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Transcription
00:00 Culture Média sur Europe 1 avec Philippe Bordel et avec Christophe Willem jusqu'à 11h.
00:06 Christophe Willem juste avant de partir en Suisse demain.
00:08 Le mec tient le coup jusqu'à 11h.
00:10 Il sera là avec nous juste avant de partir en Suisse à Cran demain pour le début d'une longue tournée.
00:15 Enorme tournée qui a passé aussi par Bruxelles, Martigues, Toulouse, Amiens, Mérignac, Biarritz,
00:19 Mérignac c'est à côté de Bordeaux, Lille et Lyon.
00:21 Comment vous avez fait la tracklist ? Vous n'allez pas chanter que les titres du dernier album ?
00:25 Non, non, non.
00:26 Alors il y a un nouvel outil qui est super aujourd'hui, c'est qu'on peut voir
00:29 les streams. Ça c'est un nouveau truc qu'on n'avait pas avant.
00:32 Donc on peut voir quels sont les titres les plus écoutés.
00:34 Ça permet aussi de remettre en avant.
00:35 Donc vous êtes allé sur Apple Music, vous avez fait votre liste.
00:38 Alors Apple ou d'autres, mais je regarde un petit peu.
00:40 Alors je me fie pas non plus parce que je trouve qu'en tant qu'artiste,
00:42 on doit aussi, nous, être la proposition artistique.
00:45 On ne doit pas non plus se calquer systématiquement sur une demande.
00:48 Sinon on a plus de créativité en fait.
00:49 Avant de vous lancer dans Panorama, vous avez dit "j'ai revu mes anciens concerts,
00:53 mes anciens clips, résultat, beaucoup de rire, parfois de honte".
00:55 Non mais il y a des trucs, je dis mais je ne comprends pas.
00:57 J'avais pas d'amis à ce moment-là.
00:59 Non mais il y a des moments de gêne.
01:01 Non mais il y a des moments de sou...
01:03 Alors il y a eu la mode, certes, mais il y a aussi la dignité.
01:06 C'est autre chose par rapport à la mode.
01:08 Par rapport aux habits ?
01:09 Ah non, par rapport aux habits, par rapport à des trucs que j'ai vus.
01:11 Des fois, je dis mais putain, mais c'est terrible.
01:13 C'est terrible.
01:14 Mais bon, en même temps, c'est ce que je disais tout à l'heure.
01:16 Ça fait partie de l'histoire et donc j'assume.
01:18 J'assume quand même.
01:19 Et alors il y aura un décor spécial ?
01:21 Vous allez avoir une tenue spéciale ou pas du tout au contraire ?
01:23 Non, non, il y a un décor.
01:24 Alors la pochette de panorama, ça crée un peu un salon.
01:26 Donc il y a ce côté un peu salon qu'on retrouve sur scène.
01:28 Il y a un canapé sur scène ?
01:30 Oui, oui, oui.
01:31 Alors j'ai trouvé ça dans La Montagne.
01:33 Alors d'abord, La Montagne est extraordinairement fascinée par vous en concert.
01:38 Mais c'est très bien.
01:40 La Montagne, c'est quand même compliqué de ne pas apprécier le bonhomme.
01:43 Tout heureux d'habiter la scène, on sent rapidement qu'il prête bien plus attention à son public qu'à sa personne.
01:47 Je ne sais pas ce que ça voulait dire.
01:49 Ça veut dire que le mec n'a plus d'unité.
01:51 Je pense que ça veut dire ça.
01:53 Et alors, les confidences arrivent au coin du canapé en compagnie de quatre musiciens.
01:58 C'est un compliment d'une efficacité redoutable.
02:00 Vous allez sur votre canapé et vous racontez votre vie.
02:02 Oui, c'est vrai que c'est sur la version concert en salle.
02:05 En festival, c'est quand même plus compliqué quand vous êtes devant 20 000 personnes.
02:09 Surtout s'ils attendent Motorhead ou Metallica.
02:12 Non mais voilà, c'est vrai qu'en festival c'est différent.
02:14 On n'est plus sur des shows plus dynamiques.
02:15 Mais c'est vrai qu'en salle, je trouve que c'est très cool d'avoir justement ces moments d'intimité.
02:19 Vous êtes aussi dans un partage avec le public.
02:21 Je pense que le public n'est pas juste là pour écouter un album ou des albums de A à Z.
02:25 Mais il est là dans un partage.
02:26 Et j'aime bien ces moments où on peut se poser et parler de certains sujets
02:29 ou expliquer certaines chansons en profondeur.
02:31 On connaissait une de vos références qui était "Premier baiser".
02:34 "Transformers", c'est une référence pour vous ou pas ?
02:36 C'est vrai, mais ça me dépasse. Ils vont faire combien de films ?
02:39 Ils se tournent sur le lien.
02:41 Vous posez la bonne question.
02:43 Ça va nous survivre, cette histoire.
02:45 "Transformers" sort, c'est un nouvel opus, comme on dit.
02:48 "Rise of the Beast".
02:50 "L'arrivée des bêtes", c'est ça.
02:51 Vous l'avez bien dit.
02:52 Le réveil des bêtes.
02:54 "Rise of the Beast", le réveil des bêtes.
02:57 Et on en est au numéro 7.
02:58 La tête que fait Christophe Wilhelm quand il a eu chiffre 7.
03:06 Carrément.
03:07 Difficile de ne pas savoir ce qu'est un "Transformers".
03:10 D'abord, un jouet créé il y a 40 ans au Japon
03:12 et qui est devenu un premier film en 2007.
03:15 16 ans plus tard, cette série de films a rapporté presque 5 milliards de dollars au box-office.
03:22 Voilà pourquoi on est en France 7.
03:24 Enorme, non ?
03:25 Oui, carrément plus grand qu'une planète.
03:27 Il y aura un robot qui vous répondra.
03:30 À chaque bonne vanne que je ferai, il y aura un robot.
03:34 Donc, sort ce mercredi le 7e opus de cette franchise
03:36 dont les héros sont des gros robots venus de l'espace
03:39 qui se mutent à l'infus de combinaisons très complexes et très impressionnantes visuellement
03:44 qui se transforment en voiture, en moto, en avion pour être plus discret sur Terre.
03:48 C'est tellement plus simple de se fondre dans la masse en étant une Porsche, une Lamborghini
03:52 ou un 33 tonnes avec de gros yeux lumineux.
03:54 Mais de temps en temps, il faut bien se dégourdir les soupapes.
03:57 J'ai la pression d'huile en zone rouge, j'adore !
04:00 Je commençais à me rouiller, mec !
04:02 Je te dis pas comment je retenais les chevaux !
04:04 C'est de l'humour de robot, vous ne pouvez pas comprendre.
04:06 C'était ça !
04:07 Depuis deux décennies, c'est toujours la même limonade scénaristique.
04:10 Pour faire court, le monde va exploser.
04:12 L'humanité est menacée par de grands et gros méchants robots.
04:15 Une apocalypse de ferraille va nous ensevelir.
04:18 Les gentils, les autobots, essayent de nous sauver.
04:20 Mais ils n'y arrivent pas s'ils ne font pas équipe avec des humains.
04:23 Humains et robots doivent s'épauler, même si ça donne des suets d'huile de moteur
04:28 à leur chef qui s'appelle Optimus Prime.
04:30 - Tu as amené un humain ici ?
04:32 - Moi je suis personne, je vois rien, j'entends rien, je vois même pas qu'il me parle là !
04:35 Voilà, c'est le même genre de truc qu'on entend depuis 16 ans, donc depuis le premier.
04:39 En revanche, ce qui a vraiment changé, ce sont les technologies des images,
04:42 des effets spéciaux, les transformations des robots qui sont vraiment absolument bluffantes.
04:47 - Vous allez me dire quel rapport ?
04:51 - Pourquoi une chute de vent ?
04:52 - Direction Machu Picchu !
04:54 Pour cette histoire qui trouve ses racines chez les périlleux !
04:58 - Christian Latête qui se dit "le pauvre garçon de la maison, qu'est-ce qu'on lui fait faire ?"
05:02 - On va vous vendre du café !
05:03 Donc il y a une sorte de clé extraterrestre à découvrir, je vous la fais court.
05:07 Il y a aussi de nouveaux robots, des anirobots, des animaux, gorilles, félins, rhinos.
05:13 Il y a aussi une sorte de rapace mécanique dans le camp des gentils bien sûr.
05:17 Et pour la version française, le doublage a été confié à Dorothée.
05:20 La Dorothée de votre enfance, de votre enfance de récréateur.
05:23 - De Clé de Dorothée quoi !
05:24 - Voilà, qui a prêté sa voix à cette créature du nom de Erasor.
05:26 - Je suis une Maximole, une guerrière de votre passé comme de votre futur.
05:31 - Voilà, par contre pour comprendre ce que vient de dire Dorothée,
05:34 le truc du guerrier, du présent, du futur, du passé,
05:36 il faut quand même avoir soit 15 ans, soit avoir vu le film.
05:39 Donc finalement, en 16 ans de saga, ce n'est pas tellement les robots qui ont changé,
05:43 ce sont les humains et les choix des incarnations.
05:45 En 2007, on était dans les stéréotypes.
05:47 Le couple de héros, d'humains évidemment, était jeune, blanc, beau,
05:51 et personne ne se posait la question.
05:52 Pour les garçons, ça a été d'abord Chia le Bœuf, puis Mark Wahlberg.
05:57 Côté filles, il y a eu Megan Fox, je ne sais pas si vous vous rappelez,
06:01 moi je m'en souviens très bien.
06:02 Et puis des jeunes actrices, il y a eu des tas de jeunes actrices,
06:06 blondes, jolies, grandes, toutes coulées dans le même modèle en quelque sorte,
06:13 du genre qui courent sur les débris des guerres entre robots,
06:16 sans une goutte de suleur, en talons, et le brushing impeccable.
06:19 Mais ça, c'est terminé. C'était le monde d'avant.
06:22 Aujourd'hui, Hollywood est en responsabilité.
06:24 Fini les stéréotypes.
06:25 À l'écran, on met des gens normaux, issus des minorités.
06:28 Donc pour ce septième volet, le cerveau est une archéologue afro-américaine
06:31 qui va devoir faire équipe avec un petit voleur de voitures,
06:34 mégrichon et latino.
06:35 - Je dois rêver.
06:37 - Oh non, je ne rêve pas.
06:39 - Voilà.
06:41 - Le petit voleur de voitures, c'est ça ?
06:43 - Ouais.
06:44 - Il ne sait pas se tirer dessus non plus, quoi.
06:45 - C'est ça qui est bien.
06:47 - Mais il a un très bon fond.
06:48 - C'est vraiment marrant.
06:50 - Mégrichon, latino, voleur de voitures.
06:52 - Ça s'est amélioré.
06:53 - Ça s'est amélioré encore des stéréotypes.
06:55 - Voilà.
06:56 Les blockbusters sont-ils en train de signer l'arrêt de mort
06:59 du héros blanc américain émusclé ?
07:01 En tout cas, il me semble qu'une révolution est en marche à Hollywood.
07:05 - Extraordinaire.
07:06 - Commentaires ?
07:07 - Demain, j'y suis carrément.
07:09 - C'est vrai ?
07:10 - Non mais j'aime bien les paroles.
07:11 - Ah mais il s'est transformé !
07:12 - Les gens voient ce qu'on est en train de voir.
07:13 - Oui, bien sûr.
07:14 Eurotorque.fr, on voit Olivier Benkemou.
07:15 - J'ai un casque et je peux vous parler comme Optimus Prime.
07:19 Mais je n'ai pas voulu faire la chronique comme ça, c'est vraiment ridicule.
07:22 - D'accord.
07:23 - Pourquoi pas le film, en vrai ?
07:25 Non mais j'aime bien les Marvel et tout, tous ces trucs-là.
07:27 J'aime bien voir le cinéma, autant s'en faire la gueule.
07:29 - C'est du spectacle.
07:30 - On sait que plus personne ne va au cinéma,
07:31 donc autant en voir un film, on en prend plein la gueule.
07:33 Mais après, c'est vrai que j'ai du mal à le transformer.
07:35 Je ne comprends pas cette logique de l'extraterrestre en voiture.
07:38 Ça m'a toujours un peu...
07:39 Non mais c'est vrai.
07:40 Mais c'est bien fait, après.
07:42 - C'est très bien fait.
07:43 - Ça doit être bien de voir du harcèlement sur un transformeur.
07:46 Il te le défonce, il te le crame.
07:47 - Ah bah bien sûr, je pense que le truc est fracassé en 5 minutes.
07:50 Non mais ça peut être pas mal de ce côté-là.
07:51 - Mais il est très 90, ce Transformer 7, parce qu'il y a Dorothée, vous le disiez.
07:55 Il y a Ophélie Winter qui fait une voix, et MC Solar pour la bande originale.
08:00 - C'est canon, je trouve ça.
08:01 - Ouais, c'est bien.
08:02 - Vous êtes client aussi de jeux vidéo, ou pareil, des jeux vidéo old school ?
08:06 - Mais moi, tout est comme moi, je commence à sentir le sapin.
08:08 Donc tout est vintage.
08:09 Ah bah si, je vais avoir 40 ans en août.
08:12 Donc à un moment, on arrête de dire jeune adulte.
08:14 Donc moi j'aime bien les trucs un peu vintage.
08:17 - On va parler jeux vidéo avec Jean Z, Culture Media continue sur Europor.
08:20 - Oui, avec un rendez-vous à annoter, parce qu'Olivier Benkemouni, il est là,
08:23 Jean Z est là, mais vous savez que parmi nos indispensables, on a aussi Sébastien Bordenave.
08:27 Eh bien Sébastien Bordenave, le spécialiste de la BD sur Europe 1,
08:30 il vous donne rendez-vous tous les mardis et tous les jeudis dans un podcast, ça s'appelle "CBD".
08:35 Vous allez être accros, c'est sûr.
08:37 Il vous présente toutes les bandes dessinées, les romans graphiques, les mangas,
08:40 les webtoons, les comics à lire en ce moment.
08:43 - CBD comme de la BD, évidemment.
08:44 - Bah bien sûr.
08:45 - Vous n'allez pas voir, mais bien sous-entendu.
08:46 ...

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