Jean-Michel Guidez, fidèle de Cyclism'Actu depuis des années, a décidé cette fois de vous proposer son "coup de coeur du Tour de France". Pour ceux qui ne le connaitraient pas encore, Jean-Mi réalise régulièrement Le Mag Cyclism'Actu et a proposé plus récemment La Rétro Jean-Mi. "Depuis l'enfance dans le Nord de la France, j'ai toujours eu une véritable passion pour le vélo, explique-t-il. À 72 ans, elle est toujours intacte. J'étais monteur à France Télévisions et j'ai suivi 15 Tour de France, 7 Paris-Dakar et aussi plusieurs Jeux Olympiques. Retraité depuis plus de 10 ans, je me balade toujours avec ma caméra et j'ai décidé d'aider ce média web que j'affectionne : Cyclism'Actu et toute son équipe."
Passe ton bac d'abord, c'est la maxime des parents de Cédric, Annie et Alain Vasseur, quand l'aîné des enfants manifeste le désir de faire de la compétition cycliste. Il faut dire que le papa Alain avait commencé très tôt la compétition et s'était retrouvé fort dépourvu quand sa carrière s'était arrêtée rapidement. Ne pas griller Cédric, c'était la volonté du papa et de l'oncle Sylvain qui fut lui aussi coureur professionnel au sein de la formation Bic.
Cédric, brillant étudiant dans une école d'ingénieur à Lille et venu à la compétition un peu avant 18 ans, alterne les études et les courses chez les amateurs dans la formation du V.C Roubaix dirigée par Charlie Leconte et Bernard Delaurier. En 1994, à 24 ans, il est stagiaire chez Novémail-Histor sous la recommandation de Philippe Crépel. Recruté par Roger Legeay chez Gan, il dispute en 1997 son deuxième Tour de France au cours duquel il va écrire un beau chapitre décliné en 5 pages de couleur jaune comme le maillot de leader sur la Grande Boucle.
Après une tentative d'Eros Poli, son coéquipier, la porte s'ouvre pour un raid solitaire de 147 kilomètres le 10 juillet avec une arrivée inédite à La Châtre. Cédric décroche le graal, 27 ans après son père Alain, vainqueur en 1970 au pied de l'émetteur d'Europe numéro 1 du Felsberg avec, cerise sur le gâteau, la tunique jaune de leader, contrairement à Alain qui ne l'a jamais portée. Bien entouré par sa garde rapprochée avec Chris Boardman et François Simon notamment, Cédric savoure les 5 journées glorieuses. À la surprise générale, motivé comme jamais par le commentaire d'un journaliste de radio qui affirme sur les ondes le matin du 14 juillet de l'étape Pau-Loudenvielle (ascension du Tourmalet et Aspin) que Cédric perdrait le maillot à l'occasion de la première étape de montagne, Vasseur sauve le maillot jaune pour 14 secondes devant Jan Ullrich, le futur vainqueur... Ce sera le dernier jour de gloire en 97 pour le futur manager de Cofidis.
Passe ton bac d'abord, c'est la maxime des parents de Cédric, Annie et Alain Vasseur, quand l'aîné des enfants manifeste le désir de faire de la compétition cycliste. Il faut dire que le papa Alain avait commencé très tôt la compétition et s'était retrouvé fort dépourvu quand sa carrière s'était arrêtée rapidement. Ne pas griller Cédric, c'était la volonté du papa et de l'oncle Sylvain qui fut lui aussi coureur professionnel au sein de la formation Bic.
Cédric, brillant étudiant dans une école d'ingénieur à Lille et venu à la compétition un peu avant 18 ans, alterne les études et les courses chez les amateurs dans la formation du V.C Roubaix dirigée par Charlie Leconte et Bernard Delaurier. En 1994, à 24 ans, il est stagiaire chez Novémail-Histor sous la recommandation de Philippe Crépel. Recruté par Roger Legeay chez Gan, il dispute en 1997 son deuxième Tour de France au cours duquel il va écrire un beau chapitre décliné en 5 pages de couleur jaune comme le maillot de leader sur la Grande Boucle.
Après une tentative d'Eros Poli, son coéquipier, la porte s'ouvre pour un raid solitaire de 147 kilomètres le 10 juillet avec une arrivée inédite à La Châtre. Cédric décroche le graal, 27 ans après son père Alain, vainqueur en 1970 au pied de l'émetteur d'Europe numéro 1 du Felsberg avec, cerise sur le gâteau, la tunique jaune de leader, contrairement à Alain qui ne l'a jamais portée. Bien entouré par sa garde rapprochée avec Chris Boardman et François Simon notamment, Cédric savoure les 5 journées glorieuses. À la surprise générale, motivé comme jamais par le commentaire d'un journaliste de radio qui affirme sur les ondes le matin du 14 juillet de l'étape Pau-Loudenvielle (ascension du Tourmalet et Aspin) que Cédric perdrait le maillot à l'occasion de la première étape de montagne, Vasseur sauve le maillot jaune pour 14 secondes devant Jan Ullrich, le futur vainqueur... Ce sera le dernier jour de gloire en 97 pour le futur manager de Cofidis.
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