« L'École de la vie » rouvre ses portes pour une deuxième saison : on en parle avec Melanie Page

  • l’année dernière
Avec Melanie Page, comédienne

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Transcript
00:00 - Bonjour Gilles ! - Jean-Baptiste, pas de batteur !
00:02 - Oui, on parle, on parle en amont !
00:04 - Oui, oui, oui !
00:06 - Notre invitée aujourd'hui, Mélanie Pache, bonjour !
00:08 - Bonjour ! - Comédienne, on est ravis de vous recevoir ce matin
00:11 pour parler de la saison 2 de l'École de la Vie, avec Julie de Bonnard, entre autres.
00:16 Il y a une pléiade de comédiens formidables, Bruno Sanchez, Florence Pernel, Cécile Reboa,
00:24 qu'on avait vu dans les bracelets rouges, franchement.
00:26 Et puis vous, alors, dans un rôle un peu déjanté.
00:30 - C'est le retour de Joubert !
00:32 - Voilà, on va en reparler dans un instant avec vous, Gilles.
00:35 Tout de suite, le zapping.
00:36 - Je suis désolé Mélanie et Valérie, je vous ai fait un zapping fin de vie.
00:44 - Ah bon ? - C'est sympa, oui !
00:47 - Excusez-moi, il y a un projet de loi, je réagis à l'actualité,
00:50 je fais le reflet de ce qui était dans les médias.
00:53 Hier, donc, il ne parlait que de ça, et chacun de son anecdote.
00:57 Et Jacques Seguéla a parlé, pas de sa mort, mais celle de Bernard Tapie.
01:02 C'était totalement pudique, c'était dans CNews.
01:04 - Quand vous avez accompagné Bernard Tapie, quand vous étiez proche de lui,
01:08 dans des circonstances si difficiles...
01:10 - Mais c'est lui qui s'est débranché.
01:12 Il s'est débranché quand il a eu le résultat de son procès,
01:15 qu'il a su que de toute façon, il ne retournerait jamais son argent.
01:18 C'est lui-même qui s'est débranché.
01:21 Avec l'accord de sa femme, bien entendu, qui était à côté de lui.
01:24 - C'est-à-dire qu'il a arrêté les médicaments, comme Mitterrand a sans doute arrêté les médicaments.
01:28 C'est ce que vous voulez dire.
01:30 - Mitterrand s'est débranché, il s'est arrêté les médicaments, monsieur.
01:33 - Mais, bon, c'est des sujets, d'abord, je ne suis pas sûr qu'on sache
01:37 comment on réagira dans une situation extrême.
01:40 - Sympa d'avoir un copain comme ça, hein ?
01:42 - Oui, oui.
01:43 - Je vous ai dit, totalement impudique.
01:45 Bruce Toussaint, lui, sur BFM, a parlé de la mort de sa mère,
01:48 qu'il raconte dans un livre, puisqu'il sort un livre dessus.
01:51 C'est un peu limite pour le timing, pour la promo, quand même.
01:55 - J'ai reçu un coup de fil en début d'après-midi, de ma sœur.
01:59 "Maman a fait un malaise, est-ce que tu peux y aller ? C'est à la convention, c'est pas très loin."
02:03 Sur le coup, on a cru que c'était un truc pas très grave.
02:06 Et quand je suis arrivé, elle était, en effet, allongée sur le trottoir,
02:11 en train d'être radimée, ce qui n'arrivera pas,
02:15 ce qu'elle ne se relèvera pas.
02:17 Et oui, c'est une vision d'horreur, il faut dire les choses.
02:21 Et dans ces cas-là, oui, il n'y a pas d'autre terme que de dire
02:25 "on voit crever sa mère par terre",
02:28 ce qui, dans ces circonstances particulières, ça a été un traumatisme.
02:32 - On est de plus en plus impudiques, aujourd'hui.
02:35 - Vous, vous avez un rapport assez...
02:37 Vous êtes plutôt réservé sur votre vie privée.
02:40 - Oui, familiale, en tout cas.
02:42 - On a fait Paris Match la semaine dernière.
02:44 - Oui, mais c'est toujours qu'avec mon mari, ça fait 23 ans qu'on est ensemble.
02:48 - Les enfants, on ne les a jamais vus, on ne les a jamais exposés.
02:52 - Jamais. Et on fait très attention avec les réseaux sociaux,
02:56 et les leurs, on fait vraiment très attention à ça.
02:59 - Ils ont compris d'ailleurs, ça ? Comment ils réalisent la notoriété ?
03:02 - Ils la réalisent forcément, quand on est dans un restaurant,
03:05 ou dans la rue, mais ils savent,
03:08 ils voient les gens qui ont un portable,
03:11 ils nous disent parfois, il y a quelqu'un qui prend une photo là-bas,
03:14 ils se tournent, quand quelqu'un prend une photo, ils sont habitués.
03:17 - Nagui a dit quelque chose samedi soir, dans son prime,
03:20 qui a cartonné, qu'il, pour économiser de l'eau,
03:23 il écoutait une chanson, et le temps de la chanson, il arrivait à prendre sa douche.
03:26 - C'est vrai. - Je me suis demandé, qu'est-ce qu'il écoute comme chanson ?
03:29 - Beaucoup de rock, on ne va pas se mentir. - Ah, il se douche sous le rock ?
03:32 - Dès le matin, ça part fort. - Vous l'entendez, la chanson,
03:35 qu'il met dans la salle de bain ? - Ça dépend des jours, mais c'est...
03:38 - Incroyable. - C'est un bon truc, en tout cas, pour économiser de l'eau.
03:41 - Il a expliqué ça dans le prime, qu'il mettait une chanson,
03:44 et le temps de la chanson, quoi qu'il arrive, il se douchait.
03:47 - C'est vrai. - Je me suis dit, mais qu'est-ce qu'il met ?
03:50 - Faut pas qu'il écoute Led Zeppelin, ou Lotto-Lobb.
03:53 - Hotel Californien, ça marche moins bien. - Non, ça marche moins bien.
03:56 - Mais c'est vrai que l'impudeur dont vous parlez, Gilles, elle est...
03:59 Enfin, moi, j'ai beaucoup, beaucoup de mal avec ça. Je vois pas...
04:02 - Ben, ça, oui, ça regarde par certains. - Je comprends pas.
04:05 Je comprends pas la démarche, je comprends pas la logique de ça. Bref.
04:08 - Allons jusqu'au bout de la mort, je garde ma thématique, Valérie,
04:11 avec le sarcophage de Ramsès II, qui est exposé en France,
04:14 à la grande halle de la Villette. Et la commissaire de l'exposition,
04:17 on aurait dit une petite fille devant un chanteur célèbre,
04:20 Bénédicte Loyer, vous allez voir, elle a été troublée
04:23 d'être si proche de l'histoire, de pouvoir toucher le cercueil de Ramsès II.
04:27 - Ça fait extrêmement bizarre de voir ce cercueil de nouveau en France,
04:31 alors qu'il n'était, en quelque sorte, jamais censé ressortir d'Égypte.
04:35 Ça fait quelque chose, quand même, d'être face au cercueil
04:39 qui a quand même protégé Ramsès pendant à peu près 2800 ans.
04:42 Et là, on rencontre l'histoire en face à face.
04:45 Et c'est vrai que je l'ai toujours vue derrière une vitrine,
04:48 et là, de le voir aussi proche, ça fait quelque chose.
04:51 - C'est une exposition incroyable sur les trésors d'Égypte.
04:54 - J'étais allée voir tout en camon, moi, j'avais adoré.
04:57 Et il y avait déjà plein de choses, c'était étonnant.
05:00 - Je ne sais plus dans quel journal, quand ils ont relevé le colosse
05:04 qui est Ramsès II pour l'exposition, c'est fascinant, c'est imposant.
05:09 Je crois que c'est une très belle exposition à la Villette.
05:11 - Oui, 2800 ans à travers les âges.
05:13 Le jour où Éric Quebrin disparaîtra,
05:16 Éric Quebrin, je vais vous expliquer, disparaîtra,
05:19 ça va faire tout drôle au croque-mort,
05:23 parce qu'il chausse du 65, pour mordre le pouce pour voir s'il est mort,
05:28 et mesure 2,8 m, et il a 14 ans.
05:31 Et c'est un phénomène en ce moment aux États-Unis,
05:33 parce que ses parents n'avaient pas beaucoup d'argent,
05:36 et il a lancé un appel parce qu'il ne trouvait pas de chaussures à sa taille,
05:40 et fabriquer des chaussures, ça coûte très cher,
05:42 et donc il a lancé une cagnotte, la cagnotte a eu un énorme succès.
05:46 Du coup, Nike et évidemment Reebok lancent des chaussures pour rien que pour lui,
05:52 à sa taille de 46, ce qui est quand même incroyable.
05:55 Et évidemment, quand on est dans ce système-là aux États-Unis,
05:59 Shaquille O'Neal, le célèbre basketeur,
06:01 Il lui a prêté ses chaussures ?
06:03 Vous allez voir, il lui a téléphoné.
06:05 On a rapidement parlé de sport, et puis on a parlé de notre pointure de chaussures.
06:10 Il m'a raconté qu'il savait ce que c'était d'être très grand,
06:13 et d'avoir du mal à trouver une paire à la bonne taille.
06:15 Et il a dit qu'il allait m'envoyer des chaussures, et des suites aussi je crois.
06:18 Apparemment, il a un colis en chemin, un package,
06:21 enfin, un "shake-age" comme il l'appelle.
06:23 "Maman, surveille bien si mon shake-age arrive", il me dit.
06:26 Je suis tellement reconnaissant envers tous ceux qui m'ont aidé à trouver des chaussures
06:31 que je vais pouvoir porter tous les jours.
06:33 65, hein ? Vous voulez que je fasse du nagui ?
06:37 On se demande si tout est proportionné.
06:39 C'est du nagui ?
06:41 C'est du vous.
06:43 Assumé jusqu'au bout.
06:45 C'est une interprétation.
06:47 Mais il va devenir basketeur, non ? Avec une taille...
06:49 Il faut être bon en sport aussi, quand même.
06:51 Oui, oui, oui.
06:53 Et pour finir, ce 2 avril, ce n'était pas simplement votre anniversaire, Valérie,
06:56 c'était aussi celui de...
06:58 Sophie de Menton.
07:00 Sophie de Menton, il est né le 2 avril.
07:02 Serge Gainsbourg, il est né le 2 avril.
07:04 Il aurait eu 95 ans.
07:06 Et Charlotte Gainsbourg en a profité pour cet anniversaire,
07:09 pour annoncer dans les médias qu'il y aura l'ouverture de la maison Gainsbourg.
07:14 Le 20 septembre.
07:16 Alors moi, je vous ai sorti une pépite qui est une de mes chansons préférées de Gainsbourg,
07:19 qui n'est pas très connue,
07:21 qu'il avait écrite sur son hôtel particulier,
07:23 où il imaginait que des gens circulaient,
07:25 et donc il vous faisait la visite.
07:27 Et la chanson s'appelle "Hôtel particulier de Gainsbourg".
07:30 Au 56, 7, 8, peu importe.
07:36 De la rue X,
07:40 si vous frappez à la porte,
07:43 d'abord un coup,
07:47 deux, trois, entre.
07:49 Incroyable.
07:51 Il décrit toute la maison, je l'ai écoutée, je ne la connaissais pas.
07:54 "Hôtel particulier de Gainsbourg". J'adore cette chanson.
07:58 Merci Gilles pour cette dédicace.
08:00 Dans un instant, Mélanie Page,
08:02 qu'on va retrouver pour parler de la deuxième saison de l'École de la vie,
08:07 mercredi à 21h10 sur France 2.
08:10 A tout de suite.
08:11 Sud Radio Média, l'invité du jour.
08:15 L'invité du jour, c'est Mélanie Page.
08:18 Ravi de vous recevoir.
08:19 Certains, évidemment, se souviendront de vous dans "Sous le soleil".
08:21 Ça n'a duré que deux saisons,
08:23 mais vous avez fait beaucoup de choses depuis,
08:24 beaucoup de théâtre,
08:25 en particulier avec David Brécourt, on en parlait justement.
08:28 - Quatre pièces ensemble.
08:29 - Quatre pièces ensemble.
08:30 - Vous étiez Vanessa.
08:32 - J'étais Vanessa.
08:34 Je suis passée en un an de bachelière à avocate.
08:39 - C'est le miracle de "Sous le soleil".
08:41 - Vous avez toujours voulu être comédienne ?
08:43 - Non, je voulais être danseuse au départ.
08:46 J'ai fait des études de danse assez poussées.
08:48 J'en faisais 15h par semaine,
08:50 j'étais en horaire aménagé.
08:51 Et en fait, quand j'ai arrêté la danse,
08:53 j'avais tout ce temps scolaire à remplir.
08:56 C'est là que j'ai commencé le théâtre.
08:57 - Pourquoi vous avez arrêté la danse ?
09:00 - Parce que la danse,
09:01 si on n'est pas vraiment à 3000% dedans,
09:05 passionné,
09:06 il y a tellement de sacrifices quand on fait de la danse.
09:08 C'est tellement dur
09:09 que soit c'est vraiment toute notre vie,
09:11 soit c'est pas.
09:12 - Alors on va vous retrouver dans "L'école de la vie",
09:14 saison 2,
09:15 avec le retour de la terreur
09:17 de l'automobile du lycée,
09:19 Joubert.
09:20 Donc c'est à 21h10.
09:22 Ça avait cartonné, évidemment,
09:24 la saison dernière.
09:28 Donc ça se passe dans un lycée.
09:30 Vous nous disiez d'ailleurs
09:31 que ça avait été tourné au lycée Molière.
09:32 - Oui, qui est un très beau lycée à Paris.
09:34 - Et que vous connaissiez, puisque vous aviez déjà tourné.
09:36 - J'avais tourné dans "Madame le proviseur",
09:38 dans ce lycée où je faisais une lycéenne.
09:40 Et quand j'ai remis les pieds dedans,
09:41 en fait j'avais pas tilté que c'était le même lycée.
09:43 J'ai remis les pieds dans le lycée,
09:45 je me suis dit "mais je connais".
09:46 Mais oui, et là j'ai revu toutes les scènes
09:48 que j'avais tournées dedans.
09:49 Et c'est vraiment un très très beau lycée parisien.
09:51 - Alors on peut citer Julie de Bonnat,
09:53 qui vous a fait penser à "Post Café".
09:55 - Moi j'ai adoré,
09:57 j'ai trouvé déjà la réalisation de Slimane Baptiste Berroon
09:59 incroyable.
10:00 - Extraordinaire, c'est un génie.
10:01 - J'ai trouvé qu'il y avait une bande musicale
10:04 qui était formidable.
10:05 Et en fait c'est un peu comme dans le même système
10:07 que "Post Café",
10:08 c'est-à-dire qu'il y a un cas par...
10:10 Il y a un élève avec une trame
10:12 que j'ai conçue de Julie de Bonnat,
10:14 et avec un élève et une problématique.
10:17 - Une problématique qui peut être une fugue.
10:19 - On commence par la drogue, la fugue.
10:20 - Ce sont des grands sujets de société
10:22 qui sont abordés, mais de manière...
10:23 - Et les gamins sont formidables.
10:24 - Ils sont extraordinaires, le casting est génial.
10:26 Vraiment, ils sont tous géniaux.
10:28 - Et vous, vous êtes un personnage un peu décalé.
10:30 - Voilà, complètement décalé.
10:31 - Vous êtes une prof de maths très autoritaire.
10:33 - Voilà.
10:34 - Mais avec quand même pas mal...
10:35 - Qui aime se faire respecter.
10:36 - Vous étiez bonne en maths à l'école ?
10:38 - Alors au départ, oui,
10:40 puis après j'ai eu un très mauvais prof de maths,
10:42 et j'ai un peu décroché.
10:44 Mais je pense qu'au départ,
10:46 j'ai l'esprit assez matheux.
10:47 - Ah, vous avez l'esprit matheux, voilà.
10:48 - Oui.
10:49 - Et alors c'est un rôle...
10:50 - Je suis quand même en rôle de composition,
10:52 je vous rassure.
10:53 - Oui, je vous connais un petit peu,
10:54 vous êtes plutôt lumineuse, solaire.
10:57 - Merci beaucoup.
10:58 - Là, c'est...
10:59 Là, c'est psycho-rigide.
11:01 - Ah oui, puis surtout pas un sourire,
11:02 c'est-à-dire...
11:03 Ah oui, limite, c'est vrai.
11:04 Et Slimane, le réalisateur,
11:06 on avait vraiment ce code de pas un sourire,
11:08 même pas un rictus.
11:09 Et il y avait certaines prises où je me laissais aller
11:12 un tout petit rictus, un peu sadique,
11:14 mais je me disais dans ma tête,
11:16 "Ah, je sais ce qu'il va me dire, on va la refaire."
11:18 C'est-à-dire que c'est vraiment difficile pour moi
11:20 d'arrêter complètement de sourire.
11:22 - De pas sourire et d'être dure comme ça.
11:25 - Aujourd'hui, la jeunesse est paumée, d'après vous,
11:27 ça raconte un peu ça,
11:28 ou elle n'est pas très représentée à la télé.
11:30 - Je pense que toutes les générations pensent ça,
11:33 parce que la jeunesse, j'ai envie de dire,
11:35 sur le papier déjà,
11:36 c'est de fait les ados,
11:37 ils passent une période paumée.
11:39 Après, évidemment, chaque époque a sa problématique,
11:43 mais je pense que les jeunes ont toujours eu peur
11:46 de l'avenir, qu'il y a toujours eu des problèmes,
11:48 que ce soit de la drogue,
11:50 avec leurs parents, avec la société en règle générale.
11:53 Ils se croient toujours incompris,
11:55 et ils le sont certainement d'une certaine manière.
11:57 Mais ce qui est vraiment original, je trouve,
12:00 dans cette série,
12:01 c'est qu'on aborde vraiment les sujets de front,
12:04 et d'une manière très très moderne,
12:07 et en même temps, il y a ce mélange d'humour et d'émotion,
12:11 qui est assez rare en France,
12:12 c'est assez anglo-saxon,
12:13 qui fait du bien,
12:14 c'est-à-dire que l'humour fait une soupape d'un coup,
12:18 où on peut du coup vraiment prendre l'émotion à bras le corps,
12:24 et la vivre, et hop, d'un coup,
12:26 on a une petite parenthèse d'humour qui fait...
12:28 qui fait qu'on sourit,
12:31 parce que Julie de Bonnard a un cancer,
12:33 elle est soignée pour une chimiothérapie,
12:35 donc ce sont des thèmes qui sont rarement abordés,
12:38 et puis la légèreté vient des élèves aussi,
12:41 avec cette élève qui est obsédée par son porte-parole,
12:44 qui est extraordinaire,
12:46 et puis vous, le côté...
12:49 - Oui, il y a mon personnage qui est décalé,
12:51 il y a Nicolas Brianson, qui est très drôle,
12:55 Bruno Sanchez, qui est irrésistible,
12:57 donc il y a certains personnages comme ça,
12:59 en fait, on a un peu poussé les curseurs pour la saison 2,
13:02 des personnages des profs,
13:04 on va un petit peu plus loin dans l'humour aussi,
13:07 parce qu'on a déjà bien abordé,
13:09 donc on a tout de suite commencé les personnages
13:11 un petit peu plus haut en couleur,
13:13 et en même temps, on est cueillis par l'émotion d'autant plus,
13:16 et on n'est pas plombés,
13:18 c'est-à-dire qu'on a regardé ça,
13:20 et on ne se dit pas "oh là là, c'est quand même trop dur",
13:22 non, on passe quand même un bon moment,
13:24 malgré les sujets graves.
13:26 - Je me suis laissée porter par les trois épisodes.
13:29 - Il n'y a pas eu trop de jalousie dans votre famille,
13:31 parce que Bruno Sanchez, il a quand même un corps incroyable.
13:34 - Ah si, mon mari a eu un peu peur.
13:36 - Ah oui, parce qu'il faut dire quel corps, on le voit en short.
13:39 - Non mais Bruno, il a beaucoup de charme,
13:41 il est extraordinaire, je l'adore.
13:43 - Très drôle.
13:45 - Nagui, producteur, comment ça s'est passé ?
13:48 C'est un producteur qui intervient, qui est présent ?
13:51 - Il intervient beaucoup avant,
13:54 et après, il est évidemment venu sur le tournage,
13:57 je lui ai un peu dit de ne pas venir les jours où j'y étais,
13:59 parce que, je ne sais pas,
14:01 pour ne pas être la femme du producteur, c'est un peu compliqué,
14:04 mais il est très passionné par son nouveau rôle de producteur de fiction,
14:09 il adore ça, et il prend son rôle à bras-le-corps.
14:12 - C'est produit par Nagui et Stéphanie Chartreux,
14:15 on l'a dit, Slimane Baptiste Beroun qui a réalisé,
14:20 et Ava Bobine, c'est ça ?
14:22 - Pour les épisodes 4 à 6.
14:24 - Et puis les comédiens, formidables,
14:27 Julie de Bonnach, lumineuse, Florence Pernel.
14:30 - François-Vincent Tellier en prof de yoga extraordinaire.
14:33 - Patrick Chenet, très émouvant,
14:36 Vincent Dezania, il y a vraiment des rôles,
14:41 Nicolas Brianson qu'on ne voit pas assez souvent.
14:44 - Pas souvent dans ce genre de rôle, très comique.
14:47 - Comment ça se passe ? On vous attribue un rôle,
14:50 on vous dit "toi tu vas faire ça" ?
14:53 - Pour tout dire, au tout début, j'avais passé le casting,
14:56 j'ai vraiment passé le casting,
14:58 pour le rôle d'une maman, dans la saison 1,
15:02 qui me plaisait bien, qui n'était pas du tout...
15:05 C'était la maman qui battait son fils, je ne sais pas si vous aviez vu la saison 1.
15:08 Et en fait, pour ce rôle-là,
15:11 j'étais pas tout à fait...
15:14 Même physiquement ça n'allait pas.
15:16 Et c'est Slimane, qui m'avait fait faire les essais pour cette mère,
15:20 qui a eu l'idée de me proposer, il m'a dit "en revanche,
15:23 pour la prof de maths, je suis retournée faire des essais pour la prof de maths".
15:27 C'est lui qui a vu ça en moi, je ne sais pas...
15:30 - Quand les gens vont regarder la série demain,
15:33 forcément on pense à nos professeurs.
15:35 Moi je me suis rappelé d'une prof de maths que je détestais,
15:38 qui était très sadique aussi.
15:41 Vous, vous avez un souvenir d'un prof qui vous a marqué ?
15:44 - Moi j'ai plutôt des souvenirs de bons profs.
15:46 Je crois que les mauvais, je les ai un peu...
15:48 J'avais une prof d'histoire-géo extraordinaire,
15:51 mais vraiment, Mme Couteau, au lycée,
15:54 qui nous racontait l'histoire comme une histoire.
15:57 Elle n'était pas au tableau, elle était devant nous,
15:59 elle nous racontait, je me souviens, quand elle nous avait raconté les choix,
16:01 je m'en souviens encore, c'est fou !
16:04 Et ça, les bons profs, ça change vraiment une vie.
16:07 Une prof de français qui était géniale aussi, Mme Delanerie.
16:11 - Ça ne devait pas être fait sans Dieu pour elle.
16:14 - Mais elle était géniale, tout le monde l'adorait,
16:17 elle était hyper stricte.
16:18 Mais d'ailleurs, souvent, les meilleurs profs
16:20 ne sont quand même pas les plus coulants.
16:22 Il y a un vrai cadre.
16:24 Mais là-dedans, ils sont passionnés,
16:26 et c'est ça qu'ils arrivent à nous transmettre.
16:27 - Moi je crois que c'est les profs de maths qui sont sadiques.
16:28 Allez, je me prends un des profs de maths contre moi.
16:31 - Jouer avec des enfants, c'est différent.
16:35 - Moi j'ai adoré jouer avec les ados.
16:37 Et ce qui est marrant, c'est que comme j'avais ce rôle,
16:40 ils avaient un peu peur de moi dans la classe.
16:43 Je me faisais un peu assez pire.
16:44 Et puis j'en faisais un peu des caisses hors son âge.
16:47 - Et c'est qui ces enfants, ces ados ?
16:49 Ce sont des comédiens ?
16:50 - Ce sont des comédiens qui ont passé des castings.
16:52 Certains ont déjà une petite expérience,
16:55 d'autres pas trop.
16:56 Mais ils sont tous...
16:58 Il y en a eu un casting très large pour trouver les pépites,
17:01 mais ils sont vraiment...
17:03 Pour moi, ils vont tous faire une carrière de dingue.
17:07 - Retour sur scène au théâtre bientôt ?
17:10 - Oui, je suis en tournée avec Black Comedy.
17:12 Et puis j'ai le projet d'un seul en scène
17:14 mis en scène par Nicolas Briançon.
17:16 - Un seul en scène ?
17:18 - Un seul en scène, oui.
17:19 - Mais un seul en scène qui serait une pièce ?
17:21 - C'est une fiction.
17:22 - Ou un one-man show ?
17:23 - Non, c'est justement le mélange entre humour et émotion que j'adore.
17:27 Et c'est un Américain qui a joué ça à New York.
17:31 Et du coup j'ai fait l'adaptation avec Nico.
17:34 - C'est plein de projets alors.
17:36 - Ah oui, il y en a beaucoup d'autres, mais là...
17:38 - Est-ce qu'il y aura une saison 3 à l'école de la vie ?
17:41 - On espère.
17:42 - En tout cas, ça a bien fonctionné.
17:44 - Ça a bien fonctionné.
17:45 La saison 2 est encore meilleure, je trouve.
17:47 - On est pris par l'histoire.
17:50 Moi, j'ai regardé les histoires.
17:52 J'en ai regardé trois épisodes hier après-midi.
17:54 Et franchement, à chaque fois, le cas...
17:56 Et puis l'empathie qu'a Julie de Bonnat aussi.
17:59 - Elle est vraiment géniale.
18:01 - Et ça fait passer des messages aussi sur des sujets graves
18:05 comme il y a dans le troisième épisode
18:08 sur l'attentat à la pudeur,
18:11 la façon dont le transfert peut se faire.
18:13 Il y a des choses extrêmement...
18:14 Je ne sais pas s'il y a eu des psychologues qui sont intervenus.
18:16 - Oui, et puis ce n'est pas forcément évident.
18:18 Ce n'est pas fait de façon évidente avec "bon ben c'est lui, c'est lui qui est coupable".
18:21 - Absolument.
18:22 - Ce n'est pas blanc et noir.
18:24 - Chaque épisode se finit par Clara Luciani qui chante
18:27 "Ne ratez pas les fins".
18:29 Les fins sont toutes en musique.
18:31 Et c'est Clara Luciani qui chante.
18:33 - Le rabat ?
18:34 - Ah j'ai cru que vous le lanciez !
18:36 - Bah oui !
18:37 - Bah non, il est 10h25.
18:39 - Mais vous ne l'avez pas en allumant ?
18:41 - Je l'appelle, il est 10h25.
18:42 - Bien sûr.
18:43 - C'est une chanson extraordinaire.
18:45 Pour l'anecdote,
18:47 on n'a pas le temps d'une anecdote.
18:49 Quand j'ai écouté pour la première fois cette chanson,
18:51 c'était dans le studio de Clara.
18:53 Elle venait d'écrire la chanson.
18:55 Et Nagui m'a dit "Viens !"
18:57 J'ai pleuré le ventre, je ne savais pas où mettre tellement.
19:00 C'était beau.
19:01 - Vous dansez bien le tango.
19:03 - Ce sera pour ceux qui vont voir.
19:05 - Ne spoilez pas !
19:06 - Ce sera demain soir, mercredi, sur France 2.
19:09 L'école de la vie, 21h10.
19:11 Merci Mélanie Page d'avoir été avec nous.
19:14 - Et dommage Jean-Luc Reichman.
19:15 - Et dommage Jean-Luc Reichman, absolument.
19:17 A demain !
19:18 SUDRADIO. Parlons-en !

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