Ingérence étrangère russe : Thomas Ménagé dénonce "une traque politique" envers le RN

  • l’année dernière
Avec Thomas Ménagé, député RN du Loiret

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##LES_GRANDS_DEBATS_DU_MATIN-2023-06-02##

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Transcript
00:00 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
00:05 Il est 8h46, le RN a-t-il été une courroie de transmission du pouvoir russe ?
00:13 C'est ce que indique un rapport d'enquête parlementaire.
00:16 Nous sommes avec Thomas Ménager, député RN. Bonjour.
00:20 - Bonjour.
00:21 Nous avions tout à l'heure Constance Le Grip, qui est en charge de ce rapport, la députée RN,
00:31 qui nous a dit qu'il y avait vraiment des signes qui montraient que vous étiez le relais à travers les auditions qui ont été menées,
00:43 que le RN était le relais de la Russie sur certaines positions, et notamment parce qu'il y a eu aussi cette concomitance avec un prêt par une banque tchécorusse en 2014.
00:56 Thomas Ménager, qu'est-ce que vous répondez à cela ?
00:59 - Vous l'avez très bien dit, c'est Mme Le Grip, députée Macronie, députée Renaissance, qui a été en charge de la rédaction de ce rapport.
01:06 Mais quand on fait un travail sérieux, quand on reprend l'ensemble des auditions qui ont été faites sous serment,
01:12 il y a des éléments qui prouvent l'innocence du RN et qui prouvent la diffamation qui a été entamée il y a quelques années par nos opposants qui cherchent à nous salir en la matière.
01:23 Les auditions du directeur de la DGSI qui indiquent très clairement qu'il n'y a pas eu d'indélégérence ou d'influence étrangère sur un parti politique de manière organisée.
01:31 Les auditions et les éléments ont pu être constatés à Trax1 qui est en charge de vérifier les mouvements financiers ou à la CNCCFP.
01:39 On est dans une manoeuvre grossière de Mme Le Grip, de ses amis qui ont utilisé cette commission d'enquête parlementaire pour salir le Rassemblement.
01:48 - Thomas Ménager, en même temps, elle fait le parallèle entre tout de même ce prêt qui a été accordé par une banque russe en 2014
01:59 et les prises de position qui étaient jugées pro-russes du RN à l'époque suite à l'annexion de la Crimée par la Russie.
02:07 Est-ce qu'il est vrai ça ? Factuellement c'est vrai ?
02:11 - Vous savez, Marine Le Pen n'a pas eu besoin de ce prêt, elle n'a pas été influencée. Il y a eu des tentatives d'ingérence qui a ce prêt pour avoir ces positions.
02:19 Elle avait les mêmes avant et après ce prêt. Ce prêt, il est le fait que nous n'avons pas eu la possibilité en France d'obtenir un prêt d'une banque française ou d'une banque européenne.
02:29 Marine Le Pen l'a indiqué sous serment, c'est-à-dire que ça a une force prodonte très importante.
02:35 Nous avons dit que s'il était considéré qu'il y avait eu un mensonge, il y a la possibilité de cédir le procureur, qu'il y avait eu trois propositions de prêts.
02:42 Une d'Iran, une de Chine et une de Russie.
02:46 Qu'aurait-il été dit si ça avait été un prêt d'un autre pays, dans les autres pays que je vous ai cités ?
02:51 Aujourd'hui nous avons toujours dit que nous si une banque française voulait racheter le prêt, reprendre le prêt, nous y étions favorables.
02:57 Nous avons interpellé à plusieurs reprises le président de la République, Emmanuel Macron, qu'il y ait une banque de la démocratie pour éviter ce type de fait.
03:04 Mais dans tous les cas, ce prêt n'a eu aucune influence.
03:08 Et Mme Le Grip est quand même assez marrante sur ce coup, puisqu'elle était Les Républicains jusqu'à l'année dernière.
03:14 Et Les Républicains ont eu des positions équivalentes à celles du Rassemblement National vis-à-vis de la Russie,
03:19 vis-à-vis notamment des sanctions économiques qui n'ont jamais eu les effets escomptés.
03:24 En conclusion, Thomas Ménager, comment vous jugez ce rapport qui avait été demandé par l'ERN ?
03:31 Ce qui est un peu cocasse évidemment par le président de la Commission, Jean-Philippe Tanguy.
03:36 Oui, je pense qu'on a peut-être eu trop d'espoir dans l'honnêteté intellectuelle des parlementaires qui salissent l'institution.
03:44 Et ce n'est pas moi qui le dis, Richard Ramos qui est député MODEM, député de la majorité, de la même majorité que Mme Le Grip,
03:50 a indiqué en commission d'enquête parlementaire lors de huit clôts que nous avions eus hier pour traiter ce rapport,
03:56 qu'il ne le votait pas parce que ce n'était plus un rapport de commission d'enquête parlementaire mais un tract politique visant à salir le RN.
04:06 La FI ne l'a pas voté non plus parce qu'ils ont bien indiqué que c'était lacunaire et qu'il y avait, comme on le voit, des oublis notamment vis-à-vis des ingérences américaines,
04:15 qu'il y avait, selon Mme Le Grip, uniquement des ingérences russes et uniquement des ingérences sur le RN.
04:20 C'est bien la preuve qu'elle n'était pas là pour faire un travail sérieux mais pour essayer de nuire au RN, ce qu'est très réactuellement la Macronie.
04:27 – Merci Thomas Ménager d'avoir réagi en direct ce matin sur Suil Radio.
04:32 Merci. Guillaume Bigot et Philippe Bilger, vous êtes toujours avec nous.
04:37 – Absolument. Je confirme.
04:39 – Tous les deux, d'un mot de commentaire sur à la fois ces deux interviews et ce rapport.
04:46 Guillaume Bigot. – On a caché l'essentiel de ce rapport et des conclusions de ce rapport.
04:51 Les conclusions de ce rapport, c'est que s'il y a un État qui s'ingère en France matin, midi, soir constamment,
04:57 qui épie le téléphone portable des dirigeants, qui casse le bras des dirigeants,
05:02 qui utilise son droit pour forcer la politique économique, la politique étrangère de la France,
05:07 ces pays s'appellent les États-Unis d'Amérique, ça a été parfaitement révélé, et pas par le RN,
05:14 mais par Jean-Pierre Chemainement qui a témoigné, par François Fillon qui a témoigné,
05:19 ça c'est quand même l'éléphant au milieu de la pièce.
05:21 – Oui mais vous déportez le sujet là.
05:23 – Non, non, mais c'est pas moi qui déporte le sujet, c'est la petite popole politicienne parisienne
05:29 qui détourne le sujet parce qu'on en arrive à cette histoire de Crimée.
05:32 En fait, l'histoire de Crimée c'est très simple, c'est que le président Macron lui-même
05:36 était absolument hostile à ce qu'il a appelé dans une conférence aux ambassadeurs l'État profond,
05:40 le quai d'Orsay, qui voulait s'opposer notamment à cette reconnaissance de la Crimée,
05:45 sachant que ni les États-Unis, ni la France, ni personne d'ailleurs,
05:48 n'avait vraiment marqué son opposition à l'annexion de la Crimée.
05:52 Donc la position de Madame Le Pen, comme la position de LFI,
05:55 comme la position de Monsieur Macron, comme la position du quai d'Orsay,
05:58 même celle des États-Unis à l'époque, n'était pas de vraiment contester l'annexion de la Crimée.
06:02 Donc on voit bien que ça c'est tout à fait anecdotique,
06:04 l'éléphant dans la pièce c'est l'influence des États-Unis, et on la voit encore.
06:08 – Oui, Philippe Bidjard un mot de commentaire ?
06:11 – On n'a pas besoin d'être hostile aux États-Unis pour constérer que la mise en cause
06:16 du Rassemblement National par cette commission, j'ose le terme, est totalement extravagante.
06:22 D'ailleurs dans votre questionnement tout à l'heure, Patrick Roger,
06:26 je n'ai pas du tout été convaincu par les réponses de Constance Le Grip,
06:31 notamment sur le lien qu'elle fait entre la position du Rassemblement National sur la Crimée,
06:37 et le prêt qui lui a été consenti, puisqu'elle ne pouvait pas l'avoir ailleurs.
06:42 Donc évidemment l'ERN est l'adversaire principal, on fait feu de tout bois contre lui.
06:49 – Merci Guillaume Bigot, Philippe Bidjard.

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