En Turquie, une deuxième nuit de manifestations après l'arrestation du maire d'Istanbul. Les procureurs accusent Ekrem İmamoğlu d'avoir exploité sa position à des fins lucratives, notamment par l'attribution inappropriée de contrats gouvernementaux.
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00:00Dans les rues d'Istanbul, la colère gronde.
00:04Hier, pour la deuxième journée consécutive,
00:08des milliers de manifestants se sont rassemblés devant l'hôtel de ville,
00:11dans un climat tendu.
00:15Parmi eux, Kerem, étudiant.
00:18Nous sommes venus ici pour répondre à la détention d'un candidat
00:21à la présidence de la République de Turquie.
00:23Ce candidat, c'est Ekrem Imamoglu, maire d'Istanbul
00:26et principal rival du président Erdogan.
00:29Mercredi, il a été arrêté alors qu'il devait être investi ce dimanche
00:33en tant que candidat du CHP, le principal parti d'opposition,
00:37à la présidentielle de 2028.
00:39Une décision dénoncée par Osgur Ozel, président du CHP.
00:43Nous avons un plan B, un plan C,
00:46mais ce plan ne consiste pas à laisser Ekrem Imamoglu de côté,
00:49ni à l'oublier.
00:51S'il est frappé d'une interdiction politique,
00:53nous transformerons les prochaines élections en référendum pour le libérer.
00:57Hier, le président Erdogan a réagi.
00:59Il a dénoncé cette contestation inédite depuis 2013
01:02et accusé le CHP d'hypocrisie.
01:05Les problèmes internes du CHP ne concernent pas le pays ni le peuple,
01:09mais une poignée d'ambitieux au sein de son propre siège.
01:12Les partisans d'Ekrem Imamoglu redoutent désormais qu'il soit incarcéré
01:16et remplacé par un administrateur nommé par l'État
01:19à la tête de la municipalité d'Istanbul.
01:26Sous-titrage Société Radio-Canada