Regardez Le Journal Inattendu avec Nathalie Renoux du 22 juin 2024.
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00:0512h30, 13h30...
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00:08Le journal inattendu sur RTL.
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00:20Nelson Monfort est l'invité du journal inattendu sur RTL.
00:24Monsieur le journaliste, s'il vous plaît.
00:26Je suis ici sur cette magnifique terre.
00:28Nelson, s'il vous plaît.
00:29J'aimerais également remercier Luigi, me semble-t-il avoir compris,
00:33car sans lui, je ne serais pas un joueur du tennis.
00:35Et Michael qui donne rendez-vous, bien entendu, à l'année prochaine.
00:38Nelson, il a remercié Jésus.
00:40Cette voix inimitable, reconnaissable entre toutes, c'est bien sûr celle d'un homme
00:45qui, depuis plus de 35 ans, balade son enthousiasme à la télévision.
00:49Celle d'un homme qui collectionne les interviews des plus grands sportifs de la planète.
00:53Celle du journaliste le plus polyglotte des médias français.
00:57Bonjour Nelson Monfort.
00:58Bonjour Nathalie, bonjour à vous tous.
01:00Merci infiniment de nous accompagner pendant une heure en direct sur RTL.
01:04En matière de sport, je me suis demandé ce que vous n'aviez pas vécu,
01:08pas facile à trouver, mais j'ai réussi.
01:10Ce sont les Jeux Olympiques, chez nous, à Paris.
01:13Et ça tombe bien, c'est dans un mois.
01:14Vous êtes enthousiaste, comme au premier jour, comme en 19...
01:17Vous voulez parler des Jeux de 1924 ?
01:20Celui-là, je ne l'ai pas encore vu, c'est ça, je ne l'ai pas vécu.
01:22Non, je veux parler de ceux de 2024.
01:24Est-ce que vous avez le même enthousiasme que quand vous avez commencé en 1992 à Barcelone ?
01:29Je pense que vous le sentez au ton de ma voix.
01:31A fortiori, en plus des Jeux à domicile, je dirais que c'est une certaine boucle qui se boucle justement.
01:37Je suis très optimiste, je sais que le tempérament est un petit peu frondeur des Français et des Parisiens.
01:42Mais je pense que plus nous nous approchons de l'échéance, plus la gaieté l'emportera sur le scepticisme.
01:47C'est bien, on part sur du sourire. Merci Nelson.
01:51Allez, on va en parler de vos souvenirs des JO, puisque vous venez de publier Mémoires Olympiques.
01:56Mais d'abord, les informations que je vous invite à commenter avec moi.
02:03Et au sommaire de l'actualité aujourd'hui, pas de victoire et pas de but.
02:06Hier soir, pour les Bleus privés de Kylian Mbappé face aux Pays-Bas à l'Euro,
02:10il leur reste un match pour se qualifier pour les huitièmes de finale.
02:13Faut-il s'inquiéter pour la suite ?
02:15Nous poserons la question à notre spécialiste Philippe Sanfourche.
02:19Encore des évacuations en Isère ce matin, à Saint-Christophe-en-Oisans,
02:23après les éboulements et les inondations qui ont totalement isolé un hameau hier et emporté plusieurs chalets.
02:29Une rixe en pleine fête de la musique à Paris hier soir, bilan un homme est entre la vie et la mort.
02:36La journée nationale du Don d'Organe, il faut évoquer la question avec ses proches.
02:40C'est crucial, vous verrez.
02:42Et puis, la météo, c'est avec vous Valérie Quintin.
02:45Alors, à quoi doit-on s'attendre pour les jours à venir ?
02:48Alors, déjà pour cet après-midi, il y a du soleil entre les Alpes du Sud et la Méditerranée.
02:53Ne vous emballez pas, ce n'est pas vraiment à Paris.
02:55Pour autant, on peut avoir quelques éclaircies entre les Hauts-de-France,
02:58le bassin parisien, la Normandie, la Bretagne, en glissant jusqu'à la Vendée.
03:02Je ne dis pas qu'on aura du grand ciel bleu, mais franchement,
03:04si on peut allumer la lumière de temps à autre pour avoir une petite éclaircie,
03:07ce n'est pas du tout impossible.
03:09A contrario, entre le Sud-Ouest, le Massif Central et en remontant vers les Alpes du Nord et le Nord-Est,
03:13ça va rester très plombé avec beaucoup de pluie, des orages dans le Nord-Est
03:17et forcément des températures qui s'adaptent à tout cela.
03:19Fourchette de 16 à 30 degrés de Rhodes à Bastia, 20 pour Bordeaux,
03:2320 et Nancy, 22 à Paris et Lyon, 26 quand même à Marseille.
03:27Merci Valérie, vous avez un peu calmé mon enthousiasme, mais ça va, c'est correct.
03:37On rêvait d'une large victoire française hier soir face aux Pays-Bas
03:40qui aurait permis aux Bleus de se qualifier pour les huitièmes de finale de l'Euro.
03:43Mais ce n'est pas vraiment le scénario auquel nous avons eu droit.
03:46Score final, zéro partout, un match nul et aucun but.
03:50Bonjour Philippe Sanfourche.
03:52Bonjour.
03:53Vous suivez pour nous les Bleus en Allemagne,
03:55ça veut dire que ces Bleus joueront leur qualification au prochain match contre la Pologne.
04:00Oui, c'est ça, dans le troisième et dernier match du groupe, mardi prochain, 18h à Dortmund.
04:05Alors, on ne va pas trop jouer à se faire peur non plus.
04:08Avec quatre points au compteur, les Bleus ont toutes les chances de passer.
04:11Même en cas de défaite, ils sont quasi assurés de décrocher une place de meilleure troisième.
04:16Mais tout est dans le quasi.
04:17Ça veut dire que, contrairement à la dernière Coupe du Monde, par exemple au Qatar,
04:21Didier Deschamps n'aura pas le loisir de faire souffler tous ses titulaires,
04:24de permettre aux remplaçants d'entrer pleinement dans la compétition en jouant un troisième match sans enjeu.
04:30Ce n'est pas dramatique, mais ça offre un petit peu moins de latitude, de confort sur la longueur
04:34dans une compétition où on connaît l'importance de la fraîcheur physique
04:37et de la notion de groupe en pouvant concerner tous les participants.
04:40Alors, hier soir, il n'y avait pas de Kylian Mbappé sur la pelouse à cause de sa fracture du nez
04:45et pas de but.
04:47Est-ce qu'il y a un lien entre ces deux informations, Philippe ?
04:50Alors, il serait difficile de ne pas l'établir, ce lien, quand on connaît le pédigré du garçon,
04:55lui qui avait, par exemple, à chaque fois inscrit un doublé
04:57lors des deux récentes confrontations face aux Pays-Bas.
05:00La bonne nouvelle, c'est qu'il va mieux.
05:01Chaque jour, on le sent proche de pouvoir rejouer.
05:04Rien ne s'y oppose, on le rappelle, médicalement.
05:06C'est juste une question de sensation.
05:08Il a trois jours, maintenant, trois entraînements,
05:10pour trouver ses repères, s'acclimater à son masque de protection
05:13dans le jeu, en mouvement, pour convertir ensuite en match
05:16toutes ses occasions ratées.
05:18Car Didier Deschamps l'a rappelé hier soir, le principal est là.
05:21Même si les bleus sont, pour l'instant, maladroits,
05:23ils se procurent des situations dangereuses.
05:25Donc, il n'y a pas lieu de s'inquiéter.
05:28Philippe, je suis, vous le savez, en compagnie de Nelson Monfort.
05:31Nelson, le spécialiste des questions.
05:33Alors, je vais quand même lui demander de vous en poser une.
05:35On ne peut pas s'en empêcher.
05:37Bonjour, Philippe.
05:39Bonjour, Nelson.
05:40La question est toute simple.
05:41Si on récapitule les trois derniers matchs des bleus,
05:44match amical contre le Canada, terminé sur le score de 0 à 0,
05:47match officiel contre l'Autriche, terminé sur le score de 0 à 1,
05:51avec un but gag, casquette, marqué contre son camp par l'Autriche,
05:54et donc match nul de nouveau hier soir contre les Pays-Bas,
05:56vous le disiez, 0 à 0,
05:58ça fait donc, marqué par l'équipe de France,
06:00zéro but en trois matchs.
06:03Est-ce que ça n'a pas tendance un petit peu à vous inquiéter ?
06:07C'est factuel, ce constat, ce bilan.
06:11Après, il y a des explications à tout cela.
06:13On sait que l'équipe de France est composée de joueurs
06:15qui ont participé tout au long de la saison
06:18aux plus grands matchs de Ligue des Champions dans les clubs.
06:20Ce sont des joueurs majeurs dans leur formation.
06:23Et du coup, ils arrivent avec un petit déficit physique
06:25qu'il a fallu rattraper.
06:27Il y a eu une préparation physique importante.
06:29On reprend, c'est une sorte de deuxième saison qui démarre.
06:31Donc, dans un premier temps, c'est un petit peu logique
06:33de les voir un petit peu émoussés,
06:35avec un petit peu moins de peps devant le but.
06:37Mais on connaît la qualité, l'expérience
06:39du staff de Didier Deschamps
06:41pour monter en puissance dans une compétition.
06:43On le disait pour l'instant, c'est très perfectible.
06:45Mais l'essentiel est là, ils sont dans la course.
06:47Ils ont marqué quatre points,
06:49sans marquer de but.
06:51C'est paradoxal, mais c'est un fait.
06:53Et on peut leur faire confiance pour monter en puissance.
06:55Et encore une fois, le retour de Kylian Mbappé
06:57et la variable d'ajustement,
06:59c'est le factor X
07:01de Kylian Mbappé, donc son retour a tout changé.
07:03Vous nous voilà rassurés, vous voilà rassurés
07:05Nelson Manfort. Bon, merci beaucoup
07:07Philippe Sanfourche
07:09et bonne continuation dans cet Euro.
07:11Cet Euro qui se poursuit, évidemment, cet après-midi.
07:13Trois matchs, Géorgie-Tchéquie
07:15à 15h, Turquie-Portugal à 18h
07:17et Belgique-Roumanie à 21h
07:19à suivre dans RTL Foot et en direct
07:21sur M6.
07:23Les intempériers en Isère. Hier, une centaine
07:25de personnes ont dû être évacuées en un temps
07:27record par hélicoptère
07:29du hameau de l'Aberarde qui s'est
07:31retrouvé complètement isolé en raison
07:33de crues impressionnantes. Des chalets
07:35ont été emportés par les eaux. Certains
07:37occupants ont été secourus
07:39in extremis. Ce hameau est
07:41situé sur la commune de Saint-Christophe-en-Noisans
07:43dont le maire était très ému
07:45ce matin sur RTL.
07:47Ce matin, j'ai du mal
07:49à réaliser ce qui nous
07:51est arrivé. C'est un peu
07:53difficile, voilà.
07:55J'ai survolé hier la zone
07:57et c'est catastrophique.
07:59Serge Puyot,
08:01vous êtes en direct de
08:03l'Isère pour RTL. Bonjour à vous.
08:05Bonjour.
08:07De nouvelles évacuations ont eu lieu
08:09ce matin encore.
08:11Oui, des évacuations de touristes
08:13qui ne pouvaient pas rester bloqués à Saint-Christophe-en-Noisans
08:15pour des raisons médicales
08:17et comme la route de la
08:19Vallée du Vénéon est coupée en plusieurs endroits
08:21c'est donc par la voie déserte
08:23que Christiane, 73 ans
08:25est arrivée en hélicoptère
08:27à la station des Deux-Alpes. J'ai un problème
08:29de santé, c'est pour ça que j'ai été évacuée.
08:31J'ai fait un infarctus il y a quelques mois
08:33donc j'ai un traitement
08:35pour maladie cardiovasculaire.
08:37Et comme je vais manquer
08:39de médicaments, on a été
08:41prioritaires. Vous ne pourriez pas
08:43rester bloquée là-bas ? Impossible,
08:45parce que déjà hier soir, j'ai commencé à faire une montée
08:47de tension par émotion.
08:49J'ai commencé à angoisser, à être
08:51arrêtée, parce que c'est vrai que
08:53quand j'ai vu tout ce qui se passait,
08:55ça m'a un peu bousculée.
08:59Six touristes ont été évacuées
09:01et puis des habitants de Saint-Christophe-en-Noisans
09:03qui n'avaient pas pu rentrer chez eux hier
09:05ont profité de l'occasion
09:07pour faire le chemin inverse.
09:09C'est le cas de Marie-Lou.
09:11On veut rentrer à Saint-Christophe parce qu'en fait
09:13on a notre vie là-bas et qu'on a besoin de rentrer
09:15parce qu'il y a des choses à faire,
09:17des choses urgentes, importantes.
09:19On ne peut pas rester en bas, attendre.
09:21Donc vous allez prendre l'hélicoptère ?
09:23Tout à fait, pour rejoindre Saint-Christophe.
09:25Vous aurez de quoi tenir une fois dans le village ?
09:27Ah oui, on aura de quoi tenir,
09:29parce qu'on ne descend quand même pas tous les jours
09:31pour aller faire des cours, donc de toute façon on est organisé.
09:33En termes de provisions, on a ce qu'il faut
09:35pour tenir un siège.
09:37Voilà, vu l'ampleur des dégâts,
09:39les routes ne devraient pas rouvrir
09:41avant plusieurs jours.
09:43Merci Serge Puyot, en direct de l'ISER pour RTL.
09:45Et de l'autre côté de la frontière
09:47en Suisse, trois personnes sont portées disparues
09:49après là aussi de fortes crues
09:51dans le canton des Grisons.
09:53Une quatrième, une femme, a été retrouvée vivante.
09:55Elle est hospitalisée.
09:57La station de ski de Zermatt est même coupée du monde.
09:59Plus de liaisons, ni par le train,
10:01ni par la route.
10:03En Iran, la condamnation à mort
10:05d'un célèbre rappeur,
10:07Toumaj, pour avoir soutenu le mouvement
10:09de protestation de 2022, avait
10:11soulevé l'indignation internationale.
10:13Et bien cette condamnation à mort
10:15vient d'être annulée par la Cour suprême
10:17iranienne. L'affaire
10:19sera renvoyée devant un tribunal.
10:21Plus de
10:2318 000 concerts gratuits hier soir.
10:25Des millions de personnes dans la rue pour
10:27participer à la fête de la musique.
10:29Un moment d'amusement
10:31qui est lasse à virer au cauchemar à Paris.
10:33Une rixe sur fond d'alcool a impliqué
10:35six personnes, dont deux militaires.
10:37Un homme est entre la vie et la mort.
10:39Plana Radenovic, bonjour.
10:41Plana,
10:43vous m'entendez ?
10:45Visiblement,
10:47problème de liaison
10:49avec Plana Radenovic.
10:51Nous y reviendrons dans
10:53quelques instants.
10:55Après le drame de courbe-voix
10:57et le viol d'une jeune fille de 12 ans
10:59sur fond d'antisémitisme,
11:01l'avocat de la famille de la petite victime
11:03donne de ses nouvelles. C'est dans un instant.
11:11Le journal inattendu
11:13Nelson Monfort,
11:15Nathalie Renaud.
11:17Le journal inattendu sur RTL.
11:19Avec Nelson Monfort et Nathalie Renaud.
11:21Le ministre de la Justice,
11:23Eric Dupond-Moretti, réagit
11:25après un reportage d'envoyé spécial
11:27sur France 2 montrant une femme
11:29sympathisante du Rassemblement national
11:31en train d'invectiver
11:33et d'insulter sa voisine,
11:35une aide-soignante noire. Il se trouve
11:37que cette personne qui tient des propos racistes
11:39est fonctionnaire au tribunal de
11:41Montargis. Le garde des Sceaux
11:43a qualifié la séquence d'absolument
11:45inadmissible. Il vient de demander
11:47un rapport en vue d'obtenir
11:49sa suspension.
11:51La jeune fille de 12 ans
11:53violée par trois adolescents de son âge
11:55à courbe-voix, mais aussi frappée
11:57et injuriée en raison de sa religion juive
11:59va mal, aussi bien psychologiquement
12:01que physiquement. Son avocat,
12:03maître Oudibloc, s'est exprimé pour la première
12:05fois sur l'état de la victime.
12:07Je vous propose de l'écouter.
12:09Écoutez, elle va mal, comme vous pouvez vous en douter.
12:11Physiquement et psychologiquement,
12:13elle a tout subi.
12:15Les injures antisémites, les humiliations,
12:17les menaces, les violences physiques,
12:19les violences sexuelles. Elle a
12:21véritablement cru qu'elle allait mourir
12:23dans ce bâtiment
12:25désaffecté. Aujourd'hui, elle
12:27souffre de cauchemars, de
12:29flashbacks. Sa famille est
12:31dévastée, bien évidemment,
12:33et avec ma consoeur Muriel Wagnil-Melki,
12:35nous l'entourons également
12:37et nous serons à ses côtés pour
12:39l'aider à traverser cette épreuve.
12:41Propos recueillis par Charles Ducrot. Dans cette
12:43affaire qui a provoqué une vague d'émotions,
12:45deux adolescents sont écroués, un troisième
12:47est sous contrôle judiciaire.
12:49Un projet d'attentat visant des cibles juives
12:51a été déjoué ces derniers jours. Deux hommes,
12:53l'un de 19 ans, l'autre mineur, ont été
12:55mis en examen et placés en détention
12:57provisoire. Ils étaient en contact via les réseaux
12:59sociaux. L'enquête se poursuit pour connaître
13:01la nature exacte de l'action
13:03qu'ils projetaient. C'est aujourd'hui
13:05la journée nationale du don d'organes.
13:07Au 1er janvier cette année, plus de 21 000
13:09patients étaient inscrits sur la liste d'attente
13:11pour une greffe et dans le même temps, les dons
13:13sont en baisse, le plus souvent parce qu'il
13:15n'y a pas de dialogue autour de cette question
13:17d'où l'importance de parler à ses
13:19proches et de donner un accord de principe
13:21en vue d'un éventuel prélèvement
13:23d'organes. C'est ce que nous confirme
13:25Marine Jantet, directrice générale de l'agence
13:27de biomédecine. Le message, c'est
13:29qu'il faut exprimer à ses proches sa
13:31position sur le don d'organes. Parce que
13:33même si nous sommes tous présumés donneurs,
13:35les médecins vont toujours demander
13:37aux proches quelle était votre position
13:39si vous êtes mort, si on envisage un
13:41don d'organes. Et si vous ne l'avez pas dit, des familles
13:43parfois, ne sachant pas,
13:45s'opposent au prélèvement et donc
13:47on a besoin que vous exprimiez clairement
13:49à vos proches votre position.
13:5150% des Français n'ont pas clairement
13:53exprimé leur position à leurs proches.
13:55Mais si vous êtes pour, dites-le
13:57clairement pour que vos proches puissent
13:59rapporter votre accord
14:01aux équipes hospitalières le jour J
14:03pour pouvoir sauver des vies. Et il y a
14:05vraiment des personnes qui attendent ça.
14:07Dernier chiffre en notre possession, en 2022
14:09près de 5500
14:11transplantations d'organes ont été
14:13réalisées en France. Allez, on
14:15termine par un bilan positif
14:17qui va vous concerner Nelson Monfort.
14:19Celui des nageurs français. Ils seront
14:2130 à disputer les JO.
14:2317 ont décroché
14:25une qualification individuelle, évidemment
14:27emportée par l'emblème
14:29de cette équipe, Léon Marchand.
14:31C'est le bilan des championnats de France.
14:33Est-ce que vous pensez que c'est très encourageant
14:35pour ce qui nous arrive à partir du 26 juillet ?
14:37Oui, je pense que c'est encourageant.
14:39Maintenant, les courses ne sont pas jouées d'avance.
14:41Vous savez que Léon Marchand est bien placé pour en parler
14:43puisqu'il s'entraîne aux Etats-Unis, en Arizona
14:45sous la conduite du sorcier Bob Bowman
14:47qui fut également l'entraîneur
14:49de l'équipe américaine. Donc il y a quand même des courses à disputer.
14:51Mais je suis assez optimiste pour ce garçon
14:53qui en plus est vraiment quelqu'un d'absolument
14:55adorable. Donc trois médailles
14:57d'or, le but
14:59de trois médailles d'or. Le problème
15:01c'est qu'il est tellement favori que même une médaille
15:03d'argent serait une déception. Donc nous verrons.
15:05Mais je lui souhaite beaucoup de bonheur parce que non seulement
15:07c'est un nageur très talentueux mais en plus, comme je disais à l'instant
15:09quelqu'un vraiment très très sympa.
15:11Eh bien nous aussi on lui souhaite du bonheur.
15:13Le portrait inattendu
15:15Depuis plus de
15:1735 ans, les Français Nelson Monfort
15:19vous retrouvent tel un vieil ami
15:21au bord des terrains de tennis,
15:23des pistes d'athlétisme,
15:25des patinoires, bref, de tout ce que le
15:27sport compte d'enceinte.
15:29Vous y imposez votre élégance
15:31presque surannée. Vous, le fan
15:33des chanteurs d'autrefois, les Brassens
15:35ou les Moustakis dont on devrait
15:37entendre la musique pour nous accompagner.
15:39On pourrait penser
15:41qu'une carrière de journaliste sportif
15:43après des études à Sciences Po, c'est incongru.
15:45Mais vous aviez pris
15:47option relations internationales.
15:49Et internationales,
15:51vos relations l'ont été
15:53dans le travail.
16:09Ce que les Français retiennent de vous
16:11également, c'est cette capacité
16:13à vous exprimer dans de multiples
16:15langues et notamment en anglais
16:17avec cet accent inimitable.
16:19Nathalie, je vous fais une petite confidence.
16:21Lorsque je parle anglais à la télévision,
16:23je m'efforce de parler un petit peu
16:25moins bien que ce que je ne parle d'habitude.
16:27Je m'efforce de prendre un petit accent français.
16:29C'est ça l'astuce, alors, Nelson Monfort ?
16:31Vous savez que
16:33on me comprend mieux
16:35si je prends un petit accent français.
16:37Tout le monde m'en comprend.
16:39Je suis à la hauteur de ceux qui nous écoutent
16:41et ça me va très très bien.
16:43Vous parlez combien de langues ?
16:45Je sais que vous allez être d'accord avec moi, Nathalie.
16:47Je pense que la première responsabilité
16:49est de bien s'exprimer dans la plus belle langue qui soit,
16:51c'est-à-dire la nôtre.
16:53Je m'efforce avant tout de bien m'exprimer
16:55en français. D'aucuns me disent
16:57que j'y parviens, mais effectivement
16:59je parle l'anglais, l'espagnol
17:01et j'entends, je comprends
17:03l'italien et l'allemand.
17:05Magnifique. Alors cet accent
17:07anglais-franglais que vous prenez
17:09de temps en temps à la télévision,
17:11mais aussi cet art de la question
17:13qui parfois n'en finit pas,
17:15ces phrases permettent immédiatement
17:17de vous identifier. Preuve
17:19de votre notoriété,
17:21les humoristes s'amusent avec vous.
17:23C'est totalement faux,
17:25pas un truc, les Jeux d'hiver sont passionnants !
17:27Olympic Winter Sports
17:29are full of the passion !
17:31Ils ont fini 4e, ma chère Julie, derrière les Russes.
17:33Quelle déception ! What a bronze et trois !
17:35What a retour
17:37des trois frères ! Vraiment,
17:39what a film français !
17:41Écoutez, mon cher Julien, l'organisation
17:43a décidé de maintenir l'alcool
17:45pour permettre aux joueurs français
17:47d'oublier !
17:49Vous y avez toujours cru !
17:51Effectivement Nelson !
17:53Quelle course d'anthologie !
17:55Voilà, des imitations à foison.
17:57Être imité, c'est flatteur ?
17:59Le dernier, c'est amusant, parce que
18:01je m'en souviens, c'est d'autres que le coureur
18:03Pierre Ambroise Boss, l'athlète,
18:05vainqueur plus que surprise
18:07au championnat du monde d'athlétisme
18:09à Londres 2017. Et là,
18:11effectivement, il s'était lancé dans une imitation.
18:13Oui, ça fait extrêmement plaisir, d'autant que
18:15les extraits que vous avez choisis sont extrêmement
18:17drôles d'une part, talentueux de la part des humoristes,
18:19dont certains humoristes de maison,
18:21et puis bienveillants
18:23dans l'ensemble, bien sûr.
18:25Imité certes, mais jamais égalé.
18:27Et pourtant, il va falloir s'habituer à vivre
18:29Roland-Garros sans vous.
18:31Vous avez tiré votre révérence
18:33il y a quelques semaines, plein
18:35d'une multitude de souvenirs,
18:37mais hélas, de trop peu de victoire française
18:39dans le tournoi.
18:41Un gagnant à Roland, c'est une chose
18:43qu'on n'aura jamais.
18:45Chaque fois, c'est pareil.
18:47Les petits français, ils sont tous mauvais.
18:49Quand on y croit, en fait, il faut pas.
18:51Voilà.
18:53Ça, c'est vous, chantant.
18:55C'est le seul gagnant à Roland.
18:57Ils sont pas tous mauvais,
18:59mais par contre, ils sont pas très bons
19:01à Roland-Garros.
19:03Ils n'ont pas vraiment toujours brillé.
19:05Vous venez de publier « Mémoires Olympiques »
19:07alors qu'on s'approche de ces JO de Paris
19:09le 26 juillet prochain. Que de souvenirs.
19:11On va les compulser avec vous
19:13dans un instant, Nelson Monfort.
19:37Carle Lewis,
19:47les jeux de 1992,
19:49les jeux de Barcelone, je crois que
19:51je pensais que c'était une archive sur le 4 x 100 masculin.
19:53Celle-ci est très bien également.
19:55On entend la voix
19:57de Patrick Mantel,
19:59qui d'ailleurs, je crois, va vous rejoindre.
20:01Exactement, Nelson. Il va devenir un de nos collègues.
20:03En tout cas, Carle Lewis,
20:05je vous laisse cet extrait
20:07parce que dans votre livre « Mémoires Olympiques »
20:09vous dites que c'est l'athlète qui vous a
20:11le plus impressionné, l'athlète le plus
20:13élégant que vous ayez rencontré.
20:15Ah oui, je pense que vous vous souvenez
20:17de sa foulée absolument extraordinaire.
20:19Il était élégant non seulement sur la piste
20:21avec tous ses podiums et ses médailles
20:23d'or olympiques, que ce soit le sprint,
20:25le relais ou le saut en longueur.
20:27C'est qui, à mon avis, le distingue justement
20:29que l'on peut considérer comme également
20:31le deuxième plus grand athlète
20:33en tout cas de la deuxième partie du XXe siècle.
20:35Mais il avait également une élégance dans la vie.
20:37Avec lui, les interviews étaient toujours intéressantes.
20:39Il y avait toujours un propos
20:41qui sortait un petit peu, si vous voulez, du cadre de la piste.
20:43Et pour moi, ça a été un petit peu mon
20:45je dirais mon porte-bonheur parce que là,
20:47l'archive que vous venez de diffuser, donc,
20:49« Jeux Olympiques de Barcelone 92 »,
20:51et parmi mes premiers interlocuteurs,
20:53je me dis encore aujourd'hui,
20:55j'en rêve encore aujourd'hui, c'était lui,
20:57le plus grand de tous. Et les plus grands,
20:59Nathalie, je pense que vous serez d'accord avec moi,
21:01les plus simples et parfois les plus sympas.
21:03Et c'est vrai qu'avec lui,
21:05j'ai toujours eu des rapports.
21:07Et lui, il vous reconnaissait, Karl Lewis,
21:09alors qu'il envoyait des journalistes internationaux,
21:11il aurait pu ne pas
21:13imprimer votre visage. Et si, finalement ?
21:15Parmi les grands athlètes
21:17étrangers, bon, les Français, naturellement,
21:19me reconnaissent davantage, il y en a trois
21:21et pas les moindres. Il y a donc
21:23Lewis, déjà cité, il y a
21:25Usain Bolt, dont je viens de parler, et puis il y a
21:27Michael Johnson. Michael Johnson, je fais l'histoire courte,
21:29plus courte, justement, que ce qui m'a fait être
21:31proche de lui, c'est qu'une fois, il avait battu le record
21:33du monde du 200 mètres, et c'est vrai que la question
21:35était un petit peu longue, et la traduction,
21:37etc. Et du coup, il s'en va, en plein milieu.
21:39Vous voyez, je n'ai aucun problème avec l'autodérision, aucun
21:41problème avec ça. Et le rédacteur en chef...
21:43Vous lui avez posé une question et il n'a pas répondu.
21:45Oui, il s'en va, et puis il s'en va très vite,
21:47le recordman du monde, et on me demande de le poursuivre.
21:49Alors, poursuivre le recordman du monde du 200 mètres,
21:51c'est au-dessus de mes forces. Mais, cette
21:53séquence, il l'a vue, il l'a revue, il en a entendu
21:55parler, et à chaque fois que je le croise, parce qu'il
21:57est consultant pour la télévision britannique,
21:59il vit ici, il me dit « Ah, mais moi,
22:01personne ne se souvient de moi en Amérique,
22:03mais vous, grâce à vous, grâce à cette séquence ! »
22:05On se souvient de moi ici, en France,
22:07c'est un homme d'une grande élégance,
22:09Lewis Bolt Johnson, c'est pas trop
22:11mal. C'est pas mal, c'est un bon palmarès.
22:13Autres souvenirs...
22:15« Allez le chercher ! C'est bon, j'ai dit
22:17il y a 4 ans ! Et allez le chercher, la victoire !
22:19Ryan Murphy ! Oui, oui, oui, oui !
22:21C'est l'instant !
22:23C'est l'instant ! On y va !
22:25Yannick Agnès, qui va peut-être faire le coulis il y a 4 ans !
22:27Ryan Murphy ! Contre les français !
22:29C'est fait ! C'est fait !
22:31Le jour de gloire est arrivé ! »
22:33Alors là, nous sommes à Londres en 2012,
22:35le relais 4x100 français
22:37de natation vient d'emporter
22:39la victoire, et ça reste un de vos
22:41grands souvenirs, Nelson. « C'est peut-être même
22:43peut-être même mon plus grand souvenir, parce que
22:45ces 4 jeunes gens, Amaury
22:47Leveau, Clément Leferre,
22:49Fabien Gillot, Yannick Agnès, je n'ai pas de texte sous les yeux,
22:51je me souviens vraiment d'eux,
22:53devaient terminer, on va dire, 3e dans le meilleur
22:55des cas, 4e, 5e, etc.
22:57Il y avait USA, Canada, Chine,
22:59Japon, Russie encore à l'époque,
23:01Australie, que sache, et l'équipe de France
23:03gagne la course ! Et là, je vois 4
23:05jeunes, j'avais un costume clair à l'époque, je vois
23:074 jeunes gens arriver, faire partager
23:09un bonheur, mais extraordinaire !
23:11Et l'interview qui doit durer 3-4
23:13minutes, là du coup c'était un petit peu plus long, mais
23:15c'était les événements qui
23:17en jugeaient ainsi,
23:19durent beaucoup plus longtemps, et Yannick
23:21en sortant de l'interview, après avoir
23:23rendu l'antenne, me dit
23:25tu es comme notre 5e relayeur.
23:27Et je me dis qu'au fond,
23:29ce métier vaut la peine d'être vécu.
23:31Les JO qui s'annoncent,
23:33ce sont ceux de Paris.
23:35Vous n'êtes pas sans le savoir, il y a une campagne
23:37des législatives qui a lieu en ce
23:39moment, la France a été un peu sidérée par
23:41la dissolution.
23:43Finalement, est-ce que cette séquence politique
23:45très forte, ne gâche pas un petit
23:47peu l'enthousiasme qu'il pourrait y avoir
23:49à l'annonce des JO ?
23:51Je pense que la réponse
23:53est dans la question. Je veux même
23:55vous donner un exemple.
23:57Nous suivons le parcours de la flamme olympique.
23:59Il est vrai que depuis cette annonce
24:01choc de la dissolution, c'est vrai que
24:03le parcours de la flamme olympique est un petit peu
24:05relégué, c'est ce qui paraît normal.
24:07Mais encore une fois, comme je le disais
24:09il y a quelques minutes, je pense que plus on va approcher
24:11de l'échéance, plus l'enthousiasme
24:13se réveillera.
24:15J'en suis à peu près persuadé.
24:17Il y a des athlètes et des footballeurs
24:19on a entendu bien sûr Marcus Thuram
24:21et Kylian Mbappé qui se sont positionnés
24:23sur la question politique
24:25qui ont appelé à
24:27ne pas voter
24:29pour les extrêmes et surtout
24:31à se déplacer pour aller mettre un bulletin
24:33dans l'urne. Est-ce que vous pensez qu'il est
24:35important que le monde du sport
24:37se mobilise comme ça, se positionne
24:39en matière politique ?
24:41Je pense que chacun a droit à la parole.
24:43Je crois en revanche que d'appeler effectivement
24:45à participer, ça c'est très très bien
24:47mais de prendre
24:49position, d'avoir
24:51un côté un petit peu d'honneur, de leçon
24:53ça, ça me plaît un petit peu moins.
24:55Tout le monde est libre de son vote. Tout le monde est absolument
24:57libre de son vote. Donc par conséquent,
24:59votez, votez le plus possible
25:01mais après ça s'arrête là.
25:03Et ça, ce message-là, je le conçois
25:05et je l'accepte tout à fait.
25:07En tout cas, ces Français qui vont participer au JO
25:09on espère qu'ils vont décrocher la lune.
25:11C'est une transition habile pour écouter ça.
25:17Eh oui, ça fait partie de vos choix musicaux.
25:19Indochine, Nelson Monfort.
25:21Oui,
25:23j'ai rencontré Nicolas Sirkis
25:25et je trouve que cette chanson, cette balade
25:27est vraiment tout à fait magnifique. Je crois qu'elle date de près de 20 ans.
25:29Eh bien justement, on va l'écouter.
25:31On va l'écouter, ça nous fera glisser
25:33tranquillement vers les titres de 13 heures.
25:39...
25:41...
25:43...
25:45Nelson Monfort est l'invité du journal inattendu
25:47sur RTL.
25:49...
25:51RTL.
25:53Il est 13 heures.
25:55...
25:57...
25:59Le journal inattendu de Nelson Monfort.
26:0113 heures, les titres de l'actualité.
26:03Nathalie Renoux.
26:05Une personne entre la vie et la mort, après une rixe au couteau.
26:07Hier soir, ça s'est passé à Paris
26:09lors de la fête de la musique.
26:11Trois hommes, dont deux militaires, ont été arrêtés
26:13et placés en garde à vue.
26:15Est-ce qu'on en sait plus sur ce qui s'est passé,
26:17Plana Radenovic ?
26:19Oui, à l'arrivée des policiers, cette nuit vers 2h du matin,
26:21le tableau est apocalyptique.
26:23Les fonctionnaires constatent que six personnes
26:25sont impliquées dans cette rixe,
26:27six dont deux militaires.
26:29Le déroulé des faits doit encore être éclairci par l'enquête
26:31mais selon les premiers éléments,
26:33les deux militaires à bord d'une femme,
26:35l'un des compagnons de cette dernière et l'un de ses amis
26:37s'interposent. L'un des militaires sort alors
26:39un couteau, blessant plusieurs personnes
26:41dont un homme très grièvement.
26:43Cet homme a été transporté à l'hôpital,
26:45son pronostic vital engagé.
26:47Quant aux deux militaires et aux compagnons,
26:49ils ont été interpellés.
26:51Ils se trouvent actuellement en garde à vue.
26:53Plana Radenovic, spécialiste
26:55police-justice pour RTL,
26:57et on apprend à l'instant que le pronostic
26:59vital du blessé
27:01n'est plus engagé.
27:03La décrue est en cours en Isère.
27:05Hier, une centaine de personnes ont dû être évacuées
27:07en un temps record par hélicoptère
27:09du hameau de la Bérard
27:11qui s'est retrouvé complètement isolé en raison
27:13de crues torrentielles.
27:15Des chalets ont été emportés par les eaux.
27:17À cette heure, l'accès au hameau
27:19par la route est toujours coupé
27:21de l'autre côté de la frontière.
27:23En Suisse, trois personnes sont portées disparues
27:25après de fortes crues dans le sud-est du pays.
27:27Le ministre de la Justice,
27:29Éric Dupond-Moretti, réagit
27:31après un reportage d'envoyé spécial
27:33sur France 2. On voit une
27:35sympathisante du Rassemblement National
27:37invectiver et insulter
27:39sa voisine, une aide-soignante noire.
27:41Il se trouve que cette personne
27:43qui tient des propos racistes est fonctionnaire
27:45au tribunal de Montargis.
27:47Le garde des Sceaux a qualifié la séquence
27:49d'absolument inadmissible.
27:51Il a demandé un rapport en vue d'obtenir
27:53sa suspension. Et puis, en Iran,
27:55la Cour suprême annule
27:57la condamnation à mort d'un célèbre rapport
27:59rappeur toumâge.
28:01Il avait soutenu le mouvement de protestation de 2022.
28:03L'affaire sera renvoyée
28:05devant un tribunal.
28:07En football, les Bleus, toujours pas qualifiés
28:09pour les huitièmes de finale de l'Euro,
28:11après leur zéro partout hier soir
28:13face aux Pays-Bas, et tout ce jour à mardi soir
28:15lors de la rencontre face à la
28:17Pologne. En rugby, qui affrontera
28:19Toulouse en finale du Top 14
28:21vendredi prochain ? Ce sera soit
28:23Bordeaux-Bègle, soit le stade
28:25français qui s'affronte ce soir
28:27à 21h05. Enfin, du vélo,
28:29et on vous rejoint, Nicolas
28:31Georgerot, vous suivez pour RTL
28:33les championnats de France cycliste du côté
28:35du Mont-Saint-Michel
28:37et aujourd'hui, ce sont les femmes.
28:39Oui, un beau championnat de France
28:41animé sur ce parcours circuit
28:43sélectif et exigeant
28:45autour de Saint-Martin-de-Landelle
28:47dans la Manche, pas très loin du Mont-Saint-Michel
28:49un franc soleil par moment, il y a du vent également
28:51et qui va jouer un rôle
28:53dans cette course.
28:5561 kilomètres encore à parcourir
28:574 boucles de ce circuit
28:59à effectuer. Il y a une concurrente qui est à l'avant
29:01et qui possède 15 secondes d'avance sur le
29:03peloton. On va suivre notamment
29:054 favorites, avec notamment les 3 sélectionnées
29:07pour les Jeux Olympiques. La championne de France
29:09Victoire Bertheau, Audrey Cordon-Ragot
29:11et Juliette Labousse. Et puis il y a Evita
29:13musique qui ne sera pas du rendez-vous
29:15parisien et qui veut montrer sa valeur
29:17aujourd'hui en étant championne de France
29:19ici dans la Manche. Merci Nicolas
29:21Georgerot du service des sports de RTL
29:23C'est la météo et c'est la tradition
29:25dans le journal inattendu, c'est notre invité
29:27qui nous la donne, aujourd'hui Nelson
29:29Montfort. Alors, il fera beau
29:31près de la Méditerranée et le soleil
29:33se montrera, mais entre deux averses
29:35du nord à Paris et de la Normandie
29:37à la Vendée. Partout ailleurs
29:39les nuages et les pluies domineront, ça tournera
29:41même à l'orage dans l'Est et le massif
29:43central. Terrible storms
29:45les températures, oui je n'allais pas vous épargner ça
29:47les températures restent
29:49assez justes, il fera 18 degrés à Cherbourg
29:5119 à Nancy et Bordeaux
29:5320 à Reims, 21 à Paris
29:5522 à Lyon et tout de même 26
29:57à Montpellier et à Toulon. Merci
29:59Nelson Montfort, ce n'était pas un imitateur
30:01c'est le vrai en chair et en os
30:03qui nous a donné la météo
30:13Alors Nelson Montfort, vous
30:15retrouvez chaque année à Roland Garros, ça vous
30:17a installé dans le cœur des
30:19Français. Mathias Lugin est avec nous
30:21Bonjour Nathalie, bonjour Nelson, bonjour Mathias
30:23Et Mathias, vous êtes allé dans la rue
30:25pour demander justement aux Français
30:27s'ils connaissent Nelson Montfort
30:29et surtout quelles images
30:31ils gardent de lui. Alors il y a une chose
30:33qui est vraiment sûre, c'est que les gens n'ont aucun
30:35mal à vous identifier et ils
30:37vous associent sans hésiter à la
30:39terre battue de la porte d'Auteuil. Commentateur
30:41sportif, Roland Garros
30:43La télé quand j'étais petite
30:45c'est lui qui fait Roland Garros ?
30:47C'était un peu une figure historique du tournoi, tout à fait
30:51Une trentaine d'éditions de
30:53Roland Garros, bien passé forcément
30:55sa marque et puis Nelson Montfort
30:57pour le bux est aussi un style bien particulier
30:59Une légende du journalisme sportif
31:01Je le trouve sympathique, bon journaliste
31:03Il est plein d'humour, cultivé
31:05il représente bien la France. Pas une sorte de dandy
31:07Quelqu'un qui s'exprime
31:09bien, en dehors de son
31:11multilinguisme et puis qui est
31:13courtois. Quelqu'un de passionné, d'emphatique
31:15Il nous en faudrait plus comme ça
31:17Un style qui permet aux stars de l'imitation de vous
31:19chambrer, on l'a entendu Nelson. Et puis
31:21certains des téléspectateurs les plus
31:23assidus ont eux aussi bien capté
31:25l'essence Nelson. Oui Patrick
31:27elle a réussi à se
31:29qualifier, she's managed
31:31to qualifier
31:33Qualifier ?
31:35Je ne suis pas sûr que ça existe
31:37Voilà, c'est ce que j'allais dire. Je ne suis pas sûr que ça
31:39existe vraiment. Dites-moi Nelson
31:41les gens, on a bien compris qu'ils vous connaissent
31:43tous les français. Vous êtes
31:45vous faites partie du paysage. La
31:47notoriété, elle a été pour vous une source
31:49de joie ou est-ce qu'elle est pesante ?
31:51Elle n'est absolument pas pesante parce que je pense que le
31:53sport à la télévision comme à la radio d'ailleurs c'est
31:55avant tout pour porter du bonheur aux
31:57gens qui font
31:59l'amitié de nous écouter. En tout cas moi j'ai toujours
32:01considéré ce métier comme ça
32:03Je le considère comme un honneur et comme un bonheur
32:05et si ce bonheur peut être partagé par un plus
32:07grand nombre, eh bien mon Dieu j'en suis
32:09extrêmement heureux. Alors Mathias
32:11parmi les français que vous avez interrogés, il en est
32:13qui sont un peu à part. Les grands sportifs
32:15notamment, vous les avez rencontrés
32:17vous les avez interviewés, voire côtoyés
32:19et puis certains sont devenus des copains
32:21oui, parmi les duos incontournables de la
32:23télé, il y a le couple Montfort-Candeloro
32:25Philippe Candeloro que nous
32:27avons joints. Il nous raconte ce que c'est
32:29que de travailler à vos côtés. Oh là là
32:31il est insupportable et comme je suis plus insupportable
32:33qu'au bien finalement ça se passe très
32:35bien. Non mais blague à part
32:37c'est quelqu'un qui est très facile à gérer
32:39alors forcément c'est quelqu'un que
32:41beaucoup de gens aiment et donc c'est pas toujours facile
32:43de l'avoir, de
32:45le laisser concentrer
32:47Philippe Candeloro qui n'a pas besoin d'être
32:49beaucoup poussé pour dévoiler quelques dossiers
32:51d'ailleurs. Je ne peux pas tout dire mais à chaque
32:53fois qu'il m'emmène en soirée échangiste
32:55c'est toujours moi qui le ramène à la maison
32:57parce qu'il ne veut pas partir de là-bas donc voilà
32:59je déconne
33:01évidemment. Si un jour
33:03je sais qu'il a failli finir en prison aux Etats-Unis
33:05parce qu'il a insulté un agent qui ne voulait pas
33:07être laissé passer par un raccourci
33:09parce qu'il ne voulait pas prendre l'ascenseur
33:11pour descendre à la zone mixte
33:13parce qu'il dit on ne prend jamais l'ascenseur quand on doit
33:15attaquer indirect. Mais c'est vrai ça
33:17évidemment. Ah ça je le crois vraiment
33:19et d'ailleurs je continue comme ça, je ne prends jamais
33:21l'ascenseur
33:23avant d'intervenir à Forcerie en direct
33:25et même en différé ça ne me plaît pas trop donc voilà
33:27je monte les marches 4 à 4
33:29et ça va très bien comme ça
33:31D'où le secret de votre ligne. Voilà
33:33C'est toujours la même alchimie, c'est toujours
33:35si culte et d'ailleurs on vous retrouve ensemble
33:37sur les planches dans Sa Patine à Tokyo
33:39Alors ça j'en suis très content
33:41d'ailleurs nous étions hier soir à Caen, avant-hier
33:43à Rouen pour deux dates. C'est une
33:45pièce écrite par le duo Hugo Crémaschi
33:47et Julien Grange qui ont très bien su capter nos
33:49personnalités. C'est une comédie policière
33:51avec un happy end évidemment
33:53et là aussi je faisais
33:55l'illusion il y a quelques minutes, le public
33:57répond présent et j'en suis très très heureux
33:59Merci, oui
34:01Donc comme vous voulez, si on peut laisser le mot de la fin
34:03Evidemment, bien sûr
34:05Eh bien oui, my dear Philippe
34:07I don't know what you did last night
34:09but you look very very very
34:11tired. Et puis en plus ça peut durer
34:13trois heures. Comme on n'a pas
34:15trois heures pour cette belle émission que vous faites pour lui
34:17et je pense qu'il le mérite bien
34:19Allez, et puis bonne retraite Nelson
34:21Merci Mathias, justement
34:23la retraite, ça vous fait peur là
34:25Roland Garros c'est fini, on a entendu votre
34:27discours d'adieu le 9
34:29juin dernier. Il n'y a pas de regrets ?
34:31Comment dire
34:33Excusez-moi, c'est une décision
34:35qui a été prise de concert entre France Télévisions
34:37et moi. D'ailleurs, concernant
34:39France Télévisions, il y a plusieurs personnes
34:41elles se reconnaîtront avec lesquelles ça se passe
34:43hyper bien. Alexandre Carrat, Laurent-Éric Lelay
34:45et Delphine Arnott avec lesquelles j'entretiens
34:47vraiment des très bons rapports. Donc ça a été pris de
34:49concert si vous voulez. Donc moi
34:51il y a une page qui se tourne, il y en a peut-être d'autres
34:53qui s'ouvriront, notamment cet automne et
34:55pas n'importe lesquelles. Mais donc voilà
34:57Je vous le dirai en temps utile
34:59Je vous serai parmi les premiers
35:01informés, je vous le promets
35:03Mais donc
35:05cette décision a été prise. Maintenant
35:07évidemment, quand je vois des centaines
35:09voire des milliers de personnes
35:11qui, notamment dans les Aller Langaro
35:13c'est même un petit peu depuis
35:15depuis 15 jours, qui me disent
35:17Non, n'arrêtez pas, surtout n'arrêtez pas
35:19Évidemment, ça fait à la fois très plaisir
35:21puis en même temps, je réponds directement à votre question
35:23s'en suit forcément une petite
35:25frustration, une petite nostalgie
35:27C'est ainsi et c'est très bien comme ça
35:29En tout cas, La Retraite, ça vous donnera
35:31le temps d'écouter ça
35:41Oui, Elvis Presley, ça faisait partie
35:43de vos choix musicaux, Nelson Monfort
35:45Cette chanson en particulier
35:47du coup je commence à être assez ému
35:49parce que c'est une chanson
35:51qui s'est transformée d'amour
35:53depuis mon père jusqu'à moi
35:55jusqu'à mes filles
35:57à Isora Victoria et cette chanson
35:59pour moi est l'une des plus belles du monde
36:01Pour moi, c'est l'Amérique en plus
36:03c'est l'Amérique de la deuxième partie du XXe siècle
36:05Il y a plusieurs versions, mais celle d'Elvis Presley
36:07tient la corde
36:09Une chanson qui se transmet de génération en génération
36:11de père en fille
36:13Tiens, ça tombe bien, dans un instant
36:15nous serons avec quelqu'un que vous connaissez bien
36:17et qui nous parlera du Nelson Monfort
36:19intime. A tout de suite
36:21Restez avec nous dans le journal Inattendu
36:25Falling in love
36:27with you
36:55C'était pas trop ton truc les travaux manuels au primaire, non ?
36:57Si, si, c'était mon truc
37:01Est-ce que vous avez reconnu cet extrait Nelson Monfort ?
37:03Oui, c'est ma fille Victoria
37:05qui joue dans cette série
37:07qui s'appelle Ici tout commence
37:09une académie de cuisine dans deux endroits
37:11à Saint-Laurent-des-Gousses dans le midi et désormais
37:13à Saint-Malo également
37:15C'est vraiment un rôle de composition
37:17parce qu'elle dans la vie
37:19elle est vraiment adorable, mais là
37:21elle joue le rôle d'une cheffe très méchante
37:23et les spectateurs adorent les méchants
37:25Elle est charmante dans la vie
37:27et ça tombe bien puisqu'elle est en direct
37:29avec nous. Bonjour Victoria
37:31Bonjour, bonjour à tous
37:35Allez-y, vous devez la saluer Nelson
37:37Hi Daddy
37:39Oui parce qu'il nous arrive de parler anglais
37:41même assez souvent. Hello my love
37:43Alors Victoria
37:45on a envie d'en savoir un petit peu plus
37:47sur le Nelson Monfort intime
37:49J'allais vous demander s'il vous parlait anglais
37:51mais la question, vous y avez répondu
37:53Est-ce qu'il vous bombardait
37:55de questions au petit déjeuner ?
37:57Ah oui, ça c'est drôle
37:59au petit déjeuner
38:01papa il avait beaucoup d'énergie
38:03il avait toujours plein d'idées
38:05je me souviens surtout en vacances
38:07et week-end, il avait toujours plein de plans
38:09à proposer, plein d'activités à proposer
38:11il a toujours eu cette énergie
38:13de dingue et effectivement
38:15il me les proposait en anglais
38:17Effectivement, est-ce qu'il y a une différence
38:19entre le Nelson qu'on voit à la télévision
38:21et qui nous semble très naturel
38:23et celui que vous vous côtoyez dans la vie ?
38:25Honnêtement
38:27je pense que ce qui a fait
38:29la personnalité de papa
38:31c'est qu'il est comme ça
38:33vraiment tout le temps
38:35c'est vraiment une spontanéité et un enthousiasme
38:37qui le caractérisent
38:39et à la maison il était comme ça
38:41ça fait quand même longtemps que je suis partie de la maison
38:43mais dès que je le vois ou dès qu'il vient
38:45nous voir
38:47il y a cette personnalité, cet enthousiasme
38:49toujours de bonne humeur
38:51et puis surtout
38:53jamais fatigué
38:55Nelson Monfort, je vous sens ému
38:57à écouter votre fille ainsi parler de vous
38:59Déjà la surprise a été bien gardée
39:01parce qu'autant en Philippe
39:03je me disais que peut-être qu'il allait y avoir
39:05une demi-surprise, mais autant là la surprise a été vraiment bien gardée
39:07à fortiori en direct
39:09C'est le journal inattendu
39:11Je suis très fier de mes deux filles
39:13d'Isan, ma fille aînée, de Victoria, ma fille cadette
39:15qui en plus, outre cette série
39:17dont on a parlé, va jouer une pièce
39:19à Avignon, au théâtre
39:21une très jolie pièce
39:23elle peut peut-être l'expliquer mieux que moi
39:25mais je suis très fier d'elle
39:27ils vont jouer tous les jours au théâtre de l'Archipel
39:29à 17h
39:31ils ont co-écrit la pièce, elle et son désormais
39:33mari
39:35ça s'appelle Moi je joue
39:37et ce sont un peu les illusions, les désillusions
39:39de quatre comédiens de théâtre, c'est plein d'enthousiasme
39:41de gaieté et il manque beaucoup de tendresse
39:43ça lui ressemble et je pense que ça me ressemble
39:45Victoria, vous n'avez jamais été tentée
39:47vous qui finalement
39:49vous êtes dirigée vers le fait
39:51d'être actrice, vous n'avez jamais été tentée
39:53par le journalisme ?
39:55Non, j'ai fait une formation
39:57de journaliste mais c'était plus pour
39:59l'écriture je pense
40:01et j'adore regarder
40:03le sport, je suis ultra sportive
40:05mais c'est vrai que commenter
40:07ou le journalisme
40:09pur, ça ne m'a jamais vraiment
40:11intéressée au point d'en faire mon métier
40:13mais
40:15j'aime écrire et bon, il y a un lien
40:17c'est sûr. Et oui, ça c'est hérité de papa
40:19probablement. Nelson Monfort
40:21vous avez deux filles, l'une d'entre
40:23elles est avec nous en direct
40:25la carrière que vous avez eue
40:27vous a sûrement beaucoup éloignée de chez vous
40:29lorsqu'il fallait partir pendant
40:31un mois ou un peu plus pour des JO
40:33loin, lorsqu'il fallait
40:35commenter Roland Garros et être
40:37100% du temps sur place, est-ce que ça a
40:39pu peser sur votre vie de famille ?
40:41Qu'est-ce qui compte ? Je vous répondrais directement
40:43à cette question Nathalie. Qu'est-ce qui compte le plus
40:45dans la vie ? Est-ce la quantité du temps
40:47passé ensemble ou la qualité du temps passé
40:49ensemble ? Je pense que la réponse est dans la question
40:51en plus
40:53souvent, notamment en matière de
40:55patinage, de natation, d'athlétisme
40:57il se trouve que ma famille m'a
40:59parfois suivi sur ces événements
41:01etc. J'ai toujours voulu leur faire participer
41:03à ces moments de bonheur
41:05et encore une fois, à chaque fois qu'on se retrouvait, je pense que
41:07des enfants sont contents de voir leurs
41:09parents heureux, plutôt que de
41:11leur voir faire la tête, même s'ils les voient tous les jours.
41:13Vous Victoria,
41:15vous avez eu un père enthousiaste
41:17de bout en bout.
41:19Oui totalement, et puis c'est vrai
41:21que tu partais beaucoup mais
41:23il rentrait aussi très régulièrement
41:25les voyages n'étaient pas toujours très longs
41:27et puis
41:29l'idée de nous associer, de nous faire
41:31découvrir quand on pouvait des
41:33nouveaux pays, des nouvelles villes, on a eu cette chance-là
41:35folle aussi.
41:37A 71 ans, Nelson
41:39Montfort, est-ce qu'il a perdu un peu d'énergie
41:41ou pas du tout ?
41:43C'est moi qui dois répondre à ça ?
41:45Il a plus d'énergie que moi et j'en ai déjà beaucoup.
41:47Non mais c'est
41:49vrai que papa, c'est l'une de tes qualités
41:51c'est ça, c'est moi
41:53je suis impressionnée de
41:55l'énergie que tu as, c'est-à-dire qu'il y a
41:57trois journées en une, en ce moment il y a
41:59la tournée de la pièce mais il y a aussi
42:01toute la préparation des JO et puis
42:03il va venir traverser Paris, c'est quand même un peu galère
42:05en ce moment de traverser Paris pour venir
42:07voir sa petite fille 20 minutes, c'est une
42:09énergie incroyable.
42:11Merci beaucoup Victoria d'être venue
42:13nous parler du Nelson Montfort
42:15intime. Nelson, peut-être
42:17un petit au revoir à votre fille en anglais ?
42:19Tout à l'heure papa, parce que je suis à la maison.
42:21Bonne chance pour Avignon
42:23où je serai évidemment là au premier rang.
42:25Merci à tous les deux d'avoir partagé
42:27ce moment avec nous.
42:29Vos choix musicaux Nelson Montfort
42:31nous ramènent des années en arrière.
42:33On a écouté Elvis Presley, on a parlé
42:35de Moustaki, de Brassens, de Ferra.
42:37Il y a quand même une chanteuse
42:39de la nouvelle génération qui émerge
42:41de vos choix et c'est elle.
42:43Et bam, et bam
42:45Dans la poitrine
42:49Et bam, dans la poitrine, c'est
42:51Mentissa qui chante ça.
42:53Oui, une chanson écrite et composée par Vianney
42:55comme vous le savez. Moi cette chanson
42:57m'émeut beaucoup parce qu'une chanson qui
42:59commence par Gare du Nord en novembre,
43:01on sait déjà qu'on ne va pas être à Tahiti
43:03ou sur une île magnifique.
43:05Et il y a une responsabilité
43:07vis-à-vis de sa maman et tout.
43:09Cette chanson, je trouve que c'est vraiment
43:11une très très belle chanson. Je conseille
43:13à vos éditeurs de l'écouter en entier.
43:15Je pense qu'ils partageront. Enfin, elle est assez connue déjà.
43:17Elle est assez connue.
43:19Quant à Vianney, c'est vraiment un garçon extrêmement attachant.
43:21Nelson Montfort qui est toujours
43:23sur le fil de l'émotion dans cette émission
43:25et ça fait du bien. Dans un instant
43:27on va faire avec vous un palmarès des grands moments
43:29de votre carrière. C'est votre
43:31journal inattendu Nelson Montfort. A tout de suite.
43:57Nelson Montfort.
43:59Avec Nathalie Renou sur RTL.
44:09Alors là, je ne sais pas si vous reconnaissez,
44:11c'est en bande organisée, Jul.
44:13Oui,
44:15je ne suis peut-être pas le plus compétent
44:17pour parler de ce type de chanson,
44:19mais je reconnais évidemment un succès énorme.
44:21Et pourquoi je vous ai mis cette chanson ?
44:23Parce que Jul, c'est lui qui a
44:25accueilli la flamme à Marseille.
44:27C'est ce que vous vouliez me faire dire.
44:29Et je voulais vous parler justement
44:31de cette arrivée de flamme à Marseille.
44:33Comment l'avez-vous trouvé ?
44:35Je crois qu'il y avait, je ne sais pas,
44:37plusieurs centaines de milliers de personnes sur le Vieux-Port.
44:39Pas de débordement à ma connaissance.
44:41D'ailleurs, je crois que le trajet de la flamme olympique,
44:43qui en est à peu près à une trentaine de jours,
44:45c'est-à-dire à peu près un mois, se passe vraiment très bien.
44:47Et cette ferveur partagée,
44:49je la trouve très forte.
44:51J'assume des goûts d'avant
44:53en matière de chanson française.
44:55Je ne vous demande pas votre opinion sur Jul,
44:57mais plutôt sur l'arrivée de la flamme olympique.
44:59Le spectacle était magnifique.
45:01C'était grandiose.
45:03Et transportons-nous un peu, téléportons-nous
45:05dans quelques jours, le 26 juillet prochain,
45:07la cérémonie d'ouverture
45:09doit se dérouler sur la Seine.
45:11Sur la Seine et non pas dans la Seine.
45:13Non, pas dans la Seine.
45:15Est-ce que vous pensez que les nageurs,
45:17notamment du triathlon, vont pouvoir nager dans la Seine ?
45:19Apparemment,
45:21pour l'instant,
45:23on ne peut pas dire que oui,
45:25puisque la Seine n'est pas considérée comme assez propre.
45:27On arrive là,
45:29très proche de l'échéance.
45:31Si vous me demandez mon avis, oui, je pense qu'ils vont pouvoir le faire.
45:33Parce que trop d'enjeux sont...
45:35Ecoutez, on ne peut pas annuler ça,
45:37en disant que le fleuve est trop sale.
45:39Je pense que ça se fera.
45:41Et la cérémonie aura lieu sur la Seine également,
45:43malgré des incertitudes de sécurité ?
45:45Pareil.
45:47Si on posait cette question il y a un an,
45:49là, peut-être que j'aurais une réponse différente.
45:51Mais là, c'est trop tard.
45:53Là, c'est trop tard pour revenir en arrière.
45:55Donc, ça se passera de façon magnifique.
45:57Et ça se passera bien.
45:59Un prix des places est exorbitant,
46:01mais on n'a peut-être pas le temps de...
46:03Si, si, on a le temps.
46:05On a vu des installations au cœur de Paris,
46:07Place de la Concorde, sur le pont Alexandre III, au-dessus du fleuve.
46:09Tout ça, vous semble bien parti.
46:11Ça va faire des jeux visuellement magnifiques ?
46:13Je le pense.
46:15Les automobilistes parisiens, ils vivent actuellement un cauchemar.
46:17Non, je prends juste très brièvement
46:19l'exemple de Londres 2012,
46:21qui était des jeux absolument merveilleux.
46:23On ne demandait pas, à ma connaissance, de QR code
46:25pour entrer chez soi.
46:27On ne fermait pas les ponts sur la Tamise.
46:29Tout le monde circulait très bien.
46:31Ceux qui allaient au JO allaient.
46:33Ceux qui n'allaient pas au JO, n'y allaient pas.
46:35Voilà, c'est juste cette comparaison-là
46:37qui me heurte un petit peu.
46:39Mais encore une fois, je me répète par rapport à ce que vous avez dit il y a quelques minutes,
46:41je suis sûr que lorsque ça commencera,
46:43ça va se faire.
46:45On va faire votre palmarès,
46:47puisqu'on parle compétition,
46:49on parle podium,
46:51le palmarès de votre carrière.
46:53Votre meilleur souvenir ?
46:55Je sais que c'est dur quand on a plus de 35 ans de carrière, mais quand même.
46:57Je pense que le meilleur souvenir,
46:59c'est peut-être celui que je vous ai donné tout à l'heure
47:01avec ce relais 4x100m.
47:03Là, c'est un souvenir personnel.
47:05Oui, les relayeurs qui se sont jetés sur vous.
47:07C'est un souvenir personnel
47:09dans lequel j'ai un rôle au premier chef.
47:11Donc ça, je pense que c'est parmi mes meilleurs souvenirs.
47:13Il y a évidemment... Pardon.
47:15Votre discipline préférée ?
47:17Je pense que c'est...
47:19L'athlétisme, j'adore parce que c'est vraiment tout ce que j'aime.
47:21C'est un arc-en-ciel de tout ce que j'aime.
47:23De couleurs,
47:25de races, de religions, de réconciliations.
47:27Il y a 200 pays
47:29qui participent à l'athlétisme. Plus de 200 pays.
47:31Si on ajoute certaines îles du Pacifique,
47:33c'est un cours de géographie à lui tout seul.
47:35C'est un sport. Ce sont tellement
47:37de sports que j'adore.
47:39La meilleure cérémonie d'ouverture ?
47:41Londres 2012.
47:43Je ne sais pas si vous vous souvenez.
47:45C'était une sorte d'hologramme.
47:47La reine d'Angleterre qui descend
47:49par hélicoptère après avoir été
47:51saluée par James Bond.
47:53Elle lui a rendu visite
47:55Daniel Craig avec tous ses petits corgis.
47:57Tout ça a été d'un charme absolu.
47:59Les meilleurs JO ?
48:03Ça, c'est plus difficile.
48:05Je vais vous aider.
48:07Je pense que Sydney 2000
48:09était très réussi
48:11parce que les Australiens
48:13adorent la vie en plein air.
48:15Ils étaient complètement dedans.
48:17Et je pense qu'Atlanta 1996
48:19compte aussi avec une cérémonie
48:21d'ouverture dans laquelle le boxeur Mohamed Ali
48:23déjà commençait à atteindre
48:25la maladie de Parkinson.
48:27Avec une tremblée.
48:29Mais il a remis la vase.
48:31Et surtout, il avait été réhabilité
48:33par rapport à sa médaille d'or des Jeux de Rome
48:35où en revenant,
48:37il avait été refusé d'être servi
48:39dans un bar. Enfin bref, il avait été réhabilité
48:4130 ans après.
48:43Et ça, ça reste un fort souvenir.
48:45Le sportif le plus fair-play que vous ayez interviewé ?
48:47Raphaël Nadal.
48:49J'en étais sûre.
48:51Je vais vous faire une petite confidence.
48:53On fait souvent un sondage
48:55auprès des ramasseurs de balles
48:57qui sont les plus près de l'action.
48:59Vous avez vu ces images.
49:01C'est une manière de donner la serviette
49:03et tous les ramasseurs de balles
49:05vous disent que le joueur le plus agréable
49:07de loin qu'ils aient reconnu,
49:09c'est Raphaël Nadal.
49:11D'où aussi le succès qu'il a auprès du public parisien.
49:13Le sportif le moins sympa
49:15que vous ayez interviewé ?
49:17Je n'ai jamais été un très grand fan
49:19de certaines
49:21tennis-women russes
49:23qui étaient souvent
49:25je ne discute pas de leur palmarès
49:27mais qui étaient souvent un peu
49:29moins naturelles en matière d'interview.
49:31Ces souvenirs-là,
49:33il n'y en aura plus
49:35puisque Roland-Garros c'est fini pour vous.
49:37Il y en aura d'autres.
49:39Et puis il y a les JO de Paris à venir.
49:41Et puis ces mémoires olympiques
49:43chez Michel Laffont
49:45que nos auditeurs peuvent compulser.
49:47Ça fourmille de tous vos souvenirs.
49:49Merci infiniment Nelson Monfort
49:51d'être venu partager
49:53tous ces moments avec nous,
49:55avec les auditeurs d'RTL.
49:57Mémoires olympiques
49:59100 ans d'émotions sportives
50:01Paris 1924-2024
50:03C'est chez Michel Laffont.
50:05Et on vous retrouvera cet été
50:07sur France Télévisions pour les JO.
50:09Dans un instant, entrer dans l'histoire
50:11c'est avec Laurent Deutsch.
50:13Je vous souhaite à tous une très bonne après-midi sur RTL.
50:15Merci.
50:29Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org