Marseille a connu aux premières heures de lundi une flambée de violence extrême, sur fond de trafic de drogue, avec trois fusillades ayant fait trois morts, dont un adolescent âgé de 16 ans.
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00:00 savoir que la paternelle c'est un point de deal parmi tant d'autres. C'est un point
00:02 de deal qui est assez bien fait, pourquoi ? Parce qu'on a un accès rapide à l'autoroute,
00:06 les narcotrafiquants ont mis en place des drives, voilà pourquoi il y a des enjeux.
00:09 Mais aujourd'hui, écoute, tout est déstructuré, c'est des OPA permanentes de narcotrafiquants
00:13 parce que c'est du néolibéralisme sauvage, ces trafiquants-là, rien de plus. Savoir
00:17 qu'un point de deal à Marseille c'est entre 30 000 et 90 000 euros par jour de chiffre
00:20 d'affaires. Donc ce qui est certain c'est que c'est-à-dire qu'ils font des OPA en
00:23 permanence et c'est pour cela aujourd'hui qu'il y a une ultra-violence. Les sommes
00:32 sont tellement importantes. Aujourd'hui, mes collègues de l'APJ de la Criminale sont
00:36 épuisés, je pèse mes mots. Aujourd'hui, il manque une quinzaine de fonctionnaires
00:40 pour enquêter sur ces trafics de tué-champs. Pourquoi ?
00:42 Il y a eu des renforts pourtant, dernièrement. Il y a eu une partie de renforts effectivement
00:47 mais ça ne pallie pas les carences que l'on a eues ces dernières années. Aujourd'hui,
00:52 on est en train d'essayer de remettre à niveau ces services-là. Il manque encore
00:54 une quinzaine de fonctionnaires sur l'APJ, sur le groupe criminel. Aujourd'hui, ils
00:58 n'ont pas le temps d'enquêter comme il se doit sur les enquêtes de règlement de
01:00 compte. Et ça c'est vrai que c'est un véritable problème parce qu'une affaire
01:03 chasse l'autre depuis le début janvier, toutes les semaines on a un règlement de
01:06 compte à Marseille. Ça c'est une réalité sur laquelle on peut s'assoir.