• il y a 6 mois
Regardez Le Journal Inattendu avec Steven Bellery du 01 juin 2024

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00:00 *Générique*
00:18 Qu'est-ce que c'est joli, c'est du Thomas Dutronc, c'est tout nouveau.
00:21 Bonjour à tous, bienvenue dans le journal inattendu.
00:24 Notre invité ne voulait pas devenir chanteur mais il s'est fait un prénom dès son premier disque.
00:28 Son cinquième album arrive à la rentrée, il a choisi RTL pour sa première prise de parole.
00:33 Bonjour Thomas Dutronc.
00:34 Bonjour.
00:35 Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:37 Quatre ans après Frenchie, neuf ans après votre dernier disque d'Inédit, vous êtes de retour avec ça.
00:44 *Générique*
00:57 Ça sent bon l'été, c'était votre envie un peu de légèreté Thomas ?
01:01 Écoute oui, je crois qu'on fait des chansons de manière artisanale.
01:06 Ça fait un moment qu'on est en train de les cuisiner celles-là.
01:10 Voilà, il a fallu choisir celle-ci en premier, je pense qu'elle est bien, elle fait du bien.
01:15 Oui, il y a un petit peu de légèreté, on n'a pas une grande prétention quand on fait des chansons.
01:20 C'est de faire passer un moment agréable, c'est déjà pas mal, plutôt qu'un moment épouvantable à ceux qui les écoutent.
01:27 Et puis un petit peu de jolie mélodie, un petit peu de chœur, un petit peu d'air, un petit peu de calme,
01:32 un petit peu de campagne et de vacances dans une petite chanson.
01:35 Vous allez nous parler de ce nouveau titre, on lèvera le voile ensemble sur votre futur disque, vos passions secrètes,
01:41 comme les jeux vidéo où la photographie tient après 13h, Jean-Marie Perrier sera avec nous.
01:45 Ils connaissent si bien vos parents, aussi le couple Dutronc-Hardy, inévitablement au sommaire de ce journal inattendu
01:51 qui se terminera par un live, c'est la première fois que vous chanterez ce titre, ça sera évidemment sur RTL.
01:56 Mais avant cela, toute l'info de ce samedi 1er juin que je vous invite à commenter si vous le désirez, Thomas.
02:01 A la une, ce midi, inondations, pluie, grisailles et des agriculteurs catastrophés.
02:08 Beaucoup n'ont encore rien semé, une situation inédite.
02:11 Le président des jeunes agriculteurs demande déjà de nouvelles indemnisations.
02:15 La guerre à Gaza peut-elle s'arrêter pendant 6 semaines ?
02:18 Les Etats-Unis mettent la pression sur Israël, la France est d'accord, une feuille de route pourrait être adoptée.
02:24 On va tout vous expliquer.
02:25 La Concorde à Paris, fermée.
02:27 La galère commence dès aujourd'hui pour les automobilistes, Simon Marseille a tenté la traversée de Paris.
02:32 Les européennes J-8, la note souveraine a baissé.
02:35 Pour la France, la majorité présidentielle n'avait pas besoin de ça.
02:38 Et la gauche regarde déjà vers 2027.
02:41 La météo, bonjour Valérie Quintin.
02:43 Bonjour Stéphane.
02:44 La météo de ce samedi 1er juin, l'été est assez loin de nous, il fait gris partout.
02:49 C'est vrai, on trouve le soleil dans le sud, près des côtes essentiellement, entre les Alpes-Maritimes, la Provence, la Corse.
02:55 On a aussi d'assez belles éclaircies du Côte-Antin à la Pointe-Bretonne, le long de la façade atlantique.
02:59 On peut espérer un peu de soleil pour les autres, franchement c'est pas gagné du tout, il va y avoir des averses assez fréquentes.
03:04 Des orages en fin de journée entre les Cévennes et les Alpes du Sud.
03:07 Et puis de haut de France, au bassin parisien et dans le nord-est.
03:10 Alors là c'est totalement bâché, ça va le rester jusqu'à ce soir, avec heureusement des pluies assez faibles.
03:16 Tout cela avec des températures, pas de saison non plus.
03:19 15 degrés à Lille cet après-midi, 16 à Paris, à Reims, à Saint-Etienne, 21 degrés à Lyon, 23 degrés à Perpignan et quand même 25 à Bastia.
03:27 Et ça va durer tout le week-end ?
03:28 Demain à peu près la même chose mais il y aura du soleil dans le nord demain.
03:31 Merci Valérie Quintin.
03:33 Le journal inattendu sur RTL.
03:35 Mois de mai pourri de la grisaille, encore et encore des inondations, beaucoup de pluies, une situation météorologique qui ne change guère.
03:42 Conséquences directes, nos agriculteurs sont impuissants, impossible pour eux de lancer leur saison.
03:47 Et cela partout en France, dans le Limousin par exemple, il est tombé l'équivalent d'une année de pluie en 7 mois seulement.
03:53 Régis Datienda, éco-gérant d'une ferme à Saint-Irier-la-Perche, c'est en Haute-Vienne, il produit notamment des céréales.
03:59 Et ses sols, gorgés d'eau, lui empêchent de semer ses graines.
04:03 Il estime déjà ses pertes à 40 000 euros.
04:05 Là pour l'instant on a déjà globalement un mois et demi de retard.
04:09 C'est-à-dire que ce qu'on n'a pas ensemencé pour l'instant devrait être ensemencé dans la fourchette 10-25 avril.
04:17 Aujourd'hui rien n'est fait.
04:18 Et si on a un été chaud, les récoltes seront en plus de ça mauvaises si vous voulez.
04:23 Un mois de mai, normalement je suis sur mes tracteurs en train de labourer, préparer, semer, etc.
04:30 Et là les tracteurs sont bien tranquillement sous l'hangar.
04:33 Avec ma fille, nous sommes résilients.
04:35 C'est-à-dire qu'on accepte la nature comme elle est, quoi qu'il arrive.
04:39 Mais vraiment, vraiment, on accepte la nature quand elle est normale.
04:43 Là, cette année, ça n'est pas normal du tout.
04:46 Régis Datienda, un céréalier dépassé avec Aurélia Valarié.
04:50 Le changement climatique affecte tous les secteurs.
04:53 Maraîchers, viticulteurs, éleveurs, tous sont démunis face à cette météo.
04:56 Arnaud Gaillot, président des Jeunes Agriculteurs, était l'invité d'Ertel matin week-end.
05:00 C'est vrai qu'on a une situation qui a rarement été connue dans ce pays.
05:04 Et qui en plus arrive à une période où, j'ai envie de vous dire, il n'y avait déjà pas besoin de ça.
05:08 On dirait que le sort, ça charme toujours sur les mêmes.
05:10 Donc face à tout ça, il va falloir lancer très vite des réunions de concertation avec les ministères
05:15 pour voir comment on soutient les agriculteurs où on va avoir zéro revenu.
05:20 Parce que l'enjeu qui est derrière, c'est de préserver les exploitations
05:23 pour que l'année prochaine, elles puissent ressemer.
05:26 Parce que le risque qui est, c'est que si les outils disparaissent,
05:28 vous comprendrez vite que finalement, on perd la production.
05:31 Et ça, je pense que ce n'est pas intentable dans un monde où la géopolitique
05:35 et la stratégie de faire la guerre avec l'alimentaire est revenue depuis quelque temps.
05:39 Arnaud Gaillot avec Stéphane Carpentier.
05:41 Les agriculteurs vont à nouveau se mobiliser lundi, 5 mois après leur premier mouvement.
05:45 Des blocages à la frontière espagnole sont prévus.
05:47 Thomas Dutronc, vous avez des copains agriculteurs en Corse ?
05:51 Un peu en Bourgogne, oui. En Corse, je connais des gens.
05:55 Mais en Corse, il n'y a pas eu ce problème-là, je crois, de trop d'eau.
05:58 Je ne sais pas quoi vous dire.
05:59 D'habitude, c'était quand il y avait François Hollande qui pleuvait tout le temps.
06:02 Mais là, pourtant, ce n'est pas lui.
06:04 Je pense que c'est de la faute du gouvernement, de toute façon, forcément.
06:06 Je dis n'importe quoi.
06:08 C'est terrible pour ces agriculteurs, évidemment, les pauvres.
06:10 Donc, il faut être là pour les soutenir.
06:12 Après 8 mois de guerre au Proche-Orient, Joe Biden tape du poing sur la table.
06:16 Il est temps que cette guerre se termine, a-t-il fustigé depuis la Maison-Blanche hier soir.
06:20 Le président américain a proposé un plan de trêve qui comprend notamment 6 semaines de cessez-le-feu
06:25 contre la libération d'otages dans la bande de Gaza.
06:27 Plan soutenu ce midi par Emmanuel Macron.
06:30 La pression internationale ne faiblit pas sur l'État hébreu.
06:33 Est-ce qu'une pause dans le conflit est possible ?
06:36 Fleur Citruc est à Tel Aviv pour RTL.
06:38 Fleur, jamais Israël et le Hamas n'ont semblé aussi proches d'un accord.
06:42 Effectivement, jamais Israël n'était allé aussi loin dans ses concessions.
06:46 L'État hébreu accepte pour la première fois le principe d'un retrait total de ses troupes de Gaza,
06:50 exigé depuis des mois par le Hamas.
06:52 En contrepartie, l'organisation terroriste doit s'engager à relâcher tous les otages,
06:57 même les soldats, dans la troisième phase de l'accord.
07:00 Le Hamas dit accueillir favorablement cette proposition, mais on le sait d'expérience,
07:04 ça ne présage rien de sa réponse finale, qui doit intervenir dans les prochains jours.
07:09 Benjamin Netanyahou a tout de suite rectifié la proposition d'accord.
07:13 Fleur, car il joue aussi sa place de Premier ministre.
07:16 Oui, Netanyahou a averti qu'il n'y aurait pas de cessez-le-feu permanent à Gaza,
07:20 sans la destruction du Hamas.
07:22 Un message à destination de sa base et de ses ministres d'extrême droite.
07:26 Et pas des moindres, puisqu'il s'agit du ministre des Finances et de la Sécurité Nationale.
07:32 Tous deux ont déjà annoncé qu'ils quitteraient le gouvernement en cas d'accord avec le Hamas.
07:37 Benjamin Netanyahou pourrait donc torpiller les négociations en cours,
07:41 afin d'éviter de nouvelles élections.
07:43 Conscient de ce risque, Joe Biden s'est adressé dans son discours
07:46 directement à la population israélienne, en lui demandant de faire pression sur ses dirigeants
07:52 pour qu'ils acceptent un accord de cessez-le-feu.
07:54 Fleur Citruc en Israël pour RTL.
07:57 Plus de 359 millions d'Européens appelaient à voter dans 8 jours pour renouveler le Parlement de l'Union.
08:02 L'élection présidentielle de 2027 commencera-t-elle dès le lendemain ?
08:07 Les appétits s'aiguisent de tous les côtés alors qu'Emmanuel Macron ne pourra pas se représenter.
08:11 La gauche et les écologistes sont partis en ordre dispersé.
08:15 Aux Européennes, ils n'ont pas abandonné toutefois l'idée d'une candidature commune à la présidentielle.
08:20 Alors commune, ça ne veut pas dire que ce sera la seule pour autant.
08:23 La France insoumise devrait jouer cavalier seule, éclaira Gertel Marie-Bénédicte Allaire.
08:27 Oui, un appel à l'Union pour une candidature commune à la présidentielle de 2027.
08:31 Voici ce qu'on prépare à gauche pour les jours qui vont suivre les Européennes du 9 juin.
08:36 En meeting, Raphaël Glucksmann a posé des jalons.
08:39 Nous travaillons à l'émergence d'une social-démocratie rénovée
08:44 qui épouse l'écologie politique et se refonde en l'épousant.
08:50 Un espace politique sans posture ni compromission, sans renoncement ni violence.
08:56 La démarche inclut toute la sphère de gauche et écologiste,
08:59 sauf Jean-Luc Mélenchon avec qui les ponts sont rompus.
09:02 Mais les insoumis contestataires seront les bienvenus.
09:05 Des noms circulent pour porter cet appel,
09:07 ceux des syndicalistes Laurent Berger et Philippe Martinez ou du climatologue Jean Josel par exemple.
09:12 Le programme reste évidemment à écrire.
09:14 Il sera plus à gauche que le PS, moins anti-nucléaire que les écolo,
09:17 estime l'ancien candidat Yannick Jadot.
09:20 Et comment désigner celle ou celui qui l'incarnera ?
09:23 Primaires, comité des sages, panel de citoyens ?
09:26 A moins que finalement, ce soit les sondages qui imposent un nom.
09:30 Merci Marie-Bénédicte Tallère.
09:31 La France se fait taper sur les doigts par Standard & Poor's.
09:34 Le dérapage du déficit public à 5,5% du PIB ne lui plaît pas.
09:38 L'agence de notation a abaissé sa note hier, on était à 18/20, c'est désormais 17/20.
09:43 Baisse sans grande conséquence, les taux auxquels la France emprunte ne vont pas augmenter.
09:46 Bruno Le Maire, le ministre de l'économie, assure qu'il ne changera rien à sa stratégie.
09:50 Il écarte toutes hausses d'impôts l'an prochain.
09:53 Dans un instant, la Concorde à Paris se barricade.
09:56 Les JO c'est le 26 juillet.
09:58 Mais le gros bazar dans la capitale, c'est maintenant.
10:00 A tout de suite sur RTL.
10:11 Il est 12h40 sur RTL, les Jeux Olympiques, J-55.
10:15 Mais la galère commence dès aujourd'hui dans la capitale.
10:18 La place de la Concorde est désormais complètement fermée à la circulation.
10:21 On y verra cet été les épreuves de basket 3x3, de breaking, de skateboard et de BMX freestyle.
10:27 Ça promet de jolies images.
10:28 Le pont Alexandre III, juste à côté, est lui aussi déjà interdit aux voitures.
10:32 Dans les rues adjacentes, le taux de véhicules à l'arrêt a augmenté de 111%.
10:36 Simon Marseille, vous êtes sur place pour RTL.
10:38 Alors la situation est compliquée ce midi sur la place.
10:41 Absolument, des dizaines de voitures coincées entre deux pare-chocs.
10:45 Alors pour comprendre la galère des Parisiens, je m'invite dans leur voiture.
10:49 Je peux rentrer avec vous ?
10:50 Allez-y.
10:51 Qu'est-ce qui se passe ici ?
10:52 On fait le parcours du combattant, en fin de compte.
10:55 Des zigzags, il faut passer par là, il faut passer par là.
10:58 Il a fallu faire tout le tour.
10:59 Parce que là, je viens de la gare d'Austerlitz.
11:02 Normalement, en un espace de 10 minutes, j'aurais dû récupérer l'avenue des Champs.
11:06 Là, ça fait une demi-heure.
11:07 Pourquoi ça vous agace ?
11:08 Tout ça pour des géos.
11:09 J'ai envie juste de dire que Paris n'est pas fait pour faire les géos.
11:13 Il y a un policier, juste là, regardez.
11:14 Bonjour.
11:15 Ça serait pour savoir, il y en a pour combien de temps des travaux ici ?
11:19 Jusqu'aux géos.
11:20 Jusqu'aux géos ? Bon.
11:21 Merci beaucoup et bon courage.
11:22 Merci, à vous aussi, au revoir.
11:24 Voilà, j'ai aperçu un peu plus tôt des vélos tenter de négocier pour prendre un raccourci entre les barrières.
11:29 Ces noms, insistent les policiers.
11:31 Comme tout le monde, il faudra faire le tour.
11:33 Et pendant ce temps, de l'autre côté de la clôture qui ceinture la place, le son des marteaux qui frappent la ferraille pour ériger,
11:39 notamment les tribunes du futur skate-parc des Jeux.
11:42 Merci, Simon Marseille, en direct de la Concorde à Paris pour RTL, place où on ne pourra pas non plus arriver en métro.
11:48 Parce que ce sera fermé dès le 17 juin, station fermée jusqu'au 21 septembre.
11:51 Plus que jamais, vous pourriez chanter "Thomas, j'aime plus Paris".
11:54 Oh, oui, mais je trouve quand même qu'on exagère un peu.
11:57 Moi, je suis le premier à râler de tout ça.
11:59 Mais quand même, c'est quand même une chance qu'il y ait ces géos.
12:01 C'est vrai, il faut peut-être un tout petit peu arrêter de gueuler tout le temps.
12:04 Le truc, c'est que la circulation est infernale depuis 20 ans.
12:07 Mais là, maintenant, là, en ce moment, c'est normal parce qu'il y a les géos.
12:10 Mais par contre, depuis 20 ans, ça, c'était pas normal.
12:13 Parce que je sais pas, on serait attendu à avoir plein d'arbres, une circulation fluide et tout ça.
12:17 Mais en fait, c'est très pollué, très bouché partout.
12:20 Ville la plus embouteillée au monde depuis quelques jours.
12:23 Ça y est.
12:24 Bon, ça, c'est à cause des géos.
12:26 Les Jeux Olympiques, tension maximale partout en France.
12:29 Un premier projet d'attentat déjoué à Saint-Etienne.
12:31 L'attaque visait les épreuves de football prévues dans la ville.
12:34 Un ressortissant d'origine tchétchène a été interpellé le 22 mai par la DGSI.
12:39 Il a nié les faits.
12:41 Il a été placé en détention provisoire.
12:43 A Roland-Garros, Corentin Moutet s'offrira demain un premier huitième de finale.
12:53 Porte de teuil, il défiera le numéro 2 mondial, Yannick Sinner.
12:56 Même s'il perd, il est en bonne place pour se qualifier aux Jeux Olympiques.
12:59 C'est l'objectif d'une vie, dit-il.
13:01 Jean-Michel Rascol, vous êtes en direct de Roland-Garros pour RTL.
13:04 Bonjour.
13:05 Bonjour.
13:06 En ce moment, c'est les femmes, c'est la dernière française en lice.
13:10 Vous voyez que ça fait rêver les G.O.
13:12 Corentin Moutet qui va très probablement se qualifier pour ces Jeux.
13:16 Et une française qui se qualifie sous nos yeux là, grâce à un joli coup droit.
13:22 En huitième de finale, elle s'appelle Varvara Kratcheva.
13:25 Elle a 23 ans.
13:27 Elle est originaire de Russie.
13:29 Elle est naturalisée depuis tout juste un an.
13:31 Et elle vient de battre Irina Begou, la roumaine, 7'5, 6'4.
13:36 C'est une incroyable performance pour cette jeune femme qui ne manque pas de caractère,
13:40 ni dans sa vie, ni dans son jeu, parce que ça frappe fort des deux côtés.
13:44 C'est en tout cas une très bonne nouvelle pour le tennis français.
13:46 Il y aura donc une française et un français en deuxième semaine.
13:50 Corentin Moutet et Varvara Kratcheva.
13:53 Merci Jean-Michel Rascol.
13:55 En football, l'événement ce soir c'est bien sûr la finale de la Ligue des Champions.
13:59 Et quelques notes de Lenny Kravitz, parce que c'est lui qui ouvrira la soirée,
14:11 juste avant 21h au stade Wembley en Angleterre.
14:14 Le Borussia Dortmund affrontera le Real Madrid, le Real Grand Favori,
14:17 club le plus titré de l'histoire de la compétition.
14:20 Ils espèrent une 15ème victoire, les Allemands une seconde.
14:23 C'est eux qui avaient fait tomber le PSG en demi-finale.
14:25 On surveillera trois bleus, les Français du Real, Ferland, Mendy, Aurelien Chouameni et Eduardo Kama.
14:30 Vinga, émission spéciale finale de la Ligue des Champions, RTL Foot, dès 20h30 avec Eric Silvestro.
14:36 Thomas, vous êtes plutôt foot, tennis ou Farniente ?
14:39 Moi j'aime bien le foot, juste Coupe du Monde et Coupe d'Europe.
14:42 Le roi arrive bientôt.
14:44 Quand on sait les clubs, il y a trop d'argent, il y a des joueurs qui ne sont pas du tout de la ville.
14:48 Je trouve que c'est un petit peu...
14:50 Oui, quand on est obsédé de foot, j'aime bien, mais c'est toujours sympa.
14:54 J'ai regardé l'autre fois la défaite justement du PSG, on a perdu.
14:59 Enfin, on a perdu, je ne sais pas si j'étais vraiment pour le PSG.
15:02 Mais en tout cas, quand il y a l'équipe de France, j'aime bien regarder, la supporter.
15:07 J'aime bien votre équipe aussi, Hollande, Italie, j'aime bien.
15:10 J'aime bien les Allemands, les Brésiliens, les Portugais, les Espagnols.
15:13 Oui, tout. Même l'Angleterre, j'aime bien. Ils me plaisent tous, ils sont forts.
15:17 Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité de ce samedi midi.
15:20 On ouvre la partie magazine de ce journal inattendu.
15:23 Le journal inattendu de Thomas Dutronc.
15:25 Avec Stephen Bellery sur RTL.
15:28 Il n'est jamais trop tard, dans la nuit sonnent les guitares.
15:33 Demain nous paierons le prix de nos folies.
15:38 La chaleur de ta peau, la chanson douce de l'oiseau.
15:43 La voilà la vie, celle qu'on aime à nouveau.
15:49 Il n'est jamais trop tard, car le ciel est infini.
15:54 Ses yeux sont comme deux miroirs.
15:58 Thomas Dutronc est de retour avec "Il n'est jamais trop tard".
16:02 C'est votre premier morceau inédit depuis 9 ans.
16:05 Et l'album "Eternel" jusqu'à demain.
16:07 Vous n'êtes pas tourné les pouces, Thomas.
16:09 Il y a eu évidemment le disque de reprise "Frenchie" qui a cartonné la tournée avec votre papa Jacques.
16:13 Mais c'était quand même grand temps de revenir.
16:16 Oui, ça fait un moment qu'on travaille des nouvelles chansons.
16:19 Au moment où on se parle, l'album n'est pas terminé.
16:22 Vous étiez en studio cette semaine ?
16:24 Oui, on doit le rendre mi-juin.
16:26 Donc tout est possible. On va peut-être faire des nouvelles chansons dans la nuit.
16:29 On a toute une série de belles chansons, je crois.
16:32 Dans "Demain", vous chantiez "Je fous rien", "Je rêve à la fenêtre", "Un jour faudrait que j'y mette".
16:36 Vous êtes comme ça ? Vous avez parfois un peu de mal à vous remettre, à travailler, à vous concentrer sur de nouvelles chansons ?
16:41 Non, je fais beaucoup de choses.
16:43 Dans mon métier, il y a plein de facettes.
16:47 Il y a le côté promotionnel. Je suis en train de faire ça.
16:50 Je suis guitariste aussi, donc je fais beaucoup de concerts.
16:53 Je travaille beaucoup aussi la guitare en elle-même, pour le côté, on va dire, juste guitariste.
16:58 J'essaie de ne pas oublier ce côté-là.
17:01 J'essaie d'être chanteur aussi, mais guitariste aussi.
17:04 Il y a le travail de studio et le travail de composition de nouveaux titres.
17:08 Oui, c'est quelque chose... Comme ce n'est pas au planning, si tu veux.
17:11 Il n'y a pas de rendez-vous, il n'y a pas d'autres gens.
17:14 On est tout seul à faire ça. Comme ce n'est pas au planning, on finit par faire ça toujours en dernier.
17:18 Mais enfin, j'ai eu des longues périodes.
17:22 J'ai fait la plupart des chansons avec mon vieux pote David Chiron.
17:26 On partait ensemble travailler, et c'était fantastique.
17:30 On a passé de bons moments. On a plein de chouettes chansons, je trouve.
17:34 Et une petite pression, un petit coup de stress, ou pas, l'idée de faire ce retour après neuf ans ?
17:39 Oui, pour le prochain, je vais attendre moins.
17:41 On va essayer de distiller des titres régulièrement, parce que là, c'était trop.
17:45 Mais oui, il y a eu ces projets de reprise, ce confinement, il y a eu plein de trucs.
17:51 Je ne suis pas flémard, trop.
17:54 Après, il ne faut pas se tuer à la tâche, ni trop stresser, parce que ce serait dommage.
17:59 Mais non, je vais essayer de bosser. Je suis un petit gars sérieux, quand même.
18:03 Courte pause, votre nouvelle chanson tout sur le prochain disque de Thomas Dutronc.
18:07 C'est juste après ça, restez avec nous sur RTL.
18:09 Il n'est jamais trop tard, car le ciel est infini, et nos larmes ne sont qu'un peu de pluie.
18:18 [Musique]
18:29 Le journal inattendu de Thomas Dutronc, avec Stephen Bellery.
18:33 Le journal inattendu de Thomas Dutronc, avec Stephen Bellery sur RTL.
18:38 [Musique]
18:48 Moi, j'adore cette chanson, c'est mon tube de l'été.
18:50 Jusqu'à 13h30, Thomas Dutronc est notre invité.
18:53 En fin d'émission, vous allez nous la chanter en live. C'est un joli cadeau prélude.
18:56 Cette chanson prélude à ce cinquième album studio qui va sortir le 13 septembre.
19:01 Elle raconte quoi, cette chanson, Thomas Dutronc ? Que vous êtes un immense optimiste, au fond ?
19:06 Oui, quand on passe des bons moments, ça passe toujours trop vite.
19:12 Mais il n'est jamais trop tard pour en passer d'autres.
19:15 Ça ne veut rien dire, c'est une phrase comme ça.
19:18 Ça raconte qu'il faut chérir et ne pas se concentrer sur les bons moments de la vie.
19:25 Je raconte toujours un peu la même chose, les quarts pédiums comme ça.
19:29 Mais il y a peut-être d'autres finesses, je ne sais pas ce que j'ai voulu dire trop.
19:34 En tout cas, c'est un texte, comme il y a peu de mots, j'ai passé des mois à le reprendre, à le retravailler.
19:39 J'avais trouvé cette idée de base comme ça un soir.
19:41 Mais ça a été très... Il n'est jamais trop tard pour pardonner et se dire "je t'aime".
19:47 J'ai trouvé ça récemment.
19:49 C'est des grandes phrases, c'est rien d'extraordinaire.
19:52 Mais j'ai essayé de faire une chanson qui soit vraie, qui soit sensible et un petit peu délicate.
19:59 Et en même temps, avec un petit peu de profondeur.
20:01 C'est toujours un peu la difficulté, j'essaye de faire des bonnes chansons qui soient à la fois agréables pour les gens qui aiment la variété,
20:09 mais en même temps agréables pour les gens qui sont un petit peu plus pointus.
20:12 Que je n'ai pas à rougir de mes mots, ou des mélodies, ou des solos, des jolies guitares, ou des arrangements.
20:19 Je me prends la tête pas mal, les gens me connaissent pour ça d'ailleurs.
20:23 - Pardonner ou dire "je t'aime", vous faites quoi le plus facilement, Thomas Dutronc ?
20:28 - Moi je pardonne beaucoup. Je n'ai pas du tout ce caractère de garder rancune.
20:35 Je pense que j'ai toujours été comme ça, mais en plus il y a la chanson de Brassens, "La Complainte des filles de joie",
20:40 où il raconte les malheurs des prostituées qui font les 100 pas le long des rues et tout ça.
20:46 Et à la fin, il dit "cette putain dont tu rigoles, dont le type se moque, cette putain pourrait être ta mère".
20:53 Aussi à l'école, mon prof m'avait dit dans une disserte "ne jugez pas si vous ne voulez pas être jugés".
21:00 Ces choses-là m'ont fait comprendre qu'en fait, il faut vraiment se mettre à la place de l'autre.
21:05 Si on arrive à des guerres, à des réactions, c'est parce que c'est après mille réflexions, mille comportements personnels.
21:14 Après peut-être que ça vient aussi du fait que je viens d'une famille catholique, du côté des Dutroncs un peu,
21:21 de mes grandes tantes et tout ça, mais je crois que c'est très important le pardon.
21:25 Il faut vraiment l'appliquer parce que sinon on ne s'en sort jamais si on continue de se rappeler de ce qu'a fait l'arrière-grand-père, etc.
21:35 - Dans la chanson, vous dites "demain, nous paierons le prix de nos folies". Vous en faites encore des folies à 50 ans, Thomas ?
21:41 - Ben oui, écoute... - Quel genre ?
21:44 - Il faut gérer... On a fait un nouveau festival de jazz à Châtelet, on nous a demandé une création.
21:53 On a fait un tout nouveau concert avec des invités, tout c'était fabuleux.
21:56 On avait deux grosses journées de travail, on a répété le jour du concert, on a joué, tout ça.
22:02 Là, j'avais eu pas mal stressé, puis aussi avec ma vie personnelle, il y a ma maman qui ne va pas très bien forcément tout le temps.
22:08 J'ai eu besoin de décompresser, donc là, quand on a vraiment besoin de décompresser, on peut se permettre un petit peu de lâcher la pression.
22:17 Mais il faut le faire moins souvent, une fois par semaine, c'est bien.
22:21 - Le week-end, c'est samedi. - Exactement.
22:23 - La chanson, on peut l'écouter depuis hier sur les plateformes de streaming. L'album, je le disais, arrive le 13 septembre.
22:28 Il s'appellera également "Il n'est jamais trop tard".
22:31 "Eternel jusqu'à demain" lorgne un peu vers la pop. Est-ce que ce cinquième album va marquer votre retour vers les guitares, les sonorités jazz manouche ?
22:38 - Il y a un peu les deux, parce qu'on a travaillé avec deux groupes d'arrangeurs.
22:43 "The 92", c'est Valet Clem, deux frères qui ont 30 ans, qui sont bourrés de talent, qui sont à la fois musiciens et très geeks, qui font de l'électro française.
22:52 J'ai aussi travaillé avec Fred Jaillard, qui est l'arrangeur de mon premier et deuxième album.
22:57 On a mélangé, j'ai pris des choses des jeunes, j'ai ramené chez Fred, j'ai pris des choses de Fred, j'ai ramené chez les jeunes.
23:03 On a un petit peu tout mélangé.
23:05 Il y a différentes couleurs. D'ailleurs, on a hésité un petit peu pour le premier single.
23:08 Je pense qu'on va sortir des nouveaux titres régulièrement, à priori.
23:12 Je ne sais pas où on va insister sur celui-là, mais il y a plein de couleurs différentes.
23:16 Je pense que ce sont des chansons assez bonnes.
23:18 Des mélodies comme ça qui restent dans la tête.
23:22 C'est plutôt un bon signe.
23:24 Est-ce qu'on peut dire sur ce prochain disque qu'il y aura des duos, des surprises ?
23:28 Je suis des morceaux peut-être un peu plus électro.
23:30 Des choses plus électro comme surprise.
23:34 C'est que ça. J'ai cherché à être moi-même authentique, fidèle à tous ces moments passés avec mon copain David Chiron.
23:41 On a vraiment fait cet album tous les deux.
23:43 Souvent lui la musique et moi les paroles.
23:45 Ça a été un ping-pong comme ça, que ce soit en Corse, à la campagne ou à Paris.
23:48 On a beaucoup travaillé.
23:50 Ce bonheur de chanter ces chansons, j'ai envie qu'ils soient présents sur ce disque.
23:54 Et je crois qu'ils veulent être.
23:55 Thomas Dutronc, "Hasard de la vie", votre tout premier album "Comme un manouche sans guitare" paru en 2007,
24:00 vient de franchir le million d'exemplaires vendus.
24:03 Souvenirs.
24:04 Vous avez reçu un double disque de Diamant cette semaine.
24:14 C'est très rare aujourd'hui.
24:16 Vous êtes touché, surpris ?
24:18 Je ne sais pas. J'avoue que c'est assez génial.
24:21 J'ai toujours ce problème d'être le cul entre deux chaises.
24:24 La musique un peu acoustique, manouche, que je défends d'un côté dans les festivals de jazz.
24:31 Par exemple, ce thème "Comme un manouche", c'est une espèce de remix qu'on avait fait en Belgique au dernier moment.
24:37 Quand j'écoute la version de "Comme un manouche", je chante, j'ai l'impression d'être un enfant de 12 ans.
24:41 Je n'avais jamais chanté de ma vie, donc les voix ne sont pas fantastiques.
24:44 Mais ce sont des mélanges, des moments de vie, des souvenirs.
24:48 Mais cet album, je l'ai réécouté, je ne sais plus quand.
24:51 Il y a des super choses, une fraîcheur, une authenticité, une vérité.
24:55 Des chansons qui jaillissent.
24:57 C'est devenu un peu un classique.
24:59 J'en suis super fier et étonné.
25:02 J'ai fait une interview récemment.
25:04 Le mec me dit "Vous avez vendu 400 000 albums".
25:06 J'appelle mon manager et je lui dis "Il me semblait que tu m'avais dit qu'on n'avait vendu plus".
25:09 Il me dit "Oui, on est à 700 000, c'est génial".
25:11 Je lui dis "C'est fantastique".
25:12 Universal me dit "Vous venez d'atteindre le million, le double diamant".
25:16 Maintenant, tu me parles autrement.
25:19 - Millionnaire.
25:20 - Le millionnaire, Thomas Dutronc est avec nous.
25:23 - Je pense que les inconnus là-dessus.
25:24 - Jusqu'à 13h30, dans moins de deux minutes, le rappel des titres et Jean-Marie Perrier,
25:27 immense photographe, ami de la famille, sera avec nous.
25:29 A tout de suite sur RTL.
25:31 Il n'est jamais trop tard, car le ciel est infini.
25:35 Et tes yeux sont comme deux miroirs.
25:40 - Bon appétit à l'écoute de RTL, il est 13h.
25:52 - 13h, les titres de l'actualité.
26:01 - Steven Bellery.
26:02 - Et avant de poursuivre notre discussion avec Thomas Dutronc, on fait le point sur l'actualité,
26:06 avec à la une Emmanuel Macron qui soutient le plan de paix pour Gaza.
26:10 Proposition d'abord présentée par Joe Biden hier soir.
26:13 Plan divisé en trois phases.
26:14 D'abord un cessez-le-feu immédiat, des négociations pour arrêter les combats définitivement
26:18 et la reconstruction de Gaza. La guerre doit cesser, ajoute le président de la République sur le réseau social X.
26:25 En France, à Aubertvilliers, près de Paris, trois personnes ont été placées en détention provisoire
26:29 après l'explosion d'une grenade en pleine rue.
26:31 C'était la semaine dernière.
26:32 Elle avait grièvement blessé un cycliste.
26:34 Les trois suspects, dont un mineur, ont été mis en examen, notamment pour tentative d'assassinat en bande organisée.
26:40 Le dérapage du déficit public à 5,5% du PIB ne plaît pas.
26:45 Le PIB ne plaît pas à Standard & Poor's. L'agence de notation a abaissé sa note hier.
26:49 C'est la première dégradation de la note souveraine depuis 2013.
26:52 On passe de AA à AA-.
26:55 On part tout de suite à Roland-Garros.
26:57 Roland-Garros 2024 sur RTL.
27:00 Où l'on retrouve Jean-Michel Rascol en direct.
27:03 Barbara Gracheva est donc la seule joueuse française en huitième de finale.
27:08 Exactement. Elle vient de battre la Roumaine Erila Kamelia Begou en 2-7 sec.
27:13 7-5, 6-4. Énormément d'émotion et aussi de caractère pour cette jeune femme après-coup
27:19 qui s'est adressée au public pour confier son bonheur et aussi sa volonté d'aller encore plus loin dans ce tournoi.
27:24 Merci Jean-Michel Rascol. La météo du jour, c'est vous Thomas Dutronc qui allez la faire.
27:30 Ok, très bien.
27:31 Alors, la météo de 13h. Grisaille et faible pluie pour la plupart des régions cet après-midi.
27:36 Avec des orages d'ici la fin de journée entre les Cévennes et les Alpes du Sud.
27:40 Attention, il fera assez beau près de l'Atlantique mais surtout près de la Méditerranée.
27:44 Comme par hasard, toujours les mêmes.
27:46 Il fera 15 degrés à Lille. Au plus chaud de la journée, 16 degrés à Paris.
27:50 Oulala, c'est pas terrible. 20 degrés à Toulouse, c'est mieux.
27:54 22 à Lyon. Ah, bien. 23 à Marseille. Et 20 degrés sous un ciel tout bleu à Monticello.
28:00 Comme par hasard. C'est chez vous, c'est pas loin.
28:02 Et oui, c'est là où est mon papa.
28:04 Merci pour cette météo Thomas Dutronc.
28:07 Le journal inattendu de Thomas Dutronc.
28:10 Avec Stephen Bellery sur RTL.
28:12 J'avais envie d'évoquer avec vous, Thomas Dutronc, vos passions un petit peu secrètes.
28:35 On devrait avoir Jean-Marie Perrier en ligne dans quelques minutes mais il ne nous répond pas.
28:39 Vous avez dit qu'il était au restaurant.
28:41 Il a peut-être oublié qu'on devait discuter tous ensemble.
28:43 C'est l'heure de manger en même temps. Bon appétit à tous.
28:45 Vous chantiez les "Yeye".
28:47 Évidemment, on s'en souvient, lui les a tous photographiés.
28:49 Vous avez grandi un peu avec les "Yeye".
28:52 Ça reste des modèles, des souvenirs importants pour vous, cette génération, Thomas Dutronc.
28:57 Oui, c'est fou. C'est vrai que l'histoire m'a toujours un petit peu intéressé.
29:01 Quand j'ai grandi, j'ai cherché un petit peu à comprendre l'époque musicale de mes parents.
29:06 J'ai fouillé dans les discothèques. J'ai écouté des choses.
29:10 Moi, mes années, c'était les années 80.
29:12 Mais j'ai écouté plein de choses des années 70, 60, même 50.
29:15 Après, je suis carrément retourné. J'ai écouté ce qu'écoutaient mes grands-parents.
29:18 J'ai écouté des choses des années 40, des années 30.
29:20 Et j'encourage tous les gens d'ailleurs à faire ce parcours dans la musique.
29:27 Quand on aime la musique, c'est vachement agréable d'écouter ce qui s'est fait avant,
29:31 d'écouter d'où viennent les courants musicaux.
29:34 C'est assez passionnant. On s'affine l'oreille.
29:37 Après, on atteint des plaisirs. On écoute d'autres musiques. C'est fantastique.
29:40 Et donc, oui, les "Yeye", évidemment, ça fait partie de ma vie, de mon enfance.
29:45 J'ai entendu mes parents parler de tout ça énormément.
29:47 Mais ils n'écoutaient pas nécessairement ces chanteurs-là à la maison ?
29:51 Pas trop. Ma mère cachait ses disques de sa période.
29:54 Vraiment, "Yeye", dès tout début, je connais très peu. J'ai dû entendre trois trucs.
29:58 Elle les cachait à la maison ?
29:59 C'était caché. Elle ne voulait pas que je les entende, je crois, d'ailleurs.
30:02 Elle en avait un peu honte parce qu'il y avait des trucs un petit peu naïfs.
30:05 Puisqu'elle a chanté à 18 ans. Elle a fait "Tous les garçons et les filles".
30:08 À l'époque, il y avait une chaîne de télé. La chanson commençait à décoller.
30:11 Elle est passée juste avant, je crois, un discours de De Gaulle ou une espèce d'histoire.
30:15 1962.
30:16 Oui, tout le monde l'a vu en 1962. Elle venait d'avoir 18 ans.
30:21 Elle ne mettait pas encore d'or dans les cheveux.
30:24 Ça a été tout de suite un succès incroyable.
30:26 Mon père a eu du succès, par contre, beaucoup plus tard. Il avait 24 ans.
30:29 C'est carrément... Non, mais c'est incroyable.
30:32 J'ai eu la chance d'avoir deux parents mythiques.
30:35 Et pas du tout...
30:37 Le jazz, vous l'avez découvert. Comment ?
30:39 C'était l'une des passions de jeunesse de Jean-Marie Perrier.
30:42 Est-ce que vous avez parlé de ça avec lui ?
30:44 Par exemple, il a commencé à photographier des chanteurs de jazz,
30:47 comme Ella Fitzgerald ou Miles Davis, d'ailleurs.
30:50 Les premiers jazzs qui m'ont touché, ça a été le jazz de Thélonius Monk.
30:54 Très barré, parce que je me suis dit "Putain, c'est fou, c'est vraiment barré".
30:57 J'ai entendu une version de Smogets in Your Eyes de lui.
31:00 Je connaissais la version des Platters et la version de Gainsbourg.
31:02 Dieu sait si Gainsbourg est élégant, mais sa version, par rapport à celle de Thélonius Monk,
31:06 n'en menait pas l'arge.
31:08 Et puis, j'ai découvert Django Reinhardt.
31:10 Est-ce qu'on fait du jazz ? Pas du jazz.
31:12 Youssef Latif, je crois qu'il disait...
31:14 Est-ce qu'on peut dire, dans ses quatre lettres,
31:16 est-ce qu'on peut résumer la musique de Duke Ellington, Louis Samstrong, Miles Davis et John Coltrane ou Django Reinhardt ?
31:22 C'est pas sûr.
31:23 C'est vraiment des gens qui...
31:25 On est au-delà de la chanson, c'est vraiment uniquement de la musique instrumentale.
31:29 Je comprends, il y a des gens qui sont allergiques au jazz,
31:31 parce qu'ils n'ont jamais entendu un morceau qui aura fait un déclic.
31:34 Moi, j'ai eu des déclics comme ça, ce morceau dont je vous parlais.
31:37 Ça peut être un deuxième, ça peut être...
31:38 Mais aujourd'hui, on a encore la chance, en France et à Paris,
31:41 d'avoir plein de clubs où il y a de la musique vivante.
31:44 On appelle ça du jazz, mais en fait, c'est des grands musiciens
31:46 qui jouent de plein d'instruments différents, qui se rencontrent,
31:48 qui font des projets métissés, variés, avec plein de styles de musique différents
31:52 qui se rajoutent ensemble, qui se complètent.
31:55 Donc c'est de la musique, tout simplement.
31:58 Juste avant le jazz, vous étiez passionné de photographie pendant quelques mois.
32:03 Vous avez suivi votre père en tournée, vous faisiez beaucoup, beaucoup de photos.
32:06 C'était la photo qui vous passionnait à ce moment-là ?
32:10 En fait, moi, j'aimais beaucoup le cinéma.
32:12 Je regardais beaucoup de films.
32:14 Mon père était cinéphile et chez moi, il y avait énormément de cassettes VHS
32:17 avec tous les classiques du cinéma hollywoodien.
32:20 J'étais assez cinéphile et j'ai fait une fac.
32:23 J'ai fait un bac scientifique, j'étais assez bon à l'école et tout ça,
32:26 mais je ne savais pas trop quoi faire.
32:28 Après, je n'avais pas envie de devenir ingénieur, vu mon milieu, mes parents, tout ça.
32:31 Je ne savais pas du tout que faire.
32:35 Donc j'avais envie de devenir réalisateur, derrière la caméra, pas acteur du tout.
32:40 Je voulais faire une école, il fallait un doc, j'ai été dans une fac.
32:45 Et cette fac-là, je suis un peu perdu.
32:47 J'ai découvert la guitare et la photo dans cette fac.
32:50 Et c'est là que vous avez rencontré David Chiron ?
32:52 Exactement, c'est là que j'ai rencontré David Chiron.
32:54 Votre copain, le compositeur de la nouvelle chanson, le compositeur d'Aragon.
32:57 Oui, qui était très marrant.
32:59 Lui, il a fini par faire du cinéma ou il ne fait plus que de la musique comme vous ?
33:02 Pareil, on se retrouvait, on faisait des bœufs dans les frigos,
33:05 je ne sais plus où, au lieu de l'hôpital, donc il y avait une bande de copains qui faisaient de la guitare.
33:09 Moi, je démarrais tout juste, donc j'allais avec eux.
33:12 On jouait Hoyé, Como va de Santana en boucle pendant deux heures, c'était vachement sympa.
33:17 Et ce David était super, parce qu'il écoutait beaucoup de reggae,
33:21 beaucoup de pop des années 80, mais en même temps, il avait fait beaucoup de guitare classique.
33:25 Il connaissait aussi les musiques traditionnelles du Japon.
33:28 Dans ma fac, il y avait beaucoup d'allumés, parce que c'était une fac d'art contemporain,
33:32 c'est ce qu'a fait d'ailleurs Philippe Catherine, le chanteur.
33:34 Il y avait plein d'allumés, des gens aux profils très différents, avec plein de morceaux de culture en eux.
33:40 Et vous avez eu votre dogue ou pas au final ?
33:43 J'ai eu mon dogue, mais je n'ai pas continué les études de cinéma.
33:47 A 20 ans, j'ai décidé de me consacrer à la guitare.
33:50 Autre passion secrète, Thomas, sont les jeux vidéo.
33:53 Vous y jouez beaucoup, toujours, encore aujourd'hui ?
33:55 Oui, je joue encore, j'avoue.
33:58 J'ai juste un jeu auquel je joue, parce qu'on se retrouve avec des copains,
34:02 souvent le samedi matin et dimanche matin.
34:05 On se passe un petit moment comme ça entre nous,
34:08 on se raconte nos vies, on dit des conneries, ça me détend vachement.
34:12 Je joue un truc qui s'appelle World of Warcraft, qui détend pas mal.
34:17 Vous pouvez y passer des heures ?
34:19 Moi j'avais joué au début quand c'est sorti, puis quand il y a eu le confinement, j'ai rejoué.
34:23 C'était marrant, j'ai même été tank dans une guilde, ça ne dira à personne.
34:27 On a tanké un raid, il n'y a personne qui va comprendre, peut-être certains qui vont comprendre.
34:32 Quand tu es dans un raid, on était 40, parce que c'était en version classique.
34:38 Donc tu as 40 joueurs, 40 personnes, ils sont tous derrière avec leurs casques.
34:42 Sur les 40, tu as 3 tanks, qui doivent un petit peu gérer,
34:46 puis tu as des guérisseurs et des gens qui envoient des sorts.
34:49 Mais perdu. Vous êtes un geek en fait.
34:52 Tout le monde ne comprend pas cette geekerie.
34:54 Nouvelle pause, dans un instant sur RTL, on va parler de vos parents.
34:58 Thomas, vous les avez beaucoup chantés, vous étiez ces dernières années un petit peu dans leur répertoire aussi.
35:03 A tout de suite sur RTL.
35:05 12h30, 13h30.
35:07 Le journal inattendu sur RTL.
35:10 Le journal inattendu de Thomas Dutronc.
35:13 Avec Steven Bellery sur RTL.
35:16 C'est le journal inattendu de Thomas Dutronc et il est 13h11 sur RTL.
35:28 Qui je suis ? Chantiez-vous dans votre précédent disque.
35:31 Est-ce qu'être le fils de deux légendes de la chanson française, François Zardy et Jacques Dutronc,
35:35 ça a pu être difficile à gérer parfois ?
35:38 Ou ça vous saoule que je vous en parle encore ce midi ?
35:40 Non, on peut en parler. On peut parler de plein de trucs, mais ça, ça fait partie de ma vie.
35:44 C'est normal qu'on en parle.
35:46 C'est une chance, mais il faut faire attention.
35:49 C'est sûr que ça met le... J'ai fait cette blague 10 fois.
35:53 Mon père a mis le bar haut.
35:55 Les gens ne savent peut-être pas, mais mon père était un bon fêtard.
35:59 Oui, ça met la barre assez haute, mais c'est une chance.
36:03 Évidemment, c'est des personnages complexes aussi.
36:06 Ça n'a pas été simple, mais c'est une espèce de force qu'il faut utiliser sans qu'elle vous écrase.
36:12 Donc, il faut faire attention à être assez souple, à dévier, comme au judo, il faut un petit peu dévier la...
36:18 Si vous voulez, moi, j'aurais pu ouvrir des portes tout de suite.
36:21 J'ai vu tout de suite des gens qui voulaient me faire enregistrer un disque, si vous voulez, ou être acteur à 18 ans.
36:26 Mais on n'est pas du tout piston dans la famille.
36:29 Moi, j'ai fui, au contraire, j'ai fui.
36:33 D'abord, je ne voulais pas du tout faire ça. Je ne voulais vraiment pas être chanteur.
36:37 Je voulais être réalisateur derrière la caméra.
36:39 Bon, ça n'a pas marché. Entre-temps, j'ai découvert la guitare.
36:41 Ce qui m'a plu, c'est que je n'avais pas besoin de faire des études.
36:43 Je pouvais travailler ma guitare tout seul et arriver à quelque chose.
36:46 Et puis, de fil en aiguille, je suis devenu chanteur parce que j'ai monté un spectacle instrumentel, etc.
36:51 Mais vraiment, ce n'était pas mon but au départ.
36:54 Ça n'a jamais été mon rêve, mais j'y ai pris goût de plus en plus.
36:57 Et voilà. Je ne sais pas quoi vous dire d'autre.
37:01 Comme quoi, il faut parfois patienter. Le temps fait son oeuvre.
37:05 En l'an 2000, François Zardy et Jacques Dutronc, vos parents, revisitaient "Puisque vous partez en voyage".
37:20 Les entendre tous les deux, ça vous fait toujours un petit quelque chose, Thomas ?
37:24 Oui, oui. C'est sûr.
37:29 Oui, ma maman a une faible santé. Les gens sont au courant.
37:35 Elle n'a pas une très bonne santé en ce moment.
37:37 Là, ça ne va pas en s'arrangeant avec le temps, évidemment.
37:39 On pense à elle.
37:40 Donc, c'est beaucoup d'émotions, évidemment.
37:43 Elle ne va pas être là tout le temps.
37:46 Mais on se parle, on se voit.
37:50 On essaie de se préparer à son départ psychologiquement.
37:54 Ces derniers mois, vous avez dû vous replonger dans leur répertoire respectif.
37:58 Vous avez terminé en décembre 2022 la tournée "Dutronc et Dutronc" avec votre papa Jacques,
38:02 un an sur les routes dans les plus grandes salles de France.
38:05 J'aime les filles de Lille.
38:09 J'aime les filles d'un peu de coeur.
38:13 J'aime les filles aussi de Picardie.
38:17 J'aime les filles qui sont là ce soir.
38:20 Souvenir merveilleux.
38:22 J'ai retrouvé Jacques Dutronc cet automne alors qu'il publiait son autobiographie
38:25 "Et moi, et moi, et moi" aux éditions du Cherche-Midi.
38:28 J'ai demandé à Jacques si la musique et lui, c'était désormais terminé.
38:32 Non mais j'en fais plus, non. C'est plus d'actualité.
38:35 Enfin, pour l'instant, je chante pas en tout cas.
38:37 J'attends que le public tape des mains et frappe des pieds dans la salle.
38:40 Après, je viendrai peut-être.
38:42 Non mais pour ça, faut avoir une nouvelle locomotive, une nouvelle chanson, quoi.
38:46 Une locomotive qui entraînerait les vieux wagons que les gens aiment bien et tout ça.
38:49 Mais j'ai pas ça en stock.
38:51 On verra, peut-être que Thomas aura une idée de génie.
38:54 Donc vous ne dites jamais plus jamais.
38:56 On ne sait jamais.
38:57 Vous avez une idée de génie, Thomas ?
38:59 Est-ce que vous pourriez écrire une chanson, tout un album pour votre père ?
39:02 Vous avez déjà essayé ?
39:03 Là où on rigolait, c'est qu'avec l'intelligence artificielle, je ne sais pas si vous avez entendu,
39:07 mais maintenant, les ordinateurs arrivent à imiter les voix.
39:10 On entend Johnny Cash qui chante Barbie Girl et je crois vraiment que c'est lui.
39:14 J'en parlais à mon père.
39:15 Je lui disais "écoute, tu sais que bientôt, on va pouvoir te faire un album sans même que tu chantes, quoi.
39:18 Tranquille, tu restes".
39:20 Ça pourrait l'amuser.
39:21 Ça lui plaisait.
39:22 Il me disait "putain, génial".
39:23 Écoute, ouais, on l'a beaucoup fait travailler.
39:27 Je n'ose pas encore le pressuriser beaucoup.
39:30 On a fait deux albums.
39:31 On a fait un album studio où il a beaucoup chanté et puis tout un live.
39:35 Qui a très bien fonctionné.
39:36 Il est disque d'or, 50 000 exemplaires vendus.
39:38 Donc j'avoue, on a eu le disque d'or, j'en suis très fier.
39:42 J'avoue que là, sur l'album, on a quand même gardé une ou deux chansons en réserve, en bonus.
39:48 Tu sais, des fois, les albums, on sort des bonus.
39:50 On n'en a une ou deux qui pourraient peut-être lui convenir.
39:54 Un petit peu parler, demi-chanter, demi-parler.
39:57 Enfin, tu vois, on a un truc ou deux.
40:00 Mais il faut qu'il ait envie aussi.
40:02 J'ai envie qu'il manifeste son envie.
40:05 Il vient de le dire à l'antenne d'Arger.
40:07 Je ne savais pas, je viens de l'apprendre.
40:09 Vous avez retravaillé évidemment avec vos deux parents, dès 95 avec Jacques, avec Françoise comme arrangeur, producteur.
40:15 Et ces derniers mois, vous avez chanté du François Zardy.
40:18 Il y a eu une création, d'abord à Paris.
40:20 Vous deviez venir au printemps de Bourges.
40:21 Bon, les aiguilleurs du ciel en ont décidé autrement.
40:23 J'ai envie de vous faire redécouvrir un extrait de ce concert.
40:26 C'était tellement joli.
40:27 On y a entendu Clara Luciani et Zao Tsagasan reprendre "Message personnel".
40:31 Mais si tu crois un jour que tu m'aimes, ne le considères pas comme un problème.
40:40 Et qu'on recourt jusqu'à perdre l'aime, viens me retrouver.
40:47 Et si tu crois un jour que tu m'aimes, n'attends pas un jour, pas une semaine.
40:55 Car tu ne sais pas où la vie t'amène, viens me retrouver.
41:02 Entendre la nouvelle génération s'emparer, toujours et encore, des chansons de François Zardy, ça doit vous plaire ?
41:11 Bah oui, évidemment, oui, bien sûr.
41:14 Ma mère est toujours passionnée de chansons à un point fou.
41:23 Ça ne l'aura jamais quitté, cette passion de la chanson.
41:26 Je ressemble plus à mon père, où on a ce côté, où la musique aussi pure nous a intéressés.
41:31 Je ne sais pas comment dire, mais elle reste vraiment passionnée de chansons.
41:34 Elle repérait, il y a encore peu, des nouveaux chanteurs.
41:38 Elle me parle de Juliette Armanet, elle me parle de choses comme ça.
41:41 Donc c'est assez fantastique.
41:43 Bon, je suis quand même celui qu'elle préfère.
41:46 Mais évidemment, elle a fait de telles bonnes chansons, il y a des merveilles.
41:52 Alors "Message personnel", on la connaît bien.
41:54 Ce qui est bien aussi dans ce concert que j'ai failli faire à Bourges et qu'on avait fait chez des concurrents radiophoniques à vous,
42:01 c'est qu'il y avait aussi des chansons connues, mais aussi des moins connues.
42:04 Parce que ma mère a une production, elle a fait énormément de chansons.
42:07 Il y a plein de pépites, elle a beaucoup de gens qui sont passionnés de son oeuvre.
42:12 Des gens comme Étienne Dao, qui est aussi, je regrettais qu'il n'ait pas fait partie de cette aventure.
42:17 Parce que c'est également la jeune génération.
42:19 Et il est fan à fond de ma maman.
42:22 Dans la réédition de votre album "Frenchie", vous aviez revisité avec Clara Luciani le premier "Bonheur du jour", chanson de votre maman.
42:29 Le silence qui s'installe
42:35 Mais bien vite tu reviens
42:40 Et ma vie reprend son cours
42:46 Le dernier bonheur du jour
42:52 C'est la lampe qui s'éteint
42:59 Merveilleux !
43:00 D'ailleurs, c'est pas mal.
43:03 C'est pas dégueu, comme disait Gainsbourg.
43:05 On a repris aussi "Partir quand même" avec Étienne, qui est la seule chanson composée par mes deux parents.
43:13 Il y avait un autre bout de petit truc, mais c'est une très très belle chanson qui a failli être prise d'ailleurs par...
43:19 Je sais plus qui, ma mère me l'a appris il n'y a pas longtemps.
43:23 Quelqu'un qui travaillait avec Quincy Jones, aux Etats-Unis, un grand.
43:28 Et puis finalement, ça ne s'est pas fait.
43:30 Mais c'est une très belle chanson aussi, "Partir quand même".
43:33 Est-ce que chanter vos parents, c'est comme une petite mission ?
43:35 Jamais vous ne cesserez de le faire ?
43:37 Oui, ça j'ai très envie.
43:39 Parce que ça me constitue.
43:43 J'ai entendu vraiment leurs chansons quand j'étais enfant.
43:45 Beaucoup de leurs chansons m'ont marqué vraiment.
43:49 Ça fait partie de ma vie et de mon enfance profonde.
43:52 Et puis mes parents, quand ils étaient jeunes adultes, quand j'étais jeune enfant,
43:59 c'était quand même des grands enfants aussi.
44:01 Donc il y avait un truc où on a partagé beaucoup de choses.
44:05 C'est comme si on avait une espèce de folle jeunesse ensemble.
44:10 On a beaucoup partagé je crois.
44:13 Vous allez nous chanter dans ce studio votre toute nouvelle chanson.
44:16 C'est le cadeau du journal Inattendu.
44:18 Une toute petite pub et il n'est jamais trop tard pour vous entendre en live.
44:22 RTL 13h20, à tout de suite.
44:23 Bon début d'après-midi à l'écoute d'RTL.
44:40 Il est 13h23, c'est la dernière partie de notre émission.
44:44 Le meilleur pour la fin, je vous le promets, depuis 12h30.
44:47 C'est le cadeau du journal Inattendu, le live de Thomas Dutronc.
44:50 Il nous interprète, il n'est jamais trop tard, pour la toute première fois.
44:53 Et c'est bien sûr sur RTL.
44:54 Thomas, vous êtes accompagné de votre fidèle guitariste Rocky Gresset.
44:58 Messieurs, c'est à vous.
45:01 Il n'est jamais trop tard, dans la nuit sonnent les guitares.
45:05 Demain nous perdrons le prix de nos folies.
45:09 La chaleur de ta peau, la chanson douce de l'oiseau.
45:15 La voilà la vie, c'est la dernière fois.
45:19 Il n'est jamais trop tard, dans la nuit sonnent les guitares.
45:23 Demain nous perdrons le prix de nos folies.
45:27 La voilà la vie, celle qu'on aime à nouveau.
45:32 Il n'est jamais trop tard, car le ciel est infini.
45:37 Et tes yeux sont comme deux miroirs.
45:53 Il n'est jamais trop tard, pour pardonner ce dire "je t'aime".
45:58 Pour faire de ce long voyage, un poème.
46:03 Ce soir nous sommes unis, par des harmonies qui résonnent.
46:08 La voilà la vie, celle qu'on aime, celle qu'on donne.
46:13 Il n'est jamais trop tard, car le ciel est infini.
46:18 Dans les yeux de celui qui sait voir.
46:23 Il n'est jamais trop tard, quand je me plonge dans ton regard.
46:39 Qui efface le monde et ses ombres.
46:44 C'est le bleu de la mer, l'oasis dans le désert.
46:49 La voilà la vie, celle qu'on aime, celle qu'on perd.
46:54 Il n'est jamais trop tard, car le ciel est infini.
46:59 Et nos larmes ne sont qu'un peu de pluie.
47:04 La voilà la vie, celle qu'on aime, celle qu'on perd.
47:09 La voilà la vie, celle qu'on aime, celle qu'on perd.
47:14 La voilà la vie, celle qu'on aime, celle qu'on perd.
47:19 La voilà la vie, celle qu'on aime, celle qu'on perd.
47:24 La voilà la vie, celle qu'on aime, celle qu'on perd.
47:29 La voilà la vie, celle qu'on aime, à nouveau.
47:34 Il n'est jamais trop tard, car le ciel est infini.
47:39 Et tes yeux sont comme deux miroirs.
47:44 *Musique*
48:05 *Applaudissements*
48:07 - Bravo ! - C'est bon, on n'a pas dépassé, il n'est pas trop tard, non ?
48:10 - Vous êtes parfait, merci. Il n'est jamais trop tard.
48:12 C'est la toute nouvelle chanson de Thomas Dutronc, c'est cadeau, c'est sur RTL.
48:15 Première fois que vous la jouiez en live.
48:18 La chanson est en écoute sur toutes les plateformes de streaming.
48:20 L'album du même nom sortira le 13 septembre.
48:23 Vous jouerez à la Cigale le 17 septembre.
48:25 Vous allez faire tout l'album, cadeau pour les gens ?
48:27 - Oui, carrément. - Il y aura une tournée, il y a déjà des dates annoncées à partir du mois de mars 2025.
48:32 Merci d'avoir été avec nous Thomas Dutronc.
48:35 Oriane Lepore a réalisé cette émission, merci à elle.
48:37 Je vous retrouve demain à partir de 9h15 dans "Laissez-vous tenter" avec Anthony Martin.
48:41 C'est Ariel Dombal qui sera mon invité.
48:44 Dans un instant, entrer dans l'histoire avec Laurent Deutch au sommaire.
48:47 Charles de Gaulle de la Résistance à la République.
48:50 Bon après-midi à tous sur RTL.
48:52 Plusieurs matchs encore interrompus à Roland-Garros car il pleut sur la porte d'Auteuil.
49:08 Les deux cours principaux sont équipés de toits bien évidemment, mais pour les cours annexes, les cours sont bâchés.
49:14 Pour l'instant, on reste sur la très bonne impression de la qualification de Barbara Kratcheva, la française, pour les huitièmes de finale.
49:22 Il y aura donc une représentante française à ce stade de la compétition.
49:25 Elle a battu Irina Kanchelya Begula, roumaine, 7'5, 6'4.
49:30 Et elle a confié, bien sûr, après coup, toute sa satisfaction de pouvoir se qualifier pour la deuxième semaine.
49:36 Du côté des garçons, Félix Auger-Aliassime mène 1'7'0 face à Shelton, l'américain.
49:43 Et puis au cours de l'après-midi, nous verrons Alexander Zverev.
49:46 Et en soirée, le match en prime time opposera Novak Djokovic à l'italien Lorenzo Musetti.
49:52 MuséTi !