Changer le regard sur le handicap et transmettre un message fort en faveur de l’inclusion, c’est l’ambition de "Différent.e.s". Pour l’incarner, qui mieux que Salim Ejnaïni : cavalier de Jumping, sportif, conférencier, entrepreneur… et non-voyant ? Comment vit-on avec une "différence", comment apprend-on à s'accepter soi et à accepter le regard de l'autre ? Parcours cabossés, destins contrariés et incroyables leçons de vie : Salim Ejnaïni recueille les témoignages de nos invités extra-ordinaires. Des histoires fortes et inspirantes autour de la résilience et du vivre-ensemble…Atteinte du syndrome de Little, Ondine Gaspart a toujours vu sa différence comme une force et non comme un handicap. Pour Yahoo, elle a accepté de se confier sans tabou sur son histoire, revenant notamment sur son travail d’autrice. Elle a également expliqué la manière dont Patrick Bruel l’a sauvée, à certaines périodes sombres de sa vie.Pour rappel, la diplégie spastique, aussi connue sous le nom de syndrome de Little, est une paralysie cérébrale causée par un développement anormal d'une partie du cerveau. Elle se définie par une raideur des deux membres inférieurs (hanches, jambe et bassins principalement) qui peut également toucher les bras et le visage, d'une manière moins importante. En France, environ 100 000 personnes en seraient atteintes.
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00:00 Les gens ne le savent peut-être pas et qui nous regardent, mais sans t'avoir vu ni
00:03 entendu directement tes mots, ils les ont déjà entendus.
00:05 Est-ce que tu peux nous en dire plus ?
00:06 Ils ont peut-être entendu une chanson pour Jennifer qui s'appelle « De vous à moi
00:12 ». Et ils ont peut-être entendu deux titres pour Victor Laszlo, un qui s'appelle « Être
00:19 là », que j'avais écrit juste après les attentats de 2016 à Bruxelles.
00:28 J'ai écrit quelque chose dans ce refrain-là qui dit « Prendre le monde dans les bras
00:34 du silence quand plus un mot ne veut tenter sa chance ».
00:38 Et je pense que c'est ça, je pense que le rôle d'un artiste dans les moments
00:44 durs et dans les moments compliqués, c'est d'être là.
00:49 Comme on peut, c'est d'être essentiel.
00:53 On aurait compris que j'ai choisi ce métier parce que les mots des autres ont changé
01:00 ma vie, ont porté ma vie, ont permis ma vie.
01:04 Donc je veux juste continuer la chaîne.
01:06 Je dois énormément de choses aux mots de Patrick Bruel pour l'urgence de rester en
01:13 vie.
01:14 Donc je ne te mentirai pas en te disant que je ne serai plus là s'il n'avait pas
01:19 écrit certaines choses.
01:20 Donc moi je fais ce métier parce que je veux accompagner les gens comme j'ai été
01:30 accompagnée par des mots de chanson.
01:32 Et j'aimerais le faire plus, j'aimerais le faire plus pour rendre fière mon ami
01:39 Eddy Marnay.
01:40 Eddy disait une chose magnifique et c'est pour ça qu'on a été proche à ce point-là.
01:45 Son plus bel enseignement en quatre ans d'amitié, c'était de me dire « Ma chère
01:49 Mandine, souvenez-vous toujours que quand vous écrivez une chanson, vous posez un acte
01:54 d'amour. »
01:55 [Générique]
01:56 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]