Richard Virenque et les Jeux olympiques, c'est toute une histoire ! Près de 20 ans après avoir pratiquement conclu sa carrière de coureur cycliste aux Jeux d'Athènes 2004 - il comptabilise au total 3 participations, son meilleur résultat restant sa 5e place à Atlanta en 1996 - le septuple meilleur grimpeur du Tour de France a eu l'honneur de pouvoir porter la fameuse flamme olympique le vendredi 10 mai dernier. Un beau symbole pour le Varois sur ses terres d'adoption, et l'occasion pour Cyclism'Actu de venir aux nouvelles de l'ancien chouchou du public français, très discret dans les médias ces dernières années. Toujours aussi passionné de vélo, Richard Virenque est revenu pour nous et avec son oeil d'expert sur l'évolution du cyclisme, la domination de la nouvelle génération et celle sans partage de Tadej Pogacar sur le Tour d'Italie... mais aussi sur ses projets, sa nouvelle vie, et son envie de renouer avec ce milieu du cyclisme qu'il aime tant.
Category
🥇
SportTranscription
00:00Bonjour Richard Virenque ! Bonjour, bonjour à tous !
00:05Alors je vais tout de suite te débarrer par une petite date, en 2004 vous participez
00:10à vos troisième et dernier Jeux Olympiques à Athènes, quelques mois après vous annonciez
00:14votre retraite sportive et 20 ans plus tard on vous retrouve dans le Var à porter la
00:20flamme olympique vendredi dernier, un beau symbole, qu'est-ce que ça représentait
00:24pour vous cette opportunité ? Pour moi les Jeux Olympiques en France c'est
00:33magnifique, comme vous l'avez dit j'ai participé à trois Olympiades durant ma carrière,
00:39mes 15 ans de carrière professionnelle et les Jeux sont cette année à Paris, en France
00:48et que la flamme parcourt toute la France et que je fasse partie des 10 000 porteurs
00:56de flamme, parce qu'il y en aura 10 000 qui vont porter la flamme, je crois que c'est
01:01assez sympa et c'est un petit clin d'oeil qu'on me fait parce que je crois que les couleurs
01:10françaises je les ai portées bien haut tout au long de ma carrière et c'est une reconnaissance
01:17en plus c'est au moment où la flamme rentre dans le Var, on était en Varroa et voilà
01:23donc c'est un coup de nostalgie, un petit moment, ça ne dure pas longtemps, vous avez
01:31le temps de l'allumer, de faire on va dire 300 mètres et redonner à votre relayer,
01:40donc c'est un court moment mais un moment sympathique et un clin d'oeil par rapport
01:45à ma carrière qui a été longue et qui a perduré et j'ai été au pied d'une médaille
01:53parce qu'à Atlanta je suis quand même quatrième de la course et donc voilà c'était compliqué
02:01mais voilà donc en tout cas c'est pour en parler de ce moment là, la semaine dernière
02:08c'était sympa en tout cas d'avoir vécu ça.
02:11Porteur de la flamme olympique c'est évidemment une belle actualité mais avec ces derniers
02:15mois ces dernières années on vous voit un petit peu moins dans les médias, même l'année
02:20dernière vous étiez à notre micro sur le Tour de France 2023 et vous nous aviez dit
02:23que vous étiez un peu devenu comme Monsieur Tout-le-Monde, alors moi j'ai envie de poser
02:26la question, que devient Richard Virenque en 2024 ?
02:29Écoutez, c'est clair qu'après être sportif de haut niveau vous rentrez un peu dans le
02:37format de Monsieur Tout-le-Monde, vous avez une vie pas tournée à 100% à 200% autour
02:45du sport et de l'hygiène de vie parce que pour être sportif de haut niveau et professionnel
02:51il faut rentrer comme dans un couvent où tout ce que vous faites est pesé, analysé
03:00pour optimiser la performance et après quand vous lâchez tout ça vous passez dans une
03:08vie sédentaire de profiter de la vie, de vous occuper des choses que vous ne pouvez pas
03:15faire et tout ce qu'il y a de bon côté derrière la vie d'un sportif donc on se cantonne
03:25en tout cas à une autre vie dans les affaires, moi je pratique des affaires dans l'immobilier
03:34donc j'ai des projets immobiliers que je mène à bien et donc ça m'occupe et à côté
03:41de ça je fais toujours du vélo, ça dépend des périodes, les périodes d'hiver le vélo
03:48je le laisse tranquille, par contre je fais d'autres sports et les périodes comme maintenant
03:54à partir du mois de mai on va dire le vélo on le ressort pour faire du vélo à peu près
03:58jusqu'au mois d'octobre mais voilà donc ça ne devient plus mon quotidien par contre
04:04je fais quelques conférences, je fais quelques participations sur un vélo, chaque année
04:10j'ai eu la chance aussi de venir sur le Tour de France avec Europe 1, la radio qui me fait
04:16toujours confiance, par contre il est vrai qu'en sortant on va dire des commentaires
04:23comme je faisais pendant plus de 13-14 ans avec Eurosport, il est clair que quand on ne commande
04:28plus les courses, on n'est plus sur les courses, moins sur les courses et donc on a l'impression
04:33de disparaître un peu puisqu'on n'est plus un peu dans l'image mais bon c'est comme ça
04:37malheureusement je dois faire avec mais je suis toujours passionné, je regarde toujours les courses
04:43avec autant de passion, je suis le cyclisme français ce qu'il a fait Valentin Parentain
04:53hier avec Romain Bardet, premier et deuxième c'est génial sur le Tour d'Italie donc
04:59je regarde, je regarde les classiques, je regarde les coureurs, je regarde les déformations
05:05qui matent un peu tout le monde et voilà donc je m'intéresse toujours autant, je suis toujours
05:12un passionné même si je ne suis plus on va dire dans la lumière au bord des routes
05:18je vais quand même aller prochainement aux quatre jours Dunkerque comme j'habite
05:23dans la région bruxelloise, je vais être à côté donc j'ai la chance grâce à l'organisateur Eric
05:29Marchelli de venir sur les quatre jours Dunkerque et d'être au coeur de la course parce que je
05:33conduis une voiture et je suis au coeur du peloton là c'est génial, voilà donc
05:41je suis quand même un peu dans le monde du vélo. Un petit peu mais est-ce que du coup ce rôle de
05:46consultant ça vous manque pas un petit peu quand même, est-ce que c'est quelque chose
05:48auquel vous réfléchissez revenir peut-être dans ce métier là ? Alors écoutez
05:56quand j'ai arrêté ma carrière c'était une opportunité que j'ai eue grâce à Laurent-Eric
06:02Lollet qui était à l'époque directeur d'Eurosport, c'est lui qui m'a fait mon premier contrat
06:10et voilà donc aujourd'hui il est clair qu'en sortant d'Eurosport et en ayant vécu tout ce
06:19que j'ai vécu, les commentaires tout ça, c'était une activité qui me plaisait parce que je vivais
06:24ça à fond et ça me plaisait, je crois qu'on avait de très bons retours. Maintenant vous savez les
06:31places sont chères dans les commentateurs et il faudrait qu'il y ait des places qui se libèrent
06:37ou alors qui m'ajoutent, en tout cas c'est pas l'option que la télé, que France Télévisions a
06:44pris parce que je leur ai proposé mes services mais pour l'instant ils n'ont pas de place donc
06:51je dois me contenter tout simplement d'être patient et peut-être un jour on me fera revenir dans les
06:58commentaires mais en tout cas c'était quelque chose que je prenais à cœur et les années passées
07:05avec Patrick Chassé avec qui on a passé beaucoup beaucoup d'années dans les commentaires
07:11comme je vous dis une dizaine d'années après c'est différent mais voilà c'est la
07:19vie qui avance et bon des fois c'est un peu dur pour moi de regarder le Tour de France
07:25et d'être à la maison mais je le regarde toujours avec passion. Vous l'avez dit, vous suivez toujours
07:32l'actualité vélo avec passion. Justement votre avis sur le cyclisme actuel, il y a eu énormément
07:39de changements depuis que vous avez arrêté, en 20 ans on a l'impression que tout a évolué
07:44que ce soit au niveau du matériel, au niveau de la jeunesse des coureurs, au niveau des courses,
07:49quel est votre regard comme ça sur le cyclisme actuel en 2024 ?
07:54Le regard c'est qu'il est clair qu'on est devenu plus moderne, plus performant,
08:04on utilise toutes les techniques, on va dire que ce soit les composites, que ce soit
08:12les techniques d'entraînement, la DTT qui existait à l'époque, c'était il y a 20 ans
08:18mais maintenant on est dans l'ère de 2024-2030 où c'est tout informatisé, pesé, millimétré,
08:31ça l'était aussi à notre époque mais bon pour parler des vélos, les vélos qui ne ressemblent
08:38plus du tout aux vélos que j'ai connus avec les dérailleurs électriques, nous on était avec des
08:45dérailleurs avec des câbles, j'ai connu le dérailleur électrique récemment et je trouve ça
08:50génial au niveau de la finesse du rapport, c'est super, après les freins à disque,
09:00pour parler des freins à disque c'est génial aussi, dans mon activité en tout cas j'adorais
09:07les descentes et le freinage était très important donc il faut anticiper un freinage à disque,
09:14c'est un freinage très puissant, très fort et il est clair que tout a évolué, la légèreté,
09:22on avait toujours des vélos légers parce que la norme, je crois qu'elle est toujours à 6,9 kg
09:27autour de 6,9 kg pour les vélos, ça c'est la réglementation donc les vélos sont toujours aussi
09:32légers mais peut-être ils sont un peu plus rigides et voilà donc ça se bonifie en tout cas mais
09:38je reste admiratif de tout ça parce que si je peux hériter d'un vélo tous les deux ans de la
09:48nouvelle génération, vu que je pédale un peu, c'est un grand plaisir. Et la génération de
09:56champions actuels, les Tadej Pogacar, les Jonas Ingegard, les Remco Evenepoel, ça vous inspire
10:02quoi, ces champions qui percent de plus en plus jeunes on a l'impression et qui dominent vraiment
10:07de manière assez presque indécente en ce moment le cyclisme moderne ? Oui on a beaucoup de chance
10:14en tout cas pour être un spectateur aujourd'hui parce que cette génération elle n'a pas froid
10:20aux yeux, elle attaque de loin, elle prend des risques, c'est pas trop calculé même si ce
10:27l'est quand même un peu mais c'est une génération qui croque la vie à plein de dents
10:34et je crois que quand on regarde les classiques, même si c'est un peu toujours les mêmes
10:39qui gagnent, en tout cas ils le font avec panache, avec classe et ils se mettent en position
10:48de risque dans l'action, ils partent de plus loin, ils se mettent en difficulté
10:56et ils vont jusqu'au bout parce que derrière il y a ce jeu aussi du chat à la souris
11:01je ne veux pas trop rouler, je vais attendre et derrière l'autre devant, il prend les devants
11:05et il se donne à fond et ça fonctionne donc non je trouve que la génération qui est là en place
11:12elle nous apporte beaucoup, en tout cas pour le spectacle et la course, je me régale
11:18Le spectacle justement parce qu'on a l'impression d'un point de vue spectateur et même auprès de
11:22certains coureurs, on s'en rend compte un peu sur le Tour d'Italie en ce moment avec Daj Pogacar
11:26on a l'impression qu'il a déjà course gagnée, on a l'impression qu'il y a une certaine lassitude qui s'installe
11:30vis-à-vis de ces raids en solitaire qui sont très impressionnants mais qui tuent le suspense
11:35au bout de 50 kilomètres, à plus de 50 kilomètres de l'arrivée, est-ce que ce n'est pas quelque chose
11:40qui se normalise, ça pourrait devenir problématique dans le futur du cyclisme ?
11:47C'est clair que Pogacar sur les courses et dans les grands tours, il a la main mise
11:53mais il n'est pas à l'abri d'une défaillance, il n'est pas à l'abri, pas que je le souhaite,
11:58il n'est pas à l'abri d'une chute et que le dauphin derrière peut hériter donc en tout cas
12:05il court avec panache, même s'il a course gagnée où on se dit qui risque de le battre
12:12il prend des risques et peut-être en prenant ces risques-là, à un moment donné on se
12:18souvient, Pogacar avait le tour gagné et un certain vime de garde est arrivé, il lui a claqué
12:25la porte et boum, il est tombé sur un os donc l'avantage qu'on a c'est que c'est un coureur
12:32à panache, son équipe est très forte, pour l'instant il arrive à cadenasser la course mais
12:38derrière les adversaires essayent de patienter ou de trouver un peu l'ouverture, ça a toujours été
12:46un peu comme ça, vous savez dans toutes les générations, moi j'ai connu les générations
12:53Indurain, après j'ai connu la génération Yann Ullrich-Biarritz, l'arénation
13:04l'ensemble song, donc à un moment donné on doit se faire à chaque fois avec une génération ou un
13:11coureur qui a la suprématie et d'être patient et pouvoir essayer de le battre.
13:21Et au milieu de tout ça, la génération française, on a des jeunes pousses qui poussent à la porte,
13:26on a eu Thibaut Pinot qui a pris sa retraite l'année dernière, on a l'impression qu'il y a un passage
13:29de témoin entre la génération des années 2010 et celle des années 2020 qui débarque, décomplexée,
13:36qu'est-ce qu'on en pense de cette génération française actuelle, on peut en espérer beaucoup ?
13:42Oui, on en espère, sur les courses je trouve que dans les classiques tout ça,
13:47le cyclisme français se porte plutôt bien, maintenant on le traite d'ancien mais c'est
13:53Romain Bardet qui nous a fait une bonne campagne de classique et là il retrouve un peu ses jambes
14:00sur le Tour d'Italie, après on peut le voir à l'exemple de Paris-Paintre, au Tour d'Italie,
14:08le jeune qui est devant, qui ose et qui est récompensé, je trouve aussi depuis le début
14:16de l'année, l'équipe de Vincent Lavenu, Descathelons, Général Mondial qui a le vent en
14:22poupe, ils ont démarré l'année, ils se sont transformés, je ne sais pas si c'est grâce aux
14:27sponsors ou grâce aux nouvelles recrues mais en tout cas ils ont changé quelque chose qui marche
14:32bien parce qu'ils sont rentrés vraiment dans une équipe offensive, tout réussit, ils sont dans
14:41une sphère positive et il faut en profiter, ils en profitent pleinement, il y a des époques ou des
14:50moments de l'année où il y a des formations où tout se passe bien et après le problème à un
14:56moment donné on rentre dans l'anonymat même si on participe pour des formations et on est
15:01patient donc voilà donc non je crois que toutes les formations françaises se donnent un fond et
15:07essayent de sortir l'épingle du jeu dans ce cyclisme qui va très vite, qui est très fort,
15:17la performance elle est tellement élevée mais chaque génération, c'est un peu toujours pareil,
15:27c'est clair que des fois on est un peu déçu parce que les français ne sont pas aux avant-postes et
15:34il y a des périodes comme ça parce qu'il y a d'autres qui... mais les français à un moment
15:38donné arrivent à trouver un peu l'ouverture comme là sur le Tour d'Italie, comme là sur les classiques,
15:44j'espère sur le Tour de France cette année qui va se disputer, en plus c'est le Tour de France
15:50où il y aura les Olympiades à Paris et le Tour de France se finissera à Nice, je pense qu'il y a
15:57des opportunités mais on est bien parti cette année pour parler je pense de l'équipe Décathlon à Jeux
16:06des Eras Mondiaux parce qu'ils ont le vent en poupe, on est au mois de mai, on est à l'aube du
16:10Tour de France donc voilà donc l'équipe Arkea aussi qui aussi fait son bonhomme de chemin donc
16:17avec Manu Hubert qui depuis des années on va dire rame pour sortir un peu des pépites de son
16:29équipe donc c'est pareil pour Jean-René Bernodeau avec Direct Energie, voilà Marc Madiot lui de
16:38son côté aussi il a quelques pépites aussi qui sont en train d'éclore et non je trouve que le
16:44cyclisme français se porte plutôt bien mais on est dans une rivalité internationale à 200% c'est à
16:54dire que tous les meilleurs du monde se confrontent et le niveau il est tel que c'est pas évident
17:00d'aller gagner, c'est pas évident d'aller voilà d'être le meilleur donc voilà. Vous avez parlé
17:09des pépites de Marc Madiot, on pense en tout cas d'un point de vue grimpeur ça vous parlera
17:15forcément mais on pense forcément à Lenny Martinez parmi les belles pépites de demain
17:19pour potentiellement briller sur les grands tours, il y a énormément de rumeurs autour de son
17:25potentiel départ de la Groupe Amae FDJ, est-ce qu'il ira vers Bahrain, vers Ineos, ce choix de partir à
17:30l'étranger pour les jeunes coureurs français est-ce que c'est quelque chose que vous comprenez, est-ce
17:34que c'est une démarche qui pour vous est obligatoire pour pouvoir espérer gagner le Tour
17:40de France ? Alors obligatoire à un moment donné, moi je suis bien passé pour savoir parce que j'ai
17:48démarré dans une équipe française, cette équipe c'était l'équipe RMO, elle a fait faillite et j'ai
17:54pas eu le choix de partir donc on a créé une équipe, l'équipe Festina et ensuite voilà donc j'ai
18:02toujours vécu on va dire dans des équipes étrangères et c'était comme ça et c'était pas
18:08un choix mais c'était mon destin, comme je suis originaire du Var et à un moment donné en étant
18:15amateur, j'ai dû m'exiler ailleurs que le Var pour pouvoir réussir, au début je suis parti dans les
18:22Alpes-Maritimes en étant amateur et après j'ai eu la chance de rentrer au bâton de Joinville
18:28sous sélection et une année au service militaire et après la SPTT Paris donc vous savez dans le
18:35vélo il faut savoir prendre sa valise et à un moment donné aller où il faut bouger, il ne faut
18:41pas rester dans un cocon un peu trop chaud où on est en train de s'endormir donc mais par contre
18:49quand on est bien dans une équipe, tout se passe bien, je ne conseillerais pas de partir comme à
18:57un moment donné si on peut parler de Julien Laphilippe quand il a commencé à faire des
19:02prouesses chez Quick-Step, il est resté là donc et on a vu ce qu'il en est devenu un champion du
19:08monde à deux reprises donc c'était la bonne tactique de rester là, quand on est jeune aussi on est
19:15galvanisé par la notoriété, par l'argent, tout ça arrive aussi un peu très vite, un peu trop vite
19:22aussi et il faut avoir un entourage un peu solide parce que sinon on peut aussi, une carrière on
19:29court après nos rêves, nos objectifs sportifs mais on ne court pas après des contrats,
19:39vous voyez ce que je veux dire, donc il faut faire attention de ne pas se brûler les ailes à courir
19:44après des contrats, en fait on m'a toujours dit si tu veux gagner de l'argent et bien occupe-toi
19:50déjà de faire des résultats et l'argent va suivre automatiquement, donc voilà c'est
19:57ce que je pourrais conseiller en tout cas aux jeunes et à des décisions que certains pourraient prendre.
20:02Pour conclure un peu cette chronique avec Cyclisme Actu, on va se projeter sur les Jeux de Paris 2024
20:09cet été, un petit pronostic de Richard Virenque, alors on n'a pas encore toutes les sélections
20:13évidemment, on n'a pas les compositions d'équipes même par exemple de l'équipe de France mais comme
20:19ça si vous deviez donner un vainqueur, coup de cœur on va dire pour ces Jeux Olympiques 2024 à Paris,
20:25vous donneriez qui ? Je crois que cette année c'est l'année de Pogacar, déjà pour parler de vainqueur,
20:34de vainqueur je crois que ça va être le grand favori de ces Jeux parce que le parcours ça va
20:40être un parcours exigeant, très difficile et il va falloir être très costaud donc comme il fait
20:47un peu la pluie le beau temps et sur un peu tout ce qui est dur je crois que ça sera l'homme à battre
20:54et mon coup de cœur c'est qu'on est au premier plan un certain Julien Laphilippe qui a après
21:02je dirais ses prouesses de champion du monde et une partie de sa saison, de ses saisons un peu
21:10en berne, il lui manque l'étincelle, que l'étincelle revienne je lui souhaite en tout cas
21:17sur la région parisienne avec une médaille d'or, je lui souhaite champion olympique et ça serait
21:23un super retour. C'est clair, c'est tout ce qu'on souhaite également pour le cyclisme français à
21:31Paris 2024, merci beaucoup Richard Virenque de nous avoir accordé cet entretien, cette chronique
21:36sur sur cyclisme actuel, on vous retrouve ce week-end je crois sur les quatre jours de Dunkerque
21:41pour ceux qui veulent vous retrouver même cette semaine potentiellement et puis je serai en vélo
21:48à Bergues, en Créte-Ferme de Bergues, juste pour faire quelques tours de vélo avec quelques amis
21:54autour du vélo donc je serai aussi le lundi et lundi prochain, comme je reprends le vélo
22:00ça sera allure modérée. Le rendez-vous est donné, merci beaucoup, on vous souhaite une agréable
22:06journée et à une prochaine peut-être sur les routes du Tour de France également avec
22:10cyclisme actuel. Ok, bonne journée à vous, vive le vélo !