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00:00 Au cours de son premier Conseil politique ordinaire tenu le dimanche 14 mai 2023 à
00:10 Abidjan, le KJEP par la voix de son président Charles Blégoudé a décidé de ne pas se rendre
00:16 aux élections municipales et régionales du 2 septembre prochain. La raison évoquée est sa
00:21 volonté d'embrasser un processus de paix par les populations de la Côte d'Ivoire. Une décision
00:26 qui a surpris plus d'un. Nous en parlons dans ce numéro de C'est à dire avec Dr Patrice Saraka,
00:31 secrétaire général et porte-parole du KJEP. Merci d'avoir accepté notre invitation. C'est moi qui
00:37 vous remercie. D'entrée de jeu, combien de militants sont au sein du KJEP ? Merci, le KJEP
00:45 est un parti, d'abord avant de parler du nombre de militants qui est représenté dans toutes les
00:53 régions de la Côte d'Ivoire. Aujourd'hui au nord, au sud, à l'est, à l'ouest et au centre, tu
01:03 trouveras des militants du KJEP. On a nos structures de base dans toute l'étendue du territoire
01:09 national et au-delà en Afrique, aux Etats-Unis, au Canada et en Europe évidemment. Nous sommes
01:19 justement dans un processus actuellement, je suis un technicien, je suis manager, je ne filme pas
01:25 les choses n'importe comment. Dans le cadre de la restructuration, de la modernisation de
01:33 l'administration de notre parti, nous sommes dans un vaste processus d'identification de nos
01:38 militants. Je pense qu'on en aura encore pour un mois parce que nous voulons donner des chiffres
01:44 exacts. D'accord. Je n'ai pas envie d'être approximatif. Ok, il n'y a pas trop de monde,
01:50 on dira qu'on n'a pas la réponse aujourd'hui mais le RHDP quant à lui, revendique plus de
01:54 2,3 millions de militants au sein de son parti. Est-ce que vous pensez que le vôtre est inférieur
02:00 ou supérieur à celui du RHDP ? Le KJEP est en pleine construction. Nous sommes en train d'organiser
02:06 notre parti, de le restructurer. Nous n'avons pas forcément la prétention d'être plus implanté,
02:13 d'avoir plus de militants que les grands partis. Mais le défi que nous lançons, c'est que dans
02:18 les années à venir, d'ici trois ans, cinq ans maximum, que le KJEP soit parmi les grands
02:24 partis de ce pays. Est-ce que vous ne pensez pas que c'est parce que le nombre de vos militants
02:28 est plus ou moins insuffisant que vous ne voulez pas aller aux élections municipales et régionales
02:32 de 2023 ? Non, si nous avions voulu faire notre analyse sur la base de l'implantation de notre
02:40 parti, sur la base du nombre de militants, on aurait pris une autre décision. D'aquelle par exemple ? Parce que
02:45 celle de présenter des candidats, si l'analyse était fondée seulement, uniquement sur la
02:52 représentativité du parti, en termes d'implantation du nombre de militants, on aurait sûrement pris
02:59 une autre décision. Regardez vous-même, aujourd'hui, aucun parti politique ne peut gagner une élection
03:05 en comptant seulement sur ses propres militants. Il y a certes les militants du KJEP, comme je vous l'ai
03:10 dit, mais il y a aussi les Ivoiriens de tous les camps. Les Ivoiriens du RDR, du RHDP, les Ivoiriens du
03:18 PDCI, les Ivoiriens du PPACI, les Ivoiriens du FPI, tous qu'ils viennent, aujourd'hui, tous adhèrent au message
03:29 de paix et de rassemblement des Ivoiriens pour ne pas chabler goudé. C'est aux Ivoiriens que nous
03:34 parlons, au-delà de nos militants. Et donc, si nous avons voulu regarder seulement cette comptabilité,
03:41 on aurait dû présenter des candidats. Mais nous avons fait un autre choix, basé sur notre analyse.
03:46 Parce que Charles de Goudet est revenu au pays le 27 novembre dernier, et nous sommes réunis,
03:55 un conseil politique extraordinaire cette fois-ci, et nous avons analysé et l'avons mis en mission.
04:01 Mission de paix, de cohésion sociale et de rassemblement des Ivoiriens. Les élections
04:07 prévues en septembre prochain interviennent donc dans ce même contexte où nous sommes en campagne
04:12 de paix et de rassemblement des Ivoiriens. Et ces élections se tiennent alors que, vous le savez,
04:17 beaucoup de conditions ne sont pas réunies. Les ingrédients de troubles, de conflits électoraux
04:26 sont pointés à l'horizon. Élections municipales et régionales d'un côté, processus de paix d'un
04:32 autre. Vous choisissez de vous engager dans le processus de paix. Pourquoi ? C'est quoi les
04:38 réelles motivations ? Pensez-vous qu'on n'est pas en paix en Côte d'Ivoire ? La paix, ce n'est
04:45 pas l'absence de guerre. C'est quoi la paix ? La paix, c'est le sentiment d'appartenance à une
04:54 communauté. C'est que tous les Ivoiriens, au-delà de nos partis politiques, au-delà de nos religions,
05:01 nous avons le sentiment d'appartenir à une nation. Que nous ayons une communauté de destin. Et que
05:08 les élections, par exemple, pour ne citer que cet exemple, ne soient pas source de division. Et que
05:14 librement les Ivoiriens se rendent aux unes, choisissent le candidat de leur choix, qu'on
05:20 proclame des résultats et que le ciel ne tombe pas sur la tête de chacun. Et que chacun puisse
05:26 vaccar ses occupations en toute tranquillité, sans menace. Et que la démocratie puisse être
05:32 une réalité, qu'on puisse s'épanouir et que les intelligences puissent produire, proposer ce dont
05:39 le pays a vraiment besoin. Moi, j'ai défini la paix simplement de cette manière-là.
05:45 Pourtant, il y a un ministère en charge de la réconciliation et de la cohésion nationale,
05:48 qui quand même fait des efforts pour rencontrer différents peuples de Côte d'Ivoire,
05:53 histoire de promouvoir la paix. Comment vous jugez-vous leurs actions, ou les actions du
05:58 ministre en question, de sorte à vouloir vous-même vous imprégner dans un processus de paix,
06:03 et jusqu'à laisser les élections municipales et régionales ? Nous n'avons pas à tenir compte du
06:11 bilan du ministère de la réconciliation. C'est notre ministère, c'est le ministère que nous
06:15 encourageons. Mais chaque Ivoirien, chaque famille, chaque famille politique devrait accompagner
06:21 justement le processus de réconciliation. Et donc, c'est une valeur ajoutée. Vous savez,
06:27 nous, nous sommes d'une génération. La Côte d'Ivoire de demain, c'est nous qui allons la diriger.
06:34 Dans quelques années, ça ne sera pas Lassano Atara, ça ne sera pas Laurent Gbagbo, ça ne sera pas
06:41 Henri Coulin-Bédier. C'est nous qui allons diriger ce pays-là. C'est une stratégie pour vous ? Parce
06:46 que nous n'avons pas envie. Notre responsabilité, à mon avis, est plus grande que celle de Bédier,
06:51 celle de Ouattara, celle de Gbagbo. Aujourd'hui, par rapport aux générations actuelles et aux
06:58 générations à venir, ils ne vont pas demander des comptes à Gbagbo. Ils ne vont pas demander des
07:04 comptes à Ouattara, à Henri Coulin-Bédier. Parce que c'est notre responsabilité, c'est notre temps,
07:10 c'est le moment pour nous de nous projeter sur l'avenir. Et l'avenir, c'est maintenant. Et donc,
07:18 on n'a pas forcément la même démarche que certains partis politiques parce que nous avons
07:24 le sentiment et nous croyons fortement que les Ivoiriens nous regardent, que les Ivoiriens
07:29 comptent sur nous pour demain. Donc, nous ne sommes pas un parti ordinaire. Le Cogep est un parti qui
07:36 n'a pas envie de faire comme les autres. On veut faire les choses différemment, on veut faire les
07:41 choses autrement. Parce que l'avenir nous regarde, les jeunes nous regardent, les femmes nous regardent,
07:46 les Ivoiriens nous regardent. Ils ont été traumatisés. Nous voulons proposer autre chose. C'est un choix
07:52 douloureux que nous avons fait, monsieur. Parce que quand vous avez des cadres qui, durant des années,
07:57 se sont préparés pour aller à des élections... Je voulais préciser quelque chose tout à l'heure
08:02 dans votre introduction. Vous avez dit que le Cogep a décidé de ne pas participer aux élections. Non,
08:07 ce n'est pas ça la vérité. Le Cogep a décidé plutôt de ne présenter aucun candidat sous
08:16 quelque forme que ce soit. La participation aux élections, c'est autre chose. Parce que nos
08:24 militants iront voter. Moi-même, j'irai voter. Donc, nous ne boycottons pas les élections. Parce
08:31 que nous avons mis Charles de Gaudé en mission, ça je l'ai dit. Et les élections interviennent dans
08:36 un contexte où nous n'avons pas la certitude que les choses vont se passer autrement. Parce que
08:42 depuis des décennies, on est habitué à cela. Nous voulons anticiper. Nous voulons être proactifs pour
08:47 que les violences ne se produisent pas. Nous prenons des élections zéro incident, zéro blessé
08:54 et zéro mort. Vous allez voir, pendant qu'ils seront en campagne pour des postes électifs,
08:59 notre démarche sera autre. Parce que nous irons sur le terrain, nous allons battre campagne. Nous
09:04 sommes plutôt en campagne. Vous allez jouer sur l'apaisement. Sur l'apaisement pour que les
09:08 vainqueurs soient reconnus comme vainqueurs. Pour que les vaincus reconnaissent leur défaite. Et
09:15 qu'on s'embrasse. Et qu'on avance. C'est cette cote voie que nous voulons diriger. Et c'est dès
09:19 maintenant qu'on doit mettre en place le dispositif. D'accord. Vous en parliez tout à
09:22 l'heure dans vos propos. Et dans son discours, Charles de Gaudé a également insinué que les
09:26 conditions pour les élections apaisées ne seraient pas totalement réunies. Moi, j'ai envie de savoir
09:30 de façon plus concrète de quelles conditions il s'agit. Les conditions ne sont pas réunies. D'abord
09:35 les esprits. Vous voyez, à peine on annonce les élections, vous voyez déjà des états majeurs
09:42 qui déjà parlent de possibilité de tricherie. Donc déjà, on se fait pas confiance. D'accord.
09:53 Vous voyez, on se fait pas confiance. Ça c'est de un. De deux, l'organe même qui va organiser
10:01 les élections. La CEI. Le COGEP. Le seul parti politique ivoirais, j'ai dit bien le seul,
10:07 et je pèse mes mots. Le seul parti politique ivoirais qui estime que la CEI doit être débarrassée des
10:16 pesanteurs politiques. Et contrairement à nous, tous les partis politiques ivoirais, tous ceux que
10:21 vous connaissez, chacun cherche à être représenté. S'ils avaient la possibilité, même ceux de l'opposition
10:27 allaient vouloir être même majoritaire. Là où ceux du pouvoir cherchent à être majoritaire. La
10:32 compétition électorale, ce n'est pas à la CEI. La compétition électorale, c'est sur le terrain. Et
10:37 c'est cela que nous voulons dire aux Ivoiriens, à nos frères, à nos soeurs. Ne regardez pas ces
10:42 attitudes. Vous, que nous voulons diriger demain, sachez que les élections, les choix, c'est par
10:48 rapport aux idées. Ça ne se gagne pas au niveau des commissions de la CEI, mais ça se gagne sur
10:54 le terrain. Vous voulez vous mettre aux côtés des Ivoiriens afin de leur apporter soutien,
11:00 réconfort. C'est désormais votre priorité, vous l'avez signifié plus tôt. Est-ce que vous
11:03 reconnaissez coupable de quelque chose ? On n'a pas besoin de se reconnaître coupable, mais il
11:10 faut assumer sa responsabilité. On n'a pas besoin d'être coupable, mais on se dit qu'un parti
11:16 politique ne vient pas seulement pour demander le suffrage, la voix des Ivoiriens. Ce n'est pas
11:24 seulement ça la mission d'un parti politique. Un parti politique, ça éduque. L'éducation à la
11:30 citoyenneté, c'est notre rôle, c'est notre mission. Nous sommes dans cette mission-là,
11:35 dans cette optique. Nous agissons, nous posons des pas, des actes sur le terrain. Et justement,
11:43 nous pensons d'ailleurs que si nous sommes au pouvoir demain, nous ferons en sorte que
11:48 chaque parti politique ait un cahier de charge. On devrait pouvoir demander à chacun,
11:54 qu'est-ce que tu as fait pour éduquer les populations ? Tant la lutte contre la corruption,
12:00 tant pour l'éducation à des élections calmes, sérènes et apaisées, etc. Nous devons éduquer.
12:09 Et c'est pour cela qu'on finance les partis politiques. Le financement public aux partis
12:14 politiques, ce n'est pas l'argent de poche des leaders politiques. Beaucoup pensent que c'est
12:19 un cadeau qu'on leur fait. Non, c'est de l'argent public qu'on donne pour agir, pour travailler,
12:25 pour transformer la société. Si tu n'en fais rien, tu dois te rendre compte.
12:29 Vous vous lancez dans un processus de paix alors que votre président Charles Bleguedé est à
12:35 couteau tiré avec son mentor le président Laurent Gbagbo. Il y a pas mal de leaders
12:40 politiques qui n'ont pas encore rencontré depuis son retour. Est-ce qu'on peut réellement parler
12:44 de paix quand on sait que ces deux personnages ne se voient plus aujourd'hui ?
12:48 Il n'y a aucun lien entre les rendez-vous manqués ou les rendez-vous non rendus possibles entre
12:57 Charles Bleguedé et le président Laurent Gbagbo ou avec le président Alassane Ouattara. Charles
13:03 Bleguedé, avant de venir, dans son agenda, dans sa programmation, a prévu de rencontrer le
13:09 président de la République par exemple. Mais il n'a pas encore rencontré. C'est une affaire privée,
13:15 ça n'a aucun lien. Il n'y a aucun lien plutôt entre ces rendez-vous, entre des personnalités
13:23 politiques et l'action pour la paix. Beaucoup disent qu'il veut réconcilier les Ivoiriens
13:29 par exemple, qu'il se réconcilie avec son mentor. Oui mais Charles Bleguedé n'a pas le sentiment
13:33 d'être en disgrâce, en conflit avec le président Laurent Gbagbo. Si demain il y a des faits qui
13:42 militent dans ce sens, Charles Bleguedé, un citoyen honnête, un enfant respectueux,
13:50 n'hésitera pas à demander. Il n'y a pas de honte à demander pardon. Il n'y a pas de honte à demander
13:55 pardon. Seulement on a besoin de savoir quel est le problème. D'accord. Dans le paysage politique,
13:59 les alliances se font et se défendent. Ces élections municipales et régionales ne vont
14:04 pas échapper à ces alliances-là. C'est quoi votre point de vue là-dessus ? Nous, nous travaillons
14:10 pour une alliance avec le peuple du Côte d'Ivoire. D'accord. Et c'est aussi la raison pour laquelle
14:18 nous avons opté pour, nous avons décidé de ne pas présenter de candidats à ces élections. Vous
14:28 savez, nous avons renoncé à quelque chose de grand et de fort. Les cadres que nous avions,
14:34 qui étaient sûrs de gagner ou bien qui étaient sûrs d'être dans des conseils municipaux, des
14:40 conseils régionales, régionaux pardon, ces cadres qui étaient sûrs d'être dans des conseils municipaux
14:48 et dans des conseils régionaux, avec notre décision, ils ne participeront plus à ces élections. On
14:54 appelle ça une perte. Et un choix est douloureux parce qu'il y a toujours la perte de ce qu'on n'a
15:02 pas choisi. D'accord. Le fait qu'on ait opté pour la paix. Cet impact, c'est une alliance que nous
15:09 voulons renforcer avec le peuple du Côte d'Ivoire pour qu'ils se souviennent qu'au moment où les
15:15 autres se bousculaient pour demander leur voix alors qu'ils avaient besoin de compassion, nous
15:23 avons compris que nous devions donner de la voix pour eux au lieu de demander leur voix. Nous
15:30 avions compris que nous devions leur apporter de la compassion. Nous devions leur témoigner de notre
15:34 solidarité, notre amitié, notre fraternité pour qu'ils s'en souviennent. C'est ce lien fort entre
15:42 le Cogep et les Ivoiriens que nous cherchons. Maintenant après, les alliances politiques peuvent
15:47 être si consensuelles, tactiques, idéologiques, ça peut arriver. Ça peut arriver que vous fassiez
15:54 une alliance avec un autre parti politique du Côte d'Ivoire. C'est ce qu'on doit comprendre. Pas
15:58 forcément pour ces élections mais pour d'autres chances. Un homme politique responsable, je ne
16:04 peux pas ici sur votre plateau vous dire que le Cogep ne sera jamais dans une alliance stratégique,
16:11 tactique, idéologique, ponctuelle avec tel. Mais ce n'est pas notre priorité, ça c'est vraiment
16:17 secondaire. On ne naît pas pour être en alliance. On ne veut pas se comporter comme des bébés au dos.
16:23 D'accord. On veut apporter de la valeur ajoutée. Vous-même, vous ne pouvez pas être en alliance
16:28 avec quelqu'un qui ne compte pas. Effectivement. Le Cogep veut d'abord compter. Certaines personnes
16:33 taxent votre parti, le Cogep, d'avoir des accointances avec le régime en place. Dites-nous,
16:38 quelles sont les relations que vous entretenez réellement avec le gouvernement actuel ? Un parti
16:43 politique responsable ne doit pas chercher à être en conflit avec un parti au pouvoir. D'accord.
16:50 Un parti politique responsable doit critiquer l'action gouvernementale, doit proposer,
16:57 doit dénoncer ce qui ne marche pas. C'est dans ce rôle que nous sommes. On n'a pas à être dans
17:06 une relation tendue, conflictuelle avec les autorités pour qu'on nous appelle parti
17:11 d'opposition. Ce n'est pas cela l'opposition. Comment le Cogep se positionne aujourd'hui par
17:17 rapport aux autres partis politiques en Côte d'Ivoire ? On va terminer sur ça et vous permettre
17:21 de lancer un appel à l'ensemble des Ivoiriens puisqu'on parle de paix. Le Cogep, justement,
17:27 aujourd'hui, je vous l'ai dit, est un jeune parti. Nous sommes nés en 2015. Le Cogep a à peine huit
17:37 années d'existence. D'accord. C'est beaucoup dans la vie d'un parti politique, mais c'est peu. C'est
17:44 pour cela que, tout à l'heure, quand vous avez posé la question, j'ai dit clairement que nous
17:48 n'avons pas la prétention d'avoir plus de militants que les partis déjà existants, les vieux partis,
17:57 PDCI, le RHDP, etc. Mais nous nous projetons d'ici quelques années, d'ici cinq ans, parce que je le
18:09 dis encore une fois, ce n'est pas les anciens qui vont diriger la Côte d'Ivoire de demain. Vous
18:13 pensez que Charles Bleu Goudet va se présenter aux élections présidentielles de 2025 ? Là,
18:17 n'est pas la question. Non, moi, je la pose. Je ne suis pas au congrès du Cogep. D'accord. Le congrès
18:21 du Cogep va répondre à cette question. D'accord. Voilà. Mais sachez que Charles Bleu Goudet,
18:26 il est prêt. OK. Il est prêt à se présenter. Il est prêt à diriger la Côte d'Ivoire. D'accord.
18:32 Parce qu'il a les atouts qu'il faut. Il a les capacités qu'il faut. Ça, c'est sa personnalité.
18:39 Mais en plus, il a les hommes. Il a les idées. Quand on veut diriger un pays, c'est le leader.
18:47 Il est là. Les hommes sont là. Les idées sont là. Le Cogep a décidé de renoncer. Vous avez
18:54 20 secondes. On va entendre vers la fin de l'émission. Allez rapidement, s'il vous plaît.
18:57 Le Cogep a décidé de renoncer en présentant des candidats à ces élections. Je voulais juste
19:04 indiquer que la valeur d'un sacrifice se mesure à la grandeur du renoncement.
19:11 Merci Dr Saraka Patrice. Le temps qui nous a imparti est enfin tiré à sa fin. On est obligés
19:16 d'arrêter cette émission. Mais c'est sûr qu'on se reverra pour d'autres détails. Mesdames et
19:21 Messieurs, merci de nous avoir suivis. Cette émission est terminée. Très bon dessus de programme sur cette info.
19:26 [Musique]