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00:00 Radio Inmo et Capital proposent le Grand Rendez-vous de l'immobilier en partenariat avec Orpi,
00:09 une émission présentée par Guillaume Chazoulière et Sylvain Lévy-Valancy.
00:13 Et bien bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce Grand Rendez-vous de l'immobilier
00:20 avec beaucoup d'émotion dans ce Grand Rendez-vous.
00:23 Et pourquoi ? Parce que tout simplement c'est notre 50ème numéro.
00:27 Oui, 50 numéro, 50ème du Grand Rendez-vous de l'immobilier.
00:31 Toujours même concept, les conseils des experts qui vous donnent les bonnes pistes et les bonnes réflexions
00:37 avec effectivement nos amis experts-comptables, la Boca, notaire, agent immobilier
00:43 et bien sûr cette collection que nous avons développée.
00:47 Je l'ai faite avec notre ami Guillaume Chazoulière qui est toujours avec moi.
00:50 Salut Guillaume.
00:51 Salut Sylvain.
00:52 Et oui, effectivement, ravi, un petit peu ému aussi pour nous attaquer ce 50ème numéro.
00:56 Oui, ça fait 4 ans maintenant qu'on compte ensemble.
01:00 Et oui, on entame la 5ème session.
01:02 On a reçu tout le secteur.
01:04 Et là, on reçoit ce mois-ci le nouveau président, enfin le nouveau, il a pris ses fonctions il n'y a pas très très très longtemps finalement.
01:10 1er janvier 2023.
01:11 Voilà, et c'est Loïc Quentin, président de la FNAIM, le premier syndicat des agents immobiliers.
01:17 Avec lui, on va parler de l'état des lieux du marché, de la vente et de l'allocation et aussi rebondir sur les propositions qu'a fait le gouvernement,
01:25 les premières pistes du gouvernement pour relancer ce secteur.
01:27 On l'écoutera tout à l'heure.
01:28 Absolument, la fameuse restitution du Conseil National de Refondation.
01:32 Et symboliquement, Guillaume, on avait reçu, vous vous rappelez, quand on a fait le 1er numéro, on avait reçu Jean-Marc Torollion.
01:38 Un autre président.
01:39 Qui était président de la FNAIM, donc finalement hautement symbolique de recevoir aujourd'hui Loïc Quentin, l'homme de la situation justement,
01:45 pour justement parler de la crise du logement.
01:48 Seront présents également les agents immobiliers, notaires et avocats habituellement qui répondent à vos questions dans la séquence "Ça vous concerne".
01:55 Merci de nous être fidèles.
01:56 C'est le 50e.
01:57 C'est la 50e du Grand Rendez-vous de l'Immobilier.
01:59 C'est parti tout de suite après ça.
02:01 Le Grand Rendez-vous de l'Immobilier, le grand témoin.
02:07 Eh bien, rebonjour à toutes et à tous.
02:08 Merci d'être avec nous pour démarrer cette 50e émission hautement symbolique.
02:12 Et je vous l'avais dit tout à l'heure, les amis, la première, nous l'avions faite avec Jean-Marc Torollion, président de la FNAIM.
02:17 Et voilà, symboliquement, nous avons sur le plateau le président qui a pris ses fonctions le 1er janvier 2023, Loïc Quentin, qui est avec nous.
02:26 Bonjour Loïc Quentin.
02:27 Bonjour Sylvain.
02:28 Alors vous êtes président de la FNAIM.
02:30 Vous avez succédu à Jean-Marc Torollion, qui a été le premier invité du Grand Rendez-vous de l'Immobilier.
02:35 On va bien évidemment vous interroger sur l'actualité immobilière.
02:39 Elle n'est pas si extraordinaire que ça.
02:41 Clairement, on entre dans une crise.
02:43 Combien de temps durera-t-elle ?
02:44 Quels sont les éléments dont on peut tirer l'analyse ?
02:47 Mais comme il est de tradition, puisque c'est la première fois qu'on vous reçoit sur le plateau, la première question vous est posée par mon complice, Guillaume Chazoulière.
02:55 Oui, bonjour.
02:56 Bonjour Loïc Quentin.
02:57 Oui, donc on va parler de cette première partie plutôt du marché de la transaction.
03:02 Après des années record, le marché de l'immobilier connaît une grave crise, un retournement depuis le début de l'année, peut-être même entamé en fin d'année dernière.
03:11 Clairement, pour que les gens comprennent aujourd'hui, quels sont les principaux points de blocage sur le marché de l'ancien selon vous ?
03:17 Alors le principal point de blocage, pourquoi nous sommes en crise ?
03:21 Tout simplement, un mécanisme très simple, c'est la hausse des taux d'intérêt qui a commencé en juillet 2022.
03:29 Jusque là, tous les marchés de l'immobilier étaient portés par une baisse régulière et cadencée, je dirais, des taux d'intérêt depuis 1998.
03:38 À l'exception de la crise des sopranes 2008, où il y a eu effectivement un rebond, une cassure.
03:45 Mais jusque là et depuis 2008, nous n'avons cessé d'avoir des taux d'intérêt à la baisse.
03:48 Alors quand on paye l'argent moins cher, on a une capacité à emprunter beaucoup plus.
03:54 Et quand on emprunte beaucoup plus, on a tendance à se porter sur les prix et à offrir plus.
03:58 C'est naturel. C'est la loi de l'offre et de la demande.
04:01 On a un marché, je dirais, qui est classiquement soumis à l'offre et la demande.
04:05 Et quand on est confronté à des taux d'intérêt qui remontent, on a moins de possibilité d'emprunt.
04:12 On ne peut plus acheter et on écarte une bonne partie de la population des emprunteurs de ce marché.
04:18 On génère un marché d'exception qui exclut les plus faibles. Et en même temps, ces gens se résignent à ne plus pouvoir acheter.
04:25 Alors qu'est-ce qui va se passer ? Il va y avoir un effet de régulation bien évident, un effet de régulation nécessaire.
04:32 Et la régulation, elle va se faire au moment où l'emprunteur qui a moins de capacité d'emprunt
04:38 va devoir se rencontrer avec un vendeur qui va devoir baisser ses prix. C'est tout. C'est la logique d'un marché.
04:42 - Ça a déjà commencé, ça ? - Ça a déjà commencé.
04:46 En réalité, depuis le 1er février jusque-là,
04:49 si vous voulez, en économie, quand on regarde l'histoire de l'économie immobilière,
04:54 on se rend compte qu'on a toujours d'abord la baisse des volumes.
04:56 Alors la baisse des volumes, elle est constatée. Ça, personne ne l'a mis en cause.
05:00 2021-2022, 2022 a été le premier signe d'essoufflement.
05:05 Et 2023, nous, on projette beaucoup moins de volumes.
05:08 C'est quasiment 150 000 transactions en moins.
05:11 C'est un choc. Un choc quand nous avions 1 200 000 mutations à fin 2021.
05:18 Et un peu moins en 2022. Donc c'est vraiment une remise en cause d'une dynamique.
05:22 - Donc ça va descendre au-dessous d'un million de transactions.
05:24 - On va attirer 950 000, c'est notre projection.
05:27 - Ah, votre projection, c'est 950 000.
05:29 - Et on l'a déjà d'ailleurs annoncé depuis un moment.
05:32 Et donc, bien évidemment, ça va... Alors, comment ça va se répercuter ?
05:37 Ça va créer des grosses turbulences.
05:39 Mais c'est un marché qui va devoir se réguler.
05:41 Et puis, il y a des professionnels, là aussi, les professionnels qui sont moins en capacité de pouvoir réagir et d'affronter cette tempête, vont souffrir.
05:50 Donc on va avoir des pertes d'emploi chez nous et des fermetures.
05:53 - On va en parler dans la deuxième partie de l'émission sur justement la crise de l'immobilier en elle-même.
05:57 Quelles sont les villes ? Les villes... On a vu, il y a des villes qui étaient porteuses, en fait, d'un marché haussier, continu.
06:06 Je pense à Bordeaux, je pense à Lyon, je pense à Nantes.
06:10 Le Pays Basque, bien évidemment.
06:12 Est-ce que, justement, est-ce que vous pourriez nous dire quelles sont les...
06:16 Justement, un peu totémique, ces grandes métropoles dans lesquelles aujourd'hui ça bloque aujourd'hui, justement, sur ces grandes métropoles.
06:22 Quels sont les analyses que vous faites ?
06:24 On l'a bien vu, sur Paris, on commence déjà à constater les baisses graduelles, elles ne sont pas significatives.
06:29 Mais est-ce que vous projetez, ou aussi à la fine année, des baisses dans les grandes métropoles ?
06:35 - Bien sûr, vous avez raison de parler pour Paris, parce que Paris, ça s'est passé inepathue, mais Paris avait déjà amorcé une baisse en 2022 de 1,5%.
06:43 Premier marché baissier.
06:45 Et ce qu'on constate, c'est que là où les marchés ont enregistré les hausses les plus fortes, connaissent les baisses les plus rapidement prononcées.
06:53 - Typiquement ? - Typiquement.
06:54 Après les grandes agglomérations, et après les villes moyennes.
06:58 - C'est quoi, par exemple ? - Les deux marchés résistent.
07:00 Bon, sur... On va se traduire en, globalement, 5% de chute des prix à minima sur l'année 2023, c'est ce qu'on anticipe.
07:09 À minima. La décélération des prix, elle a commencé là depuis avril-mai. Véritablement, on était état jusqu'en février-mars.
07:16 Et la décélération des prix, elle se fait aujourd'hui à raison de 1,5% par trimestre, notamment sur les maisons.
07:23 Donc les maisons décélèrent beaucoup plus vite. C'est la plus forte chute.
07:26 Mais à côté de ça, il y a des marchés qui résistent.
07:29 Les marchés qui résistent, eh bien par exemple, c'est le marché touristique.
07:34 Marché de montagne.
07:35 Parce qu'on est sur des zones... Par exemple, Nice, c'est un marché qui résiste très bien.
07:38 - Oui, c'est vrai. - Et j'ai dit à Nice, l'autre fois, j'étais à la Somme Générale de Nice, j'ai dit écoutez, Nice, c'est un marché d'exception.
07:44 Tout simplement pourquoi ? - Mais la façade atlantique que vous connaissez particulièrement...
07:49 - Elle est plus en régression que... - Elle est plus en régression que la façade militaire annuelle.
07:52 - Oui, oui, elle est en croissance moins forte, mais elle est toujours très sollicitée.
07:56 Mais pourquoi Nice est moins en régression ? Bah tout simplement, je le dis souvent,
07:59 Nice, dès 1965, était la ville où il y avait 50... Dès 1960, c'était la seule ville où il y avait +50% de +60 ans.
08:07 C'est-à-dire que les gens ont déjà un pouvoir d'achat.
08:09 Et un pouvoir d'achat qui les écarte notamment du recours à l'emprunt.
08:14 Quand on ne recourt pas à l'emprunt, la pression des prix est moins sensible.
08:17 Mais quand on est exposé à une demande de financement, et notamment dans les grandes villes,
08:21 et bien à ce moment-là, ça joue sur le pouvoir d'achat des Français.
08:24 Et à ce moment-là, les ménages ont moins de capacité à pouvoir emprunter.
08:26 - Et à côté de ça, quels sont les marchés pour ceux qui pourraient le plus souffrir en baisse de prix ?
08:32 Vous citiez des exemples là où c'était fort monté, très fort, ça commence à baisser...
08:36 - Alors c'est la caractéristique, les maisons baissent beaucoup plus vite que les appartements.
08:39 - Pourquoi les maisons d'ailleurs ?
08:41 - On a du mal à l'expliquer encore, parce que ce sont les prix les plus élevés.
08:44 - D'accord, tout simplement. - C'est surtout ça.
08:46 Et puis aussi, c'est un peu la contrepartie d'une accélération des prix sur ce produit à post-Covid.
08:52 - Oui. - On a eu les augmentations les plus fortes,
08:55 et on va enregistrer les baisses les plus fortes.
08:56 - Et si on revient localement, ça vaut aussi...
08:59 Je ne sais pas, Sylvain citait tout à l'heure une ville comme Bordeaux,
09:02 une ville des marchés où c'était monté très fort, Nantes peut-être ?
09:04 - Oui ! - Là c'est des marchés qui...
09:06 - Ça c'était l'impact Covid, l'impact LGV, le choix-y-c'est, le télétravail.
09:11 Il ne faut quand même pas oublier que 30% des emplois sont quand même télétravaillés au moins un jour par semaine en France.
09:17 - Bien sûr. - 30% de tous les emplois.
09:19 Donc chiffre de... - On voit des baisses fortes que d'autres, c'est mentionné là ?
09:21 - Justement, en toute logique, on pourrait s'attendre, c'est ce qu'on se dit avec Guillaume,
09:26 à des baisses significatives dans certaines grandes métropoles.
09:29 Est-ce que vous avez fait des prévisions, justement, et nous dire à peu près de quel ordre vous estimez les baisses
09:35 en prenant des villes, Paul ? C'est pas Lyon, Nantes...
09:37 - Vous avez cité une prévision nationale tout à l'heure, -5%, mais dans le détail, vous...
09:42 - C'est décroissant, je vous ai dit, c'est là où il y a eu les plus fortes hausses, on a les plus fortes baisses.
09:47 Voilà, c'est naturel, c'est normal. - Donc Nantes ?
09:50 - Nantes, oui, les 10 premières grandes agglomérations.
09:52 Paris, les 10 premières grandes agglomérations françaises, et après le reste du territoire.
09:57 Les zones rurales commencent à décrocher, ça y est.
10:00 - Vous annoncez 5% minimum ? - En moyenne.
10:03 - En moyenne, ah oui, c'est quand même très significatif.
10:05 - Mais tout ça, ça va dépendre. Ça va dépendre aussi de l'évolution des taux d'intérêt.
10:10 - Les taux d'intérêt, puisqu'ils sont partis pour monter les taux d'intérêt, non ?
10:14 - Alors, on attend au moins 2 hausses avant la fin de l'année, ce qui nous laisse...
10:19 On prévoit que les taux seront arrivés à 4% à la fin de l'année.
10:23 - Et ça, c'est de nature à...
10:26 - Vous savez, un professionnel comme moi, j'ai vendu les mobiliers à 18%,
10:30 donc ça ne me gêne pas d'avoir des taux à 4.
10:32 - Mais on n'avait pas le même niveau d'inflation.
10:34 - Pas le même niveau d'inflation, l'inflation à 2 chiffres.
10:36 Mais simplement, quand on sort d'un marché où on a été finalement porté par des taux d'intérêt bas,
10:42 et soudainement l'argent coûte beaucoup plus cher,
10:46 c'est extrêmement préjudiciable, il y a des prix moins excédents.
10:48 Si on fait une comparaison avec la crise des années 90,
10:51 dans les années 90, les taux étaient à la baisse régulièrement.
10:54 Donc, on avait une crise, mais on avait des taux d'intérêt
10:58 qui permettaient au marché de se redynamiser.
11:00 Là, aujourd'hui, on a tout consommé, vous savez, dans ce pays.
11:02 On a consommé les durées d'emprunt les plus longues,
11:04 les prix les plus élevés, les taux d'intérêt les plus bas.
11:07 Il ne nous reste rien sous le pied.
11:08 Et on n'a plus d'argent dans les caisses, parce que l'État est exempt de d'autres sous pour soutenir les excédents et les Français.
11:14 - Alors, il y a le marché, il y a les taux,
11:15 mais il y a d'autres mesures qui pourraient peut-être soutenir le marché,
11:22 au-delà de l'éventuelle hausse ou pas hausse des taux,
11:26 enfin, l'imitation de la hausse des taux, c'est les mesures annoncées par le gouvernement.
11:30 - Alors, mettons les pieds dans le plat, ça vous paraît comment ?
11:33 - Pour les prix moins excédents, il n'y a absolument rien.
11:36 - Alors, il n'y a rien ?
11:37 - Il n'y a rien du tout.
11:38 - Un gouvernement qui a été très critiqué, on peut le dire.
11:39 - Moi, je parle à vos auditeurs,
11:40 la FNM a fait une belle proposition.
11:42 On n'est toujours pas entendu ni par les banques ni par le gouvernement.
11:44 Il faut un peu de courage politique, un moment.
11:46 On a proposé notamment qu'on puisse avoir une portabilité des prêts en cours.
11:50 C'est une belle proposition.
11:52 On ne demande pas. C'est quoi le principe ?
11:54 - C'est quoi la portabilité des prêts ?
11:55 - Vous prenez, vous êtes un jeune ménage.
11:57 Il y a deux ans, vous avez emprunté, il y a deux ans et demi,
11:59 vous avez emprunté à 1%.
12:00 - Oui.
12:01 - Vous êtes muté.
12:02 Vous partez de Bordeaux à Marseille.
12:04 Et là, qu'est-ce qu'il faut faire ?
12:06 Vous vendez la maison.
12:07 Vendez la maison, il faut rembourser le crédit en cours.
12:09 Il était à 1%.
12:10 Et vous allez à Marseille, vous les rachetez,
12:11 vous êtes exposé à des taux de 4%.
12:13 On dit simplement, permettez la portabilité et la réutilisation du prêt en cours
12:17 sur un autre bien, avec l'agrément du banquier.
12:20 Ça se faisait par le passé.
12:21 - C'était une...
12:22 - C'était une très bonne mesure.
12:23 - Et la transférabilité aussi, sur un prêt en cours,
12:25 si le ménage ne veut pas réutiliser son crédit,
12:27 à ce moment-là, il vend sa maison,
12:29 mais il permet de le transférer à un autre acquéreur.
12:31 On dit seulement, je vais rencontrer les banques prochainement,
12:33 parce qu'à un moment, il va falloir du courage à la fois pour sauver le marché,
12:36 puisque l'État est exempt de toute proposition.
12:38 Elle n'arrive pas à avoir d'autres imaginations que les méthodes déjà anciennes.
12:43 À ce moment-là, on dit, écoutez, on va dire aux banques,
12:45 mais faisons-le au moins pour 2-3 ans.
12:46 On ne vous demande pas de le faire toute la durée du prêt.
12:48 Mais permettez au moins d'accompagner les Français dans une crise qui est quand même sévère.
12:51 - Merci beaucoup, Loïc Contin. Vous restez avec nous.
12:55 Pour la deuxième partie de l'émission,
12:57 on va parler un peu plus justement des éléments qui ont été résitués dans le CNR,
13:01 mais surtout d'un marché qui est réellement en panne,
13:04 c'est le marché de l'allocation, où là, il y a un vrai sujet,
13:07 puisqu'il n'en demeure pas moins,
13:08 et vous l'avez rappelé à de multiples reprises dans vos prises de parole,
13:11 qu'il s'agit de loger les Français.
13:13 C'est la première mission que vous fixez avec l'ensemble des professionnels.
13:17 Il semblerait d'ailleurs que l'État ne soit pas très enclin à aider,
13:21 en tout cas le secteur.
13:23 On se retrouve bien évidemment pour la suite de "Ça vous concerne ?"
13:26 Les experts qui vous répondront en direct à vos questions.
13:29 Et on vous retrouve, Loïc Contin, dans la deuxième partie. A tout de suite.
13:32 Le grand rendez-vous de l'immobilier revient dans un instant.
13:36 - Vous et moi, on se connaît bien.
13:41 On se voit tous les jours.
13:42 Vous pouvez trouver que j'ai du charme,
13:46 que je suis un peu démodé
13:49 ou trop isolé.
13:51 Je suis capable de faire rêver comme d'empêcher de dormir.
13:55 Mais même quand je ne suis pas là, on parle de moi.
13:58 Et s'il arrive que l'on me quitte,
14:02 c'est toujours bon de me retrouver.
14:04 De m'avoir, tout simplement.
14:08 Je suis l'ancien, l'actuel, le prochain.
14:14 Je suis le bien, celui que vous voulez acheter, vendre, louer ou faire gérer.
14:20 Orpi, des femmes et des hommes pour votre bien.
14:23 Le grand rendez-vous de l'immobilier, ça vous concerne ?
14:27 - Rebonjour les amis, toujours dans notre grand rendez-vous de l'immobilier.
14:32 50ème numéro, moment d'émotion avec l'ami Vincent.
14:37 L'ami Vincent qu'on appelle les deux maîtres de la pige.
14:40 - Oui.
14:41 - Voilà.
14:42 - Exactement.
14:43 - Ou du théâtre.
14:44 - Oui.
14:45 - Parce que même quand t'es assis, on a l'impression que t'es grand.
14:47 - Oui, on a l'impression que t'es grand.
14:48 - En tout cas, on a un avocat et pas des moindres, puisqu'on a Manuel Raison sur le plateau.
14:54 Salut Manuel.
14:55 - Salut.
14:56 - Et c'est un grand moment puisque le premier avocat que nous avons interviewé dans l'épisode "Ça vous concerne"
15:02 il y a exactement 4 ans et demi, bientôt 5 ans, c'était Manuel Raison.
15:06 - Oui, c'était un des premiers invités de "Ça vous concerne".
15:08 - Absolument, c'est symbolique.
15:09 - Un honneur.
15:10 - Et vous êtes toujours là, président de la numéro, toujours aussi beau.
15:13 - Fidèle pour lui.
15:14 - C'est l'avocat qui est la concurrence des loyales.
15:17 Il a tout pour lui.
15:18 - Voilà, j'adore le chariot.
15:21 En tout cas, c'est un vrai plaisir Manuel de vous avoir sur le plateau, parce que je sais que vous êtes très fidèle à notre rendez-vous chaque mois sur Capital et sur Radio-Imo.
15:29 Et nous avons une question du Club Les Proprios, gérée sur Facebook par nos amis de Capital.
15:34 - Une question de Marie France pour Manuel Raison.
15:37 C'est le retour des chaleurs et Marie France nous écrit de Bergerac en Dordogne.
15:41 Elle souhaiterait installer dans son appartement une climatisation fixe avec évacuation extérieure.
15:48 Doit-elle obtenir l'autorisation de la copropriété pour cette climatisation ?
15:53 - Eh bien oui, effectivement, les climatiseurs fixes nécessitent une évacuation sur l'extérieur de l'immeuble.
16:01 Et donc, il est nécessaire d'obtenir l'autorisation de l'Assemblée générale.
16:05 On a un arrêt très récent du 9 mars 2023 à la Cour d'appel de Paris qui condamne une copropriétaire qui a mis son climatiseur sur son balcon sans autorisation
16:16 et condamne à l'enlever sous astreinte, donc à le déposer toute l'installation sous astreinte.
16:21 - C'est chaud quand même. - C'est chaud budgétairement, il y a du boulot.
16:24 - Oui, c'est chaud. Je voulais faire de l'humour. - Oh oui, bien sûr.
16:28 - On va encore villager, on va encore villager spatial.
16:31 - Il faut effectivement, à l'Assemblée générale, préciser effectivement, au sein de la résolution, le type de travaux, le décrire.
16:39 Sachant que dans l'hypothèse... - Il faut l'accord de la majorité ?
16:45 - Oui, c'est l'accord de l'article 25, il faut effectivement. La question, en fait, c'est souvent lorsqu'il y a un refus.
16:50 Parce que des fois, on demande en autorisation de l'Assemblée générale et il y a un refus de l'Assemblée générale.
16:56 Donc là, l'article 30 de la loi 65, la loi sur la copropriété du 10 juillet,
17:02 permet aux copropriétaires de demander d'outrepasser la copropriété, d'aller voir le juge et de demander cette autorisation.
17:10 Là, il y a quand même trois conditions. Il faut que les travaux projetés soient conformes à la destination de l'immeuble.
17:16 Il faut que le projet ait été soumis et refusé à l'Assemblée générale.
17:20 Et enfin, que les travaux n'aient pas été réalisés préalablement, antérieurement à la demande.
17:26 - C'est intéressant, ça veut dire qu'il y a un droit de veto du juge.
17:29 C'est-à-dire que le juge peut contrevenir finalement aux décisions de la copropriété.
17:33 - Exactement. - Mais il n'y a pas beaucoup de gens qui le savent.
17:36 - Non. - C'est-à-dire qu'en fait, on peut outrepasser... - On peut demander effectivement...
17:40 On a une carte de joker. - Outre nous. Ça fonctionne ?
17:43 - Ah oui, alors ça fonctionne ou ça ne fonctionne pas. C'est-à-dire qu'en fonction effectivement des dossiers,
17:47 on a par exemple un arrêt de la Cour de cassation qui a refusé la pose du climatiseur,
17:53 toujours en moqueur de tri, pourquoi ? Parce que c'était une atteinte à l'harmonie de l'immeuble et à l'esthétique.
18:00 - Ah oui, c'est ça. - Voilà. Mais à l'inverse, on a d'autres décisions où effectivement,
18:04 on a les magistrats qui ont autorisé l'exploitation d'un commerce,
18:08 enfin l'exploitation d'une climatisation par un commerce, qui était complètement conforme.
18:13 - Mais quelqu'un qui dirait "moi j'installe parce que je suis un peu âgé, j'ai besoin d'un confort d'été,
18:17 de ventilation parce que j'ai des problèmes de respiration, que je justifie et que ça, ça pourrait faire brancher la balance.
18:22 - Complètement. - Ah oui, oui. - Les juges sont humains.
18:25 Et puis, et dernière chose, par contre, si vous avez un refus d'autorisation d'Assemblée générale,
18:31 il faut avoir conscience qu'assigner en unité une résolution d'Assemblée générale est encadré dans des lettres très strictes,
18:38 puisque c'est dans les deux mois de la première présentation du recommandé de la notification de l'Assemblée générale.
18:43 - Donc il est très utile dans ces cas-là d'avoir recours à un avocat quand même spécialisé, non ?
18:48 Mais c'est important quand même pour le sujet. - Oui, oui, bien sûr.
18:50 - Parce qu'à mon avis, ça doit arriver plus souvent que vous croyez,
18:54 parce que j'étais justement à Bordeaux, pas plus tard que la semaine dernière,
18:57 dans une maison d'hôte, Bordeaux intra-muros. Super appartement, maison d'hôte.
19:02 Et j'arrive dans la chambre, une chaleur incroyable, avec un ventilateur.
19:06 Je dis au patron, écoutez, vu les prix que vous pratiquez, vous pourriez quand même mettre de la clim.
19:10 Il me dit "mais je suis désolé, en copropriété, ils m'ont refusé la clim".
19:13 Comme le type fait des maisons d'hôte, ça a rendu jaloux les autres.
19:16 Donc ils lui ont refusé typiquement le cas où il s'expose.
19:20 Ensuite, Marie-France a téléphoné à Michel, qui est propriétaire à Paris.
19:24 - Elle est propriétaire à Paris, elles sont amies, mais ça c'est une autre histoire.
19:27 Michel est surtout propriétaire d'un grand appartement dans le 7e arrondissement.
19:30 Elle souhaite diviser son lot, Manuel raison, peut-elle le faire sans l'autorisation de l'Assemblée générale ?
19:35 - En faire deux appart' en fait.
19:37 - C'est ça. Alors le principe c'est oui, mais attention, c'est juste le principe.
19:41 Parce que chaque copropriétaire dispose de ses parties privatives librement.
19:45 Là on a dressé le décor.
19:47 Sous réserve de ne pas porter atteinte aux droits des autres copropriétaires, évidemment,
19:52 ni la destination de l'immeuble.
19:54 Mais c'est cette notion de destination de l'immeuble qu'on va décortiquer
19:56 et on va voir qu'effectivement les choses sont plus compliquées.
19:58 Alors par ailleurs, on a aussi le règlement de copropriété.
20:01 Le règlement de copropriété, il peut interdire ou restreindre justement la division des lots.
20:06 Là encore, on a un juge qui a un pouvoir de considérer que cette clause serait nulle
20:15 et donc réputée non écrite.
20:17 Donc ça, ça doit être soumis au magistrat.
20:20 Et effectivement, pour le coup, on va interpréter la lycéité de la cause.
20:26 On a des juristes prudentes effectivement qui ont considéré que
20:29 la clause du règlement de copropriété portant interdiction générale et absolue de toute division
20:33 serait réputée non écrite.
20:35 Maintenant, la question de la destination de l'immeuble,
20:39 elle est vraiment liée au cas par cas à chaque immeuble.
20:43 Vous avez la destination dite bourgeoise,
20:46 qui est le terme utilisé dans les règlements de copropriété.
20:49 Et donc, on peut s'opposer, les magistrats peuvent s'opposer effectivement
20:53 et évidemment les copropriétaires en considérant que
20:56 c'est un immeuble dans lequel il y a uniquement des grands appartements dits bourgeois
21:01 et que le règlement qui viendrait à opposer, à interdire le fractionnement des lots
21:07 serait effectivement licite.
21:09 Donc, on ne pourrait pas obtenir et effectuer la division.
21:14 Malgré le fait que c'est un ensemble privatif.
21:16 Tout à fait.
21:17 Par exemple, on a d'autres juristes prudentes.
21:19 Oui, mais c'est le cas des grands bâtiments haussmanniens.
21:21 Tout à fait.
21:22 Dans le 7e, typiquement, oui.
21:24 On a des très grosses surfaces.
21:26 On a des portes pallières avec un palier, une porte pallière par étage.
21:30 C'est très souvent le cas.
21:31 Et effectivement, il y a cette notion de bourgeois.
21:34 Est-ce que ce mot bourgeois est dans le texte ?
21:36 Complètement.
21:37 C'est la clause dite d'habitation bourgeoise.
21:39 Qui est appréciée au cas par cas.
21:41 C'est-à-dire que des immeubles qui étaient historiquement bourgeois,
21:45 mais qui ont au fil du temps fait des divisions de lots,
21:47 ont perdu évidemment cette qualité.
21:50 Comme bien même, c'est toujours inscrit dans le règlement de copropriété.
21:52 Et donc, une fois que c'est soumis au magistrat,
21:54 il pourra dire, ok, très bien, vous avez un règlement de copropriété
21:56 qui dit une clause d'habitation strictement bourgeoise.
21:58 Pour autant, il y a eu plein de divisions qui ont d'ores et déjà été effectuées dans le même.
22:01 Je prends le cas des chambres de bonnes qui sont devenues des mégas appart.
22:04 3-4 chambres de bonnes qui ont été rassemblées.
22:07 Ça a été dans les années 80.
22:09 Moi, j'ai connu cette époque.
22:10 Dans les années 80-90, ça a été absolument incroyable.
22:13 C'est pour ça que les copropriétaires sont conscients de cela.
22:16 Et donc, souvent s'opposent à cette division.
22:19 Parce qu'ils savent très bien qu'une fois que c'est passé,
22:21 c'est tout l'immeuble qui est sujet à cette division.
22:24 - Mais il faut faire la demande.
22:25 - Alors, il faut faire normalement la demande.
22:27 Encore une fois, le principe, c'est non.
22:29 Sauf qu'il faut regarder le règlement de copropriété.
22:31 Et tout dépend du règlement de copropriété.
22:33 Alors, attention, justement,
22:35 lorsque il y a une division qui est effectuée, autorisée,
22:39 même si, encore une fois, le principe est l'autorisation sous les réserves que je vous ai évoquées,
22:43 eh bien là, il y a une modification de ce qu'on appelle l'EDD,
22:47 c'est-à-dire l'état descriptif de division,
22:53 puisque vous avez les tantièmes qui peuvent être modifiés.
22:56 Et donc, vous avez cet état descriptif de division
23:00 qui doit cette fois-ci être voté en Assemblée générale
23:02 et publié ensuite éventuellement par un notaire.
23:06 - Comme quoi, souvent,
23:10 il vaut mieux avoir recours à un avocat
23:13 pour avoir raison de ses...
23:15 - Ça y est.
23:17 - Non, mais c'est...
23:19 En fait, Manuel, c'est le seul avocat qui te fait aimer le droit.
23:25 - Oui, c'est très clair.
23:27 - Il a une vision presque poétique du droit.
23:29 - Merci beaucoup, Manuel Raison.
23:31 - Merci à vous.
23:32 - Vous pouvez venir quand vous voulez.
23:33 On vous retrouve aussi sur raison-avocat.fr.
23:36 - Oui, tout à fait.
23:37 Là, c'est le bon réflexe sur Internet.
23:39 En plus, Manuel a son rond de serviette gravé "Manuel Raison" sur Radio Imo
23:43 puisque symboliquement, c'est notre premier avocat.
23:45 Conseil à venir comme expert.
23:47 Merci, Manuel.
23:48 - Merci.
23:49 - Voilà, on vous souhaite un bel été.
23:50 Vous avez prévu vos vacances.
23:51 Ça y est, tout va bien.
23:52 Et on vous retrouve avec nous, bien sûr, dès septembre.
23:55 - Avec plaisir.
23:56 - Prenez soin de vous.
23:57 D'ici là, on se retrouve tout de suite après.
23:58 Le Grand Rendez-vous de l'Immobilier.
24:01 Orpi Territoire.
24:02 Avec Orpi.
24:04 - Eh bien, rebonjour les amis.
24:06 Voilà le cinquantième numéro du Grand Rendez-vous de l'Immobilier
24:09 sur Capital et sur Radio Imo Capital.fr.
24:12 Bien sûr, avec mon ami Guillaume Chazoulière.
24:15 Cinquantième numéro.
24:16 Et d'ailleurs, le moment de souligner le partenariat historique
24:19 que nous avons avec le réseau Orpi France.
24:22 Puisque le réseau Orpi France est avec nous depuis le premier numéro.
24:25 C'est symbolique.
24:26 Première saison, quatre saisons déjà avec Orpi.
24:29 Avec un focus territoire.
24:31 L'idée est d'aller dans les territoires.
24:33 Aller au plus proche du terrain pour vous parler de l'immobilier.
24:37 Et apparemment, ça se passe plutôt pas mal dans le Valentinois.
24:40 On est à Valence avec Romain Sadac,
24:44 qui est associé d'Orpi au Vergnes-Rhône-Alpes.
24:47 Salut Romain.
24:49 - Bonjour à tous.
24:50 Merci de m'accueillir sur votre antenne.
24:52 - Merci Romain d'être avec nous.
24:53 Justement, comme chaque mois, on fait un focus dans votre territoire.
24:57 Vive l'adrome parce qu'il fait très bon vivre chez vous.
24:59 Justement, ça va nous donner envie, Romain,
25:02 d'aller à Valence et de connaître un peu mieux votre région.
25:06 Je vous présente Guillaume Chazoulier,
25:09 le rédacteur en chef de Capital.fr.
25:11 Guillaume, une première question pour Romain.
25:13 - Bonjour Romain.
25:14 Première question, première question simple.
25:17 On l'a dit tout à l'heure.
25:19 On l'avait dit en rentaine,
25:21 ça ne se porte pas si mal chez moi.
25:23 Alors effectivement, après des années record,
25:25 l'année dernière, il y a pas mal de marchés qui se retournent
25:28 dans ce début d'année.
25:29 Ce n'est pas le cas.
25:30 Ce n'est pas le cas chez vous, au moins qu'à la normale.
25:33 - Je ne vais pas mentir non plus.
25:36 On sent un ralentissement des transactions.
25:39 Après, elles restent fortement présentes.
25:42 J'ai envie de vous dire que c'est à nous,
25:44 à gens reconnus sur une place,
25:46 de tirer notre épingle du jeu.
25:48 Donc aujourd'hui, on continue d'avoir des transactions,
25:51 mais on sent que c'est plus difficile
25:52 que ce qu'on a pu connaître ces deux dernières années.
25:55 - Avec quelle baisse d'activité ?
25:57 - Là, on est sur une baisse à peu près à -15%
26:00 en ce qui me concerne.
26:01 - Ah oui ?
26:02 - -15% par rapport à des années où on avait fait quasiment +20%.
26:07 Donc, vous voyez, on revient à un chiffre quasiment normal.
26:11 - Alors justement, la question qui préoccupe nos auditeurs,
26:15 qui est la question cruciale,
26:17 parce que c'est essentiellement des particuliers
26:19 qui nous écoutent, c'est les prix.
26:21 Question, comment se portent les prix de l'immobilier
26:24 aujourd'hui à Valence et dans le Valentinois,
26:26 dans la périphérie ?
26:27 - Alors, après une belle augmentation pendant ces deux dernières années,
26:31 on a vécu une fin d'année dernière,
26:33 puisque tout a commencé à partir de septembre l'année dernière.
26:36 On a recommencé à avoir des négociations sur les prix.
26:40 Et aujourd'hui, et j'ai envie de dire enfin pour les acquéreurs,
26:44 les vendeurs entendent qu'il va falloir baisser les prix
26:48 des biens immobiliers pour retomber finalement
26:51 à peut-être un +5 par rapport à l'année 2019
26:56 et donc retrouver un équilibre plus normal
27:00 de l'envolée des prix qu'on a pu connaître.
27:02 Voilà, c'est ce qu'on est en train de vivre.
27:04 - D'accord, l'envolée des prix, vous dites,
27:06 parce qu'aujourd'hui on est à combien le mètre carré sur Valence ?
27:08 Et donnez-nous des échelles selon les quartiers.
27:10 - On va dire Valence, la périphérie,
27:12 prix moyen du mètre carré dans l'ancien ?
27:14 - Alors, prix moyen du mètre carré,
27:16 on est entre 2002 et 2003 du mètre carré,
27:19 donc 2200-2300 euros du mètre carré.
27:21 Et on voit une petite baisse sur le secteur valentinois
27:26 qui va s'accentuer je pense dans les mois à venir
27:29 du fait de cette nouvelle donne
27:32 avec des prêts immobiliers qui augmentent
27:36 et donc un pouvoir d'achat immobilier qui baisse pour les acheteurs.
27:40 - Alors, vous avez parlé de 2200-2300 euros
27:43 moyen du mètre carré,
27:44 est-ce qu'on est plutôt dans le logement collectif, l'appartement ?
27:47 Et en maison, est-ce qu'il en va de même ?
27:49 Est-ce qu'on a les mêmes prix ?
27:51 - Alors, on est un petit peu plus cher sur les maisons,
27:58 avec la particularité qu'aujourd'hui,
28:00 et vous n'êtes pas sans le savoir,
28:02 on voit le classement énergétique qui vient vraiment
28:06 appuyer des écarts significatifs sur le prix des biens.
28:10 Donc, on a des grandes fourchettes
28:12 parce qu'à chaque fois on parle de prix moyen,
28:14 mais les fourchettes sont assez colossales,
28:16 du simple au doublé de mi quasiment,
28:18 en fonction de la qualité du bien.
28:20 - Et sur une maison qui serait classée par exemple D aujourd'hui,
28:25 en mètre carré, on sera plutôt dans les combien ?
28:28 Ou les modèles de maisons,
28:30 maisons de chambre, 100 mètres carrés, classées D,
28:34 c'est de quel ordre ?
28:36 - Aujourd'hui, vous êtes à quasiment 2700 euros du mètre carré.
28:41 - Ah oui, quand même.
28:43 - Ça a été quand même une augmentation.
28:44 Est-ce que l'augmentation, vous l'avez connue ?
28:46 Surtout avec l'effet post-Covid.
28:48 - Oui, bien sûr, on a eu une très grosse demande
28:53 sur tout ce qui était appartements et/ou maisons avec extérieur.
28:57 Ça, on l'a connu pendant les 6 mois
29:00 qu'ont suivi les différentes vagues de confinement.
29:04 Puis, on a vraiment vu du coup ce marché s'envoler
29:09 au détriment de tout ce qu'il n'y avait pas d'extérieur pour le coup.
29:13 - Guillaume ?
29:14 - Oui, je voudrais faire une transition vers l'investisseur.
29:19 Parce que là, on a parlé des résidences, la maison qui s'est envolée,
29:22 les gens qui sont installés à Valence, les prix qui ralentissent.
29:25 Est-ce qu'il y a de la place encore pour l'investisseur locatif ?
29:28 Est-ce qu'il y a un marché locatif profond avec une faible vacance ?
29:32 Et est-ce que vous voyez aussi ce type d'acteurs
29:36 ralentir sur le marché ou être moins présents ?
29:39 - Et je vais compléter la question avec,
29:41 quel est le taux de rendement pour l'investisseur classique,
29:44 Bayer, sur Valence par exemple,
29:46 s'il y a une tension sur le marché locatif ?
29:48 - Alors, j'ai envie de vous dire que je ne vous répondrai pas la même chose
29:53 qu'il y a 6 mois et que je vous répondrai sans doute une chose fausse
29:57 par rapport à ce qui pourrait se passer dans 6 mois.
30:00 On voit une mutation.
30:02 Alors oui, il y a du marché locatif sur Valence qui se porte plutôt bien
30:06 puisque Valence est une île très attractive,
30:08 avec des prix qui restent malgré tout corrects
30:10 par rapport à des grandes métropoles qu'on peut avoir autour de chez nous
30:14 et un cadre de vie qui est plutôt très agréable.
30:17 Donc oui, ça attire toujours.
30:20 En revanche, on était monté assez haut sur les prix d'investissement
30:24 par rapport au loyer perçu, donc qui attirait un peu moins de monde.
30:29 Et aujourd'hui, c'est contrecarré par des prix hauts
30:33 avec des taux de crédit qui, pour des investisseurs, sont relativement importants,
30:36 qui sont hauts et donc qui freinent l'enveloppe globale
30:40 et qui en plus sont dégradés par le classement énergétique
30:45 qui est un vrai problème aujourd'hui pour un investisseur
30:49 ou une aubaine si les prix suivent cette démarche-là.
30:53 - Et quel est le taux de rentabilité pour l'investisseur en moyenne ?
30:58 - Alors, ça tout dépend de quel taux de rentabilité on parle.
31:01 - Sur l'ancien ?
31:02 - Oui, sur la ville.
31:04 - Voilà, taux de rentabilité sur l'ancien, Valence, Intramuros.
31:08 - J'ai envie de vous dire déjà qu'actuellement, on est sur du 3-4%, on n'est pas mal.
31:14 - Ah oui, quand même, d'accord.
31:16 Et dernière question, vous avez évoqué la location,
31:22 il y a un marché locatif.
31:24 En moyenne, quel est le prix en location au mètre carré pour un T2 par exemple
31:29 et pour les studios, les petites surfaces ?
31:32 - On est donc sur du petite surface studio,
31:37 on va être sur du 14 euros du mètre carré, 14-15 euros du mètre carré
31:43 et sur du T2, on se trouve plus à du 12 euros du mètre carré.
31:47 - Donc ça reste quand même un marché, je vais dire,
31:50 abordable en termes d'accès à la location ?
31:54 - Oui, ça reste assez abordable,
31:56 après il y a beaucoup de monde sur le marché aujourd'hui.
31:59 - Est-ce qu'on trouve des biens ?
32:01 Est-ce qu'on se loge facilement en location privée à Valence ?
32:06 - Oui, et si vous voulez, j'en ai quelques-uns à la location,
32:10 donc c'est avec plaisir que je vais accueillir les deux petits pairs.
32:13 - Et à la vente aussi, je suppose ?
32:15 - Oui, alors on est en train de regonfler un petit peu les stocks
32:18 et on est en train de voir une phase un petit peu particulière
32:21 qui est qu'en location, on était aussi monté sur les prix en termes de locatif
32:27 puisqu'il y avait pas mal de demandes et que là, c'est en train de s'inverser,
32:31 c'est-à-dire qu'il y a un petit peu moins de demandes,
32:34 les gens restent plus ou moins chez eux et n'ont pas trop envie de bouger
32:37 parce qu'il y a une phase un petit peu d'incertitude.
32:39 - Bien sûr.
32:40 - Et ça, on le voit clairement sur notre marché aujourd'hui.
32:43 - Oui, il y a beaucoup moins. En fait, comme partout en France,
32:46 les locataires préfèrent, les porteurs de projets potentiels,
32:50 rester dans leur baille de location plutôt que, vu l'incertitude économique,
32:54 que d'approcher l'idée de la primo-accession ou de l'achat.
32:58 - Pour le moment, oui, je pense que d'ici six mois,
33:01 on y verra encore un petit peu plus clair parce que j'espère
33:04 que tout ce sera stabilisé au niveau des crédits
33:08 et puis on y verra plus clair aussi sur tout ce qui est travaux
33:13 qui sont à réaliser dans les logements.
33:17 - Merci beaucoup, Romain. Romain Sadek, je rappelle que vous êtes
33:21 chez Orpi, associé de la coopérative Orpi.
33:24 Orvergne-Renalpe est située à Valence et si on veut aller à Valence,
33:29 s'installer et observer le marché, il faut rappeler que c'est la porte
33:32 de la Drôme, la porte de la Provence, la porte du Soleil.
33:36 On va directement à Valence et surtout on va chez Romain pour louer
33:39 ou pour acheter, c'est bien ça ?
33:41 - Oui, je vous remercie en tous les cas de m'avoir accueilli sur votre plateau
33:44 et je vous attends avec impatience.
33:46 - Et on vous retrouve très facilement sur Internet, bien évidemment,
33:49 chez nos amis d'Orpi. Voilà, on vous souhaite un excellent été
33:53 puisque c'est la dernière de l'année justement avec nos amis d'Orpi
33:57 et on vous retrouvera bien évidemment avec beaucoup de plaisir
34:00 à la rentrée en septembre. On se retrouve tout de suite après.
34:03 Merci, Romain.
34:04 - Le grand rendez-vous de l'immobilier, ça vous concerne.
34:08 - Eh bien voilà, nous retrouvons la séquence "Ça vous concerne".
34:13 Tous les mois, chers amis, ils sont notaires, avocats, experts comptables,
34:18 agents immobiliers et ils vous donnent les bons conseils.
34:20 Aujourd'hui, nous avons non pas un notaire mais une notaire,
34:24 pas des moindres, une des meilleures spécialistes de l'immobilier en France.
34:28 N'est-ce pas, Vincent ?
34:30 - Oui, nous sommes avec Nathalie Cousigou-Suas. Bonjour, Nathalie.
34:33 - Bonjour, bonjour à tous, chers amis.
34:36 - Bienvenue dans le grand rendez-vous de l'immobilier.
34:38 Deux questions pour vous. Vous avez l'habitude, vous êtes une habituée
34:41 et les auditeurs et auditrices adorent vous entendre répondre aux questions.
34:44 La première, elle est très simple. C'est Cédric qui nous la pose.
34:47 À quoi servent les frais de notaire, Nathalie ?
34:50 - Où va l'argent ?
34:51 - On passe l'argent.
34:53 - Où va l'argent ?
34:54 Ce qui est très important de savoir, c'est que ces frais de notaire,
34:57 ils sont à priori lissés sur toute la France.
35:00 Concrètement, c'est normalement le même prix chez tous les notaires de France.
35:04 Ce qu'il faut savoir, c'est que ce que vous versez au notaire
35:07 ne fait que passer chez le notaire, parce que ce sont essentiellement,
35:10 chers amis, des taxes fiscales qui profitent à nos départements et à la Commune.
35:16 Par exemple, lorsque vous versez de l'ordre de 7,3% des frais dits de notaire,
35:24 il y a 5,80%, donc l'essentiel, qui va au trésor public
35:30 et ça se répartit, chers amis, entre le département et la Commune.
35:34 Essentiellement le département, parce que la Commune touche un autre petit pourcentage.
35:39 C'est-à-dire que concrètement, l'essentiel, c'est pour le département et la Commune.
35:44 Ce sont ce qu'on appelle les taxes fiscales qui sont comprises dans ces frais de notaire.
35:49 Et sachez, chers amis, qu'il y a trois départements qui sont favorisés,
35:54 parce que les droits de mutation à titre onéreux sont un petit peu moins chers
35:59 lorsqu'on achète un bien chez eux.
36:01 Savez-vous lesquels ? Ce sont nos amis bretons, nos amis du Morbihan, de l'Indre et de Mayotte.
36:07 Parce que dans ces cas-là, ce qu'on paye au département
36:12 est un petit peu moins cher qu'ailleurs lorsqu'on achète chez son notaire.
36:16 Et sachez aussi, chers amis, que ces taxes chez le notaire,
36:21 elles ne coûteront pas plus cher si chacun, acheteur et vendeur, a son propre notaire.
36:27 C'est par principe toujours l'acheteur qui paie ces fameux frais dits de notaire,
36:32 mais la rémunération dit notaire dedans, qui est comprise, vous l'avez compris,
36:37 qui est de l'ordre d'un peu moins de 1%, 0,8%,
36:41 et bien quand il y a deux notaires, ces 0,8% qui sont compris dedans,
36:46 sont partagés entre les deux notaires.
36:48 C'est pour ça que c'est toujours bien d'avoir votre notaire qui vous suit toute votre vie,
36:53 un peu comme un médecin de famille le ferait.
36:55 Merci Nathalie. Deuxième question maintenant.
36:59 Elle est de Giseleine, elle ne s'entend pas avec son fils.
37:03 Est-ce qu'elle peut léguer sa maison à un ami ? C'est la question de Giseleine.
37:08 Alors la question de Giseleine, elle est très importante,
37:11 mais la réponse en fait est qu'elle peut le faire, mais en fait ça ne va pas s'exécuter.
37:17 Pourquoi ? Parce qu'en France, il y a ce qui s'appelle des héritiers
37:21 qui ont droit à une part de réserve, qui s'appelle des héritiers réservataires.
37:25 Donc Giseleine, elle peut très bien faire un testament,
37:29 d'ailleurs en ne léguant pas que sa maison, en disant "j'institue cet ami légataire universel",
37:35 donc le testament sera jugé valable, l'ami va appréhender tout le patrimoine,
37:40 c'est-à-dire que la maison lui reviendra, sauf qu'au décès,
37:44 il faudra regarder le patrimoine de Giseleine et le fils aura,
37:48 de par sa réserve, droit à la moitié de ce patrimoine.
37:51 C'est-à-dire que concrètement, l'ami se trouvera dans une situation
37:54 où c'est lui qui deviendra propriétaire de la maison des comptes bancaires,
37:58 mais il devra donner en argent la moitié au fils de Giseleine.
38:03 Donc déjà, il peut très bien ne pas avoir les sous,
38:06 et puis d'autre part, si c'est un ami avec lequel Giseleine n'est ni mariée ni paxée,
38:13 dans ces cas-là, l'administration fiscale veille,
38:16 parce que les droits de succession que devront payer cet ami sont de 60% de droit,
38:22 concrètement, vous léguer un bien de 100 000 euros, le fisc taxe 60 000 euros.
38:28 Donc vous voyez, c'est relativement dissuasif, sauf à Giseleine,
38:33 à se paxer pour autant que les sentiments soient là,
38:36 ou se marier avec cet ami qu'elle veut gratifier.
38:39 Néanmoins, l'intérêt d'un testament, c'est que c'est toujours révocable,
38:43 donc on a déposé-le chez le notaire, c'est toujours une sécurité,
38:47 mais il est toujours révocable jusqu'au décès de Giseleine,
38:50 parce qu'on espère qu'un jour elle finira par se rabibocher avec son fils,
38:53 et ainsi annuler le testament.
38:56 - Merci beaucoup Nathalie Cousigou-Suas,
38:59 notaire toujours très clair dans vos explications,
39:02 un vrai plaisir de vous écouter, merci d'avoir pris le temps de passer
39:05 sur le plateau du Grand Rendez-vous de l'Immobilier à distance cette fois-ci,
39:09 on vous retrouve bien sûr très bientôt, on va vous souhaiter un très très bel été Nathalie.
39:13 - Merci à vous tous aussi, bel été, au revoir.
39:16 - Merci, et on enchaîne tout de suite avec nos autres séquences.
39:19 Le Grand Rendez-vous de l'Immobilier, le Grand Témoin.
39:25 Eh bien au bonjour pour ce cinquantième numéro
39:28 du Grand Rendez-vous de l'Immobilier avec nos amis de Capital,
39:31 on est ravis de vous retrouver avec la seconde partie du Grand Témoin.
39:35 Bonjour Loïc Cantin, et merci d'être resté avec nous sur cette seconde séquence.
39:40 Vous êtes le président de l'IFNIM depuis janvier 2023.
39:44 On va parler maintenant de la crise du logement.
39:47 Alors clairement, vous avez réagi, on va dire de façon très forte,
39:50 avec l'ensemble de vos collègues et de l'industrie immobilière,
39:54 suite à la restitution des comptes rendus du Conseil National de Refondation
40:00 pour le volet logement.
40:02 Beaucoup ont écrit que c'était la montagne qui avait accouché d'une souris,
40:06 avec des mesurettes, le mot a été prononcé.
40:09 Bref, ça a rendu assez furieux l'ensemble des acteurs du logement,
40:13 mais c'est aussi la crise de la location qui marque actuellement
40:18 non seulement le pas, mais une véritable tension, n'est-ce pas Guillaume ?
40:22 Oui. La crise du logement, on a parlé des ventes,
40:26 mais c'est aussi la crise du marché de la location.
40:30 D'ailleurs, combien il y a de locataires en France sur le marché privé ?
40:33 Le marché de la location, c'est environ en moyenne 21% de la totalité des Français.
40:38 C'est un parc locatif privé.
40:40 Je parle de...
40:41 Et alors, on constate un manque de turnover,
40:44 parce que des locataires qui n'accèdent plus à la propriété comme avant,
40:47 qui pouvaient acheter mais qui n'achètent plus,
40:49 donc on ne libère plus des logements, il y a souvent des problèmes de passevoirs thermiques,
40:52 où on peut commencer peut-être dans certaines villes à observer des retraits,
40:55 donc manque de logement.
40:56 Et dans certaines villes, ce n'est même plus un problème de budget,
40:59 c'est aussi un problème d'offres.
41:02 Il n'y a plus rien, oui.
41:03 Est-ce que vous avez comme ça une petite cartographie des villes
41:06 où c'est le plus problématique aujourd'hui, clairement, pour trouver un logement ?
41:12 Je dirais que vous avez raison de présenter cela de cette façon-là.
41:16 C'est d'abord...
41:19 Il n'y a plus de mobilité résidentielle.
41:21 S'il n'y a pas de mobilité résidentielle, parce que vous ne pouvez pas acheter,
41:23 il y a deux façons de se loger en France, c'est on est propriétaire, on est locataire.
41:26 Vous ne pouvez pas acheter, vous restez locataire.
41:28 Si vous restez locataire, vous empêchez la mise à disposition
41:31 d'un jeune diplômé qui rentre dans la vie active,
41:35 d'un étudiant, d'un couple muté,
41:38 et donc on empêche cette mobilité résidentielle.
41:40 Donc les marchés se referment sur eux,
41:42 et à ce moment-là, les marchés se contraintent, et il y a un effet de rareté.
41:46 La tension va s'exprimer à compter de juillet et septembre.
41:49 Aujourd'hui, on le voit clairement,
41:51 tous les congés, notamment, ralentissent.
41:53 On a peu de congés dans nos cabinets, parce que les locataires conservent leur logement.
41:56 Et en plus de ça, une espèce de frédésie, de peur d'être exposé,
42:00 de difficulté de trouver un logement.
42:02 Le neuf n'est pas au rendez-vous non plus,
42:03 parce que le neuf n'a pas réussi à avoir le succès qu'il escomptait au préalable,
42:08 beaucoup moins d'investisseurs.
42:10 Et puis même aussi, il faut le dire, quand on achète de l'immobilier,
42:13 on achète de l'immobilier pour avoir un rendement.
42:15 Mais quel mauvais affichage de l'immobilier aujourd'hui existant.
42:20 D'abord, premièrement, l'effet d'attrition que ça procure,
42:23 les annonces de l'interdiction de louer les passwords énergétiques, les G et les F.
42:28 Donc aujourd'hui, beaucoup de propriétaires se voyant exposés,
42:31 avoir leur logement frappé d'indécence, ne pouvant pas être mis en location.
42:34 Et quand le locataire s'en va, on ne roule pas, on va décider de vendre.
42:38 Donc on retire des appartements du marché.
42:40 Et puis, également, sur cette offre de logement,
42:47 on sent que les investisseurs aujourd'hui ne sont plus au rendez-vous.
42:50 L'immobilier ne fait plus recette.
42:52 Pourquoi fait plus recette ?
42:53 Parce qu'on a des taux de rendement, sur le neuf, on est à 2,5 et 3.
42:58 L'ancien va être entre 3,5 et 4.
43:01 Mais quand vous avez des taux d'intérêt qui vont friser les 4 %,
43:04 les taux d'intérêt excèdent le taux de rendement.
43:06 Et à côté de ça, quand on voit que l'immobilier qui n'est pas aimé de ce gouvernement,
43:10 mais l'immobilier, ce n'est pas la rente, comme on a osé le présenter.
43:14 L'immobilier aussi, c'est s'assurer aussi un capital retraite.
43:18 Mais un capital retraite avec un actif immobilier qui est frappé du taux marginal de l'imposition le plus important,
43:24 45 % pour les plus riches, plus 17,2, 62,2 %,
43:28 quand vous prenez une action qui est axée à 30 % avec la flat tax,
43:33 et puis quand vous avez de l'immobilier, vous payez l'imposition de la fortune d'immobilier,
43:36 c'est au-delà de 1,3 millions d'euros.
43:38 Et puis en plus de cela, vous êtes encadré sur les loyers, vous payez un permis de loyer,
43:42 vous payez une taxe sur la vacance.
43:44 - Donc toutes ces raisons-là, pour vous, ça fait qu'on est dans une session sans précédent
43:47 au niveau de la saturation du marché et de la mobilité.
43:50 - C'est quoi ? C'est un risque massif de désinvestissement dans la classe d'actifs immobiliers ?
43:54 - Le désinvestissement, il a déjà commencé.
43:57 La proportion, notamment des propriétaires bailleurs,
44:00 elle ne cesse de diminuer de façon très très légère,
44:03 mais alors que depuis 1986, on a cessé de donner des réductions d'impôts
44:09 pour renouveler l'offre locative.
44:11 Voilà, au travers du Pinel et autres dispositifs.
44:13 Mais le parc locatif, il n'augmente pas.
44:15 Il faut se poser la question.
44:16 Donc je ne dis pas échec des politiques, je dis insuffisance des politiques pour attirer.
44:20 Les Français, on ne va pas les loger avec des institutionnels ou autres dispositifs.
44:25 - Et ça, c'est un constat que vous constatez dans les grandes métropoles,
44:27 les moyennes métropoles, c'est un constat général ce blocage-là ?
44:30 - Général, général.
44:31 - Général maintenant ?
44:32 - Général, voilà.
44:33 Et puis, j'ajoute à cela notamment l'insécurité juridique quand on loue,
44:37 la peur de certains bailleurs.
44:39 Alors ce qui contribue à quoi ?
44:41 C'est qu'aujourd'hui, on voit deux types de marchés.
44:43 Un marché légaliste, un marché légitimiste,
44:46 conduit par des professionnels qui ne s'affranchissent pas des règles de droit.
44:49 Et à côté, un marché, je dirais, complètement parallèle.
44:52 Nous, on va faire du Airbnb, on ne respectera pas la réglementation.
44:56 Et puis, voilà, il y a un marché qui n'est pas sous contrôle.
44:59 - Alors justement, c'est un vrai sujet qui touche beaucoup nos auditeurs,
45:02 puisque effectivement, c'est une galère pour eux.
45:05 On l'a bien vu, les grandes métropoles, les 20 premières métropoles,
45:08 souffrent énormément de tensions locatives,
45:10 notamment à partir des surfaces intermédiaires T1, T2 et studios.
45:18 Alors vous avez évoqué les étudiants au bord de la rupture,
45:21 pour des problèmes de logement, il y en a même qui dorment dans leur voiture.
45:24 Il y a même des étudiants qui changent de projet pédagogique
45:26 parce qu'ils ne peuvent pas se loger.
45:27 Il y a eu, ça a été le cas à La Rochelle.
45:29 On a des jeunes actifs qui sont mutés dans une certaine ville,
45:31 qui ne trouvent pas de logement,
45:33 ou sinon des logements meublés ou des logements saisonniers.
45:37 La question que je vous pose, c'est Saint-Malo,
45:42 ainsi que la ville de Biarritz, a acté le fait d'interdire
45:45 l'allocation saisonnière dans certaines villes.
45:48 Et 17 villes en ont emboîté le pas.
45:51 Est-ce qu'on va vers une interdiction de l'immobilier saisonnier
45:54 en mode Airbnb, au profit d'un marché locatif plus long ?
45:59 Comment résoudre cette équation ?
46:01 Puisqu'on peut comprendre le propriétaire qui a une petite surface,
46:04 qui se voit avec un taux de rentabilité,
46:06 on l'a calculé, sur le Airbnb,
46:09 qui peut monter jusqu'à 12%.
46:11 Quand on loue en location vide,
46:14 il est à peine à 3%, voire moins, sur Paris.
46:18 Il n'y a pas photo ?
46:20 L'absence de vision des politiques publiques
46:25 qui ont laissé faire, engagée depuis de nombreuses années,
46:29 une bonne quinzaine d'années,
46:31 ont conduit à ce que la part du meublé n'a cessé d'augmenter dans les grandes villes.
46:34 Notamment pour des questions de type Airbnb, touristique ou non.
46:37 Il n'y a plus une petite surface en Paris meublée, non-meublée.
46:41 Une surface vide, il n'y en a quasiment plus.
46:44 Et il y a beaucoup de jeunes qui n'arrivent pas à trouver ce loger.
46:47 Je pense que c'est l'absence totale d'observation et d'analyse,
46:50 notamment des politiques publiques, sur ce qui se passe sur un marché.
46:53 On prend Biarritz par exemple.
46:55 Moi je ne vais pas carrément...
46:57 Je pense que de toute façon, le propre d'une ville...
46:59 Moi j'ai participé à un débat à Biarritz,
47:01 et j'ai dit "mais attendez, vous n'allez quand même pas vous plaindre d'être une ville attractive ?
47:04 Si les gens vous plébiscitent pour venir y vivre, c'est quand même pas...
47:07 C'est à vous de vous adapter.
47:08 - Le problème c'est comment y vivre.
47:09 - Et de veiller à l'équilibre.
47:11 Et il faut construire.
47:12 - Il y a 45% des lits qui sont ce qu'on appelle des lits froids, vous le savez,
47:15 où des personnes viennent deux mois par an.
47:17 - En montagne c'est pire.
47:18 Non, je pense qu'on fait une mauvaise analyse du marché touristique.
47:22 - Ah bon ?
47:23 - Parce qu'en réalité oui, parce que quand on regarde,
47:25 on fait une analyse un peu plus sociale,
47:27 notamment des occupants dans ces villes,
47:29 on se rend compte que sur ces villes par exemple,
47:32 quand il y a deux inactifs, il y a 0,38 actifs dans certains quartiers.
47:37 C'est-à-dire que ce sont des gens qui ne sont plus en activité,
47:39 c'est beaucoup des retraités.
47:41 Et qui finalement absorbent et achètent des logements
47:44 qui auraient pu être dessinés à des autochtones.
47:46 Le vrai problème, c'est de ne pas avoir construit
47:48 pour relayer cet apport de population.
47:50 - On est d'accord.
47:51 - C'est une absence de vision.
47:52 - C'est quoi le délai aujourd'hui pour trouver une bonne location ?
47:54 Parce que voilà, on va répondre aux questions qui nous sont posées.
47:56 Est-ce que vous avez des statistiques là-dessus ?
48:00 Voilà, un jeune actif qui arrive dans une ville,
48:03 qui va louer sur un bail de trois ans, vous savez,
48:06 un bail de trois ans ça devient de plus en plus rare.
48:08 Allez, un T1 avec une chambre.
48:11 - Non mais ça dépend des villes.
48:15 Ça dépend des villes.
48:16 Les périodes saisonnières sont déjà les plus tendues.
48:19 Les périodes saisonnières c'est celle dans laquelle on va rentrer
48:21 à compter du 1er juillet.
48:23 - Là, il faut renoncer à louer là.
48:25 - C'est très compliqué.
48:26 Au 15 juillet, on va afficher plus de locations.
48:28 On le sait tous.
48:30 - Ah ouais, quand même.
48:31 - Revenons sur les solutions qu'apporte le gouvernement
48:34 pour justement fluidifier ce marché locatif.
48:36 Deux choses.
48:37 D'abord, on parlait du Airbnb.
48:40 Il y a une proposition qui est faite.
48:42 En tout cas, ils ont annoncé qu'ils pourraient travailler dessus.
48:44 C'est de revoir la fiscalité du Airbnb.
48:47 De manière à ce qu'elle soit moins attractive.
48:49 Et donc de manière à ce que les gens soient incités
48:51 à remettre leur logement, aux locations meublées,
48:53 longue durée, plutôt que du Airbnb.
48:54 Typiquement, ça pourrait arranger des marchés.
48:56 - L'idée c'est de les décourager.
48:57 - Est-ce que c'est une bonne solution ou pas ça ?
48:59 Et puis après, il y a une deuxième proposition du gouvernement.
49:01 Il nous reste deux minutes.
49:02 - Non mais dans tous les cas, aujourd'hui,
49:03 le statut du meublé permet d'avoir jusqu'à 71% d'abattement.
49:06 - Et donc l'idée c'est de ne plus l'avoir.
49:08 - Je dirais qu'aligner les deux statuts, peut-être pas au même niveau,
49:11 mais ça me semble logique, je pense que dans tous les cas,
49:14 la déduction fiscale ne doit pas être plus forte pour un loir meublé
49:17 que pour un loir.
49:19 Oui, je pense que c'est une bonne chose.
49:21 D'abord, à fait, au moins mettre la question fiscale à plat
49:24 et notamment y accorder un peu plus d'avantages
49:26 aux propriétaires bailleurs privés et libres,
49:28 comme je vous l'ai exposé tout à l'heure,
49:29 compte tenu que c'est la plus grosse pression.
49:31 - Une seule fiscalité finalement.
49:32 - Deuxième chose, je crois que c'est la deuxième annonce
49:35 faite par le gouvernement concernant la location,
49:37 c'est aménager le pouvoir d'achat des locataires
49:42 en favorisant le développement de la gestion locative VISA,
49:45 la garantie locative VISA, qui est une garantie gratuite,
49:48 et l'idée c'est d'élargir au plus grand nombre,
49:50 que 2 millions de locataires la touchent.
49:52 Donc, pour vous ça ne répondrait pas au sujet ?
49:55 - C'est des offres, aujourd'hui il y a 900 000 contrats VISA,
49:58 aujourd'hui mis en place par Action Logement.
50:01 - Donc l'idée c'est de passer à 2 millions ?
50:03 - Mais oui, mais Action Logement n'a jamais été contre
50:05 le fait d'atteindre 2 millions,
50:06 on peut très bien atteindre 2 millions.
50:08 - Et c'est pas ça qui résordra le problème du logement,
50:09 parce que c'est le problème de l'offre, c'est ça ?
50:11 - Mais évidemment, c'est une question d'offres, c'est tout, voilà.
50:13 Ce sont des mesurettes, je dirais, c'est un saupoudrage.
50:16 - Loïc Quentin, vous dites en fait que le gouvernement s'y prend mal,
50:19 parce qu'effectivement c'est pas par le biais de la garantie,
50:22 puisque c'est d'abord le stock qu'il faut travailler.
50:25 Le président de la République a publié,
50:28 il y a exactement un mois dans "Challenges",
50:31 que l'ensemble des aides proposées au logement
50:34 n'avaient produit que de l'inefficacité structurelle.
50:37 Ça a dû vous faire hurler, en particulier de la location.
50:40 - Moi je le renvoie à cette proposition,
50:42 quand il était ministre de l'économie et des finances,
50:44 il avait bien fait renouveler effectivement sa disposition
50:46 de cas de loi de finances, quand il était encore sous le ministère.
50:49 - Alors, une dernière question justement sur le marché locatif,
50:52 quelle serait, pour ceux qui nous écoutent,
50:55 je vais pas dire les bons conseils,
50:57 mais quels conseils auriez à ceux qui nous écoutent,
50:59 pour essayer de résoudre ce problème majeur, grave,
51:01 voire même dramatique, qui impacte les familles aujourd'hui,
51:04 pour trouver une location vide ?
51:07 - Je dirais, il faut s'en remettre patience.
51:09 Malheureusement, les professionnels ne peuvent faire
51:11 qu'avec l'offre dont ils disposent,
51:13 et malheureusement, cette offre est sous contrainte
51:16 et se tarie de plus en plus.
51:18 Donc, on va passer par des moments compliqués,
51:20 et je peux pas être optimiste,
51:22 je peux pas vous dire qu'il y a des recettes de miracles.
51:24 Si vous savez que vous allez être mutés,
51:26 rapprochez-vous très rapidement de professionnels
51:28 et déposez leur votre demande.
51:30 - Vous savez ce que ça évoque ?
51:31 C'est un peu la double peine,
51:32 c'est-à-dire que je trouve pas de logement,
51:34 j'avais un projet d'acquisition,
51:35 mais vu les taux d'intérêt,
51:37 du coup, mon projet, il est en stand-by,
51:39 et je me retrouve finalement, et encore une fois,
51:41 ce sont toujours les Français qui prendront,
51:43 qui seront les boucliers misères de cette politique.
51:45 - Et puis, étonnée, ce sont les couches les plus faibles
51:47 qui vont encore souffrir d'une assurance de politique.
51:49 Quand on veut sauver, notamment, les couches les plus affaiblies
51:52 et les pouvoirs d'achat les plus faibles,
51:54 eh bien on a une politique à la hauteur pour pouvoir les accompagner.
51:56 - C'est très clair.
51:57 Merci beaucoup, Loïc Quentin.
51:58 - Merci de m'avoir invité.
51:59 - Président de la FNIM, à suivre avec beaucoup d'attention
52:03 sur ce que vous dites.
52:04 D'ailleurs, vous n'avez pas ménagé vos efforts,
52:06 on vous a vu à peu près partout ces derniers temps
52:08 pour porter haut et fort la question du logement.
52:11 On enchaîne avec nos autres séquences,
52:13 les experts qui nous attendent.
52:14 Voilà les bons conseils.
52:15 On va essayer de vous donner un peu les clés de visibilité
52:18 comme on le fait chaque mois, tout de suite.
52:20 - Le grand rendez-vous de l'immobilier, ça vous concerne.
52:24 - Ça vous concerne.
52:27 Troisième partie, les amis, pour cette cinquantième.
52:30 Et nous avons un agent immobilier sur le plateau, n'est-ce pas, Vincent ?
52:34 - Oui, c'est pas moi, rassurez-vous.
52:35 C'est Julien Maudit qui est avec nous de Meilleur Bien.
52:37 - En conversion.
52:38 - En conversion, non pas encore.
52:40 Julien Maudit, Meilleur Bien.
52:41 Des questions pour vous posées sur le groupe Facebook
52:43 Le Club des Proprios.
52:44 La première est de Laurent.
52:45 Il est propriétaire bailleur en meublé.
52:47 Il souhaite mettre en vente son bien.
52:49 Quelles sont ses obligations vis-à-vis de son locataire
52:52 en place pour mettre en vente son bien ?
52:54 - Il est en bien meublé, c'est ça ?
52:56 - Oui, en bien meublé.
52:58 - D'accord.
52:59 Donc en bien meublé, il est important de savoir
53:02 que le locataire n'a pas de droit de préemption.
53:05 C'est-à-dire qu'il n'est pas prioritaire sur l'acquisition du bien.
53:10 - En meublé.
53:11 - En meublé.
53:12 - Sur un bail vide.
53:14 - Il a un droit de préemption.
53:16 - Un droit de préférence plutôt.
53:18 - Voilà, c'est ça.
53:19 - D'accord.
53:20 - On doit lui proposer à la vente.
53:21 - On doit lui proposer à la vente s'il veut l'acheter
53:23 avant de lui donner le compte.
53:24 On peut faire un congé pour vente,
53:25 mais on doit lui proposer la vente.
53:26 - Tout à fait.
53:27 - Ce n'est pas le cas en meublé.
53:28 - Ce n'est pas le cas pour Laurent ici.
53:29 - Ah oui, quand même.
53:30 - Ce n'est pas le cas pour Laurent.
53:31 Donc il devra quand même notifier à son locataire
53:34 trois mois avant la fin du bail son congé pour vente.
53:39 Vraiment ne pas oublier de mettre le motif du congé.
53:45 Si jamais il y a plusieurs locataires,
53:48 imaginons que Laurent est marié ou qu'il soit en colocation,
53:51 il devra aussi notifier à la deuxième personne.
53:55 Il ne devra pas oublier de notifier à toutes les personnes le congé.
53:58 - Ça dure combien de temps un bail meublé ?
54:00 - C'est un an.
54:01 - C'est un an, d'accord.
54:02 Donc voilà, trois mois avant le terme du bail.
54:04 - Trois mois avant.
54:05 - S'il loupe la date.
54:06 - Eh bien, il est reparti pour un an.
54:08 - Ah, intéressant.
54:09 - C'est intéressant et c'est sa seule obligation en revanche.
54:12 - Oui, c'est sa seule obligation.
54:13 - Ça, je ne le savais pas,
54:15 parce que je pensais qu'à tout moment,
54:16 on pouvait dénoncer le bail.
54:17 Oui, ce qui est vrai.
54:18 - Alors, on peut le dénoncer par contre,
54:20 il sera résilié à la date anniversaire.
54:25 - C'est toujours à trois mois de la date anniversaire.
54:27 - Au minimum trois mois.
54:29 On peut le faire à six mois et par contre, ça prendra effet.
54:32 - Et quelqu'un qui louperait ne serait-ce que d'un jour,
54:34 il repart pour un an minimum.
54:36 - Oui, malheureusement.
54:37 - Et c'est opposable juridiquement.
54:38 - Oui.
54:39 - Bien sûr, intéressant.
54:40 - Voilà pour la réponse à Laurent.
54:41 On continue avec Cécile.
54:43 Cécile est propriétaire depuis trois ans de son appartement
54:47 et souhaite changer d'assurance de prêt à immobilier.
54:49 Peut-elle encore le faire ?
54:51 Et si oui, à quel moment elle peut le faire ?
54:53 - Eh bien, il faut savoir que depuis septembre 2022,
54:56 il y a une nouvelle loi,
54:58 qui est la loi Lemoyne qui est sortie,
55:00 qui permet aux propriétaires de pouvoir renégocier
55:05 leur assurance de prêt immobilier à n'importe quel moment.
55:10 Alors bien sûr, il faut respecter les conditions.
55:12 C'est-à-dire qu'on doit être sur les mêmes garanties au minimum
55:16 et que l'établissement prêteur accepte cette nouvelle assurance.
55:22 - Et s'il ne l'accepte pas ?
55:24 - Alors, il faut qu'il la justifie.
55:26 Mais généralement, aujourd'hui, on passe par des courtiers
55:29 qui font ça très bien et qui s'assurent que...
55:32 - C'est le même niveau de garantie.
55:34 - À partir du moment où vous avez les mêmes garanties
55:37 et que le prêteur est garanti de la même façon,
55:40 en réalité, il n'a pas le droit de s'y opposer.
55:42 - Tout à fait.
55:43 - La vérité, c'est qu'il n'a pas le droit de s'y opposer.
55:45 Par contre, ça ne l'intéresse pas parce qu'il perd le contrat.
55:48 - C'est le plus simple de passer par un courtier pour ça,
55:50 parce que pour comparer, ces contrats sont des fois un peu compliqués.
55:53 - C'est ça. Tout ce qui est administratif, c'est un peu long.
55:55 Et surtout, avec cette nouvelle loi,
55:57 tous les prêts qui sont inférieurs à 200 000 euros
56:00 et que l'emprunteur aura à la fin de rembourser son prêt
56:05 avant ses 60 ans n'a plus de questionnaire de santé.
56:08 C'est aussi important à le savoir.
56:11 - Voilà pour la réponse à Cécile.
56:12 Donc c'est la loi Lemoyne, on le rappelle.
56:14 Et donc dès demain, Cécile peut décider
56:16 de renégocier son contrat d'assurance de prêt immobilier.
56:20 - Tout à fait.
56:21 - Merci beaucoup, Julien Maudit.
56:22 - De rien, prix.
56:23 - On vous retrouve sur meilleurbien.com
56:25 - Voilà, meilleurbien.com.
56:27 Et en ce qui nous concerne pour les chroniques,
56:29 ça vous concerne si vous voulez poser vos questions,
56:31 vous les posez, n'est-ce pas, Vincent,
56:33 sur le groupe Facebook des Proprios,
56:36 géré par nos amis de Capital.
56:38 Merci, Julien.
56:39 Et bientôt la fin de notre émission,
56:41 on se retrouve tout de suite après.
56:43 - Le Grand Rendez-vous de l'Immobilier,
56:46 Guillaume Chazulière, Sylvain Lévy-Valency.
56:49 - Eh bien voilà, c'est terminé pour ce numéro 50.
56:53 Et oui, déjà la 50e.
56:54 Merci en tout cas à toutes et à tous de nous souhaiter fidèle
56:57 depuis l'origine, puisqu'on va entamer bientôt la 5e saison.
57:01 Bien évidemment, c'est écoutable en podcast,
57:05 comme d'habitude sur les plateformes d'écoute.
57:07 On vous donnera bien évidemment chaque mois toutes les réponses.
57:10 On va se retrouver donc pour le prochain numéro,
57:13 bien évidemment, c'était la 50e,
57:14 préparée par Capital et par Radio Imo.
57:17 On va retrouver maintenant toutes les équipes.
57:19 Guillaume, à la rentrée.
57:21 - Oui, je vous le dis depuis maintenant 5 ans,
57:24 on passe un bel été, on se retrouve à la rentrée
57:26 avec plein de surprises.
57:28 Et surtout, on surfera sur l'actu du logement du moment.
57:32 Donc on vous réserve le numéro.
57:33 Je ne vous dis pas quoi encore,
57:35 mais on va définir ça dans le courant de l'été.
57:36 - Absolument, une actualité haute en couleur, bien évidemment,
57:39 puisqu'on l'a bien vu, il y a une crise dans l'immobilier.
57:41 Les Français ont du mal à se loger.
57:43 D'où l'importance, effectivement, de nous suivre
57:45 pour vous donner les meilleurs conseils,
57:47 en tout cas, de vous restituer la meilleure actualité.
57:49 On va se retrouver le vendredi 16 septembre.
57:52 Et d'ici là, à toutes et à tous,
57:54 on va vous souhaiter un très, très bel été.
57:56 L'été, à mon avis, va être assez chaud.
57:59 Direction la rentrée pour septembre.
58:01 Et on va entamer cette nouvelle saison.
58:04 D'ici là, à toutes et à tous, prenez soin de vous.
58:08 Le Grand Rendez-vous de l'Immobilier,
58:11 en partenariat avec Orpi,
58:14 1350 agences immobilières partout, rien que pour vous,
58:18 à retrouver sur les sites de Radio-Imo et Capital.
58:22 Le Grand Rendez-vous de l'Immobilier,
58:27 en partenariat avec Orpi,
58:30 1350 agences immobilières partout, rien que pour vous,
58:34 à retrouver sur les sites de Radio-Imo et Capital.
58:38 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org