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Invités : Henri Leconte et deux ramasseuses de balles en studio
Isabelle Langé et Pauline Parmentier depuis Roland -Garros.
Regardez Le Journal Inattendu du 27 mai 2023 avec Ophélie Meunier.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 RTL
00:11 Le journal inattendu
00:15 Bonjour à tous, bienvenue sur RTL. Le tableau principal de Roland Garros commence demain, porte d'auteuil.
00:23 Alors le journal inattendu fait honneur ce midi à la petite balle jaune. A mes côtés,
00:28 l'un des plus grands joueurs français du tennis. Des victoires à Roland Garros, il en a deux à son palmarès.
00:34 L'une en 1980 à 16 ans, il remporte le tournoi junior.
00:37 L'autre en double messieurs avec comme partenaire son grand frère dans le tennis Yannick Noah. C'était en 1984.
00:44 En 1984, on décide de jouer ensemble avec Yannick. Moi c'était vraiment le grand frère. Il m'a dit "Viens, je vais t'épauler".
00:50 Pour pouvoir se dire "On va aller jusqu'au bout". Et puis de fil en aiguille, on a commencé à jouer de mieux en mieux.
00:54 Arrive cette finale, on a dit "Ce serait sympa". On est venu de 7 à 1 et on gagne en 7 à 7.
00:59 Bonjour Henri Lecomte. Bienvenue dans ce journal inattendu spécial Roland Garros en direct sur RTL.
01:16 Cette année, vous êtes une nouvelle fois notre consultant pour toute la durée du tournoi et on est ravis.
01:22 C'est parti pour une édition exceptionnelle marquée notamment par les 40 ans de la victoire de Yannick Noah.
01:26 Toujours le dernier français à avoir remporté le titre en simple messieurs.
01:30 Puis marqué aussi par un grand absent, Raphaël Nadal.
01:33 Il règne en maître sur le tournoi depuis 2005.
01:36 Il a gagné 14 fois. C'est hors normes. Sans lui, place à qui ? Les dés sont jetés.
01:41 Pendant la quinzaine, des jeunes filles et jeunes garçons réaliseront leur rêve d'être au plus près des stars du tennis.
01:47 Ce sont les ramasseurs de balles. Deux ramasseuses viendront nous raconter comment elles ont décroché leur place.
01:52 Et puis nous retrouverons bien sûr notre spécialiste Roland Garros à RTL, Isabelle Langer, qui sera en direct de la porte d'Auteuil.
01:58 Mais d'abord les grands titres de l'actualité de ce samedi.
02:01 Avec Alain Hune, après plus de 24 heures d'angoisse et il y a 10 ans, enlevé par son père et incomplice, a été retrouvé au Danemark.
02:08 On vous explique dans un instant comment la fille a été kidnappée et ses ravisseurs ont pu être localisés et les ravisseurs arrêtés.
02:14 Week-end de Pentecôte à Ves, vous êtes nombreux à prendre la route du littoral.
02:18 Les stations balnéaires se préparent ravies à voir débarquer les touristes.
02:21 Reportage à Lacanau, en Gironde, dans ce journal.
02:24 10 matchs se jouent ce soir à 21h pour l'avant-dernière journée de Ligue 1 de football.
02:28 Paris devrait être champion de France et Lens qualifiée pour la Ligue des champions.
02:32 Nous ferons également un tour par la croisette en ce jour de cérémonie de clôture du Festival de Cannes.
02:37 Normalement, le jury vient tout juste de terminer sa délibération à midi.
02:41 Valérie, bonjour.
02:44 Il fera beau, presque partout en France cet après-midi.
02:47 J'ai trouvé 2-3 nuages entre Amiens et Cambrai. C'est à peu près tout. Le ciel est dégagé partout ailleurs.
02:52 Ça commence à bourgeonner un peu sur les relèves des Cévennes et du Massif central et ça tournera à l'orage en montagne cet après-midi.
02:58 Et ce soir, entre les Pyrénées, le Massif central, les Alpes, mais aussi sur la montagne Corse, des orages qui pourront déborder jusqu'au bord de l'Aisme.
03:04 Rien de plus. Côté Mercure, ça grimpe à 23°C attendu à Lille, 26°C à Lourdes et à Paris, 28°C pour Saint-Tropez,
03:10 29°C à Lyon et 30°C à Marmonde.
03:13 Merci beaucoup Valérie. Comme on vous a avec nous, Henri Lecomte, on en profite pour vous faire faire la météo. Ce sera à 13h.
03:18 D'accord. Bon, ok. Ça sera la même chose.
03:20 A peu près.
03:21 Eya et sa maman à nouveau ensemble. La petite fille de 10 ans kidnappée par son père et un autre homme jeudi matin devant son école a été retrouvé sain et sauve au Danemark.
03:34 Sa mère est immédiatement partie la rejoindre. La fille va aussi bien que possible après de tels événements, selon le procureur de la République de Grenoble.
03:42 Après l'émission d'un mandat d'arrêt européen, les ravisseurs ont pu être interpellés. Bonjour Anne Le Hénaf.
03:48 Bonjour.
03:49 Vous êtes au service Police, Justice, DRTL. Comment les polices européennes ont-elles collaboré alors ?
03:54 Alors, le procureur de la République de Grenoble parle d'une formidable coopération internationale.
03:59 On ne connaît pas encore tous les détails. La façon dont cette straque européenne s'est déroulée pendant une trentaine d'heures.
04:05 L'enlèvement a eu lieu près de Grenoble, ville proche de plusieurs frontières.
04:09 Les enquêteurs ont donc apparemment assez vite pensé que le père kidnappeur avait l'intention de quitter la France.
04:14 C'est d'ailleurs en partie pour ça que cette raison, pour cette raison que l'alerte enlèvement a été levée hier matin, lorsqu'ils ont eu la certitude qu'il avait passé la frontière.
04:21 Ils surveillaient deux destinations en particulier, la Tunisie et la Suède, puisque le père déia à ces deux nationalités.
04:27 Les services de police européens ont tous été alertés. Le signalement des deux hommes et de la voiture leur a été transmis de façon efficace donc,
04:35 puisque la police danoise a identifié et interpellé les ravisseurs à la frontière, hier après-midi à 14h30, dans un port, sur une île au sud du Danemark,
04:44 île qui est reliée à l'Allemagne par ferry. On peut donc imaginer que les deux hommes voulaient aller en Suède.
04:49 Ces deux ravisseurs, le père et son complice, devraient être remis à la France dans les jours qui viennent.
04:53 Merci beaucoup pour ces précisions Anne Le Henaf. Je rappelle qu'Eya est originaire de Fontaine, dans la banlieue de Grenoble.
04:58 Sur place, les habitants sont évidemment très soulagés de savoir que la petite fille a été retrouvée et surtout, ses camarades de classe.
05:05 Léo, 11 ans, est au micro de Serge Puyot pour RTL.
05:08 Je suis très heureux. J'ai pleuré. C'était l'émotion, l'émotion, hyper émotion.
05:14 J'étais très content qu'elle soit en vie, qu'elle soit en bonne santé. Elle va être heureuse de voir sa maman.
05:22 Tu as hâte de la revoir Eya.
05:24 Oui, et tous ses copains aussi. J'étais stressée. J'ai même pas dormi de la nuit tellement que ça m'a stressée.
05:30 Et en plus, ils ont fait un long voyage parce que de Fontaine jusqu'à Danemark, c'est loin.
05:36 Heureusement que la police et tout le monde, ils ont retrouvé. Je suis très heureux aujourd'hui.
05:41 Voilà l'émotion du petit Léo, copain de classe d'Eya sur RTL. Henri Lecomte, c'est super touchant.
05:45 Oui, c'est très touchant.
05:47 Et de voir la belle collaboration des polices européennes. La petite fille va être rapatriée en France dès que possible.
05:53 Une information judiciaire a été ouverte pour violences aggravées sur la mère de l'enfant, ainsi que soustractions par ascendant et complicité.
06:00 En ce week-end de la Pentecôte, le soleil est au rendez-vous. Comme nous le disait tout à l'heure Valérie Quintin,
06:05 beaucoup de touristes vont aller chercher un peu de mer pour ces trois jours.
06:08 Parmi les destinations favorites, il y a bien sûr le sud-ouest, la cité balnéaire de Lacanau-Océan.
06:13 Voix du Monde débarquée depuis hier soir. Denis Grandjou, vous êtes sur place pour RTL.
06:17 Certes, l'eau de l'océan peine à dépasser les 15 degrés, mais la météo clémente devrait faire son effet.
06:22 Oui, même si le thermomètre affiche 3 degrés en moins que l'an passé, à la même époque, 25 degrés au cœur de l'après-midi,
06:28 qu'entre 28 en 2022, Lacanau-Océan sera vraiment sous le soleil pour ce long week-end. Jean-Louis tient une boutique de surfwear.
06:35 Beau temps, pour une fois pas trop de vent qui va nous pourrir les après-midi.
06:40 Les week-ends précédents, on a vraiment eu du vent de nord. Du coup, les gens, c'était pas très agréable pour eux.
06:44 Alex dirige une brasserie vue sur la mer.
06:46 Faut pas être plus près de nous, on est sur le sable. Donc on voit tous les baigneurs, tous les surfers. Donc on va dire un cadre assez exceptionnel.
06:52 On entend du reggae derrière nous, c'est ça qui amène le soleil aussi ? On espère.
06:56 L'humeur des professionnels du tourisme est au beau fixe avec une envie irrépressible de communiquer.
07:00 Oui bonjour RTL. Ah non, non, non, pas avec moi du tout. Mais je sais pas parler. Mais non.
07:05 Valou prépare la grande terrasse de sa pizzeria.
07:07 Il y a la mer, il y a le soleil, il y a tout qui va. C'est une saison qui s'annonce très très bien.
07:12 Lacanau, dès qu'il fait beau, il y a toujours du monde. Il y a toujours du monde à Lacanau.
07:15 C'est pas mal, Lacanau, dès qu'il fait beau, ça arrive en haut. Et voilà, c'est ça.
07:19 Lacanau-Océan devrait attirer près de 60 000 personnes pour ce long week-end de Pentecôte.
07:24 Un reportage de Denis Grandjoux à Lacanau-Océan en Gironde pour RTL. Vous avez un lieu pour vous ressourcer, vous reposer ?
07:31 J'en ai pas mal, mais j'avoue que Royan, j'ai reconnu Royan.
07:36 En Charente. En Charente, je suis allé l'été dernier avec les enfants.
07:39 On a passé des moments extraordinaires avec des personnes magiques.
07:42 On a quand même de la chance d'avoir un pays extraordinaire.
07:45 Et magnifique. Dans un instant, enfin, un vaccin efficace contre la grippe aviaire.
07:50 On vous explique tout ça, c'est le journal inattendu en direct sur RTL avec notre invité Henri Lecomte.
07:55 Parce que Roland Garros, le tableau principal, commence demain.
07:57 Et avec Henri Lecomte, la veille du début principal de Roland Garros, mais d'abord la suite de l'actualité.
08:11 Avec ce vaccin efficace, enfin, contre la grippe aviaire, précisément.
08:15 Ce sont deux vaccins expérimentés en France qui se sont avérés très efficaces pour prémunir des canards de cette maladie.
08:21 Les producteurs poussent un ouf de soulagement alors que la grippe aviaire refait son apparition,
08:26 notamment dans le Gers et dans les Landes.
08:28 La vaccination nationale pourrait débuter à l'automne, même si les éleveurs voudraient qu'elle aille encore plus vite.
08:34 Marie-Pierre P, directrice et porte-parole du comité interprofessionnel des palmi-ped à Foigras, se réjouit.
08:40 Elle est au micro de Philippe Demaria pour RTL.
08:42 C'est vraiment un outil complémentaire qui va aider toute la filière à sortir de cet impasse
08:48 dans lequel ce virus d'influenza aviaire nous plonge depuis quelques années.
08:51 Il faut pour pouvoir administrer le vaccin qu'il y ait un plan vaccinal qui soit validé par les autorités vétérinaires.
08:57 Donc il y a encore quelques étapes à passer.
09:00 Il est annoncé le début octobre pour pouvoir commencer à vacciner les animaux.
09:05 Nous demandons à ce que ça soit fait le plus vite possible, car effectivement, il faut redonner confiance à nos producteurs.
09:11 La saison festive 2023 se prépare déjà dès le mois de juillet.
09:16 Donc effectivement, il en va de la survie de notre filière de toute façon.
09:20 80 millions de doses de vaccin ont déjà été précommandées.
09:24 Je rappelle que sur la saison 2020-2023, 6 millions de canards ont été abattus à cause de la grippe aviaire.
09:29 L'actualité du football, c'est la 37e et avant-dernière journée de Ligue 1.
09:33 Après une saison incroyable, le RCLance a dans sa ligne de mire la Ligue des champions.
09:38 C'est un gars du Nord à côté de moi qui est content.
09:41 Les 100 et Or vont jouer à domicile ce soir contre Ajaxi, au club déjà relégué.
09:45 L'occasion parfaite de confirmer la deuxième place des lanceois au classement.
09:49 Une position qui les enverrait donc directement en Ligue des champions dans quelques mois.
09:52 Autre match du jour, Marseille-Brest.
09:55 L'OM qui depuis hier soir fête les 30 ans de sa victoire en Ligue des champions.
09:58 Et puis Paris se déplace à Strasbourg pour tenter de décrocher son 11e titre de champion de France.
10:03 Toutes les rencontres se jouent à 21h.
10:06 Le rendez-vous sur RTL, c'est "On refait le match" à partir de 18h30.
10:10 RTL Foot de 20h à minuit.
10:12 Direction la Croisette.
10:20 Le 76e Festival de Cannes se termine et desserne ce soir sa Palme d'Or.
10:24 Qui succédera au film sans filtre de Ruben Oslund, le réalisateur suédois qui est le président du jury cette année.
10:32 Bonjour Laurent Marcic.
10:33 Bonjour.
10:34 Merci d'être avec nous en direct de Cannes.
10:36 Vous nous avez fait vivre toutes les coulisses du Festival depuis 12 jours.
10:39 21 films sont en compétition.
10:41 La délibération du jury c'était ce matin.
10:43 Elle vient normalement tout juste de se terminer.
10:45 Bah écoutez, on le suppose parce que tout est secret.
10:48 Les 9 membres du jury se sont retrouvés ce matin, soit dans une villa, soit dans un hôtel, on ne sait pas où.
10:52 Quelque part dans Cannes.
10:53 On leur prend leur téléphone portable et tout se déroule à huis clos.
10:55 Et doit être effectivement en théorie terminé au moment du déjeuner.
10:58 La présidente du Festival et le délégué général Thierry Frémaux assistent aux délibérations sans prendre part au vote.
11:03 C'est un vote à la majorité absolue pour les deux premiers tours.
11:06 Majorité relative pour les suivants.
11:07 Si besoin, le président du jury tranche.
11:09 Une fois laissé le prix attribué, on envoie des SMS assez laconiques.
11:13 "Votre film a quelque chose, l'équipe doit revenir car certains ont déjà quitté la croisette."
11:17 Dès hier soir déjà, il est possible que quelques messages aient été envoyés pour faire revenir les lauréats évidents.
11:23 Le jeu ensuite, pour les critiques de cinéma dont notre camarade Stéphane Boutsoc,
11:27 c'est d'appeler les agents, les attachés de presse des films pour tenter de savoir quelles équipes reviennent.
11:31 Ça ne vous donne pas les prix mais au moins les potentiels lauréats.
11:34 Le président du jury, Monsieur Edouard Ruben-Otzoun, l'a dit, il a promis un palmarès inattendu.
11:39 Et les goûts du jury ne reflètent pas toujours ceux des festivaliers ou des journalistes qui suivent le festival.
11:44 Verdict et révélations ce soir à partir de 20h30.
11:47 Inattendu, ça nous plaît.
11:49 Merci Laurent Marsic.
11:50 Donc avec nous en direct de Cannes, vous venez de le dire ce soir sur RTL avec Stéphane Boutsoc,
11:55 la cérémonie de clôture.
11:56 Vous reviendrez aussi dès demain matin dans "Laissez-vous tenter".
11:59 Surtout le palmarès ce sera à partir de 21h15.
12:02 Merci beaucoup Laurent.
12:04 Et puis un dossier spécial Cannes à retrouver dans le point de cette semaine,
12:07 entre coup de foi et caresse, décryptage d'un festival où on a autant parlé des films que de leur idéologie.
12:12 Voilà pour l'actualité.
12:14 Et dans le journal inattendu Henri Lecomte, il y a un rituel.
12:16 C'est l'invité qui se présente lui-même.
12:18 Voilà la règle, vous avez une seconde par année de vie pour vous présenter,
12:22 pour faire votre autoportrait.
12:23 Vous avez 59 ans donc 59 secondes.
12:25 C'est parti.
12:26 C'est pas si facile de pouvoir parler de soi, mais écoutez,
12:29 je suis une personne qui est à la fois entière, généreuse,
12:33 qui n'a pas peur de dire les mots,
12:35 qui est aussi, par moments, c'est un peu dangereux,
12:41 parce qu'on peut aller dans une autre direction.
12:44 C'était peut-être ma première vie, mes premières vies,
12:47 où j'ai appris énormément de choses.
12:49 J'ai dû l'affronter.
12:50 Une vie est un parcours, un parcours de vie,
12:53 avec beaucoup d'aventures, avec beaucoup de belles choses,
12:57 mais de choses qui sont parfois pas très belles,
13:01 mais on s'en sort, on apprend.
13:03 Et aujourd'hui, à mon âge de bientôt 60 ans,
13:06 je commence une nouvelle vie.
13:08 Je suis très heureux, mais je suis une personne qui aime.
13:12 Je veux retransmettre.
13:14 Je vous sens ému.
13:15 Oui, je suis ému parce que c'est pas facile de parler de soi.
13:18 Oui, j'ai envie de vous dire, nous on retient que le beau.
13:21 C'est gentil.
13:22 Pourquoi Roland-Garros est si mythique ?
13:25 Pourquoi Roland est, je crois, le tournoi préféré de pas mal de joueurs ?
13:30 C'est quoi ? C'est la Terre battue, c'est Paris.
13:32 Aujourd'hui, c'est l'histoire incroyable de Rapha.
13:35 C'est notre histoire à nous.
13:36 C'est la France, c'est cette beauté, cette ville.
13:40 Ce tournoi exceptionnel, avec cette couleur ocre,
13:43 qui nous fait tant vaciller, qui nous fait tant rêver.
13:47 Ce sont aussi les artistes, ce sont les joueurs,
13:49 ce sont la communion avec ce public qui est à la fois difficile, parfois, versatile,
13:53 quand on est surtout français, on a le dompté.
13:56 C'est un tournoi qui fait rêver.
13:59 C'est un tournoi où on est en ville, faut pas oublier une chose.
14:01 On n'est pas comme à Flushing Meadow,
14:03 ou peut-être à l'US Open, ou à Wimbledon,
14:07 que c'est aussi un petit peu écarté, et l'Open d'Australie.
14:10 Donc on vit.
14:11 Et puis c'est un peu notre festival de Cannes.
14:13 C'est vrai, on doit toujours se faire voir, se faire montrer.
14:16 C'est le début de l'été, l'été arrive,
14:18 tout le monde est un peu dé...
14:20 Et Roland-Garros, en plus pour les joueurs, c'est spécial.
14:22 Parce que cette surface, cette terre battue,
14:25 vous devez aller la conquérir et vous battre avec elle.
14:28 Gilles Moreton, président de la FFT, a dit que pour cette édition,
14:32 il avait reçu quatre fois plus de demandes pour les places que l'an dernier.
14:36 L'équipe a reçu quatre fois plus de demandes,
14:39 plus de 600 000 spectateurs pour cette quinzaine.
14:42 C'est incroyable, cet engouement pour cette édition 2023.
14:45 Comment vous la sentez ?
14:46 Je la sens parce que les gens ont été privés pendant un certain temps,
14:49 pendant quelques années, de ne pas pouvoir s'y rendre.
14:51 Roland-Garros, le travail qu'a fait Gilles Moreton,
14:53 toute son équipe est exceptionnelle.
14:55 Ils ont tenté quelque chose d'incroyable cette année,
14:57 c'est qu'ils ont ouvert, en fin de compte,
14:59 ils en ont fait trois semaines de Roland-Garros.
15:01 C'est-à-dire qu'ils ont ouvert, vraiment, pour le public, les qualifications.
15:04 Ils ont eu un record absolu, 10 000 personnes par jour.
15:08 Donc ils ont limité parce qu'ils étaient obligés.
15:11 Mais c'est exceptionnel d'avoir un Roland-Garros sur trois semaines.
15:14 Justement, on est en direct avec Isabelle Langeais, depuis la porte d'Auteuil.
15:17 Bonjour Isabelle !
15:18 Bonjour Ophélie, bonjour Henri !
15:20 Ce que vient de dire Henri Lecomte, c'est exactement ce que vous avez vécu,
15:24 vous, ces derniers jours à Roland-Garros, vous confirmez ?
15:26 Oui, c'est incroyable, il y a eu 50 000 personnes sur ces qualifications.
15:30 C'est la jauge maximum, en fait, comme l'expliquait Henri.
15:32 Il n'y a que six cours qui sont ouverts pour disputer ces qualifications.
15:36 S'ils avaient ouvert le Simone Mathieu, par exemple, qui est beaucoup plus grand,
15:40 on aurait certainement eu encore plus de monde.
15:42 Donc, belle ambiance, surtout, il y a eu de belles émotions.
15:45 Et c'est vrai, aujourd'hui, le tournoi dure trois semaines.
15:47 Les émotions qu'on a vécues cette semaine, franchement, en qualification,
15:50 avec les qualifications de Lucas Pouille et de Fiona Ferro,
15:54 notamment, qui ont tous les deux un parcours incroyable depuis quelques mois.
15:58 Franchement, je ne suis pas sûre de vivre autant d'émotions pendant le tournoi,
16:02 parce qu'il y a eu des larmes, il y a eu des frissons.
16:05 Et ces choses-là, ça ne se calcule pas.
16:07 Et puis, quand ça se joue sur le cours 14, qui est tout petit,
16:10 où on est proche des joueurs, forcément, il se passe quelque chose aussi avec le public.
16:14 Alors, Isabelle, le 5 juin 1983, Yannick Noah gagne Roland Garros.
16:19 C'était il y a 40 ans.
16:20 Toute la journée, le tournoi a décidé de lui rendre hommage.
16:23 Animation, match d'exhibition, musique, racontez-nous le programme.
16:26 Alors, en fait, là, en ce moment, il y a des matchs en un set
16:29 avec des championnes et des champions qui vont disputer le tournoi.
16:32 Sur le central, en ce moment, par exemple, il y a Caroline Garcia,
16:34 qui est opposée à la Canadienne Fernandez.
16:36 Sur le cours Suzanne Langleyne, ça vient de se terminer.
16:39 C'est Richard Gasquet qui a remporté le set contre un autre Français, Giovanni Pecci Pericard.
16:44 Voilà, ça va se dérouler comme ça.
16:45 Et puis, à 15h, il y a une scène qui a été installée au fond du cours central Philippe Piatrier.
16:51 Et là, on va voir Yann, qui va arriver certainement pieds nus, comme d'habitude, pour jouer.
16:56 J'imagine qu'il y aura du monde avec lui, des copains pour...
17:00 Moi, je peux vous le dire, je vais jouer avec John McEnroe, Mats Villander.
17:04 Oui, c'est ça.
17:05 On avait prévu Mats Villander.
17:07 Henri, vous allez chanter aussi ?
17:09 Non, non, non, non, je donne la météo, moi.
17:12 Vous avez raison, parce qu'en plus, il fait super beau.
17:15 Et franchement, quand on est à Roland-Garros, qu'il y a le soleil,
17:18 et qu'il y a autant de monde dans les travées, c'est un vrai régal, c'est un vrai Roland.
17:21 Isabelle, on peut imaginer que cette année, c'est Yannick Noah qui va remettre la coupe au vainqueur le 11 juin.
17:27 On peut imaginer. Je suis allée voir la direction du tournoi.
17:30 Pas sûre.
17:31 Ils m'ont dit, en fait, pas sûre, parce qu'avec Yann, on ne sait pas s'ils seront encore là à la fin du tournoi.
17:36 D'accord.
17:37 Au moins, c'est clair.
17:39 On improvise. Il y aura une conférence de presse avec lui cet après-midi, on verra.
17:42 On va lui poser la question.
17:44 Et puis, j'ai oublié, il y a aussi un petit tournoi des légendes sur le cours central après le concert.
17:49 Ça va être sympa, ça aussi.
17:50 Bon, ça fait envie, tout ça.
17:51 Noah Lecomte, c'est toute une époque du délice français.
17:55 Un mot sur votre ami Yannick. Yann, comme l'appelle Isabelle Langer.
17:59 Un mot, c'est mon frère, mon grand frère, celui qui m'a permis de pouvoir aussi me subjuguer.
18:03 Celui qui nous a permis de pouvoir connaître ce frisson il y a 40 ans et de pouvoir essayer.
18:10 Moi, j'ai enfin essayé, j'ai raté la dernière marche, mais de pouvoir l'imiter.
18:13 Mais il nous a aussi aidé.
18:15 Moi, je le dis, il a sauvé ma carrière, il a sauvé ma vie quand il m'a sélectionné en Coupe Davis.
18:19 Justement, cette Coupe Davis 91 et cette magnifique victoire de la France avec vous contre les États-Unis.
18:25 Et bien sûr, ce fameux tour d'honneur du terrain après la victoire sur Saga Futur.
18:30 - Saga ! Saga ! - On a l'impression d'y être encore.
18:41 Oui, mais on fera le compte qu'on aura dû prendre des royalties.
18:45 Parce que c'est nous qui avons lancé la carrière de Yannick.
18:48 La carrière de Yannick Noir.
18:50 Dans un instant, on parle bien sûr du coup de tonnerre qui s'est abattu sur Roland la semaine dernière.
18:59 L'annonce du forfait de Raphaël Nadal pour cette édition.
19:02 A tout de suite sur RTL.
19:04 Le journal inattendu spécial Roland Garros avec Ophélie Meunier sur RTL.
19:13 Le journal inattendu spécial Roland Garros avec Ophélie Meunier sur RTL.
19:21 Et avec Henri Lecomte à la veille du début du tableau principal de Roland Garros.
19:26 Il y a un instant, on parlait de cette victoire dont on a tous un souvenir incroyable.
19:33 C'était en 91, victoire de la Coupe Davis.
19:35 Isabelle Langer, vous vouliez nous raconter la suite du programme pour l'hommage à Yannick Noir.
19:40 Tout à fait, demain à 11h30 sera inaugurée une fresque en hommage à Noir.
19:45 Parce que si Nadal a sa statue ici à Roland Garros, il n'y a rien sur Noir qui a quand même gagné ce tournoi il y a 40 ans.
19:53 C'était pour pallier un petit peu ça.
19:56 Il va y avoir une fresque qui va être inaugurée face à l'entrée de la tribune présidentielle.
20:01 Sur cette fresque, ça va raconter un petit peu la vie de Noir.
20:04 Je crois qu'Henri, demain tu es là, je me permets de te tutoyer.
20:08 Il n'y a aucun problème Isa.
20:09 Parce que dans la vie de Noir, il y a effectivement la victoire de 91.
20:14 On peut imaginer que vous êtes destiné sur cette fresque.
20:17 Oui, il va y avoir une surprise.
20:19 C'est vrai que Gilles Moreton, on en a parlé hier, il ne voulait pas avoir la statue comme Raphaël Nadal.
20:29 Il trouvait ça trop, il voulait vraiment faire quelque chose d'original.
20:32 Et surtout mettre en avant en association le mur.
20:35 C'est pour ça qu'il va y avoir cette fresque et qu'il va retracer toute la vie de Yannick dans le tennis.
20:42 Avec une petite surprise où peut-être Henri Lecomte va apparaître.
20:46 A voir demain, merci beaucoup Isabelle.
20:50 Impossible de parler de Roland Garros sans parler de Raphaël Nadal.
20:53 Il règne en maître sur le tournoi depuis 2005.
20:56 Il l'a gagné 14 fois ce tournoi.
20:58 Et pourtant, la semaine dernière est arrivé ce que tout le monde redoutait.
21:01 La blessure que je me suis fait en Australie n'a pas évolué comme je l'aurais souhaité.
21:08 Roland Garros, le tournoi le plus important, est devenu impossible.
21:13 Donc je ne pourrais pas aller à Roland Garros après de nombreuses années sans manquer cette compétition.
21:20 Alors vous imaginez à quel point c'est difficile pour moi.
21:24 Mais ce n'est pas moi qui ai pris cette décision, c'est mon corps qui a pris cette décision.
21:31 "C'est pas moi qui ai pris cette décision, c'est mon corps qui a pris cette décision", dit Raphaël Nadal.
21:36 C'est fou, c'est dingue quand on écoute ce joueur, ce monument.
21:41 Et qui, en fin de compte, on le savait très bien, il a déjà un jeu atypique, un jeu où il donne énormément de puissance.
21:47 Il doit livrer 220% sur chaque balle.
21:50 Donc là c'est son corps. Son corps a dit "Arrête, stop, si tu veux pas non plus terminer d'une autre façon".
21:56 Et on le sent dans sa voix qu'il est triste.
21:59 Mais 14 Roland Garros ! On ne se rend pas compte.
22:02 Personne ne se rend compte de ce qu'ils ont fait les 3 fantastiques là.
22:05 Parce qu'il y en a encore un qui est là.
22:07 Vous parlez de Nadal, Raphaël Nadal et Roger Federer.
22:10 Les 3 fantastiques, ils ont fait un truc de fou.
22:13 L'année dernière, le Norvégien Kasper Rudd, finaliste face à Raphaël Nadal, a dit
22:17 "C'est impossible de battre Raphaël Nadal à Roland Garros".
22:20 C'est vrai ? C'est impossible ?
22:22 Il a perdu 3 fois, 3 matchs sur 100 et quelques.
22:26 Je sais même plus, mais si c'est impossible.
22:29 Oui, parce que c'est un joueur vraiment difficile à battre, atypique.
22:32 Et Rudd, en fin de compte, le problème de Raphaël Nadal, c'est qu'il prend la tête de ses joueurs.
22:36 Et on l'a vu aussi sur Zverev, à un certain moment, il arrive à prendre l'ascension dessus.
22:41 Et après, il n'arrive pas vraiment à s'en libérer.
22:44 Et Rudd, on le voit, c'est quelqu'un qui a énormément progressé.
22:48 Mais Rapha, c'est Rapha.
22:50 Qu'est-ce qu'il a de si particulier justement ?
22:52 Au-delà de son tennis, c'est son caractère, son éducation.
22:56 Il semble unique.
22:58 Son mental. Je me rappelle l'avoir vu, Rapha, à 17 ans à Monaco,
23:02 on jouait un double avec Aélie Nastase et Monseigneur.
23:05 Et j'entendais à côté un gamin qui criait tout le temps.
23:09 Je disais, mais va se taire celui-là !
23:11 Non, c'est le petit... Tu vas voir, il arrive.
23:13 Mais il avait une détermination.
23:15 Il était limite dans... Il n'est pas limite, il est dans son monde.
23:19 Rien ne peut l'enlever de ce qu'il a écrit, en fin de compte.
23:23 Tout était programmé.
23:25 Il faut savoir que son oncle lui a quand même dit, tu vas jouer au tennis, mets de la main gauche.
23:28 Tony Nadal.
23:29 Tony Nadal, parce qu'il est quand même droitier, Raphaël Nadal.
23:32 Tout a été programmé avec une...
23:36 Je ne vais pas dire une facilité, mais avec une présence,
23:40 avec aussi une détermination et une joie de jouer.
23:43 C'est ça qu'il faut bien comprendre avec Raphaël Nadal,
23:46 c'est qu'il est heureux d'être sur un terrain.
23:48 On ne pourrait pas le penser avec son jeu qu'il a.
23:50 Mais il est heureux. Il a toujours...
23:52 Cette tête d'animal, de taureau, de guerrier grand-hieron.
23:55 C'est ça.
23:56 Ses petits pas, ses petites courses qu'il fait en voie.
23:58 C'est complètement...
23:59 Son mental. Vous le voyez jouer au golf, c'est le même.
24:01 Vous qui connaissez Raphaël Nadal, qui connaissez son équipe, son oncle Tony Nadal,
24:05 ça va ressembler à quoi, à la fin de la carrière de ce joueur ?
24:08 Est-ce qu'il va vraiment revenir l'année prochaine à Roland-Garros ?
24:11 Sincèrement, je pense que ça va être très dur.
24:13 Parce qu'on ne peut pas revenir comme ça, après un an,
24:16 sans jouer au plus haut niveau.
24:17 On le voit d'ailleurs, parce qu'après trois mois, il ne peut pas.
24:20 Il a déjà préparé sa reconversion.
24:22 Il a déjà son académie qui est exceptionnelle à Manacor.
24:26 Il est en train de trouver certainement le nouveau Raphaël Nadal.
24:31 Il ne faut pas oublier que Carlos Alcaraz est quand même venu chez lui au départ.
24:35 Maintenant, il est parti avec Juan Carlos Ferreiro.
24:37 Mais il est déjà ancré, il est déjà préparé.
24:40 Et puis, il vient de goûter un petit peu à la vie.
24:43 Il vient d'avoir un petit garçon.
24:44 Donc, vous savez, ce n'est pas simple.
24:46 Quand on commence à goûter à ça, on a toujours cette motivation.
24:50 Mais comme il le dit, son corps n'en peut plus.
24:52 Donc, il faut faire autre chose.
24:54 On est si sûr quand même de le voir de retour en 2024 à Roland Garros.
24:57 Malheureusement, pour votre journal inattendu, Henri Lecomte,
24:59 vous avez choisi des musiques qui ont accompagné votre carrière de tennisman.
25:02 Il y a notamment ce "Gold, je te donne" de Jean-Jacques Goldman.
25:06 C'est toujours un moment assez particulier, parce que c'était le début de ma carrière.
25:20 Et puis, c'était le lancement de Jean-Jacques Goldman en fin de couronne.
25:22 Et Michael Jones.
25:24 Et c'était vraiment l'artiste qui commençait à faire bouger les codes dans les années 80.
25:30 Donc, il avait sa façon, son tempérament.
25:36 Et moi, j'aimais bien. J'adorais toujours. J'adore l'écouter. Quel artiste !
25:39 Ça vous a accompagné en même temps que vos vestoires.
25:43 Oui, je te donne. C'est un peu mon caractère aussi.
25:46 Allez, dans un instant, la suite de ce Jean-Agné inattendu spécial Roland Garros,
25:49 avec deux nouvelles invitées, deux ramasseuses de balles.
25:52 Et oui, le tournoi ne pourrait pas avoir lieu sans elles.
25:55 Vous allez nous raconter d'ailleurs si vous avez des bons ou des mauvais souvenirs avec les ramasseuses de balles.
25:59 Henri Lecomte, à tout de suite sur RTL.
26:18 RTL, il est 13h.
26:19 Le journal inattendu.
26:25 Avec Ophélie Meunier sur RTL.
26:27 Un homme de 46 ans suspecté des homicides de son ex-épouse et de ses deux enfants,
26:32 retrouvé mort jeudi à Dreux, en Eurelloir, a été arrêté ce matin dans les Yvelines,
26:37 a annoncé le procureur de la République de Chartres.
26:39 L'ex-conjoint de la femme décédée et père des deux enfants également décédés
26:43 a été interpellé sur la commune de Plaisir, donc dans les Yvelines.
26:46 L'homme placé en garde à vue va être entendu par la police judiciaire d'Orléans
26:51 sur ces faits d'homicide volontaire aggravé.
26:54 Après un peu plus d'une journée de grande angoisse, un dénouement heureux.
26:57 La petite Eya, 10 ans, kidnappée sur le chemin de l'école par son père et un complice,
27:01 a été retrouvée hier au Danemark.
27:03 Les deux ravisseurs ont été interpellés.
27:05 Immense soulagement de sa maman qui est immédiatement partie retrouver sa fille.
27:09 L'actualité à l'étranger avec l'élection présidentielle en Turquie.
27:12 Le pays s'apprête à vivre un second tour inédit.
27:14 Demain, pour élire son président au terme d'une campagne virulente.
27:17 Je rappelle qu'après le premier tour, le président sortant,
27:20 réceptaille perdogan, a fini premier d'une courte tête.
27:23 Le football est l'heure très bientôt du dénouement liguain.
27:26 37e et avant-dernière journée du championnat ce soir avec 10 matchs programmés à 21h.
27:31 L'OM reçoit Brest, lance accueil à Jacques Ciot et rêve d'une qualification d'office en Ligue des champions.
27:37 Et puis Paris rencontre Strasbourg sur ces terres et devrait pour la 11e fois être sacré champion de France.
27:43 Notez bien RTL Foot exceptionnel ce soir sur notre antenne de 20h à minuit avec Eric Silvestro et sa bande.
27:49 L'événement musical du week-end, c'est bien sûr le concert de Yannick Noah à Roland-Garros aujourd'hui pour les 40 ans de sa victoire.
27:56 Mais c'était aussi hier soir au Stade de France, Beyoncé, Queen B a enflammé Paris.
28:02 Une enceinte remplie de ses 80 000 spectateurs et des fans évidemment enchantés à la sortie.
28:08 Écoutez !
28:09 Incroyable !
28:10 J'ai tout donné ce soir.
28:11 J'ai plus de voix, demain je suis mort.
28:12 Le concert de Beyoncé devrait être remboursé par la sécurité sociale.
28:15 Ça fait beaucoup de bien au moral.
28:17 Franchement on a fait 10 heures de queue, pour nous c'était ça, ça en valait la peine, on a rentabilisé, c'était magnifique.
28:21 Des souvenirs à vivre.
28:22 C'est la reine de la pop ?
28:23 Oui, très clairement.
28:24 Pas que de la pop, du monde chérie.
28:26 C'est la reine du monde chérie.
28:29 Magnifique.
28:30 Enfin, réaction de fans à la sortie du concert de Beyoncé donc hier soir au Stade de France, recueillie par Anna Valentin.
28:36 À 13h, la météo, c'est avec notre invitée, vous allez nous donner des nouvelles du temps.
28:40 Henri Lecompteon vous met dans une ambiance court-centrale.
28:43 Aujourd'hui il fera beau partout en France cet après-midi.
28:47 Seules les régions montagneuses des Pyrénées, des Alpes, du Massif central et de la Corse devront composer avec des noix, des orages en fin de journée.
28:56 Elle est mignonne celle-là.
28:57 Pas mal, elle est jolie.
28:58 Les températures seront comprises entre 16 et 32 degrés de Dunkerque, Danche Nord à Avignon.
29:04 Il fera 25 à Reims, 26 à Paris et à Metz 27.
29:08 À Nantes, 28 degrés, à Lyon et à Marseille 30.
29:12 À Toulouse, que 23.
29:14 Sous le soleil, à l'hilaire.
29:16 Pourquoi l'hilaire ?
29:17 À l'hilaire, c'est là où je suis né.
29:19 Machoke biloute.
29:20 Merci beaucoup pour ces nouvelles du temps.
29:24 On a deux nouvelles invitées qui viennent de nous rejoindre dans ce studio, sans qui Roland Garros ne serait pas le même.
29:30 Bonjour Mathilde, bonjour Clémence.
29:32 Bienvenue sur RTL, vous avez 15 et 16 ans.
29:34 Vous êtes toutes les deux ramasseuses de balles pour cette quinzaine.
29:37 Clémence, c'est votre première fois.
29:38 Mathilde, vous l'avez déjà fait l'année dernière.
29:41 Première question, vous allez passer plusieurs jours aux côtés des plus grands joueurs mondiaux.
29:46 Ça fait quoi ? C'est un rêve ?
29:48 Moi, j'ai déjà fait l'année dernière.
29:50 Je suis une ancienne et déjà voir les joueurs d'aussi près, j'ai voulu refaire pour vivre une expérience inoubliable.
29:58 C'est génial, vraiment.
29:59 C'est impressionnant.
30:01 Clémence, de l'entendre dire ça, ça fait envie.
30:03 Oui, forcément.
30:04 C'est sûr que c'est super impressionnant de voir les joueurs qu'on suit quotidiennement sur leur tournoi,
30:11 de les voir en vrai, ça fait vraiment bizarre.
30:16 C'est franchement super insessionnant.
30:18 On voit la force du jeu, ce qu'on ne voit pas forcément à la télé, c'est vraiment super.
30:23 On en parlait il y a un instant, Raphaël Nadal ne sera pas là, ça a dû faire des déçus, j'imagine, au sein des ramasseurs de balles.
30:29 Il paraît que certains ne postulent que pour voir Raphaël Nadal.
30:32 Racontez-nous.
30:34 Évidemment, ça fait certains déçus, parce que c'est vrai que Raphaël Nadal, c'est quand même le monument de Roland-Garros.
30:43 Mais on oublie vite cette petite déception et on se dit qu'il y a bien d'autres joueurs.
30:48 Et puis, c'est quand même une belle expérience, qui est Raphaël ou pas, c'est une expérience unique, on n'oubliera jamais.
30:54 Donc, on est vite rassuré.
30:56 C'est Raphaël Nadal, Mathilde.
30:58 Comme dit Clémence, Raphaël Nadal, c'est un peu le roi de la terre.
31:01 Il a gagné une quatorze fois le Grand Slam à Roland, donc c'est vrai que c'est quelqu'un quand même.
31:06 Mais il y a d'autres grands joueurs qu'on pourra ramasser.
31:09 Et joueuses.
31:10 Oui.
31:11 On ne peut pas oublier les femmes.
31:12 Oui, pardon.
31:13 De les entendre, Henri Lecomte, ça vous touche ?
31:16 Oui, ça me touche, parce que ça me rappelle de bons souvenirs.
31:19 Moi, j'avais toujours une très bonne relation avec les ramasseurs.
31:22 Pourquoi ? Parce qu'ils m'aidaient.
31:24 Quand j'étais à l'agonie, je parlais avec eux, je disais toujours "merci, tiens, donne-moi la serviette".
31:28 Je prends un peu de temps, ils me disent "laisse-la tomber, toi".
31:30 Oui, parce qu'eux, ils vivent un moment fantastique sur le central.
31:34 Alors, c'est vrai qu'il y a certains joueurs qui communiquent assez positivement,
31:39 et d'autres sont plus dans leur monde, dans leur truc, donc ils sont un peu énervés.
31:42 Ça, vous avez certainement dû le ressentir, deux, trois personnes.
31:44 Et donc, vous devez aussi analyser.
31:47 Justement, on va en parler de ces joueurs et ces joueuses qui sont un peu ceux qui sont connus pour être sympas.
31:53 Et ceux qui sont un petit peu plus difficiles.
31:56 Mais d'abord, la question, comment on devient un ramasseur de balles à Roland-Garros ?
32:00 Parce que nos auditeurs, peut-être certains d'entre eux, certains parents ou leurs enfants rêvent de ça.
32:06 Alors, comment on devient ramasseur de balles ?
32:08 Alors, soit on reçoit un mail de la Fédération Française de Tennis, dans lequel ils nous proposent de nous inscrire.
32:14 Ou sinon, on peut aussi se rendre sur le site des ramasseurs de balles,
32:20 où on trouve un endroit où s'inscrire.
32:23 Il faut absolument savoir jouer au tennis ?
32:26 Il faut juste être licencié.
32:28 Il faut être licencié à la fin de l'ensemble.
32:30 Je peux être non-classé, mais il faut juste être licencié.
32:32 On n'a pas besoin d'être un champion du tennis pour savoir quand même les règles.
32:35 Non, parce qu'il y a des champions qui ne savent pas du tout ramasser les balles.
32:37 Un minimum.
32:38 Il paraît qu'on vous appelle les "ballos".
32:42 Oui, c'est ça.
32:43 C'est votre surnom ?
32:44 Oui.
32:45 Est-ce que la sélection est stressante ?
32:47 Comment vous avez vécu la sélection ?
32:49 C'est dur et stressant, parce qu'on est quand même 5 000.
32:52 Cette année, on est 5 000 à la postulée.
32:54 Beaucoup de postulants.
32:55 Donc, bien sûr, il y a le stress.
32:58 On nous noce, mais on se donne tous à 100%.
33:02 Après, on aura les résultats à la fin.
33:05 C'est assez stressant.
33:06 Vous venez de partout en France, ou la plupart d'entre vous venez de Paris, région parisienne ?
33:11 Non, moi, par exemple, je viens du sud-est.
33:15 Il y a des ramasseurs qui viennent de partout en France.
33:20 Toutes les régions sont sélectionnées.
33:23 Les journées de sélection sont organisées tout autour de la France.
33:27 Suite à ces sélections, il y a des stages.
33:30 Des grands stages de formation.
33:33 On est seulement 450 à être pris.
33:38 Ce n'est pas beaucoup sur le nombre de postulants.
33:41 Qu'est-ce qu'on vous demande de faire ?
33:43 J'imagine tirer des balles loin entre deux plots pour bien viser, courir vite.
33:49 Il faut avoir des compétences physiques.
33:53 Ce n'est pas facile d'être ramasseur.
33:55 Il faut être en forme physique.
33:58 On fait des tests physiques, on teste notre vitesse.
34:02 Et le rouler, c'est vraiment un geste.
34:06 Je suis sûre.
34:08 Je renvoie la balle en sécurité.
34:10 Le rouler, c'est un travail.
34:12 Ce n'est pas si évident.
34:15 Question pour tous les trois.
34:17 Qu'est-ce qui fait un bon ramasseur de balles ?
34:20 Mathilde ?
34:22 Un bon ramasseur de balles, c'est celui qui sera toujours motivé.
34:25 La motivation.
34:27 Se donner à fond.
34:29 Voir qu'il a mérité sa place parmi les 5000 qui ont possué.
34:33 Clément ?
34:35 Il faut être assez discret sur le terrain.
34:37 Ne pas gêner les joueurs.
34:39 Motivation, discrétion.
34:41 Précision aussi.
34:43 Il faut bien savoir réaliser les gestes.
34:45 Et être à l'écoute des encadrants qui nous aident tout au long du tournoi.
34:49 Ils sont de bons conseils.
34:51 Leur but, c'est de nous pousser à notre maximum.
34:54 Ils sont vraiment sympas.
34:56 Discrétion, motivation, humilité.
34:58 Humilité et surtout, ce que tu viens de dire.
35:02 On ne doit pas les voir.
35:04 On n'a pas l'impression qu'ils sont là.
35:06 Mais ils sont là.
35:08 C'est très important.
35:10 Il y a des joueurs qui sont plus aptes à être au filet.
35:12 Parce qu'il y a différentes positions.
35:14 Ceux qui sont plus au filet.
35:16 Ceux qui sont plus derrière.
35:18 Maintenant c'est fini.
35:20 Vous n'êtes plus à genoux au filet.
35:22 Vous n'êtes pas debout.
35:24 A genoux au filet et debout.
35:26 Et ça tourne.
35:28 La position à genoux au filet est plus fatigante.
35:30 Je ne vais pas filer.
35:32 Je suis trop grande.
35:34 Il y a une question de taille.
35:36 Tu es un peu plus petite que Mathilde.
35:38 Donc toi tu fais le filet.
35:40 Oui.
35:42 Franchement c'est bien.
35:44 Il faut travailler la réactivité.
35:46 C'est surtout sur l'endurance.
35:48 Parce qu'il faut être toujours très concentré sur la balle.
35:54 Je me dis que les places au fond doivent être demandées.
35:56 Parce que c'est les places où on donne la serviette.
35:58 Il n'y a plus la serviette du jour.
36:00 On n'en a plus maintenant.
36:02 On ne donne plus.
36:04 Vous avez vécu ça en hiloquant.
36:06 Les ramasseurs, la serviette, même les motos.
36:08 Je vois encore des joueurs qui font signe aux ramasseurs de balles
36:12 pour se faire récupérer la serviette et la donner.
36:16 Ça peut arriver mais c'est rare.
36:18 Maintenant c'est très strict.
36:20 C'est surtout le travail des personnes.
36:22 Je voudrais juste remercier une personne
36:26 qui pendant la victoire de Yannick il y a 40 ans
36:28 c'était M. Rida.
36:30 Il s'occupait des ramasseurs de balles.
36:32 Il est à la retraite.
36:34 C'est important pour eux les enfants.
36:36 C'est une famille.
36:38 Ils gardent le contact.
36:40 D'année en année, ils reviennent.
36:42 Après c'est fini.
36:44 Après ils deviennent joueurs peut-être.
36:46 Justement, peut-être deux futures grandes joueuses.
36:48 Vous nous donnez dans un instant, Henri Lecomte,
36:50 votre regard sur l'état du tennis français.
36:54 Aïe, oui c'est positif.
36:56 A tout de suite.
36:58 Le journal inattendu sur RTL.
37:00 Spécial Roland Garros.
37:02 RTL.
37:06 Le journal inattendu spécial Roland Garros
37:12 avec Ophélie Meunier sur RTL.
37:14 Eh oui, que des souvenirs.
37:24 Billie Jean, c'était tout début d'arrière avec Yannick.
37:26 On était sur le circuit ATP
37:28 et on s'est retrouvé aux Etats-Unis.
37:30 J'étais avec Patrice Agéloer
37:32 et tout d'un coup, Billie Jean arrive.
37:34 79, 80.
37:36 Patrice Agéloer, ancien entraîneur de Yannick.
37:38 De Yannick Noah.
37:40 Et ça, c'est un moment.
37:42 Et à chaque fois que ça passe, j'ai les frissons.
37:44 Et Henri Lecomte, j'ai vu que Mathilde et Clément
37:46 sont validés votre choix.
37:48 Ça danse dans le studio sur Billie Jean.
37:50 Sur Michael Jackson.
37:52 Et en régie aussi.
37:54 Quand même.
37:56 Ça me fait tellement penser à énormément de choses.
37:58 C'était à Memphis.
38:00 Il fallait que je cherchais la ville.
38:02 On était ensemble avec Yannick.
38:04 On a bien joué pendant ce tournoi.
38:06 Mais c'était vraiment le démarrage de Michael Jackson.
38:08 Sa façon d'être,
38:10 de danser, son personnage,
38:12 cette direction.
38:14 Avec après, bien sûr,
38:16 d'autres albums qu'il a pu faire
38:18 qui étaient exceptionnels.
38:20 Je pense que ça met tout le monde d'accord.
38:22 On en parlait tout à l'heure.
38:24 Ces joueurs qui sont plus ou moins sympas.
38:26 Plus ou moins impressionnants sur le terrain.
38:28 Est-ce qu'il y a des joueurs
38:30 qui sont réputés, connus pour être vraiment
38:32 très sympas avec les ramasseurs de balles ?
38:34 Allez-y les filles.
38:36 J'ai eu de la chance l'année dernière
38:38 de ramasser Nadal.
38:40 Hyper gentil.
38:42 Petite anecdote, on était dans les salles de repos.
38:44 Il passait dans les toilettes.
38:46 Il nous faisait un petit coucou à chaque fois qu'il passait.
38:48 Hyper sympa.
38:50 Sinon, Djégo,
38:52 il est sympa.
38:54 Il y en a plein.
38:56 Il y a ces joueurs-là
38:58 qui sont hyper cool et qui nous disent merci à chaque fois.
39:00 Il y a aussi d'autres joueurs qui sont plus dans leur bulle.
39:02 C'est différent.
39:04 C'est pas qu'ils ne sont pas sympas.
39:06 Ils sont dans leur match.
39:08 Il n'y a pas de lien. Ils ne mettent pas de connexion.
39:10 Quel est le ou la joueuse
39:12 que tu as hâte de voir Clémence ?
39:14 Puisque pour toi, je rappelle, ce sera la première fois
39:16 à voir l'envers os.
39:18 Tout les joueurs me font envie.
39:20 Mais j'ai une petite préférence
39:22 pour Rune.
39:24 Aux City Pass.
39:26 Les Refs.
39:28 Ils sont vraiment impressionnants sur le terrain.
39:30 Ils sont pas mal.
39:32 Plutôt pas mal.
39:34 Vous avez un bon souvenir
39:36 avec des ramasseurs de balles ou un mauvais.
39:38 Puisque les filles sont
39:40 devant vous, une question à leur poser ?
39:42 Une question qui est restée en suspens
39:44 à votre époque.
39:46 Il y a toujours eu des bons souvenirs.
39:48 Notamment un, mais là, c'est il y a très longtemps.
39:50 C'était en Australie.
39:52 Je fais la finale de l'Open de Sydney.
39:54 C'est sur le gazon.
39:56 Et puis il y a toujours le groundkeeper qui a son chien.
39:58 Donc on est en plein match.
40:00 Je rate la première balle.
40:02 Le tapis filet arrive.
40:04 Et tout d'un coup, il y a le chien qui prend la balle.
40:06 Qui était sorti de nulle part.
40:08 Et qui sort du court et qui part avec.
40:10 Donc moi, je cours après.
40:12 Je ramène moi la balle.
40:14 J'ai tout ouvert.
40:16 J'ai mis un peu le "ouaï" là-bas.
40:18 Des souvenirs comme ça,
40:20 c'est des moments sympathiques.
40:22 Ramasseurs de balles à la place des ramasseurs de balles.
40:24 Vous ratez l'école, Clémence et Mathilde ?
40:26 Oui, on rate l'école
40:28 pendant trois semaines.
40:30 On a l'autorisation de l'école.
40:32 Évidemment, tout ça est fait dans un cadre
40:34 tout à fait autorisé
40:36 et légal. C'est plutôt sympa.
40:38 Les copains et copines à l'école
40:40 vous disent que vous êtes chanceux.
40:42 Est-ce que vous êtes rémunérés
40:44 ou gratifiés pour ces trois semaines ?
40:46 On n'est pas
40:48 rémunérés par Roland-Garros.
40:50 Mais on a le droit de garder
40:52 nos tenues, évidemment.
40:54 On en a beaucoup pour pouvoir tenir les trois semaines.
40:56 On les change, évidemment.
40:58 Et après,
41:02 il y a des fois les petits cadeaux
41:04 que les joueurs peuvent laisser sur le terrain.
41:06 Les encadrants
41:08 en tire-ressort, les serviettes,
41:10 les casquettes et tout ça.
41:12 Mathilde dit les raquettes cassées.
41:14 Il faut les garder.
41:16 C'est des souvenirs.
41:18 Super souvenir. On en connaît des joueurs
41:20 qui cassent les raquettes.
41:22 Chez moi, un peu.
41:24 Dans notre génération, on avait des casseurs.
41:26 Il y avait des vrais casseurs.
41:28 Vous avez peut-être devant vous deux futures grandes joueuses.
41:30 On ne peut pas dire que la France
41:32 soit très bien. Il y a pas mal de joueurs
41:34 qualifiés à Roland-Garros, mais que la France
41:36 en ce moment soit très bien représentée dans le tennis professionnel,
41:38 heureusement qu'on a notre
41:40 Caroline Garcia, 5ème mondiale.
41:42 C'est quoi le problème
41:44 avec la France et le tennis ?
41:46 C'est pas le problème. Je pense qu'on a oublié qu'on a eu
41:48 une génération assez vaste, assez importante.
41:50 Il y a toujours Richard Gasquet,
41:52 il y a eu Djore Fritzson.
41:54 Oui, mais Richard Gasquet, formidable, mais plutôt jeune.
41:56 D'accord, on a eu déjà ça.
41:58 Après, il faut un certain temps pour retrouver une nouvelle génération
42:00 qui puisse vraiment
42:02 arriver à ce niveau-là, dans les 30e,
42:04 dans les 20, et après dans les 10 meilleurs joueurs du monde.
42:06 Ça veut dire quoi ? C'est gagner d'abord les petits tournois,
42:08 gagner les 250 et les 500, et après.
42:10 On est dans une période un petit peu compliquée.
42:12 Certes, on a Caroline Garcia qui attire
42:14 un petit peu pour le tennis féminin, c'est très important,
42:16 et pour le
42:18 tennis français. Après, chez les garçons,
42:20 on a besoin d'avoir un leader. On n'a pas de leader.
42:22 C'est-à-dire qu'on n'a pas un joueur
42:24 charismatique qui,
42:26 même s'il n'a pas les meilleurs résultats,
42:28 on sent qu'il y a quelque chose qui arrive derrière.
42:30 Alors, c'est bien.
42:32 Mais c'est parce qu'on n'a pas assez misé
42:34 sur le tennis ces 10 dernières années.
42:36 Je pense qu'on a délaissé le haut niveau
42:38 à un certain moment. On a pensé beaucoup à Roland Garros.
42:40 On a essayé de pouvoir soutenir
42:42 et garder ce qu'on avait un petit peu
42:44 dans nos petites pommes dans le panier
42:46 tranquillement pour pas qu'elles pourrissent trop vite.
42:48 Au contraire, d'aller chercher et d'aller voir
42:50 un peu à l'extérieur. Je pense qu'aujourd'hui, il faut qu'on aille
42:52 voir ce qui se passe à l'extérieur, c'est-à-dire
42:54 dans d'autres pays, que ce soit en Serbie,
42:56 que ce soit en Russie,
42:58 que ce soit aux Etats-Unis,
43:00 ou surtout en Espagne.
43:02 - Même à côté de chez nous, en Espagne.
43:04 - Si on veut avoir un joueur qui gagne
43:06 Roland Garros,
43:08 on l'envoie chez Rafa.
43:10 On l'envoie chez Rafa et on l'envoie
43:12 toute une équipe, toute une armada
43:14 pour savoir bien jouer sur terre battue.
43:16 C'est le choix que doit faire aussi.
43:18 - Après, ce serait bien de pouvoir envoyer
43:20 ce joueur ou cette joueuse dans une académie
43:22 en France. Ce serait encore mieux qu'il soit
43:24 à la hauteur de celle de Rafa. - On va avoir
43:26 des académies en France, mais il faut savoir maintenant,
43:28 il faut travailler. - Je ne sais pas si Isabelle Langer
43:30 est toujours avec nous en direct de la Porte d'Auteuil.
43:32 - Je suis toujours là, bien sûr. - Et si c'est le cas,
43:34 Isabelle, on parlait
43:36 juste à l'instant de Caroline Garcia.
43:38 Est-ce qu'elle peut gagner
43:40 Roland Garros cette année, Caroline Garcia ?
43:42 Faites-nous rêver ! - En tout cas,
43:44 elle vient de remporter son 7 face
43:46 à la Canadienne Fernandez. Alors, c'est vrai,
43:48 elle a en plein doute depuis le début
43:50 de la saison. - Encore ? - Elle n'a pas su
43:52 surfer sur sa victoire
43:54 du Masters en fin d'année dernière.
43:56 Mais, vous savez quoi ?
43:58 Moi, je mets une petite pièce sur Caroline Garcia.
44:00 Parce que je l'ai trouvée...
44:02 - Ah mince, on a perdu Isabelle.
44:06 Elle va peut-être se reconnecter rapidement.
44:08 En tout cas, ce que je voulais vous dire à tous les trois en studio,
44:10 préparez-vous, parce que dans un instant, je vais vous demander
44:12 vos pronostics. Finale, "Simples Messieurs,
44:14 Simples Dames", réfléchissez à ça, restez avec nous
44:16 sur RTL. À tout de suite, c'est "Le Journal
44:18 inattendu", spécial Roland Garros.
44:20 - "Le Journal inattendu"
44:22 sur RTL.
44:26 12h30, 13h30,
44:28 "Le Journal inattendu".
44:30 - Avec Ophélie Meunier sur RTL.
44:32 - On est toujours avec Henri Lecomte
44:34 et nos deux ramasseuses de balles, Clémence
44:36 et Mathilde, qui vont vivre quand même une quinzaine
44:38 extraordinaire. Henri Lecomte, l'une de vos
44:40 chansons préférées, c'est ça,
44:42 et il y a un message, écoutez.
44:44 - C'est quand même rigolo,
44:52 parce qu'à chaque fois qu'on met une musique, il y a quand même
44:54 Clémence qui se met à danser, qui valide
44:56 totalement la playlist tennis
44:58 d'Henri Lecomte.
45:00 - Alors, "Lisa Stansfield", "Change",
45:02 c'est l'une de vos chansons préférées, et elle dit
45:04 "Si tout était à refaire, je ne changerais
45:06 absolument rien". - Non.
45:08 - C'est ce que vous pensez ? - Ben oui, bien sûr, parce qu'on
45:10 peut pas revenir en arrière, il faut vivre
45:12 avec ce qu'on a vécu, cette expérience,
45:14 bien sûr, accepter
45:16 un petit peu nos erreurs pour pouvoir grandir après,
45:18 et puis ne plus les refaire, et
45:20 retransmettre.
45:22 Cette chanteuse, j'ai
45:24 adoré, j'adore son album, et à chaque fois
45:26 que je l'écoute, ça me donne encore des frissons, parce que
45:28 c'est tellement vrai, c'est nous,
45:30 c'est notre vie, il faut l'accepter.
45:32 - Vous pensez avoir été au bout
45:34 de vos capacités quand vous étiez
45:36 sur le circuit professionnel Henri Lecomte ?
45:38 Je vous pose cette question, parce qu'on vous connaît bien,
45:40 vous savez, capable du pire comme du
45:42 meilleur sur les cours. - Bon, je m'en vais.
45:44 - Des nadales... Bon, c'est bientôt
45:46 fini, mais s'il vous plaît. - Non, non. - Des nadales,
45:48 des jocos, il y a une constance,
45:50 c'est un peu des machines,
45:52 et vous, on sentait que c'était quand même plus émotionnel.
45:54 - Alors,
45:56 certes, ils ont tous énormément
45:58 évolué, parce qu'ils ont travaillé sur eux-mêmes. Nous,
46:00 on a travaillé sur nous-mêmes, mais pas
46:02 vraiment. C'était pas du tout la même époque.
46:04 Moi, lorsque j'étais sur le
46:06 central de Roland-Garros, je voulais qu'on m'aime,
46:08 je voulais qu'on ressente
46:10 ce qui se passait à l'intérieur de moi, donc il y a des moments
46:12 où c'était difficile, donc
46:14 je demandais au public et au ramasseur de m'aider,
46:16 et parfois je les mettais un petit peu dans la combine,
46:18 je disais tout à l'heure, je prenais un petit peu plus de temps,
46:20 mais on savait
46:22 exactement ce qui allait se passer avec moi,
46:24 par rapport à mon
46:26 body language et mon attitude.
46:28 Alors après, aujourd'hui, tout le monde
46:30 travaille pour qu'on soit le "poker face",
46:32 c'est-à-dire qu'on ne doit rien savoir, rien dire, rien montrer.
46:34 Alors à l'époque, nous on se disait la méthode
46:36 "je vais bien, tout va bien",
46:38 mais après, il y a quelque chose
46:40 qui germe et qui s'enfuit
46:42 au fond de toi, que lorsque tu es dans les moments
46:44 difficiles comme en Roland-Garros, tu as besoin d'être aidé.
46:46 Et moi, j'étais, voilà,
46:48 comme l'a dit aussi très bien Yannick,
46:50 dès qu'on dit à Henri qu'on t'aime et qu'on a
46:52 confiance en toi, et bien,
46:54 oui, je suis là, je peux être très dangereux,
46:56 j'aime bien battre les meilleurs.
46:58 - Et aujourd'hui, un Djoko, par exemple,
47:00 un Novak Djokovic,
47:02 il a un palmarès incroyable,
47:04 et on sent en effet qu'il a ce "poker face"
47:06 dont vous parliez, mais on sent
47:08 aussi qu'il y a, parfois, comme s'il
47:10 défaillit, il y a un truc à l'intérieur de lui,
47:12 est-ce que c'est sa relation au public qui fait ça ?
47:14 - C'est sa relation avec le public,
47:16 c'est la relation aussi qu'il voudrait avoir
47:18 avec nous tous, voilà, il voudrait qu'on l'aime
47:20 un petit peu, c'est aussi
47:22 la souffrance qu'il a pu avoir
47:24 lorsqu'il s'est préparé pour devenir le champion
47:26 qu'il est, vivre,
47:28 voilà, en Serbie, avec tout ce qui s'est passé à l'époque,
47:30 c'était pas simple, c'est la souffrance aussi
47:32 familiale, la souffrance aussi,
47:34 qu'on a nous tous quand on arrive,
47:36 on arrive avec un background qui est peut-être pas
47:38 le bon, et par la suite,
47:40 il a aussi une attitude qui est,
47:42 il est fantastique, le Novak, moi je le connais
47:44 très bien, il a une gentillesse adorable,
47:46 mais il sera jamais ni un Roger Federer
47:48 ni un Raphaël Nadal, Roger c'est James Bond,
47:50 voilà, et Rapha c'est la famille,
47:52 c'est la familia, il s'occupe de tout le monde,
47:54 il voit, il fait toujours des clins d'oeil à tous,
47:56 même s'il a gagné 14 fois à Roland-Garros,
47:58 il va serrer la main
48:00 au celui qui fait la sécurité, voilà. - Et faire des clins d'oeil
48:02 au ramasseur de balle dans les vestiaires,
48:04 je sais qu'il y en a une des deux, c'est Mathilde,
48:06 qui est fan de Novak Djokovic.
48:08 - Moi je suis la mise en souleur,
48:10 du coup, il montre pas trop
48:12 ses émotions, je trouve ça,
48:14 enfin quand même, je pense
48:16 que c'est quand même positif.
48:18 Il y a beaucoup de joueurs qui s'énervent,
48:20 c'est normal, c'est frustrant un match de tennis,
48:22 mais j'aime bien. - Oui il s'énerve aussi un peu
48:24 lui, hein. - Oui, c'est normal.
48:26 - Bon, on peut pas se quitter sans des pronostics,
48:28 je vous ai prévenus, j'espère que vous avez préparé ça,
48:30 on fait un tour rapide.
48:32 Pronostics pour la finale, Simple Messieurs
48:34 et Simple Dames, Henri Lecomte.
48:36 - Simple Messieurs, moi j'ai dommage qu'il y ait Alkeraz
48:38 et Novak dans le même tableau.
48:40 - Donc on va faire Alkeraz
48:42 d'un côté, et je vais...
48:44 - Ah, donc Alkeraz battrait Djoko, ok.
48:46 - Alkeraz battrait Djoko, et de l'autre côté
48:48 on mettrait Rune, ou...
48:50 Ouais, je sais pas trop, hein, mais...
48:52 - Pas facile, hein, cette année.
48:54 - Attends, entre Sverhef et Sylt, attention.
48:56 - Bon, allez, on s'arrête.
48:58 Donc Alkeraz, Rune, ok.
49:00 - Si, le tableau est bon. - Et les dames ?
49:02 - Hein ? - Et les dames ?
49:04 - Garcia, Zviatek. - Et une Garcia,
49:06 et avec une Garcia qui gagne.
49:08 Allez, les filles, Clémence. - C'est les mêmes pronostics
49:10 que quand Henri Lecomte. - La même.
49:12 - Moi je dis
49:14 Simple Hommes, moi je dis Djokovic
49:16 contre Rude.
49:18 Et chez les femmes,
49:20 je dirais...
49:22 J'espère la française, mais
49:24 je pense Zviatek contre Rybakina.
49:26 - Ah là là, elle a...
49:28 On n'a pas de soutien de Garcia, hein.
49:30 Et tout est enregistré, ici, les filles.
49:32 C'est une archive, hein. - Ça se trouve, je me suis trompé dans le tableau.
49:34 - Isabelle Langeais qui est de retour depuis la Porte d'Ottawa.
49:36 Il y a un instant, Isabelle, justement, vous nous parlez de Caroline Garcia,
49:38 vous nous disiez que vous mettiez une pièce sur Caroline
49:40 pour gagner cette année, Roland. - Moi je dis le final Garcia-Zviatek,
49:42 je me mouille et je dis victoire de Garcia
49:44 parce que j'ai envie de voir une française succéder à Marie-Claire
49:46 - Merci Isabelle. - On aime, on aime.
49:48 Et chez les hommes, je suis aussi Henri
49:50 Alcaraz parce que j'ai envie de la jouer nouvelle génération.
49:52 Et puis héritier de Nadal,
49:54 voilà, ce serait tout un symbole.
49:56 Contre Rune aussi parce que je le trouve...
49:58 Voilà, je trouve qu'il y a du charisme et qu'on
50:00 pourrait s'éclater. - Vous n'êtes pas beaucoup mouillé,
50:02 vous vous êtes tous suivis les uns les autres.
50:04 - Oui c'est ça la solution. - Ok, allez.
50:06 - Meilleur argumenté. - Merci à tous.
50:08 Merci Henri Leconte, consultant RTL
50:10 pour Roland-Garros, on ne vous quitte plus
50:12 sur notre antenne jusqu'au 11 juin.
50:14 Merci Mathilde, merci Clémence.
50:16 - Merci à vous. - Merci à Roland-Garros. Ramassez bien les balles
50:18 et surtout, profitez bien de ce
50:20 moment privilégié. Merci Isabelle
50:22 de nous avoir accompagnés depuis la Porte d'Ottawa.
50:24 Vous allez couvrir toute l'actu Roland-Garros sur notre
50:26 antenne jusqu'au dimanche 11 juin.
50:28 - Merci Isabelle. - Et puis,
50:30 dès tout à l'heure, on se retrouve à 14h, 15h,
50:32 16h, etc. Tout de suite sur RTL,
50:34 Laurent Deutch vous attend pour un épisode inédit
50:36 d'entrée dans l'histoire consacrée à Che Guevara.
50:38 La semaine prochaine, dans le journal Inattendu,
50:40 je reçois Josiane Balasco et on se quitte
50:42 avec un tube de Yannick Noah.
50:44 Yann, comme l'appelle Isabelle, c'est sa journée
50:46 à Roland-Garros, 40e anniversaire de sa victoire.
50:48 *Musique*
51:02 Bon week-end à tous, à samedi prochain,
51:04 9h. Merci.
51:06 Bon week-end.
51:08 *Musique*
51:14 RTL, le journal Inattendu.
51:16 Journal inattendu.
51:18 Merci à tous !

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