L'héritage Goldman part en tournée avec Michael Jones !

  • l’année dernière
Avec Michael Jones, chanteur

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##SUD_RADIO_MEDIA-2023-03-02##

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Transcript
00:00 Et en compagnie de Gilles Gansman, bonjour Gilles.
00:04 Bonjour.
00:05 Bonjour, on va s'intéresser pendant cette partie média dans un instant à, on va dire,
00:12 le chanteur préféré ou la personnalité préférée des français.
00:14 Il s'appelle Jean-Jacques Goldman à travers notre invité du jour qui n'est autre que
00:19 Michael Jones.
00:20 Bonjour Michael Jones.
00:21 Bonjour.
00:22 Merci beaucoup d'être avec nous aujourd'hui.
00:23 On est ravis de vous recevoir.
00:24 Oui, oui.
00:25 Ça nous fait très plaisir surtout que c'est compliqué pour les musiciens le matin.
00:29 Vous avez l'habitude, vous n'êtes pas trop du matin aussi ?
00:31 Si, si, moi je me lève.
00:34 C'est-à-dire qu'à partir du moment qu'on devient adulte et qu'on a des enfants, on
00:38 est quand même obligé de les emmener à l'école.
00:40 Il y a des petites contraintes.
00:42 Voilà, donc on s'habitue.
00:45 Mais moi j'aime bien me lever.
00:46 Je ne suis pas quelqu'un… Par exemple, en tournée à l'hôtel, le petit-déjeuner
00:51 est mieux en bas que dans la chambre.
00:53 Ah, vous ne faites pas amener le petit-déjeuner dans votre chambre ?
00:55 Non, parce que ce n'est pas très bon.
00:57 Alors Michael, on va parler de plusieurs choses avec vous.
01:02 Ce spectacle Héritage Goldman qui est en tournée dans toute la France à partir du
01:07 mois de mars, à partir de la semaine prochaine.
01:09 Puis à partir du 17 septembre jusqu'au 6 octobre.
01:13 Vous serez également à l'Olympia et au Dôme de Paris pour ce spectacle en septembre
01:18 prochain.
01:19 Et puis vendredi soir sur TF1, il y a les Enfoirés de 2023.
01:23 Cette grande soirée à partir de 21h10.
01:25 On va y revenir avec vous.
01:26 On peut citer quelques dates ?
01:27 On sera le 10 mars au Dôme de Paris.
01:30 Oui, le 10 mars aussi au Dôme de Paris.
01:33 Le 10 mars aussi au Dôme de Paris, oui, exact, pardonnez-moi.
01:35 C'est le 10 mars au Dôme de Paris.
01:37 Mais ça commence à Saint-Omer.
01:38 Je donne les dates.
01:39 Voilà, je donne les villes.
01:41 Vous allez passer à Saint-Omer, à Paris, Amnéville, Strasbourg, Dijon, Montbéliard,
01:45 Chambéry, Clermont-Ferrand, Marseille, Lyon, Nice, Toulon, Montpellier, Narbonne et Nantes.
01:51 Donc voilà toutes les dates.
01:52 Pour la région du sud.
01:53 Voilà, bravo pour la région du sud.
01:54 Et le 19 mars à Marseille.
01:55 Et le 19 mars à Marseille notamment.
01:57 Et puis Toulouse va falloir attendre septembre.
01:59 Je sais.
02:00 Mais on vous mettra tout à l'heure un extrait.
02:03 On vous a fait avec John, le réalisateur, un medley de la troupe.
02:07 Parce que c'est des jeunes qui reprennent les chansons de Jean-Jacques Goldman.
02:10 Et on vous a fait un petit medley.
02:11 Vous allez entendre tous les tubes repris par…
02:13 Dans un Toulousain.
02:14 Dans un Toulousain, absolument.
02:16 Voilà.
02:17 Allez, on va revenir sur cette actualité avec vous Michael John dans un instant.
02:21 Mais on va s'intéresser à ce qui s'est passé ces dernières heures à la télévision.
02:24 C'est le zapping.
02:25 Sud Radio Média.
02:26 L'instant zapping.
02:27 Il était né Christine en 1933 à Marrakech.
02:32 Juste Fontaine, meilleur buteur dans une coupe du monde, est considéré comme un des meilleurs
02:37 joueurs de foot.
02:38 Il nous a quittés hier à l'âge de 89 ans.
02:41 Et hier, Toulouse lui a rendu hommage.
02:43 Sur toutes les pelouses de France hier et pour les jours à venir, hommage a été rendu
02:48 à Juste Fontaine en marge des quart de finale de Coupe de France.
02:51 Mais à Toulouse, peut-être plus qu'ailleurs, l'émotion était palpable.
02:55 C'est ici qu'il vivait depuis 50 ans et s'est éteint hier.
02:58 C'est quelqu'un que j'avais croisé quand j'étais joueur.
03:01 C'était quelqu'un extrêmement chaleureux, avec toujours des anecdotes, très bon à
03:05 vivre.
03:06 C'est un beau clin d'œil.
03:07 C'est aussi une grande tristesse qu'il ne soit pas là.
03:10 Attaquant star de l'équipe de France à la fin des années 50, Juste Fontaine est surtout
03:13 célèbre pour son mondial 58, terminé à la troisième place.
03:17 En Suède, il inscrit 13 buts sur l'ensemble de la compétition, un record jamais égalé
03:22 depuis.
03:23 On le croise souvent dans les travées du stadium du TFC.
03:28 Je signale d'ailleurs que ces obsèques seront célébrés ce lundi à Toulouse, à la cathédrale
03:32 Saint-Etienne.
03:33 Les Toulousains pourront rendre hommage à Juste Fontaine et même plus, on attend plusieurs
03:37 dizaines de personnalités du monde du football.
03:40 Et le gallois que vous êtes, il est plutôt football ou plutôt rugby, Michael Jones ?
03:44 Alors, j'ai été voir le débacle du pays de Galles contre l'Angleterre à Cardiff
03:51 le week-end dernier.
03:52 Donc je suis plutôt rugby, mais je suis assez féru en football pour savoir que Juste Fontaine
03:59 jouait à Reims, il me semble.
04:01 Oui, il a fait toute sa carrière à Reims, absolument.
04:03 Il était Toulousain, mais il a fait sa carrière à Reims.
04:05 Et vous soutenez l'équipe de Galles, j'imagine, quand même ?
04:07 Pardon ?
04:08 Vous soutenez l'équipe de Galles durant le rugby ?
04:12 Ah non, le lendemain, j'étais dans un pub à Cardiff en train de regarder France-Écosse.
04:17 Et j'étais le seul, on était parce qu'on était plusieurs, les seules personnes qui
04:24 étaient pour la France.
04:25 Hier, Pierre Lescure a parlé de la ressortie du film dans les années 70 de Delphine Serig
04:32 qui avait recueilli 23 témoignages de comédiennes.
04:35 Son film s'appelle "Sois belle et tais-toi" et il raconte comment on a obligé un tas de
04:39 comédiennes à faire des opérations, à se changer si elles voulaient travailler.
04:44 Écoutez le témoignage de Jane Fonda en français et ses rapports avec le studio de la Warner.
04:50 C'est assez étonnant d'écouter ça quelques années plus tard.
04:52 Ils voulaient que je fasse casser le mâchoire, briser le mâchoire par une dentiste pour
04:58 creuser les joues.
04:59 Un jour, avec le nez que tu as, tu ne vas jamais pouvoir jouer la tragédie parce qu'on
05:04 ne peut pas le prendre au sérieux ce nez-là.
05:06 Et puis dernièrement, le mot est venu d'en haut que Jack Warner, le chef du studio,
05:12 voulait que je mette des faux seins.
05:13 Il n'aimait pas des femmes avec des petits seins.
05:18 Alors c'était très clair, j'étais un produit du marché et il fallait bien que
05:22 je m'arrange pour me rendre commerciale parce qu'on allait investir de l'argent
05:29 sur mon dos.
05:30 Alors le mâchoire quand même, il ne l'a pas arrangé, ni le nez.
05:33 Mais j'ai porté des faux seins et des cheveux blancs, des les cils pendant 10 ans.
05:38 Incroyable, elle a porté des faux seins et elle a été blande pendant 10 ans sur Ordre
05:44 Odella Warner.
05:45 C'était Jane Fonda.
05:46 Je vais m'adresser à l'ancien répétiteur de la Starac, Michael Jones.
05:50 Hier, c'était le retour de Top Chef.
05:52 Bon alors, on s'est fait un peu rouler dans la farine.
05:54 Top Chef, rouler dans la farine.
05:55 Oui, vous l'avez.
05:57 Parce que le service de presse nous a dit que ça serait des émissions plus courtes.
06:01 Hier, ça a fini à minuit 15.
06:03 Avec des pubs ?
06:04 Oui, mais les gens étaient fou furieux sur Twitter que ça finisse tard.
06:09 Et donc, dans ce premier numéro de Top Chef qui a plutôt bien fonctionné, ça arrivait
06:14 deuxième des audiences, il y avait un Suisse qui s'appelle Danny, un sous-chef d'excellence
06:21 dans Un Étoilé Le Jour et rappeur le soir, vous me donnerez votre avis.
06:25 Il rappe notre chef.
06:28 Je fais du rap.
06:31 La trap latine exactement.
06:33 La journée, je cuisine et la nuit, je rap.
06:42 Après le service, je vais au studio, je fais des titres.
06:44 Des fois, je m'endors dans le canapé et le lendemain, je vais au taf.
06:47 Mais c'est trop cool.
06:48 Je fais des concerts avec 2000 personnes devant moi et puis le lendemain, je fais mes macros.
06:53 Je ne rappe pas que des carottes.
06:55 C'est un bon étonnant.
06:57 Il était étonnant.
06:59 Même si vous ne participez pas à cette édition, j'imagine, Michael Jones, qu'une partie
07:04 de vous resteriez au Restos du Coeur.
07:06 On pourra en parler avec vous après la pub.
07:08 Ne serait-ce que votre lien avec Jean-Jacques Goldman.
07:11 Il y a quelques jours, dans cet avou, Patrice Doré, qui est le président des Restos du
07:15 Coeur, a expliqué qu'il voyait de plus en plus de monde en difficulté alimentaire.
07:19 On voit aujourd'hui qu'on est dans une situation qu'on n'a jamais connue.
07:23 Aussi rapidement et aussi fortement.
07:25 Ces 22% d'augmentation de personnes accueillies au Restos du Coeur par rapport à la même
07:30 période l'année dernière, c'est une situation qu'on n'a jamais connue.
07:33 Aujourd'hui, ce qui nous inquiète le plus, c'est qu'on ne voit pas la fin, sans mauvais
07:37 jeu de mots bien sûr, de cette augmentation des prix et qu'elle frappe toutes les populations.
07:42 Même celles qui, jusqu'à présent, ne pensaient pas avoir besoin de l'aide alimentaire.
07:47 C'est assez fou ce qui se passe en ce moment dans les Restos du Coeur.
07:51 Et donc, vendredi, il y aura l'émission sur TF1.
07:54 Achetez le CD, le DVD.
07:55 Et l'autre phénomène également, on pourra en reparler aussi, c'est qu'avec la crise
07:59 du pouvoir d'achat, c'est que les gens qui sont amenés à donner ou acheter un petit
08:03 peu plus lors des collectes dans les supermarchés, nous le font moins.
08:06 Ils donnent moins parce que ça coûte toujours plus cher.
08:08 C'est un petit peu le serpent qui se prend la queue aujourd'hui.
08:11 Même si vous n'êtes plus avec les enfoirés dans l'émission télé, vous les accompagnez
08:15 toujours ? C'est quelque chose qui vous tient toujours à cœur ?
08:17 Oui, j'ai fait, au début de l'année, un concert privé pour les bénévoles des
08:25 Restos du Coeur à Caen.
08:26 Et c'est quelque chose que je vais continuer à faire.
08:29 C'est juste que j'ai 71 ans et 4h30 sur scène, ça commence à être dur pour moi.
08:37 Donc, place aux jeunes.
08:38 Il y en a plein de jeunes artistes de talent aux enfoirés aujourd'hui.
08:43 C'est leur tour maintenant.
08:44 Vous êtes quand même sur scène, au dome et dans la tournée, vous tenez quand même
08:49 la guitare, non ? Oui, mais c'est beaucoup plus court.
08:53 Un concert avec Heritage Goldman, c'est deux heures.
08:57 Les enfoirés, c'est 4h30, sauf le dimanche où c'est 9h sur scène.
09:03 C'est épuisant.
09:04 C'est éprouvant.
09:05 Alors, je vais de nouveau parler aux musiciens que vous êtes avec cette expérience incroyable
09:13 pour la Ligue 1.
09:14 C'est une idée de l'agence de pub Marcel.
09:17 Ils ont mis une caméra devant les entraîneurs de football qui font des gestes, vous savez,
09:22 pour parler à leurs joueurs de football.
09:25 Va à gauche, va à droite, il leur parle.
09:26 Eh bien, ils ont modélisé tous les entraîneurs de la Ligue 1 pour n'en faire qu'un et ils
09:33 ont dirigé un orchestre symphonique de 70 musiciens.
09:37 Et donc, il y a une musique qui a été écrite par rapport à ces gestes et c'est les entraîneurs
09:43 qui dirigent.
09:44 Écoutez ce que ça donne.
09:45 Donc, c'est une musique qui est proposée à partir des gestes des entraîneurs de Ligue
10:10 1.
10:11 Avec une caméra qui suit le rythme de la gestuelle de ces entraîneurs.
10:14 Exactement, avec une caméra qui a été filmée tout le temps sur ces entraîneurs.
10:19 Et ensuite, c'est 70 musiciens symphoniques qui ont retranscrit cette musique écrite
10:25 par tous les entraîneurs de la Ligue 1.
10:27 Ça fait un beau générique.
10:30 Je ne pense pas qu'ils l'ont écrite.
10:33 Ils ont fait les gestes du conducteur.
10:36 Mais il ne doit pas y avoir beaucoup d'entraîneurs de foot qui savent écrire la musique.
10:40 Ils ont suivi les gestes en fait.
10:45 Voilà, ils ont suivi les gestes comme un chef d'orchestre.
10:48 Mais ça, c'est parfaitement faisable.
10:52 C'est comme on peut aujourd'hui morpher n'importe quelle personne, changer les mots,
11:02 comme fait Canteloup par exemple.
11:03 Voilà, donc aujourd'hui, on peut tout faire.
11:07 On va revenir avec votre actualité, Michael Jones, notre invité ce matin sur Sud Radio.
11:11 A tout de suite.
11:12 Sud Radio Média, l'invité du jour.
11:17 Notre invité Michael Jones, le chanteur héritage Goldman, qui part en tournée dès la semaine
11:22 prochaine.
11:23 Tournée qui va démarrer le 9 mars à Saint-Omer.
11:26 Et c'est coulé tout au long du mois de mars.
11:29 Alors Michael Jones, on a tous quelque chose de Goldman dans nos vies.
11:35 C'est quand même fascinant parce que c'est quelqu'un qui ne produit plus aujourd'hui.
11:41 Mais qu'est-ce qui nous accompagne ?
11:42 Moi, je me posais la question, quelle était ma chanson de Georges A.
11:47 Goldman ? Et je me dis en fait, il y en a plusieurs qui ont accompagné.
11:49 C'est ce qu'on vous dit de cet héritage ?
11:52 Déjà, on a un gros problème, c'est de choisir les chansons.
11:56 Il nous allégait tellement de belles chansons.
12:00 D'ailleurs, on est toujours en train de choisir les chansons.
12:05 On est en répétition ici aujourd'hui.
12:07 Et vous n'avez pas fini de choisir les chansons qui seront sur scène ?
12:11 Non, on en a fait plus que nécessaire pour le concert.
12:17 Et on va tous les essayer à Saint-Omer et probablement au Dôme de Paris aussi.
12:23 Et après, on sera sûrement obligé de raccourcir un tout petit peu le concert.
12:30 Parce que c'est difficile de faire des concerts de plus de deux heures.
12:34 Non, ce n'est pas pour le public.
12:37 Souvent, les gens, il faut qu'ils prennent le métro
12:41 ou trouver un moyen de transport pour rentrer chez eux après le concert.
12:45 Moi, je peux vous dire que ma chanson préférée, c'est "J'oublierai ton nom"
12:49 avec la chanson Carmel.
12:51 Et je ne savais pas que c'était vous qui aviez écrit la partie en anglais de la chanson.
12:57 Oui.
12:58 Comment ça s'est fait ?
13:00 Comme pour "Je te donne", comme pour "Nuit",
13:03 comme pour beaucoup de chansons que j'ai co-écrites avec Jean-Jacques.
13:07 Il me donnait la partie française et c'était à moi de remplir la partie en anglais
13:13 pour que ça soit cohérent et que ça raconte la même histoire.
13:17 Et il y avait une anecdote.
13:20 Cette chanson, j'avais chanté la partie de Carmel pour "Envoye en Irlande"
13:26 pour qu'elle enregistre la chanson.
13:29 Et Johnny était là à ce moment-là.
13:31 Et quand c'était à lui de chanter sa partie,
13:36 j'étais allé dans la cabine.
13:38 À un moment donné, il appelle Jean-Jacques.
13:40 Et Jean-Jacques me dit "Pickel, ça ne te dérange pas de partir
13:43 parce que Johnny n'arrive pas à chanter."
13:46 Et je suis allé dire au revoir à Johnny.
13:49 Et il m'a dit "Je t'ai écouté chanter, je ne peux pas chanter devant toi."
13:52 Incroyable !
13:54 Il était si sensible.
13:56 Tout le monde pensait que c'était un dur.
14:00 Non, c'était un artiste extrêmement sensible.
14:03 Et Jean-Jacques Goldman, est-ce que finalement ça lui a plu d'être star ou pas vraiment ?
14:10 On a l'impression qu'il aimait faire des chansons, que ce soit pour Céline Dion ou autre,
14:14 mais que le védétariat était quelque chose qu'il n'aimait pas.
14:17 Jean-Jacques voulait écrire dès le départ des chansons pour les autres.
14:22 Sauf que personne ne les prenait parce qu'il n'était pas connu à l'époque.
14:28 Et une fois qu'il a réussi par ses propres chansons,
14:32 les gens ont commencé à demander des chansons.
14:35 Donc lui, il adorait ça, oui, bien sûr.
14:37 C'était un processus, les textes et la musique après ?
14:41 C'était comment le processus de création ?
14:44 Il n'y a pas de processus.
14:47 Des fois, ça peut être une idée de texte et la musique vient après.
14:52 Par exemple, Elton John n'écrit que comme ça.
14:55 Ou l'inverse, c'est-à-dire qu'il y a toujours une idée qui lance l'étincelle.
15:03 Et après, ça peut être musical, ça peut être verbal,
15:08 peu importe, c'est l'étincelle du départ qui crée la chanson.
15:12 Moi, la chanson, c'est juste après.
15:14 Si le 12 mars, vous êtes à Strasbourg, le 14 à Dijon,
15:19 le 15 à Montbéliard, le 17 à Chambéry, voilà ce que vous entendrez.
15:23 Encore un matin, un matin pour rien, une argile au creux de mes mains.
15:30 Encore un matin, sans raison ni frein, si rien ne trace son chemin.
15:37 Matin pour donner ou bien matin pour prendre, pour oublier ou pour apprendre.
15:44 Il se lève, en haut des tours, les voix se taisent et tout devient aveuglé et sourd.
15:52 La nuit crame bouffe pour quelques heures, la zone sale, il les éparve et la lide.
16:00 Et le monde est plein d'esprit, rythme et son.
16:04 Je te donne mes notes, je te donne ma voix.
16:08 Les chansons sont de la bouffe et les histoires que je t'ai racontées.
16:12 Voilà, donc on entend ces nouvelles voix qui vous accompagnent avec John sur scène
16:16 pour reprendre les chansons de Jean-Jacques Goldman.
16:18 C'est-à-dire, Céphas, Marie-Couper, Cyprien, Tomislav, Mattosin, Nerak, Jesse El Zapalma, Lilian Renaud, Anne-Sophie Sébat.
16:25 - Ils ont du talent, hein ? - Ouais, ils ont du talent.
16:28 En plus, c'est une génération qui n'a pas connu la sortie de ces titres-là,
16:33 quand ils n'ont pas vu, on va dire, la dinguerie que c'était.
16:36 - Pour la plupart, ils n'étaient même pas nés. - C'est ça, ouais.
16:39 Et pourtant, ça fait partie de leur culture, j'imagine.
16:42 Oui, parce qu'il est étonnant, par exemple, que Céphas, qu'on a entendu en premier,
16:48 a grandi en Afrique du Sud.
16:50 Il ne parlait même pas français, mais ses parents, qui étaient français, passaient des chansons de Jean-Jacques.
16:56 Donc il a grandi avec Goldman sans comprendre les textes.
17:00 Incroyable. Moi, je voulais vous poser une question un peu média.
17:03 Vous avez vu que la Starac avait repris, vous avez été répétiteur durant plusieurs années.
17:08 Qu'est-ce que vous avez pensé du fiston Goldman, le fils Goldman, qui était le directeur de l'école ?
17:14 Vous avez un peu regardé ?
17:16 Il était très bien.
17:18 Sa position était justifiée, puisqu'il n'avait rien à prouver dans la musique.
17:25 C'est lui qui a commencé My Major Company, qui a découvert Grégoire et plein d'autres artistes.
17:31 Donc il savait de quoi il parlait. C'était son métier avant.
17:35 Et donc, moi, je le trouvais totalement crédible.
17:37 Vous avez regardé un peu la Starac ? Vous aimez ce genre d'émissions ?
17:41 Je regardais de temps en temps. Je n'avais pas trop le temps, parce que je continuais à travailler.
17:49 Donc souvent, je ne regarde pas trop la télé.
17:54 Mais j'ai regardé de temps en temps pour suivre un petit peu les jeunes, pour voir comment ça se passait.
18:02 Ce n'est pas facile. Les gens pensent que c'est facile. Il suffit juste d'y aller et de chanter.
18:07 Non, c'est très difficile.
18:09 D'ailleurs, les jeunes qui sont avec nous, il y en a beaucoup qui sont sortis des télé-crochets.
18:16 Et ils sont extrêmement doués.
18:19 On peut dire un mot des enfoirés.
18:21 Donc demain, il y a de nouveau les enfoirés. Cette année, ça s'appelle...
18:27 Les enfoirés, un jour, toujours.
18:30 Vous nous avez expliqué pourquoi vous n'étiez plus dans les enfoirés, parce que c'était un petit peu long.
18:37 Qu'est-ce que vous dites aux gens qui reprochent que maintenant, c'est plutôt une bande de copains ?
18:43 Que c'est un peu un cercle très fermé ?
18:46 Si on veut être bien vu, faire partie des enfoirés.
18:50 Est-ce que ça a encore son utilité ? Ou finalement, les chanteurs s'en servent pour de la notoriété ?
18:57 Non, je pense que c'est encore 20% du budget annuel des enfoirés, des Restos du Chœur.
19:03 C'est énorme.
19:04 C'est-à-dire que...
19:06 Non, je pense que les artistes sont là.
19:11 Ça a toujours été, c'est toujours un bande de copains.
19:15 On est pendant plus d'une semaine dans une bulle, on travaille dur.
19:20 J'étais aux enfoirés, je suis allé voir le spectacle.
19:23 C'est la première fois de ma vie que j'ai vu le spectacle des enfoirés en live.
19:27 Et donc...
19:30 Non, non, c'est...
19:32 Tout le monde se donne...
19:34 Je pense que c'est un privilège, personnellement.
19:38 Pouvoir prendre du plaisir en donnant du bonheur, il n'y a rien de mieux.
19:44 Et en rendant l'étang utile.
19:45 C'est ce que font tous ces participants aux enfoirés.
19:49 Et ils travaillent...
19:51 C'est vraiment...
19:52 C'est assez dur, quand même.
19:54 - En tant qu'artiste, je voudrais que vous nous disiez votre regard sur cette chanson,
19:58 l'hymne des enfoirés, qui a quand même bientôt 30 ans, si je me...
20:02 - Ah, écrite par Jean-Jacques Goldman.
20:03 - Écrite par Jean-Jacques Goldman, qui est tellement adapté, qui ne vieillit pas.
20:08 Pas d'une virgule.
20:09 C'est incroyable.
20:10 - Non.
20:11 C'est dommage, parce que...
20:13 Quand on a commencé les enfoirés, on pensait que ça allait durer quelques années
20:18 et que les choses allaient mieux.
20:22 Et c'est le contraire.
20:23 Donc, les gens, aujourd'hui, ont de plus en plus besoin des Restos du Coeur
20:28 et de la solidarité de ceux qui peuvent donner pour que les autres puissent manger.
20:38 Aujourd'hui, c'est pas que ça.
20:40 Les Restos du Coeur aussi s'occupent de la réinsertion.
20:44 - Oui, il y a de l'immobilier.
20:46 - Voilà, il y a beaucoup, beaucoup de choses.
20:48 Et, par exemple, il y avait des vendanges du Coeur
20:52 où les gens qui venaient travailler dans les vignes étaient des anciens bénéficiaires.
20:58 Les Restos du Coeur, il y a beaucoup de bénévoles aujourd'hui au Restos du Coeur
21:03 qui sont des anciens bénéficiaires.
21:06 - Et puis, comme on avait Michael Jones ce matin,
21:09 je voulais faire moi un petit clin d'œil, parce que je l'aimais beaucoup,
21:12 à Carole Frédéric et à Lortube.
21:15 - Voilà, le plaisir.
21:37 - C'était top, ça.
21:38 - Oui, mais tout est...
21:39 - Elle nous manque un carot, Michaël.
21:41 - C'est difficile de choisir.
21:43 - En fait, par exemple, une chanson comme 1, 2, 3,
21:48 elle n'est pas dans le spectacle en entier,
21:52 mais on a trouvé une solution pour une partie des choix.
21:55 On a fait un medley qui dure 15 minutes
21:58 où on a mis toutes les chansons qu'on avait envie de faire,
22:01 mais qu'on ne pouvait pas faire.
22:02 - Merci beaucoup, Michael Jones.
22:04 Vous êtes en tournée à partir de la semaine prochaine.
22:06 Ça démarre à Saint-Omer, vous serez à Paris le 10 mars,
22:08 au Dôme, et puis il y a toutes les dates qui s'enchaîneront
22:11 jusqu'à la fin du mois avec cet héritage Goldman.
22:13 Merci infiniment à vous d'avoir été avec nous.
22:15 - Merci beaucoup.
22:16 - Merci, c'était un plaisir.
22:17 Bonne tournée, et dans un instant, on va retrouver Frédéric Brindel.
22:21 - Qui chante très bien.
22:22 - On va lui demander.
22:23 - Oui, il chante très bien, de Goldman.
22:24 - Il va faire l'Astarak bientôt.
22:25 - Et on s'excuse pour le retard.
22:26 - Et on se retrouve demain,
22:27 et demain, on sera en direct du Salon de l'Agriculture.
22:29 - Mais non !
22:30 Venez nous voir, on sera dans le hall 4 !
22:32 Allez, à demain et très belle journée à vous !

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