00:41:48 L'amende pénale forfaitaire,
00:41:50 telle que vous l'avez, je l'ai votée.
00:41:52 C'était en 2018.
00:41:54 Je l'ai votée.
00:41:56 Elle était prévue pour tout type de stups.
00:41:58 Tout type de stups.
00:42:00 Quelle que soit la personnalité qu'on a en face de nous,
00:42:02 un récidiviste ou pas un récidiviste,
00:42:04 quel que soit le nombre de grammes ou de kilos
00:42:06 qu'on a en face de nous,
00:42:08 enfin plutôt des grammes dans ce domaine-là.
00:42:10 Mais ça a été limité par les parquets.
00:42:12 C'est-à-dire que les parquets ont limité
00:42:14 le travail du législateur.
00:42:16 Ça, c'est quelque chose qui est important
00:42:18 et sur lequel on devrait revenir.
00:42:20 Deuxième chose, quand on a mis en place
00:42:22 cette amende-là, auparavant,
00:42:24 comme on fait de toutes les lois,
00:42:26 c'est la perception.
00:42:28 C'est les policiers et les gendarmes
00:42:30 qui nous l'ont demandé.
00:42:32 Certains nous ont demandé s'ils ne pouvaient pas
00:42:34 justement faire cette perception
00:42:36 sur la voie publique.
00:42:38 Effectivement, ça marche dans d'autres pays.
00:42:40 Pourquoi ne pas l'essayer chez nous,
00:42:42 en plus de tout ce qui a été dit ?
00:42:44 - Les policiers, visiblement.
00:42:46 Il y a autant d'avis dans la nature.
00:42:48 On va vous montrer deux avis.
00:42:50 Celle de la porte-parole
00:42:52 de la police nationale
00:42:54 du SGP Police, Linda Kebab.
00:42:56 - C'est pour avoir
00:42:58 une mesure supplémentaire
00:43:00 d'efficacité sur le terrain.
00:43:02 On voit ça comme ça, parce que déjà,
00:43:04 ça simplifie en plus leur action
00:43:06 dans la mesure où ça leur évite
00:43:08 de faire venir, d'interpeller la personne,
00:43:10 de la faire venir au commissariat,
00:43:12 d'appeler le magistrat
00:43:14 et toutes les suites
00:43:16 qui doivent être consignées sur procès verbal.
00:43:18 - Je trouve ça tellement dommageable
00:43:20 de demander aux policiers, finalement,
00:43:22 déjà surchargés, qui ont énormément
00:43:24 de matériel, de protection,
00:43:26 de constatations, les tablettes,
00:43:28 l'armement intermédiaire,
00:43:30 de devenir des agents du fisc.
00:43:32 J'ai une chose toute simple.
00:43:34 Nos collègues policiers aujourd'hui,
00:43:36 qui sont des policiers, des agents
00:43:38 et des officiers de police judiciaire,
00:43:40 on va leur demander de devenir
00:43:42 des agents du fisc. Parce que c'est tout simple.
00:43:44 La responsabilité aujourd'hui
00:43:46 qui est celle du Trésor public de recouvrir
00:43:48 ces amendes, elle va incomber aux policiers.
00:43:50 Alors, je propose aussi
00:43:52 qu'on ajoute dans la dotation
00:43:54 matérielle des policiers le sac banane,
00:43:56 pour pouvoir rendre la monnaie,
00:43:58 et puis les petits rouleaux pour les facturettes
00:44:00 qu'on va mettre dans les TPE. Ça n'a pas de sens,
00:44:02 madame Ferrari.
00:44:04 - Le débat se poursuit aussi en plateau.
00:44:06 Karim voulait réagir peut-être
00:44:08 à ce que disait Jean-Michel,
00:44:10 notamment sur le fait que ça a été bien
00:44:12 accepté par certains flics.
00:44:14 - Jean-Michel a dit quelque chose d'important.
00:44:16 Il a dit que tout ce qui a été dit sur ce plateau
00:44:18 n'est pas en place, y compris l'amende forfaitaire.
00:44:20 Le problème, c'est qu'on ne met pas en place
00:44:22 tout ce qui a été dit sur le plateau.
00:44:24 On ne met en place que l'amende forfaitaire.
00:44:26 Si on mettait en place le délit de guetteur,
00:44:28 plus les propositions que Mathieu Vallée
00:44:30 a indiquées, plus l'indemnité forfaitaire,
00:44:32 on aurait un arsenal.
00:44:34 Or, aujourd'hui, on ne se donne pas les moyens
00:44:36 de cet arsenal. C'est ça, la réalité.
00:44:38 - Le délit de guetteur, ça existe déjà.
00:44:40 - Si vous voulez que ça marche,
00:44:42 tu prends l'exemple des pays étrangers,
00:44:44 il faut quand même qu'on entende aussi
00:44:46 qu'il faut faire preuve de coercition, parfois.
00:44:48 Aujourd'hui, nous n'avons pas de place en prison.
00:44:50 Quand tu prends l'exemple des Pays-Bas,
00:44:52 quand tu mets en place une réglementation,
00:44:54 si la personne ne respecte pas la réglementation,
00:44:56 elle va passer 3 semaines, 4 semaines,
00:44:58 1 mois, 2 mois en prison.
00:45:00 Aujourd'hui, on ne peut pas le faire,
00:45:02 on a 72 000 détenus pour 60 000 places.
00:45:04 On n'a même pas un centre d'éducation
00:45:06 renforcé par département pour les adolescents.
00:45:08 - Alors, quelle coercition ?
00:45:10 - On ne se donne pas les moyens de la coercition.
00:45:12 - Et c'est quoi ? S'il n'y a pas de place de prison,
00:45:14 on ne peut pas se donner les moyens d'une politique,
00:45:16 j'allais dire autoritaire, pas autoritariste,
00:45:18 autoritaire au sens noble du terme.
00:45:20 On ne se donne pas les moyens. C'est ça la réalité.
00:45:22 - Mathieu Vallée, on admet tant qu'on s'en donne les moyens,
00:45:24 ça prendra encore quelques années.
00:45:26 - C'est dommage que le déplacement du Président de la République
00:45:28 s'est concentré sur le fait que les policiers
00:45:30 allaient devenir des caissiers ambulants.
00:45:32 On a un outil que les pays dans l'Europe
00:45:34 nous envient au monde entier, c'est la police judiciaire.
00:45:36 On n'en a pas beaucoup parlé, il les a rencontrés
00:45:38 lundi midi à l'Évêché, on a la brigade
00:45:40 de recherche et d'intervention,
00:45:42 la brigade de répression du banditisme
00:45:44 et la brigade criminelle, qui je le rappelle,
00:45:46 contrairement aux annonces du Président de la République,
00:45:48 ils n'auront pas plus en septembre, ils auront encore en moins.
00:45:50 Parce qu'il y a 14 policiers qui partent en mutation en septembre.
00:45:52 - C'est ce qu'il nous a dit hier, qu'il y aurait les agents de PJ en plus.
00:45:54 - Oui, mais ils ne viennent pas en plus.
00:45:56 C'est que par les jeux des mutations, il manquait déjà une dizaine de policiers
00:45:58 dans les groupes de la crime et de la BRB.
00:46:00 - Donc il y a un tour de passe-passe.
00:46:02 - Exactement, mais après c'est le jeu des mutations,
00:46:04 mais en fait ça ne sera pas en plus.
00:46:06 - Vous avez parlé de la loi des CÉD au règlement de compte.
00:46:08 Moi je vous donne juste un exemple.
00:46:10 La brigade de répression du banditisme, la brigade criminelle
00:46:12 et la brigade de recherche et d'intervention de la police judiciaire de Marseille.
00:46:14 Ils ont fait des affaires extraordinaires
00:46:16 sur ces règlements de compte.
00:46:18 S'ils n'intervenaient pas, Marseille, ce serait Beyrouth.
00:46:20 En fait, vous avez ces policiers qui en flagrant délit
00:46:22 ont interpellé une bande
00:46:24 qui avait voulu assassiner une personne
00:46:26 à proximité d'une école en plein jour.
00:46:28 Donc vous imaginez les victimes collatérales
00:46:30 qu'on aurait pu avoir.
00:46:32 Et aujourd'hui on insiste à une ubérisation des assassinats
00:46:34 sur la capitale Fosseyen.
00:46:36 Vous avez des recruteurs qui officient
00:46:38 sur les réseaux sociaux
00:46:40 qui pour 15 000 euros, 20 000 euros mettent des têtes à prix
00:46:42 que des jeunes, notamment...
00:46:44 - On l'a vu, ce jeune de 18 ans, qui avait pu sur contrat.
00:46:46 - Qui s'appelait Mathéo et qui a été interpellé à la Gardanne.
00:46:48 Il y a un mois et demi, effectivement, et qui fait l'objet d'une instruction
00:46:50 et qui est en détention provisoire.
00:46:52 Et ensuite ils mettent leur forfait sur Internet
00:46:54 et sur les réseaux sociaux.
00:46:56 Et c'est ça aujourd'hui qui doit nous inquiéter.
00:46:58 Et c'est ça dont j'aurais aimé que le Président parle.
00:47:00 C'est que cette police judiciaire, aujourd'hui, ça sera le fer de lance
00:47:02 contre la criminalité organisée.
00:47:04 Le pilonnage des points de deal par les policiers de Marseille,
00:47:06 par les CRS, c'est efficace
00:47:08 mais on a atteint la limite. Il faut nettoyer
00:47:10 le maximum mais il faut aussi nettoyer les réseaux.
00:47:12 Si on ne fait pas ces deux jambes,
00:47:14 on n'éradiquera pas, en tout cas pas mieux,
00:47:16 les trafics de subventions que l'on serait pu constater
00:47:18 jusqu'à aujourd'hui. Et cette police judiciaire,
00:47:20 avec la réforme de la police nationale, moi je le redis
00:47:22 sur votre plateau, on émet des vives inquiétudes
00:47:24 sur cette réforme parce que cette police judiciaire
00:47:26 elle est enviée dans le monde entier.
00:47:28 C'est des enquêteurs d'excellence, sans faire
00:47:30 offense à nos enquêteurs de sécurité publique
00:47:32 qui crousent sous les dossiers. On a ces enquêteurs spécialisés
00:47:34 qui ont le temps, entre un mois et six mois, qui élucident
00:47:36 des enquêtes, qui ont les moyens et qu'il faut absolument
00:47:38 renforcer sinon on pédalera dans la saoule.
00:47:40 Là vous parlez de la réforme qui a été annoncée il y a trois mois
00:47:42 et qui a été très très déclinée.
00:47:44 Une réforme c'est fait pour améliorer les choses mais enfin là, ça fonctionne.
00:47:46 Donc je ne comprends pas, c'est la sécurité publique qui est malade.
00:47:48 C'est pas en mettant un parent sain dans un parent malade
00:47:51 qu'on arrange les choses. Ce qu'il faudrait c'est simplifier la procédure
00:47:53 des enquêteurs de sécurité publique, leur donner moins de dossiers.
00:47:55 Mais ça, ça nécessite du courage politique.
00:47:57 Vous comprenez un peu ces doléances quand même ?
00:47:59 C'est-à-dire qu'on annonce un peu des mesures en guise de saupoudrage
00:48:03 mais que ça ne va pas assez loin dans le discours et dans l'intention.
00:48:06 Mais attendez, déjà moi je ne suis pas un spécialiste de la police
00:48:09 et je suis face à trois experts de la police
00:48:11 donc je ne vais certainement pas commencer à donner des leçons
00:48:13 sur ce qu'il faudrait faire.
00:48:15 On parle d'un déplacement à Marseille qui en fait
00:48:17 est censé justement montrer à la population
00:48:20 qu'il y a une action sur le long terme pour essayer
00:48:22 de régler des problèmes. Et très clairement,
00:48:24 il y a plein de solutions qui ont été adressées.
00:48:27 On a 20 minutes de débat sur le forfait.
00:48:31 Heureusement que la politique de la France en matière de sécurité
00:48:35 ce n'est pas juste la forfaitisation.
00:48:37 On peut aussi parler de suicides, il y en a 23 depuis le début de l'année.
00:48:39 Effectivement, la première annonce à laquelle procède Emmanuel Macron
00:48:42 c'est l'amende forfaitaire. Est-ce que ça ne fait pas un peu démesuré ?
00:48:45 Écoutez, encore une fois, moi je suis de loin,
00:48:49 je suis en plateau, je ne sais pas exactement ce qu'il a dit
00:48:52 sur toutes les séquences et je me garderai bien de dire que ça...
00:48:54 En tout cas, sur cet enjeu de la forfaitisation, on en a parlé,
00:48:57 ça n'est pas une politique en soi.
00:48:59 Tout le monde est d'accord.
00:49:01 Je vais très vite. Vous qui êtes député des Français et des étrangers,
00:49:03 est-ce que vous serez favorable à ce qu'on ait un fichier international
00:49:05 avec notamment les accords de pruise ?
00:49:07 Vous savez, c'est ces accords qui permettent d'échanger
00:49:09 notamment les empreintes et les identités
00:49:12 entre les pays européens, des délinquants
00:49:14 qui font fi des frontières européennes.
00:49:16 Vous savez qu'aujourd'hui on a l'espace Schengen,
00:49:18 il y a des outils qui vont avec pour les contrôler.
00:49:20 Est-ce que vous serez favorable pour qu'on détermine
00:49:22 ces mineurs non accompagnés, ces mineurs étrangers isolés
00:49:24 qui souvent sont des majeurs et en tout cas,
00:49:26 ils ne sont rien d'isolés, qu'on puisse avoir un outil
00:49:28 efficace, européen, en lien avec les pays
00:49:31 dont sont originaires ces délinquants,
00:49:33 pour qu'on puisse rapidement déterminer la minorité ou la majorité ?
00:49:35 Oui, ça je suis assez d'accord.
00:49:37 On a eu le débat en commission des lois
00:49:40 sur la LOPMI, sur ce sujet-là,
00:49:42 pour justement mieux financer ces tests.
00:49:44 Alors après, tout ce qui est international, ça passe par traité.
00:49:46 À chaque fois, la France peut poser des sujets.
00:49:50 Mais le sujet du test sur les mineurs,
00:49:52 c'est un sujet qu'on a abordé sans tabou.
00:49:54 Avec un fichier, il n'y aurait plus besoin de test,
00:49:56 on irait plus rapide.
00:49:58 Je voudrais revenir sur l'approche plus globale
00:50:01 de la sécurité à Marseille.
00:50:03 Monsieur le député, vous avez raison,
00:50:04 ça ne doit pas se limiter à la main de forfaitaire.
00:50:06 Moi j'habite le quartier Nord de Marseille.
00:50:08 Hier, le président de la République était dans le 14e arrondissement
00:50:10 à la Busserine, qui était un quartier très difficile,
00:50:13 où il y a eu de nombreux règlements de comptes.
00:50:15 Il y a eu deux heures de débat avec les habitants.
00:50:17 Pendant une heure, les habitants qui ont pris la parole
00:50:20 ont parlé de sécurité, disant qu'ils se sentaient abandonnés.
00:50:24 Le mot est revenu plusieurs fois, abandonné.
00:50:27 Donc effectivement, la main de forfaitaire,
00:50:29 on en débat, excusez-moi, mais c'est accessoire.
00:50:31 Ce que veulent les habitants, c'est de la présence policière.
00:50:34 Les habitants des quartiers, contrairement à ce qu'on veut,
00:50:36 on dit "ils veulent voir la police, ils se sentent abandonnés,
00:50:40 ils veulent du bleu".
00:50:41 Alors moi, je suis pour qu'on renforce la police judiciaire,
00:50:44 je suis aussi pour qu'on ait une police présente,
00:50:46 7 jours sur 7, jour et nuit, dans ces quartiers.
00:50:49 Et s'il faut recruter 30 000 fonctionnaires de police
00:50:51 dans notre pays, il faut qu'on sache où vont nos impôts
00:50:53 et il faut les recruter.
00:50:54 - Justement, on reste avec nous, tout à l'heure,
00:50:56 on parlera de la peur des habitants de la Castellane.
00:50:58 - Est-ce qu'ils existent déjà ?
00:51:00 - Merci Mathieu Vallée d'être passé chez nous.
00:51:01 On vous retrouve un petit peu plus tard dans Punchline.
00:51:03 Merci à tous, on vous laisse filer sur les plateaux.
00:51:06 Et excellente fin d'après-midi.
00:51:08 Dans un instant, on parlera aussi du hijab dans le foot,
00:51:11 avec, vous le savez, ce collectif de hijabeuses
00:51:13 qui souhaite pouvoir le porter.
00:51:15 Et le Conseil d'Etat a été saisi.
00:51:18 Le rapporteur hier a émis un avis favorable
00:51:21 qui laisse présager, a priori, que les magistrats
00:51:23 suivront les recommandations de leur rapporteur.
00:51:25 A tout à l'heure.
00:51:26 De retour pour la dernière demi-heure de 90 minutes info.
00:51:34 Et avant de reprendre le débat où on l'a laissé, ou presque,
00:51:36 je vous propose de retrouver Sommeil à la Bidi,
00:51:38 pour le rappel des principaux titres du jour.
00:51:41 Vladimir Poutine a rendu hommage à son armée à la mi-journée.
00:51:47 Une armée qui a, selon lui, empêché une guerre civile
00:51:49 pendant la rébellion du groupe paramilitaire Wagner.
00:51:52 Le président russe assure que ni l'armée ni la population
00:51:55 n'ont soutenu la milice.
00:51:57 Le chef du Kremlin ajoute que le groupe Wagner
00:51:59 a touché près d'un milliard d'euros de la part de la Russie
00:52:01 sur l'année écoulée.
00:52:03 Explosion rue Saint-Jacques, un corps retrouvé dans les décombres.
00:52:06 Les recherches avaient dû être temporairement interrompues
00:52:09 ce week-end, le temps de renforcer la solidité d'un immeuble mitoyen.
00:52:13 Une femme était portée disparue depuis le drame survenu
00:52:16 mercredi dernier à Paris, mais compte tenu de l'état dégradé
00:52:19 du corps retrouvé, il n'est pas possible de l'identifier
00:52:22 pour le moment.
00:52:24 Et puis, démantèlement d'un gang spécialisé dans le jeu
00:52:27 de bonnes taux au pied de la tour Eiffel,
00:52:29 la police judiciaire a interpellé 22 membres d'un groupe
00:52:32 criminel roumain qui arnaquait les touristes,
00:52:34 et dont l'activité rapportait plus d'un million d'euros par an.
00:52:37 Les suspects ont été placés en garde à vue.
00:52:40 Le chef du réseau basé en Roumanie a échappé aux arrestations,
00:52:43 mais sa compagne, considérée comme sa lieutenant,
00:52:46 fait partie des interpellés.
00:52:48 - Merci beaucoup.
00:52:50 Place au débat.
00:52:52 Hier, vous étiez peut-être devant votre téléviseur.
00:52:55 On en a parlé à l'antenne de l'avis émis par le rapporteur public
00:52:58 du Conseil d'État.
00:53:00 Un avis favorable pour le port du hijab dans le foot amateur.
00:53:03 Les juges devront donc trancher et donner l'avis définitif
00:53:06 dans les prochaines semaines, à priori.
00:53:08 Regardez ce reportage de Mathilde Couvillier-Flornois
00:53:11 avec Léomar Chogay.
00:53:13 - Le hijab a-t-il sa place sur les terrains de football ?
00:53:16 Pour Mathieu Boccote, la réponse est non.
00:53:19 - Ce sont les islamistes eux-mêmes qui nous disent
00:53:22 que si vous ne respectez pas le hijab dans le sport,
00:53:25 vous ne respectez pas les musulmans.
00:53:27 Alors que les musulmans, une bonne partie d'entre eux,
00:53:30 ne revendiquent d'aucune manière le port du hijab,
00:53:33 le port de signes religieux dans le sport.
00:53:35 - Vous refusez les signes religieux
00:53:37 dans l'espace public, la croyance des uns et des autres.
00:53:40 - Alors que certains dénoncent l'islamisation du sport,
00:53:43 d'autres, comme le collectif des hijabeuses,
00:53:45 se sont défendus ce lundi contre l'article 1
00:53:47 de la Fédération française de football,
00:53:49 interdisant tout port de signes religieux
00:53:51 lors des compétitions.
00:53:53 Le rapporteur du Conseil d'État a donné un avis favorable,
00:53:56 une réussite pour l'avocate du collectif.
00:53:58 - L'ambition du sport est celle de l'intégration,
00:54:01 celle du vivre ensemble, celle de la cohésion.
00:54:04 Je souhaite que le Conseil d'État prolonge ce raisonnement
00:54:08 et qu'il siffle définitivement la faute commise par la FFF.
00:54:12 - Le rapporteur a cependant marqué une différence
00:54:14 entre les compétitions nationales et locales.
00:54:17 Les joueuses de l'équipe de France doivent rester neutres,
00:54:19 tandis que les joueuses en équipe locale
00:54:21 devraient pouvoir porter le hijab lors des rencontres sur le terrain.
00:54:24 Neuf magistrats vont devoir trancher sur la question.
00:54:26 Ils rendront leur avis définitif dans un délai de 2 à 3 semaines.
00:54:30 - Cette question s'est invitée tout à l'heure
00:54:33 lors de la séance de questions au gouvernement,
00:54:36 dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
00:54:39 C'est Olivier Marlex, le président du groupe LR,
00:54:41 qui s'adressait à Elisabeth Borne.
00:54:42 Je vous propose d'écouter la réponse de la Première Ministre.
00:54:44 - Nous sommes mobilisés pour lutter contre toutes les formes
00:54:47 de prosélytisme et de radicalisation.
00:54:51 Et avec le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:54:53 et la ministre des Sports, nous sommes en première ligne
00:54:56 pour combattre toutes les formes de séparatisme dans les clubs.
00:55:00 3 500 clubs ont été contrôlés en 2022, dont une trentaine
00:55:05 ont donné lieu à des mesures pour mettre fin à des dérives séparatistes.
00:55:09 Nous allons renforcer les contrôles à la rentrée
00:55:12 et nous n'hésiterons pas à fermer des clubs
00:55:14 qui promèvent une idéologie radicale ou séparatiste.
00:55:19 - Le problème est qu'elle s'adoune, c'est que le Conseil d'Etat
00:55:22 s'intéresse au droit et uniquement au droit.
00:55:27 Et ça, les requérantes le savent très bien.
00:55:29 - Bien sûr, il n'y a aucun argument de droit qui permet d'interdire
00:55:33 un port de signe religieux dans un contexte privé.
00:55:37 Parce que quand des femmes vont jouer, en plus dans le football amateur,
00:55:42 sur un match de foot, elles ne sont pas représentantes
00:55:44 de la fonction publique.
00:55:45 Or, la laïcité, c'est la séparation de l'Église et de l'État,
00:55:49 pas de l'Église et de la société.
00:55:51 Il y a une neutralité qui est demandée aux agents publics,
00:55:53 pas aux juges âgés de la fonction publique
00:55:55 et encore moins à de simples citoyens qui font du sport.
00:55:57 Donc, le Conseil d'Etat, en tout cas le rapporteur du Conseil d'Etat,
00:56:01 a tranché en droit et à mon avis, il a raison.
00:56:04 La seule manière de s'opposer à ce genre de manifestation,
00:56:07 c'est de le prendre par des sujets sécuritaires ou sanitaires,
00:56:10 comme ça s'est fait pour le burkini dans les piscines de Grenoble.
00:56:14 On pourrait peut-être arguer que le voile empêche la tenue normale
00:56:19 d'un événement sportif, peut-être qu'il faudrait un principe de reconnaissance
00:56:22 entre les joueurs sur le terrain, peut-être que ça bloque
00:56:24 le déroulement normal d'un match de foot.
00:56:27 Voilà le seul argument qui serait possible.
00:56:29 Mais ce qui est intéressant, c'est pourquoi on en parle quand même
00:56:32 dans les médias et pourquoi il y a un malaise.
00:56:34 Parce que là, on parle de dérive séparatiste.
00:56:36 A mon avis, on n'est pas dans ce sujet-là, parce que les femmes
00:56:38 qui ont parlé hier à la télé n'ont pas l'air d'avoir des intentions
00:56:41 malsaines vis-à-vis de la France.
00:56:43 Il y a un malaise parce qu'il y a une multiplication
00:56:46 de l'intrusion des signes islamiques un peu partout.
00:56:49 Les cantines scolaires, les abaya à l'école, l'abattage rituel,
00:56:53 on en a parlé. Évidemment, le hijab dans le sport.
00:56:56 Le ramadan aussi, on en a parlé dans le sport.
00:56:59 Donc, il y a une multiplication de ces signes-là.
00:57:01 Et on se rend compte que la France a fait venir des millions de personnes
00:57:04 pendant des années, des millions de personnes qui maintenant
00:57:07 ont envie de pratiquer normalement leur religion.
00:57:09 Et ça crée un malaise parce que ça ne correspond pas à la culture commune.
00:57:12 - Regardez ce que dit, alors on parle du droit et de l'application stricte du droit.
00:57:16 Regardez ce que tweetait Marine Le Pen, je crois que c'était dès hier soir,
00:57:20 le tweet de Marine Le Pen qui nous dit, oh là là, j'ai du mal à y voir,
00:57:23 mais en gros, le hijab dans le sport, c'est non.
00:57:26 Nous ferons une loi pour interdire cela, pour faire respecter ça.
00:57:32 Je vous propose aussi d'écouter, et là, en cela, Elodie nous dira sans doute,
00:57:36 notre analyse de la réaction de Gérald Darmanin, c'était sur les ondes.
00:57:41 - Les terrains de sport sont sans doute les derniers endroits
00:57:44 où la neutralité religieuse, politique, syndicale est quasi parfaite.
00:57:52 Et je pense qu'on n'a pas besoin de rediviser,
00:57:55 surtout lorsqu'il s'agit d'associations, souvent communautaristes,
00:58:00 qui ne veulent pas défendre une cause très noble,
00:58:02 qui est la liberté de culte.
00:58:05 Et moi, je suis très attaché en ces jours de l'Aïd, à la liberté de culte,
00:58:08 et notamment de nos compatriotes musulmans.
00:58:11 Mais ça n'a rien à voir avec les coups de boutoir contre la République,
00:58:14 et on n'a pas à porter de vêtements religieux lorsqu'on fait du sport.
00:58:17 Donc, je suis très opposé, et évidemment, ce serait un coup de canif très fort
00:58:22 contre le pacte républicain que de le permettre.
00:58:24 - Elodie, et Dayton, en cela, alors, il est fermement opposé,
00:58:27 mais que peut-il faire concrètement ?
00:58:29 - C'est compliqué, effectivement, pour lui.
00:58:31 Premièrement, parce que, comme on le disait tout à l'heure,
00:58:33 il y a un principe qui s'applique, c'est celui du droit,
00:58:35 et surtout, on voit qu'il est isolé.
00:58:37 Juste avant, la réaction de la Première ministre, qui explique
00:58:39 qu'on est intraitable, on va renforcer les contrôles, etc.,
00:58:42 on ne sent pas dans ces deux interventions qu'on a entendues de manière rapprochée
00:58:45 la même détermination. Ce n'est pas étonnant, Gérald Darmanin,
00:58:48 qu'il soit ferme là-dessus et qu'il en soit sincèrement convaincu.
00:58:50 Je pense que personne ne peut en douter, mais on le voit sur un certain nombre de sujets.
00:58:53 Gérald Darmanin, il vient de la droite, il ne s'en cache pas,
00:58:56 c'est quelqu'un qui, sur l'ordre, est extrêmement ferme.
00:58:58 C'est moins vrai pour sa Première ministre, c'est moins vrai pour son gouvernement globalement,
00:59:00 et c'est surtout moins vrai pour sa majorité,
00:59:02 parce que que Marine Le Pen veuille déposer une proposition de loi, pourquoi pas,
00:59:05 c'est ce qu'ont fait les Républicains le 26 janvier 2021
00:59:08 dans le cadre de la loi séparatisme, justement pour interdire
00:59:11 le port de vêtements religieux dans le sport.
00:59:14 Et évidemment, au Sénat, ça avait bien fonctionné,
00:59:16 puisque les sénateurs sont à majorité de droite,
00:59:18 et la majorité avait dit non.
00:59:20 C'est de toute façon, on voit le problème, d'un côté,
00:59:22 un miseau intérieur très ferme, et une majorité qui ne suit pas là-dessus.
00:59:24 Karim Zaribi, l'issue, on la connaît à peu près,
00:59:27 sauf énorme surprise, puisque dans 90% des cas,
00:59:30 je pense que les magistrats suivent les recommandations
00:59:33 de leurs collègues, leurs rapporteurs.
00:59:35 Mais pourquoi, moi, ce que je comprends moins,
00:59:37 c'est pourquoi il y a ce distinguo entre amateurs stricto sensu,
00:59:42 au niveau des petits clubs, et puis les équipes,
00:59:45 les équipes nationales.
00:59:46 À ce moment-là, pourquoi faire un toit de mesure ?
00:59:48 Parce que vous considérez qu'en équipe nationale,
00:59:50 vous êtes délégataire d'une mission de service public,
00:59:52 puisque la Fédération Française de Football est porteuse de cette délégation,
00:59:55 et qu'en tant que délégataire, comme les enseignants à l'école,
00:59:58 vous ne devez pas porter de signe religieux.
01:00:00 Or, dans le monde d'amateurs, ça n'est pas le cas,
01:00:03 vous n'êtes pas délégataire de service public.
01:00:05 - Vous n'êtes pas en contre ?
01:00:07 - Non, encore une fois, je pense que là,
01:00:09 vous me posez une question de manière un peu trop binaire.
01:00:12 Je sais bien que le débat public se limite pour, contre, oui, non.
01:00:15 C'est parfois un peu plus compliqué que ça.
01:00:17 Moi, je suis pour qu'on applique les principes de laïcité.
01:00:19 Est-ce qu'il y a un torse à la laïcité ?
01:00:21 Juridiquement, la réponse est non.
01:00:23 Mickaël Sadou l'a très bien rappelé.
01:00:25 Est-ce qu'on a une radicalisation ou un séparatisme ?
01:00:29 Je dirais évident, la réponse est non également.
01:00:32 On ne peut pas acter que toutes les filles qui portent ce hijab
01:00:35 font preuve de séparatisme.
01:00:37 Au contraire, elles se mélangent aux autres.
01:00:39 Que veut-on ? Qu'elles restent enfermées chez elles
01:00:41 parce qu'elles portent un hijab et qu'elles ne se mélangent pas aux autres ?
01:00:43 Moi, je trouve que tout ce qui relève, je dirais, de près ou de loin,
01:00:46 à l'islam est trop assimilé dans notre pays
01:00:49 à de l'islamisme, du radicalisme ou du séparatisme.
01:00:52 - Ou du prosélitisme.
01:00:54 - Ou du prosélitisme.
01:00:55 En quoi c'est faire preuve de prosélitisme, de porter un signe religieux ?
01:00:58 À partir du moment où votre comportement, je dirais, vis-à-vis d'autrui,
01:01:02 n'est pas de convaincre autrui à pratiquer la même religion que vous,
01:01:06 vous ne faites pas de prosélitisme.
01:01:07 Je trouve qu'on est dans une forme de fixette, d'obsession,
01:01:10 de crainte permanente pour tout ce qui concerne l'islam et les musulmans.
01:01:13 Il faut qu'on se calme un petit peu.
01:01:15 Il faut qu'on lutte contre le radicalisme, contre le séparatisme
01:01:18 et contre l'islamise, pas contre les musulmans et l'islam.
01:01:20 Sinon, on se trompe de combat.
01:01:21 - Vous comprenez d'une certaine manière une pression, une forme de pression sociale
01:01:24 ou communautaire et encourager d'autres à le faire par volonté de se conformer.
01:01:29 C'est une question qui se pose, Christophe.
01:01:31 - Moi, je suis totalement d'accord avec ce qui a été dit par mes deux collègues.
01:01:34 - Vous êtes tous aussi.
01:01:35 - Non, mais je vais vous dire, on est tous fondamentalement attachés à la laïcité.
01:01:39 On est fondamentalement attachés à la laïcité.
01:01:41 Et la loi de 1905, c'est tout ce qu'il faut préserver dans notre pays.
01:01:44 On est contre le séparatisme.
01:01:46 Je m'indignerais systématiquement contre le séparatisme.
01:01:48 Mais là, qu'est-ce que c'est en l'espèce ?
01:01:50 En l'espèce, ce sont des jeunes femmes qui vont faire du sport.
01:01:53 Et faire du sport et sortir de chez soi, c'est la première étape
01:01:57 pour justement éviter l'assignation à résidence.
01:01:59 Et je vous rappelle que c'est ça l'enjeu fondamental.
01:02:02 Si on interdit ces jeunes femmes, elles vont rester chez elles.
01:02:04 Elles ne seront pas dans l'espace public.
01:02:06 Et deuxième point que vous venez d'évoquer, et je suis totalement d'accord,
01:02:09 et je me permets de faire quand même une petite critique
01:02:10 sur votre antenne et sur votre ligne éditoriale.
01:02:12 - Laquelle ? Attendez, soyons précis. La mienne ?
01:02:15 - En fait, en lien avec l'actualité, d'ailleurs, et ce que des collègues ont dit
01:02:18 en question au gouvernement, parce que c'était un autre sujet.
01:02:21 - On n'a pas de ligne éditoriale sur la question.
01:02:23 - Je pense que... - Vous êtes totalement d'accord
01:02:25 que je suis en train de réguler la question.
01:02:27 - Je vous donne un point. - On ne peut pas demander
01:02:29 qu'on ait d'avion sur ce sujet, donc il n'y a pas de ligne éditoriale.
01:02:31 - Allez-y, allez au bout de votre logique.
01:02:33 Laissez-moi l'occasion de vous contredire aussi.
01:02:35 - J'ai l'impression qu'il y a une murdocalisation,
01:02:38 un repère murdoc, à théoriser la manière de comment,
01:02:42 sur les lignes éditoriales, on arrive à orienter l'opinion publique.
01:02:46 - Non, non, non. - Mais bien sûr, vous ne pouvez pas dire.
01:02:48 - Non, non, non. - Mais laissez-moi finir.
01:02:50 - Il y a le Conseil d'État qui a été saisi par un collectif,
01:02:52 on ne peut pas ne pas en parler. C'est une actualité comme une autre.
01:02:54 - Encore une fois, mais bien sûr, mais toute est actualité,
01:02:56 toute est actualité, comme dans le HLM.
01:02:58 - Je vous contredis complètement. - En fait, non, parce que je suis
01:03:00 sûrement en train de le dire tout à l'heure. - Vous ne pouvez pas dire
01:03:02 qu'ils n'ont pas parlé. - Tout à l'heure, parce que vous mettez
01:03:04 BFM à côté et que ça n'est pas le cas. - On n'est pas venu parler
01:03:06 du journal du dimanche. - Le journal du dimanche et votre patron.
01:03:08 - Non, non, non, on n'est pas là pour faire la politique.
01:03:10 - On n'est pas là pour faire la politique. - Qui ne veut pas dire que vous ayez
01:03:12 à faire ça le dimanche. - Je suis désolée de vous le dire,
01:03:14 vous faites aujourd'hui, c'est le jeu de l'extrême droite
01:03:16 sur les plateaux de prix. - On n'est pas le JDD.
01:03:18 - Déjà, c'est ridicule. - On n'est pas le JDD,
01:03:20 merci beaucoup pour cette... - C'est n'importe quoi, et si vous ne prenez
01:03:22 pas en compte le fait que c'est un sujet.
01:03:24 - Mais je le dis que c'est un sujet. - Mais beaucoup de Français,
01:03:26 c'est un sujet d'inquiétude. Est-ce qu'on peut dire que ces femmes sont dans leur droit ?
01:03:30 - On n'en fait pas un sujet. - On entend légitimement l'inquiétude
01:03:32 de certaines populations françaises qui s'inquiètent...
01:03:36 - C'est de l'insécurité culturelle. - On n'en fait pas un sujet.
01:03:38 - De l'insécurité culturelle. - Le Conseil d'État s'est saisi.
01:03:40 - C'est tout à fait normal d'en parler. - Moi, je ne suis pas d'accord avec vous.
01:03:44 - C'est normal, c'est tout à fait normal. - Je vous permets de le dire,
01:03:47 Monsieur le député, moi, je suis consultatien, Monsieur le député,
01:03:49 vous avez vu ma position. - Mais oui, je ne vous attaque pas,
01:03:51 je ne vous attaque pas individuellement. - On est dans le débat.
01:03:55 - Alors, en quoi le sujet que vous venez de voir a une ligne éditoriale
01:04:01 qui va dans un sens ou dans l'autre ? On ne fait que reprendre...
01:04:03 On peut le repasser, le sujet ? - On peut évidemment le repasser.
01:04:06 - Parce que non, mais... Mais non ! - Mais totalement !
01:04:09 - On en repasse, c'est de l'actualité comme mieux. - Et je confirme ce que je dis,
01:04:11 c'est-à-dire que... - C'est le Conseil d'État, quand même !
01:04:13 On ne parle pas d'un petit truc dans notre ministre.
01:04:15 - Par exemple, tout à l'heure, vous avez mis un sujet sur le fait
01:04:17 qu'il y avait un monsieur qui avait violé des gens dans un immeuble
01:04:21 qui est absolument abominable. C'est un funivaire absolument abominable.
01:04:24 Vous l'avez mis à 8h du matin. Je me suis réveillé avec ces news là-dessus.
01:04:26 Vous l'avez mis toute la journée sur les plateaux.
01:04:28 Et donc, il y a en fait, avec évidemment des connotations
01:04:31 sur le fait que cette personne est d'origine marocaine.
01:04:33 - Vous savez quoi ? Non, non, non ! - Est-ce que...
01:04:35 - Il y a un moment, à force de systématiquement dire ça,
01:04:38 on rentre dans le jeu du Rassemblement National.
01:04:40 - Vous savez ce que vous faites, là, Christopher Weisberg ?
01:04:42 - Si le Rassemblement National dit que le funivaire...
01:04:44 - Vous administrez des Français de l'étranger.
01:04:46 - Non, ce n'est pas le cas. - Mais si, vous faites de la politique.
01:04:48 - Non, mais... - Non, mais...
01:04:50 - C'est pour ça que vous m'interviewez. - Non, mais surtout...
01:04:52 - Est-ce que vous considérez que... - Vous êtes en train d'envoyer un message
01:04:54 à une personne qui vous élise. - Est-ce que vous considérez que
01:04:56 l'inflexivaire est en lien avec la faite de société ?
01:04:58 - Donc, nous n'en parlons pas, en gros. - Non, c'est vrai qu'on n'en parle pas.
01:05:00 - Si, si, si. - C'est que le français...
01:05:02 - On peut parler de tout. - Si, bien sûr.
01:05:04 - On est en train de déborder parce qu'il nous a un petit peu...
01:05:08 - Alors, moi, je vais... - ...lancé un petit pavé dans la mare, là.
01:05:10 - Je vais vous dire d'abord... - On n'a plus le temps, Jean-Michel.
01:05:12 - Si, bien sûr que l'on peut et que l'on doit en parler,
01:05:15 parce que c'est une problématique des Français.
01:05:17 Et donc, par conséquent, on doit la reprendre et en parler.
01:05:21 Et on s'aperçoit que sur ce sujet précis,
01:05:24 et là, je ne vais pas être original,
01:05:26 on est le cul entre deux chaises, entre deux positions.
01:05:29 La position, c'est effectivement ces jeunes filles
01:05:32 qui veulent pratiquer le foot,
01:05:35 mais on ne sait pas si elles font de la provoque pour ça ou non.
01:05:37 - Allez, merci. - Et de l'autre côté,
01:05:39 un conseil d'Etat qui dit que la loi est rien que la loi,
01:05:42 et donc, il faudra trancher.
01:05:43 Et pour trancher, il faut trancher par une loi.
01:05:45 - Merci, on est obligés de partir en pub.
01:05:46 Vous savez quoi ? Dans deux jours, on fera un sondage là-dessus
01:05:48 et vous serez sans doute surpris du sondage. À tout à l'heure.
01:05:50 - On est sur la peine de mort. La peine de mort...
01:05:53 - Allez, on s'est un petit peu perdu en route.
01:05:56 Nous, on va revenir au séjour marseillais d'Emmanuel Macron.
01:05:58 La cité phocéenne qui, vous le savez, déplore 23 morts
01:06:01 liés au règlement de compte du trafic de drogue
01:06:03 depuis le début de l'année, en seulement six mois,
01:06:05 puisqu'on arrive à la fin du mois de juin.
01:06:07 Il annonçait, Emmanuel Macron, l'arrivée d'une quatrième compagnie de CRS,
01:06:11 la fameuse Super CRS, 25 nouveaux enquêteurs à la division criminelle
01:06:16 et à la brigade de répression du banditisme,
01:06:18 et puis, bien sûr, des task force interministériel
01:06:21 pour lutter contre le trafic de drogue.
01:06:23 Mais, dans certains quartiers, la peur des habitants se lie,
01:06:26 se vit vraiment au quotidien.
01:06:29 Exemple, à la Castellane. Je vous fais réagir derrière, Karim.
01:06:32 - Sur les murs de la Castellane, ces tacks font partie du paysage.
01:06:37 Horaire de vente, prix des drogues, des menus destinés aux consommateurs,
01:06:41 car le deal y est omniprésent.
01:06:43 Pour y remédier, la police vient régulièrement,
01:06:45 mais c'est loin d'être suffisant pour cet habitant de la cité.
01:06:48 - D'après lui, la présence de l'armée pourrait être la seule solution.
01:06:58 - L'armée, elle vient, elle réglera.
01:07:02 C'est l'armée qui le fait.
01:07:04 - Pour sécuriser leur point de vente, les dealers ont installé des barricades
01:07:07 et filtrent les entrées.
01:07:09 Résultat, médecins ou pompiers refusent de venir,
01:07:11 comme l'explique cette habitante.
01:07:13 - Les services qu'on a, par exemple, si on a des problèmes dans les appartements,
01:07:18 donc, pareil, ils ne viennent pas, ils sont arrêtés.
01:07:23 - Autre difficulté décrite par une mère de famille,
01:07:25 circulée dans la cité le soir.
01:07:27 D'après elle, le quartier est trop sale et trop dangereux.
01:07:30 - Il n'y a pas de lumière, il y a plein de rats.
01:07:32 Et si ça tire, on a peur.
01:07:34 - Craignant les balles perdues, l'un de ses enfants handicapés
01:07:37 préfère ne pas sortir.
01:07:39 - Si jamais ça tire, il ne peut pas cavaler, il est trop beau.
01:07:41 Vous voyez pourquoi ?
01:07:43 - Les guerres de territoire ou les règlements de comptes
01:07:45 continuent de faire des victimes dans les quartiers nord.
01:07:47 23 personnes sont mortes depuis le début de l'année.
01:07:50 - Carib Zahébi, vous le connaissez bien, j'imagine, ce quartier.
01:07:53 C'est en lien direct avec ce que vous nous expliquez précédemment,
01:07:56 ces gens qui font les frais directement de ce trafic.
01:07:58 - J'habite à quelques centaines de mètres de la Castellane,
01:08:00 je rencontre les habitants à chaque fois que je mors en Marseille.
01:08:03 J'ai de la famille qui habite dans ces quartiers nord.
01:08:05 C'est invivable. Mais disons les choses clairement.
01:08:08 Ce sont des territoires qui sont dehors de la République.
01:08:10 C'est inacceptable ce qu'on laisse faire.
01:08:13 Il y a de l'insalubrité, il y a de la saleté,
01:08:17 il y a des bandes de criminels qui mettent sous coupe
01:08:21 ces quartiers, qui les contrôlent à l'entrée et à la sortie.
01:08:23 - Il peut y avoir du racket aussi au passage.
01:08:25 - Non, c'est pas normal.
01:08:27 Et ces habitants, ils sont français ou étrangers en situation régulière,
01:08:30 ils veulent de la police, ils veulent de la République.
01:08:33 Entendons-les.
01:08:34 Quand il y a 10 000 habitants, il y a 200 voyous organisés
01:08:37 qui les terrorisent et qui font du trafic d'armes,
01:08:41 font du trafic de drogue.
01:08:42 Jusqu'à quand nous allons accepter ça en République ?
01:08:45 C'est indigne de notre pays. On ne peut pas l'accepter.
01:08:48 Donc il faut mettre de gros moyens et il faut nettoyer ces quartiers
01:08:51 pour que les gens vivent tranquillement.
01:08:52 C'est ce qu'ils demandent.
01:08:54 - Merci. C'était le cri du cœur en guise de conclusion.
01:08:56 Merci à vous cinq de nous avoir rejoints cet après-midi.
01:08:59 Dans un instant, on se retrouve pour passer le flambeau à Laurence Ferrari.
01:09:01 A tout de suite.
01:09:02 - Oui.
01:09:03 [Musique]

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