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Regardez Le Journal Inattendu du 03 juin 2023 avec Ophélie Meunier.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Le journal inattendu sur RTL, au félimenier.
00:14 Mon manège à moi, Edith Piaf, mon invitée adore cette chanson. Elle est actrice, réalisatrice,
00:27 scénariste. Plus de 40 ans de carrière, plus de 100 films au compteur, plus de 20 pièces de théâtre et
00:33 récompensé par trois Césars. Si je vous dis trop belle pour toi, le père noël est une ordure, nuit d'ivresse ou encore les bronzés.
00:39 On parle beaucoup des bronzés,
00:41 Madame Musquin et tout ça et des bronzés font du ski parce qu'on fait partie de l'histoire
00:45 collective, on fait partie de la mémoire collective, on fait partie de l'album de famille des gens.
00:49 Avec elle, le cinéma français a vécu sa révolution. Elle ose tout, une carrière dense et une ligne conductrice
00:57 depuis le premier jour. J'avais surtout envie d'être libre, voilà c'était ça, mon vision c'est d'être libre et de pouvoir faire ce que je voulais.
01:03 Le journal inattendu de Josiane Balasco avec Ophélie Meunier sur RTL.
01:14 Bonjour Josiane Balasco, bienvenue sur RTL, vous préparez les commandes du journal inattendu pendant une heure en direct.
01:21 Vous faites partie de notre patrimoine, plus de 100 films je le disais et un de plus à partir de mercredi, ça s'appelle
01:27 "Des mains en or" réalisé par Isabelle Mergaux. Une comédie douce et réjouissante dans laquelle vous jouez une guérisseuse.
01:33 On va expliquer tout ça à nos auditeurs. Josiane Balasco, femme de conviction et d'engagement, vous avez décidé d'aborder dans votre journal inattendu un sujet qui
01:41 nous concerne tous, la faillite de notre système de santé.
01:44 Pourquoi ne fonctionne-t-il plus ? A qui la faute ? Que peut-on faire ?
01:48 L'urgentiste Patrick Peloux nous rejoindra tout à l'heure. Mais d'abord c'est le journal et votre regard sur l'actualité.
01:55 Avec une fin de saison lunaire pour le football professionnel,
01:57 agression d'un joueur, envahissement de pelouse,
02:00 incident entre supporters, pourquoi ne parvient-on pas à faire du ballon rond ? Uniquement une fête.
02:05 Eric Silvestro, notre spécialiste football d'RTL, sera avec nous en direct dès le début de ce journal.
02:11 Les salariés de Disneyland Paris sont en grève aujourd'hui pour la quatrième fois. Ils réclament notamment une
02:16 revalorisation des salaires. Le programme des visiteurs de ce samedi devrait être un peu chamboulé.
02:22 Ouf de soulagement du côté de Bercy, l'agence de notation standard Zempourse maintient le AA pour la France, mais
02:28 va continuer de surveiller la gestion des comptes de notre pays.
02:31 La météo, c'est avec vous Valérie Quintin. Bonjour Valérie. Du beau temps à peu près partout, mais quelques orages.
02:37 On attend, comme ces derniers jours et comme les prochains d'ailleurs, des orages dans le sud cet après-midi. Et ce soir ça commence à claquer
02:42 un petit peu en Tarn-et-Garonne, dans l'Aveyron ou encore vers les Alpes. Alors ça va se répandre dans l'après-midi entre le Bordelais et les Alpes.
02:48 Ça débordera jusqu'au bassin méditerranéen. Et pendant ce temps-là, une large moitié nord va rester au soleil avec 23 degrés à Armontières cet après-midi,
02:55 25 à Grasse, 26 à Paris, 27 à Grenoble et 28 degrés à Mont-de-Marsan.
02:59 Merci beaucoup Valérie. A 13h, vous passez la main à Josiane Balasco qui nous donnera des nouvelles du temps.
03:04 Absolument, du temps qui fait sans inventer. De la météo au lavage. Vraiment authentique. Tout à fait juste.
03:11 Le journal inattendu sur RTL.
03:14 Que se passe-t-il avec le football
03:18 professionnel français ? Soirée ubuesque hier à l'occasion de la 38e et dernière journée de Ligue 2. Des rencontres mais surtout
03:24 des enjeux de taille. Plusieurs équipes se disputaient une place en Ligue 1 la saison prochaine.
03:29 Bonjour Eric Sylvestro.
03:31 Bonjour Ophélie, bonjour à tous. Merci d'être avec nous en direct. Vous êtes notre monsieur faute d'RTL dans cette soirée dingue. Le plus hallucinant s'est
03:39 déroulé lors du match Bordeaux-Rhodes. Un supporter bordelais a agressé un joueur de Rhodes qui venait d'ouvrir le score.
03:46 Expliquez-nous comment cela a pu se produire.
03:48 Oui, situation ubuesque, vous l'avez dit Ophélie. Juste devant le COP Bordelais, Lucas Boudéas, le buteur uténois, est venu hurler sa joie en gros
03:56 plan devant une caméra installée en Borpelouse.
03:58 Provocation aux yeux de ce supporter bordelais qui, malgré les barrières anti-envahissement, il est allé approcher tranquillement. Puis dans un geste complètement fou, a poussé
04:07 le joueur qui est tombé à terre.
04:08 Entraînant avec lui certains coéquipiers qui est en train de le féliciter.
04:11 Souffle coupé, il est resté de longues minutes au sol, ce qui a entraîné
04:14 l'interruption de la rencontre qui finalement n'a jamais repris en raison de la gravité des faits.
04:19 Alors le supporter agresseur aurait été interpellé vers 22 heures après s'être échappé du stade.
04:23 Selon le journal Sud-Ouest, il serait en garde à vue actuellement dans ce chaos.
04:27 Rappelons que suite à sa victoire contre Dijon, le Havre, ça c'est sûr, sera en Ligue 1 la saison prochaine.
04:33 Emes qui a de son côté battu Bastia 3 buts à 2 devrait le rejoindre Eric.
04:39 Oui d'ailleurs tous les joueurs Messin et le supporter Grenat, ils ont longtemps fêté hier soir cette bonne nouvelle sur la pelouse de Saint-Symphonien.
04:45 Mais pour l'instant il faut bien le préciser, ce retour dans l'élite n'est pas encore officiel même s'il ne fait guère de doute.
04:50 Oui, suite à l'agression du joueur de Rodesse par le supporter bordelais, une commission de discipline va avoir lieu lundi à la Ligue de football professionnelle.
04:57 En fonction de la décision Eric, cela va avoir des conséquences en fait sur de nombreux clubs.
05:03 En effet, on imagine mal la commission ne pas sanctionner Bordeaux et donc indirectement confirmer la montée de Messin en Ligue 1, on vient d'en parler.
05:10 Mais c'est en bas du classement qu'il faut guetter l'effet domino des décisions.
05:13 Même si Dijon qui a déposé un recours technique suite à l'envahissement de terrain en toute fin de match au Havre,
05:18 devrait descendre en national, ça ne fait pas de doute.
05:21 En revanche, qui de Rodesse et d'Hansi sera également relégué ?
05:24 Pour l'instant ce sont les Rutenois.
05:26 Mais si la commission de discipline donnait match perdu à Bordeaux sur tapis vert,
05:30 du coup Rodesse qui menait au score serait sauvé et Hansi relégué.
05:34 Impensable pour Sébastien Faraglia, le président du club au Savoyard,
05:37 qui a déclaré à nos confrères du Dauphiné libéré que cela créerait une inégalité sur le championnat.
05:42 Vous l'avez compris, par la faute d'un seul illuminé, c'est tout le football français qui se trouve dans l'embarras.
05:47 Et peut-être sans doute même pour un moment.
05:49 C'est quand même dingue.
05:50 Et autre désordre hier soir, comme si ça ne suffisait pas,
05:52 des incidents à Ajaccio entre des supporters corse et des supporters marseillais.
05:57 Ajaccio OM, c'est ce soir et ça s'annonce donc extrêmement tendu.
06:01 Et pourtant il n'y a aucun enjeu sur cette rencontre.
06:04 Le maire d'Ajaccio a même demandé l'annulation pure et simple de la rencontre.
06:08 Alors ce midi les supporters marseillais sont tranquillement établis à une paillote sur la plage.
06:12 Souhaitons donc que le calme perdure et que personne ne fasse de vagues.
06:15 Josiane Balasco, je ne sais pas si vous regardez le foot, mais c'est quand même dingue.
06:20 C'est un des sports, le sport le plus populaire en France.
06:23 Beaucoup de gens l'aiment et parmi les gens qui l'aiment, il y en a un qui l'aime trop.
06:27 Regardez le rugby qui est un sport beaucoup plus violent que le foot physiquement.
06:30 Mais bon, on dit que le rugby est un sport de brut, joué par des gentlemen.
06:34 Apparemment ce n'est pas le cas du football.
06:37 En tout cas, les supporters ne sont pas des gentlemen.
06:41 Dommage de ne pas en arriver là.
06:42 Merci beaucoup Éric.
06:43 Ce soir, il y a aussi la 38e, les dernières journées de Ligue 1.
06:46 Ce qu'on sait, c'est que Paris est champion de France.
06:48 Lens sera bien en Ligue des champions l'année prochaine.
06:51 Les matchs à suivre avec vous et votre bande à 21h multiplexes.
06:55 Paris reçoit Clermont, Nice accueille Lyon ou encore Monaco-Toulouse.
06:58 Et pour commenter tout ça à partir de 18h30, votre invité exceptionnel, Éric Silvestro ?
07:02 Il y aura Pascal Praud dans "Refais le match" avec Philippe Sanfour chez tous les chroniqueurs.
07:07 Super, merci beaucoup. À ce soir.
07:09 Merci Ophélie.
07:10 En bref, nouvelle journée de grève à Disneyland Paris.
07:13 Aujourd'hui, une parade non pas de chars, mais de drapeaux des syndicats.
07:16 C'est ce que pourraient découvrir les visiteurs du jour
07:19 en allant au parc d'attraction.
07:21 C'est la quatrième journée de mobilisation pour ces salariés
07:23 qui réclament une revalorisation de leurs revenus et une révision de leurs horaires.
07:28 À 13h, nous serons sur place avec notre reporter Vincent Serrano.
07:31 Un mois après l'abaissement de la France par Fitch,
07:34 l'agence de notation standard Zenpourse Globale, plus influente,
07:38 a finalement hier soir maintenu la note de notre pays à A.A.
07:42 Une décision prise notamment grâce à la récente réforme des retraites.
07:46 Un ouf de soulagement et un signal positif pour le ministre de l'économie,
07:49 Bruno Le Maire.
07:50 Cependant, l'agence attend de voir si notre pays parvient
07:53 à réduire ses déficits publics dans les prochains mois.
07:56 Josiane Balasco, on vous connaît pour votre engagement,
08:00 grand engagement social.
08:02 Dans quel état d'esprit vous avez été ces dernières semaines
08:04 en voyant les mobilisations, les manifestations contre la réforme des retraites ?
08:07 - Moi, je vois des gens qui se battent contre un mur, contre des murs.
08:12 C'est ça, c'est chez M. Macron et à ce manque d'empathie énorme.
08:18 C'est un énorme manque d'empathie qui fait que le dialogue n'est pas possible.
08:23 Alors effectivement, ça dégénère.
08:26 Je suis très respectueux de tous ces gens qui se battent
08:28 parce qu'ils se battent pour quelque chose.
08:31 Ce n'est pas juste pour les manifester.
08:35 - Dans l'actualité à l'étranger, c'est l'un des accidents
08:37 les plus meurtriers de l'histoire de l'Inde.
08:38 Une collision impliquant trois trains, dont deux transportant des passagers
08:42 qui a eu lieu hier soir dans l'est du pays.
08:44 Le bilan est très lourd et provisoire.
08:46 Près de 300 morts, plus de 850 blessés.
08:49 Les secours s'efforcent de libérer les encore nombreux voyageurs
08:52 pris au piège sous les carcasses métalliques.
08:54 Ce que l'on sait, c'est que l'accident a été provoqué
08:57 par le déraillement de plusieurs wagons.
09:00 Direction la porte d'Auteuil pour le tennis.
09:02 La suite aujourd'hui des qualifications pour les huitièmes de finale de Roland-Garros.
09:05 On le sait, Carlo Salcaraz et Nova Djokovic sont qualifiés.
09:09 Bonjour Arthur Perreira.
09:11 - Bonjour à toutes et à tous.
09:12 - Vous nous faites vivre l'événement au quotidien sur l'antenne d'RT.
09:15 Et à la suivre aujourd'hui, sans doute un bras de fer
09:17 entre l'Allemand Alexander Zverev et l'Américain Thiafaut.
09:20 - Absolument. C'est l'affiche de ce samedi.
09:23 Le match de la session de nuit.
09:24 Alexander Zverev en très grande forme.
09:27 Impressionnant lors de ses deux premiers matchs.
09:29 Aucun set laissé à ses adversaires.
09:31 Sur le châtelier, il affronte donc la tête de série numéro 12, Thiafaut.
09:35 Un quasi sans faute pour l'Américain qui n'a laissé échapper qu'un seul set au deuxième tour.
09:40 Autre affiche qui promet un beau spectacle.
09:42 Le match entre l'Allemand Daniel Altmaier et le Bulgar Grigor Dimitrov.
09:46 Et puis en ce moment même, en une petite surprise, le Danois Kasper Rude en difficulté.
09:51 Face à Chang sur le court, Suzanne Langden.
09:53 Le Danois qui vient d'égaliser un 7 à 0.
09:55 - Kasper Rude.
09:57 Kasper Rude qui était en finale contre Raphaël Nadal l'année dernière.
10:02 Et du côté des femmes ?
10:03 - Eh bien, à retenir d'abord le forfait de la tête de série numéro 4, Elena Rybakina.
10:07 En fièvreuse, la Kazakh abandonne aux portes des huitièmes de finale.
10:11 Elle s'était pourtant entraînée ce matin sur cette terre battue.
10:14 Se sentant trop faible, elle a décidé de ne pas affronter Sara Soribes Tormo.
10:19 Qualification donc pour l'Espagnol.
10:21 Et je vous donne deux autres affiches.
10:23 Igaz Vyatek, tête de série numéro 1 face à la Chinoise Wang.
10:26 Et puis la sensation de ce tournoi finalement.
10:29 La jeune Mira Andreeva, âgée de 16 ans, qui retrouve Koko Goff.
10:33 La tête de série numéro 6, ça sera sur le Langlen en début d'après-midi.
10:37 - On va suivre tout ça.
10:38 Merci Arthur Pereyra.
10:40 Un point sur Roland Garros, c'est toutes les demi-heures avec vous.
10:42 Et aussi avec Isabelle Langer.
10:44 Dans un instant, le témoignage absolument bouleversant de François Cluzet à Philippe Pozzo di Borgo,
10:50 qu'il a incarné dans le film "Intouchables".
10:53 "Intouchables", là tout de suite sur RTL.
10:54 - Le journal inattendu sur RTL.
10:58 - Le journal inattendu sur RTL.
11:01 - Avec Josiane Balasco et Ophélie Meunier.
11:03 - Intéressant.
11:04 - Et on termine ce journal avec ce très bel hommage, un document RTL.
11:07 On a appris hier la mort de Philippe Pozzo di Borgo à l'âge de 72 ans.
11:11 Ce très grand chef d'entreprise, tétraplégique, avait été incarné par François Cluzet
11:16 dans le film "Intouchables" avec Omar Sy.
11:18 Immense succès populaire et ces mots extrêmement touchants de François Cluzet
11:22 pour Philippe Pozzo di Borgo.
11:23 Écoutez.
11:24 - C'était un être très rare.
11:27 Et il était drôle.
11:28 Il refusait toute compassion, toute pitié.
11:33 Il ne s'intéressait qu'aux autres.
11:34 Il vous posait plein de questions.
11:36 Et puis, au bout de deux minutes, vous aviez oublié qu'il était dans un fauteuil.
11:40 Moi, je lui avais dit que j'essaierais de porter au plus haut les couleurs de sa bonté,
11:45 de son humanité.
11:46 Merci, Philippe.
11:48 Merci pour tout l'amour que tu nous as donné.
11:50 Et puis maintenant, vole.
11:52 Vole très haut.
11:53 Il t'arrivera plus rien de mal.
11:55 Nous ne pourrons jamais t'oublier.
11:57 - François Cluzet au micro RTL de Benjamin Pelsier.
12:00 Josiane Balasco, c'est la force du cinéma aussi, de pouvoir mettre en lumière
12:04 des destins, des vies extraordinaires.
12:06 - Moi, j'ai vu le film, je ne connaissais pas du tout.
12:08 Je n'avais pas lu le livre de la personne qui a inspiré Monsieur Di Borgo.
12:13 Mais c'est des destins extraordinaires qui, d'un seul coup, deviennent des héros
12:17 qui sortent dans la lumière grâce au cinéma.
12:21 C'est ça aussi, la magie du cinéma.
12:22 - Et puis, ce film a éveillé les consciences aussi, je trouve, avec cette solidarité
12:26 qu'on découvre entre Philippe Pozzo Di Borgo, donc François Cluzet,
12:29 et Omar Sy, son aidant.
12:30 - Et surtout, la grosse force du film, c'est d'être aussi une comédie.
12:34 - Oui, d'être si drôle.
12:36 - Tout à fait.
12:37 Et le fameux pas de bras, pas de chocolat.
12:39 Dans le journal Inattendu, il y a un rituel, l'invité se tire le portrait.
12:42 Vous avez une seconde par année de vie pour vous présenter.
12:45 - Bon alors, j'ai dit 50 secondes, la fille qui triche horriblement.
12:48 Bon, j'ai 73 secondes.
12:51 Je m'appelle Josiane Balasco-Vitsch.
12:54 J'ai supprimé le "vitsch", je vais hisser avec un petit accent parce que ça faisait
12:58 à l'époque où j'ai commencé à travailler, joueur de foot, parce que les grands joueurs
13:01 de foot étaient tous des Croates ou des Yougoslaves.
13:04 - Il y a encore des grands joueurs de foot croates.
13:06 - Oui, enfin à l'époque, avec Jurkovic, c'était assez répandu.
13:11 Je suis née clinique Marie-Louise, quelques années après Johnny Hallyday, parce qu'il
13:17 est né là aussi, dans le 9e, dans cette clinique.
13:19 J'ai vécu avec ma famille dans des petits bistrots, des petits restaurants de vente
13:25 à emporter, des bistrots de gare.
13:27 J'ai décidé de faire du dessin parce que je dessinais quand j'étais monde.
13:34 Ma mère était persuadée que j'avais du génie, ce dont je n'étais pas persuadé
13:37 du tout, Dieu merci.
13:38 Vous voyez, vraiment une enfant prodige.
13:41 À l'époque, il y avait Minou Drouet qui écrivait des vers.
13:43 Cocteau avait dit de Minou Drouet, tous les enfants sont des poètes sauf Minou Drouet.
13:47 Et puis, j'ai donc été dans une école de dessin pour préparer des grandes écoles
13:52 où j'ai été refusé aux grandes écoles.
13:54 Et j'avais une copine par hasard qui faisait du théâtre dans un cours et qui m'a dit
14:00 "Viens voir, viens voir, viens voir".
14:02 Je dis "Oui, pourquoi pas, je pourrais peut-être apprendre ce que c'est que le théâtre,
14:05 faire du décor de théâtre, des trucs comme ça".
14:07 J'y suis arrivé avec mon carton à dessin sous le bras et le professeur, cette femme
14:10 extraordinaire qui était Tania Balachova, grande actrice qui avait créé Ubi-Clo de
14:15 Sartre à Paris, me dit "Si vous venez pour dessiner, vous pouvez tout de suite remballer
14:19 votre truc, c'est pas du tout ça".
14:20 Alors je lui ai dit "Je peux rester".
14:22 Je suis resté et puis un jour j'ai donné la réplique à un copain qui passait une
14:26 scène et j'ai compris que je faisais rire.
14:28 Mais je dois aussi dire qu'à l'époque, je crois que j'ai dû payer deux fois le
14:31 cours.
14:32 Maintenant les cours sont…
14:33 C'est différent.
14:34 C'est différent, c'est des fonds de pension qui t'étiennent les parts des cours, vous
14:37 voyez ce que je veux dire.
14:38 Donc on fait croire à tout le monde qu'un jour ils seront des vedettes, ils auront peut-être
14:43 un quart d'heure de célébrité contre argent comptant.
14:45 Vous avez eu la chance de pouvoir aller plein de fois au cours sans forcément payer et
14:49 finalement obtenir une belle récompense.
14:51 Récompense, un festival de Cannes, grand événement du cinéma mondial, vous avez
14:57 déjà participé à Cannes.
14:58 Palme d'or pour la réalisatrice Justine Trier qui est au pupitre.
15:01 Vous l'avez forcément vu, a évoqué sa crainte que le système de financement et
15:04 de soutien du cinéma change.
15:06 Depuis la polémique enfle…
15:07 Je ne l'ai pas regardée, je l'ai entendu.
15:09 Vous me relayez mais je ne l'ai pas regardée.
15:11 Elle est dans son bon droit Justine Trier, à ce moment-là, quand elle reçoit la Palme
15:14 d'or, de dire ce qu'elle pense ou vous pensez que ce n'est pas du tout le moment ?
15:17 Je pense qu'on peut dire ce qu'on veut quand on veut.
15:20 Je veux dire, elle a le droit, elle a absolument le droit de dire ce qu'elle pense, même
15:24 si certains peuvent le trouver inapproprié.
15:28 Après, je sais qu'on a un cinéma qui existe encore grâce aux aides, mais peut-être que
15:32 les aides vont diminuer, je n'en sais rien.
15:34 Peut-être qu'elle connaît le problème mieux que moi.
15:37 Alors, je reviens à vous.
15:39 Vous vous êtes illustré dans tous les registres, comédie, drame, cinéma, théâtre, mais
15:43 votre grande force c'est quand même de nous faire rire.
15:45 C'est inné chez vous, vous avez appris.
15:48 Mais non, je ne sais pas.
15:50 C'est difficile d'avoir appris.
15:52 Vous commencez à rire de soi-même déjà, je crois.
15:54 Quand on commence à se foutre de sa propre trombine, de sa propre gueule, ça détend
15:59 beaucoup et ça permet ensuite de se foutre de la gueule des autres sans complexe.
16:03 Donc, c'est ce qu'on a fait avec Le Splendide.
16:05 On se moquait gentiment de nos personnages, on décrivait des gentils monstres.
16:11 Le Père Noël, c'est une galerie de monstres.
16:12 Je ne sais pas s'ils existent, mais peut-être qu'ils existent ou pas.
16:15 En tout cas, on s'amusait beaucoup à faire ça.
16:17 Ils existent sûrement.
16:18 Peut-être qu'ils existent.
16:19 Peut-être qu'il y a une Madame Musquin quelque part.
16:22 Dans le registre de la comédie romantique, en tout cas, on vous retrouve au cinéma des
16:26 mercredis, ça s'appelle « Des mains en or », film signé Isabelle Mergaux.
16:30 On la connaît bien sur RTL, elle est sociétaire des Grosses Têtes.
16:33 Alors, voilà l'histoire.
16:35 Philippe, joué par Lambert Wilson, est un écrivain célèbre.
16:38 Il s'apprête à entrer à l'Académie française.
16:41 Il semble avoir une vie de rêve, sauf qu'il a un terrible mal de dos qui lui pourrit la
16:45 vie.
16:46 La femme, jouée par Sylvie Testu, est chirurgienne, professeure en médecine.
16:50 Elle va tout faire pour le soigner, sans grand succès.
16:52 Et puis, par le plus grand des hasards, Philippe fait la rencontre de l'incroyable Martha.
16:57 Vous, Josiane Balasco, et vos mains guérisseuses, Martha va réussir à l'apaiser mieux que
17:02 n'importe quel antidouleur.
17:04 Et entre ces deux personnages, un lien bien particulier va se tisser pendant l'anse.
17:08 Ça va mieux ? Vous êtes qui, vous ?
17:10 Martha, t'avais mal, je t'ai soignée.
17:13 J'ai pris ton mal.
17:14 Et y en a des mals là-dedans.
17:15 Des mots.
17:16 Un mal des mots.
17:17 Un bocal des bocaux.
17:18 Nous ne ferons pas l'amour ce soir.
17:21 Ah bah là, j'y comptais pas, je suis crevé.
17:23 C'est le titre de mon premier roman.
17:24 Nous ne ferons pas l'amour ce soir.
17:26 Demain, je change ton traitement, tu vas essayer l'arbonaxe 1000.
17:28 Tu devrais mettre des chaussures qu'on enfile.
17:30 J't'en la sais.
17:31 Mais j'suis pas encore handicapé non plus.
17:32 En attendant, c'est moi qui fais les nœuds.
17:33 Une rebouteuse, c'est le divorce, là.
17:35 Guérisseuse.
17:36 Parce qu'on entend guéri.
17:37 Tu te dois tout.
17:38 Tu m'as tellement donné.
17:40 C'est parce qu'ils n'attendent rien que les oiseaux ils chantent bien.
17:41 C'est parce qu'ils n'attendent rien que les oiseaux ils chantent bien.
17:42 C'est un film dans lequel deux mondes s'opposent.
17:43 Le riche, le fastueux, le simple et le populaire.
17:44 La ville et la campagne.
17:45 La ville et la campagne.
17:46 Lui est un citadin et moi j'habite dans une petite ville au bord de mer en Normandie.
17:47 Lui qui ne pense qu'à lui.
17:48 Vous qui ne pensez qu'aux autres.
17:49 En tout cas votre personnage.
17:50 Vous qui pensez qu'à vous.
17:51 Vous qui pensez qu'à vous.
17:52 Vous qui pensez qu'à vous.
17:53 Vous qui pensez qu'à vous.
17:54 Vous qui pensez qu'à vous.
17:55 Vous qui pensez qu'à vous.
18:22 Vous qui pensez qu'à vous.
18:23 Vous qui pensez qu'à vous.
18:24 Vous qui pensez qu'à vous.
18:25 Vous qui pensez qu'à vous.
18:26 Vous qui pensez qu'à vous.
18:27 Vous qui pensez qu'à vous.
18:28 Vous qui pensez qu'à vous.
18:29 Vous qui pensez qu'à vous.
18:30 Vous qui pensez qu'à vous.
18:31 Vous qui pensez qu'à vous.
18:32 Vous qui pensez qu'à vous.
18:33 Vous qui pensez qu'à vous.
18:34 Vous qui pensez qu'à vous.
18:35 Vous qui pensez qu'à vous.
18:36 Vous qui pensez qu'à vous.
18:37 Vous qui pensez qu'à vous.
18:38 Vous qui pensez qu'à vous.
18:39 Vous qui pensez qu'à vous.
18:40 Vous qui pensez qu'à vous.
18:41 Vous qui pensez qu'à vous.
18:42 Vous qui pensez qu'à vous.
18:43 Vous qui pensez qu'à vous.
18:44 Vous qui pensez qu'à vous.
18:45 Vous qui pensez qu'à vous.
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18:47 Vous qui pensez qu'à vous.
18:48 Vous qui pensez qu'à vous.
18:49 Vous qui pensez qu'à vous.
18:50 Vous qui pensez qu'à vous.
18:51 Vous qui pensez qu'à vous.
18:52 Vous qui pensez qu'à vous.
18:53 Vous qui pensez qu'à vous.
18:54 Vous qui pensez qu'à vous.
18:55 Vous qui pensez qu'à vous.
18:56 Vous qui pensez qu'à vous.
18:57 Vous qui pensez qu'à vous.
18:58 Vous qui pensez qu'à vous.
18:59 Vous qui pensez qu'à vous.
19:00 Vous qui pensez qu'à vous.
19:01 Vous qui pensez qu'à vous.
19:02 Vous êtes une guérisseuse, rebouteuse, magnétiseuse, on appelle ça comme on veut.
19:08 Est-ce que vous avez déjà consulté une guérisseuse dans votre vie ?
19:11 Non, pas encore.
19:12 Vous êtes allé en voir pour préparer le rôle ?
19:13 Non plus.
19:14 Vous l'avez fait comme vous l'avez imaginé et senti ?
19:17 Oui, comme imaginé, comme m'a dirigé Isabelle, parce qu'elle en avait consulté.
19:22 C'est d'ailleurs ça qui lui a donné l'idée de l'histoire.
19:24 C'est le point de départ.
19:25 C'est le point de départ.
19:26 Elle avait très très mal dans la boîtée et par hasard elle est tombée.
19:29 Elle cherchait son chemin dans la campagne.
19:31 Elle a frappé une porte et la dame l'a ouvert en disant "vous avez mal à la jambe" et
19:34 du coup elle l'a soignée, enfin elle l'a guérie.
19:37 Oui, c'est dingue.
19:38 Alors que personne, aucun médecin n'avait réussi.
19:39 Voilà, donc ça lui a donné envie de raconter l'histoire de cette femme d'espèce de super
19:44 pouvoir à la française.
19:47 Je suis une super héroïne à la française qui du bout des doigts peut arriver à retirer
19:51 la douleur de mes concitoyens.
19:54 Et puis aussi par la voix.
19:55 Martha, votre personnage aide les autres la journée et chante dans ce petit restaurant.
19:59 Oui, elle se fait un peu d'argent de poche parce qu'elle ne se fait pas payer pour son
20:03 don, ce qui a été donné, elle le donne aussi.
20:05 Ou alors c'est un échange, il la paye en lui apportant des courgettes ou un demi-poulet.
20:09 Mais là, au Bistro des Mouettes, elle chante tous les soirs des chansons populaires que
20:13 tout le monde peut reprendre ensemble et elle est payée la somme extraordinaire de 50
20:16 euros par soir.
20:17 Des chansons comme "Tin Tin Tin" ?
20:20 "Tin Tin Tin" !
20:21 "L'Ugo Fred" par exemple ?
20:22 Oui, absolument !
20:23 Tin Tin Tin, à vous tous mes frères.
20:24 Tin Tin Tin, je ne chante pas.
20:25 Tin Tin Tin, je ne chante pas.
20:32 On écoute d'autres chansons et on entend, on découvre la suite du personnage de Martha
20:37 dans un instant.
20:38 C'est le Journal inattendu avec Josiane Balasco.
20:39 Restez avec nous, on est en direct sur RTL.
20:41 A tout de suite !
20:42 Tin Tin Tin, je veux croire mon frère, hors de banse vert.
20:49 Je veux croire encore à ton espoir.
20:52 Josiane Balasco est l'invité du Journal inattendu sur RTL.
20:56 RTL, le Journal inattendu de Josiane Balasco avec Ophélie Meunier sur RTL.
21:04 Si tu bois dans mon verre, tu verras, verras, verras, verras.
21:08 Si tu bois dans mon verre, tu sauras, sauras, sauras, sauras, sauras que la vie paraît
21:15 plus jolie.
21:17 Chantée par votre personnage Josiane Balasco, Martha dans le film.
21:23 Martha qui met l'ambiance.
21:24 Annie Cordy, si tu bois dans mon verre, je rappelle que "Des mains au nord", donc ça
21:27 sort mercredi dans les salles, vous jouez une guérisseuse, vous allez soigner Lambert
21:31 Wilson grâce à vos mains dotées d'un don.
21:34 On le disait, c'est un film dans lequel deux mondes opposés se rejoignent.
21:37 Il y a une scène notamment où Martha et François jouent à un jeu très étonnant.
21:41 On peut croire que c'est inventé, c'est une invention d'Isabelle Mergo, pas du tout.
21:45 Ça s'appelle le lotobook.
21:46 Oui, l'autoboos, c'est...
21:48 Bon, pour jouer au lotoboos, il faut un prêt, découpé en carré numéroté et une vache
21:55 qui a été nourrie auparavant.
21:57 Et là où tombe la bouse, on achète les petits quais comme un loto avec les numéros.
22:03 Et là où tombe la bouse dans le bon numéro, on gagne.
22:05 Donc vous misez sur le 18 par exemple et si la vache fait sur le 18, vous gagnez un gros
22:12 jambon.
22:13 Voilà.
22:14 Ça va faire toute la classe de l'anglais.
22:16 Oui, mais c'est un jeu très sain.
22:17 La vache est un peu stressée, moi je suis quand même.
22:20 Et ça existe vraiment.
22:21 Un film aussi dans lequel on évoque la solitude de l'écrivain.
22:25 Martha tente d'écrire un livre dans le film et puis elle s'aperçoit qu'en fait, à force
22:30 de se mettre à écrire, elle ne fait plus rien.
22:31 Elle ne voit plus personne.
22:32 Non mais surtout qu'elle n'est pas faite pour ça.
22:34 Le gros problème, c'est qu'elle écrit sur ses cheveux par exemple.
22:37 Elle écrit sur la manière dont elle se lave les cheveux.
22:41 Bon, ça ne fait pas...
22:42 Avec un super titre de roman.
22:43 On ne dit pas tout.
22:44 Non, elle n'est pas faite pour ça.
22:47 Elle se rend compte que d'abord, ça lui prend beaucoup de temps, pendant lequel elle pourrait
22:51 faire des tas de choses plus intéressantes et que surtout, ce n'est pas son truc.
22:55 Vous avez dit à Josiane Balasco qu'à 70 ans passés, on continue à vous proposer
22:59 des choses très intéressantes.
23:01 C'est une chance.
23:02 Toutes les actrices ne peuvent pas s'en faire.
23:04 C'est vrai.
23:05 C'est vrai.
23:06 C'est simple parce qu'il y a aussi plus de rôles d'hommes que de femmes, que ce soit
23:09 au théâtre, que ce soit dans la comédie classique ou le boulevard.
23:12 Il y a toujours plus de rôles d'hommes que de femmes.
23:15 Donc au cinéma aussi, à la télé.
23:18 Maintenant, il y a quand même pas mal de plateformes, il y a quand même pas mal d'emplois
23:21 à la télé.
23:22 Mais c'est vrai qu'à partir de 50 ans, c'est un peu plus difficile.
23:26 Moins qu'aux Etats-Unis où une vedette, à partir de 50 ans, il faut qu'elle soit
23:30 vraiment liftée et impeccable pour continuer à bosser.
23:33 Dites-moi si je me trompe, mais le physique est aussi un sujet beaucoup plus pour les
23:37 actrices que pour les acteurs.
23:39 C'est parfaitement injuste.
23:40 Est-ce que vous pensez que cela changera un jour ?
23:43 Ça change quand même.
23:44 On n'aurait jamais imaginé qu'une fille comme Corinne Masiero soit une vedette populaire
23:51 et c'est une super actrice, avec un physique qui n'était pas un physique de jeune première
23:54 ou de femme fatale.
23:55 Donc moi, quand j'ai commencé à écrire mes spectacles et les films, c'est parce
24:00 que justement, je n'avais pas le physique qui m'aurait conduit à des rôles que d'autres
24:05 metteurs en scène m'auraient proposés.
24:06 Donc je me suis fait mon propre travail.
24:09 Je pense que ça évolue, bien sûr, ça évolue.
24:12 Dans votre playlist pour votre journal inattendu, il y a aussi ça.
24:15 Léo Ferré.
24:27 Ça c'est un chien de vie, c'est une chanson pour pleurer.
24:30 La chanson de Piaf...
24:32 Mais je vous en prie si vous avez...
24:34 La chanson de Piaf, c'est une chanson optimiste et joyeuse, qui est rare dans le répertoire
24:38 de Piaf.
24:39 Et cette chanson de Ferré, c'est une chanson très très belle.
24:42 On peut se tirer une balle dans la tête à la fin.
24:44 Enfin non, je ne dis pas, mais bon, on pleure.
24:46 Monsieur, vous qui avez choisi votre journal inattendu.
24:48 Oui, mais elle est très belle.
24:49 On se remet à dire des choses joyeuses.
24:51 Restez avec nous, c'est le journal inattendu de Josiane Balas pour Direct sur RTL.
24:54 Dans un instant, on reçoit l'invité que vous avez choisi, le médecin urgentiste Patrick
24:58 Pelou.
24:59 A tout de suite sur RTL.
25:00 Le journal inattendu sur RTL.
25:04 RTL.
25:05 RTL, il est 13h.
25:06 Le journal inattendu de Josiane Balasco.
25:09 13h, les titres de l'actualité au félimenier.
25:12 Un gilet CGT sur Pluto, un drapeau UNSA dans les mains de Mickey.
25:16 C'est le spectacle déroutant que devraient voir aujourd'hui les visiteurs de Disneyland
25:19 Paris.
25:20 Bonjour Vincent Serrano.
25:21 Pour la quatrième fois, les visiteurs de Disneyland Paris.
25:24 Bonjour Vincent Serrano.
25:25 Pour la quatrième fois, les salariés du célèbre parc d'attractions sont en grève
25:30 et le défilé a commencé dès ce matin.
25:32 Oui, la magie de Disney, caresser l'oreille des visiteurs, tous sourirent, mais les sifflets,
25:37 slogan des centaines de manifestants, ont vite pris le dessus.
25:40 Une colère bien compactée par la sécurité du parc, mais c'est pas la seule.
25:49 Une colère bien compactée par la sécurité du parc, mais cette colère reste intacte
25:56 chez Noé, employé de Disney, quittant fièrement sa pancarte.
25:59 Je vous la lis plein le dos, comme Quasimodo.
26:02 Pas très considéré et surtout très mal payé en fait.
26:04 De 7h jusqu'à 2h du matin parfois, avec des sixièmes jours, donc un jour de repos
26:09 en total, ça gagne entre 1200 et 1500 euros net par mois.
26:14 Sur un parc qui est reconnu mondialement, donc la grève, elle continuera jusqu'à
26:18 ce qu'il faut et jusqu'à ce qu'on soit écouté.
26:20 Le groupe continue de déambuler comme ça depuis 10h devant le château de la princesse,
26:24 le pays d'Aladin, sous le regard médusé des visiteurs, les téléphones portables en l'air.
26:28 Je ne m'attendais pas à voir ça, m'a tout de suite dit Mario.
26:31 Un peu surprenant, mais après je sais que les conditions des employés à Disney, c'est
26:35 pas forcément très bon et que les salaires, je crois, sont pas à la hauteur de ce qu'ils font.
26:40 Ca enlève quand même un peu de magie non ?
26:42 Un petit peu pour les enfants.
26:43 Pour les enfants, vous allez vous amuser quand même ?
26:44 Oui, je sais pas.
26:47 La direction de Disney est à l'écoute aujourd'hui et précise que depuis novembre,
26:50 des augmentations de salaires ont eu lieu de 9 à 12%.
26:53 Pas de quoi calmer la colère des employés de Mickey.
26:57 Vincent Serrano à Disneyland Paris avec des salariés grévistes pour RTL.
27:02 Les drames liés au harcèlement scolaire se suivent et malheureusement se ressemblent.
27:06 Alors que l'affaire Lindsay résonne dans l'actualité, une marche blanche a lieu aujourd'hui
27:10 à Montbrison dans la Loire en mémoire de Thibaut, 10 ans, qui s'est donné la mort
27:13 alors qu'il était harcelé à l'école.
27:15 Le petit garçon était en CM2, il s'est pendu chez lui fin avril.
27:18 Le ministre de l'éducation Papendia a envoyé un mail à tous les chefs d'établissement
27:22 pour leur rappeler leur devoir auprès des enfants.
27:25 On peut dire que c'était du grand n'importe quoi hier soir en Ligue 2 de football.
27:28 Tout a commencé lors du match Bordeaux-Rhônes.
27:30 Un joueur s'est fait agresser après avoir marqué match interrompu.
27:34 Résultat, c'est le grand flou sur les clopes qui passeront en Ligue 1 la saison prochaine.
27:38 Pour le Havre, c'est certain.
27:39 Après sa victoire hier soir face à Dijon, pour les autres, tout va dépendre de l'issue
27:43 de la commission de discipline qui aura lieu lundi à la Ligue de football professionnelle.
27:47 Le reste de l'actualité football, c'est le multiplex de ce soir en Ligue 1.
27:51 Voilà quelques affiches.
27:52 PSG Clermont, Nice-Lyon, Nantes-Angers, Monaco-Toulouse ou encore Auxerre-Lens.
27:57 Tous les matchs se jouent à 21h.
27:59 Commentaires et débriefs dès 18h30 avec Eric Silvestro, ses chroniqueurs et son invité Pascal Praud.
28:04 Un point sur la petite balle jaune.
28:06 On est en direct de la Porte de Theuil avec Arthur Perreira.
28:09 Arthur, quel est le programme de l'après-midi ?
28:11 Pour l'instant, j'ai envie de vous dire que ça va un peu mieux pour Gasper Rutt sur le cours.
28:16 Suzanne Langley a mené 1-7 à 0 face au début de ce match.
28:19 Le Norvégien est revenu à 1-7 partout.
28:21 Dans ce troisième set, le finaliste à Roland-Garros en 2022 fait la course en tête.
28:25 5-1 face au chinois Zang.
28:27 A noter que c'est la toute première fois que les deux hommes s'affrontent.
28:30 Et je vous le rappelle, le forfait d'Elena Rybakina, fiévreuse, la tête de série n°4,
28:35 ne disputera pas le troisième tour.
28:37 Sarah Soribes-Tormo, l'Espagnol directement qualifiée pour les huitièmes de finale.
28:42 Merci Arthur Perreira. On vous retrouve en direct à 13h30 pour un point Roland-Garros.
28:46 C'est toujours un événement.
28:55 Un millenium farmer sur scène.
28:56 La chanteuse française devenue une icône.
28:58 Démarre ce soir une tournée de 13 concerts dans 9 villes.
29:01 Ça commence au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-D'Ascq près de Lille.
29:04 Elle passera aussi par Nice, Lyon, Marseille ou encore Paris.
29:07 Mélène Farmer a vendu plus de 30 millions de disques dans le monde durant sa carrière.
29:12 C'est un record pour une chanteuse française.
29:14 Et la météo à 13h, c'est avec notre invité.
29:18 Est-ce que vous pouvez nous donner des nouvelles du temps pour Josiane Balasco s'il vous plaît ?
29:22 Une météo ensoleillée et chaude sur la moitié nord du pays cet après-midi.
29:27 Alors que les orages vont reprendre au sud de la Loire.
29:30 Dieu merci, ça fera un peu d'eau pour ceux qui en attendent.
29:33 Parce que c'est vrai qu'on a tendance à annoncer la pluie comme une mauvaise nouvelle.
29:37 Et en ce moment, la pluie ne peut être qu'une bonne nouvelle.
29:40 Ces orages pourront être violents.
29:43 C'est le problème avec de la grêle.
29:45 Il vaut mieux pas sortir quand il y a de la grêle pour pas en prendre un grêlon sur la cafetière.
29:48 Et de fortes rafales de vent.
29:50 Notamment entre le bord de l'Est et les Alpes.
29:53 Les températures, je vous le dis tout de suite, iront de 17 à 29 degrés du nord au sud.
30:00 Il fera 21 à Brest, pas mal pour la Bretagne.
30:03 24 à Lille, 25 à Marseille.
30:05 Lille, Marseille, même combat.
30:07 26 à Paris et Colmar.
30:08 Et 28 à Toulouse qui décrochent le pompon de la chaleur.
30:11 Merci Josiane Balasco, ça fait sourire votre invité Patrick Pelou.
30:14 De vous entendre dire à la météo "Bonjour Patrick Pelou".
30:16 Bonjour Philippe.
30:17 Médecin urgentiste, président de l'association des médecins urgentistes de France.
30:21 Merci beaucoup d'être avec nous.
30:22 Pourquoi avoir choisi Patrick Pelou pour votre journal inattendu Josiane Balasco ?
30:26 D'abord parce que c'est un ami.
30:28 Ça c'est important.
30:29 Je pense que la première réponse avant d'être un ami, c'est quelqu'un qui a un discours sensé
30:36 et intelligent sur les problèmes de santé.
30:39 C'est comme ça qu'on s'est rencontrés d'ailleurs sur le terrain.
30:43 Et ensuite c'est devenu un ami.
30:45 Donc en premier c'est quelqu'un dont je partage des opinions.
30:48 Alors notre système de santé, il en est question maintenant.
30:52 A bout de souffle, c'est dû évidemment à une somme de problèmes.
30:55 On va y revenir dans le détail, mais d'abord Patrick Pelou, première question en général.
30:59 Est-on encore bien soigné en France ?
31:02 Oui et non.
31:06 Alors oui parce que vous avez la sécurité sociale.
31:09 Donc par rapport aux autres pays du monde, c'est ce qui est votre socle.
31:14 Ce qui est d'ailleurs pour moi le socle républicain d'ailleurs.
31:17 Et c'est ce qui fait que quand il vous arrive un gros pépin,
31:20 vous êtes très bien soigné avec des grosses techniques.
31:25 Mais la réponse négative c'est que l'accès au soin maintenant devient très difficile.
31:30 Et pour que vos auditeurs comprennent,
31:34 c'est que c'est très difficile d'avoir des rendez-vous avec des médecins.
31:41 On n'a pas réussi cette espèce de mutation sur l'organisation et l'égalité d'accès aux soins.
31:49 Et c'est vraiment un enjeu absolument majeur.
31:52 J'ai quand même l'impression que c'est un discours que j'entends et qu'on entend
31:55 de la part des professionnels de santé depuis longtemps.
31:58 Donc ça veut dire que vous n'êtes pas entendu ou que vous n'êtes pas compris ?
32:01 C'est quoi le numerus clausus ?
32:04 Ça limite le nombre de médecins ?
32:07 Ça, ça a été une escroquerie politique parce qu'ils ont fait croire que le numerus clausus avait été terminé.
32:13 Non, quand je reçois... Je vais pas tarder d'ailleurs à recevoir à nouveau, comme chaque année maintenant,
32:18 les plaintes des étudiants et des jeunes à cause de parcours supposés pour un échec total.
32:23 Après, ils ont voulu annuler le numerus clausus, mais en fait ils en ont fait un plus compliqué.
32:28 Toujours un concours.
32:29 Juste pour nos auditeurs, je rappelle ce qu'est le numerus clausus.
32:32 En 71, le numerus clausus est créé pour limiter le nombre d'étudiants admis en deuxième année de médecine.
32:39 Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, a décidé d'y mettre fin en 2021.
32:44 Alors là, ce que vous nous expliquez, c'est qu'en réalité, le numerus clausus tel qu'il a été créé en 71 a été abrogé.
32:52 En revanche, il y a une nouvelle façon de faire de la sélection avec de nouveaux systèmes.
32:56 Ils vous ont menti.
32:57 C'est ça. Le résultat de ça, et c'est votre question j'imagine, Josiane Balasco, c'est que concrètement, on manque de médecins en France.
33:04 Donc, on fait appel à des médecins étrangers, qui coûtent moins cher.
33:07 C'est ça, parce que ça coûte moins cher à la sécurité sociale.
33:10 Exactement. Et tu as du coup la plainte officielle, et encore récente, des ministres de la Santé, notamment de Tunisie et d'Algérie, qui ont dit "mais vous nous piquez".
33:20 On est en train de piller notre ancienne colonie.
33:23 Voilà, et on marche sur la tête.
33:27 C'est un problème français, mais c'est un problème en fait à l'échelle mondiale.
33:32 On va expliquer le problème de la pénurie des médecins et des désarmés médicaux.
33:37 Restez avec nous tous les deux, c'est un débat assez passionnant.
33:39 On est sur RTL en direct avec Josiane Balasco et Patrick Pelou.
33:42 Moi, je m'en fous, je dois aller voir une guérisseuse.
33:44 Mais ça marche en plus. On le voit dans le film.
33:50 À tout de suite sur RTL.
33:51 Le journal inattendu de Josiane Balasco.
33:53 Avec Ophélie Meunier sur RTL.
33:56 Le journal inattendu sur RTL.
33:59 Avec Josiane Balasco et Ophélie Meunier.
34:02 Et avec l'invité de Josiane Balasco pour son journal inattendu, l'urgentiste Patrick Pelou.
34:06 Notre système de santé est à bout de souffle, c'est dû évidemment à une somme de problèmes, parmi ceux-ci la pénurie de médecins.
34:13 Grand fléau pour beaucoup de familles françaises.
34:15 Il ne touche pas que la campagne, dans les quartiers prioritaires aussi, il est difficile d'obtenir des rendez-vous médicaux.
34:22 Vous confirmez Patrick Pelou ?
34:23 Ah oui, bien sûr.
34:24 Les médecins manquent, les seuls qui exercent ont des délais d'attente extrêmement longs.
34:29 C'est le cas par exemple dans le quartier de Malakoff à Nantes, où l'on compte seulement deux médecins généralistes pour 9000 habitants.
34:36 Reportage édifiant, Mathieu Lopinot.
34:38 Khaled habite Malakoff depuis 30 ans et l'an dernier, son médecin traitant a pris sa retraite sans être remplacé.
34:44 Je suis resté presque un an sans médecin traitant, moi, ma femme, mes enfants, tous.
34:48 Vous aviez besoin pendant cette année de médecin ?
34:50 Bien sûr, parce que déjà moi je suis en ALD, affection longue durée, donc c'est des traitements que je dois prendre chaque mois.
34:56 Donc chaque mois je dois avoir une ordonnance.
34:58 Vous appelez n'importe quel médecin pour avoir une ordonnance ?
35:00 Pour avoir une ordonnance.
35:01 Je faisais des rendez-vous par internet, les vidéos.
35:04 Sinon il y avait la pharmacienne de mon quartier, puisqu'elle me connaissait, elle me donnait des traitements.
35:09 C'est la seule solution, les habitants du quartier sans médecin traitant se retournent inévitablement vers Cédric, le pharmacien du quartier.
35:16 Forcément ils vont se tourner vers nous, en fait des renouvellements de traitements exceptionnels.
35:20 On appelait des copains médecins, on disait "tiens, est-ce que tu n'aurais pas un créneau pour telle personne, parce que là vraiment je pense que ça ne va pas ?
35:24 Ou SOS médecin, ce qui n'est pas une solution parce que SOS n'est pas là pour gérer du traitement chronique.
35:28 Je ne remplacerai jamais le médecin parce que je n'ai pas les compétences d'un médecin.
35:31 Mais des fois vous êtes obligé de l'élargir vos compétences.
35:33 On est obligé d'élargir nos compétences alors même qu'on n'est pas censé le faire.
35:36 Et dès qu'un nouveau médecin s'installe dans le quartier, comme le docteur Sarah Zadan, ses rendez-vous sont pris d'assaut.
35:41 Il faut trois semaines pour obtenir une consultation dans ce cabinet.
35:44 Les patients, oui, ils étaient ravis de découvrir qu'il y avait un nouveau médecin.
35:48 Et ça faisait déjà deux ans qu'ils cherchaient un médecin traitant sans trouver.
35:52 Là, il y a deux médecins qui partent à la retraite qui m'ont contacté pour savoir s'ils pouvaient m'adresser leur patient.
35:57 Donc j'ai accepté.
35:58 Et ici dans le quartier de Malakoff, à Nantes, pour que tous les habitants aient accès à un généraliste, il faudrait au moins deux autres médecins.
36:05 Oui. Vous avez vu comme les gens sont gentils et braves.
36:10 Et patients. Et résilients.
36:12 Et ça, moi, c'est ce qui me bouleverse à chaque fois.
36:16 C'est que quand je travaille au SAMU de Paris, quand vous entendez comment les gens...
36:21 Voilà, bah oui, le médecin, j'en ai plus depuis un an.
36:26 Ce que disait le monsieur, une affection longue durée.
36:29 Je ne suis plus suivi et tout.
36:30 C'est dramatique parce qu'ils vivent ça comme une violence.
36:33 Et ce qu'il faut comprendre, c'est que dans des quartiers ou des quartiers difficiles,
36:38 quand les enfants voient leurs parents qui n'arrivent pas à se faire soigner,
36:43 ils deviennent naturellement violents.
36:45 Alors ça a eu quoi comme conséquence ?
36:47 En fait, les gens sont allés aux urgences.
36:49 Voilà. Et ce n'est pas la faute, si vous voulez, il ne faut pas mettre le doigt sur...
36:54 Parce que les médecins de ville, les médecins généralistes,
36:56 le témoignage que vous avez donné là est juste.
36:59 C'est-à-dire qu'il y en a, ils sont submergés.
37:01 J'ai un collègue qui s'est installé du côté d'Avignon.
37:04 Il m'a dit "mais moi, je vois 60 patients par jour".
37:07 C'est impensable.
37:08 Vous voyez, on n'a créé aucune obligation. C'est ça aussi.
37:13 Que ce soit pour le milieu hospitalier ou pour le milieu privé.
37:18 Pour obliger à vraiment entretenir la permanence des soins.
37:22 C'est ça le problème.
37:23 Le numerus clausus, jeudian Balasco en parlait il y a un instant,
37:27 la conséquence de ça, c'est qu'on manque cruellement de médecins aujourd'hui.
37:31 Sauf que même si on permettait à des étudiants de se former,
37:35 de sortir de fac de médecine, on sait que c'est au moins 10 ans.
37:38 Donc ça veut dire qu'en gros, là, pendant 10-15 ans,
37:41 on est parti pour 10 ans de galère, Patrick Pelou, c'est ça ?
37:44 Vous avez raison.
37:45 Pas pour les usagers, mais d'économie pour le gouvernement.
37:48 C'est ça aussi d'un autre côté.
37:50 Exactement.
37:51 Vous avez raison.
37:52 Économiste, il ne va pas chez le docteur, ce n'est pas remboursé.
37:54 Mais il y a 10 ans, parce que là, cette année, ça va être les 20 ans de la canicule de 2003.
37:58 Mais il y a 20 ans, on disait déjà ça.
38:00 Donc il y a 20 ans, on aurait pris les bonnes mesures, on augmentait considérablement.
38:05 Et alors pourquoi elles n'ont pas été prises ?
38:07 Ils ont vu ces gens qui gouvernent, que la population est vieillissante
38:10 et qu'on est de plus en plus à avoir besoin d'être soignés quand même.
38:13 On a vu ça.
38:14 Oui, et c'est ce que vient de dire Josiane.
38:16 C'est-à-dire que pour eux, un médecin, ça va coûter cher, ça va dépenser des sous.
38:20 Or, vous avez, et c'est pour ça qu'à l'heure actuelle, moi j'appelle ça l'ubérisation du système de santé.
38:25 On est en train de déléguer de plus en plus d'actes des médecins pour d'autres professions.
38:30 Sans se dire, mais finalement, il va y avoir une véritable inégalité.
38:34 Parce qu'il y a des gens, quand ils auront du pognon, ils pourront toujours voir des médecins, etc.
38:39 Ceux qui n'auront pas beaucoup d'argent, ils verront autre chose.
38:41 Voir un ordinateur, voir les consultations à distance, qui est pour moi un non-sens.
38:46 Mais bon, c'est vraiment, si vous voulez, on est à la croisée des chemins.
38:49 Et ce qu'il faut voir, juste l'exemple, parce que quand il y a eu le début de la crise du Covid en mars 2020,
38:56 en fait, ils se sont aperçus que le système de santé ne pouvait pas tenir sur une pandémie monstrueuse.
39:01 Et c'est pour ça qu'ils ont dit d'un coup, quoi qu'il en coûte, du président de la République,
39:07 et puis on ouvre tout et tout.
39:09 En fait, il aurait fallu, c'était en 2020, c'était il y a trois ans quand même,
39:14 il fallait là vraiment mettre le paquet.
39:17 Et j'ai envie de vous dire, il faut remettre les médecins au pied du lit du malade.
39:22 Parce que quand vous savez qu'un tiers à deux tiers du temps des médecins hospitaliers,
39:27 c'est de l'ordinateur et du codage.
39:29 On a suradministré et surtechnocratisé l'acte médical, et ça, ça ne va pas du tout.
39:36 Évidemment, vous avez dû être touché par cette actualité.
39:39 Ça fait des mois que le personnel du CHU de Grenoble alerte sur le manque de moyens à l'hôpital.
39:43 Une situation qui a peut-être coûté la vie à une petite fille de deux ans et demi, Chérine,
39:47 qui est morte en avril dernier, elle avait avalé une perle.
39:49 Les médecins ne l'ont pas vue, ses parents qui l'ont emmenée par deux fois aux urgences,
39:53 portent plainte contre l'hôpital.
39:55 Bien sûr. Non mais ça, moi, ça me bouleverse à chaque fois.
39:57 Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
39:58 Je pense aux familles, mais je pense aussi aux soignants,
40:01 parce que les soignants culpabilisent énormément.
40:03 Je pense à cette infirmière de Reims qui a été assassinée,
40:08 et c'est sans arrêt.
40:10 Mais si vous voulez, on a une société, sans faire de grandes digressions, qui est hyper violente,
40:16 et cette violence, vous la retrouvez à l'hôpital.
40:18 Et la grève qu'il y a au CHU de Grenoble,
40:20 et je peux vous parler aussi d'autres hôpitaux un peu partout,
40:23 parce qu'on n'a pas les moyens.
40:25 Et là, en vous parlant, je sais très bien, et je suis de garde ce soir,
40:28 que là, j'ai mes collègues qui essayent de trouver des lits,
40:31 mais même sur les filières d'extrême urgence,
40:33 même maintenant, c'est difficile.
40:35 C'est pas gay tout ça.
40:37 On pourrait pas avoir une note ?
40:39 Est-ce que tu as un peu d'espoir à nous donner, Patrick ?
40:42 Vous posez la question que j'avais envie de poser pour terminer avec vous.
40:45 Oui, il y a des trucs positifs.
40:47 Il va falloir savoir maîtriser ce qu'on va faire de l'intelligence artificielle au milieu de la santé.
40:52 Number.
40:53 Premièrement.
40:54 Deuxièmement, il faut, coûte que coûte, comme on dit,
40:57 sauver la sécurité sociale de manière à ce que ça soit la garantie pour tout un chacun.
41:02 Et mon optimisme, c'est bien sûr les progrès médicaux qui sont considérables.
41:07 Vous avez vu les images qui me remplissent de joie,
41:11 où on a réussi à faire remarcher un parapluie, etc.
41:15 Tout ça, c'est merveilleux, ce qu'on est en train de vivre.
41:18 Et évidemment, les thérapies du cancer par les vaccins ARN vont arriver.
41:24 Il y a plein d'espoir à avoir.
41:26 Mais le quotidien doit s'améliorer.
41:28 Merci de votre invitation.
41:30 On vous laisse retourner à l'hôpital Patrick Pelloux.
41:34 Je vous conseille le film de Josiane Balasco, "Des mains en or".
41:37 Elle ne va pas voir les médecins, elle soigne avec les mains.
41:41 Moi, tu es mon traitement.
41:44 Nina Simone, "Feeling Good".
41:53 On essaie de se quitter avec Patrick Pelloux sur le film.
41:57 Je pense qu'on peut bien l'être.
41:59 Merci Patrick Pelloux.
42:00 Merci à vous.
42:01 Restez avec nous, la suite du Journal inattendu dans un instant en direct,
42:03 avec Josiane Balasco.
42:04 On l'invite et à tout de suite.
42:06 RTL, le journal inattendu.
42:18 Le journal inattendu sur RTL.
42:32 Le petit bonheur, Félix Leclerc.
42:35 Josiane Balasco, mon invitée du journal inattendu en direct.
42:38 C'est quoi votre petit bonheur, votre petit plaisir ?
42:41 Mon petit plaisir, le matin, c'est de faire une tartine avec de la confiture.
42:47 Tout le monde se reconnaît là-dedans.
42:51 C'est très agréable le matin, le café, et se faire une tartine avec de la confiture.
42:56 Je sais qu'il y en a d'autres.
42:58 Vous en parlez depuis longtemps.
42:59 Mais peut-être que certains de nos auditeurs vont le découvrir.
43:02 Votre passion inattendue, ce sont les jeux vidéo.
43:04 Grande joueuse que vous êtes, notamment aux jeux de guerre, de stratégie,
43:08 Lara Croft, Game of Thrones.
43:10 Vous jouez toujours ?
43:11 Non, Lara Croft, j'ai abandonné il y a longtemps parce que c'était trop stressant.
43:15 Cette femme, dès qu'on était mal habile, quand on était habile,
43:18 elle faisait des triples salto, elle bondissait,
43:20 elle était d'une beauté incroyable, on s'identifiait totalement.
43:24 Dès que ça allait mal, elle mourait d'une manière épouvantable,
43:28 elle mangeait des pics, elle mangeait des alligators, et cartes de l'air.
43:32 Vous ne jouez plus à Lara Croft, mais vous jouez encore un petit peu ?
43:36 Oui, je joue à des jeux qui sont plus cool.
43:39 J'ai arrêté Game of Thrones, mais j'y ai joué longtemps, deux ou trois ans.
43:43 Je joue à des jeux très simples, de stratégie,
43:46 où on construit des tours pour empêcher des petites bêtes de venir rouveler vos bijoux.
43:53 Vos pierres précieuses.
43:55 Alors spécialement pour vous, on a fait venir notre monsieur jeux vidéo,
43:59 Mathias Plugin, bonjour !
44:01 On vous retrouve entre autres tous les samedis matin,
44:03 aux côtés de Stéphane Carpentier pour votre chronique Le Cyber Café.
44:06 Mathias, vous êtes venu avec une surprise pour Josiane Balasco.
44:09 Oui, Josiane, vous nous avez dit que vous aviez joué à Tomb Raider,
44:11 on y découvrait Lara Croft, ça aussi, vous m'avez dit ?
44:14 C'était en 1996, un jeu prenant, immersif peut-être un petit peu trop pour vous,
44:18 et alors vous l'avez délaissé ce jeu.
44:20 Vous avez délaissé Lara, et figurez-vous que ce n'est pas passé d'aperçu.
44:23 On a reçu ce petit message ce matin, écoutez.
44:25 Salut Josiane, c'est Lara. Vous m'emmettez ?
44:28 Lara Croft ? Je vous imagine sourire.
44:31 Il faut dire que nous en avons connu des péripéties,
44:34 des tombeaux à piller, des jungles à explorer,
44:37 et puis ces nombreux pièges que nous avons su ou pas éviter.
44:41 Pourtant, depuis quelques années, nous nous sommes perdus de vue.
44:44 Alors dites-moi, voyagerons-nous de nouveau ensemble un jour ?
44:48 Là, je suis dans une grotte de glace au pôle Nord, un vrai labyrinthe.
44:53 D'où la résonance que vous entendez, et la crève que j'ai attrapée.
44:57 J'espère à bientôt. J'y retourne.
45:00 Vous pourriez y rejouer ?
45:02 Non, mais ça me fait flipper.
45:04 C'est la voix française, la vraie.
45:06 C'est François Spiadolo.
45:08 C'est une très belle voix, et en plus c'était la première héroïne,
45:11 la première héroïne de jeu vidéo de cette manière.
45:14 Il y a eu Zelda, mais Lara Croft, elle était extrêmement sexy.
45:18 Elle avait une taille fine, on a l'impression qu'elle s'était fait faire des faussins,
45:21 mais pas du tout, parce que tout était vrai.
45:23 Elle bougeait quand elle sautait.
45:25 Elle avait des pouvoirs physiques incroyables.
45:32 Non, c'était trop violent pour moi.
45:34 Non, Lara, je crois qu'il y a prescription maintenant.
45:38 Je vais laisser ça aux jeunes générations.
45:41 Quelques infos, Mathias, pour Josiane Balasco.
45:44 Peut-être si elle a envie de tenter de nouveaux jeux.
45:46 Sur votre jeu, pourquoi pas, il y a Street Fighter qui vient de ressortir.
45:48 Vous avez peut-être joué à l'époque sur les boards d'arcade.
45:51 Je sais qu'Ophélie y a joué quand elle était plus jeune.
45:53 C'est-à-dire du shoot'em up ?
45:55 C'est un jeu de baston, vous savez, face à face.
45:57 Comme Mortal Kombat, comme Tekken.
45:59 D'accord. Non, il y avait aussi des jeux d'aliens ou de vampires
46:03 où il fallait tirer des shoot'em up,
46:05 tirer comme des brudes sur des trucs.
46:07 Space Invaders.
46:09 C'était les premiers jeux.
46:11 On a connu les premiers jeux sur Atari.
46:13 Avant la PlayStation, il y avait l'Atari avec des petites manettes.
46:16 Et le mur de briques, tout.
46:18 Street Fighter, j'ai joué avec mon frère.
46:20 On se contentait de jouer ça.
46:22 Et vous qui aimez les zombies, peut-être que vous pourriez essayer.
46:24 Sinon, Resident Evil. Attention, il ne faut pas y jouer à la lumière éteinte.
46:27 Ah oui, Resident Evil, je connais les films, mais je ne connais pas le jeu.
46:30 Voilà, plein d'idées pour vos moments d'excellence.
46:33 Mon fils m'a offert un truc d'immersion virtuelle avec un masque.
46:36 On peut jouer aussi.
46:37 Sur PlayStation ?
46:38 Oui, non, je ne sais pas sur quoi c'est.
46:40 C'est formidable.
46:41 Oculus.
46:42 Absolument.
46:43 C'est très très bien.
46:44 Mais c'est trop.
46:45 Et puis, ce n'est pas virtuel, mais c'est dans les salles.
46:47 C'est mercredi au cinéma.
46:48 Les mains en or.
46:49 Il ne faut pas compter sur ses mains.
46:50 Le nouveau film d'Isabelle Mergaux dans lequel vous jouez Martha, une guérisseuse.
46:54 Et à vos côtés, entre autres, Lambert Wilson et Sylvie Testu.
46:57 Merci beaucoup, Josiane Balasco.
46:59 Merci de m'avoir reçu.
47:00 D'avoir été notre invitée en direct sur RTL.
47:02 Chers auditeurs, si vous voulez réécouter le journal inattendu en replay,
47:04 c'est disponible, c'est sur RTL.fr.
47:07 Dans un instant, un petit point Roland Garros.
47:09 Tout de suite, c'est "Entrer dans l'histoire" avec Laurent Deutsch.
47:11 Numéro consacré à Charlemagne.
47:13 La semaine prochaine, dans le journal inattendu, c'est Anaïs Bouton qui vous accompagnera.
47:16 On se quitte sur une magnifique chanson, dans la bande originale des mains en or.
47:20 Charles Aznavour.
47:21 "Emmenez-moi"
47:22 "Emmenez-moi au bout de la terre, emmenez-moi au pays des vertes et des bleues"
47:29 Tout de suite, un point sur la petite balle jaune.
47:31 On part à la Porte d'Auteuil.
47:33 "Serez-moi pénible au sol"
47:36 RTL, le journal inattendu.
47:38 [SILENCE]