7-à-dire | Mamadou Soro, secrétaire général de la centrale syndicale Humanisme de Côte d'Ivoire

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00:00 [Musique]
00:05 Le 1er mai 2023, le monde célèbre encore une fois la fête du travail.
00:10 Quel est l'enjeu de cette commémoration pour les syndicats des travailleurs en Côte d'Ivoire ?
00:15 Nous en parlons dans ce numéro de C'est à dire avec Soro Mamadou,
00:18 secrétaire général de la centrale syndicale Humanisme de Côte d'Ivoire.
00:22 Merci d'être sur ce plateau.
00:24 C'est à vous le merci de nous inviter, de nous permettre de parler du monde du travail.
00:29 Et surtout c'est le témoignage d'une sympathie que votre organisme a à l'endroit des travailleurs,
00:36 de mieux les faire connaître, de mieux les accompagner.
00:39 Donc merci pour cette solidarité.
00:40 Je vous en prie.
00:41 On parle de fête du travail, on parle du 1er mai.
00:44 Que représente cette date pour vous qui êtes secrétaire général du central syndical ?
00:48 Le 1er mai de façon historique, c'est la commémoration de nos morts.
00:53 En effet, au moment où le temps du travail était de 12 heures par jour,
00:59 il y a eu la volonté unanime de l'ensemble des travailleurs du monde entier
01:03 de pouvoir faire avancer, réduire le temps horaire travaillé.
01:08 Et donc c'est dans cette lutte pour pouvoir amener de 12 heures à 8 heures le temps travaillé
01:15 qu'il y a eu quand même de la répression.
01:17 Que ce soit aux États-Unis, que ce soit en Australie, que ce soit en Russie.
01:22 Mais la volonté affichée des travailleurs était d'une détermination sans faille.
01:29 Mais autour du mois de mars de 1832, que ce soit à Chicago, que ce soit en Australie,
01:35 il y a eu vraiment une répression avec des coups de feu à bas les réels.
01:41 Ou autour du 10 mars jusqu'au 22 mai de 1832, partout il y a eu des manifestations, il y a eu des tueries.
01:49 Les nombres de morts ont dépassé les 1 000 morts partout.
01:53 Et donc finalement, quand la négociation a permis de retenir la journée de 8 heures
01:59 en Australie, à Melbourne exactement, les autres parties de la planète ont commencé
02:05 à accepter aux États-Unis, en Angleterre, en Russie.
02:10 Et donc finalement, ça a été un droit acquis.
02:13 Mais pour célébrer quand même cette victoire de la négociation, mais aussi de nos morts,
02:20 on a décidé de commémorer cela le 1er mai, qui est une date médiane de mars à mai,
02:26 pour pouvoir le faire.
02:27 Donc à l'origine, c'est la commémoration de nos frères disparus pour leur rendre hommage,
02:37 pour l'avancée du droit qu'ils nous ont permis d'obtenir.
02:40 Et donc, vous savez, l'humanité, elle sait qu'elle est.
02:43 En avançant, les employeurs ont voulu aussi accompagner les travailleurs.
02:49 Et donc, progressivement, de commémoration, les gens utilisent le mot de fête du travail.
02:55 Alors votre syndical compte 217 syndicats ?
03:00 Oui, ce sont 217 syndicats nationaux qui représentent 604 000 travailleurs en Côte d'Ivoire.
03:06 604 000 travailleurs.
03:07 Alors pour cette fête du travail, comment comptez-vous la célébrer ?
03:10 C'est une fête qui aura donc trois volets.
03:14 Le premier volet, ce sera d'abord un meeting que nous allons organiser au gymnase des
03:19 sapeurs-pompiers militaires de l'Indénie.
03:22 Le deuxième élément, ce sera donc des meetings éclatés dans nos différentes sections
03:28 régionales.
03:29 Et le troisième temps, ce sera donc la célébration, la participation de Humanis à la célébration
03:37 officielle qui va se dérouler à l'esplanade de la primature de Côte d'Ivoire.
03:41 Et donc nous attendons environ 2000 travailleurs au gymnase des sapeurs-pompiers de l'Indénie
03:49 où effectivement chaque secteur d'activité pourra avoir un porte-parole qui va présenter
03:57 la situation et surtout les perspectives qu'on envisage pour pouvoir gagner demain, encore
04:03 que demain soit meilleur par rapport à aujourd'hui.
04:06 Et donc voilà un peu de façon succincte le dérouler qui va être fait sur Abidjan
04:14 et sur l'intérieur du pays, nos 32 régions.
04:17 Alors vous qui êtes si proche des travailleurs de Côte d'Ivoire, c'est certain qu'ils
04:21 vous font cas des différentes difficultés qu'ils rencontrent au fur et à mesure qu'ils
04:26 font leur profession.
04:27 Qu'est-ce que vous savez des difficultés des travailleurs de Côte d'Ivoire ?
04:30 Oui, c'est la raison sociale de notre création, être à l'écoute des travailleurs.
04:37 Après les avoir écoutés, c'est pouvoir leur faire une suggestion, une proposition
04:44 d'accompagnement dans le but d'améliorer cette situation.
04:48 Et nous procédons donc par la formation, l'accompagnement et la formation permet
04:55 d'accroître leur compétence et leur capacité.
04:57 Et donc à partir de là, on accompagne.
05:00 Pour dire aujourd'hui, il y avait quelques grandes préoccupations mais je pense qu'avec
05:06 les discussions que nous avons menées, nous pouvons dire que nous avons quand même de
05:12 façon transversale abordé de grandes problématiques.
05:16 C'était la question du SMIC et vous avez vu que ces discussions ont permis de faire
05:21 avancer la question du SMIC.
05:23 Donc à côté de ça, si on veut parler de problématiques, ce sera de parler un peu
05:30 de la question du marché de l'emploi.
05:33 Et donc je pense que nous pouvons souhaiter qu'il y ait davantage d'investisseurs,
05:40 il y ait davantage de capitaux qui viennent pour pouvoir créer davantage d'entreprises
05:45 pour que le marché de l'emploi soit un marché dynamique.
05:48 C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, que ce soit pour le secteur public, que ce
05:52 soit pour le secteur privé, nous sommes arrivés à des protocoles d'accord qui garantissent
05:58 la trêve sociale pour que ce soit un environnement favorable aux entreprises et aux investissements.
06:04 Parlons de promotion de l'emploi.
06:08 L'année 2023 est décrétée année de la jeunesse.
06:11 Récemment, face au Parlement, le président Alassane Ouattara parlait d'un milliard
06:16 de fonds CFA octroyés à la jeunesse par jour.
06:18 C'est quelque chose qui a suscité beaucoup de réactions.
06:21 Votre commentaire ?
06:22 Mais nous, en tant que travailleurs, en tant que syndicalistes, partout où il y a des
06:28 investissements qui vont participer à accroître l'insertion, nous ne pouvons que saluer.
06:34 Maintenant, il appartient à tout citoyen qui pense qu'il peut apporter sa contribution
06:38 de l'ajouter.
06:39 Et donc nous, on est pour qu'il y ait davantage d'insertion et donc on ne peut que saluer
06:45 cette disposition particulière du président de la République qui consiste à injecter
06:50 un milliard par jour pour que les exceptions des jeunes puissent se faire.
06:55 Vous avez été un acteur majeur dans la signature du protocole de la trêve sociale en Côte
07:02 d'Ivoire.
07:03 Au total, il y en avait huit.
07:04 Avant d'aller plus loin, quel bilan retenons-nous neuf mois après la signature d'une telle
07:09 convention ?
07:11 Je pense qu'en regardant un peu les dispositifs de l'Organisation internationale du travail
07:17 qui lors de sa création en 1929 a prévu que pour qu'il y ait un dialogue social, il faut
07:24 au moins deux partis.
07:25 Donc c'est vrai, nous les syndicats, on était une partie, mais le gouvernement était l'autre
07:31 partie et la négociation avec le secteur privé s'est faite aussi avec le patronat
07:35 de Côte d'Ivoire.
07:36 Donc chacune des parties a été essentielle, a été une partie qui a joué un rôle majeur,
07:43 sinon il n'y aurait pas eu aboutissement.
07:45 Et donc c'est de saluer chacune des parties, saluer le président de la République qui
07:51 a permis l'ouverture de véritables négociations au niveau du secteur public.
07:56 Saluer aussi le président parce qu'il a boosté les négociations dans le secteur
08:02 privé.
08:03 Après lui, c'est de saluer son excellence Patrick Hachy qui a été vraiment pour le
08:09 secteur privé de tout temps avec nous pendant ces huit mois pour qu'effectivement on puisse
08:14 aboutir.
08:15 De même, nous devons saluer le patronat de Côte d'Ivoire avec l'ancien président
08:20 de la Conférence générale des entreprises, mais aussi avec le nouveau parce que c'est
08:24 avec lui que nous sommes en train de parachever toutes ces discussions.
08:28 Saluer le patronat de Côte d'Ivoire, saluer le gouvernement de Côte d'Ivoire, saluer
08:34 les différents ministères impliqués, le ministre de l'Emploi et de la Protection
08:37 sociale, maître camarade Daman et la ministre de la Fonction publique Anne Néziro-Loto.
08:42 Vous savez, pour qu'il y ait une bonne négociation, un bon dialogue social, il y a une posture
08:48 à avoir.
08:49 La posture, la première des postures, c'est le respect mutuel, la confiance réciproque.
08:55 Le gouvernement et le patronat de Côte d'Ivoire, pour ces négociations, ont eu confiance
09:00 aux centrales syndicales, ont eu confiance aux syndicats, ont eu confiance en nous et
09:05 nous ont respecté.
09:06 Deuxième élément, il y a la volonté de la recherche d'un consensus.
09:13 Et vous avez vu, ces discussions ont duré, mais rien n'a filtré parce que nous nous
09:18 sommes mis dans des postures de responsabilité et chacun a essayé d'argumenter pour que
09:25 les uns et les autres, chacun puisse bouger.
09:27 C'est une séance de données de recevoir et nous l'avons fait.
09:30 Et vous avez vu qu'à la fin, nous avons fait l'adhésion volontaire par la signature,
09:35 que ce soit au niveau du secteur public, qu'au niveau du secteur privé.
09:38 Tout ça a été parfait par des protocoles d'accord.
09:42 Et enfin, vous avez vu que nous respectons notre signature.
09:47 C'est pourquoi ce 1er mai 2023 sera un 1er mai spécial.
09:51 Il ne sera pas l'occasion de diatribes, de discours polémiques, de revendications particulières.
10:00 Il s'agira simplement de magnifier le dialogue social, de remercier le gouvernement et de
10:05 remercier le patronat de Côte d'Ivoire et de dire, nous, centrales syndicales, nous
10:09 sommes dans le dialogue social et en avant pour le dialogue social.
10:14 Demander à nos organisations de base, que ce soit dans le secteur public, que ce soit
10:19 dans le secteur privé, de leur dire d'utiliser les organismes de dialogue social, sectoriel
10:26 et local dans les entreprises que nous venons de mettre pour pouvoir faire en sorte que
10:30 ce dialogue social garantisse la paix sociale et un environnement de production continue.
10:35 Et c'est cette production-là qui va faire que demain, on va encore réclamer pour qu'on
10:40 puisse partager la richesse qu'on aura produite.
10:42 Du coup, ce que vous êtes en train de dire, c'est que 9 mois après, les deux parties
10:47 qui ont signé ces différents accords respectent leurs engagements.
10:50 Très clairement, pour nous, centrales syndicales, le 1er mai sera l'affirmation du respect
10:58 de cet engagement.
10:59 L'accord que nous avons eu pour le secteur public est inédit.
11:04 Depuis 1964, où la fonction publique moderne de Côte d'Ivoire existe, il n'y a jamais
11:11 eu de négociation qui aura permis d'engranger 1 135 milliards de planchers.
11:15 Non, il n'y en a pas.
11:18 Deux, c'est la manière dont nous avons négocié.
11:21 Ça a été une négociation responsable.
11:23 Ça n'a pas été dans une période de conflit.
11:26 Ça veut dire que les parties ont compris l'intérêt de l'instrument de l'Organisation
11:31 internationale du travail.
11:32 Parce que nous, que ce soit le gouvernement, que ce soit le patronat de Côte d'Ivoire,
11:36 que ce soit les centrales, nous sommes membres de la Conférence internationale du travail.
11:40 Et donc, ce sont des outils que nous-mêmes avons adoptés par vote lors de ce Parlement.
11:46 Et nous devions être à mesure de les appliquer.
11:50 C'est ce que nous avons fait en Côte d'Ivoire.
11:53 Et donc, c'est pourquoi la Côte d'Ivoire devient un exemple pour les autres pays.
11:57 Un modèle pour les autres pays.
11:58 Un modèle.
11:59 Alors, lors de la signature, vous étiez 8 centrales syndicales, 8 signateurs qui ont
12:05 approuvé leur adhésion au projet de la trêve sociale.
12:09 Quels sont vos rapports, vous, en tant que centrales syndicales humanistes de Côte d'Ivoire,
12:13 avec les 7 autres ?
12:14 Oui, ils m'ont fait l'amitié de me désigner comme porte-parole.
12:19 Ce sont des rapports de sympathie, de convivialité, d'harmonie, de solidarité.
12:23 Ce sont des amis.
12:25 Au-delà des relations syndicales, chacun d'eux est un ami au niveau des relations fraternelles.
12:31 Monsieur Jean-Yves Abonga, qui est président de l'intersyndicale des fonctionnaires de
12:35 Côte d'Ivoire, était reçu sur le plateau de CETADIR, dans les locaux de CETINFO.
12:39 Il a prouvé ce qui suit.
12:40 5 centrales syndicales sont très proches du gouvernement, au détriment de 3 autres
12:46 dont il fait partie.
12:47 Votre commentaire ?
12:49 Proches du gouvernement ? Je ne sais pas.
12:52 5 centrales, je ne sais pas si c'est de la semantique ou de quoi, mais ce que je peux
12:57 dire, je crois lire la question que vous ne voulez pas poser.
13:01 À savoir 5 centrales syndicales participent aux festivités solennelles.
13:07 Effectivement, il a dit qu'il était écarté même des préparatifs des festivités du
13:12 1er mai.
13:13 Il ne sait pas trop pourquoi, je lui ai posé la question.
13:15 Il a dit qu'il fallait la demander au gouvernement.
13:19 Vous n'êtes pas membre du gouvernement, je le sais.
13:21 Vous êtes également central syndical.
13:23 Peut-être que vous avez la réponse.
13:24 Non, pas moi.
13:25 Puisqu'il s'adresse au gouvernement, je pense que le gouvernement saura lui répondre
13:30 s'il utilise les canaux indiqués pour s'adresser au gouvernement.
13:34 Parce que vous savez, quand nous sommes dans une posture de dialogue, il y a des postures
13:43 à avoir aussi.
13:44 Il y a le langage.
13:46 Et ce langage, quand il est public, la négociation, quand elle doit porter, ne doit pas être
13:57 publique.
13:58 Et vous avez vu les négociations, que ce soit au niveau du secteur public, que ce soit
14:02 au niveau du secteur privé, beaucoup s'interrogeaient.
14:05 Ils disent ils négocient, mais est-ce qu'il y a négociation ? C'est au résultat qu'ils
14:09 ont compris qu'il y avait réellement négociation.
14:13 Donc moi, c'est peut-être simplement, humblement suggérer que pour la démarche où il faut
14:23 la décision du gouvernement, c'est mieux de se rapprocher de cette institution pour
14:29 pouvoir avoir une réponse appropriée.
14:30 Alors, entendu vers la fin de cette émission, comment voyez-vous l'avenir de la main d'œuvre
14:35 ivoirienne ? Et quels sont les principaux défis à relever pour garantir un avenir
14:39 prospère pour les travailleurs du pays ?
14:41 Oui, je pense que nous, ce que nous allons souhaiter, nous sommes en train d'insulter,
14:48 c'est d'instaurer un nouveau mécanisme de règlement du conflit social.
14:52 La médiation avec le dialogue social qui devient la norme, un emblème pour nous tous.
15:00 La médiation professionnelle, la négociation professionnelle doit être aussi un mécanisme
15:05 qu'on puisse inclure pour pouvoir permettre effectivement le règlement facile et rapide.
15:11 Parce qu'aujourd'hui, avec le dispositif judiciaire, cela prend du temps, voire un,
15:18 une, un an et demi, deux ans et demi pour pouvoir vider un compte en sur.
15:23 Et je pense que la médiation, c'est trois mois renouvelables une fois.
15:29 Ça permet de vider le compte en sur.
15:32 Je pense que nous allons éplucher ces questions à l'intérieur du comité de dialogue.
15:36 Deuxièmement, nous pensons que pour améliorer le…
15:41 La main d'œuvre ?
15:42 Non, je ne suis pas encore là.
15:44 Pour améliorer en tout cas le règlement des situations, c'est de pouvoir encadrer
15:49 le dialogue social tant à la base que au niveau donc des États supérieurs.
15:54 Pour nous, la maison du travailleur est une institution qui pourra effectivement permettre
16:00 un encadrement plus efficace du dialogue social interne en organisation syndicale.
16:06 Pour aller à une négociation, il faut pouvoir harmoniser, synthétiser les parties devant l'autorité.
16:13 Et enfin, pour améliorer le droit du travail, je pense que c'est ce que nous avons commencé.
16:18 L'Organisation internationale du travail l'a été clair.
16:22 Pour faire avancer le dispositif de la protection sociale dans un pays et dans le monde,
16:29 c'est le dialogue social qui est l'élément fondamental.
16:34 Donc c'est ce que nous avons enclenché.
16:35 C'est seulement le dialogue social qu'il faut prioriser.
16:37 Voilà.
16:38 Et donc nous avons enclenché ce processus, c'est de demander à nos centrales syndicales,
16:44 à nos syndicats de base dans le secteur public,
16:46 à nos syndicats de base dans les entreprises, au gouvernement, au patronat.
16:51 Ensemble, nous sommes sur une trajectoire.
16:54 Ensemble, consolidons-la.
16:56 Monsieur Souroumah Madou, merci d'avoir été sur ce plateau.
16:59 C'est à vous le merci de donner la parole aux travailleurs.
17:01 Le secrétaire général de la centrale syndicale a eu une manif sur ce plateau
17:05 pour parler de trêve sociale et de commémoration de la fête du travail.
17:09 Mesdames et messieurs, merci de nous avoir suivis.
17:11 Les programmes se poursuivent sur cette info.
17:14 [Musique]

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