• l’année dernière
L’ancien commissaire divisionnaire Maurice Signolet, qui a longtemps travaillé au sein de la brigade des stups, estime que le plus dangereux chez les drogués sont les personnes qui ont «des conduites à risque». Il met en garde contre les usages qui sont faits de ces substances, plus que des produits en eux-mêmes.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Et les conduites addictives, moi j'étais longtemps à la voyage des stupéfiants, il faut se méfier des gens qui ont des comportements à risque,
00:06 qui ont des prédispositions aux risques, qui vont aller de toute façon vers des conduites à risque, que ça soit l'alcoolisme, que ça soit des dépendances diverses, etc.
00:13 Il y a plusieurs vérités qu'il faut asséner également, c'est comme les drogues dures et les drogues douces, ça n'existe pas.
00:20 Il y a un usage doux et un usage dur de certains produits.
00:23 Le produit pareil n'est pas l'essentiel. Moi j'ai connu beaucoup de toxicomanes, on disait qu'ils avaient la chuteuse dans la tête.
00:30 C'est pas toujours le produit, c'est l'état d'esprit dans lequel on est. Et c'est surtout là-dessus qu'il faut travailler.
00:35 Par contre, je trouve que la loi avait bien mesuré les choses.
00:40 Par exemple, la loi du 31 décembre 1970 que tout le monde décrit, avait prévu le côté répressif, mais le côté soin également.
00:48 Il y avait ce qu'on appelait l'injonction thérapeutique, c'est-à-dire que la loi, le législateur dans sa grande sagesse avait compris que c'était interdit par la loi la consommation de stupéfiants,
00:56 mais que l'injonction thérapeutique permettrait peut-être de s'en sortir.
01:01 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:04 [SILENCE]

Recommandations